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29/06/2019 Le culte de la déesse Kubjikâ - IV

Cahiers de l'Unité
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles

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LE CULTE DE KUBJIKÂ-IV
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Janvier-février- mars 20198 Plan Notes Citation

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[Kubjikâ et Kâlî]
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[Formation du culte de Kubjikâ]

La relation des textes avec leur contexte vivant, social, politique,


anthropologique et culturel – la contribution qu’ils apportent et les éléments
dont ils se nourrissent – sera examinée dans une autre étude. Je me bornerai
simplement à dire ici que nous observons des principes relativement
similaires, opérant dans les deux dimensions, c’est-à-dire celle des textes, qui
est idéale, et celle de leur contexte humain, qui est empirique. Par exemple,
dans les deux cas, nous constatons un effort pour procurer au culte de
chaque déité tout ce qui est nécessaire pour le rendre complet.
Théoriquement cela devrait le rendre indépendant de tous les autres, mais
cela n’est jamais le cas, ni dans les textes eux-mêmes et ni dans leur
application. Pour parfaire ce e « complétude », chaque culte assimile des
éléments venant d’autres cultes. Même son noyau le plus « original », le plus
spécifique et le plus déterminant est lui-même autant le fruit d’un long
processus historique que quelque chose d’unique apparue à un moment
donné. Cela n’est pas perçu à la manière d’une contingence obérante ; ce e
continuité avec le passé est plutôt considérée comme une marque
d’authenticité et d’autorité [1].
Concrètement dans le cas de la déesse Kubjikâ, nous observons qu’à
certains égards elle a des particularités et des traits spécifiques qui lui sont
virtuellement uniques, alors que par ailleurs elle intègre beaucoup de
caractéristiques communes à toutes les grandes déesses de l’Hindouisme.
C’est ce fait, au-delà de tout, plus même que l’importance de ce qui provient

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29/06/2019 Le culte de la déesse Kubjikâ - IV

des sources scripturaires, qui qualifie Kubjikâ comme étant une grande déesse
– une Mahâdevî –, en dépit du fait qu’elle soit presque totalement inconnue
du reste de l’Hindouisme, ou même du Tantrisme hindou en Inde. À l’instar
de toute les grandes déesses de l’Hindouisme, parmi lesquelles la populaire
déesse puranique Durgâ est l’archétype principal, (2) Kubjikâ incorpore en elle
Durgâ (ca. 1760, Brooklyn Museum)
beaucoup d’autres déesses. (3) Kubjikâ est une déesse tantrique exclusivement
Kaula et les Tantras, en particulier les plus anciens, ne sont concernés par les
mythes puraniques que de manière secondaire. Bien que les Tantras de
Kubjikâ contiennent des mythes exposant l’origine de la déesse, dans son cas,
il n’y a pas de mythe spécifique qui explique le processus par lequel elle
inclut d’autres déesses comme c’est le cas pour la déesse puranique Durgâ.
Néanmoins, on peut observer les résultats de ce e synthèse dans ses rituels,
ses mantras, son mandala et dans ses formes visualisées. Par conséquent,
Kubjikâ est unique et à la fois, sous de nombreux aspects, typique d’autres
grandes déesses tantriques, en particulier Tripurâ et Kâlî.
 
[Kubjikâ et Kâlî]

En outre, de la même façon que la forme extérieure de Kubjikâ est


unique en elle-même, en dépit de sa nature composite, c’est également vrai
pour sa nature intérieure, c’est-à-dire son identité métaphysique. Kubjikâ,
comme toutes les autres grandes déesses des Tantras kaula et des Tantras de
Bhairava, est essentiellement l’Énergie de la Conscience absolue et universelle
(cicchakti) grâce à laquelle tout est et se fait. Par conséquent, Kubjikâ est dite à
la fois productrice de la manifestation et transformatrice de celle-ci. (4)
Kâli en position d’accouchement, devant Surya,
Brahma, Vishnu et Shiva
Malgré cela, elle est de façon principale rapportée au principe de la
manifestation (srshtipradhâna). Son culte contraste donc avec celui de Kâlî, qui
est de façon prédominante concernée par le principe de la dissolution
transformatrice (samhârapradhâna). Pourtant les sphères de la manifestation
universelle sont le domaine des deux déités. Les rituels des deux déesses
représentent deux processus, mais Kubjikâ, dans nombre de ses formes...

Mark S. G. Dyczkowski
(À suivre)

La suite de cet article est contenue dans l'édition imprimée


du numéro 8 des Cahiers de l'Unité

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Pour citer cet article :


Mark S. G. Dyczkowski, « Le culte de la déesse Kubjikâ », Cahiers de l’Unité, n° 8, octobre-novembre-
décembre, 2017 (en ligne).
 
© Pour la traduction française, Cahiers de l’Unité, 2017  

https://www.cahiersdelunite.com/kubjika-4 2/2

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