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Compte tenu de nouveau contexte, nous constatons que la fiscalité dans sa nouvelle
dimension, se traduit également par une certaine pression sur les opérateurs économiques qui
se caractérise par sa permanence et par son omniprésence, à tel point que chaque opération
effectué au niveau de l’entreprise croise l’impôt.
Partant du fait que la fiscalité constitue une matière dense et complexe nécessitant à la
fois une mise à jour permanente et une intégration profonde par rapport aux réalités de
l’entreprise et de son environnement immédiat et futur. Il est aisé de constater que les
responsables des entreprises sont rarement des « fiscalistes » et que, pris dans le feu de
l’action, ils peuvent commettre volontairement ou involontairement des infractions
susceptibles d’engendrer des coûts financiers plus au moins important pour l’entreprise et
subir éventuellement des sanctions judiciaires.
Compte tenu de ce qui précède, nous pouvons affirmer que le terrain est aujourd’hui
propice pour le développement au Maroc d’une nouvelle discipline intitulée « Adit Fiscal » et
qui pourrait parfaitement contribuer à aider l’entreprise à maitriser et à gérer sa situation
fiscale.
Ainsi, l’audit fiscal pourrait constituer un recours privilégié pour prévenir er réduire ce
risque fiscal.
C’est pour cette raison que nous nous proposons dans le cadre de ce travail, de tenter
d’entourer le concept de l’audit fiscal dans un chapitre préliminaire. Dans un premier chapitre
les aspects méthodologiques qui, à méritent d’être intégrer afin d’assurer le développement et
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le succès de ce genre de mission auprès des entreprises marocaines. Et finalement les outils de
l’audit fiscal.
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Chapitre préliminaire : Autour du concept de l’audit
fiscal
L’audit est une fonction récente dans l’entreprise actuelle et encore plus dans
l’entreprise marocaine. Ce dernier a été utilisé surtout par les grandes firmes pour des raisons
d’organisation et compétitivité.
Dans ce contexte, plusieurs types d’audit en vue le jour avec l’évolution qu’a connu
de plus en plus des risques. D'où, la nécessité de développer la fonction de la fiscalité vu son
impact sur la vie de l'entreprise. Pour ce faire un audit fiscal il s’apparaît convenable.
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I. Définitions, objectifs et principes de l’audit fiscal
1. Définitions
Malgré que la notion d'audit fiscal n'acquiert pas encore l'unanimité pour une telle variété
d'audit, plusieurs définitions ont tenté de l'expliciter dont voici quelques unes :
o L'audit fiscal est un moyen de se prononcer sur l'ensemble des structures fiscales
d'une entité et leur fonctionnement : c'est la fiscalité sous toutes ses formes qui est
l'objet de l'audit.
o C'est un examen critique de la situation fiscale d'une personne physique ou personne
morale en vue de formuler une appréciation. En clair, il s'agit d'établir un diagnostic.
Cependant à travers ces deux définitions on peut qualifier l'audit fiscal d'une expression
d'opinion ou d'appréciation d'une conjoncture fiscale d'une entreprise.
En résumé, l'audit fiscal est un diagnostic de la situation fiscale d'une entité permettant
d'apprécier le respect des règles fiscales en vigueur et l'aptitude de cette entité à mobiliser les
ressources du droit fiscal dans le cadre de sa gestion pour y atteindre ses objectifs.
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2. Les Objectifs
Le Contrôle de Régularité
Le Contrôle d'efficacité
o Les uns sont des choix tactiques liés à la gestion courante et qui peuvent porter par
exemple sur l'adoption du régime d'option en matière de TVA, le mode
d'amortissement...
o Les autres sont des choix stratégiques opérés occasionnellement, dont la fiscalité est
l'un des critères de prise de décisions.
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3. Principes de l’audit fiscal
Comme toute discipline, l’audit fiscal obéit à certains principes dont notamment:
Selon ce principe, l’auditeur doit s’intéresser aux seules procédures ou opérations pouvant
avoir un impact significatif sur la gestion fiscale de l’entreprise.
2- Le principe de la transparence
Selon ce principe, l’auditeur doit s’abstenir d’auditer des entités dont la Direction ne fait
pas valoir la transparence dans ses opérations commerciales ou déclarations fiscales.
Selon ce principe, l’auditeur ne doit pas s immiscer dans la gestion de l’entité audité. Il ne
doit non plus mettre en cause les décisions prises par la Direction dans la mesure où elles sont
réglementaires. Toutefois, il doit orienter la Direction vers les choix de nature à minimiser le
risque fiscal ou pouvant faire bénéficier l’entreprise d’avantages fiscaux.
1. Indépendance :
L’auditeur fiscal doit être et paraître impartial dans son jugement. Cette indépendance
devrait s’apprécier aussi bien sur le plan matériel que sur le plan moral.
L’indépendance matériel exige que l’auditeur ne soit pas dans une situation de
dépendance qui risque de compromettre son objectivité, tel que par exemple le fait d’être en
relation d’affaires avec le client ou encore d’avoir un lien quelconque avec l’audité qui
pourrait restreindre sa liberté.
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L’indépendance moral par contre, permettra de s’assurer que l’auditeur fiscal fait
preuve d’honnêteté et d’intégrité dans son comportement en écartant toute possibilité de subir
des pressions externes l’amenant à modifier son jugement.
2. Compétence :
Ce critère revêt une grande importance pour l’audit fiscal, du fait qu’il va conditionner
le développement de ce type de missions. En effet, le succès de l’audit fiscal auprès des
entreprises marocaines dépendra en premier lieu d’un niveau minimum de qualité que seule la
compétence des intervenants dans ce domaine pourrait garantir.
En matière d’audit fiscal, cette exigence se pose avec beaucoup d’acuité étant donné
que l’auditeur fiscal doit maîtriser non seulement la fiscalité, mais également les techniques
d’audit, ce qui présuppose qu’il est maître de la matière comptable, informatique (support
privilégié de la technique comptable), financière, juridique et d’une manière générale tout ce
qui a trait au management des entreprises.
De même, étant amené à utiliser le techniques d’audit qui sont essentiellement basées
sur l’analyse des risques (Approche par les systèmes), l’auditeur fiscal doit allier une maîtrise
assez large de l’analyse de l’environnement industriel, économique et social des entités qu’il
est appelé à auditer.
Il en résulte donc que l’auditeur fiscal doit être d’un niveau de compétence élevé
exigeant à la fois un profil de spécialiste et également celui de généraliste polyvalent.
Afin de guider l’entreprise dans son choix de la personne qui va auditer sa fiscalité,
nous examinerons successivement la position de quelques professionnels qui semblent être
prédestinés à effectuer les travaux d’audit fiscal en partant de la réalité Marocaine.
Juriste : la fiscalité se dissocie du droit dans le sens où il s’agit de règles qui dérogent
généralement aux principes juridiques. A cet égard, l’auditeur fiscal est amené à maitriser le
droit fiscal.
Le conseil fiscal : Au Maroc, le conseil juridique et fiscal est dans la quasi-totalité des cas
exercé par des fiduciaires ou cabinets d’experts comptables. L’exercice de cette activité est
généralement accessoire à l’exercice de missions comptables au sein des entreprises. Ce qui
présuppose une maîtrise de la technique comptable qui constitue le support privilégié du
contrôle des questions fiscales.
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L’expert comptable : En vertu de la loi, l’expert comptable est seul habilité à exercer les
missions d’audit comptable légal ou contractuel. De même, l’article 1er de la loi 15-89, lui
ouvre la possibilité d’entreprendre également des travaux d’ordre juridique, fiscal,
économique, financier et organisationnel de rapportant à la vie des entreprises et des
organismes.
3. Le secret professionnel
L’auditeur fiscal est amené tout au long de ses missions à prendre connaissance
d’informations confidentielles ou de risques importants dont la divulgation pourrait causer des
préjudices à l’entreprise auditée.
L’audit de régularité fiscale ne se limite pas à avoir un jugement sur les structures fiscales,
mais vise aussi l’évaluation de l’impact financier potentiel sur les comptes de leurs
insuffisances.
Ainsi, l’objectif de l’audit de régularité fiscale est de permettre à l’auditeur fiscal, d’une
part, d’exprimer une opinion selon laquelle, les transactions et les opérations significatives de
l’entreprise ainsi que leur traduction dans les comptes et les déclarations fiscales, ont été
traitées en respect du référentiel fiscal légal et réglementaire ; et d’autre part, de recenser et
évaluer les risques réalisés ayant un impact négatif sur les comptes.
- La mission fiscale réalisée dans le cadre d’un audit financier et comptable : dans ce
contexte, l’audit de régularité fait partie des diligences essentielles déroulées par
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l’auditeur, et ayant pour but d’avoir une assurance que les comptes ne comportent pas
de risques fiscaux susceptibles d’ôter aux états financiers leur régularité et sincérité ;
- La mission fiscale indépendant : l’audit de régularité fiscale sise dans ce cadre,
essentiellement le recensement des risques fiscaux et l’évaluation de leur impact sur la
situation patrimoniale et les résultats de l’entreprise, et visant des besoins spécifiques
(préparation d’une éventuelle cession, assistance du management pour la mise en
place de procédures fiscales).
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Chapitre 1 : Démarche et outils de l’audit fiscal
Un contrôle sur la base des déclarations souscrites par le client ne peut pas donc
permettre à l’Auditeur fiscal de se prononcer sur la régularité des opérations effectuées par
l’entreprise.
Dans un souci d’efficacité, l’auditeur fiscal doit, dans le cadre de son travail, adopter
une démarche rationnelle qui lui permettrait d’atteindre son but le plus rapidement possible en
engageant le minimum de moyens.
Dans son approche, l’auditeur fiscal serait amené à privilégier l’analyse des risques qui
pourraient soit être à l’origine d’irrégularités fiscales, soit empêcher les irrégularités
éventuelles d’être décelées.
L’Auditeur fiscal serait appelé dans le cadre de sa mission à examiner la fiscalité sous
tous ses aspects. Cette fiscalité obéit généralement aux règles de territorialité qui sont définies
au niveau de chaque texte de loi. Les règles de territorialité sont dans la majorité des cas
accompagnées de limitations lorsque l’entreprise entretient des relations d’affaires avec
l’étranger.
La démarche générale de l’auditeur fiscal pourrait se baser ainsi sur cinq étapes
fondamentales qui sont représentées dans le schéma suivant :
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Phase Préliminaire
Synthèse et rapport
1. Phase Préliminaire
La lettre de mission permet de définir les obligations réciproques des parties afin de
pouvoir s’y référer en cas de litige.
Des termes de la lettre de mission, il sera possible de définir avec précision l’objectif
assigné à l’Auditeur, la périodicité des contrôles, les critères de contrôle, l’étendue des
travaux à réaliser dans le temps (Exercices à contrôler) et également dans l’espace (Impôts,
activités, entités juridiques).
Cependant, et compte tenu de la nature même des risques fiscaux, il est souhaitable de
prévoir à l’avance une ouverture permettant de redéfinir l’étendue et les objectifs de mission
lorsqu’il vérifie au cours des premières études que de nouveaux facteurs de risque font leur
apparition.
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Obligations de l’Auditeur fiscal : Obligations de l’entreprise :
Obligation de confidentialité.
CONTRAT D’AUDIT
(Entre les soussignés)
Et
(Cabinet d’audit / Expert comptable)
1. OBJECT DU CONTRAT
L’objet de ce contrat est d’apporter à la société XXX, la preuve objective que la fiscalité Est
utilisé conformément aux lois, les deux parties se mettent donc d’accord pour procéder à la
vérification des déclarations et procédures fiscales de l’entreprise
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- Respect des règles fiscales dans le cadre du contrôle de la régularité fiscale
- Evaluation des choix fiscaux opérés par l’entreprise dans le cadre de l’audit de
l’efficacité de la gestion fiscale
- Apprécier la régularité fiscale de l’entreprise
- Présenter un rapport d’audit à la fin de mission
L’entreprise établit des rapports financiers au moins tous les six mois, de les faire viser par
l’auditeur et de les envoyer sans tarder.
6. Confidentialité
8. Divers
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Ce contrat ne peut être modifié que par écrit et après accord préalable explicite de
l’entreprise.
La phase de prise de connaissance générale est une phase commune à toutes les
missions d’Audit.
Elle permet de repérer les zones de risques fiscaux liés aux spécificités de l’entreprise
auditée et également la découverte de nouvelles caractéristiques susceptibles de commander
une approche différente ou de conduire à la redéfinition de l’objet même de la mission.
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2.2- Eléments de la prise de connaissance générale :
Les conclusions apportées par les travaux d’Audit comptable pourraient renseigner
l’auditeur fiscal sur l’exhaustivité, la réalité et l’exactitude des enregistrements comptables
qui sont autant de conditions requises par l’Administration fiscale.
Cette phase est également complétée par un examen analytique global consistant à
analyser les états financiers de la société et de déclarations fiscales et également des
informations non financières.
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Contrôle externe et interne Commissaires aux comptes, Auditeurs externe,
Service d’audit interne.
CADRE JURIDIQUE DE L’EXPLOITATION
ACTIVITE
MOYENS MATERIELS
APPROVISIONNEMENT
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correspondance ou marché publics)
Clients Natures des liens existants avec certains clients
Conventions intervenues
Mode de Livraison Fait générateur du transfert de propriété,
Consignations, Inputation des frais de livraison,
Existance de débours facturés.
REGLEMENTATION SPECIALES
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2.3. Évaluation d’audit de risque et le seuil de signification
a) Risque d’audit
Le « risque d’audit » est le risque que l’auditeur exprime une opinion incorrecte du
fait d’erreurs significatives contenues dans les états financiers. Il se subdivise en trois
composantes : Le risque inhérent, le risque lie au contrôle et le risque de non détection.
Le « risque inhérent »
C’est la possibilité que le solde d’un compte ou d’une catégorie de transactions
comporte des erreurs significatives isolées ou cumulées à des erreurs dans d’autres
soldes ou catégories de transactions, du fait de l’insuffisance du contrôle interne.
il est le risque que les contrôles substantifs mis en œuvre par l’auditeur ne parviennent
pas à détecter une erreur dans un compte ou dans une catégorie de transactions cumulée à
des erreurs dans d’autres catégories de transactions, serait significative. Le niveau du
risque de non détection dépend directement des contrôles substantifs mis en place par
l’auditeur et est inversement proportionnel au cumul des risques inhérents et des risques
de contrôle. Plus l'évaluation du niveau des risques inhérents et des risques liés au
contrôle est élevée, plus que l'auditeur doit rassembler des éléments probants relevant des
contrôles substantifs.
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B) Seuil de signification
Une information est significative si son omission ou son inexactitude est susceptible
d’influencer les décisions économiques prise par les utilisateurs se fondant sur les comptes.les
caractères significatifs d’une information s’apprécient par rapport à un seuil plutôt qu’à un
critère qualitatif. Selon l’objectif poursuivi par l’auditeur on distingue en pratique différents
seuil de signification.
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3.2- L’évaluation du contrôle Interne Spécifique à la régularité et l’efficacité fiscale.
Cette évaluation ne peut intervenir qu’après une évaluation du contrôle interne spécifique
à la régularité fiscale.
Ainsi l’auditeur doit se fonder sur les différents travaux réalisés lors du contrôle de la
régularité pour capter l’information fiscale, puis inspecter le mode de traitement de cette
information. Cet aspect de la démarche est centré sur l’analyse des conditions et du mode de
traitement de la question fiscale à l’intérieur de l’entreprise. Reste toutefois que les contrôles
prennent ici une coloration plus marquée sur les aspects de la gestion fiscale.
Dans le cadre de l’efficacité, l’auditeur doit s’interroger sur le niveau de compétence des
responsables des questions fiscales dans les différentes disciplines de gestion ainsi que sur
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leur propre conception de la gestion fiscale. L’auditeur fiscal évalue à travers les outils
traditionnels de l’audit, l’existence ou l’absence de définition des taches, des objectifs de
travaux fixés au service fiscal ou à défaut aux personnes chargées des questions fiscales. Il
aura de même intérêt à évaluer la répartition du temps de travail des personnes responsables
des problèmes fiscaux ,afin de déterminer la part réellement consacrée au travaux d’études, de
conseil ou de formation, par opposition aux taches déclaratives contentieuses ou autres.
3.3- Mise en œuvre de l’étude du système de contrôle interne inhérent à la fonction fiscale :
L’auditeur fiscal est amené dans le cadre de cette phase à opérer par étapes. Il s’agit en
effet de la même démarche utilisée par l’auditeur comptable, mais qui est axée sur le
traitement des questions fiscales.
La description du système de contrôle interne sera matérialisée par des notes descriptives
et éventuellement par le recours à la technique des flow-chart.
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vérification de l’existence du système :
Dans cette phase, l’auditeur fiscal va s’assurer que la description du système de contrôle
interne spécifique aux questions fiscales correspond à la réalité en suivant quelques
transactions de la procédure décrite.
Sur le respect des règles fiscales dans le cadre du contrôle de la régularité fiscale
Sur l’évaluation des choix fiscaux opérés par l’entreprise dans le cadre de l’audit de
l’efficacité de la gestion fiscale.
Il est de plus en plus difficile de se retrouver dans les méandres des possibilités de
réductions fiscales mais aussi à travers les obligations de toutes natures qu’il faut respecter.
Pour cette raison, l’auditeur fiscal va être conduit à pratiquer des contrôles qui portent sur le
respect des règles de forme et de délais.
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numérotées dans une série ininterrompue. o Les phénomènes survenus ont été
o la déclaration au centre ou au bureau de reproduits conformément à la réalité au
contrôle des impôts de l'identité de niveau de la comptabilité.
l'imprimeur en facture. o L'information comptable est objective et
o la tenue par les imprimeurs de factures, qu'il n'existe pas de données
ainsi que par les personnes qui impriment tendancieuses, ni des résultats
par leurs moyens, d'un registre côté et prédéterminés.
paraphé par les services du contrôle des o Chaque phénomène décrit en
impôts sur lequel sont portées les comptabilité a ses éléments probants.
mentions relatives à l'identité du client et
aux séries et numéros de factures.
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a. Le contrôle par questionnaire.
Un questionnaire comporte des questions fermées qui appellent des réponses par OUI ou
par NON, une réponse négative devrait alerter l’auditeur sur l’existence d’une irrégularité
fiscale.
S’assurer que l’entreprise souscrit effectivement les déclarations requises en utilisant les
supports adéquats.
S’assurer que les déclarations ont été déposées dans les délais prescrits.
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Voila ci après un extrait de questionnaire de l’auditeur fiscal :
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5. Synthèse et rapport
Le rapport d’audit fiscal est un document dans lequel seront consignées la synthèse et les
conclusions des travaux de l’auditeur.
Remarquons tout d’abord qu’en matière d’audit comptable, le rapport a fait l’objet d’une
normalisation de la part des organisations professionnelles. Ce rapport doit respecter, pour son
établissement, des règles bien précises.
Au niveau de l’audit fiscal, les conclusions peuvent être communiquées au client sous
deux formes distinctes :
A rapporter à l’entreprise certaines situations relevées qui peuvent être à l’origine d’un conflit
d’interprétation entre l’administration et l’entreprise. Face à cette situation, l’auditeur
recommandera à l’entreprise de s’entourer de toutes les précautions nécessaires pour pouvoir
justifier sa position et préparer sa défense dans l’éventualité d’un contrôle fiscal.
A signaler à l’entreprise les sources de risque qu’il a pu relever lors des phases de prise de
connaissance générale et celle de l’étude du contrôle interne spécifique au domaine fiscal. Dans
ce cadre, l’accent sera mis sur l’amélioration des procédures et l’instauration de points de
contrôle clés destinés à s’assurer que l’entreprise s’acquitte de toutes ses obligations fiscales.
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Chapitre 2 : Outils de l’audit fiscal
Pour accomplir ses travaux, l’auditeur fiscal utilise différents outils à sa disposition. La
bonne utilisation de ses outils lui permet d’atteindre ses objectifs avec une plus grande
rapidité et une plus grande efficacité. On distingue :
1. L’entretien d’audit
Cet outil est souvent celui qui est le plus difficile à conduire et celui pour lequel un
débutant n’est souvent pas préparé. C’est pourquoi la préparation est importante.
- La préparation
- Conduite de l’entretien
- Après l’entretien
a. La préparation
Elle se décompose en trois parties :
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Connaître son interlocuteur : dans la mesure du possible, l’auditeur essaiera de
savoir à qui il a à faire d’où il collectera les informations pertinentes sur la personne
dans le contexte professionnel.
Préparer son sujet et ses outils : pour cela, l’auditeur doit avoir lu et compris
l’ensemble des éléments inclus dans le dossier permanent se rapportant au sujet dont il
doit discuter avec son interlocuteur. Il est indispensable pour chaque entretien d’avoir
fixé au préalable les objectifs que l’on souhaite atteindre. Sans préparer un
questionnaire détaillé, l’auditeur doit prévoir un guide d’entretien.
b. Conduite de l’entretien :
La prise de note de l’entretien est primordiale. Elle a deux avantages :
L’entretien n’est pas suffisant pour bien comprendre les procédures étudiées. Il
faut voir les documents et les liens entre eux.
Il peut être intéressant, à la fin d’un entretien dans le quel une procédure a été
décrite, d’essayer de résumer sa compréhension en demandant à l’interlocuteur de prendre un
exemple et d’en suivre le cheminement. Cela a deux avantages :
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Par ailleurs, l’observation directe est une source d’information très productive.
L’auditeur qui observe attentivement soulève souvent des problèmes qui ne sont pas connus,
ou qui ne peuvent être déduits de l’analyse de l’information écrite. L’ouverture d’esprit, la
communication, le respect des subordonnés… sont autant d’indicateurs sur le climat de l’unité
vérifiée. L’observation est aussi une source riche d’exemples spécifiques qui sont utiles à
l’illustration des conclusions générales.
o Elle n’est pas toujours possible : par exemple lorsque l’activité de l’entreprise est la
construction de pipeline au fond de l’océan.
o A partir d’une observation physique ou directe il n’est pas possible de généraliser.
3. Le questionnaire
Dans certains cas l’auditeur utilise des questionnaires. Il existe d’ailleurs souvent des
questionnaires standardisés. On distingue différents types de questionnaires :
1. Les organigrammes
2. Le narratif
L’avantage du narratif est qu’il est à la portée de tous (les auteurs et les lecteurs).
Toutefois, il est généralement difficile à exploiter du fait de lourdeur et du manque de rigueur.
Décrire une procédure à l’aide d’un narratif ne permet pas de décrire rigoureusement le
processus.
Il est donc souvent plus judicieux d’utiliser des diagrammes auxquels on ajoute des
narratifs.
o Situation Initiale (SI) : la situation est équilibrée, c'est à dire qu'elle n'a aucune raison
d'évoluer. Cette situation peut être négative ou positive : quand elle est négative, on la
considère comme équilibrée car les personnages ne semblent pas prêts à réagir contre elle
quand elle est positive, tout va bien et rien ne justifie qu'elle évolue.
o Déclenchement de l'action : lorsque la SI est positif, c'est l'apparition d'un problème, d'une
difficulté, d'un manque que l’auditeur cherche à résoudre lorsque la SI est négatif, c'est ce
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qui pousse l’auditeur à décider d'agir contre le problème qui les opprime. Cette étape est
aussi appelée "Modification" ou "Élément perturbateur".
o Action : c'est ce que l’auditeur entreprenne pour faire disparaître le problème, la difficulté,
le manque qu'il combatte. L'action comporte en général plusieurs phases (étapes
intermédiaires ou "péripéties").
o Solution: le problème, la difficulté "disparaît", le manque "est comblé" : il (elle) est
résolu(e). Cette étape est aussi appelée "Résolution" ou "Retour à l'équilibre"
o Situation Finale: la situation est équilibrée comme la Situation Initiale, mais il y a eu des
transformations. Souvent, la Situation Finale n'est pas totalement positive : le problème qui
a disparu a laissé la place à un nouveau problème, qui peut être un "résidu" du problème
initial. Cela permet d'enchaîner une nouvelle séquence, construite autour du problème qu'il
reste à résoudre.
3. Les diagrammes
Synthèse et de
Visualisation Précision
concision
Cet outil est utilisé pour accroître la compréhension d’un processus. Très souvent
les cabinets ont développé des symboles standardisés et une méthode spécifique d’élaboration
de ces diagrammes.
D’une façon générale, certaines règles doivent être respectées pour la bonne
lisibilité des diagrammes :
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o Respecter la chronologie des opérations et ne pas hésiter à mettre en évidence les
documents en attente.
o Ne pas laisser de documents sans source ou sans destinataire.
o Utiliser une colonne commentaires qui permet de ne pas surcharger le diagramme lui-
même.
Fonctions A B C D E
Réception O ×
Transcription O ×
Rappro C ×
Fact/BC
Rappro C ×
Fact/BR
Vérification C ×
facture
Comptabilisa E ×
tion
Ordonnance A ×
ment
Etablissement F ×
du chèque
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Signature du A ×
chèque
Envoi du O ×
chèque
O : Opérationnelle C : Contrôle E : Enregistrement A : Autorisation F : Financière
o Décomposition de l’information.
o Recherche d’indices.
o Utilisation des ratios d’analyse financière.
o Examen analytique.
o Contrôle de vraisemblance.
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Protection du patrimoine de l’entreprise
Ces questions préétablies doivent pouvoir servir de guide à l’auditeur, mais ne sont
jamais exhaustives. Il permet à l’auditeur de :
Ces contrôles consistent à vérifier non seulement les additions, multiplications mais aussi les
reports. Bien que les systèmes de l’entreprise soient souvent automatisés, des erreurs ne sont
pas totalement exclues. Au contraire, dans la mesure où le personnel de l’entreprise s’appuie
sur les systèmes, certains éléments qui antérieurement étaient contrôlés et recontrôlés avant
l’audit ne le sont plus.
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Il s’agit également, sans toutefois tout recalculer dans le détail, de faire des
estimations sur les calculs des coûts de revient, les amortissements, la rotation des stocks etc.
L’auditeur doit essayer de rechercher les preuves afin de valider les soldes des
comptes. Dans cette recherche, il doit donner la préférence aux documents en provenance des
tiers. En effet, la force probante des informations est croissante suivant ce schéma :
Informations verbales
Observation physique
Comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, une des techniques qui a la
plus grande force est la confirmation directe des tiers.
o Les fournisseurs
o Les clients
o Les banques
o Les avocats…
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Les demandes de confirmation sont :
Ces demandes peuvent être fermées ou ouvertes. Par exemple, il est possible de
demander à un client le montant dû à l’entreprise à une date donnée en précisant le montant
figurant dans la balance client de l’entreprise auditée. Inversement, lors d’une demande
ouverte, le montant n’est pas précisé.
D’une façon générale, les demandes de confirmation demandées aux clients sont
fermées, celles aux fournisseurs et aux banques sont ouvertes. En effet, le risque existant sur
les comptes clients est généralement un risque de surévaluation. Or, un client réagira
immédiatement s’il s’aperçoit que l’entreprise auditée s’attend à recevoir un montant
supérieur. C’est le cas inverse pour les fournisseurs.
Ainsi, l’auditeur dispose de nombreux outils qu’il doit adapter au contexte précis
dans le quel il opère.
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Conclusion
L’audit fiscal est l'examen approfondi des traitements afférents aux questions fiscales
de l'entreprise. On repère ainsi deux critères fondamentaux régissant cet examen à savoir la
régularité et l'efficacité.
L'audit fiscal permet ainsi de réaliser une synthèse sur tout ou partie de la fiscalité au
sein de l'entreprise. Ce qui le différencie d'autres missions qui intègrent la fiscalité, comme
l'audit comptable ou l'audit juridique, mais qui ne peuvent en aucun cas être l'occasion d'un
examen approfondi de la fiscalité dans l'entreprise.
En pratique, l'audit fiscal n'est pas opéré comme étant une mission autonome, il
constitue au contraire une partie intégrante de l'audit comptable ; il s'agit tout simplement, de
l'audit de l'aspect fiscal de l'entreprise au sein de la mission d'audit comptable donc c'est
seulement le contrôle de la régularité qui s'effectue et de façon non approfondie.
Cette synthèse fiscale, réalisée dans le cadre d'une mission autonome, peut en outre
prendre des contours différents ; la diversité des objectifs poursuivis par les prescripteurs
potentiels engendre en effet une grande variété des missions d'audit fiscal.
Toutefois, l'entreprise doit prévoir des mécanismes lui permettant d'éviter le risque
fiscal tant sur le plan interne qu'externe :
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- Les mécanismes externes concernent diverses sources veillant à informer l'entreprise sur
toutes dispositions régissant son activité ; on cite à titre d'exemple l'abonnement au JORT, le
recours au service des conseillers fiscaux ou des avocats fiscaux, etc.
En conclusion, l'audit fiscal doit réconcilier l'entreprise avec sa fiscalité, il doit être un
outil lui permettant de dominer sa fiscalité et non d'être dominée par elle, de parvenir à
l'objectif le plus ardu à savoir la performance et par la même améliorer sa gestion fiscale afin
d'éviter toute intention et recours à la fraude.
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Bibliographie
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