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Avant tout,
Nous remercions dieu le tout puissant, qui nous a donnée la force et le courage
de mener jusqu’a la fin de ce travail.
Nous tenons à remercier monsieur Beidari GUINDO, monsieur Cheik Oumar
Sangaré et spécialement monsieur Louis SAMAKE d’avoir accepté de nous
encadré et pour son aide et ces orientation précieuse.
Nous tenons à remercier le corps professoral et tout le personnel de l’INTEC-
SUP.
Nos profonds remerciements vont également pour nos familles qui nous ont
beaucoup aidé moralement et financièrement dans la réalisation de ce mémoire.
Enfin nous tenons à remercier tout les personnes ayant contribué de pré ou de
loin a la réalisation de ce mémoire.
DEDICACES :
L'adoption d'un accord de Pour commence cette étude sur la gestion des
conflits collectifs, nous allons mètre la lumière sur la définition des termes
suivantes :
Conflit collectif : c’est un désaccord entre des travailleurs et leurs employeurs,
portant sur une ou plusieurs questions relatives à l’intérêt collectif des
travailleurs. Elle se manifeste par des grèves et La grève qui est un
avertissement consistant à l’absence du travail pendant une durée détermine,
et même symbolique, afin d’attirer l’attention de l’employeur ou des pouvoirs
publics sur une revendication.
Ce conflit peut être (un mal pour bien), c'est-à-dire un mal pour l’organisation
par contre un bien pour les salaries permettant de faire voir leur besoins, car il
cause de la transformation des conditions et de remise en question les points
essentielle. Toutefois si ces conflits ne sont pas gérés convenablement, ils
peuvent avoir des conséquences négatives voire dramatiques ; Tout d’abord
sur l’organisation la diminution de la production, la performance le dynamisme
des travailleurs des climats social mal sein etc. et donc nécessaire
d’appréhender sérieusement cette gestion de conflit collectif en installant un
climat propice à la communication et un style de management adapté a
l’organisation (taille, activité, direction …)
Le second chapitre : nous allons voir la gestion des conflits collectifs (méthodes
de résolution des conflits collectifs).
Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des
procédures. C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Il peut y avoir
un désaccord sans qu’il y ait de conflits.
En outre, un conflit est considéré comme « l’une des formes les plus vivantes
d’interaction, il constitue un processus de socialisation. Les facteurs de
socialisation à savoir la haine, l’envie, le besoin, le désir, sont les causes du
conflit ; il constitue une manière de reconstruire une certaine unité, même à
travers la destruction complète de l’une des parties en conflit ».
Les conflits collectifs présentent une certaine gravité en ce qu’ils menacent de
troubler l’ordre public. Aussi un mode de règlement particulier est aménagé en
ce qui les concerne.
I. SECTION01 :
1. La nature du différend collectif
a. Notion de différend collectif
Est réputé différend collectif de travail, tout conflit caractérisé à la fois par
l’intervention d’une collectivité de salariés qui défendent un intérêt collectif.
Les deux éléments caractéristiques (collectivité des salariés, nature collective
de l’intérêt en jeu) sont cumulatifs. S’il est facile de vérifier l’existence de la
collectivité, de salariés il sera difficile en pratique d’apprécier l’intérêt collectif.
b. Collectivité de salariés
Le conflit collectif suppose une collectivité de travailleurs organisée tel un
syndicat, ou inorganisée tel le personnel d’un établissement. La collectivité
peut se limiter à une catégorie (les conducteurs d’engins, les prospecteurs, les
cuisiniers…) ou être généralisée à une entreprise, à une profession ou à une
agglomération. Ce qui est demandé, c’est la pluralité de travailleurs et non
d’employeurs.
c. Intérêt collectif
Le conflit, pour être collectif, doit porter sur des droits ou des intérêts
communs ou collectifs. Exemple : l’application d’une convention collective, les
taux de salaire. Très souvent, la divergence entre l’employeur et les travailleurs
portera moins sur l’application ou l’interprétation du droit existant. Ce sera
notamment le cas lorsque les travailleurs réclament une augmentation de
salaire non prévue. L’intérêt collectif exigé par la loi n’est pas une juxtaposition
des intérêts individuels. Mais la cloison n’est pas étanche, car un conflit peut
être à la fois individuel et collectif. Par exemple : lorsqu’un salarié est congédié
pour son activité syndicale, le litige naît individuel et le juge social se
prononcera sur le caractère abusif du licenciement. Mais en même temps que
ce congédiement constitue une menace à la liberté syndicale commune à tous
les travailleurs, sous cet angle, le conflit devient collective. Dans tous les cas, la
jurisprudence tend à restreindre la notion d’intérêt collectif en retenant
l’aspect individuel plutôt que collectif des litiges, ceci, afin de soumettre au
juge du travail le plus grand nombre de litiges. Ainsi a-t-on qualifié d’individuel
le conflit portant sur le paiement des salaires à la suite d’un lock-out, ou même
celui portant sur l’interprétation d’une convention collective à la suite d’une
catégorie entière des salariés mécontents de leur classification. C’est pourquoi,
certains ont distingué dans les litiges de travail, les disputes d’intérêt
économique, en remarquant qu’on pourrait concevoir de confier au juge de
travail tous les litiges principalement juridiques, qu’ils soient individuels ou
collectifs.
2. SOURCES PSYCHOLOGIQUES
Les conflits peuvent trouver leur source dans la personnalité des individus.
Ces causes psychologiques ont des origines diverses et trouvent bien souvent
leur source à l’extérieur de l’organisation. Elles se matérialisent sous diverses
formes : la violence, l’angoisse, la dépression, l’agressivité, la frustration… et
ont pour commun la durée assez longue de leurs effets.
2) LE CONFLIT INTERPERSONNEL:
Un conflit interpersonnel survient lorsque deux individus vivent une
mésentente au sujet des buts à poursuivre, des moyens à prendre, des
valeurs, des attitudes ou des comportements à adopter. Les expériences
de situations dans lesquelles les personnes entrent en relation
spontanément avec d’autres personnes qui, ont première vue, paraissent
antipathiques. Dans d’autres ca, ces antipathies se développent
progressivement au fil des interactions et peut dégénérer en conflit.
3) LE CONFLIT INTRAGROUPE:
Le conflit intragroupe ressemble, à bien des égards, au conflit
interpersonnel.
La principale distinction est que la mésentente touche plusieurs
personnes d’un même groupe plutôt que deux individus isolés.15
4) LE CONFLIT INTERGROUPE:
Le conflit intergroupe survient lorsqu’un groupe entre en conflit avec un
autre groupe. Etant donné la pluralité des groupes, il peut s’agir, d’un
conflit opposant les partisans de l’avortement libre à des groupes pro-
vie. Plus près du monde industriel, on peut avoir un conflit entre un
organisme sans but lucratif voué à la protection de l’environnement et
un groupe de gestionnaires d’une entreprise susceptible d’endommager
l’environnement. Ainsi bien qu’il puisse être simplement de nature
fonctionnelle, le conflit intergroupe peut néanmoins parfois s’organiser
de façon plus structurelle et opposer des strates sociales.
B) LES CONFLITS ET LA POSITION HIERARCHIQUE:
Si l’on prend en considération la position hiérarchique des protagonistes
des conflits dans l’organisation, on peut distinguer trois formes de
conflits : le conflit vertical, le conflit horizontal et le conflit entre cadres
hiérarchique et cadres-conseils.
1) LE CONFLIT VERTICAL:
Le conflit vertical se rapporte aux problèmes ou aux mésententes
susceptibles d’opposer les individus ou les groupes appartenant à
différents niveaux hiérarchique dans une entreprise. Plusieurs
causes sous-tendent ce type de conflit. Un conflit peut survenir
entre les subordonnés et leurs supérieurs lorsque, ces derniers
exercent un contrôle excessif sur les activités des employés. Les
subordonnés considèrent généralement que ce type de contrôle
lèse leur liberté personnelle, ce qui les amène à réagir. Il est
également possible qu’un conflit vertical surgisse à la suite
d’une mauvaise communication ou d’une certaine
incompatibilité de buts, d’idées ou de croyances entre les
membres qui occupent différents niveaux hiérarchiques.17
2) LE CONFLIT HORIZONTAL :
Le conflit horizontal survient entre les employés ou entre les
groupes d’un même niveau hiérarchique. Cela peut se produire
lorsqu’il ya, des écarts d’objectifs entre le service de la mise en
marché et celui de la production. Un conflit de type horizontal
peut également surgir lorsque le service des ventes, dont le
personnel extrêmement compétent est rémunéré à la commission,
obtient un niveau de ventes qui dépasse les capacités de
production.
CHAPITRE II :
GESTION DE CONFLIT
COLLECTIF
Un conflit est une chose à laquelle nous faisons face tous les jours dans la vie,
qui est ainsi faite. Des études montrent que les managers passent environ un
quart de leur temps à gérer des conflits. Ils doivent négocier en matière de
ressources, traiter les désaccords par rapport aux politiques, s’occuper des
plaintes, faire respecter les règles, et gérer les inévitables frictions et
ressentiments qui surviennent entre les individus.
Beaucoup de gens font l’erreur d’assimiler les conflits aux disputes. Se disputer,
faire des reproches, injuriés, et ainsi de suite. Ceci fait ressembler les conflits à
quelque chose de dangereux et de destructif. Une fois que vous reconnaissez
qu’un conflit est simplement une situation dans laquelle les préoccupations des
gens paraissent ne pas être compatibles, il devient clair que se disputer est
seulement une manière de réagir. Cette approche nous permet de reconnaître
que nous avons plusieurs moyens de gérer à notre façon les conflits. Elle dirige
notre attention sur les façons dont nous pouvons contrôler le processus de
conflit grâce aux choix que nous faisons, afin de le gérer de façon constructive.
Dans le cas où le conflit fait partie intégrante des relations de travail et où il est
inévitable, il est essentiel d’établir des processus de prévention et de résolution
des conflits permettant d’en minimiser l’occurrence et les conséquences sur le
lieu de travail. Ces processus visent à aider les professionnels œuvrant pour
établir, évaluer et améliorer leurs systèmes.
SECTION01 :
d) Sortir d’une illusion : << penser que nous pouvons changer les autres>>
Notre pouvoir d’influence ; de changement sur les autres est limité. Ce qui peut
d’abord évoluer, changer et ce n’est pas gagné d’avance, c’est notre façon de
voir les choses et notre comportement ce qui peut éventuellement influencer
l’attitude et le comportement de l’autre, mais non pas le faire changer
intrinsèquement.
f) Nous maitriser pour garder pour garder notre calme et notre lucidité :
1) La conciliation :
C’est un mode volontaire, un accord, une convention par laquelle deux
personnes en litige vont mettre fin à celui-ci. Cette solution résulte directement
de la volonté des parties. C’est leur volonté qui clôt le litige. C’est la phase de la
procédure dont l’objet est d’aboutir à cet accord.
Confidentialité.
Gratuité.
Rapidité du processus.
Suspension de la prescription.
Le procès-verbal de conciliation est un titre exécutoire : inutile de saisir le
juge pour homologation.
2) La médiation :
La procédure de médiation est engagée à la suite d’un échec de la
conciliation ou directement si les parties en font la demande. Elle peut être
engagée par le président de la commission de conciliation ou par le Ministre du
travail.
Quoi ?
Pourquoi ?
Comment ?
Comment finalement ?
C’est-à-dire l’exposé des faits par les parties, la recherche des besoins et
intérêts des parties, la recherche de solutions, la concrétisation de l’accord.
Est une solution aux conflits collectifs décidée par un tiers. C’est une
procédure peu utilisée car la décision de l’arbitre lie les parties qui se
sont engagées à l’avance de l’accepter.
L’arbitre est librement choisi par les paries qui va prendre en charge la
solution du conflit. Après avoir entendu les parties au conflit, il rend
une sentence arbitrale. Celle-ci s’impose aux parties mais sans que
cette obligation ou plutôt son manquement, puisse être sanctionnée.
Elle est cependant susceptible d’un recours contre la cour supérieur
d’arbitrage composée de conseillers d’Etat et de hauts magistrats.
Ces avantages :
Pour prévenir et résoudre les conflits, il faut finalement apprendre à parler de ce qui
fâche (divise, oppose…) sans se fâcher. Fondamentalement, il faut donc prendre le
temps de communiquer en restant dans le respect de chacun. C’est ce qui permet
de comprendre les différences, de clarifier les incompréhensions, d’éviter les
frustrations, d’exprimer et de prendre en compte au mieux les besoin de chacun.
SECTION02 :
La négociation sociale :
La négociation sociale se déroule à plusieurs niveaux et en fonction de ces derniers,
elle aborde de multiples aspects qui, tant en ce qui concerne la sphère que les
acteurs ou le contenu, vont progressivement du général au particulier:
interprofessionnel, sectoriel, parfois (sous régional), entreprise, division de
l’entreprise.
De la manière dont elle est formelle et collective, la négociation sociale a pour
objet la mise à jour périodique des conventions collectives, d’en préciser
occasionnellement leurs modalités d’application mais aussi, dans le cas échéant
d’accompagner une situation de changement qui peut aller d’une nouvelle
organisation de travail à la fermeture d’une entité. Plus son objet touche aux
acquis ou au sentiment sécuritaire et plus l’importance de la dimension
psychologique est un facteur de difficulté et de conflictualité dans la démarche. La
négociation se pratique aussi de façon informelle, individuelle ou collective, avec
ou sans représentants syndicaux, pour fixer des objectifs, régler des problèmes
ponctuels,…
La négociation est la prise en charge du conflit ; c’est une solution pour concilier
les points de vue opposés.
La technique des quatre marches : Il s’agit d’un jeu de repli dans lequel il
évoque les solutions de manière progressive. Il s’agit de présenter
d’emblée quatre solutions et non pas deux comme c’est souvent fait de
manière caricaturale. La première solution est au- delà de son propre seuil
de rupture, elle est beaucoup trop avantageuse pour l’autre et dramatique
pour soi. C’est en fait une solution de pure forme.
La seconde solution est peu avantageuse mais acceptable pour soi et excellente
pour l’autre.
Dès qu’une négociation est envisagée, et jusqu’à son terme, des compétences sont
nécessaires notamment dans les domaines de la gestion financière, de
l’organisation du travail, du droit, de la négociation, de la communication interne et
externe, de la gestion des ressources humaines et ce, soit ponctuellement et
séparément, soit simultanément.
Un processus de négociation sociale peut être initié tant par les représentants de
l’entreprise que par des représentants du personnel voire le personnel lui-même.
Dans la pratique, la partie qui a suscité le processus entamera les débats sur le
problème qui en est à l’origine et sur les éléments qui lui semblent contribuer à son
analyse. Chacun des interlocuteurs a tout intérêt à faciliter l’expression des
intervenants, à prendre connaissance des éléments pertinents de la situation et à
arriver à une compréhension partagée de la question.
En ce qui concerne la solution à adopter, dans la mesure où elle se construit à
plusieurs, celle-ci nécessitera généralement des adaptations, des concessions de
chacun des intervenants sur leurs propositions de départ. Il n’est donc pas conseillé
de livrer d’entrée de jeu le maximum de ce que l’on serait prêt à concéder.
C’est une fin communicatrice qui sait cerner la réalité des personnes avec qui il
négocie et qui sait s’en faire comprendre. Il est essentiel de savoir dire les choses
clairement tout en limitant au maximum le risque de blocage chez le partenaire de la
négociation. Il maitrise parfaitement le processus de négociation, est crédible,
résistant au stress et apte à gérer les situations difficiles. Il cherche à atteindre un
résultat «gagnant/gagnant». Enfin, il veille à l’évolution de ses compétences par le
biais notamment de formations appropriées.
SECTION03 :
L’aspect juridique des conflits :
Le « litige » est un différend qui repose sur un point de droit et qui fait
intervenir la règle juridique. C’est à ce titre qu’on parle de litige pour désigner
les causes qui sont soumises au juge. Ces derniers ont pour mission d’appliquer
le droit, c’est en droit qu’ils prennent leur décision.
Le terme conflit est le plus difficile à définir, car il peut désigner une réalité plus
large que le litige parce qu’il ne fait pas nécessairement intervenir une règle de
droit ou une question juridique.
Dans la théorie du droit de travail, l’employeur est investi de pouvoir qui lui
permettent de diriger l’entreprise. On considère généralement que ces
pouvoirs découlent, du droit de propriété des moyens de production ; soit de la
nécessité de permettre le chef d’entreprise de conduite d’un destin collectif.
Chacune de ces théories comporte une part de vérité même si elles s’opposent
et permettent chacune de limiter les pouvoirs de l’employeur. La théorie
classique, par le contrat de travail permet de dire ce que l’employeur peut faire
ou ne pas faire ; la théorie institutionnelle, limitant les pouvoirs de l’employeur
à ce qui est strictement nécessaire à la conduite de l’entreprise et à la défense
de ses intérêts. Le pouvoir de direction de décompose en un pouvoir
règlementaire et un pouvoir disciplinaire. Le pouvoir règlementaire (normatif)
permet au chef d’entreprise de fixer des règles que l’ensemble des travailleurs,
doit respecter. Il s’agit bien d’un pouvoir règlementaire puisqu’il s’adresse à
une collectivité et non à un salarié en particulier.
Ce pouvoir normatif s’exprime dans le règlement intérieur qui est élaboré par
le chef d’entreprise. Le pouvoir disciplinaire permet au chef d’entreprise
sanctionner des fautes commises par le salarié dans l’exercice de leurs
fonctions ; ainsi l’employeur dispose du droit de punir les salariés dans le
rapport professionnel. Comme le pouvoir réglementaire, le pouvoir
disciplinaire comporte le risque d’entrer en conflit avec les libertés individuelles
et collectives, il est donc nécessaire de le réglementer également.