Cours 3 Pertes Ruissellement 2016 Tirage

10/02/2016
Cours d’Hydrologie – COURS 3
Photo : http://www.prepared-fp7.eu/
PERTES &
RUISSELLEMENT PLUIE
S. BARRAUD
Hydrologie
Hydrologie générale générale
4GCU
Plan du cours
1. Généralités et phénomènes 2.1. Modélisation des pertes
 Objectif  Pertes initiales et Pertes continues
 Modèles de pertes continues
 Notion de BV
 Notion et estimation du Coefficient de
 Notion de pertes et de ruissellement ruissellement
 Pertes par interception de la  Estimation des PI
végétation  Modèle de Horton
 Pertes par stockage  Application du modèle de Horton
 Pertes par évaporation et
évapotranspiration 2.2. Modélisation du ruissellement
 Pertes par infiltration  Principe
 Importance et influence du temps
 Temps caractéristiques
2. Modélisation de la transformation  Méthode rationnelle
pluie /débit  Méthode de Caquot
 Principe  Modèle à réservoir
 Notion de pluie nette  Modèle du réservoir linéaire
 Mode de résolution
 Niveau de modélisation
 Influence du lag-time
 Notion de fonction de production et  Modèle de Nash à 2 réservoirs
de fonction de transfert
Hydrologie générale 4GCU 2
1
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1- GÉNÉRALITÉS & PHÉNOMÈNES
Objectif
 Calculer la quantité produite
par un évènement ou une série
d’évènements pluvieux Débit
(associée ou non à une période
de retour) à un endroit donné
d’un territoire.
 Nécessité de préciser la
grandeur recherchée :
 Evolution du débit au cours du
temps (hydrogramme)
 Volume
 Débit maximum
 Débit et autres grandeurs temps
associées (hauteurs, vitesses).
 Nécessité de préciser
endroit donné d’un
territoire ?
Hydrologie générale 4GCU 4 4
2
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Notion de bassin versant (BV)
exutoire
 Un bassin versant est une

surface sur laquelle toutes les
eaux reçues alimentent et se
concentrent en un
point unique : l’exutoire
(vers cours d’eau, lac, mer,
océan, … réseau, …)
exutoire

Echelles spatiales nombreuses
Fond de carte Agence de l’Eau RM&C
3
10/02/2016

… parfois difficile à délimiter
Exemple Musy http://echo2.epfl.ch/e-drologie

BV topographique  BV réel (cas d’un milieu karstique)

Différences BV naturel / BV urbain
Photos B. Chocat
BV naturel BV urbain
4
10/02/2016
Processus majeurs d’écoulement sur un BV

Précipitations
Transpiration
Evapo-
Evaporation transpiration
Stockage dans
Interception les dépressions
par la Ruissellement
végétation
sol Ecoul. Sub-surface
sous-sol
infiltration
Nappe
Graphisme inspiré du guide pratique de « Aménagement des eaux pluviales du Grand Lyon » mais modifié
Processus majeurs d’écoulement sur un BV

Précipitations
Transpiration
Evapo-
Evaporation transpiration
Stockage dans
Interception les dépressions
par la Ruissellement
végétation
sol Ecoul. Sub-surface
sous-sol
infiltration
Nappe
Graphisme inspiré du guide pratique de « Aménagement des eaux pluviales du Grand Lyon » mais modifié
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10/02/2016
2- MODÉLISATIONS
Principes de modélisation
Pluie brute
Pertes Fonction de production
Pluie Nette
Débit de pluie nette
Ruissellement Fonction de Transfert
Débit à l’exutoire
6
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Fonction de production
Pluie brute
Pluie Nette
Notion de pluie nette (Fonction de production)

I (t) i pluie brute
Pluie nette In(t)

= (Pluie brute I(t) - Pertes p(t)) t
p(t) p pertes

t
= Pluie nette * Surface
In(t)i pluie nette
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Niveaux de modélisation différents
Suivant :
 Objectifs (dimensionnement, diagnostic, planification,…)
 Degré de finesse de la représentation physique d’un BV

lié aux objectifs, homogénéité du BV, …
 Degré de finesse de représentation de chaque

phénomène (modèles globaux, conceptuels, détaillés)
2.1- MODÉLISATION DES PERTES
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Modélisation des pertes initiales & continues
Décomposition en :
 Pertes initiales : partie de l’eau «perdue» au début de
l’événement (hauteur de pluie nécessaire pour provoquer un
ruissellement)
 hauteur équivalente d’eau «perdue» (calée ou estimée)
 Pertes continues : partie de l’eau qui ne ruisselle pas au cours

de l’événement (une fois les pertes initiales satisfaites
 modèle de pertes en fonction du temps
(paramètres calés ou estimés)
Différentes modélisation des pertes initiales &

continues
a
Pertes continues constantes c
Pertes continues variables dans le temps
Pluie
brute
Pertes
Pertes continues Pertes continues

proportionnelle à la pluie variables proportionnellement
Pertes continues constantes à la pluie
b d
(1986)
Jovanovic
9
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Différentes modélisation des pertes initiales &

continues
a
Pertes continues constantes Pertes continues
c variables dans le temps

b d
Méthode la plus classique :

coefficient [volumétrique] de ruissellement Cr
Pertes continues
proportionnelle à la pluie
hauteur ruisselée (Hr)
Cr = Hr / Hp
In(t) = Cr . I(t)
+ +
+ +
+ +
+ Une pluie
+ +
+ +
+
+ +
hauteur précipitée (Hp)

10
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Méthode la plus classique :

coefficient de ruissellement Cr et Pertes Initiales
Pertes continues
proportionnelle à la pluie
+
+
En fait ! En milieu
+
urbain pour une
+ gamme de pluie
+ + Cr
+ Proportionnalité
PI + +
+ Hr = Cr ( Hp – PI )
+ ++
+
Cr PI
Exemple
I(t) I(t)-PI
(mm/h) (mm/h)
70
30 70 30
60 60
50
20 50
40
15 40
16 15
30
10 10 30
10
20 20
10
t 10
t
0 0
Reste 1 mm à soustraire au pas

PI = 3.5mm de temps 2
1 mm / 0.25 h = 4 mm/h
Cr = 0.5
t=15 min 10 mm/h x 0.25 h = 2.5 mm
11
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Exemple (suite)
Cr (I(t) – PI) In(t)

(mm/h) (mm/h)
70 30 70
60 60
50 50
40
16 15 40
15
30
10 30
20 20
8 7.5
5
10
t 10
t
0 0
PI = 3.5mm
Cr = 0.5
t=15 min
Améliorations possibles
+
+
+
+ + Faire varier Cr en
+ fonction de Hp
+ +
+
+ ++
+
PI hauteur précipitée (Hp)

12
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Améliorations possibles (Exemple CANOE®)
hauteur ruisselée (Hr) Pluies très fortes
Pluies moyennes à fortes
Pluies faibles

Exemples de valeurs guides (conception)

Affectation des sols Coefficient de
ruissellement décennal Cri
Exemples de coefficients
Espaces verts aménagés, 0,25 à 0,35
de ruissellement décennal
terrains de sports...
de zones homogènes
Habitat individuel :
permettant d'estimer le
12 logements/ha 0,40 coefficient de
16 logements/ha 0,43 ruissellement pour des
20 logements/ha 0,45 surfaces urbaines
25 logements/ha 0,48
35 logements/ha 0,52 (STU & Agences de l’eau, 1994)
Habitat collectif :
50 logements/ha 0,57
n
60 logements/ha
80 logements/ha
0,60
0,70  Cri  Si
i 1
Equipements publics 0,65 Cr 
Zones d'activités 0,70 S
Supermarchés 0,80 à 0,90
Parkings, chaussées 0,95
13
10/02/2016
Attention à ne pas confondre !

Coef. de ruissellement et
d’imperméabilisation
Modèles de pertes continues
a
Pertes continues constantes Pertes continues
c variables dans le temps

b d
14
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Modèle de Horton
Pertes continues variables dans le temps
 Principes
• La totalité de la surface produit du ruissellement
• Le sol se sature progressivement et l’infiltration décroit au
cours du temps
F (mm/h)
f0
F(t) = fc + (f0 – fc) e-kt
fc
Application du modèle de Horton

I (t) Pertes continues variables dans le temps
tr
f (t)
f0 =
t’
fc
t
15
10/02/2016
2.1- MODÉLISATION DU RUISSELLEMENT
Fonction de transfert
Pluie brute
Pluie Nette
16
10/02/2016
Modélisation du ruissellement
(Fonction de transfert)
 Dépend des grandeurs à déterminer
 Qmax
 Q(t)
 Dépend des approches utilisées

 Réductionniste 
 Conceptuelle / Globale  BV
Influence du temps dans le ruissellement

 Effet retard : décalage entre la
pluie et le débit
 Effet allongement :
l’hydrogramme dure plus Hyétogramme
longtemps que le de pluie nette
hyétogramme
 Effet amortissement :
l’hydrogramme est moins Hydrogramme
«pointu» que le hyétogramme à l’exutoire
 Effet filtre : les fluctuations de

petites longueurs d’onde sont
éliminées
17
10/02/2016
Différents temps caractéristiques (1)
 Temps de concentration d’un

BV (Tc) :
représente le temps mis par
l'eau pour parcourir la distance
entre le point le plus éloigné
(en temps d’écoulement) de
l'exutoire et l’exutoire.
Calé ou estimé empiriquement
Temps de concentration (exemple de relation)
 Temps de concentration
Tc= ts + tr
ts : temps de ruissellement en surface (min)

L : longueur du bassin versant (m)
Im : intensité moyenne (mm/h)
I : pente moyenne du bassin versant (%).
18
10/02/2016
Temps de concentration (autres exemples)
Mais aussi…
• Kirpich (1940)
• Passini
• Johnstone et Cross (1949)
• SCS (1975)
Cité dans Chocat et al, 1982
Différents temps caractéristiques (2)
 Décalage temporel
 Temps nécessaire au
début du ruissellement
 Écart entre les pointes
 Écart entre les centres

de gravité des signaux
 Lag time
19
10/02/2016
Fonction de transfert
 Modèles globaux
(intégrant fonction de transfert et de production)
 Méthode rationnelle
 Méthode de Caquot
 Modèles conceptuels
 Méthode du réservoir linéaire
 Méthode de Nash
Méthode rationnelle
Permet :
 de calculer un débit maximum
 adaptée aux petits BV (comme tronçon de route,
lotissement de faible surface, …)
Hypothèses :
 Proportionnalité et la linéarité de la transformation
pluie-débit
 Identité des périodes de retour de la pluie et du
débit
 Pluie modélisée comme une valeur constante
20
10/02/2016
Méthode rationnelle (principe)
I(t) Qs(t)
t t
??
Q = C.I.A
avec
 Q : débit de pointe (Qmax)
 C : coefficient de ruissellement (Cr)
 I : intensité moyenne (Imoy-max (Dp, T))
 A : surface du bassin versant
 Dp : durée de pluie considérée
21
10/02/2016
Q = C.I.A
avec
 Q = débit de pointe (Qmax)
 C = coefficient de ruissellement (Cr)
 I intensité moyenne (Imoy-max (Dp, T)
 A surface du bassin versant
Q = C.I.A
avec
 Q = débit de pointe (Qmax)
 C = coefficient de ruissellement (Cr)
 I intensité moyenne (Imoy-max (Dp, T)
 A surface du bassin versant
22
10/02/2016
Qmax = Cr . Imoy-max (Dp, T) . A
Imoy-max (Dp, T)
Imoy-max (Dp, T)
IDF
Dp
Dp
Hydrologie générale 4GCU Dp 45
Méthode de Caquot (1941)

… encore très utilisée par les BE ! Même si …
Permet :
 de calculer un débit maximum
 adaptée aux petits BV
 A  1 ha ou débit décennal à son exutoire  100L/s.
 « Cependant des conditions locales favorables à son application, en
particulier une situation géographique (risques de dégâts très faibles en
cas d’inondation) peut conduire à justifier l’augmentation de cette limite de
débit à 200 L/s » (CERTU, 2003).
 pente BV  [0,2% et 5%]
 coefficient d'imperméabilisation  20%.
CERTU, 2003
23
10/02/2016
Méthode de Caquot
Hypothèses
 Idem méthode rationnelle
 Considérations différentes pour l’estimation du

temps de transfert qui prend en compte également
le temps nécessaire pour remplir le réseau
d’assainissement drainant le BV
Méthode de Caquot
Formulation globale
Qmax = m . k1 I k2. C k3. A k4
I : pente moyenne de l'écoulement au sein du BV (m/m)

A : surface du bassin versant (ha)
C : Coefficient de ruissellement (-) pris égal au coefficient
d’imperméabilisation
m : pondération liée à l’allongement
24
10/02/2016
Méthode de Caquot
région 1
Période de retour a (T) b(T) Formule Q p =

T
RÉGION 1
région 2 région 3
10 ans 5,9 - 0,59 1,430 . I0,29. C1,20. A0,78
5 ans 5,0 - 0,61 1,192 . I0,30. C1,21. A0,78
2 ans 3,7 - 0,62 0,834 . I0,31. C1,22. A0,77
1 an 3,1 - 0,64 0,682 . I0,32. C1,28. A0,77
RÉGION 2
10 ans 6,7 - 0,55 1,601 . I0,27. C1,19. A0,80
5 ans 5,5 - 0,57 1,290 . I0,28. C1,20. A0,79
2 ans 4,6 - 0,62 1,087 . I0,31. C1,22. A0,77
1 an 3,5 - 0,62 0,780 . I0,31. C1,22. A0,77
RÉGION 3
10 ans 6,1 - 0,44 1,296 . I0,21. C1,14. A0,83
5 ans 5,9 - 0,51 1,327 . I0,24. C1,17. A0,81
2 ans 5,0 - 0,54 1,121 . I0,20 . C1,18. A0,80
1 an 3,8 - 0,53 0,804 . I0,26 . C1,18. A0,80
(IT, 1977)
+ conditions de composition des sous bassins versants
(Série et parallèle)
Fonctions de transfert des modèles à réservoirs
 Équation de
Débit de pluie nette = pluie nette * surface
conservation : Qe(t) = In(t). A
Variation du stock sur un
pas de temps = différence
entre volumes entrant et
sortant
 Equation de stockage :
Stock fonction des débits
entrant et sortant
débit à l'exutoire
Qs(t)
25
10/02/2016
Modèle du réservoir linéaire
Adapté aux BV urbains
 Equation de conservation : Qe(t)

dVs(t)/dt = Qe(t) – Qs(t)
 Equation de stockage : H(t) Vs(t)

Stock proportionnel au débit
sortant Qs(t)
Vs(t) = K. Qs(t)
K : lag time
 En pratique :
Résolution numérique avec un pas de temps de calcul
t :
Qs (t+t) = C1 . Qs(t) + C2 . Qe(t+t)
Avec :
 C1 = e -t/K et C2 = 1 - C1
 K calé ou estimé empiriquement
A : Surface du bassin
Exemple (Desbordes, 1974) IMP : Coefficient d’imperméabilisation
I : pente moyenne du BV
Lc : Longueur de la branche principale
drainant le BV
26
10/02/2016
 Équation différentielle du 1er ordre :

K . dQs(t)/dt = Qe(t) – Qs(t)
 Résolution analytique simple :

t
1
Qs(t )   Qe( ).e (t  ) / K .d  Qs(0)
Ko
Influence du Lag time
Qe(t)
V(t)
Qs(t)
K
Qs(t) débit à l'exutoire
27
10/02/2016
Influence du lag time
Qe(t)
V(t)
Qs(t)
K’
Qs(t) débit à l'exutoire
Influence du nombre de réservoirs
 Modèle adapté aux BV aux surfaces naturelles plus

importantes (exemple modèle de Nash)
Qe(t)
K/2
V(t)
K/2
débit à l'exutoire
Qs(t)
28
10/02/2016
Ex. Comparaison des méthodes (BV urbain)
 Données BV
A (ha) I (m/m) IMP (-) Cr (-) L (m) Tc (min)
1 200 6.5
BV1
10 0.005 0.67 0.7 632.5 12.4
BV2
100 2000 23.4
BV3
A : surface totale du BV
Cr : coefficient de ruissellement pour des évènements importants compatibles
avec une période de retour de 10 ans,
L : longueur de la ligne de drainage principale,
Tc temps de concentration)
 Méthode rationnelle  Méthode de Caquot

 Pluie constante par Hyp.  Pluie constante par Hyp.
 T=10 ans  T=10 ans
 Coef. Montana :  Région pluvio métrique II
(supposée homogène !!)
a =6.7, b=-0.55
(t  [6, 120 min] Qp = 1.601 . I 0.27 . Cr 1.19 . A 0.80
Fournissant pour t en min des Imoy-max

en mm/min A surface du BV (ha)
I : pente moyenne BV (-)
(idem que ceux qui ont servi à Cr : coefficient de ruissellement (-)
l’élaboration de la méthode de Caquot –
a et b idem méthode rationnelle
Région II).
29
10/02/2016

 Modèle Réservoir linéaire
 Hyétogramme constant construit en fonction des caract. des BV
 pertes initiales négligeables (PI=0)
 pertes continues proportionnelles à la pluie (Cr)
 Lag time K (en min) calculé selon formulation empirique de Desbordes (1974) :
K = 5.07 A 0.18 I −0.36 (1+ IMP) − 1.9 dpi 0.21 L 0.15 Hi − 0.07
A : Surface BV (ha),
I : Pente moyenne BV (%),
IMP : Coef. d'imperméabilisation (-),
dpi : Durée de la période de pluie intense (min),
L : Longueur du plus long parcours de l’eau (m),
Hi : Hauteur de pluie intense (mm)
Méthode Méthode de Modèle du

A Rationnelle Caquot réservoir linéaire
T=10 ans Qmax(m3/s) Qmax(m3/s) Qmax(m3/s)
1 ha 0.28 0.25 0,17
10 ha 1.96 1.58 1.2
100 ha 14 10 8
30
10/02/2016
Bibliographie
 Caquot (1941). Ecoulement des eaux pluviales. Compte rendu de l’académie des
sciences de Paris du 20 octobre 1941.
 CERTU (2003). La ville et son assainissement. Ministère de l’écologie et développement
durable, CD ROM édition CERTU.
 Chocat B. (1997) - (Coordination). Encyclopédie de l’Hydrologie Urbaine et de
l’Assainissement, Collection Tec&Doc, Edition Lavoisier, Paris, 1124 p.
 Chocat B., Thibault S., Seguin D. (1982). Hydrologie urbaine et assainissement. Tome 1.
Cours polycopié de l'INSA de Lyon, 142 p.
 Desbordes M. (1974). Réflexions sur les méthodes de calcul des réseaux urbains
d'assainissement pluvial. Thèse de doctorat USTL, Montpellier, 224 p.
 Desbordes M. (1984). Modélisation en hydrologie urbaine. Recherches et applications.
Document LHM, 22/1984, Montpellier, 183 p. + annexes.
 IT (1977). Instruction technique relative aux réseaux d'assainissement des
agglomérations, IT 77 284 INT, Ministère de la culture et de l'environnement,
Ministère de l'équipement et de l'aménagement du territoire, Ministère de
l'agriculture, Ministère de la santé et de la sécurité sociale, Imprimerie nationale, Paris,
62p + annexes.
 Jovanovic S. (1986). Hydrologic approaches in urban drainage system modelling. Urban
Drainage Modelling, Dubrovnik, Pergamon Press editor, London, UK, 185-208.
31

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10/02/2016

Cours d’Hydrologie – COURS 3

Hydrologie générale 4GCU 2

1- GÉNÉRALITÉS & PHÉNOMÈNES

Hydrologie générale 4GCU 3

Notion de bassin versant (BV)

 Un bassin versant est une

Notion de bassin versant (BV)

Fond de carte Agence de l’Eau RM&C

Hydrologie générale 4GCU 6

Notion de bassin versant (BV)

Exemple Musy http://echo2.epfl.ch/e-drologie

Notion de bassin versant (BV)

Hydrologie générale 4GCU 8

Processus majeurs d’écoulement sur un BV

Processus majeurs d’écoulement sur un BV

Hydrologie générale 4GCU 11

Pertes Fonction de production

Hydrologie générale 4GCU 12

Pertes Fonction de production

Hydrologie générale 4GCU 13

Notion de pluie nette (Fonction de production)

Pluie nette In(t)

Débit de pluie nette

Hydrologie générale 4GCU 14

Niveaux de modélisation différents

 Degré de finesse de la représentation physique d’un BV

 Degré de finesse de représentation de chaque

Hydrologie générale 4GCU 15

2.1- MODÉLISATION DES PERTES

Hydrologie générale 4GCU 16

Modélisation des pertes initiales & continues

 Pertes continues : partie de l’eau qui ne ruisselle pas au cours

Hydrologie générale 4GCU 17

Différentes modélisation des pertes initiales &

Pertes continues Pertes continues

Hydrologie générale 4GCU 18

Différentes modélisation des pertes initiales &

Pertes continues Pertes continues

Hydrologie générale 4GCU 19

Méthode la plus classique :

hauteur précipitée (Hp)

Méthode la plus classique :

Reste 1 mm à soustraire au pas

Hydrologie générale 4GCU 22

Cr (I(t) – PI) In(t)

Hydrologie générale 4GCU 23

PI hauteur précipitée (Hp)

Améliorations possibles (Exemple CANOE®)

hauteur ruisselée (Hr) Pluies très fortes

Pluies moyennes à fortes

hauteur précipitée (Hp)

Exemples de valeurs guides (conception)

Attention à ne pas confondre !

Hydrologie générale 4GCU 27

Modèles de pertes continues

Pertes continues Pertes continues

Hydrologie générale 4GCU 28

Hydrologie générale 4GCU 29

Application du modèle de Horton

2.1- MODÉLISATION DU RUISSELLEMENT

Hydrologie générale 4GCU 31

Pertes Fonction de production

Hydrologie générale 4GCU 32