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DocrEnR DE L'TINTVERSITÉ
Spécialité"Sciencede la vie"
CONTRIBUTION À I'ÉTUON
DE LA PHARMACOPEE TRADITIONNELLE AU MAROC :
LA SITUATION ACTUBLLE, LES PRODUITS,
LES SOURCESDU SAVOIR
de terrain
Enquêteethnophannacologique
réaliséede t 969 ù 1992
Tome II
lryt:
Membres du Jury
qatel e4-6b* (litt.: qui tue le chacal),&neq e4-6b (litt.: qui étouffe,qui
érangle le chacal) (Tu$at al-alibôb dansRENAUD & COLIN, 1934,
n'78)
â{-tumak (Tul{at al-ahbôb dans RENALJD& COLIN, 1934, n' 78).
bela'la' (Tu$at al-ahbâb dansRENALJD& COLIN, 1934,no 78).
îgantar, îjantar (TuSat al-altbâb dans RENAUD & COLIN, 1934,
no 78) : peut-ête pour I'aconit'loca7, Aconitum lycoctonumL.
nabôI ('Umdatat-tnbîb,n" 1479): pour l'AconitumnapellusL. ; I'auteur
de cet ouvrage anonyme du XIIème siècle dit que c'est ainsi qu'on
I'appelleen Andalousie.
bî\, bayl (!) (mot d'origine sanskrit) : chezles Arabes,ce vernaculaire
désignetous les aconitsmais surtoutles es@es de I'Himalaya beaucoup
plus toxiques. Ces espècesont été bien identifiées aujourd'hui par les
botanistes: A. deinorchizumStapf.,A. balfuurii Stapf.,A. spicaturn
Stapf.,A. laciniatum Stapf.,A. chasmanthum Stapf.,A. elwesii Stapf.,A.
ferox Wall., A. falconeri Stapf., A. Iethale Giff. - qui fournissaientle
fameux poison bhi ou bis desmontagnesMishmi -, etc., ainsi que lA.
napellusL. qui exisæen Indeaussi.
USAGBSWS
629
reculés,de mêmeque les æchniquesde détoxicationou d'atténuationde la
plante.
En Inde, les aconits étaient employésdansla fabrication de poisons de
fléches, de lanceset d'annesblanches.Ils servaientaussià exécuterles
condarnnés,commela ciguë en Grèce.On les utilisait enfin pour éliminer
les animaux sauvages(loups, chacals,tigres,renards,etc) en imprégnant
desviandesde leur suc.
En thérapeutiquetraditionnelleindienneon utilise encoreaujourdhui les
aconits,par voie externeet interne,aprèsavoir fait subir à Ia droguedes
fiaitements préalables,contre la lèpre (waisemblablementen raison de
son action rubéfiante sur la peau), comme analgésique et anti-
inflammatoire, en particulier dans les néwalgies et les rhumatismeset
commetonique(CHOPRA& al, 1956).
En Chine, les aconits,notammentA. carmichaeliiDebx., sont utilisés
depuisdesmillénairespour fabriquerdespoisonsde flèches,despoisonsà
usagepolitique et desmédicaments. Un compendiumde matièremédicale,
lepen tsao, trait€ en détail desusagesde I'aconit.Enpressantsesracines
et en faisant sécherle jus exprimé au soleil ou au feu, les chinois
préparaientun exrait puissarrrment toxique(BISSET,1979).
630
Tuhfat al-ahbôb (n" 78) donnequelçes vernaculùes locaux. AL-WAZR
AL-GHASSANI ne mentionnepasI'aconit.
L'espèce d'aconit mentionnê.epar IBN AL-BAYTAR sous le nom de
tuwôra pourrait êtreRanunculusthora L. queles Gennainset les Gaulois
utilisaient déjà commepoisonde fléches(l'erba-tora desItaliens) ou une
espèced'aconiteuropéenne(A. napellus,A. lycoctonu.rn,etc.).
D'après JOHNSTONE (1977), Ies auteursarabesd'Andalousie ont pu
inclure dansles aconitscertainesespècestoxiquesde Delphinium (D.
elatumL., etc.)
63r
puissant ; son odeur seulesuffit à provoquerdes acês d'épilepsie[...].
Tels sont les symptômesqui accompagnentson ingestion : les lèwes se
gonflent ainsi que la langue, des accès d'épilepsie se déclarent
irnmédiatementt....1; apparaissent de la vue,
également: obscurcissement
défaillance,saignements "
de nez,vertiges,céphalées.....
Symptômesdz l'intoxication
La saveurest doucepuis âcre.L'ingestionprovoqueau bout de quelques
minutesune sensationde picotementet d'engourdissement deslèwes,de la
langueet du nez qui s'étendà I'arrière-gorge,à la face et aux membres;
puis, par voie réflexe, de la toux, des éternuements,des sécrétionsde
mucus.Apparaissentensuiteles symptômessuivants: angoisse,vertiges,
faiblessemusculaire,lassitude,sudationet hlpothermie,hoquet dilatation
despupilles, hypotension,état syncopal,parfoisnausées,vomissementset
diarrhées.Le rythme cardieques'altère (arythmie), I'intoxiqué, délire,
632
perd la vue, I'ouïe, la sensibilitégustativeet la parole, la paralysie
jusqu'àce que survient la
s'installe,les roubles respiratoiress'accentuent
mort par asphyxie ou arrêt du coeur. La consciencedemeure intacte
jusqu'àla fin
(CHARNOT, 1945; TANG & EISENBRAND,1992).
* le vernaculairedlb shppliqueauMaroc auloup et au chacal,maisle loup ayantdispanr,
le termedésigneaujourdhui généralement le chacal.
** D'après la chronique historique marocaine,Le calife envoya au Maroc par
I'inærmédiairede son vassalde Kairouan,l'émir Ibrahim Ben Aghlab, I'un de ses
hommesde confiance,SouleymanBen Jerir, dit Ech-Chaamakh, un esclaveaffranchi,
avecmission d'empoisonnerIdriss Ier. Ech-Charnakhse prâsentaà lui commeun chiite
ztiidrtefugitif de I'empire abbassideet" ainsi,gagnarapidementsa confiance.Il resta
apparemmentplusieursmois à la cour de I'imam, guettantle momentopportunpour
exécutersonprojet Parmi les nombreuses versionsqui courentsur les circonstancesde la
mort dÏdriss Ieç voici celle qui e.strapportéeavecquelquesdétails par lhistorien EN-
NACIRI : Ech{hamakh profitant de ce quldriss Ier seplaignaitde maux de dentset de
gencives,lui donnaà mastiquerun morceaud'écorcede noyer(sanan; ! prgposduquel
l-'auteur précisei"le sanun[...] estce avecquoi on sefrottelqsdents".Effectivement,les
sanunâI sont"en médecinearab, les poudresdentifrices)sur lequel il avait mis son
poison. Idriss tombavite sarrsconnaissance. Ech-Chamakhsortit aussitôt,enfourchaun
èhevalrapide et partit en direction de lEst On découvritrapidementI'imam ag.onisalt,
remuantles lèvresmais prononçantdesparolesininælligibles.Sonétat resa stationnaire
jusqu'ausoir. Il mourutau débutderabi' premierI77 (l6juin 793).
On possèdepeu de détails sur I'empoisonnement dldriss Ier, en particulier sur les
symptômes.Mais les différenæsautes versions(notammentcellequi affirme que I'imam
fut empoisonnépar I'odeur d'un parfrrm{"r'r)s'accordentpour dire que le décèsest
survenutrès rapiilement,probablementdansla journée.En réalitÉ,,d'aprèsla chronique,
personnene se trouvait aveclui à cet instant,en dehorsde I'assassin,pour rapporterce
qui s'estexactementpassé,et on peut supposerque c'estune symptomatologierappelant
un étouffement (engourdissem-ent de- I'arrière-gorge,sensationde strangllation,
difficultés respiratoires,toux réflexe)qui a pu faire croire à posærioriquïdriss Ier avait
mastiquéun produitempoisonnéou respié un parfumtoxique. Cessignesd'étouffement
ainsi que I'engourdissement deslévreset dela langue(rendantles parolesininælligibles)
et l'état de syhcop, s'inêgtent bien dansle tableaude I'intoxicationpar I'aconit Quoi
qu'il en soit, nousne voyons pasquel autrepoisonfoudroyant,agisqnt par ygie orale à
faible doseet concordantavècces symptômes,aurait pu êre employé,à I'insu de la
victime.
:lc{c:lc
6 signalerqu'oncroyait à lEpoquequeplusieursplantesétaientvénéneuses_pqlell
seuleodèur; au nombré de celles-ci,lbconit (IBN AL-BAYTAR, dans LECLERC,
1877-1883, no394).
{'*** En se basantsur les synonymesdonnéspar les textesarabes- wa$ed!îr man âlef
(liff.: "un qui vautmieux quemille') et balltt el-ôrd (" glanddeterre") certainsauteursont
fait de ântula une espècede Buniam (JOHNSTONE, t977). A noter que le
vernaculairewaled Sr man âlef s'appliqueà Fès à la poæntille (AL-WAZIR AL-
GHASSANI, no57).
adonis
633
benn'm,ôn.$Ér (régionde Casablanca)
(litt.: petit coquelicot).
dem el-'atnûs(BOULET & a7.,1990).
'ayn el-fojla (DELON & PUJOS,1969)(litt.:
oeil de perdreau).
tît n-tacekurt (berbère) (DELON &. PUJOS, 1969) (litt.: oeil de
perdreau).
USAGES TRADMONNELS
DISCTJSSION
[æs sourcesécritesarabs
Nous avons été surpris de ne pas trouver de mention indiscutable de
I'adonisdans1sstext€squenousavonsétudié.
ancolie
taûnuÉt(CHARNOT, I 945).
USAGES TRADMONNELS
DISCIJSSION
634
[æs sourcesécrites arabes
L'ancolie n'estmentionnéepar aucunde nos auteurs.
Symptômesde l'intoxication
Les symptômessont les suivants: sensationde picotementsur la langue
puis àcretê, respiration saccadée,transpiration abondante,nausées,
contraction de la pupille, ralentissementdu coeur, convulsions des
membres,insensibilitécomplète; enfin la respirations'arrêteet la mort
survient par syncope.Ce tableauest comparableà celui de I'aconitine
(CHARNOT, 1945).
clématiæ
USAGFS TRADMONNELS
TOXICITE
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
La ctématiteest mentionnéen commeune espècesauvagede jasmin, par
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 1506),sousles nomsde
&Wôn, yâsmîn berrî, ôyzenzû,et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,
n" 422) qui donnele vernaculairezânzûet yôsmînberrî. AL-\ryAZR AL-
GHASSANI (no l4l) et la Tuhfat al-ahbâb (n" 206) en font aussiune
'Umdatat-tabîb (n" 1140, 1394, 2675) la
varité sauvagede jasmin. La
mentionneplusieursfois.
staphysaigre
Le D. staphysagrlc,espècedu Bassinméditerranéen,
serencontresurtout
au Maroc dansle Rif occidental.
USAGFS TRADITIONNELS
636
mélangede planæsutilisé pour mouiller le Sâssûl(argile saponifère)qui
sert commeterre saponifèrepour le lavagedescheveux*.
TOXICITÉ
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
la dauphinelle staphysaigreest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR
',Umdat
GECLERC, 1877:1883,no 566, 1085, 2201), la at-tabîb
(n" 1467),AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 186), la Tuhfat al-ahbôb
(n" 258) et ABDERAZAQ (LECLERC,1874,no 304, 326,534) sousles
nornsde fobb er-râs, zabîbei-ibel, mayufazai.
hellebore fétide
USAGES TRADMONNELS
DTSCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
L'hellebore est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 773),la'Umdatat-tabîb(no700),AL-WAZR AL-GHASSANI
638
(n" 253),laTuhfat al-ahbôb(n' 425)et ABDEREZAQGECLERC,1874,
n" 910),sousle nom de lnrbaq aswad
Symptôrnes de l'intoxication
L'intoxication se manifestepar les symptômessuivants: salivation,gêne
dans la déglutition, nausées,vomissements,douleurs stomacaleset
abdominales,diarrhées,pâleur, lassitude,adynamie,ralentissementdu
pouls. De plus, le maladeentenddes tintementsdansI'oreille, sa tête lui
semblepesanteeg quelquefois,il délire* et présenteune mydriase.3 à 12
heures après I'absorbtiondu toxique, apparaît de la dyspnée,de la
somnolence,desconvulsionspuis la mort (CHARNOT,1945).
* L'adjectif m$nrbaqqui signifie en dialectalmarocain"ginglé", "confus", "sonné",vient
peut-êtredu nom de ce produit dont I'ingestionprovoqueeffectivementdes désordres
neurologiques.L'existencede cet adjectifdansle parlermarocainlaissesupposerque les
intoxications,probablementcriminelles,par cefteplanæn'étaientpasunechoserare.
NigellasativaL.
Nigella dnmascenaL.
Nigella arvensisL.
nigellecultivée,nigellede Damas,nigelledeschamps
sônûj(!).
zerarô (CHARNOT, I 945).
l-Iaydwan (Tissint) : pour Nigella antensis(la planæ).
kammûn ôswad, Icamrnûnôkful (liwesque) (litt.: cumin noir) : selon
certains auteurs,ce vernaculùe s'appliqueà une variété noire de cumin,
et selond'autresà la nigelle.
labbet el-baralca(Egypte,SALAH & al., 1979) (litt.: graine de la grâce
divine).
639
Nigella sativa est très cultivée au Maroc. On ramasseégalementdansles
champs,pour un usagedomestique,les grainesdes espècessauvages(N.
arvensiset N. damascern).
USAGES TRADMONNELS
TOXICITÉ
Symptômesde l'intoxication
Les intoxications par la nigelle sont rarement rapportées dans la
littérature quoique assezcouranteset de gravitévariable.
I-es casque nous avonsobservéau Maroc permettentde dresserle tableau
clinique suivant : sécheresse de la bouche,irritation bucco-pharyngée,
langue très inflammée ainsi que le voile du palais, les arnygdaleset le
rhinopharynx,aphonie,dyspnée,obnubilation.
Dans un cas grave décrit au Maroc par DUTHU & al. (1953) et qui s'est
soldé par un déês, au bout de quelquesjours les muqueusesbuccales,
pharyngéeset laryngéesse sont tuméfiéespuis ulérées ; les poumonsse
sont encombrésde mucosités; le maladea présentéde la suffocationet a
du être trachéotomisé.Cette dyspnéea étÉ,provoquéepar un oedèmede la
glotte.
640
Dans cette observation,I'intoxication par la nigelle s'estproduite à la suiæ
d'inhalationsrépétéesfaites avec la poudrede graines,accompagnées de
prises orales. Malgré les efforts de réanimation,le tableau s'est vite
aggravê : anurie avec urémie à 2,50 E, puis êtat de coma avec
hyperthermie. Le décès est survenu une semaine environ après
I'apparitiondespremierssymptômes.
DISCI.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
La nigelle est citée par tous les auteursarabesconrmeune panacée.Elle
AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,n" 573,
est mentionnéepar IBN'Umdat'
941, 1351, 1972),la at-tabîb (no 2580), AL-TWAZIR AL-
GHASSANI (no 377) et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n" 362, 948)
sousles nomsde l.nbbasawdô',Sûnî2,lurnmûnôsvtad.
I-a,Tuhfatal-ahbôb (n" 229,454) consacreun long article à la nigelle, ce
qui est exceptionnelpour ce texte.
pivoine
USAGFSWS
DISCT.JSSION
433.Ranunculus divers
RanunculusbullatusL.,
Ranunculus macr ophyllus Desf.
Ranunculus ficariaL.
RanunculusmuricatusL.
RanunculusantensisL.
wdcn l-l.aUûl (!) (litt.: oreille de cochon): pour R. bullatus,R. rnuricatus
et R. aryensis.
fils Q) (Gharb): pour R. rnuricatuset R. arvensis.
kaff as-sabu', kaff al-hirr (lrtt.: patte de lion, patte de chat) : pour R.
bullatus et R. macrophyllus.
nôr el-bardn (OuedCherrat): pour R. bullatus.
fwilô (Tlemcen,GATEFOSSE,l92l) (litt.: petite fève) : pour R. ficaria
L. var. caltlnefolia G.G (= Ficarta calthaefoliaReich.).
berûna (Algérie, QLJEZEL& SANTA, 1962-1963): pour R.ficaria.
642
nuwwâr l-mdîlkô (Rabat,Fès) : de medluk = frotté, poli, en raison du
brillant de la fleur (RENAUD & COLIN, 1934, no 232) ; pour
RanunculuspaludosusPoir. (= R. chaerophyllusL.) et diversesautres
renoncules.
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
* mênneusageàTlerncenpowRficand (GATEFOSSÉ,1921).
** C'estpeut-êtrepour celaque cetteplanæpoft, à Marrakech,le nom de læff e*ûbtn
(litt": la saponifèrequi esten forme demain) (BELLAKIIDAR & al., 1982,no 132).
nÉsÉon
cÉns
ôzeldar(Tissint).
timimt (Tissint).
643
talSennat(litt.: petit henné)(Tissint).
ddcmbân(!) (Saharaoccidental).
Es$ce soudano-deccanienne,
communeau Sahara.
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Cetteespècen'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
gaudeou résédadesteinnriers
al-lîrûn (!).
zanût laWI l<nzzibat la'bura( litt.: queued'agneau):pour R. luteolaL.,
R. villosa Coss.et R. albaL.
taffin (Algérie).
îsIî! (liwesque).
USAGFS TRADITIONNELS
644
DTSCTISSION
Les sourcesécritesarabes
La gaudeest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 67, 345\ sousles nornsde îslîlt al-lîrûn, bulay@. ABDEREZAQ
(LECLERC, 184,no 86, 519) donneen plus le vernaculairetafsûnpour
I'Algérie
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
Cettees@cen'est mentionnéeni par aucunde nos auteurs.
RIIAMNACÉES
alaterne
âmlîIes,mlîles (l).
mlîIâ (Tunisie,LE FLOCï{, 1983),mlilez (Algérie,BELGUEDJ,1966).
645
'ûd el-Sîr (Tunisie, BOUKEF, 1986 ; Kabylie, MERAD-CHIALI, 1973)
(litt.: le bois du bien) : pour I'arbusteet pour sonbois (de rameauxet de
racines)qui constituela droguetaditionnelle.
sufayr (RENAUD & COLIN, 1934,n" 2 ; AL-WAZR AL-GHASSANI,
n" 211) : allusion à I'usagedu bois pour la teintureen jaune.
communeau Maroc.
Es$ce du Bassinméditerranéen,
USAGES TRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Cette espèceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'
1883,Do5, 1278,1403),la'Umdatat-tabîb(n" 1562),AL-WAZR AL-
GHASSANI (n' 2ll), la Tuhfat al-ahbôb (n" 2) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,no 120,642),sousles nolnsde â,mlîliset sofayrâ. La
'umdata$-çabib(n" 1562)la donnecommeexistanten Andalousie, à Fès
et à Sijilmassa.
nerprun
Ll.nrfa (CHARNOT,1945).
fiûkat eç-æbbâ!în (Egypte,CHARNOT,1945) (litt.: épine des
teinturiers).
ânerfeds(berbère,
CHARNOT,I 945).
de I'Asie.
Espèced'Europe,d'Afriquedu Nordet du Sud-Ouest
646
IMPORTANCE MONDIALE DES RIIAMNUS EN TEINTT.JRERIE
647
USAGES TRADMONNELS
DISCTJSSION
USAGES TRADMONNELS
648
DISCIJSSION
I-es sourcesécritesarabes
C'estprobablementcettees@ce(ou R. oleoidesL. ou R. paliurus L.) qui
est citée par IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n" 506, 1278,
'awsejâswad,kbeh et Sebehôn et par la Tuhfat aI-
1602)sousles nomsde
ahbôb (n" 312). AL-I$/AZIR AL-GHASSANI et ABDEREZAQ ne la
'Umdat at-tabîb (n" 560), nous avonsun
mentionnentpas. Quant à la
doute, car les descriptionsdes espècesde ce geme sont trop générales
pour pouvoir se prononcer
4Hr0.Zizyphus divers
jujubier
épinedu Christ
USAGESTRADMONNELS
EMPLOIS MÉDICINAUX
649
Partout au Marocn les jujubes sont considéréescomme fébrifuges,
tonifiantes et revigoranteset, pour cette raison, sont prescritesdans les
convalescences. Iæsjujubes, associfusau( fruits du jonc, à la lavande,au
stigmatesde mar's,au chiendentet aux fleurs de figuier de barbarie, sont
utiliséesdansle traitementdescystites.
L'espèceest indiquée, dans le Sud Marocain (Dra, Sahara)conte les
furoncleset les abcès: polu cela,les feuilles séchées et les fruits secssont
réduits en poudreet humectésavecdu lait aige ou de I'eaupuis appliqués
en emplâtres.
Au SaharaOccidental,elles ont encorela réputationd'êEeactivesconEe
la variole et contre la rougeole.
A Fès, les feuilles de Z. vulgaris sont utilisées, en décoctono colnme
antidiarrhéique,vermifuge,antidiabétiqueet antiseptiqueurinaire.
A Marrakech,la décoctiondesfeuilles de Z. lotus est utilisée aussi dans
les soins des cheveux.On nous a rapportéaussique la masticationdes
feuilles de Z. vulgaris, inhibait la saveursucrée**.
A Tissint, la cendrede bois de Z. lotus additionnéede vinaigre constitue
un traitementlocal des morsuresde serpent.
EMPLOIS ALIMENTAIRES
Iæsjujubes de Z. lotus sontde petiæsdrupessucrées,un peu astringentes,
très priséespar les nomades,fraîchesou séchées, en raisonde leur grande
valeur nutritionnelle.Avec les jujubes séchées et dénoyautées les nomades
font une sorte de farine qui sert à confectionnerdesgalettesde saveurEès
agrfuble.I-esjujubes séchéesfont partie desprovisionsdu nomadelors de
sesgrandsdéplacements.
A Fès, à Marrakech et dans les oasis, les fruits des espècescultivées
(2. spina-christi et surtoutZ. vulgarls), sont particulièrementrecherchés,
surtout à l'état frais.
AI.IIRES EMPLOIS
Le bois des jujubiers est utilisé au Satrar4 en artisanatet, partout au
Matoc, commecombustible*.
Z. lotus est bien pâturéquandil estjeune.
DISCUSSION
650
IBN CHAQRLJN(p. 27) cite Z. vulgarts commeutilisée à Fès conrme
aliment et commemédicament.
* En Chine,le bois dejujubierest réputébrtler sansdonnerdefumée.Aussi, il est utilisé
pour rôtir les volailles.
** CenepropriétéestdéjamentionnéeparIBN ALBAYTAR et par ABDERUAQ.
ROSACÉES
aubépine
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
L'aubépineest mentionnéeou assimiléeà son congénère,I'azerolier, par
'Umdatat-tabîb
IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,no 123),la
(n" 1061), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 1t2), la Tuhfat al-ahbôb
(n" 152, 274) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" l2l), sous les
noms de hwkn lûdda, za'rûr, jabriyû\. ABDEREZAQ donne,en plus le
vernaculaireôdmâmây.
coguassier
65 I
sferjel (!).
l-qîm (!) (litt.: porte-greffe ; greffé) : c'est une variété de petite taille
utilisée, à Fès surtout,pour préparerle ragoût de viande aux gomboset
aux coings(voir à Hibiscusesculentus, no 336).
taqtuniya(Kabylie,LECLERC,1874,n' 832).
USAGESTRADMONNELS
DISC[]SSION
Les sourcesécritesarabes
Le cognassierest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, no 908, ll92), la'Urndat at-tabîb (n" 2324), AL-WAZIR AL-
GHASSANI (n" 299) et ABDEREZAQ (LECLERC,1874,n' 832) sousle
nom de slerjel.LaTuhfat al-ahbôbne le citepas.
néflier du Japon,bibassier
652
Le néflier du Japonest partout cultivé au Maroc cornmearbre fruitier.
Les fruits qui proviennentde la vallée de 7æ,gzel(Beni Snassen)sont
réputés.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
I-e néflier du Japonn'estcité ni par aucunde nos auteurs,en raisonde son
introductionrécenteen Méditerranée.
fraisecultivéeet fraisesauvage
USAGESTRADMONNELS
Le jus du fruit est utilisé par les femmes,à Casablancaet à Rabat, pour
éclaircir le æint.
Usagealimentaireprincipalement.
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
La fraisen'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
Pomn'
65 3
teffôbQ).
l-Uû(Souss, 1991).
BERTRAND,
A Tétouan, aujourd'hui, on distingue 2 variétés de pommes locales :
teffôI.tl-hâmmed(litt.: pomme acide)et teffâh l-rnriê\.
Dans son traité, AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 321) dit qu'à Fès on
distingue plusieursvariétésde pommes: al-ru@mî, al-gilâIî, al-rnriêl
(variétésdouces),al-'akrî (vanêtêrougeet douce),al-ôyûbî,al-lcnlalû,al-
mafi (variétésacides).
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
La pomme est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n"417, 1255), la ',Umdat at-tabîb (no 314), AL-WAZIR AL-
GHASSANI (n" 321),la Tuhfatal-ahbôb(n" 391)sousle nom de tuffôh.t.
ABDEREZAQ ne la mentionne pas car il la considèreprobablement
comme simplementalimentaire.
communedanstout le Sahara.
Espècesatrara-sindienne,
USAGESTRADMONNELS
654
I-esnomadessahariensmangentlesjeunespoussesde la plante.
C'estaussiI'un desmeilleurspânuages.
DISCI.JSSION
447. Prunus amygdalus Stokesvat. arnara DC. & var. dulcis DC.
tûz().
lûz l.târr,lûz murr (!) : pour I'amandeamère.
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
L'amandeest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
'Um.datat-tabîb(no 1320),AL-\WAZIR AL-
n" 926,927, 1412,_2M0),la
655
GHASSANI (no 177)et ABDEREZAQ (LECLERC,1874,no 5@, 501)
sousle nom de lû,2.La Tuhfatal-ahbâbne la mentionnepas.
abricotier
meknôS(!) : abricotier,abricot.
'elk l-rnehnôJ(!) : gommed'abricotier.
'alern l-melmôS(!) : noyau
d'abricot.
USAGESTRADMONNELS
DISCI,JSSION
Les sourcesécritesarabes
L'abricotier est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 2'14,419,929,2136\,la'Umdat at-tabîb(n" 279, 1450),AL-
WAZR AL-GHASSANI (n" 192,212)sousles nomsde rne$mâ\,berqûq,
tuffôLtôrmînî. La Tuhfat al-ahbôb et ABDEREZAQ ne le mentionnent
pas.
656
I-es donnéesde la toxicologie
Les amandesrenfermentun hétérosidecyanogénétique,
I'amygdaloside,ce
qui explique leur toxicité.
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
I-e cerisierest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no480, 1749),la',Umdatat-tabîb(n' 2053),AL-V/AZR AL-GHASSANI
(n" 252),laTuhfatal-alibôb(n" 334)et ABDEREZAQGECLERC,1874,
n" 225,737)souslesnomsdeqarôsiyôetbabbal-mulûk.
657
I-es donnéesde la toxicologie
I-es noyauxcontiennentausside I'anygdaloside.
* Mais le bois connusousle nom de 'merisiernprovienten ré*,liIé,du PnmusmahalebL.
prune
USAGES TRADITIONNELS
DISCI.TSSION
pêche
bûb0.
Le t'cher estcultivéauMarocpourla productionde fruits.
USAGFSTRADMONNELS
658
A Fès,les amandesécrasées sontutilisées,en masquefacial, pour éclaircir
le æint et adoucirla peau du visage.
Usage alimentaire principalement.
DISCIJSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le pêcherest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
'Umdat at-tabîb (n" 777), AL-WAZR AL-
n" 420,830, 864, 930), la
GHASSANI (no 340) sous les noms de $û$ durôqin, tuffâI.tfârsî. La
Tuhfatal-ahbâbet ABDEREZAQnele mentionnepas.
polre
USAGESTRADMONNELS
DISCI.]SSION
659
I-e poirier est mentionnêpt IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 19631,la ',(Jmdat at-tabîb (no 1516, 1707), AL-\WAZIR AL-
GHASSAM (no 153), la Tuhfat al-ahbâb (n" 221) et ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,n" 615),sousle nom de kunmatô.
églantier
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
L'églantier et le cynorrhodon sont mentionnéspar IBN'Umdat
AI.-BAYTAR
(l-BClgnC, 1877-1883,n" 498, 1579,2222, 2281),la at-tabîb
(n" 1516, l7W), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 195), la Tuhfat aI-
ahbôb (n" 278) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n' 590) sous les
nomsde nisrîn, nisrîn sayôj,werd sayôi("rosedeshaies"),iulnisrîn, werd
'ullayq l-kelb, 'ullayq l''adas.
@lrar,
Le bedegar(mot provenantdu persanbôdâward, RENAUD & COLIN,
1934,no 66) qui est la galle cheveluede l'églantier,riche en tanins, qui
êtart très utilisé dans la médecinedu Moyen-Age, fut introduit en
médecinepar les Arabes.
660
tifur"t, tiffert (Souss) : tenne génériquepour tous les rosiers : rose,
églantier,etc.
jul (hwesque) : de gul, "la fleur" en persan.gul est le nom que porte
aujourdhui la rose en han et en Turquie.
DE LA ROSEAU MAROC
CI.JLTTJRE
66r
Elle est un peu cultivée au Maroc, dans les jardins, surtout à des fins
décoratives.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
La rose est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no 503,729, 877, 9ll, 912,962,2274),la 'Umdatat-tabîb(n" 2641),AL-
WAZR AL-GHASSANI (no 105, 234), la Tuhfat al-ahbôb (n" 137)et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 260), sousles norns de werd, jul,
I.nwjem, wafr.
La rosedu Satraraet d'Abyssinieque décritla'Umdat at-tabîb(n" 2641)
sousle nom de mnîna,et qui, dit-elle,était courantechezles Almoravides,
est vraisemblablement le Lophira lanceolata Vantiegh ex Keay
(Ochracées)(voir aussisur cettees@cela noteàBalanites,no 480).
455.RubasulmifuliusSchott.
ronce
662
'uIIîg (!) (poly.) : s'appliqueaussià d'autresplanteset lianesépineuses.
tût, tûta (!) : pour la mûre de ronceet le mûrier (Morus nigraL. et M.
alba L.).
tabsa (Rif, Beni Snassen): pour la mûre (ou mûron).
Serrmû,serrmû (l).
â{eddir, Seddir(Marrakech,Haut-Atlas,BERTRAND, 1991).
âsennanîrôman(Souss,LAOUST, 1920).
âstif (Ait Yousside DayetHachlaf).
ânjjîl (Kabylie, LECLERC, 1874,n' 657) : pour la ronce.
tîzûôl (Kabylie, LECLERC, 1874,n" 657) : pour la mûre.
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La ronce et la mûre sont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 235, 434, 435, 1290, 1298, 1578, 1679),la
'Urndatat-tabîb (n" 1707),AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 218), la
'ullîq, Seirat
Tuhfat al-ahbôb (n" 311) sousles nomsde tût, tût waltfi,
mû,sâ,bôas. ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, no 657) donne les
vernaculaires'ullayq, rfu wal.tfi,tût zarûb ("mûre deshaies").
RUBIACÉNS
cafê
Qahwa(t).
l-bun (!) (termefiwesque) (employéau Yémen,FLEURENTIN, 1983) :
nom de la plante et du fruit.
HISTOIRE DU CAFÉ
663
l-e,Coffea arabica seraitd'origineabyssinienne(Harrar).La plante aurait
été inroduite au Yémen, I siècleenvironavantI'Hégire - à l'époquede la
conquêæabyssineet de la chute de I'empire himyarite - puis se serait
rapidementpropagéedans tout I'Ouest de I'Arabie Heureuse,par la
culture en terrasses.Ce mode de culnre, qui asslueun draînageparfait,
est particulièrementfavorable au caféier.
Au Yémen, I'endocarp (qîSr) du furit, séchéau soleil puis pulvérisé,est
utilisé pour la préparationd'uneboissonchaudetrès agréable- le qî{r -
analogueau thé, et qu'on aromatiseavec du gingembreou d'autresépices
(DEFLERS,1889).
Les fnrits entiers du caféier, séchésau soleil, sont appelésqafal.Ils
arrivaient sous cette forme dans les cenffes d'exportation - Hodeidah
principalement - où la graine était séparéedu péricarpeà I'aide d'une
meule en pierre. On obtenaitainsi le ûfi ("le pur") (DEFLERS,1889).
Le nom de "moka", ed désigneune qualité de café de ler ordre,vient de
ce que le café d'Abyssinie (provincede Kaffa) et du Yémen était autrefois
exporté par un petit port yéméniæportant ce nom.
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
fessyet eI-{î! (!) (poly.) (litt.: pet de cheikh) : à causede son odeur
fétide.
664
sedret ef-Sîb (!) (poly.) (litt.: arbre de cheikh) : forme allusive et
pudique du vernaculaireprécédent.
tibskit n-tmgart (Tissint)
sedra l-beyfu (poly.) (Tissint).
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Iæs sourcesécritesarabes
Cetæespècen'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
garance
USAGESTRADITIONNELS
USAGESUÉDICWALX
On la trouve cheztous les droguistes.Partout,la décoctionde la plante
entière est prescritedansles anémieset toutesles maladiesdu sang.Sa
prise quotidienneest conseilléepour augurenter le volume sanguinet pour
âméto-rerle æint. Sansdoutecesindicationssont-ellesen rapportavec la
théorie de la signature,tiges et racinesétanten effet fortementcoloréesen
rouge.
I-es racinessontindiquéesdansle Faitementde la jaunisseet desmaladies
du foie : on moud, on dissoutdansdu bon vinaigre et on prend I cuillerée
le matin au ptit déjeuner.
la décoctionest aussidiurétiqueet emménagogue. Elle est adrrinistrée aux
nourissonscornmeantidiarrhéique.
665
Réputéeaphrodisiaque, elle est parfoisincorporéeau pain dont elle colore
la mie en rouge.On peut aussila piler et la mélangeravecdu rôs al-funût
et un peu dhuile d'olive, puis on grille le tout et on pétrit avec de la
farine d'orge pour en faire un pain qui a des propriétésfortifiantes et
aphrodisiaques (Valléede la Tassawt).
Dans le Moyen-Atlas, I'infusion de fleurs de garanceest utilisée comme
apbrodisiaque.
D'aprèsMATHIEU & MANEVILLE (1952),à Casablanca, on prepareun
mélangeappeléfuira (litt.: levure)contenantdesfleurs de garance,des
semencesde carvi, de fenugrec,d€ cressonalénoiset de harmel,mélange
qui sert à farcir soit un poussinsoit une tête de moutonet qu'on donneà
mangerauKcouplesstériles.
La garanceservaità faire un fard taditionnel.
USAGESTECHMQIJES
La racine est fiès utilisée en teinturerie(laineet cuirs) pour I'obtentionde
la couleur rouge, aprèsmordançagepréalableavec de I'alun et du tarEe.
Au Tafilalet pour æindreles peauxen rouge,on les badigeonneavec de
I'huile puis on les étire et on les frotte avecune solutioncontenantde la
garanceen poudre,de I'alun et de I'eau.Pour le jaune, on procèdede la
même façon en remplaçantla garancepar de l'écorcede grenade.
D'aprèsLE FLOC'H (1983,no 405), la teinteainsi obtenuseraitappelée
I.rne, bedwî (rouge bédouin, rouge de la campagne)par opposition au
I.vner beldî (rouge du pays, rouge de la ville) obtenu avec de la
cochenille.C'est la garancequ'on appelaitauftefoisrouge turc ou rouge
d'Andrinople.
DISCT.JSSION
I-es sourcesécritesarabs
La garanceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1530, 1710),la',Umdatat-tabîb(n' 1994),AL-WAZIR AL-
GHASSANI (n" 235), la Tuhfat al-ahbâb (n" 316) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874, n" 684, 695) sous le nom de fuwwa, 'urûq humr,
'urû.qmbbôSîn.
RUTACÉNS
bigaradier, orangeramer
666
lâranj, Iernej, nârenj (!).
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
L'oranger - sansdistinction enfie la variété amèreet la variêtÉ,douce -
est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,no 2204)
la'umdat at-tabîb(n" 22, 1474),AL-WAZR AL-GHASSANI (n' 14) et
ABDEREZAQGECLERC, 1874,no 611)sousle nomde nârenj.Dansla
Tuhfat al-ahbâb (n" 279), I'orangerest vraisemblablementconsidéré
commeune variété de cédrat.
berganottier
USAGFS TRADT,TTONNELS
667
Au Maroc, la bergarnotteest considéréeconrmeunevariétéde citron, plus
douceet plus aromatique.
A Marrakech,sonjus est utilisé pour les soinsdu visageet pour éclaircir
le æint.
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le bergamottiern'est pas nommémentmentionnépar nos auteurs.Il a
peut-être été assimilé par ces auteursau cironnier (voir cet articlê, no
462).
limon doux
/înz(Fès).
USAGESTRADMONNELS
Cette variété de citon de petite taille est très utilisée en cuisine, confit,
sousle nom de lîmû.nlamsayyar.
DISCUSSION
citru,rnier, citron
-
668
limettier (l'arbre), lime (le fruit), citron vert
USAGESTRADITIONNELS
I-e jus de citron est, avec lhuile d'olive, la panaée la plus répandueen
médecinefamiliale. Le jus de cifron est souventindiqué,pil voie interne,
dans les lourdeursd'estomac,les nausées,les indispositionsde toutes
sortes,les sueurs,les fièvres,lespalpitations.
On consommeles fruits conrmerafraîchissantpour purifier la mauvaise
haleineet pour protégerdesépidémies.
En usageexterne,le jus est utilisé coilrmeles autrescitronsdansles soins
du visage.Des compresses dejus de ciEonet d'eaude rosesontappliquées
sur le front et les tempes contre les fièvres. Les accoucheuses
traditionnellesl'utilisent en collyre antiseptiquepour les nouveaux-nés.
I-es feuilles de citronniersontutiliséesen infusioncontreles palpitations.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le citronnierest mentionnêpu IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 16n421,810,945,2086),la'Umdatat-tabîb(n" 46, 1267),AL-
WAZIR AL-GHASSANI (n" 14) et ABDEREZAQ GECLERC, 1874,
n" 6) sousle nom de ûtruj. Dansla Tahfat al-ahbâb, le citon a du êne
assimiléau édrat.
limonette de Marrakech
669
Variété de citron de couleurjaune, enveloppéd'une écorce cireuse,
brillante, applatieaux deux pôleset possédantun mamelonbien marqué,
La
parfois double au pôle supérieur.L'écorcea une odeurcaractéristique.
pulpe,jaune ciEon, renfermeun jus abondant,acideet parfrrmé,rappelant
un peu celui de la bergamote.
C'estun hybride du citronnierdont le 2èmeparentn'estpas connu.
Cette variété est plantée comme arbre d'ornementet arbre fruitier dans
lesjardins traditionnels.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Cette vaiêté de citron n'est pas nommémentmentionneept IBN AL-
BAYTAR, mais I'espèce-type- le citonnier - est longuementEaitée.
Même commentairepour les autres auteursqui ont du assimiler cette
variêtê au ciEon ou au édrat.
USAGES TRADMONNELS
Par voie orale, le jus de cette variété de citron est utilisé comme
antinauséeux
670
En cosmétologietraditionnelle,le jus est utilisé, en applicationslocales,
contreles tâchesnoires du visageet pour éclaircir le æint.
DISCIJSSION
Iæs sourcesécritesarabs
Cette variêtê de ciEon n'est pas nommémentmentionnéepar IBN AL-
BAYTAR, mais I'espèce-type- le cironnier - est longuementtraitée.
Même commentairepour les autres auteursqui ont du assimiler cette
variêtê au citron ou au cédrat.
cédratier
USAGESTRADMONNELS
671
L'oranger - sansdistinction enEe la variété amèreet la vaÂêtÉ:douce -
est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n" 2204),
la'Umdat at-tabîb(n" 22, 1474),AL-WAZIR AL-GHASSANI (no 14) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 611) sousle nom de nôrenj. La
Tuhfat al-ahbôb (n" 279) I'a probablementassimiléau cédrat,considéré
peut-êtrecommechef de file du genre.
Es@cesatraro-sindienne,
communedanstout le Saharamarocain,dansles
dépressions
sablonneuses.
USAGES TRADMONNELS
TOXICITÉ
673
Des intoxications ont été observéesdans les régions sahariennesaprès
absorbtionde cette plante commeabortif.
Symptômessemblablesà cerD(de la rue (voir à Rutagraveolens,n" 468).
DTSCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Cette espècen'est pas nommémentmentionnéepar nos auteurs.Nous
pnsons qu'ellea du êtreassimiléeà une variêtêde rue : les usagessonten
effet similaires.
rue cultivée
rûn çt1.
mrijjô (!).
zerrî'at r-rûçn: pour les graines.
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
Symptômesde I'intoxication
L'empoisonnement se manifestepar de la gasfio-entérite,des vertiges,de
la somnolence,de la prostration,un petit pouls, de I'hypothermie. La
langueappæaîttuméfiée,la salivationest abondanæ. Suiventensuiædes
674
tremblements,desmétrorragies,puis un cornadansles casgraves.Des cas
d'empoisonnement mortelsont été décritsbien querares.
En cas de grossesse,les douleursutérinesse manifestentgénéralement
dansles 48 heureset I'avortementseproduit au bout d'un tempsvariable.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La rue (l'espècecultivéeet I'es@cesauvage)estmentionnéepar IBN AL-
BAYTAR (LECLERC, 1877-1883, no 905, 999, 1166,1413, l7l8), la
'Umdat at-tabîb (n" 2240), AL-WAZR AL-GHASSANI (n' 286) et
ABDEREZAQ(LECLERC,l874,no712,819)sousles nomsde su!âb et
frjel. ABDEREZAQ ajoute les vernaculaires(fufi{at al-ienn (pour la
plante) et tâfsiyô (pou la graine).La Tuhfat al-ahbôb (n" 364, 404) l'a
probablementassimiléà la rue sauvage(Rutamontana).
rue sauvage
t-fiiet(t).
ôwermî (!) : ces 2 vernaculairess'appliquentaussi,au Satrar4à une autre
Rutacéequi sert de succédanée à la rue : Haplophyllum venniculare.l-
fijel se dit aussipour le radis.
sa!ôb, su@b (!) (liwesque).
USAGES TRADMONNELS
67s
et on verse dansun récipient avecdu bon vinaigre ; puis on frotte avec ce
mélangela peaujusqu'à ce qu'elle deviennerouge ; on répèteI'ofration
tous les jours, en évitant, au coursdu traitement,de mangerdu poisson,
desoeufs,du poulet, desépicesfortes.
L'oléat de la plante s'utiliseaussi,en liniment, conEeles rhumatismeset,
en gouttesauriculaireschaudes,dansles bourdonnements d'oreille et les
otites.
La rue est aussi employéeen fumigations- mélalgée à des grainesde
harmel, des grainesde coriandreet du goudronde cèdre(qeyân leglî{) -
contre t'épilepsienle mauvaisoeil et pour conjurerle mauvaissort ainsi
que dansle traiæmentdes affectionsdu foie. Confie les maladiesdu foie
on peut aussiboire son infusêlêgerà raisonde 2 venesparjour.
C'estune véritable panacéeen médecinefiaditionnellemarocaine: elle est
utilisée aussipar voie interne,parfois mélangéeà du jus de ciffon et de
I'eau,ou externedansl'épistaxis,les migraines(cataplasmes sur la tête),
les affectionsde I'appaleilrespiratoire,la goutte,les oedèmes,I'oligurie,
les paralysies,les règlesdouloureuses. L'infusion de la plante est utilisée
aussicontreles coliques,les verset les piqûresde scorpion.
Dans I'Oriental marocain, on fait respirer la poudre de plantes aux
enfants,conte les fièvres.
A Rabat, la plante bouillie dans du lait est prise contre la nervosité
(BOULOS,1983).
TOXICITÉ
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
La me (l'espècecultivéeet I'es@cesauvage)est mentionnéepar IBN AL-
BAYTAR (LECLERC, 1877-1883, no 905, 999, 1166,1413, 1718),la
'(Jmdat at-tabîb (no 2240), AL-WAZIR AL-GHASSANI (no 286),
laTuhfat al-ahbôb (n" 364, 404) et ABDEREZAQ GECLERC, 1874,
n" 712,819) sousles noms de su@b etfiiel. ABDEREZAQ ajoute les
vernaculaires (hafifut al-jenn (pour la plante) et tâfsiyâ (pour les
semences).
676
salrcacÉns
PopulusalbaL.
PopulusnigraL.
Populuseuphratica Olivier
pel.ûî,âsefiafQ).
blinz (Mamora,BERTRAND, l99l) : pour P. nigra.
merfiS(BERTRAND,l99l): pour P. euphratica.
USAGES TRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le peuplier est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'
1883,no luo 724,725),la',Umdatat-tabîb(no1519,1562),AL-WAZR
AL-GHASSANI (n" 344),la Tuhfatal-altbâb(n' 193)sousles nomsde
âgayrus,hawwar, tû2. ABDEREZAQ(LECLERC, 1874,n" 637, 680,
912) donne le vernaculaireWf$ cofirmes'appliquantau sauleet à une
auEeespècea feuilles grandeset lisses,probablementle peuplier,car en
Algérie, commeau Maroc, ce tetmedésignelespeupliers.
SalixalbaL.
SalixpurpureaL.
Salix sp.
677
saule
USAGESTRADMONNELS
Avec les petitsramearu(du Salix albaL., à bois blancet tendre,on fait des
sebsi(pipesà kîfl et desosierspour la vannerie.
DISCIJSSION
I-es sourcesécritesarabes
Les saulessont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
'Umdat at-tabîb
1883, no 102, 237, 344, 369, 815, 914, 163l), la
(n" 1562) et la Tuhfat al-ahbâb(n" 412,438) sousles nomsde paffif,
biffi gareb,bîban, ratef,balaltiya,bahramei.
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 63'1,680,711, 912) les mentionne
aussi sous les noms de Wlfif, biml, Sareb. Mais le vernaculaireWlsôf
sembleengloberd'auEeses@ces,de mêmeque le vernaculairclilôf qn
s'appliqueaussià desEleagnuset à desFraxinus.
Pasde tracesdessauleschezAI-WAZR AL-GHASSANI.
SALVADORACÉES
678
âferli (!) (Maure,MONTEIL, 1953).
tefuk (fouaregs, QUEZEL & SANTA, 1962-1963; MONTEIL, 1953 ;
SITOLJH,1989).
tijat (Azawad,Tarrbouctou,MONTEIL, 1953).
siwôk, rniswôk: ce mot signifie en réalité "cure-dents","brosseà dents",
"bâtonnetpour les dents"ou "produit pour les dentset les gencives".Au
Maroc, où on utilise pour les soinsdes dentset des gencives,l'écorcede
noyer, c'estplutôt à ce dernierproduitque s'appliquele nom de siwâk.
USAGES TRADITIONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Cette espèceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 50, nl, 1608,1882)etla'Umdat at-tabîb(n' 46) sousles noms
de ôrôk berîr, kebây(pourle fruit) et par ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n" M) sousle nom de ârâk. AL-WAZIR AL-GHASSANI et la
Tuhfatal-ahbâbne la mentionnentpas.
679
474. Santalum album L.
santal
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
mlîlîI.n(!).
681
Es@ceméditerranéo-atlantique.
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCI.JSSION
I-es sourcesécritesarabes
Nous n'avonspas trouvê tiace de cettees@cedansaucundes textesque
nousavonsétudié.
SAPOTACÉBS
arganier
ârgôn(!).
targant: arganeraie.
feyyatu (plur.: ôfryya{), tafiyyaYt,taftyyust(!) (bertÈre) : pour le fruit.
âba'û: pour le fruit avantmaturité(Ida Ou Semlal,BERTRAND,1991).
âbelzîz: pour le fruit tombéà terre (Ida Ou Semlal,BERTRAND, 1991).
ôqqô wargan, ûzlim: pour le noyau. Ce dernier contient une amande:
zznenou tiuôn (Souss,LAOUST, 1936).
âlig, îgilim (MONTEIL, 1953): pour la pulpequi entourele noyau.
zzekmûna, zzekmun(!) (Tekna),tâzgemrnût(!) (Souss): pour les
tourteaux.
zît ârgôn, âwinî (Souss,LAOUST, 1936); pour I'huile d'argan.
BOTANIOUE-ECOLOGIE
682
La forêt d'arganierscouwe environ 820.000hectares.Elle occupel'étage
semi-aridedu littoral atlantique,l'étagearide du Sousset la lisière nord
du Sahara Occidental. L'arganier peut s'élever en altitude jusqu'à
1500m, mais pas au delà car il craint le froid. Ses besoins
pluviométriquesoptima sontde 250 mm et sestemfratures limiæs de 0o
à 50". Dans les Hatra où la forêt se trouvedansles meilleuresconditions
de milieu, la densitémoyenneest de 120piedsà lhectare.
DE L'ARGANIER
IMPORTANCE SOCIO.ÉCONOMIOI.JE
683
presséepour en extraire I'huile. Après décantation,on obtient une huile
de couleurbrune,d'odeurforte et à saveurde noisette*.
EL-BEKRI, au XIème siècle, avait déjà observé et décrit cette
préparation: "cela donne,dit-il, une huile dont le goût ressembleà celui
du blé grillé". Une chroniquehistoriquedatantdesAlmohadesla signale
comme utilisée pour I'alimentation, l'éclairage et la toilette féminine
(HISTOIRE DU MAROC, 1967).LEON L'AFRICAIN la décrit aussien
1515 dans son livre "Decription de I'Afrique".LesPhéniciensauraient
eux-mêmesconnucettehuile sur les côæsdEssaouira.
USAGESTRADMONNELS
USAGESMÉNTCN.IAI.X
En usage externe, I'huile d'argan est utilisée, dans les régions de
production, en onctions sur les cheveux comme brillantine pour les
fortifier et, en applicationssur le visage, dansle traitement des peaux
sèches,squameuses, ridées.On I'emploieaussiconfte I'acné,les gerçures
et les brûlures.
Lhuile entre dans la préparationd'unemixture ùte ôrnlô ou âmlû: c'est
un mélange d'huile d'argan et d'une mouture d'amandesgrillées,
additionnéeou non de miel pur (voir cet articlê, Do 691). Lhuite et ses
préparations (ômlô) sont partout considéréescomme fortifiantes et
aphrodisiaques.
Chez les Haha, on préparele bsîs,qui est de Ia farine d'orge,mélangée
dhuile d'arganet de miel (Renseignements Coloniauxno l, janv. 1905)et
qu'on emploiecommetonifiant.
D'aprèsMAUCHAMP (s.d.),Marrakech,les buveursd'huile d'argancrue
ont la réputationd'avoir le mauvaisoeil.
684
USAGESTECHMQLJES
Le bois, rouge, dur et compact,fournit I'un des meilleurs charbons.Il
liwe aussilocalementdesproduitstannants.
TOXICITÉ
DISCI.JSSION
I-es sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 56, 1145, 2041)
les nornsd'ôriôn et de lû,2al-
connaissaitdéjà I'arganierqu'il cite sous'Umdat
barabîr (litt.: amandedes berbères)et la at-tabîb (n' 49) le ciæ
comme un produit du Maroc. AL IDRISSI le mentionneaussi et décrit
I'usagelocal de lhuile dansles soinscosmétiques. EL-BEKRI, quantà lui,
mentionnequ'elle "échauffeles reinset qu'elleest diurétique".
AL-WAZR AL-GHASSANI etlaTuhfat al-ahbôbne le mentionnepas.
SCROFULARIACÉBS
685
Cetæes@ceexisteen Afrique du Nord et dansla péninsuleibérique.
USAGES TRADMONNELS
DISCT]SSION
Les sourcesécritesarabes
Cetteespèceest peut-êtrementionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,tro99) sousle nom de âlarmôlaet plus loin (op. cit., no 1829)
sous le nom d'ôbû-malek dont il dit que c'est une plante saponifère
aquatique.Nous avonsun doute en ce qui concernela 'Umdat at-tabîb
(n" 19, 2382)etlaTuhfat al-ahbâb(no53). AL-\ryAZR AL-GHASSANI
et ABDEREZAQne la mentionnentpas.
communeau Maroc.
Es$ce d9 la régionmédiærranéenne,
USAGESTRADITIONNELS
686
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabs
I,,e,sVerbascuïn sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,no 38, 375, 1263, 1704, 2162) sousles noms de bû$r,
bû,sîrô,flûmûs, ô&n ed-dobb,sîkrôn l-ttût,jû.znâ.q,aqanqan,berbaclka,
mibtasat al-ân@r, mahizahra.ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 76,
167, 195) donne les vernaculairesbûçîr, bûsîrâ,flûmû,s,â@n ed-dobb,
sîkrôn l-I.tût.La.'Umdatat-tabîb(no 1394,2127,2358)et la Tuhfat al-
ahbâb (n" 75) consacrentaussiune rubriqueà cetteespèce.AL-WAZIR
AL-GHASSANI n'enparlepas.
véroniqueaquatique
véroniquebccabunga,cressonde cheval
I.nrrîga rafua (poly.) (litt.: ortie lisse)(BOULET & al., 1990): pour V.
arngallis-aqtntica.
ôgraman(Bab Bened) : pour Veronica aquatica.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
par aucunde nosauteurs.
Cesespècesne sontmentionnées
687
SIMARUBACÉES
USAGESTRADMONNELS
EMPLOIS MÉDICINAUX
Les amandeset les fruits entiers broyés sont utilisés au Satraracomme
laxatif doux. L'arnande,qui se Eouvedansle noyau,est utilisée comme
vermifuge.Lhuile estutiliséeen onctionsconEeles rhumatismes.
688
Au Saharaoccidental,les femmesont lhabitude de seæindrela paupière
inférieure, au moment de leurs règles, avec une matière colorante jaune
foncée tirée des graines,afin, disent-elles,que celles-ci se passentsans
douleur.Il est probableque ce soit plutôt un codedestinéà signaliserles
périodesau cours desquellesla femmene doit pas êne approchéepar son
mari.
L'écorcepilée, seuleou associéeà de la mninô ("capsule fructifère,
contenantencorela graine,d'uneplantene poussantpasau Sahara"*),est
trempée dans de I'eau puis mélangéeà de I'orge ou à du sorgho et
assaisonn&de poiwe ; on ajoutedesdattesdénoyautées, on pétrit le tout
et on fait aveccettepâæ desboulettes; cesboulettessontavaléesà raison
d'une chaque matin, jusqu'à guérison,dansle Eaitementdes amygdalites,
des bronchites et des affections poitrinaires (VOINOT, 1904 ;
BELLAKIIDAR, 1978).
Au Sahara,les tiges, débarrassées de leurs épines,sont utilisées comme
frotte-dents.
D'après MONTEIL (1953), le fruit sec est suspenduau cou comme
amulette assurant une certaine immunité et protégeant contre les
entreprisesdes sorciersnoirs buveursde sang.
USAGESALIMENTAIRES
Le fruit**, drupe charnue,, ovoïde, verte puis jaune à maturité,
ressemblantaux dattes, possèdeune pulpe de saveur douce-amère,
mucilagineuse,mais d'odeurpas frès agréable.Elle est comestibleaprès
pelagedu fruit ou cuisson,mais devientûès amèreen automne.La pulpe
est égalementconsommée,séchéepuis pilée avec de la gomme, comme
friandise.On la cuit aussidansI'eaupour en confectionner(avec ou sans
mil) des pains ou des galettes.L'amande*** du fruit est, elle aussi,
consomméemalgré son amertume.La cuisson2 fois dansde I'eau (puis
rejet de I'eau) de tous cesproduits,réduit beaucoupleur amertume.
I-es jeunesfeuilles et les boutonsfloraux, débarassés de leur amertume,
sontaussicomestiblescommeplantespotagères accompagnant de la viande
ou du mil.
I-es feuilles du Balanites sont un bon founagepour les animauxqui le
recherchent particulièrement, surtout quand il est en fleurs. Les
dromadairesmangentaussiles fruits et les rejetons.
AUTRES USAGES
L'écorce des tiges et des racines,la pulpe du fruit et son amandesont
utiliséespar les nomades(et par les Noirs) commesavonpour dégraisser
les étoffes,le coton et la soie ainsique conrmeproduitichtyotoxiquepour
la pêche.
Le bois, très résistantet Eès dur, est utilisé pour faire des arçonsde selle
de dromadaire,deslouches,descuillèreset despetitsustensiles.
Les fruits sont utilisés par les nomadespour la teinture en jaune
(BEi;AKIIDAR et al, D82). .
689
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabs
Cette espèceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n" 944) sous le nom de zaqqûm etîhlîlai zaqqûmî. Cet auteur
mentionne aussi I'huile de Balanites (zît ez-zaqqû,m
e$-fumî) préparée
dans la région de Jéricho avec l'amandedu fruit et qui sert pour
léclairage et en médecine.ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 291) ciæ
aussile Zaqqû,m,mais il reconnaîtlui-mêmene pas savoir ce que c'est.
IBN AL-BAYTAR cite une autrees@ced'Arabiedénomméezaqqûrn(op.
cit., no lll7, 1434)qui est peut-êtreune euphorbecactoideou un aloès.
Les autresauteursquenousavonsconsulténe la mentionnentpas.
Importancenutritionnelle du Balanires
La pulpe du fruit contient 69,9Vode glucides,4,97ode protéines,des
vitarrines dont la vitamineC, dessaponosides (l,2Vo).
Les amandesrenferment20,6Vode glucidesdont un mucilage, 45Vode
lipides, 277ode protides (contenantles 8 acidesaminésessentielspour
lhomme), un peu de vitamines.Lhuile extraitedesgrainescontient40Vo
d'acidesgrassaturéset ffi%od'acidesgrasinsaturésdontdesacidesoléique
et linoléique)***. Les tourteauxsontrichesen protides.
Les feuilles du Balanitesqui contiennent17,l7ode protéines
(KERHARO & ADAM, 1974; U.N.E.S.C.O,1960; POUSSET,1989,
1992)
Les produits du Balanites sont donc très intéressanten nutrition,
notannmentdans les zones arides où I'alimentationconnaît un déficit
chroniqueen substances protéiqueset lipidiques.La solubilité dansI'eau
des saponosides justifie les méthodestaditionnellesde détoxication.Les
protéinespar conte sontcoagulables par la chaleuret ne sont pasperdues
dansles earD(de cuisson.
* Tês vraisemblablementlophiraloæeolnn Vantieghex IGay = bphira alanYanûe$,
Ochracées,le ménéovmtmo desWolofs et desBambaras.
** C'estla semié des Arabes (PERROT, 1943-l9M) qui servait de nourriture aux
convois d'esclaves(DAL7.[F'LL,1955).Les Arabe.sdu Tchadet les Hausaen font une
soupeet mangentles fleurs bouillies avecle couscolut(DALZBI-L.1955 ; ADAM et al.,
r972).
Iæ temern des nomadesde la SaquiatAl-Hamra est peut-êtrele fruit du Balanites
acgyptiaca(voir aussià,Poticum urgidua no 4Ul).
*{c{<6o Sahara,en Mauritanieet au Soudan,on tire ausside I'amandeune huile à usage
alimentaireet pour faire du savon(BELLAKHDA& 1978)(POUSSET,1989,_19.92)
(DAI zrFLL, 1955).Cetæhuile, encorepréparéepour I'alimentationhumaine,en Inde et
en Birmanie, y est connuesousle nom d'huile de Zachumou de T.a,chêe, PERROT,
1943-194). Lês Tchadiensen font encoreaujourdhui un grandusage(LLXEREAU &
TI]BIANA, t994).
690
soLaNAcÉns
belladone
A. belladonaestunees@ced'Europecentraleet du Bassinmédiærranéen.
A. beaticaest particulièreà I'Espagneet au Maroc.
La belladoneestrécoltéesurtoutdansles montagnesdu Rif et le cenfrede
distribution de la droguese Eouve situé à Tétouan.On en ramasseaussi
dans le Moyen-Atlas du côté d'Azrou et de Aih Leuh. L'espècela plus
couranteau Maroc est A. beatica,espècetrès prochedA. belladona.Des
formeshybridesentre les 2 espècessemblentaussiexister.
USAGESTRADMONNELS
69r
et de pulpe de citrouille, danslequelon ajoute2à3 baiesde belladoneou
un peu de ma'jûn A Fès,Salé,Rabat,Marrakech,on préparela mruziya
qui est une spécialitéde viandede mouton aux raisins secsqu'on mange
surtout à I'occasionde la Fête du sacrifrce(îd al-kabîr) et de rencontres
farrriliales; la rnruziya contientpresqueobligatoirementdu safran et du
râs el-Innût accompagné de ma'jûnou de quelquesbaiesde belladone.
TOXICITÉ
Symptômesde l'intoxication
Ils débutentll2 heureenviron aprèsI'absorbtionde la drogue: sensation
d'amertumeet de sécheresse de la boucheet de la gorge, accompagnée
d'unesoif intense; cettesensationsetransformerapidementen impression
de brûlure avec altération de la voix qui devient rauque et difficultés de
déglutition. Puis apparaissentdes nausées,mais généralementsans
vomissements,et les urines deviennentrares ou nulles. Une forte
mydriasene tarde pas à s'installer,persistantEèslongtemps(mêmeaprès
la guérison) et s'accompagnantde troubles de la vision. Le coeur
s'accélèrepuis sesbattementsseralentissent.La pressionsanguines'élève
ou au contraires'abaisse selonquel'intoxiquéa pris de petitesdosesou de
grandesdoses.La températures'élève,le visage est congestionnéet
cyanosé,la respirations'accélèregénéralement mais danscertainscaselle
est ralentie.
Vertiges, céphalées,hallucinations,délire apparaissentensuite, avec
fréquemmentun prurit généraliséet des rougeurs.Le délire est souvent
accompagnéde visionsérotiqueset d'érections.A cetæphased'excitation
succèdeune phase de grande dépressionavec hypothermie, parfois
convulsions(surtout chez les enfants).Le coma s'installe alors, puis la
mort survienttrès vite.
(CHARNOT, 1945)
DISCUSSION
692
Les sourcesécritesarabes
Nous avonsêtê êtonnêde ne Eouver,dansles textesarabesque nous avons
étudié, aucunarticle consacréà la belladone.Cetteespèceétant connue
depuisI'Antiquité et répandueen Méditerranée,noussommesconvaincus
qu'elle a êté: assimilée par ces auteurs à une autre plante,
waisemblablementà Solanumnigrun (vot cet article,n" 494).
poivron, paprika
USAGESWS
DISCI.JSSION
Iæs sourcesécritesarabes
693
Introduit en Occident après la découvertede I'Amérique, le poivron
n'était pas connu d'IBN AL-BAYTAR, de la 'Umdat at-tabîb et de AL-
}VAZR AL.GHASSANI.
ABDEREZAQ ne le mentionnepas davantage,bien qu'à l'époquede cet
auteur,le poivron commençaità serépandredansl'Ancien Monde.
Seule la Tuhfat al-ahbôb (n" 160) le mentionneen I'assimilant au
Capsicumfrutescens.
USAGES TRADMONNAS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Introduit en Occident après la découvertede I'Amérique, le piment
eznr"gên'était pas connrrd'IBN AI,-BAYTAR, de la 'Umdat at-tabîb et
de AL-WAZIR AL-GHASSANI. ABDEREZAQ ne le mentionnepas
694
davantage,bien qu'à l'époquede cet auteur,il commençaità se répandre
dansI'AncienMonde.SeulelaTuhfat al-ahbôb(n' 160)le mentionnesous
le nom defulful rûrnî ("poiwe européen").
datura
Datura sffatnoniurnL.
Datura innoxiaMill.
Datura metelL.
DaturaferoxL.
Brugmansiaarborea(L.) Langerh.
Brugmansiasuaveolens(Humb.& Bonpl ex Willd) Bercht& Presl.
Brugmansiasanguinea@arz & Pav).D. Don.
Brugmansia versicolor langerh.
Brugmansinx candidnPers.
Brugmansiax insignis(Barb.Rodr.)Lochv.
695
plante glabre à fleurs blanc-jaunâtre,rosée ou pourpre ; D. ferox L.,
originaire de Chine, espècede petite taille à fleurs blanches.
USAGES TRADITIONNELS
TOXICITÉ
696
Au Maroc, les intoxicationsaux daturasont généralementune étiologie
accidentelleou criminelle. Les accidentssurviennentgénéralementau
coursdejeux d'enfantsqui s'enserventcommehallucinogèneou à la suiæ
de leur emploi, par les malfaiteurs,comme narcotiquepour détrousser
leurs victimes ou en abuser,ou commeamnésiant,pour nuire à quelqu'un.
Certainesintoxicationsaccidentellesont aussiété signaléesà la suite de
confusionsdes grainesde daturasavecdes grainesde nigelle. 15 graines
de daturapeuventtuer un enfantet 100 graines(soit environ 1 gramme)
un adulte.
Enfin, le danra peut êtreutilisé dansun but homicide,associéparfois à la
racinede chardonà glu, à la jusquiameet à I'arsenic.
Les daturasoccupentaussiune grandeplaceen toxicologievétérinaire,le
dromadaire,en particulier, lui étantfrès sensible.
Symptômesde l'intoxication
L'intoxication chezlhomme se manifestepar une grandesécheresse de la
boucheet de la gorge,desvertiges,desspasmes, deshallucinations,de la
stupeur, de grosses difficultés de déglutition, une mydriase qui peut
persisterplusieurssemaines(et qui peut se produireau seul contactavec
I'oeil). Puis on observede violents accèsde démence,des délires, de
I'insomnie et de I'hypothermiei parfois des éruptions cutanées,de
I'oligurie et des sueurs.Souvent, les battementsde coeur deviennent
intermitæntset sont suivis de syncope.Dans les cas graves,survient un
coma, suivi de mort par asphyxieou synco[,ecardiaque(CHARNOT,
1945).
Nous avonssouventobservé,lors de nosenquêtesen milieu psychiatrique,
que de gravesséquellesneurocérébrales persistaientaprèsintoxication par
des daturas,en particulier des troublesde la personnalitéet une sérieuse
amnésiepouvant se prolongerlongtempschez des sujets à personnalité
fragile.
DISCI.JSSION
697
Les Arabes, à la suite des Indiens, ont insisté généralementsur les
propriétéstoxiquesdes daturas.Marmonideen faisait mêmele poison de
la perfidie par excellence(cité par CHARNOT,1945).
HyoscyamusalbusL.
Hyoscyamusniger L.
HyoscyamusmuticusL. ssp./clezlez(Coss.)Maire
jusquiane blanche
jusquiamenoire
698
jusquiamedu désert,jusquiamed'Egypte
sîkrôn (!) (mot dérivant d'un verbe arabequi veut dire "éniwer") : pour
la jusquiameblancheet la jusquiamenoire.
bû,-narjûf,bû,-renjûf(!) (Beni Touzinedu Rifl : c'estle nom que portent
aussi la jusquiamenoire et ia jusquiameblancheen Kabylie et dans
I'Algérois.
benj (livresque) : ce terme est aujourdhui étendu à d'autres plantes
soporifiqueset a pris le sens"d'anesthésique".
lebtina (!) (SatraraOccidentalet Cenftal): pour Hyoscyarnusrnuticusssp.
falezlez.
gengîç(!) (berbère): s'appliqueà touteslesjusquiames.
ôfalel.ileh (Touareg),falezlee (SatraraCentral) : pour I{. muticus ssp.
falezlez.
bôrbôr: sousce nom on désignaitau SaharaCentralun poison violent
redoutédesofficierset desfonctionnairesde la colonisation,poisonà base
dejusquiamedu déserl
USAGESTRADMONNELS
En médecineEaditionnellemarocaine,lesjusquiamessont connuespour
leurs propriétésfortement sédativeet anesthésique, par voie interne et
externe.Pour I'actionsédativeet narcotique,on les préfèreà la belladone.
Elles enfraientautefois - à côté du chanvreindien, de la mandragore,de
I'iwaie, du pavot, des daturas- dansla formule de preparationsdiverses
diæsmassakkir(litt.: qui énivre)qu'onadminisrait au maladeavanttoute
intervention chirurgicale (exfaction de projectiles, amputations,etc.).
Leurs propriétés délirogènesleur valent d'être parfois employées en
oniro-analysepour lever les censureset obtenir un effet d'excitation
psychique avec délires qui seront ensuite interprétés par les
psychothérapeutes Eaditionnels.I-es graines,prisesen quantitémodérée,
iont réputéesprovoquerdesrêvesérotiqueset susciterle désir sexuel.
699
Chezles Beni Touzine,les feuillessontutiliséesen cataplasmes contreles
douleurslocalisées,pour mûrir les furoncleset expulserles épines.
Dans le Souss,les femmes mélangentles grainesde jusquiame à la
nourriture pour se donner de I'embonpoint.Au Satrara,elles préparent
des bouillies en faisant cuire de petiæsquantitésde jusquiamedu désert
dansdesbouillons de viandeou desbouilliesadditionnéesde graisse.I-es
nomadesont en effet constatéque les dromadairesqui pâturentdansdes
charnpsoù la jusquiamedu désertestprésente,engraissaient rès vite.
TOXICITÉ
Symptômesde l'intoxication
A faibles dosesnon observeune sécheresse de la boucheet de la gorge
avec sensationde brûlure ; une mydriasepersistantlongtempsaprès; de
I'ivresseet des vertiges; de I'excitationpuis une lourdeurde la tête, de la
lassitudeet un sommeilprofond prê.cÉdé parfois de délire, dhallucinations
et de visionsérotiques.
700
A doses plus élevées,s'ajoutentà ces symptômesune ivresse plus
importante accompagnée d'un état de confusion,d'agitation,de troubles
de la vision, dhallucinationsauditives,de polyurie, de suerusprofuseset
parfois d'éruptions cutanéesavec urticaire. Des désordresnerveux
importantsapparaissent ensuite,accompagués de convulsionset de délires.
Comaet mort s'ensuiventdansles casgraves(CHARNOT, 1945).
DISCUSSION
Iæs sourcesécritesarabes
La jusquiameest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 356, 937, 1262),la'Umdnt at-tabîb(n" 219), AL-WAZIR AL-
GHASSANI (no 55), la Tuhfat al-ahbâb(n" 77,455) sousles noms de
sîkrân etbanj. ABDEREZAQ (LECLERC,1874,n"129,224) ajouteles
etjenjô!.
vernaculairesbanj, bû,-narjû,f
4E6.Lycium divers
Lyciurn intricatumBoiss.
Lyciam barbarum(Munby) Batt. (= L. halimifuliumMrill.)
Lycium europaeumL.
lyciet
701
A Sidi Bennour nous avons relevé pour les baies de L. europaeumle
vernaculure didi*. Il est possibleque I'expressionpopulaire lâ didi lâ
tnbb el-rnulûk (litt.: ni didi, ni cerise)qu'on emploie à propos d'une
personnequi se retrouvesansrien parcequ'il exigebeaucoup,Eouve son
origine dansla similitude d'aspectet de couleurde la ceriseet de la baie
de lyciet.
USAGESTRADMONNELS
DISCI"JSSION
Les sourcesécritesarabes
I-e lyciet est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
680, 831,1632,1720,1901,2049),la'Umdatat-tabîb(no 1803,1857),
AL-WAZR AL-GHASSANI (no 219),laTuhfat al-ahbôb(no 312) sous
les noms de hufu(, Sûlôn**, gharqad, marcôrat al-fi\, filzahraj.
702
ABDEREZAQ GECLERC, 1874, no 314, 532, 661) ajoute les
vernaculaires'awsajet mus' (pou le fruit).
(= Solanum lycopersicumL.)
487. Lycopersicum esculentumlÙ,dill.
tomate
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
[æs sourcesécritesarabes
Introduite du NouveauMonde, la tomate n'était pas connued'IBN AL-
BAYTAR et de la'Umdat atlabîb. I-es autresauteursne la mentionnent
pas davantage.
mandragore
703
yabrûh (livresque): pour la planteet la racine.
tuffô$ al-jenn (liwesque)(litt.: pommede génie).
Es@ceméditerranéenne,conrmuneau Maroc.
USAGESTRADITIONNELS
704
contenantde la racine de mandragore,du gingembre,du beurre rance
destinéeà être incorporéeà des gâteauxou à du ma'iûn (voir article
n'694) : ce gris-grii, administrétous les jours, affaiblit la victime -
simulant ainsi une longue maladie- qui est ensuiteachevée,sansattirer de
suspicion,à I'aidede chardonà glu ou d'un dérivéarseniqué.
TOXICITÉ
Syrnptômes de l'intoxication
Ils s-ontà peu prèsidentiquesà ceux observésavecles autresSolanacéesà
alcaloidestropaniques: vertiges, vomissements,démarchetitubante et
lourdeur des membresinférietus, sécheresse de la bouche,soif, pupille
dilatée,acuitévisuelle diminuée,fae;econgestionnée. Dans les cas graves
s'ajoutent à ce tableau : délires, prurit, sensationde brûlure, coma et
mort.
DISCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
La mandragoreest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-
',Umdatat-
1883,n" '422,1156,1177,2033,2034,2180,23cp.,2301),la
tabîb (n" 2676).AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 142),laTuhfatal-ahbôb
(n" 2U| et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n" 424,890) sousles noms
de toffô! ej-jenn, yabrû,h loffâl (pou le fruit). IBN AL-BAYTAR
ajouteles vernaculaires: sirôi al-qoçrob,sâbîzaiet la'ba.
705
489. Nicotiana glauca Graham
tabacglauque
USAGES TRADMONNELS
TOXICITÉ
Toute la plante, surtoutles feuilles et les fleurs est toxique pour I'homme
et I'animal.I-es enfantssonttrès sensibles.Le ætail l'éviæ habituellement.
DISC[ISSION
tabac
706
HISTOIRE DE IÏNTRODUCTION ET DE LA CI.JLTI.JRE
DU TABAC AU MAROC
I-a culture du tabacà fumer était inconnueau Maroc avant 1910. Cetæ
espèce,de grande taille, à feuilles sessileset corolle rose-rouge(N.
tabacum) fut cultivéeen grandpour la premièrefois en 1918, dansle
707
Gharb. En 1946,3 secteursnouvearD(de plantationfurent ouvertsdans
des régionsmontagneuses : la régiond'Ouezanne (Sidi-Redouane,
7rivrlli,
(
Teroual, Ouezanne); la région d'El-Hajeb El-Hajeb, fu't-Ouallal-Ou-
Bittit, Art-Cheggag) ; la région du Rif (Tetouan,Chaouen,Bab-Taza,
Bab-Bered) . Le tabac cultivé dansces zonesappartientprincipalement
aux variétésKentuckyet Virginie Bright.
Quant au tabac à priser (N. rustica), sa culture s'estmaintenuedans le
Souss(Taroudant,Ouled-Teima)et le Tafilalet (Rissani)(ECONOMAP,
n" 14 & ls,juillet 1977,Maroc,La culnre du tabacau Maroc).
USAGES TRADMONNELS
DTSCTISSION
[æs sourcesécritesarabes
Le tabac,espèced'origineaméricaine,n'estcité par aucunde nos autews.
708
niveau des synapses.C-etteaction s'exerçantsurtoutsur le diaphragmeet
les muscles intercostaux, il en découle une paralysie respiratoire
(BEZANGER-BEAUQIJESNE& al., 1990).
Symptômesde l'intoxication
L'intoxication aigue**, survenant souvent à la suite de tentatives
d'avortement,se manifeste,dans les cas graves,par les symptômes
suivants: cyanose,sensationsd'étranglementet de brûlures de la gorge'
de I'oesophageet de I'estomac,vomissements, palpitationset angoisse,
arythmie cardiaque,accélêrationdu pouls et de la respiration. Suivent
ensuite des délires, des tremblementset conwlsions, du coma avec
paralysie,mydriase,chute du pouls, troublesde la respirationet syncop
finale entraînantla mort (GARNIER & al.,196l)
Les animauxbroutentles feuilles sansaccidents- à I'exceptiondu boeuf,
du cheval, du porc et du lapin - mais la chair de ces animaux est
dangereuse à consornmer(GARNIER & al., 1961)
Le tabac, pff I'anabasinequ'il contient, peut cependantentraîner des
déformationstératogéniques chezI'animalqui le broute(KEELER & al.,
r978).
* Au Saharales cendresutiliséessonttrès souventcellesd'Aristidnpurrgens(SITOUH,
1988).
** Nousne décrivonspasici lTnoxicationchroniqueou tabagisme,abondammenttraitée
danstousles fiwes spécialisés.
alkékenge,lanterne
709
USAGES TRADMONNELS
DNCI.ISSION
douce-amère
'ineb e4-6b (!) (poly.) (litt.: raisin de chacal) : même vernaculaireque
pour la morelle noireola bryone, le coqueretsomnifère.
Espècedesrégionstempérées,communedansles haieset les talus, mais
plus rare que la morelle noire avec laquelleelle est souventconfondue,
bien que ses fleurs soient violettes(et non blanches)et sa baie rouge
écaflaæ(et non noire),un peu ovolde(et non globuleuse).
USAGESTRADITIONNELS
DISCTJSSION
7ro
On trouve dansla douce-anère:
- des gluco-alcaloïdesdu groupe de spirosolanols.Le fruit mûr ne
contientplus quedesûacesde cessubstances.
- des saponosidesstéroïdiquesdont les géninessont la tigogénine,la
diogénineet la yamogénine,abondantssurtoutdansles fleurs.
- un glucoside,la dulcamarine.
aubergine
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
7tl
(no 50), laTuhfat al-ahbôb(n' 406) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,
n' 164) sousles nomsde bâlenjôn, wagd"magd"'anb.
morelle noire
'ineb e4-6b (!) (poly.) (litt.: raisin de chacal).
'ineb e!-!n'leb (poly.) (litt.: raisin de renard) : ce vernaculaire,et le
précédent,sontportésaussipar d'autes planæsà baiessimilaires: douce-
amère,bryone,coqueretsomnifère,etc.
buqnîna, mûqnîna (!) (Gharb,région de Raba| : ce mot seraitdérivé du
mot latin uva canina(RENALJD& COLIN, 1934,no 219).
ôdil wu{kn (berbère,litt.: raisin de chacal).
Les 2 derniers vernaculairess'appliquentaussi improprement à la
belladone.
USAGESTRADMONNELS
712
D'après CHARNOT (1945), les Marocains font avec les baies une
confiture de goût suggérantcelui de la groseille. Nous n'avons pas
retrouvécet usage.
TOXICITÉ
Symptôrnesde l'intoxication
LTntoxication chezlhomme présenteles symptômessuivants : pâleur,
yeux hagards, sensationd'engourdissement de la langue, confusion
mentale, céphalées, vertiges, vomissements,diarrhées, parfois
convulsions.L'intoxiquéseremetnormalementen24 à 48 heures.
Dans les cas plus graves le tableau se complique par des délires, des
hallucinations,I'accélérationdu pouls, une sécheressede la bouche,une
mydriase (ou plus rarement une myosis), des sueurs froides, des
convulsionset destremblements,puis une paralysiesuivie de comaet de
mort.
DISCTJSSION
Iæs sourcesécritesarabes
La morelle noire est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883, Do450,582,1027,1589), la'Um.dntat-tabîb(no 1715,l716)
et AL-IùVAZIRAL-GHASSANI (n" 220) sousles noms de'ineb tn'leb,
'ineb e{-û'b,
fuI!ân, ltabb al1'ennô,rebrak. ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n' 651) ajouteles vernaculaires buqnînaetrnaqnîna.
La Tuhfat al-ahbôb (n" gi.
219)I'a assimiléà Physali s alkelccn
713
I-es donnéesde la toxicologie
On trouve dansla morelle noire :
- un gluco-alcaloideappelésolanine.La solaninepossèdedes propriétés
moussanteet hémolytique.Elle est plus abondantedansles graineset les
baies(surtoutavantmaturité)quedansles feuilles.
- d'autresalcaloidesdu groupedesspirosolanols.
On a signaléaussidestracesd'un alcaloi'demydriatique.
morelle de sodome
au
Espèceintroduite d'Amériquesubtropicale,aujourd'huisubspontanée
Maroc.
USAGES TRADMONNELS
Dans les Zaërs, I'infusion des fruits est utilisée contre la stérilité des
femmes.On I'utilise aussipour déærgerles plaies: on frotte celles-ciavec
la moitié d'un fruit qu'on mouille avec un peu d'eau ou de salive. La
même procédureest employéedansle traiæmentde dermatosesdiverses:
mycoses,tâchesde pigmentation,etc.
D'aprèsMATHIEU & MANEVILLE (1952),1'intusiondu fruit (ou bien
un fruit entier sansla pulpe) est utiliséecommeabortif.
I-es fruits étaientutiliséspour laver la laine.Aujourd'huion continueà les
employerpour astiquerles ustensilesen cuiwe ou en argent.
TOXICITÉ
714
I-es baies,consommées par les enfantsou utilisées sans
accidentellement
prudenceen thérapeutique,ont entraînéquelquesintoxications plus ou
moins graves.
Elles contiennentune teneur assezélevéeen gluco-alcaloides(dont I à
l,|Vo dhétérosidesde la solasodine)et des saponosides dont les génines
sontla diosgénineet la gitogénine.
DISC[JSSION
Les sourcesécritesarabs
La morelle de Sodomen'estmentionnéepar aucunde nos auteurs.
pomme de terre
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Intoduite d'Amériqueen Occidentà la fin du XVIème siècle,la pomme
de terre n'est pas mentionnéepar aucunde nos auteurs.ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,no 440), qui vécu au XVItrème siècle etlaTuhfat al-
ahbôb (n' 339) citent le vernaculurebalôln mars,à note avis,il s'agitde
la patatedouce(voir cet article n' 181).
'Withania
497. frutescens (L.) Pauquy et Withania ad,pressa
Coss.
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Cesespècesne sontpascitéespar nosauteurs.
coqueretsomnifère
716
Mbb el-lhû, lahû, bellehû (!) : il s'agit de comrptionsdu mot Inbb al-
lahw (litt. : grainesde la gaité)qu'on attribueaux fruits de cette plante en
raisonde leurs propriétéshilariantesau débutde leur action.
sîkrôn (poly.) (litt.: celle qui éniwe) : ce vernaculaireest à corréleravec
les propriétéshypnotiquesde la plante. Ce mot s'emploieaussi pour la
jusquiame,I'iwaie et la ciguëpour les mêmesraisons.
'ineb ed-6b (poly.) (litt.: raisin de chacal): le fruit est une petite baie
rouge,entouréedu calice accrescentet formant une ucréole ; les mêmes
vernaculairessont employéspour la bryone,la morelle noire, la douce-
amère,I'alkékenge.
seïnrnel-fâr (CHARNOT, 1945)(litt.: poisonpour rat).
'ubôb (Yémen,FLELJRENTIN,1983) : ce vernaculairese reEouvedans
les naitésarabesde matièremédicale.
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCI.JSSION
Iæs sourcesécritesarabes
Cette espèceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1589),commela variétésauvagedu kakenj(Physalisalkekengi)
'ubôb, jawz al-meri (pour les fruits) et
sous les noms de falba.
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,no 378, 488) la mentionneaussi sous
'inabe!-!n'lebet commeunevariétéde l<nkenj.
les nomsde Inbb al-hnwa,
717
La'Umdat at-tabîb(no 1142)et AL-V/AZIR AL-GHASSANI(n" 149)la
ciænt aussi.La Tuhfat al-ahbâb (n" 219) I'a probablementassimilé au
Physalisalkcl<cngi.
STERCULIACÉES
cola' kola
USAGESTRADMONNELS
7r8
prscussroN
Les sources écritesarabes
Elle n'est mentionnéeni dans dansle Jami' al'mufradaf d'IBN AL-
BAYTAR, ni dansla'Umdat at-tabîb,ni dansles faités arabesancienset
seuls quelquesauteurs arabesdes derniers siècles- AL-rilAZIR AL-
GHASSANI (no 356), ABDEREZAQ(LECLERC,1874,no 468, 927) et
I'auteur anonymede la Tulfat al-ahbôb (n" 426) - lui ont consacré
quelque place sous la rubrique larrûb as-sûdân et gur. Il s'agit
visiblementd'un apportdesNoirs à la médecinemarocaine
Dans la Tul.{at al-ahbôb, on lit à proposde ce produit : "sa nature est
chaudeet sèche; il a pour propriétéde soulagerla fatigue et de donner
bonnehaleinequand on boit de I'eauaprèsen avoir pris ; il fait dtgêret,
ressèrele venEe,est aphrodisiaque, réjouit et chassele sommeil.C'estun
desmetsrecherchésde la tabledesrois".
STYRACICÉBS
benjoin
7r9
Partout au Maroc, on I'emploie en poudre comme antiseptiqueet
cicatrisantdansles soinsdesplaies,desblessures, descrevasses desseins.
Les fumigations de benjoin sont utiliséespour désinfecterI'atmosphère
descharrbresde malades.
Le benjoin est I'un des 7 parfums à brûler rituels. Lui sont attribuées
plusieursvertus magiqueset, de ce fait, il a pris une gfandeimportance
dansles pratiquessymboliquesdesMarocains.
I-es femmess'enserventaussidansla préparationde produits de beauté.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR, I'auteur de la 'Umdat at-tabîb et AL-WAZR AL-
GHASSANI n'ont pas connu le benjoin, waisemblablementparce qu'à
leur époquece produit exotiqueétait une rareté.
IBN BATOUTA (voyageurmarocaindu XIVème siècle) mentionnele
benjoin de Javasousle nom de lubânjôwî.Il faisaitpartie,en ce temps-là,
des présentsroyaux et était importé à grands frais des comptoirs de
I'OcéanIndien.
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 430) etla TuSat al-ahbâb (n" 20)
le citent sousle nom dejôwî.
TAMARICACÉES
tamaris
lelcl, ôlI (!) : pour I'arbre.Ce terme est cité dansLe Coran (S. 34 ; v.
16).
tlôya (Tafilalet, MONTEIL, 1953).
tabral<at,tabarelckntCfouaregs,VOINOT, 1904; SITOLJH,1989).
le'deb,el-'udba(t), takawr(!) : c'estles nomsque porte au Tafilalet, au
SaharaOccidentalet dansle Drq la galle tannantedu tamaris(prise pour
le fruit) produitepar un acarien,Eriophyestlaiae Trab.
rnkerkaba(Au SaharaCenral :Touâtet Tidikelt) : pour la galle tannante.
tekourmest(fouaregs,VOINOT, 1904).
tarnarel-ô1LouInbb el-âtl (Egypte,LE FLOCT{,1983,n" 263).
la'sel, 'asel (litt.: miel), tament (Touareg): ceux sont les noms de la
mannesucréesécrétéepar les branchesduTamarisaphylla.
720
cornmuneau Maroc danslesrégionssahariennes
EsSce saharo-sindienneo
au bord desoueds.
USAGFSTRADMONNELS
USAGESMÉNTCN.IAI.X
USAGESTECHNIQIJES
721
du Tafilalet dit cwr filalî et le cuir drt âlmâtî (c.à.d. d'Aghmat), célèbre
autrefois,était tannéaveccettegalle ('Unrdatat-tnbîb,n' 1108).
Le tôkawr de ces régions êtait beaucoupexporté sur Fès, Marrakech,
I'Algérie, la Tripolitaine et arrivait mêmejusqu'enEurope où en faisait
de I'encre. La demandede tâkawt êtal.tautrefois si forte que l'on
multipliait les tamarisà I'aidede bouturesplantéesle long dességuias.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
l-e T. aphylla et sa galle sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC,1877-1883, n" 17,245,399,572, 1455,1523,1929,2228),
(no
la'Umdat at-tabîb 24, 421,1108,l5M), AL-WAZIR AL-GHASSANI
(no 28, 169),la Tuhfatal-ahbôb(no 23, 106)sousles nomsde ôgl, 'udba,
kezmôzek,jezmâzek, tâkawt, I.abb al-ô1eL,buim. ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874, no 21, 197) cite les vernaculairesâ11,jawz lnrfô,
tôlmwt. AL-WAZR AL-GHASSANI nousapprendque la galle servaità
fabriquer de l'encre.
tamaris.
TamnrixgallicaL.
TamarixbalansaeJ. Gay
TamarixpauciovulataJ. Gay
TamarixboveanaBunge
TamarixgetulaBatt.
TamarixafricanaL.
722
Au Maroc, on considèretous les tamaris, à l'exception de T. aphylla,
commefemelleset on leur donneen communles nomssuivants:
larfô Q.
tamrnâyt,ârnmôy(!) (Dra Sousset Tekna).
l-fersîg, ôfersîg Çe|,na MONTEIL, 1953; Sahara'Tidikelt).
aUrà, (Teknt MONTEIL, 1953; Dra BELLAKHDAR & a1.,1985).
âzoô,tazuat(Iouaregs,VOINOT,lgM; SITOI'JH'1989).
ârnrenan(fidikelt, VOINOT, 1904).
'arî[, l-ô'rîS (!) (Fès et Oriental) (litt.: la petite branche): peut-êEeen
raison de I'usagefait de sesbranchesconrmecombustibledansles fours à
pains.
nzâla (OuedNfis).
rrûbâ (MONTEIL, 1953): pour les feuilles (ærrre génériques'appliquant
aussià d'autesespèces).
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
723
Les sourcesécritesarabs
Les tamaris de ce groupe sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC,1877-1883, n" 17,1455),la'Umdntat-tabîb(no 1108),AL-
WAZIR AL-GHASSANI (n" 135), la Tuhfat al-ahbâb (n" 2O2)et
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 392) sousle nom de larfô.
TAXACÉnS
if
USAGESTRADITIONNELS
roxrcrTÉ
L'if est responsableau Maroc de quelquesintoxications, la plupart du
tempsà la suiæde sonusagecoûrmeabortif*.
Une décoctionde 50 à 100g de feuillesest mortellepour lhomme. 5@ g
suffisentpour tuer un chevalen ll2 heure.Oufie les chevaux,les ânes,les
muletset les veauxsonttrèssensibles.
Mais les intoxications par I'if sont, dans la plupart des cas, dues à
I'ingestion des pseudo-fruitsdont la couleur rouge et la saveur sucrée
attirent les enfants.Heureusement, les casgravessontrarescar la graine,
qui représentela partie toxique, est dure et très amèrece qui fait qu'elle
est généralement recrachée.
Symptômesde l'intoxication
Dans I'intoxication par I'if, on observedes signesdigestfs (nausées,
vomissements,douleursabdominales, diarrhées),dessignesneurologiques
(tren:blements,vertiges),de la pâleur. la sensationd'avoir les paupières
724
lourdes,de l'hypotension,destroublesdu rythme cardiaque;puis colna,
crise convulsive, et collapsus cardio-vasculaire.La mort survient par
asphyxie(BRLJNETON,1993 ; CHARNOT,1945).
DISCIISSION
I-es sourcesécritesarabes
L'if est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no 1225, 1453),la 'Umdatat-tabîb(no750, 1481,2549)et la Tuhfat al-
ahbôb(n' 121),sousles nomsde smilaqs,chawhalertaqsûs.AL-WAZIR
AL-GHASSANI et ABDEREZAQne le ciæntpas.
I-esdonnéesde la toxicologie
Dansles feuilles et les tiges on a isolé desbisflavonoides(sciadopytisine,
kayaflavone,etc.), des hétérosidescyanogénétiques dont la taxiphylline
qutontrouve aussidansle banrbou(Barnbusa).On y trouveégalementdes
diær@nesà noyautaxane.
Cescomposéssontprésentsaussidansles graines.Ilss participenttousà la
toxicité (BRLJNETON,1993).
* L'if a occupéune placeimportanæen æchnologiemilitaire dansles tempsanciens.Il
était utitisécômmepbisonde-fléches,en particuliei chezles Gaulois,et sonbois servaità
faire desarcs.
Satoxicité pour lhomme et les animauxétait connueet redoutée.[æs Ancienspensaient
quemêmeson ombreétait nuisible.
THYMÉIÉ^ICÉBS
agalloche*
725
C'est le bois d'agalloche,improprementappelébois d'aloèsou bois de
santal, lequel est tout autre chose.A. secandariaest aussi appelé bois
d'aigle (RENAUD & COLIN, 1934,n' 308). Cesbois sont importés.On
rencontre le premier en Inde et au Bouthan,le secondà Malacca et à
Bornéo.
A Bornéo,les indigènesqui exploitentle bois d'aigledisentque seulsles
pieds d'A. malaccensis(localementappelégaharu) qui sont parasitéspar
un champignonont un coeurde bois odorant(GLJNTAVIDJ., Bornéo,le
réveil de la jungle, Géo,no l7'7,nov. 93, pp. 8-21).
Iæ bois d'agallocheétait déja connudesHébreux(il est mentionnédansla
Bible sousles noms de ahalot etahalim) et des Grecs(agallochon de
Dioscorides).
USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le bois d'agallocheest mentionnêpar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883, Do110,1603,2253,2318),la'Umdntat-tabîb(n" 1794),AL-
WAZIR AL-GHASSANI (no 226), la Tuhfat al-ahbâb (n" 308) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,no599, 648)sousle nom de al-'ûd.
* Mot dérivantdu tamoul: agalichandow.
** n s'agitpeut-êtrede I'actuelCap Comorinou de Koumari,ancienport situé sur la
poinæsudde la péninsuleindienne( 250av. J.C.).
{c{c{c96"" les Turcs, on trouvait un parfrrmanalogue,maisen poudre,sousle nom de
bokhurlilt juma'a Qin: parfumde la nuit du vendredi)(ABDEREZAQdansLECLERC,
1874,no 599).
505.Daphne gnid,iumL.
garou.
726
lezzâzâleuôz(!).
rnefi,ân(poly.) (Jbala): ce vernaculaires'appliqueaussiaux passerines.
înf (Souss,LAOUST, 1936).
communeau Maroc.
Es@cecircum-médiænanéenne,
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
Symptômesde l'intoxication
Iæslymptômescommenceîtll4 dheureaprèsI'ingestion:on observede
la prostration,de lhébétude,descéphalées, desfrissons,de la pâleur, des
pupittesdilatées,de lhlpersalivation,une tuméfactionde la boucheet des
lèwes, des diffrcultés de déglutition,de I'enrouement,des nausées.Puis
apparaissent des diarrhfusavecdouleursabdominales et spasmesdigestifs
violents,desconvulsions,destroublesrespiratoires. Dansles casgravesla
mort peut survenir dansdes souffrancesaEoces.
727
(CHARNOT,1945; BRLJNETON,
1993)
DISCUSSION
I-essourcesécritesarabes
Le garouestmentionné par IBN AL-BAYTAR(LECLERC,1877-1883,
at-tabîb(no1335,1346),AL-
n" 457,577,1390,1916,2087),la',Um.dat
IWAZR AL-GHASSANI(no184),laTuhfatal-ahbâb(n" 234,268)sous
les nomsde mepân,lnbba qnîdîya,kirmdâna,frmôlââ.ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,no61,518,528)donnepourle garoules vernaculaires
leuâzet âûs.
USAGESTRADITIONNELS
TOXICITÉ
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
728
Cette espèceest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 992),la'Umdatat-tabîb(n' 971)etlaTuhfat al-ahbôb(n" 267)
sousles nomsde âdrar. AL-WAZR AL-GHASSANIet ABDEREZAQ ne
la mentionnentpas.
passerine
ftîtîh (t).
rnepân (!) (poly.) (Oriental) (Atgérie, MERAD-CHIALI, 1973) : ce
vernaculairedésigne aussi d'autresthymélées- T. lythroides Ban &
Murb. de la Mamora et T. rnicrophyl/c Coss. & Dur - et même le
daphné.
tagadur (DELON & PUJOS,1969).
Espècecircum-médiærranéenne.
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR et la 'Umdat at-tabîb ne citent pas les passerinesde
manièrereconnaissable,. le meltân s'appliquantchezeu( au daphnés; ils
les ont peutêtreassimiléaux daphnés.
C'estelles, par conte que mentionnentABDEREZAQ GECLERC, 1874,
n" 61, 518,528)etlaTuhfatal-ahbâb(n" 268)sousle nomde mefitân.
AL-WAZIR AL-GHASSANI ne cite pimcettees@ce.
bûfûla,belSanbû(Art Youssi,Dayetlfratt).
729
talzzâzt(Moyen-AtlasCenral, BERTRAND, I 991).
communedansle Moyen-Atlas.
EsSce circum-médiænanéenne,
USAGESTRADITIONNELS
DISCIISSION
TILIACÉPS
corètepotagère,mauvedesJuifs
mulû,fiiya,baqlat l-yahûdiya(appellationsliwesques).
730
cultivée. Mais beaucoupd'espècesde Corchorus sont spontanéesen
Afrique topicale et sont aussi souventcultivéespour leurs feuilles qui
serventà faire dessauceset desgarniturespotagèrespour le couscous.
USAGESTRADMONNELS
Les sourcesécritesarabes
La corèæestmentionnée par IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
n" 2173),la 'Umdat at-tabîb (n" 347),AL-WAZIR AL-GHASSANI (no
40), la Tuhfatal-ahbâb(n' 70) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874)sous
le nom de rnulûSiya.
TROPAÉOLACÉES
5L0. Tropa.eolummajas L.
capucine
lelilccm,4kû* (Fès).
l-fen (Fès).
Plantecultivéepartoutdanslesjardinsà desfins décoratives.
USAGESTRADITIONNELS
73r
On trouve les fruits de la capucine chez les droguistesde Fès mais
apparemmentplutôt comme semencehorticole car les herboristesdans
cèrtaines villes du Maroc (Fès, Tétouan, Rabat) font aussi office de
vendeursde grainespour lesjardins dansla pureEaditiondes Andalous.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Introduite d'Amérique australeet du Méxique après la découvertedu
NouveauMonde,la capucinen'étaitpasconnuede nosauteurs.
TYPIIACÉPS
massettedesétangs
tabûdn,âbûda(!).
barû (!) (Gharb). en Orient et dansles naités arabesbardî désigne en
rêafitê,le Cyperas papyrus L.
boppo(Khlot et Jbalasde I'Ouest,BERTRAND,l99l).
C'estl'ôkkaweddesTouaregsqui distinguentT.angustifuliad'uneespèce
voisine, le T. elephantinaRoxb., qu'ils appellenttal.tlî(VOINOT, l9O4 ;
SITOUH, 1989); ce vernaculairerappellele classiqueû'qîd.
USAGESTRADITIONNELS
732
TOXICITÉ
DISCUSSION
[æs sourcesécritesarabs
Les massettessont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883, Do1485)sousle nom de tîftô,dâû, anûllî.LaTuhfat al-ahbôb
(n. 84) et ABDERBZAQ @ECLERC,1874,n' 160) les citent sousle
nom de barû et û,qîd.La'Umdat at-tabîb (n" 866) les décrit commeune
vaiétê de ûs. AI-WAZR AL-GHASSANI n'enparlepas.
ULMACÉPS
micocoulier
USAGESTRADMONNELS
733
Son bois, très dur, est utilisé pour faire desmanchesd'outilset de fouets,
des tours de potierset divers objetsd'artisanat.
DISCTJSSION
URTICACÉNS
Cetteespèce,méditerranéenne et saharo-sindienne,
est communedanstout
le Sahara,surtoutsur les rocailles.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Urtica piluliferaL.
Urtica dioicaL.
Urtica urensL.
ortie romaine
grandeortie
ortie grièche
734
l-lurrayqa, l-htrrîgd (!).
tikzinin (Souss,LAOUST, 1920).
tirynekt,tismelo(Souss,LAOUST, l92O).
tayizint (Beni Touzine).
tirnezrit,îmezrî(Souss,LAOUST, 1936).
tazelekta,tazenketta(BERTRAND,I 991).
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Les orties sont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 160,363,478,940,1773),la'Umdnt at-tabîb(no87,564),AL-
WAZIR AL-GHASSANI (n" 4), la Tahfat al-ahbâb (n" 10) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,no 26,385) sousles noms de lurrîq,
ânjurâ, qurayg banâten-nôr.
VALÉRIANACÉES
735
jatamansiD C.)
ValeriannjatamansiJones(= Nardastachys
Valerinnawallichii D C.
ValerianncelticaL.
nard indien
nard celtique.
USAGESTRADMONNELS
736
Cesnardsétaienttrès utilisés autrefoisau Maroc dansles lrummam(bun
maure)de femmes,pour les soinsde la chevelureet lhygiène intime. On
les emploie aujourdhui encoredansles soinsde la chevelureen mélange
avec d'autresplantes à usagecapillaire : rose, clous de girofle, myrte,
lavande,Magydarts,souchetlong, mélilot, etc. Toutescesplantesséchées
sont réduitesen poudreau mortier puis additionnéesde bon vinaigre pour
faire une pâte qu'on appliqueen nuuque capillaire. Ce même mélangeen
décoctiondansde I'eau sert à mouiller et à faire gonfler le !âssûl avant
son emploi (voir aux articlesno 537et 698).Ces raitementsembellissent
les cheveuxet supprimentlespellicules.
A Rabatet Salé,les cataplasmes sur la tête de sarnbulsont aussiutilisés
contreles vertiges.
A Marrakech, en usage interne, le nard indien est indiqué dans le
traitement des maladies du rein*, en décoction avec du safran et de
matricairedesjardins (fujrat meryem).
On employait aunefoisces nardspour embaumerles morts en raison de
leur odeur.
DISCI.]SSION
Les sourcesécritesarabes
I-es nards(nard celtique,nardindien, etc.) sont mentionnéspar IBN AL-
BAYTAR (LECLERC,1877-1883, no 903, 1237,1558,2179,22U1),la
'umdat at-tabîb (n" 2295),AL-WAZR AL-GHASSANI (n" 3@, 301) et
ABDEREZAQGECLERC,1874,no 813,814)souslesnomsde sunbulet
nârûn.LaTuhfat al-altbôbne lesmentionne pas.
USAGESWS
Les sourcesécritesarabes
Cette espècen'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
VERBÉNACÉES
verveineodorante
Cette plante est Eès cultivée au Maroc dans les jardins et dans des
plantations industrielles. Ses cultures furent installées d'abord, vers le
début des années60, dansla région de Ghmat(HADNI, 1982),où elle prit
la place du chanwe textile, puis dans la région d'Agadir. Elle occupe
aujourdhui plusieurscentainesdhectares.Elle est surtoutexportéeséchée
en vrac ou conditionnéeen infusettes.
USAGES TRADITIONNELS
738
DISCIJSSION
verveine officinale
baymûtç.1.
barbîna (liwesque: du latin verbena).
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
La verveine officinale est mentionnée par IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 132,2ll, 241, 1046, 1667),la 'Urndat at-
tabîb (no 610, 981, 1830), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 263), la
Tuhfatal-ahbâb(n" 85) et ABDEREZAQG.ECLERC,1874,n"'160,798)
sousle nom de fla al-Inrnâm.
gattilier
739
communeau Maroc, au bord des cours
Es@ce circum-méditerranéenne,
d'eau.
USAGES TRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le gattilier est mentionnépu IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 354, 575),la'Umdatat-tabîb(no500,1955),laTuhfat al-ahbôb
(n" 7,81, 191) et ABDEREZAQ (LECLERC,1874,n" 325) sousles
norns de fuabbel-faqdet benjenkus. AL-WAZIR AL-GHASSANI ne le
mentionnepas.
VIOLACÉNS
violette
740
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
La violette est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 352,912), la'Urndat at-tabîb (no 225), AL-WAZIR AL-
GHASSANI (n' 37), la Tuhfat al-ahbâb (no 63) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 122)sousle nom de banafsai.
ZINGIBÉNN.CÉNS
USAGESTRADMONNELS
741
semencesde frêne, du cressonalénois,de I'ail, desracinesde Corrigiola
telephiifolia, de la nigelle,desfleurs de lavande,de la lavandestæchade,
des-feuillesde thuya, du myrte, de la menthepouliot, du thym ; le tout,
pilé et mélangéà du beurre, sert à farcir un poulet qui gst.cuit.avecdu
ôurcuma,du cumin, du poiwe noir, du pimentfort et de lhuile d'olive.
prscussloN
Iæs sourcesécrites arabes
Le galangaest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 829;, la',Umdat at-tabîb (no 779), AL-WAZIR AL-GHASSANI
(no 349), la Tuhfat al-ahbâb (n" 4ll) et ABDEREZAQ (LECLERC'
1874,n" 906) sousle nom de !ûlenjân.
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
[-es sourcesécritesarabes
742
La maniguette n'était pas connue d'IBN AL-BAYTAR, mais elle est
mentionnéepar ABDEREZAQ(LECLERC,1874,no 214),la'Umdat at-
tabîb (n" 442,449) etlaTuhfat al-ahbôb(n" 99) sousles nomsdejawza
.ml.trôwiya,jawz er-rqîqaet jawzat e$-Serk.
AL-\ryAZR AL-GHASSANI
(n" 78) lui donneaussile nom dejawzat e$-Serk.
La maniguetts(Afrarnornurnmelegueta)était souventconfonduepar les
auteursavecXylopia aethiopicaqui porte normalementles nomsdeiawzat
zenj et jawzat habasô. Cette confusion se retrouvait aussi dans le
conrmerceinternationaldesépices,les Portugaisdésignaienten effet les 2
produitssousles nomsde "poiwe de Guinée"et "malaguetta".
* Ne pas confondreavecXylopia aethiopicaqui est aussiappeléparfois "poivre de
Guinée".
Curcumnlonga L. (= C. dornesticaYalet)
Curcumazed.oarta(Chrisun) Roscoe(= C. zerumbetRoxb.)
CurcumaxanthoruhizaRoxb.
curcumalong
zéodure ou gingembrebâtard
témoélawaq
forqum,lurqum(!).
jadwôr (!) : pour C. zedoarin.
Au Maroc, ces vernaculairess'appliquentindifféremmentà tous les
curcumas,importés d'Asie. Mais c'est surtoutle curcumalong que I'on
fiouve chezles droguistes.
USAGESWS
743
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le curcumaest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
I 883, n" 1525, l9l7 , 2254),la ',Umdatat-tabîb(n" 376, lM3, I 186),AL-
WAZIR AL-GHASSANI (no 84, 116,161),laTuhfatal-ahbôb(no 110,
139) sous les noms de kurkurn, 'urûq wfra, hurd. ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 32, 431) donneles noms de karkum, 'urûq safra,
'aqîd hinû, kurkub.
La zêdoure est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 4'12,1096,1097,1185)souslesnomsdejadwôr,zarumbâ.d,'arq
al-l<âfûr.et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 282) sousles noms
de zarumbâd. Les autres auteurscitent aussi cette espècesdans les
rubriques consacréesau curcuma.
qa'qolla(!).
I.tebbel-hal (!) (surtoutau Moyen-Orient).
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
744
Iæs sourcesécritesarabes
Les cardamomessont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883, Do838, 1342bis, 1355,1722,1783,2247,2268),la 'Urndat
at-tabîb (n" 2026), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 274),laTahfat al-
ahbôb (n" 342) sousles nomsde qa'qulla,qardamâna,hôL,hî\, hîl bawâ,
!ûr bawâ, krnfir, Sûhnîr. ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n" 739)
donnesousles nomsde qa'qulln,hâ\, hîL
* Au Moyen Orient,ellessonttês utilisée.spouraromæiserle théet le café.
gingembre
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les s:urcesécritesarabcs
745
I-e gingembreest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
'Umdat at-tabîb (no 1055), AL-\ryAZIR AL-
1883, n" ll25), la
GHASSANI (no 113), la Tuhfat al-ahbôb (no 143) et ABDERAZAQ
(LECLERC, 1874,n" 274)sousles nonr de zaniabîL.
ZYGOPHYLLACÉBS
répanduedans le Satraraseptentrionalsauf le
Espècesaharo-sindienne,
Saharaoccidental.
USAGES TRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Cetæes$ce n'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
746
communeau Maroc.
Es@cecircum-médiænanéenne,
USAGRSTRADMONNELS
DISCI.JSSION
I-es sourcesécritesarabes
Cetæes@cen'estmentionnéeni par aucunde nosauteurs.
USAGESTRADMONNELS
DISCI.]SSION
Les sourcesécritesarabes
CetteesSce n'estmentionnéeni par aucunde nosauteurs.
747
répanduedansle Saharaorientalmarocain.
Espècesatraro-sindienne,
USAGES TRADMONNELS
DISCt,]SSION
Les sourcesécritesarabes
Cettees$ce n'estmentionnéeni par aucunde nos auteurs.
* En Lybie,les fruits serventà péparer uneboissonet les feuilles sèche.s
sontemployées
en Egyptecommesuccédanéde thé (LE FLOCTI, 1983,n" 229).
KEITH (cité par LE FLOC'H, 1983,no 229) a voulu faire de ces fruits le famevx lons
des Lotophages,mais nous pensons,à la suite de la plupart deshistorieili, que cette
nourriture ne peut être que la jujube, produiæpar le Ziryphus lotus, ou la datte du
Balanitesacgyptiaca,esSces desrégionsaridesou désertique.s, en raison de leur bonne
qualiténutritive(voir à Zryphuslotus,noÆ,età,Balnnites acgyptiaca,n" 480).
harmel
USAGESTRADMONNELS
748
Partout,les fumigationsau harmel,au soufre,à I'alun et aufasû,! (voir à
Ferula communis,no 39) sontréputéesdissiperles mauvaissortset le mal
d'amour et protéger de toutes les actions nuisibles fomentéespar des
individus mal intentionnés.On a recoursaussi aux fumigations pour
calmer les enfants criards et insomniaques,les neurasthéniqueset les
déprimés.
Les graines de harmel et I'alun (kbba wa l-furmel) sont portéesen
arnulettescontrele mauvaisoeil et contrelesmauvaisgénies.
749
Cetæhuile est aussiutilisée commecicatrisantepour les petitesplaieset
les blessures.
Dansle Haouz,lemaeÉratde racinesde harmeldansdu vinaigreest utilisé
en gargarismesdansles gingiviæs.
I-es rameauxfrais et le suc qu'onen retire par expressionsont utilisés en
frictions coûrmerévulsif dansles rhumatismeset les douleursarticulaires
(Tafilalet,Haotlz,,Souss).
TOXICITÉ
Symptômesde l'intoxication
Le tableau clinique de I'intoxication est caractéristique. D'abord
apparaissentvomissements,vertiges, stimulation, tremblements(action
trémorinique), fourmillementsdansles extrémités,sensationde chaleur
intense,paresthésies.Ensuitesurviennentdeshallucinationsvisuelleset
auditives,des crisesfurieuseset un violent mal de têæ.Lintoxiqué tombe
alors dans un sommeil profond. Troubles cardiaqueset bradychardies,
qu'on observeparfois dèsle début,sont ûès marquésà ce stade.Dans les
intoxications gravesce tableaus'enrichitde complicationscirculatoires,
de c..nvulsions,de pa'alysies,de signesde néphrotoxicité(anurie et
750
urémie importante). Enfin, intervient la paralysiedu systèmenerveux
central et la mort par arrêt de la respiration.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le hannel est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no 650, 943),la ',Umdatat-tabîb (n" 550), AL-WAZIR AL-GHASSANI
(no 119),la Tuhfatal-ahbôb(n" 176)et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,
no 315) sousle nom de Inrmel.
751
531. Trtbafus terrestrts L.
EsScecosmopolite, auMaroc.
commune
USAGESTRADMONNELS
le fruit estutilisédansle haitementdescoligues.
Au Saharaoccidental,
TOXICITÉ
I-essourcesécritesarabes
Cetteespèceest mentionnfupaeIBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-
1883,no 288,669,697,1337, 1435,1502),la'Umdat at-tabîb(n" 601,
626),AL-WAZIRAL-GHASSANI(n' 120)etlaTuhfatal-ahbôD (n" 168)
sousles nonn de Insak, himrnasal-âmîr,fufirat al-'ajû2,fukûhai.
ABDEREZAQ(LECLERC,1874,no 103,316)donne fusak,himmas
al-jibôL,dîk ô!ûm.
Lesdonnéesdela toxicologie
Dansla planteséche,on a décelé0,5 à 2Vode saponosides stéroïdiques
constituésprincipalementdediosgénine accompagnées,
et deruscogénine,
danscertaines races,d'unpeude gitagénine, désoxydiosgénine
tigogénine,
et chlorogénine.Dêsalcaloides dontlharmane.
ont aussiétéreconnus,
Dansles graineson a identifiéJe I'harmine.
752
l. syndrornede plwtosensibilisationet d'hépatotoxicité(observésurtouten
Afrique du Sud)
L'intôxication se caractérisepar I'apparitiond'oedèmes,un gonflementde
la tête, de la dépressionet des symptômesde photosensibilisation.I-e
museauapparalf sec, noir et fendillé et, si I'exposition au soleil se
prolonge,dautres lésions de la peau se développent.L'anirnal refuse de
i'alimènter, le blanc de l'oeil devient jaune, signe d'ictère et
dhyperfophie du foie. Dansles cas sévèresla mort survienten quelques
jours.
-Dans
ce cas,la maladieest provoquéepar I'accumulationdansle sangd'un
pigmentfluorescent,la phylloérythrine,produit par digestionbactérienne
OJta chlorophylle,dansle tube digestif du mouton.Cetætransformation
de la chlorophylleest induite par les saponosides du T. tetestrts qui ont
un groupeester.Cesdernierssont de plus hépatotoxiques.
3. intoxicationnitrique
Ailleurs encore, on a observédes intoxications sans ictère et sans
photosensibilisationmais avec méthémoglobinémieet asphyxie
importante,provoquéespar la gande quantitéde nitraæsprésenædansla
plante,aprèJque ceux-ci aientété réduitsen niriæs dansle tube digestif
de I'animal.
(KERHARO& ADAM,1974; KEELER& al., 1978).
zygophylle
l-'aggâya(!).
I-berrôya(Iekna, Dra) (litt. : la'guérisseuse).
tazzlost(fissint).
tirça (Haha,DoLJTÉ, t9l4) (BERTRAND,1991).
tirremt (Hatrq DOLJTÉ,l9l4).
753
Ces plantes, très représentativesde la pharmacopéesaharienneavec
quelquesautreespèces(Cotula cinerea,Arnmodaucasleucotrtchus,etc.),
sont vendues par tous les droguistesainsi que par les herboristes
ambulants,eux-mêmesbien souventd'origine saharienne.
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
754
B - PRoDUITS
DunÈcwnumÉRAL
533. alun
Sebba,tubb (!).
azarif (berbère).
tomla (Saharacentral) : poru I'alun naturel du Saharamélangé à du
sulfate de fer.
jan-kanwan (Sahel) : nom au Soudande I'alun rouge du Sahara,
commercialisépar les Haoussa.
USAGESTRADMONNELS
USAGESUÉPICWNUX
Il est partout utilisé, par voie interne et externe,comme astringentet
hémostatique.
On I'emploie dansles soinsdesblessures,le Eaitementdes saignementsde
bouche et de nez, des hémorroides,etc. Les barbiersI'administrent,en
bains de bouche,aprèsun arrachagede dent. Sa solutions'emploieaussi
en instillations dans les yeux et les oreilles, dansles ophtalmieset les
otiæs.
755
I-es femmes se servent de I'alun, en mélangeparfois avec du sulfate de
fer, de l'écorce de gfenadeet de la noix de galle, pour ressererleurs
parties génitaleset simuler la virginité.
A Rabat,Manakech,Casablanca,ladécoctionde chardonà glu, d'origan,
d'alun et de sel gemmes'emploie,en lavementsconEele prurit vaginal.
A Salé, Marrakech,Fèsnon croit que des lavagesvaginaux avec de I'eau
alunée,juste aprèsdes rapportssexuels,seraientanticonceptionnels. Des
ovules faites avec de I'alun, de la galle de tamariset de la pulpe de datte,
sont utilisées avantles rapportssexuels,dansle mêmebut.
USAGESMAGIQI.JES
L'alun est très utilisé dansles fumigationsrituelles,à tite prophylactique
et pour écarterle mauvaisoeil. Une procéduredivinatoire Eèsutilisée au
Maghreb est décrite par BELGLJEDJ(1966) : "la mère étend I'enfant
maladesur le côté droit, poseune pierre d'alun au sommetde la tête de
celui-ci, mesureun empan en direction des pieds, déplaceI'alun à la
manièred'un jalon et poursuitainsi, mesurantet jalonnantjusqu'augros
orteil. L'opérationest refaite 7 fois, toujoursdansle même sens,puis le
morceau d'alun est placé sur des charbonsardents. Il se calcine en
formant des bulles, et s'il en apparalt une grosse à la surface, elle
représenteraincontestablementI'oeil maléfique, causede tout le mal.
L'image est d'autantplus suggestiveque, parfois, un débris de charbon
restedansla bulle et figure la pupille. L'alun est alorsrefroidi dansI'eau
et écrasésous le talon du malade".Cette technique,appeléelbir (htt.:
mesureà l'empan),se retrouvepartoutau Maroc.
L'alun entre aussi dans la composition de la teb$ira ou b$û r
(fumigations),généralementassociéau harmel,au soufre,au sulfate de
cuivre, à la gomme-résinede férule, aux graines de coriandre, au
benjoin, à la rue, etc. Cesfumigationssont considéréscommerituelles -
quasiment religieuses -, prophylactiqueset même curatives : on y
procède,en effet, à toute occasionde maladie,de malheur,de mauvais
présage,de déménagement, de voyage,etc.
L'alun est aussi introduit dans les amuletteset porté corlme préservatif
du mauvaisoeil.
USAGFS TECHMQLJES
En artisanat,I'alun est très utilisé commemordanten teinturerie et en
tannerie.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Les textes anciens distinguaient3 types d'alun : l'alun fibreux, I'alun
mamelonnéet I'alun déliquescent.L'alun du Yémenest aussimentionné
cornmeune variété nès pure (voir article suivant,n' 534). De plus, on
iin alun calciné.
préparait,pour I'usagetherapeutique,
756
L'alun est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
n' 1279)et ABDEREZAQGECLERC,1874,n" 962,963,964)sousle
pas.
nomdeSebb.LesauEesauteursne le mentionnent
Sebbal-yamanî(!).
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Dans I'Antiquité, les meilleuresvariétésd'alun venaientd'Egypteou de
llle grecque de Milo. Les Arabes firent connaîtreune aufre variétê,
d'alun Eès pur, l'alun du Yémen.
D'aprèsIbn Khordadbeh,cet alun provenait"d'unesourcesituéesru une
montagnedu Yémen : I'eau en dévalela penteetnavantde se perdre dans
le sol, laisseun dépôtblanc,I'alun du Yémen"(cité dansMARTIN & al.,
1988).
Cette inforrration est confirrrée dans le rapport publié en 1977 par une
mission de prospectionminière au Yémen.Ce rapport signalela présence
d'un gisement d'alun à Al-Lipsi (près de Dhamar) autour de sources
chaudesd'origine volcanique. Le Yémen étao.td'ailleurs exportateur
d'alunjusqu'en1913(cité dansMARTIN & a7.,1988).
535. améthyste
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
536. amiante
758
tatnetgosr(berbère,EL-BEKRI).
USAGRSTRADITIONNELS
TOXICITÉ
DISCIJSSION
537. argiles
759
Il existe, au Maroc plusieurs variétés d'argile commune : I'argile de
Tétouan(Jbel Dersa)est bleue ; I'argile de Rabat-Salé(Bou Regreg)est
rouge ; I'argile de Fès (Beb Jelliq, SahabEl tWerd,Lwajriyin, etc.) est de
couleur variable,gris-bleuà jaunâfe (BEL, 1918).On trouve aussidans
plusieursrégionsdes argilesblancheset des kaolins(région de Missour,
Tafilalet, etc.).
I-e Maroc est un grandproducteurde !âssûl et d'argilessmectiques(ou
terres à foulon) que les indusnies européennesutilisent pour leur grande
capacitêd'absorptionde gaz et de solvantset pour leur pouvoir mouillant
et détergent(foulage des draps et dégraissagedes laines). Ces argiles
smectiques,aprèsactivationpar additionde carbonatede sodium,donnent
les bentonitesutilisées commeboue de forageet pour la confection de
moulesen fonderie.
Les gisementsmarocainsd'argiles smectiqueset de Tôssûl se trouvent
dansla région de Taourirt et dansla MoyenneMoulouya.
760
- ûn nîsâbû.rî(litt.: argile de Nichapour),qui provenaitde l'Iran et qui
éait blanche.
Elle est remplacéeau Maroc par I'argile dite çal.$l ou .mnSl, blanche
cornme elle, et comestible,et qui sert à enduire les planchettesdes
écoliersdu msid (écolecoranique).
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Toutes les argiles connuesdes Anciens,sont généralementdécritespar
I'ense;rbledes auteursa;ebes.I-es variétésque nousavonscité ci-dessus
761
sousles mêmesnons, par IBN AL-BAYTAR
sont toutesmentionnées,
(LECLERC,1877-1883, no 409,618,'790,1488,1489,1491,1492,
1494, 1495, 1496, 1866, 2148),la Tuhfat al-ahbôb (n" 196) et
ABDEREZAQ(LECLERC,1874,no393,394,395,396,398,399).
762
la France, I'Allemagne et I'Angleterre d'où elles repartaient vers les
u.s.A. (PASCON,1983).
Au début de ce siècle,à Fès, en raisonde sesdangers,il n'était déliwé
que sousla cautionmoraled'un répondant(funôn) (LECLERC, 1905).
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
Syrnptômesdc l'intoxication
Les symptômes de l'empoisonnementlent à I'arsenic, provoqué par
I'administrationde petiæsdosesrépétées,sontles suivants: maux de têæ,
vertiges, insomni es, pâleur, amaigrissement,inappétence,inflammation
des yeux, de la gorge et de la bouche,diarrhées,ictère, polynéwites,
temblements, altérationsdesongleset de la peau,pétéchies.
Dans les casd'intoxicationaigue,on observedesvomissements, une vive
inflammation de la bouche, une soif inextinguible, de la pâleur, des
douleurs dans l'épigastreet I'abdomen,de I'arythmie cardiaque,de la
cyanosedans les extrémitéset de lhypothermie. Parfois s'ajoutentdes
symptômesnerveux ou cérébraux-spinaux: crampes,dilatation de la
pupille, délire. La mort survient aprèsquelquesjours.
(CHARNOT, 1945).
763
DISCUSSION
[æs sourcesécritesarabes
Tous ces dérivés de I'arsenic sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,n" l1@, 1233,L336,2248)sousles noms de
zarnî!, sernrn al-fâr, rahi al-fôr, turôb al-hâlek, hâluk, Sekk.
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n" 279) cite les divers dérivés de
I'arsenicet donnele vernaculairezamîfu.
Dosagede l'arsenicdansdeséchantillonsd'orpiment
Les analysesque nous avonseffectuésur 3 échantillonsd'aspectdifférent
recueillis chez un herboriste de Salé ont rêvêlê de fortes teneurs en
arsenic,respectivement45, 50 et 627o.
asphalte
539. azurite
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
C'est probablementune variété dazurite que les Anciens et les Arabes
appellaientpierre d'Arménie* (!.ujar armînf . Cetæpierre d'Arménieest
mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n' 633) et
764
ABDEREZAQGECLERC, 1874,n' 361). Les autresauteursn'en
parlentpas.
* A moinsque la pierred'Arméniesoit une obsidienne.
bitume
540. borax
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Iæs sourcesécritesarabes
Le borax est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 381, 431,2166),AL-WAZR AL-GHASSANI(n'327) etlaTuhfat al-
ahbôb (n" 401) sous les noms de bûraq, tinkâr, mift aç-çaÈa
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n' 882) donneles noms suivants:
tinl<âr,mill.taç-figa, Iihôm a!-fuInb, lizôq a!-fuhab.
765
541. calcédoine
La calcédoinecomprendplusieursvariétés:
- la calcédoine prbprementdite : de couleur généralementgrise, gris
Utzu, gris nert, griJ blanc et translucide.Sa coloration est due à des
oxydeJmétalliqués(de fer, d'aluminium,de magnésiurûde calcium, de
nickel, de chrome,etc.).
- I'agathe : variété de calcédoineà bandesou rayures._diversement
coloiées.I-es agathesnoiresprovenaientautefois de Moka (Yémen).
- I'onyx véritable : variété de calcédoine,à coloration surtout noire et
blanche.
- la cornaline : vanêtê de calcédoinecompacteet non stratifiée,
fanstuciOe, rouge à jaune-rouge,sans dessinsbien marqués.Les -plus
belles venaientàufefois de Syrie, d'Arabie et d'Egypte.Les cornalines
bleu-ciel ('agîg, documentdactylographié,s.d.n.l.)du Yémen étaient
autrefois réputées.
- le chrysôprase : variété de calcédoinevert-émeraudeà vert-pâle
(colorationdue au nickel), opaque,translucide.
- le jaspe : variété de calcédoine,non transparente, de couleur.jaune,
ooà b-run, rouge ou vert (par suite de la présencede chlorite, de
limonite ou d'hématiæ)et Eèsbariolée.
766
Un autre gisementest situé non loin d'El Mtal (à 96 km d'El Jadida,sur
la route de Marrakech),localisélà aussidansune rocheéruptiveriche en
chlorite verte. Ce gisementcontient généralementdes agathesrouges,
roses,bruneset blanches,plus rarementjaunes,mauvesou verdâtres,et
parfois presqueincolores.Accompagnant l'agathe,on trouve, dans ce
gisement, du jaspe, parfois de teinte uniforme, parfois diversement
coloré. Les couleursles plus fréquentessontle rouge,le jaune, le brun et
le vert.
Un 3ème gisementd'agatheest situé dansla vallée de I'Oued Nfis, non
loin d'Oumenast.Oo y trouve des agathesrougeset blanches,souventà
l'état de galets.
(AUBERT DE LA RtlE, 1928).
USAGESTRADMONNAS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 482, 1565, 1566,2313)
mentionnediversesvariétésde calédoine : la cornaline('aqîq), I'onyx
Qiza') et le jaspe (yaV, yalb).La Tuhfat al-ahbâb (n" 316) et
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n' 668) donne'aqîqpour la cornaline.
* Dansles bataillqs,les Turrcsemployaientle jaspecommeamuletæpour avoir le dessus
sur leurs ennemis.Et en Arabie, I'onyx passepour donnerde.ssouciset provoquerdes
cauchemars quandil estportéou conservédansunemaison
542. calcite
767
tûtiyâ bey& (litt.: nrtie blanche,vitriol blanc) : c'esten réalité le nom du
sulfatede zinc et de I'oxydede zinc.
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Au nombre des vitriols, IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 1080) mentionne,sousle nom de qalqadîs, une substencequi serait
équivalenteau lalsitis de Dioscorideet qui est peut-êtrela calcite. La
Tuhfat al-atrbâb(n" 144) et ABDEREZAQ GECLERC, 1874, n' 283)
citentaussile qalqaûs sur lequelnousgardonsun doute.
C'est peut-être aussi la calcite qu'IBN AL-BAYTAR décrit dans la
préparationde la chaux(n" 1960)sousle nom de qû$ôqs.
543. céruse
USAGFS TRADMONNELS
768
que de nombreuxcasde saturnismeont été recenséschezles potiers et les
mineurstravaillantdansles gisementsplombifères.
La céruseenEeaussidansla comDosition de fardsblancstraditionnels.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
La céruseest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no'73,242) sousles nomsde isfrdâj et bârûq. AL-WAZIR AL-
GHASSANI (no 32), la Tuhfat al-ahbôb (n" 37) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,no 22) la ciæntsousles nonxide isfidâj,bayâ{ al-wajh
et rammâder-raûs.
544. chaux
USAGFS TRADMONNELS
769
DTSCUSSION
Les sourcesécritesarabes
G chauxest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC' 1877-1883,
n" 637,1960, 2242),la Tuhfat al-ahbôb (n" 290) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874, no 4'.75,589) sous.les noms de kils, nû,ra,fuiar
maswîya,I.wiar ei-iîr.
545. cinabre
sulftrrerouge de mercure,HgS.
zanjafûr,zenffir(t)
Au Maroc, le cinabrevendu par les herboristesest aujourdhui importé.
On trouve aussi beaucoupde falsifications : nous avons analysé un
échantillon de zenjfûr prêlevêchezun droguistede Salé qui s'est avêrê
être un mélangede litharge et d'oxyde d'étain,provenantprobablement
d'un atelier de céramiste.
USAGES TRADMONNELS
DISC[JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le cinabredes Ancienscomprenait2 produits: le sulfure de mercureet
le sang-dragon(voir à Dracaenncinnabati,îo 326).Un des"minium" des
Anciens corespondait au cinabredesModernes(sulfure de mercure).
Le cinabre (sulfure de mercure)est mentionnêpar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,n" 1132,1243),laTuhfat al-ahbôb(n" 147)et
ABDEREZAQGECLERC,1874,n" 284)sousle nom de zuniffir.
770
I-es donnéesde la toxicologie
La toxicité du mercure et de ses dérivés est connueet î êtê souvent
décriæ(FABRE & TRLJHAUT,1965)
USAGFS TRADITIONNELS
TOXICITÉ
771
DISCT,JSSION
Les sourcesécritesarabes
Ces dérivésne sont mentionnéspar aucunde nos auteurs.
Sourcesà renomméenationale
Parmi les plus connuesil faut citer :
- la sourcede Moulay Yacoub,à proximitéde Fès,dont les eauxchaudes
et soufréessont frequentéesdepuistrès longtempspar les Marocainsqui
viennenty soignerla syphilis,les maladiesde la peauet les rhumatismes.
- la sourcede Sidi Harazem,un peu magnésienne,situéeaussi dans la
région de Fès et dont les eaux sont réputéesdans le traitement de la
lithiaserénale,desoligurieset desréæntionshydriques.
- la sourcede Lala Huya dansla région d'Oulmèsdont les eauxriches en
ions sodium, magnésium,fer, calcium et aluminium, contiennentaussi
quelquesalgues spécifiques(Phormidiurn retzii Gom. et P. laminosum
Gom.) et sont naturellementgazêrfr&s(Bull. Soc. Sc. Nat. Maroc, tome
12, no l-3, mars 1932,pp. 164-167).Cettesourcesurgit au fond d'un
ravin étroit parcouruepar I'Oued Aguemmour,à une températurede
43"C. Sa radioactivité est très faible. Elle est visitée par les personnes
soufrantde Eoublesdigestifset d'arttroses.
Sourcesà fréquentationsurtoutrégionale
Elles sont très nombreuses.Au cours de nos enquêtes,certainesd'entre
elles nous ont été signaléesconrmebénéfiquespour la santé par les
populations:
- la sourcede Aln Ratrma près de Tarlneste, carbonatéeet femrgineuse,
fréquentée par les anémiques;
- la sourcede Aïn Allah, dansla région de Fès,issued'un foragerécent,
à laquelleon prêætousles pouvoirs;
- la source de Aih Fezwata,près d'Ahfir, dont les indications sont
vagues;
- la sourcedite "Moulay Yacoub!âni" (litt.: le secondMoulay Yacoub)
dansle Souss,visitéepar les maladesde la peau.
772
la grâcede la baraka des saints dont les coupolesse dressentauprès
d'elles.
DISCI.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
Ces eaux thermales,quoique connuesau Maroc depuis très longtemps
pour la plupart d'entreelles,ne sontmentionnéspar nos auteurs.
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCI.ISSION
I-es sourcesécritesarabes
Cesdérivésne sont mentionnéspar aucunde nos auteurs.
549. galène
773
kbôl (!) : pour la galène et la stibine. Ce terme signifie en réalité
collyre; il s'appliquedonc à tout médicarnentappliquésur les yeux (en
particulierles collyressecs)et aux fardspour les cils.
tazûlt (!) (berbère).
Semirniya (vocabulaire technique des potiers) (Renseignements
Coloniaux,Do9, sept.1m5, p.346).
TRADMONNELS
USAGF-*S
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Ce produit est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'
1883, no 18, 1898), AL-IVAZIR AL-GHASSANI (no 549) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 20,483) sousles nolns de kl.tûlet
îgned. ABDEREZAQ ajouæle nom de kl.tûljilô.n s'agit à la fois de la
galèneet de la stibine.
ghassoul
775
550. hématite (et minerais proches)
USAGES TRADMONNELS
776
A Salé, I'oligiste est utilisée en magie, par les lqih pour faire des
fumigationspropicesà la découvertede nésors(BELLAKHDAR & al.,
1982).
DISCT.JSSION
Iæs sourcesécritesarabes
lhématite est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 640,822, 1267)et ABDEREZAQ(LECLERC, 1874,n" 356)
sousles nomsde l.njar ed-dem,fuia, e!'frr, ffideni, funôhôn.
khôl
551. lapis-lazuli
lô.zaward,lâzuward(t).
â,zward,fujar al-ôzward(!) (Manakech).
USAGESTRADMONNELS
777
DISCI.JSSION
les sourcesécritesarabes
Le lapis-lazuli est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (dans LECLERC,
1877-1883,tro 2æ0,2053),la Tuhfatal-ahbâb(n" 239)et ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,n" 51, 512)sousle nomdeôzaward.
magnétite
malachite
MnO2.
Oxydenaturelde manganèse,
l-lcnl.ila(Messeidde La'youne)(MLJLLERO,1945).
mognôsiya, rnogtâsiya kaltla : ce terme s'appliqueaussi, à Fès et à
Tétouan,à desoxydesnaturelsde fer (hématiæ,oligiste,limonite).
USAGFS TRADMONNELS
778
Dans les exploitations marocainesdes minerais de manganèse,une
intoxication professionnellechronique - le manganisme- est très
répandue.
Elle se manifeste par de I'asthénie gênêrale,des tremblements,une
maladressede Ia marcheet du mouvement,une raideur de la face, des
crampes aux mollets, des céphalées,une altération psychique, un
syndrome de type parkinsonien, dqs pneumonies, de la silicose
(CHARNOT, 1945).
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Cesdérivésne sontdistinctementmentionnéspar aucunde nosauteurs.
* Le terme mo$nasiya,qui fait partie du væabulaireæchniquedes far'enciers,semble
d'ailleursavoirla mêmeracinequele mot'manganèse'.
matièresorganiquesfossilisées
DE MOMIE
LES VARIETÉS HISTORIQUESET ACTT.JELLES
779
- en Eg)?te, on connaîtvne mûrniyôqubûrî (lin: momie des tombeaux)
retirée des tombeaux de la période pharaonique.C'est un mélange de
bitume, de natron, d'aromateset de substances diversesutiliséespar les
anciensEgyptiens pour embaumerleurs morts"En Europe, au Moyen-
u,
Ag", la "momie destombeaux gd anivait dEgypte,connutune grande
vogue. I-e centre de trafic de ce produit éait l-yon. En lieu et place de la
momie destombeaux,devenueinaccessible,descharlatanspeu scrupuleux
nhésitèrentpas à lui substituerdes débrisde cadaweshumainsdéterrés
dansdescimetièresà I'abandon.
- au Maroc, les auteursles plus tardifs considèrentcomme mûmiyô
plusieurs types de produits : lol le pétrole brut, appeléencorea\gô2,
suintant du sol dans certainesrégions (le Gharb, notamment) ; 2"1 la
momie des tombeaux décrite ci-dessusi 3"1 le bitume - qafr - qu'on
trouve "dans le sol ou à la surfacede l'eau" et dont la variêtê la plus
recherchéeest le qafr al-yahûd (litt.: bitume desjuifs) qui provenait à
I'origine de la Mer Morte, et qui arriva aussi par la suite de la Mer
Caspienne,du fond desquellesil s'échappepour arriver en surface et
échouersur les rivages (AL-ALAMI dans RENALJD& COLIN, 1934,
no 150 ; LECLERC, 1874,n" 476).
- en Algérie, on connaîtune variétéparticulièrede qafr qn serait une
sorte de goudron-épaverécolté sur les plages,à hauteurd'Annaba,QUo
les Algériens appellent bellîma et qu'ils utilisent comme masticatoire
(ABDEREZAQ, dansLECLERC,1874,n" 476).D'aprèsLECLERC (op.
cit.), ce pourrait être I'excrétiond'un poisson.
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
780
La momie minérale (pétrole brut) est aussicitée par Al-Alami comme
existantdansla région de Méknès(cité par RENALJD& COLIN, 1934,
n" 263): il exisæ,en effet, prèsde Tselfatun petiit gisementde pétrole,
aujourdhui exploité.
USAGESTRADMONNELS
781
lalq etlælwt@b al-ôrd).LaTuhfatal-ahbâb(n" 203) assimilela muscovite
au talc.
L'emploi du talc pour faciliter les accouchements vient d'une confusion
de çalq (le talc) avecle l.wiar a!-!alq, appeléaussifuia, an-ruÆr(pierre
d'aigle ou aetite),sorte de géoderocheusecontenantun fragmentlibre à
I'inlérieur, et qui avait effectivement la réputation de hâter les
déliwances(RENALJD& COLIN,1934; no 49).
555. natron
L'EXPLOITATION DU NATRON
782
tr arrivait au Maroc, en Algérie et en Tunisie d Egypæet du Fez.zan,par
caravanes.Une partie des arrivagesétait aussi convoyéejusqu'aux
comptoirs saharienspar les Touaregs(Renseignement Coloniaux, Do 1,
janv. 1904,p.32; et no 4, awil 1913,Rapportdu lieutenant-Colonel
MOLI, pp. 124-126).
Le natron du commercese présentaiten massescompactesopaques,de
couleur gris-jaunâtreou rouge pâle, non déliquescentes, facilement
solublesdansI'eauet dégageant uneodeurcaractéristiquede lessive.
USAGESTRADMONNELS
DISCt.]SSION
783
Il était utilisé autrefoispar les embaumeursd'Eglpte pour faire des bains
d'immersion,ce qui explique,en grandepartie,la conservationparfaite
desmomiespharaoniques.
naphte
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesarabesécrites
L'ocre jaune est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n" 51) sous le nom de artakân, artakîn. Les autresauteursne
décrivent pas ce minéral.
USAGESTRADMONNELS
Iæs sourcesécritesarabs
L'ocre rouge est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 5l) au nombredesargilesrouges(voir fn l-ôfuer à"argiles",
article n' 537). ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n' 398) décrit ce
produit sousle nom de fn l-ôfuer, magraet mi\q.
55E. or
dheb(t).
tibr, tibar (!) : pour I'or en poudre.
nocnaqi (MARMOL dansJACQUES-MELJNÉ,,1982,p. 761) : c'est le
tenne utilisé autrefoispar les négociantsmarocainsau Soudancar c'est
ainsi queles Noirs appelaientla poudred'or.
785
USAGESW
A Fès et à Oujda, on fait porter de I'or aux bébéspour les protégerdes
cauchemarset des terreurs.
La poudre d'or n'estplus utilisée aujourdhuien médecinetraditionnelle,
en raison de sa rareté et de son coût élevê,mais autrefois, les grands
seigneurset les richesnégociantsse faisaientfabriquerdespilules d'or et
de gomme(fubûb ad-dahab)*qu'is prenaientcommeantidoæde tous les
poisons.Ces pilules étaient,de plus, réputéesdonner,en outre, force et
puissance$nfqih de Fès).
DISCTJSSION
I-es sourcesécritesarabes
L'or est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no 1007)sousle nom de dal,ab. AL-WAZR AL-GHASSANI (n' 356) le
cite incidemmentcommeprovenantdu Soudan.Les autresauteursne le
mentionnentpas.
L'introduction de poudre d'or dans des médicamentsa êtê souvent
préconiséepar les médecinsarabes.Ceux sont eux qui, les premiers,
enrobèrentles pilules et les bols avec des feuilles d'or ou d'argent
(MOUTIER, 1928).
* Ces pilules sont aussi utilisées au Yémen contre le mal de tête (document
dactylographié,s.d.n.l.).
oxydes de fer
pétrole
Voir à I'article"momie",no553.
786
Elles sont nombreuseset de couleurvariée: chrysolite,péridot, olivine,
émeraude,turquoise,chrysobarite,saphir,diamant,jars, corindon,rubis,
jade, cristal de roche.
Ce sont divers minéraux de valeur, les uns en gemmes,les auEesen
cabochonsou en massesamorphes.
Voir aussi à ce sujet les anicles du catalogue : calcédoine(n" 541),
améthyste(n" 535), lapis-lazuli (no 551), malachite( à I'article vert-de-
grisnno 565), annite (no 539),succin(n' 563),perlen" 621).
787
Les pierresprécieusesconnurentautrefoisau Maroc une grandevogue,
non ieulement comme bijoux mais aussicommepréventifs contre divers
dangers et maladies. Outre les femmes, les hommes qui avaient les
moyens de les acquérir, en portaient toujours sur eux, sous forme de
bagues ou de pendentifs. Les familles princières et les notables en
faisaient porter à leurs enfants.
Un certain nombrede croyancesrelativesaux vertusprophylactiquesou
curativesdes pierresprécieuses,sont encoreprésentesdansla mentalité
des Marocains, bien que celles-ci soient aujourd'huiprincipalement
considéréescomme des parures.C'est pourquoi une rubrique "p-ierres
précieuses"nous a semblé avoir sa place dans ce catalogue,afin de
regroupertoutescescroyances.
On crôit que les chrysolites,les péridotset les olivines, toutes trois de
couleurverte,ainsi que les émeraudes, protégentdesmorsuresd'animaux
venimeux,des poisonset de l'épilepsie.C'estpourquoiles princeset les
enfants de personnagesimportantsportaientdes éme.raudes. Elles sont
aussiindiquéespour prévenirles incompatibilitéssexuelles.
I-es pienei bleues- turquoiseet saphir- protègentausside l'épilepsieet
desmorsuresd'animauxvenimeux.
I-es pierresjaunes,cornmeles topazes,sont réputéeschasserles démons
et empêcherles cauchemars.
Le ruUis (ou corindon rouge)préservedes maladiesdu sanget attire les
honneurs.
Le diamantavertit de la présenced'un poison ou d'un plat empoisonné,
en perdantson êplat.Aussi était-il toujoursportépar les rois, les princes
et les hautsfonctionnairesde I'Etat.
I-e jars, utilisé en fumigations,dêgageune odeurde cornebrûlée qui est
répttée arrêter les convulsionsdes épileptiques.Porté en scapulaire,il
chasseles bêæsférocesou venimeuses.
jade (oujadéiæ ou néphriæ)estréputéprévenirles maladiesrénales.
- Le
Le tristal de roche, porié sur soi, est conseilléà qui veut acquérir de
l'éloquenceet le sensde la rime.
DISCT.JSSION
mell.tel-bârûd(!).
tazzit (Souss,LAOUST, 1936).
789
est entasséedansdes paniersen feuilles de palmier placésau dessusde
cuves en terre cuiæ percéed'un Eou d'évacuation; de I'eau versée au
dessusde cette tere dissoutle salpêtrepuis s'écouledansles cuvesd'où
elle est évacuéevers des chaudronsen cuiwe qu'on porte sur le feu ;
aprèsévaporationde la plus grandepartie de I'eau,on laissereposer24
heurespour pennettrela cristallisation.Dans le fond du chaudron,il se
forme alors un dépôt rès blanc de sel et de magnésiesous forme d'un
bloc compact ; et au dessusde ce dépot dur, on peut recueillir le salpêtre
qui se forme en cristaux de couleurjaune verdâtre.On proêde parfois
sur ce salpêre à un 2èmeraffinage.
USAGFS TRADMIONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
C'est probablementI'une des variétés de sels citées par IBN AL-
BAYTAR dansla rubriqueoù il Eaitedubûraq et du natrûn (LECLERC,
1877-1883, tro 381).ABDEREZAQ(LECLERC,1877,n' 153)le décrit
790
sousle nom de rnelhal-bârûdet melh ûnî. I,es autresauteursne le citent
pas.
571. sel
chlorurede sodiumnaturel(NaCl).
Seldssseblùas
Un peu partout dans les régions arides ou désertiquesdu Maroc, on
trouve des sebkhas,bas-fondsoù s'est accumuléle sel déposépar
l'évaporationdeseaux.
Panni les sebkhas(dépressionssalées)qui furent très exploitéesau cours
des siècles passées,la Sebkhad'Idjil (aujourdhui en Mauritanie), la
Sebkha de Tan-Tan, la SebkhaAmmar (district d'Es-Sefalatdans le
Tafilalet), le Lac 7im\ etc.
Ces sels se présentent généralementen poudre et sont un peu
déliquescents en raisonde la présenced'autesselsalcalins.
79t
Sel gemme
tr exisæen plusieurspoints du Maroc et du Saharades gisementsde sel
geûrme (ou- sel natif), plus ou moins blanc ou coloré par -des sels
métalliques, généralementde I'oxyde de fer qui lui communiqueune
teinte rouge-brun.Cesgisementssont situésdansle Tafilalet, le Ferkl4 la
région d'Amizmiz, de Khemissetn etc.
Historiquement, les salines sahariennesde Teghazza, de_Taoudenni
(acnreilèment au Mali) et d'Aoulil (chez les Trarza en Mauritanie),
contrôlées autrefois par les sultans marocains, ont joué un rôle
économique et géopolitique très important dans I'essor du commerce
transatrariènet le contrOtedu SatraraoccidenAlet mêmedu Soudan.
I-e sel genrmepossèdeparfois nne saveurun peuamèreet stlptiqye, mais
son pouvoir salantest plus êlevê,à poids êgal,que les auftessels,car il
contient moins d'eaude cristallisation.Le sel gemmesatrarienavait le
gros avantaged'ête assezpur et de pouvoir se débiæren barresce qui le
rendait plus facilement transportable.
Sel marin
n est obtenu dans des marais salants installés le long du littoral
(notammentà Larache)par évaporationde I'eaude mer.
Sel de puits
C'est une variante du sel précédent.L'eau de certainspuits est en effet
riche en sel (plusieurspuits dansle Tafilalet). L'évaporationde cetteeau
sefait ausoleil, dansdesbassinscreusésà mêmele sol.
Sel de planæs
On I'obtient à partir de certainsvégétauxdont la combustioncomplète
laisse des cendresriches en sels alcalins : le plus utilisé est l'Atriplex
halimus (ge[al, ôrmôs)qui donnele Sebbôrmâs,utilisé non comme sel
alimentaire,mais commesel technique(voir à I'articleAtriplex, no 161),
pas plus que le sel de cendresde chaumesréservéà_la_productionde
iApitre. On brûle aussiau SatraraSalvadorapersica,Hyphaenethzbaica
et diversesCtrénopodiacées dont les cendressont,par conte, destinéesà
I'alimentation.
Après calcinationdesplantes,les cendressontlessivéespuis évaporéesau
feu, dansdes moules,ou au soleil,jusqu'àsiccité.On obtientainsi du sel
en pain ou en poudre.t es Saharienssaventpar expérielry queles feuilles
et fes partiesveræsde la plantesontplus richesen minérauxque le bois
et les parties ligÊifiées. En effet, cespartiesvertesreprésententle système
assimilateur et fixateur des élémentsminéraux car c'est elles qui
792
élaborent la sève. C'est pourquoi les Satrariensfont brûler des plantes
vertesnès feuillues,ou desplantespoussantsur dessols salées.Ce sel de
plantesn'estplus fabriquéaujourdhuiau Maroc.
USAGESTRADMONNELS
USAGFS VTÉPICN.IAI.IX
Partoutau Maroc, le sel gemmeest utilisé,en bainsde bouche,contreles
gingiviæs,les aphteset les arnygdalites.On I'emploieaussibeaucoup,en
lavementsvaginauxet uréEaux,pour la toilette intime de lhomme et de
la femme.
Dans les régions satrariennes, le sel de plante est considérécomme
réquilibrant deshumeursà faible dose,laxatif à doseêlevæ,.Sa solution
filrê est aussiemployéeconre I'aciditégastrique.
USAGESMAGTQT.JES
Le sel occupe une place très importantedans la pratique magique au
Maroc. Partout, on lui prête un grandpouvoir de protection contre les
mauvais génies et le mauvaisoeil. On en dispersedans les maisons
nouvellementoccuffes, on le met dansles scapulaires qui sontportéspar
les nouveaux-néset les voyageurs,on en fait desoffrandesconjuratoires,
etc. Pas un acte de la vie quotidiennedu Marocain traditionnel ne
s'accomplitsansle gestepréalablequi consisteà enEeren contactavecdu
sel : marchersur du sel, toucher du sel, se fumiger avec du sel, le porter
sur soi, etc.
Beaucoupde rites magiques,très pratiquésencoreau Maroc, tournent
autour de I'eau de mer. [æs femmesstérilesqui veulent enfanter dewont
se rendre sur la plage et laisser passer sur leur corps 7 vagues
successives ; lhomme renduimpuissantpar dessortilègesdevra se laver
entièrement à I'eau de mer pour dénouer I'aiguillette ; etc. Les
prescriptfons de l'eau de mer en magie et en contre-sorcelleriesont
innombrableset vivacesencorepartoutau Maroc.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le sel est cité par tous les auteurs arabes. IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,n" 2164,2168)et ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n" 524)lui consacrentune largeplace,sousle nom de milh.Iæs
auEesauteursne le mentionnentpas.
793
Les donnéesde la chimie
Le sel de plantescontient surtoutdu carbonatede sodiumet de potassium
qui se forment par calcination des oxalates,malates,etc. ; un peu de
chlorure de sodium et de chlorure de magnésium.Il a un goût fade,
piquantet astringentet sonpouvoir salantest faible.
Il est étonnantde constater,à I'analyse,que cesplantesdonnentdes sels
souventplus richesen iode que les selstirés du sol (PRINZ, 1988).
Nous pensonsque leur usagedansles EaditionsalimentairesdesSatrariens
et des Satréliensà une origine thérapeutique,car cessels,de par leur iode,
préviennent I'apparition du goître chez des populationscontinentales
qu'un régime peu diversifié exposegrandementà cettemaladie.
soufre naturel
562, stibine
LA STIBINE AU MAROC
USAGFSTRADITIONNELS
USAGESUÉUCN{AI.IX
Pour les usagesmédicinauxdu kllôL,voir à I'article "galène",n" 549.
USAGESTECHMQLJES
La stibine est employéepar les farènciersde Fès et de Tétouan pour
I'obtentiond'émauxde couleurjaune ou brun clair. A Fès, pour obtenir
le jaune, on mélange6 partiesd'oxydejaunede plomb, 4 paties de sable
siliceux de Meknèset I partie de stibine (Wbûri) provenantde la mine de
Boujada (Jbel Tazekka)*. Pour les émauxbrun clair, on associeà 20
parties de stibine provenantde Beni Jit ou d'Outat El Haj, I partie de
limoniæ (dnhbî)et 5 partiesde sablesiliceuxde Meknès.
TOXICITÉ
DISCUSSION
les sourcesécritesarabes
795
La stibine est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, no 18, 1898), AL-\WAZIR AL-GHASSANI (no 31) et par
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 20, 483, 543) sousles noms de
îgned et kultûI âswad. ABDEREZAQ donne aussi le vernaculaire
ma!,nîsiya.
796
chercher I'arnbre jaune à I'embouchurede I'Elbe et en Norvège (la
Thullé des Latins). Les marchandsarabesdu Moyen-Orient ariveront
jusqu'enBaltique par la voie terresheet les Varégues(Vikings Suédois)
apporteronteux aussiI'arrbrenI'ivoire de morseet les foumrres du Nord
jusque sur les bords de la Mer Noire et de la Mer Caspienne,au D(ème
siècle en particulier. Le éputé "arnbreoriental" n'était que cet arnbre de
la Baltique, ramenéen Médiærranéepar les marchands,puis revenduun
peu partout dans l'Ancien Monde. Il arrivait égalementun peu d'ambre
de Roumanie,de Sicile et, plus tar( de Birmanie.
USAGRSTRADMONNELS
DXSCUSSION
797
ABDEREZAQ ajoute les vernaculairesrnisbôh er-rû,m("chapelet des
Européens")et mayyô\.
564. talc
lalq (!).
bulbû (populaire): pour le talc à usageSdiarique.
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
zinjâr (!\.
798
2"ll'aeÉtatebasiquede cuiwe - Cu (CHr COO)2,Cu (OH)z,H2O - obtenu
artificiellement par action du vinaigre ou du nnrc de raisin sur des lames
de cuiwe (RENALJD& COLIN, 1934,n' 148) : c'est le verdet, appelé
aussivert-de-grisartificiel ;
3"lla malachitequi est un carbonatebasiquede cuiwe naturel- Cu CO3,
Cu (OH)2 - cristallisédansle systèmemonocliniqueen petits cristauxou
en aiguilles radiéeset soyeuses.C-emineraise trouve dansles gisements
de cuivre : c'estcettevadêtéde vert-de-grisqui est la plus estimée.
USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le vert-de-grisest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1 8 8 3 ,n o 7 3 , l l 3 l , l l 3 4 bis), la Tuhfat al-ahbôb(no 203) et
ABDEREZAQ (LECLERC,1874,no 280n301) sousle nom de zinjâr et
zahrat en-nulôs. C'estprobablementla malachitequi est mentionnéepar
IBN AL-BAYTAR (op. cit., n" 966, 2313) et ABDERF-ZAQ(op. cit.,
n" 251) sousle nom de dehnej.
799
C. PRODUITSDU REGI\E ANIMAL
566. aigle
USAGFS TRADMONNELS
DTSCUSSION
Les sourcesécritesarabes
L'aigle est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
'oqâb et nesr. ABDEREZAQ ne le
no 1572, 2223) sous les norns de
mentionnepas.
Ce poisson (A/osa alosa L.) est pêchéau Maroc dans I'Oued Sebou,
I'OuedLoukkos et l'OuedOum Er-Rbi'a.
USAGESTRADMONNELS
801
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
L'alose n'est mentionnée ni par IBN AL-BAYTAR, ni par
ABDEREZAQ.
USAGFS TRADITIONNELS
DISCT,JSSION
Les sourcesécritesarabes
L'ambre gris est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'
1883, n'- 1587), la Tuhfat al-ahbôb (no 307) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" @7) sousle nom de 'anbar.On frouve aussidans
IBN AL-BAYTAR les termesmendet neddpour unevariéténoire ; nedd
s'appliquegénéralementà un parfum à brûler qui en contenaitautrefois
(voir à "Musc", n" 619).I-es auEesauteursne le mentionnentpas.
569. antilope
USAGFS TRADMONNELS
803
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
L'antilopeest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1634) sous le nom de !azô|. Lezs autresauteursne la
mentionnentpas.
er-rtilâ (t).
'anknbût(t).
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabs
La toile d'araignéeest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,n" 761, 1592) et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,
n" 659) sousle nom de nasîj al-'anl<abûf,
pour desusagesexternes.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
805
572. belette
USAGESTRADMONNELS
573. beurre
USAGFS TRADITIONNELS
DISCIJSSION
[,es sourcesécritesarabes
G Ueutteest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883'
no 1090, 1224)et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 289), sousle
nom de zubdet semn.
l-rnerrôr,l-merrôrâ,lemrrôr (!).
USAGESTRADMONNELS
807
Il est récupéré sur les épavesde cachalot (Physeter catodon L.) qui
viennent fréquemment s'échouersur les côtes du Sahara occidental
marocain.
USAGFS TRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
L'os de cachalot n'est mentionnéni par IBN AL-BAYTAR, ni par
ABDEREZAQ, bien que I'ambre gris ait êtê dêcnt par eux. Pas de
mentionnon plus de ce produit chezles auffesauteurs.
808
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
[æs sourcesécritesarabes
Le calculs biliaire de bovidés sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,n" 628, 2283), AL-WAZIR AL-GHASSANI
(no69, 107),laTuhfat al-ahbôb(n" 133)et ABDERF-ZAQ(LECLERC,
1874,no 350,351) sousle nom de fujar marrôretl-baqr,fuajaral-baqar,
@razat al-baqar, wars. ABDEREZAQ ajoute lnrda et furazat al-
bûmiya.
809
577. caméléon
on L.
Clnmaeleon chamaele
USAGF,STRADMONNELS
DISCT.JSSION
578. cantharide
USAGESTRADMONNELS
TOXrCrrÉ
Sespropriétéstoxiquessontconnuesdespopulations,ainsi que son action
vésiôaniesur les tégumentset les hématuriesqu'elleprovoque.
Nous avonsobserv?phsieurs casd'intoxicationgrave,parfois mortels,à
la suite de surdosagesthérapeutiques,de tentatives d'avortement ou
- d'actes criminels (poudre de cantharideadminisfée dans du café au
poivre).
b'aprèsCHARNOT (1945),desintoxicationsont mêmeété observéessur
dei sujets qui avaient bu de I'eau dans laquelle étaient tombées des
canttrariOesou qui ont mangé des grenouilles se nourrissant de
cantharides.
Cantharideset mylabrescontiennenttous les 2 de la cantharidineqy 9lt
une lactone de l'âcide cantharidique: 3Vopour les cantharideset l,8%o
pour les mylabres.
Ûne dose de20 mg de cantharidine,soit | à2g d'insecteopeuventtuer un
adulte.
811
I'ingestion apparaissentde violentes douleurs épigastriques, des
vomissements,et une soif intenseimpossibleà étanchercar toute eaubue
est aussitôtrejetfu. Dans ce cas,la mort est survenue6 à 7 heuresaprès
lTngestiondu toxique.
L'autopsiea rêvêlê,une cyanosedu visage,un écoulementsanguinpar la
boucheet le nez, des poumonsoedématisés, un estomacet des intestins
ballonnés.
DISCI]SSION
579. cauri
wed'a,el-wada',l-wad',el-ûda' 1t1.
l-wed'al-'azba: le mot 'azbasignifie"vierge","pucelle".
812
Cetteexportationcontinuajusqu'àla fin du XD(èmesiècle.En 19@, une
caravaneen emportait encore à Tambouctou8,5 tonnes (Bulletin du
C.A.F,îo 2, fev. 1902,p. 87).
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
Le cauri est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'1883,
n" 2272),la Tuhfat al-ahbâb (no 130) et ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n" 261) sousle nom de wad'a.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
813
utilise le bois de Cervidés(Cervussp.,Rasasp.,etc.) au stade"velours"*,
Énoltê 60 jours environ aprèsla chute, commeaphrodisiaqueet remède
de divers troubles sexuels, antianémique,régênêrateurtissulaire et
cicatrisant, traitement adjuvant de la perte de poids, du retard de
croissance, de I'insuffisance rénale, de la malvascularisationdes
extrémités, de I'hypotension, régulateur cardiovasculaire,tonique
gênêral, antidiabétique, antidyspepsique(DESVALS & LAMBERT,
r99r).
La corne de cerf est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,Do219)et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 750) sousle
nom de û,yyal. La Tuhfat al-ahbâb (no 17) la assimilé à la corne de
mouflon.
581. chacal
ed-dîb (!) : pour le chacalet le loup ; le loup (Canas lupus L.) ayant
quasiment disparu du Maroc, ce terme s'applique aujourd'hui
essentiellementau chacal.
USAGESTRADMONNELS
DTSCTJSSION
[æs sourcesécritesarabes
Le chacal est mentionné(comme une sorte de loup) par IBN AL-
BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 1016) sous le nom de dî'b.
ABDEREZAQ ne le mentionnepas (voir nore commentaireà I'article
"chat",nt 582).
814
592. chat
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
[-es sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 1248)le mentionnesous
le nom de sinnawr (termelittéraire).ABDEREZAQ ne le mentionnepas.
Mais ABDEREZAQ, qui est algérien,ne pouvait ignorer que la chair de
chat ê:tut consommée,et même prisée dans le Sud de I'Algérie,
particulièrementdansle Djérid et les auEesrégionsdu Saharacentral.
Notre opinion est que noEe auûeur,en musulmanpratiquan_ _tet en bon
citadin, a évitê de citer toutesles chairs considéréesplus au Nord comme
impures(chacal,chat,chien).
583. chauve-souris
815
befiô{(!).
wetwât(t).
USAGES TRADMONNELS
DISCI.JSSION
USAGES TRADMONNELS
816
l
I
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
IBN AL BAYTAR (LECLERC,1877-1883, no 1959)mentionnele chien
(sa chair, sa rate, sespoils), sousle nom de kelb. ABDEREZAQ ne le
mentionnepas (voir notre commentaireà l'article "chat",n" 522).
585. chouette
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
817
l
Les sourcesécritesarabes
La chouetten'estpas mentionnéepar IBN AL-BAYTAR. Par contre,
ABDEREZAQGECLERC,1874,n" 624)la cite sousle nomdebûm.
5t6. cigogne
belôrej(l).
bû-leqk q (Casablanca).
laqlaq (liwesque).
ôbû-saU (Moyen-Orient).
USAGESTRADITIONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
La cigogne est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1666)sousles nomsde belôrejet laqlaq.Les aufresauteursne la
citentpas.
818
dansles ports de I'Atlantique(HISTOIREDU MAROC, 1967).Elle s'est
maintenuede nosjours.
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
La cire vierge est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877'
1883, no 1340, 1867,2193),AL-\VAZIR AL-GHASSANI (n" 197), la
Tuhfat at-ahbôb(n' 260) et ABDERF'ZAQ(LECLERC, 1874,n" 547,
950) sousle nom de Sma'etde mûm. IBN AL-BAYTAR donne aussi,
pour le Maghreb,le vernaculaireqîra d'oigine romaine.
819
cornesde z,êbu.C'estun produitjaunepâle,fonçantà I'air, de consistance
grasse,d'odeurfécaleet ammoniacaleà l'état frais. La civette développe
une bonneodeuren vieillissantet aprèsdilution (NAVES' 1974).
du Soudan.
Elle était apportéeau Maroc par les caravanes
USAGES TRADITIONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
La civette et sespréparationssont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 1201, 1624) sous les noms de $âliya
(civette), sukk et rômik (confections).ABDEREZAQ ne la cite pas,
probablementparce qu'il fait du musc et de la civette un seul et même
produit ; maiJ il décritle rômik (LECLERC,1874,n" 801) et le sukk
(id., no 824) avec, cependant,une compositiondifférenteone contenant
pasde civette.LaTuhfat al-ahbôb(n" 157)mentionneaussila civette.
La civette étzrrttrès utilisée auEefois comme médicamentet parfirm de
luxe. La plus recherchép êtut la civette d'Ethiopie (el-SôIiya el'
habasiyù. Elle enfiait aussioavec I'ambre,la gomme-mastic,la noix de
galle et d'autres produits, dans la formule de préparationscélèbres
(râmik, sulck,Sâliya,etc.).
589. cloporte
820
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabs
Le cloporte est rnentionnêpu IBN AL-BAYTAR (LECLERC' 1877-
1883,n" 713,2250)sousle nom de himôr l-baytetLtimârqabbôn.Les
auEesauteursne le mentionnentpas.
821
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Ayant été introduite d'Amérique,la cochenillen'était pas connue à
l'époque d'IBN AL-BAYTAR. Curieusement,elle n'est pas citée par la
Tuhfat al-ahbôb et ABDEREZAQ qui auraientdu la connaître.
USAGES TRADMONNELS
DISCT.JSSION
I-es sourcesécritesarabes
Divers coquillagessont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883, no 91,1346,1393,1394,znD eTlaTuhfatal-ahbâb(no300,
459) sousles noms de .wdnf,tunj, mal.târ.ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n" 623,958) les cite aussisousles nomsde ydaf, bûq fnwîL,Sanjet
Sak.
L'article çadaTd'IBN AL-BAYTAR (n' 1393) correspondà un article
similaire de Dioscoride où il est questiondes pourpres (groupe de
822
coquillagestinctoriaux)descornesde mer (ou buccins),desmoules,etc.
(RENALJD& COLIN,1934,n" 300).
l-merjân(l).
hjer sa'd (Marrakech)(litt.: pierre du bonheur).
busad(liwesque).
pÊcnner couvrpncnnu coRennu uanoc
Le corail rouge(Corallium rubrurnLam.) provientde la côæ du Rif. IL-
IDRISSI mentionne,déjà au XIIème siècle,I'existenced'une activité de
pêcheet de polissagedu corail à Ceuta.Cettepêchesepratiqueencoreun
peu à proximité d'Al-Hocei'ma.
USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
I-es sourcesécritesarabes
I-e corail est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 282, 643,1769,2122),la'Umdat at-tabîb(n" 1361),AL-WAZIR AL-
GHASSANI (no 64), la Tuhfat al-ahbôb (n' 73) et ABDEREZAQ
823
(LECLERC, 1874,n" 134,367,555) sousles nomsde rnarjânetbusad.
IBN AL-BAYTAR donneaussiles vernaculaires
fujar fujrî et qûral.
593. corbeau
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
Le corbeaun'estmentionnépar aucunde nos auteurs.
l-gern,l-qern(r.).
824
Les cornes entièresde I'oryx blanc (Aegoryx algazel Oken), longues,
fines, étaient achetéessur les côtes du Saharamarocains par des
trafiquants espagnolset pornrgaisqui les faisaient passer,en Europe,
pour des cornesde licorne, aprèsles avoir légèrementburiné qgur leur
donnerI'aspecttorsadécaractéristique décrit dansles légendes.C'étaitun
objet très coûteux qui jouissait de la réputation d'être un antidote
universelet un détecteurde poisons. La "vraie" cornede licorne était en
rêalitÉla caninesupérieuregauched'un cétacéarctique,le narval mâle.
Les mythologies grecque, romaine, chinoise, russe, japonaise,
germaniquesont toutesfait une place à cet animal légen{ai1e.Seulsles
Arabessemblentne l'avoir pasadopté(BELLAKIIDAR, 1978).
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La corneest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" l7&) et par ABDEREZAQGECLERC,1874,n' 750) sousle nom de
qurûn.
595. coucou
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le coucoun'estmentionnépar aucunde nos auteurs.
825
ej-jrân (!) : pour le uapaud et la grenouille.
alefsa (berbère).
agro (berbère,MONTEIL, 1951): pour le crapaudet la grenouille.
fulda'(liwesque) (RENAUD & COLIN, 1934,n" 331).
rngerger, tarngergurt(Algêie, Kabylie, ABDEREZAQ, LECLERC,
1874,n" 724): pour le crapaudet la grenouille.
USAGES TRADITIONNELS
TOXICITÉ
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Cetteespèceanimaleest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC'
1877-1883, tro 1439),laTuhfatal-ahbôb(n' 331) et par ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n' 724) sousle nom de defda'.La toxicitê et I'action
sur les tissusparodontauxdesveninsde crapaudétait déjàmentionnéepar
IBN AL-BAYTAR et ABDEREZAQ qui rapportentque la chair du
dafda'terrestredéchausse les dentset les font tomberet que c'estaussiun
poison mortel.
827
** On ne sait si les Urodèlesdu genrede la salamandreterrestre,qu'onrcncontresurtout
dansla région deTaa sont aussiutilisés à desfins criminelles.Leur venin contientdes
alcaloides: samandrineet samandaridine.
jjrôd (!).
l-gem\ (Saharaoccidental)(litt.: gain de blé) : pour les oeufs.
irden (Souss): pour les oeufsde criquets.
bûbezzîz(Algérie, LECLERC, 1874,n' 185) : c'estaussile nom de la
cigalle.
USAGF.STRADMONNELS
Les criquets sont consommésau Maroc commele font tous les peuples
depuisla plus HauteAntiquité (en Mésopotamie,en Chine,en Inde, etc.)
rôtis ou cuits à I'eau.IL-IDRISSI rapportequ'au)ilIème siècle déjà les
habitantsdu Soussconstituaientdes provisionsde criquetsfrits et salés
pour la consommationhumaine. Les nomadessatrariensles font cuire
dans de I'eau portée à ébullition pendantll2 heure puis les séchentau
soleil, les débarrassentdes élytres et des pattes,puis les salent et les
conservent.I-es femellessont considérées commeplus nutritives que les
mâlesparcequ'ellesport€nt desoeufs.
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le criquetest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 59, 476, 661) et par ABDEREZAQ GECLERC, 1874,no 185, 209)
sousle nom de jrôd. IBN AL-BAYTAR donne aussi le vernaculaire
furjû,t.
Donnéesnutriti onnelles
828
La chair de criquetsa été analysfu(ROHMERin DOREAU, 1961).Les
résultatsde cesanalysessontles suivantes:
- môles (insectes entiers) : matièresprotéiques: 55,80 7o ; gtaisses:
O,88Vo; cholestérol: 428 mg ; cendresminérales; 9,717o; phosphore
(PzQs): 1,377o;fer : 0,35Vo; soufre: 0,327o; manganèse : 0,@l3Vo;
calcium(CaO):0,367o.
- femelles (insectesentieril : matièresprotéiques: 43,3lVo; graisses:
0,647o;cholestérol:375mg ; cendresminérales: l3,57Vo;phosphore
(PZQS) : 1,047o;fer : 0,267o;soufre: 0,317o; manganèse :0,OOl47o;
calcium(CaO):0,17Vo.
Elles sontde plus assezrichesen vitaminesD.
La compositiondesoeufsn'a pasêtÉ,donnén.
59E. dromadaire
USAGESTRADMONNELS
829
La moelle des os Qno!!I-a'&rn) est considéréecommeun alimentplein
de forces et comme un médicament(voir à I'article "moelle d'os",
n" 616).
La laine de dromadairebrûlée, additionnéede cendreset parfois de
plantesà tanins(gallesdiverses,écorceset goussesd'acacias,etc.) ou de
henné,est utilisée,au Sahar4colnmehémostatique.
DISCIJSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le dromadaireest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 514bis) sousle nom de ej-jrnel. Les autresauteursne le citent
pas.
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesarabesécrites
L'épongeest mentionnée par IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
'75,
n" 1051, 1642,1647),la 'Umdat at-tabîb(n' l5l8), la Tuhfat al-
ahbâb (n" 42) et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 36) sousles noms
830
de isfunj bafî et na*Iôfa. IBN AL-BAYTAR donne aussi les
vernaculairesgamâm,gaym, ragwat al-fuiiômîn.
600. escargot
l-bebbû,tul-berrîya,bebbûS(r.).
âÈlâl (Nord du Maroc).
fulazûn (liwesque) : pour I'escargotet la limace.
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabeq
l-tscargot est mentionnêepu IBN AL-BAYTAR (LECLERC' 1877-
1883,n6 690),laTuhfat at-ahbab(n" 186)et ABDEREZAQGECLERC,
1874,n" 334) souslesnomsdeInlazû,n,bâbûSet â91il.
601. faucon
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
831
Les sourcesécrites arabs
I-e fauconest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 1122, 1368) sousles nomsde zummâj,!û@nîq. Les aufiesauteursne
le mentionnentpas.
602. fouette-queue
Tekna et Maures disent qu'il fut hommejadis mais qu'il fut changéen
lêzardpour expier sesfautespassées (MONIEIL, 1951).
Une espèced'un genrevoisin, Agama bibroni Dum. (bûlam au Sahara,
ikejdûr dans le Souss,"un gros lézard bariolé, noir, jaune, rouge",
RENALTD& COLIN, 1934,n" 192) est aussiutilisé commele fouette-
queue.
USAGES TRADMONNELS
Passésur les braises,ce petit reptile est numgépar tous les nomadeset
par les bergersqui le chassentpour sa chair.
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabs
C'est probablementle fouette-queuequi est mentionné par IBN AL-
BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n" 660), sousle nom de hardûn.La
832
Tuhfatal-ahbâb(n" 192)et ABDEREZAQGECLERC,1874,n" 726)le
décriventsousle nomdeddob.
603. gomme-laque
833
cassureest brillante et laisse apparaîre des cellules dans lesquellesse
trouventparfois pris desinsectesentiers.
Cette stick-lac est écraséeavec un rouleau de pierre pour séparerles
débris végétauxet les grains de laque : on obtient ainsi la seed-lac(laque
en grains).
La seed-lacest souventtraitéepour récu$rer le colorantqu'ellecontient.
Pour cela, on la fait bouillir dans une solution alcaline (carbonatede
sodium ou autrealcali) ; le colorantse dissout,la résinefond et monte à
la surface. On la recueille et on la coule en feuilles minces ; après
refroidissement,on la détacheen écailles- la shel-lac- plus ou moins
colorées suivant que la récupérationdu colorant a êtê plus ou moins
importante. En recommençantI'opérationplusieursfois, on arrive à
obtenir des laquesbruneset mêmesblanches***.On peut aussiterminer
le blanchissement en traitantavecde I'eaude Javel.
Cette laque incolore, mise en solution dansde l'ammoniaque,était très
utilisée pour apprêtercertainstissusnles feuftes,les chapeauxde paille.
Seule ou en mélange avec d'autresrésines,elle servait aussi dans la
fabricationsde vernis solublesdansI'alcool.
En Angleterre,on préparaitaussila laqueen fils et la laque en boutons
(button-lac)couléeen grosseslentilles.
Quant à la matièrecolorante,on la précipiæde sa solutionpar I'alun : on
obtient la lac-dye ou lac-laque. C'est avec cette matière colorante
qu'étaient teints les célèbrescuirs dits marroquins.En pharmacie, on
I'utilisait dansla colorationde dentifrices.
(G.D.U., 1865; PERROT,1943-1944).
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Lcs sourcesécritesarabes
834
la gomme laque est mentionnéepar IBN A!-PAYTAR (LECLERC'
1817-1883,nô 2036),la Tuhfat al-ahbôb (n" 245) et ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,no 511)sousle nomde lelck.
Abu Hannifa, cité par AL BIRLINI (dansHAKIM MOHAMED SAID,
lg73), mentionnedeia le colorantqui est tiré de la gomme-laqueet dit
que celui-ci est utilisé pour teindreles cuirs. 'Umdat a.t-tnbîb
ÂI-CUASSANI (au no 26 et 180) - reprenantla
(n" 1295)-, parmi les hypothèsesqu'il évoque sur son identité, la
mentionne cômme sécrétéesur des arbres de I'Inde, Pil un insecte
semblableau kermès.Il rapporteaussique le ûSnôn (cendresalcalines
obtenuespar combustionde Chénopodiacées) est utilisé pour nettoyerla
gomme-laquede sesimpuretés,qui peutalors êfe utiliséecommeencre.
It Oécritenhn à h suited'Ibn Sinnaet de Ghazi,sesusagesmédicaux.
Il s'agitdu MeropsapiasterL.
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le guêpiern'estmentionnéni par aucunde nos auteurs.
83s
605. hérisson
USAGES TRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le hérissonest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1844)et par ABDEREZAQGECLERC, 1874,n" 747) sousle
nom de qunfûd. L'oursin de mer est aussi mentionnépar IBN AL-
BAYTAR et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n" 747) comme une
espècemarine de genfûd.
606. hirondelle
t-botûf0.
836
l
I
tiflillest ( !) (Grand-Atlas).
tarnzilt(Moyen-Atlas,VENZI -AFF,1977).
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
I-es sourcesécritesarabes
L'hirondelleest mentionnêepu IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n' 810)sousle nom de khuçtôf.I-esaufresauteursne la ciæntpas.
607. huppe
l-hudhud(t).
et-tebbîb(t).
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La huppeest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
n" 2251) et la Tuhfat al-ahbâb (n" 128) sousle nom de hadhud. l-es
auEesauteursne la mentionnentpas.
837
608. hyène
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
Lhyène est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
'arja (hyèneboiteuse).La Tuhfat al-altbâb
n" 1427)sousle nom de ddûb'
(n" 332)la ciæ aussi.
609. ivoire
el-'ôi1t1.
el-kus(!) (Dra,BELLAKIIDAR& al.,1992).
Les défensesentièresd'éléphantet I'ivoire* en morceauxont fai I'objet,
jusqu'au début de ce siècle, d'un important commerce transaharien
(RenseignementsColoniaux, ro 1, janv. 1902, p. 10). L'ivoire, qui
arrivait d'Afrique noire au Maroc, êtut en grandepartie réexportévers
I'Europeoù on en faisait desboulesde billar{ desmanchesde couteaux,
des touchesde piano. L'ivoire de moins bonne qualité ainsi que les
morceaux étaient expédiés en Extrême-Orient où on en faisait des
braceletset des petitesstatues.Iæs sciuresservaientà préparer"l'ivory-
black" (ou noir d'ivoire) utilisé en peintured'art.
USAGESTRADMONNELS
838
L'ivoire ne figure plus aujourd'hui dans la pharmacopéemarocaine.
L'ivoire calciné (usqu'à devenir blanc) était utilisé pour remplacer le
tabâfir, substancecristalline qui se concrètedansles entre-noeudsdes
tiges de bambou (BambusaarundinaceaWilld.), substancequi était
importée de I'Inde (RENAUD & COLIN, 1934, no 195 ; AL-V/AZIR
AL-GHASSANI,n" 138).
Aujourd'hui, au Matoc, le mot tabâfir désigneles bâtons de craie des
écoliers.
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
LTvoireest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
no 1509,l7l4) sousle nomde'âj. ABDEREZAQnecite pasce produit.
* L'ivoire végétalestfourni par les graines,tês dures,del'Hyphacnethgbaic_a (DeL)
Maft etde PhytelephasmrrcrocarpaRuiz & Pavon.On utilisait aussiautrefoisI'ivoire de
morsequi provenaitde Scandinavieet despaysnordiqueset queles marchandsVikings
emportâientjusqu'àConstantinople,à traversla Russie.
USAGESTRADMONNELS
mÉplcntAlrx
USAGES
839
A Saléet à Fès,on administreune décoctionde kermèsnseulou mélangé
à des fleurs de coquelicot,du cumin et du miel, conEela rougeole.On
peut aussi l'écraserdansdu miel et faire avaleraux enfantsI cuillerée de
mélange,matin et soir.
USAGES TINCTORIAI.X
Avant d'être évincé par la cochenilled'Amérique,le kermès de chêne
s'utilisait haucoup aufiefoispour la teintureen rouge êcarlatede la soie
et de la laine. Jusquedans les années1950,il resterala seule teinture
admisepour le fez, ce couwe chef d'origine turque porté dans les pays
musulmans.
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le kermès est mentionné par IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 546, 1756),la'Umdat at-tabîb (n" 2072), AL-WAZIR AL-
GHASSANI (n" 52,268) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 766)
sousle nom de qirmiz. IBN AL-BAYTAR ajouæle vernaculaireqoqîs.
AL-BIRLJNI (HAKIM MOHAMED SAID, n" 268) le cite aussi sousle
nom de kirmiz.
Les auteursarabesanciensutilisaient aussile tenne lekk ou lukk (voir à
"gomme-laque")pour désignerle kennèsde chêne(CARDON, 1988).
I-e kermèsétait connudes Hébreux(il est cité dansla Bible), des Grecs
(koklcos)et desLatins (coccigranum).
Au Moyen-Age, en Europe, pour la teinture en rouge vif, on ne
connaissaitque 2 substances : le kermèsde chêneet le kermèsdesracines
(ou kermèsdu Nord ou kermèsde Pologne,fourni par la cochenille de
Pologne (Porphyrophora polonica L.) qui habite sousterre dans les
racines d'un certain nombre de plantes)(CARDON, 1988).Au Moyen-
Orient, on connaissaitaussi la cochenilled'Arménte(Porphyrophora
hameli Brandt) (CARDON, 1988). La cochenilled'Amériquevint plus
tard aprèsla découvertedu Nouveau-Monde.
* Ces centresse sont maintenusà Fèset à Tlemcenjusqu'audébutde ce siècle(BEL,
1918).
840
6ll. larve du palnier nain
USAGESTRADMONNELS
les larves,blanches,étaient
Dans la région deTazaoù elle est abondante,
collectéespar les femmes,en annéede disetæ.Elles êtaientconsommées,
commealiment,friæs dansde lhuile d'olive (ROTROU,1936).
On lui prêtait des vertus médicinales,mais personnen'est capable
aujourdhui de les décrire.
DISCTJSSION
[æs sourcesécritesarabes
Cetteespècen'estmentionnéepar aucunde nosauteurs.
841
bû-slffin (CHARNOT, 1945) : pour le lézard vert (Lacerta ocellata
Daudin).
USAGFS TRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Divers lêzards(scinque,varan,gecko,etc.) sontmentionnéspar IBN AL-
BAYTAR (LECLERC,1877-1883, no 1154,ll97),la Tuhfatal-ahbôb
(no 131,398)et ABDEREZAQGECLERC,1874,no 25, 265,266,843),
sousles noms de waral (varan), sôm âbras, mejdûmâ(divers lêzards,
gecko),zermûmiya(lêzuds), wazag(diverslézards),saqanqû.r(scinque).
613. limace
ba'bûla(t).
I.telzûn,Inlazû.n (!) (d'un mot arabe qui signifie "roulé en hélice",
RENALJD& COLIN,1934,n" 186): pourI'escargot et la limace.
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
842
La limace est mentionnéePar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-
1883,no 690),laTuhfat al-ahbâb(n" 186)et ABDEREZAQ(LECLERC,
- sousle nom de
1874,n" 334) - qui ne la distinguentpasde I'escargot
I.nlazûn.
sba' (t1.
izem,iun (phtr.: izamen)(!) Oerbèredu Rif et du Souss).
ased(!) (liwesque).
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le tion et la panthère sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1871-1883,no 79,2236) sousles noms de ased(lion) et
netnr (panthère).Les autresauteursne les mentionnentpas.
* Iæ.sguépardsétaientdomestiquâs parles Arabespourla chasseàla gaznlTe
et au lièvre,
demête'qu'ils utilisaientle fauconpour chasserI'outarde.
615. miel
843
ou nichésdansdesanfractositésde roches.Iæ miel de guêpeest utilisé de
la mêmefaçon.
Les miels du Maroc ont été étudiéspar DAMBLON (1986, 1987).
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le miel est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 1542,2081)et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 653) sousle nom
de 'assal.DanslaTuhfat al-ahbâb(no400), le miel est cité incidemmentà
propos de I'oxymel.
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
La moelle d'os est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 2096)et ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 527) sousle nom
de mohlt l-a'ûm.
99 ?
6ll. mouflon
l-ârwi (l).
ûddôd(!) Oerbère).
USAGFS TRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le.mouflon n'estmentionnéquepar la Tahfatal-chbâ'b(n" 17).
845
618. moule
USAGES TRADMONNELS
TOXICITÉ
846
- angoisse,pâleur, gêne respiratoire(due à une paralysie des muscles
respiratoires)intervenantdansles 12 premièresheures;
L'examenneurologiqueobjectif démonfredes troublesde la sensibilité
profonde.
Dansles casgraves,la mort survientpar paralysierespiratoire.Mais si la
périodecritique des 12 premièresheuresest passée,la survie est assurée
ians séquelles(BELLAKHDAR, 197l, ESSAID-EL-FEYDI,1977).
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
La moule est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1393) sousle nom de miyôqas.Pasde mentionchezles autres
auteurs.
619. musc
mesk(t).'
MUSCSNATI.JRELSET MUSCSARTIFICIELS
Il existedesmuscsnaturelset desmuscsartificiels.
On distingueplusieurssortescornmerciales de muscnaturel,en fonction
de sa provenance; le muscdu Tibet (dit musc Tonkin, le meilleur, SSVo
du marché),le musc Népal, le Musc Assam,le musc cabardin chinois
(venantde Birmanie), le musccabardinsibérien.
Le musc naturelest produit par un petit Cervidésansbois, le chewotain
porte-musc (Moschus rnoschiferusL., gazal l-mesk) qui habite les
montagnesdu Tibet, de Chine, du Cachemire,du Nord de I'Inde, du
Népal, du Sikkim, du Bouthan,de I'Assan et du Nord de la Birmanie.
I-e-muscest prélevé sur une glandepréputialeque porte le mâle adulte
entre I'ombilic et la verge,sousforme d'unepochede la grosseurd'une
orange. Il joue le rôle, pour I'animalode marqueur de territoire et
847
d'attractantsexuel.On prélève la pocheentièrequi est vendueen l'état
("muSCen pOChe"Ou"muscen veSsie"). L€ "muscen gtains" est obtenu
en vidant les poches.Iæ produit sebonifie en vieillissant.
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
848
620. nacre
USAGFS TRADITIONNELS
DISCI,JSSION
Iæs sourcesécritesarabes
Les coquillages à nacre sont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 1393), la Tuhfat al-ahbâb (n" 300) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 623)sousle nom de ç4da1.
621. perle
USAGESTRADMONNELS
849
Les grandesfamilles font encoremetfie dansleur khôl une perle broyée
et porphyriséefinement : le khôl unsi préparéest reputé efficace contre
la fatigue des yeux.
prscussroN
Les sourcesécritesarabes
La perleestmentionnée par IBN AL-BAYTAR(LECLERC,1877-1883,
n" 543,2M6),laTuhfatal-ahbôb(n" 2M) et ABDEREZAQ(LECLERC,
1874,no514)sousle nomdelû'lû' etjawlnr.
Diverseses@cesdu genreColumbasp.
USAGESTRADITIONNELS
850
D'aprèsMATHIEU & MANEVILLE, à Casablanc4les matronnesfont
avaler aux femmes,commeanticonceptionnel,2 ou 3 oeufs entiers de
tourterelle(bîd dkur allah), durset privésde leur coquille.
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Cesespècessontmentionnéespar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 710,1326,1468,1669,1678,2284,2319) sousle nom de Sifuîn
barrî et al-yamâ,m (potr la tourterelle); fâleta (pour la colombe
ramier) ; waraffin (pour le pigeonramier) ; firâ$ al-Inmôm (pour les
pigeonneaux).Elles sont décritesaussipar ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n" 347)sousle nom de Inmâm.LaTuhfat al-ahbâb(n" 134, 461)
donnequelquesnornslocauxde ceses$ces.
USAGESTRADMONNELS
DISC[JSSION
Les sourcesécritesarabes
I-e placentaet le cordon ombilical ne sont mentionnéspar aucunde nos
auteurs.
851
624. porc-épic
Hystrix cristataL.
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Le porc-épic est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, L877-
1883, n" 1432) sous les noms de dirb etfuyham. ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,n" 747)le cite sousle nom de derbân.
852
I
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La présure animale et la caillette sont mentionnéespar IBN AL-
BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n" 172) sousle nom de înfaln. La
Tuhfatal-ahbôb(n" 44) donneaussile vernaculairelocal.
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
La raie est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 1047)sousle nom de ra'ôd. Elle n'estpascitéepar ABDEREZAQ.
USAGESTRADITIONNELS
853
\
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Cespetits rongeurssont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,Do 1652)et par ABDEREZAQ GECLERC, 1874,no 705)
sousle nom defâr.
tehân(!).
USAGESTRADMONNELS
DTSCTISSION
Les sourcesécritesarabes
I-a rate est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" 1452)et par ABDEREZAQ@ECLERC,1874,n" 402)sousle nom de
tiltâL.
629. renard
tn'leb(t).
USAGESTRADMONNELS
854
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabs
I-e renardest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,
n" M5),la Tuhfat al-atrbâb(n' 410) et ABDEREZAQ(LECLERC, 1874,
no 899) sousle nom de tn'Ieb.
(!).
gam el-lenrl<addnn
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
631. sabot
855
lilf, zilf (!) : sabot.
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le sabotd'âneet de diversanimauxestmentionnépar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 550,711,1503)sousle nom de lûfer et filf.
LaTuhfat al-ahbâb(n" 431,432,433)lecite sousle nom de flilf.
632. sangsue
'alq, 'alg (!).
Hiruda medicinalismedicinalisL.
USAGESTRADMONNELS
856
DISCI.JSSION
læs sourcesfuritesarabes
La sangsueest mentionnéeParIBN AL-BAYTAR(LECLERC,1877-
183,no 1582)et par ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 666) sousle
nomde'alaq.
sauterelles
SYSTÉIVIATIOIJEDES SCORPIONSMAROCAINS
synonymiesen latin, sereporterà VACHON, 1952)
(pou les nombreuses
857
- Buthus atlantis Pocock(dunesd'Essaouiraà Agadir, vallée du Souss):
scorpionjaune à brun clair ;
- Buthus mnroccanusBirula (région de Rabat): scorpionnoir à queue
mince ;
- Buthus occitanus Amoreux ssp.occitanus Amoreux (tttoral au nord
dEl Jadida): scorpionjaune ou blond ;
- Buthus occitanusAmoreuxssp.tunetanusHerbst.(en altitude,Haut
Atlas et Moyen Atlas, Tafilalet) : scorpionjaune,blond ou brun à pinces
fines ;
- Buthus occitanus Amoreu( ssp. Mardochei E. Simon (d'Agadir à
Essaouira,Tiznit" Goulimine,Dra) : scorpionjaune ou blond :
- Buthus occitanusAmoreux ssp.Malhomnei Vachon (MechraaBen
Abbou, Régioncenfrale): scorpionjaune ou blond ;
- Buthus occitanus Amoreux ssp.Paris C.L. Koch. (région d'Oujda,
Tanger,Moyen Atlas, Oulmès,Demnate): scorpionjaune ou blond ;
- Scorpio mnurusL. ssp.hesperusBirula (régionde Tanger) : scorpion
brun noir à noir ;
- Scorpio mnurusL. ssp.subrypicusBinrla (Andjra) : scorpionbrun ;
- Scorpio rnaurusL. ssp.mogadorensisBirula (région de Mogador,hors
des dunes): scorpionblond ou brun à largespinces;
- Scorpio maurus L. ssp.fuliginosus Pallary (Haut Atlas en altitude,
Moyen Atlas) : scorpionbrun foncé à brun rouge sombreavec parfois
desrefletsviolets ;
- Scorpio rnaurus L. ssp. WeidholziWerner (Marrakech,Tensift, Oum
Er-Rbia Région centrale): scorpionbrun clair à brun foncé ;
- Euscorpiusitalicus Herbst.(Rabat,rare,probablementintroduit) ;
- PandinusirnperatorKoch. (Saharaoccidental): scorpionjaune à grosses
pincesvelues.
(VACHON, 1952; MONTEIL, 1951).
USAGES TRADMONNELS
858
Par contre il est courant,au Sahara,de conserverdes scorpionsvivants
dansdesboîtespour les glissersousla tented'un adversaire,pendantson
sommeil.
859
t heureenviron aprèsla piqûre, c.à.d.aprèsque le venin se soit fixé sur
les centresbulbaires,intervient un choc intenseavec collapsus,pâleur,
frissons,transpiration,hlperthermie(ou hlpothermiesuivantles cas).
L'êtat général se détériore,le malades'agi1s,présentedes convulsions,
délire et manifeste de I'angoisse.Ce tableaus'accompagnede troubles
thermiques, de diarrhées, de vomissements,d'oligurie allant parfois
jusqu'à I'anurie,et parfois de tachycardieet dhlperænsion.
Enfin, surviennentla perte de conscienceet un coma terminal prê,cédê
souventd'un oedèmeaigu du poumon.
Si I'issuen'estpas fatale,tout redevientprogressivementrégulier,en 48 à
72 hevres, sauf la températurequi se maintient quelquestemps encore à
380.
Les enfants, les sujets chétifs, allergiquesou dont l'êtat de santé est
déficient (cardiaques,diabétiques,etc.) sont plus sensiblesau venin. Les
piqûres à la tête (face, cou, etc.) et les piqûresmultiples sont d'une
extrême gravité.
(d'aprèsIRAQLII MOHAMED, 1982et LEVY*, 1965).
DISCI.]SSION
Les sourcesécritesarabes
Le scorpionest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n" 961, 1567) et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 662)
sousle nom de'aqrab.
* Tableau d'envenimationobservéà Marrakechaprèspiqûre par Androctonus
naurttmicw.
USAGESTRADMONNELS
860
j
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,n' 1086)et la Tuhfat al-
ahbâb (n' 153) consacrentun article au zabadal-bahr qui correspondà
I'alcyon des Anciens, mot qui couvrait un certainsnombre d'épaves
marinesdont despolypiers,appartenant aujourd'huiau genreAlcyonium.
C'est probablementla seichequi est mentionnêpar IBN AL-BAYTAR
(op. cit., n" 2073)sousle nom de humma.
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 874) décrit I'os de seichesousle
nom de sîbyâ(du latin sepia).
sift lelne.r(!).
siQ l-InYYa (t).
USAGESTRADITIONNELS
DISCTISSION
861
\
La peau de mue de serpent est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,tro l2l0) et par ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,ao ${-!,,873)sousle nom de se$ el-fuyya.
862
- Vipera lebetina maurttanicaGuichenot(vipèrelébétine): présenteen
Mamora et sur les façadesmaritimesnon désertiques.
- Echis cartnatus Schneider(vipère des pyramides): peut-êtredans le
Wadi-Dahab.
- Atractaspis watsonii Boulanger(vipèrenoire) : peut-êEedansle Wadi-
Dahab.
- Causus rhombeatusLich. (vipère nocturne): peut-êtredansle Wadi-
Dahab.
(d'aprèsMONTEIL, l95l ; SAINT-GIRONS,1956; BONS & GIROT
r97s).
USAGESTRADMONNELS
Venins d Elapidés
Des venins de najas, on a isolé une protéine neurotoxique- la toxine
alpha -, de faible poids moléculaire (P.M. = 6800), se comportant
co[lme un curare wai.
Ces venins contiennent en plus des enzymes : cholinestérase,
phospholipases,pyrophvsphatases, nsidases(dont I'hyaluronidase),des
863
protéases(responsablesde I'effet "trypsine like"), des hémolysines.
Toutes ces enzymesont une action sur la coagulationsanguine.On a
constatéaussila présencede plusieursfacteurslytiquesdont un peptideà
52 acidesaminés.
Venins de Vipéridés
Ces venins contiennent surtout des cardiotoxinesresponsablesde
perturbationsde la conduction auriculo-ventriculaireet de toubles de
l'équilibre ionique (hyperkaliémieen particulier) ainsi que d'une action
périphérique vasomotricequi entralneune hypotension(ces 2 actions
conjuguéespeuventprovoquerune défaillancecardiaque).
Oo y trouve aussidesenzymes.
Une protéineneurotoxique,de P.M. = 12.200,a êtêaussiisoléedu venin
de certainesviSres.
l. Morsuresd'Elapidés
I-es premiers symptômesapparaissentfiès vite : engourdissement de la
région de la morsuremais sansdouleurvive ; bleuissementde la peau
autour du point d'inoculation ; oedèmemodéré devenantdouloureux,
accompagnéde petits tremblementsau niveau du membre atteint ; puis,
aprèsun laps de tempsvariable,de l'angoisseet unelassinrdegénérale.
Commenôentensuite les premièresmanifestationscaractéristiquesde
l'envenimation cobrarQue: gêne respiratoire progressive due à la
paralysie des muscles de la cage thoracique,frissons, transpiration
abondante, hypersialorrhée,sensation de soif, raidissement des
mâchoires; la paroledevientdifficile, la déglutitionpenible,desspasmes
se mettent à agiter les muscles du visage, la motricité oculaire et
I'accomodationsont perturbéeset surtout,- signe le plus spécifrquede
cette envenimation - , otr observeun ptosis (chute de la paupière
supérieure).
Les chosesvont alorsnès vite : atu(nausées s'ajoutentdesvomissements ;
des troublessphinctériensapparaisseng entraînantl'émissioninvolontaire
de selles et d'urines ; le pouls s'accélère,s'affaiblit. L'hypothermieest
fréquente à ce stade. Finalement,la respiration s'arrête,suivie par le
coeur.
Jusqu'aumomentoù il tombedansle comapar hypoxie, le maladereste
lucide eùn'accusejamais de douleurvive.
864
Dans I'ensemble,les venins d'Elapidésse comportentdonc comme des
curares.
Si la quantité de venin inoculé n'est pas mortelle, la convalescencedu
malade,même sanstraitemenl est rapide.
2. Morsuresde ViFéridés
Quelques minutes après I'accident, une réaction oedémateusese
développe,gagnantprogressivementle membretouchéen entier : cette
réaction est un signe caractéristiquede I'envenimationvipérienne.Une
douleurintenseaccompagne I'oedème,persistantaussilongtempsquelui.
Rapidement apparaissentdes nausées,des crampes épigastriques
douloureuses,des vomissements,des diarrhées,des troubles cardio-
vasculaires,parfoisde lhypotension.
Commencentalors les perturbationsnerveuses: angoisse,agitation
pouvant aller jusqu'au délire, prostration ou semi-coma.Mais ces
perturbationssont généralementpeu marquéeset parviennentrarement
au stadeparoxystique.
Dans certainscas,on peut voir apparaîtreune atteinterespiratoirelégère
et destroublesrénaux.
Une réaction fébrile passagèrestationnantà 38'C est très souvent
constatéedanslesjours qui suiventla morsure.
Dansce type d'envenimation, on observerégulièrementdestroublesde la
coagulation sanguine,des hémorragiesen particulier (2ème signe de
I'envenimationvipérienne) : le maladecrache des filets sanguinolents
quandon le fait tousser.
Selonla naturede la viSre qui a mordu,ce sontles signescardiotoxiques
ou les signeshémorragiques qui dominent.
Dans les cas légers,ce tableauclinique se fimite au seul oedèmelocal
qu'accompagneune petite hyperthermie.
Dansles cas graves(venin injectédirectementdansun vaisseausanguin),
la mort peut surveniren quelquesminutespar thromboseintravasculaire.
Parfois aussi,mais rarement,survient,plusieursjours aprèsla morsure,
un arrêt cardiaquequi causela mort du blessé.
Quand elles n'ont pas été soignées,les lésions locales (nécroses),
importantesdans ce type d'envenimation,peuventlaisserdes séquelles
faisantdesblessésqui surviventde véritablesinvalides.
(d'aprèsBOQLJET& MEAUME, 1968; IRAQI MOHAMED, 1982)
DISCTISSION
Les sourcesécritesarabes
Les viSres sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 120,960) et ABDEREZAQGECLERC, 1874,n' 873) sousle
nom de lafa, mais à propos de leur dépouille et de leur chair et non de
leursvenins.
865
637. soie naturelle
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le cocon de soie est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,Do 8, 657),la Tuhfat al-ahbâb(n' 41) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 34) sousle nom de ibrîsarnet ballût al-harîr.
866
USAGRSTRADMONNELS
DISCTJSSION
[.es sourcesécritesarabes
C'est peut-êtrecette espècequi est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,n" 59) commeune sauterellede mer, sous le
nom de îrbyân Les auEesauteursne la citent pas.
639. tarente
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
La tarenteest mentionnéepar IBN AL-BAYTAR, la Tuhfat al-ahbâb et
ABDEREZAQ au nombredeslézards(voir cet article,n" 612).
USAGESTRADMONNELS
867
D'aprèsMATHIEU & MANEVILLE (1952), à Casablanca,on prépare
avec destesticulesde mouton,un peu de viande,du fenugrecodu cresson
alénoiset des msôlen (mélangede simplesréchauffants),une sorte de
saucisson,appelémjebnafumra, qui semangecommeaphrodisiaque.
D'aprèsMAUCHAMP (s.d.),à Marrakech,des testiculesde coq, broyés
avec du miel et des épices, sont donnés aux jeunes mariés pour
augmenterleur fertilité.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
Les testicules d'animaux sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 806) sous le nom de lum al-mawôSî.
ABDEREZAQ ne les mentionnepas.
grada(!).
tikûk (Oujda,Essaouira).
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
[,es sourcesécritesarabes
La tique est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 693), sousle nom de Inlem et qrada.l-a,'Umdatat-tabîb(n" 721) et
AL-WAZR AL-GHASSANI (n" 3M) la citentincidemmentà proposdes
grainesde ricin.
642. tortue
868
l-fekrû,n(plur.: I-fl<âren)(!) : termegénériquedes torhres.
fekrûn el-ma' : pour la tortued'eaudouce.
fekrûn leblnr: pour la tortuede mer.
tûrs l-fekrûn : ê.culle de tornre.
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
I-es tornresde terre et de mer sont mentionnéespar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC,1877-1883, n" 1053,l2l2) sousles nomsde sulahfâet raqq.
(n"
LaTuhfat al-ahbâb 380)et ABDEREZ Q GECLERC,1874,n' 828)
donneles noms de sulahfôetfakrûn.
USAGFSTRADMONNELS
869
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
I,,e,dam el-a$wayn,citê par IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
n" 882) et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 250, 985), est la
résine de Dracaena, c'està dire le wai sang-dragon.Notre produit de
substinrtion, le tubipore, n'était apparemmentpas connu d'eux. Cette
substitutionsemblecependantassezanciennepuisqu'elleest déjà connue
d'un médecin marocain du XIXème siècle,Abd As-salamAl-'Alami
(RENAUD & COLIN, 1934,no 118).
644. vautour
er-ra$m,a,er-ro$nn (t).
isÉr(berbère)(VENZLAFIF, 1977).
Ces vernaculairess'appliquentau vautour(Gypsfulvus Hablizl) et à des
es@cesvoisines(prcnoptère, gypaète,etc.).
On emploie aussiparfois pour le vautourles vernaculairesde l'ugle : n-
nser, igîder.
USAGES TRADMONNELS
DISCUSSION
écritesarabes
I-es sourc-es
Le vautour est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 1038,2223)sousles noflrsde ra@maet nasr. Les autresauteurs
ne le ciæntpas.
870
j
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
La viande boucanfu est mentionnéepar ABDEREZAQ (LECLERC,
1877-1883,tro 2237) sous le nom de qaddîdet nerneksûd.La viande
boucanéen'est pas mentionnéepar ABDEREZAQ mais cette auteur
consacreun article à la viandeprovenantd'animauxliciæs (LECLERC,
1874,n" 510).
87r
\
D . ST]BSTANCES
II\DUSTRMLLES
ET PRODUITSDE FABRICATION
ARTISANALE
C+HoOo
Iirnûnrûmî(litt.:ciron euroÉen)(GLIYOT
& al.,1935).
C'était, au départ, un produit industriel importé (extrait des tarffes de
vins), pour I'artisanat,infiltré depuis I siècle environ en médecine
traditionnelle.
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Produit industriel moderne,I'acidetartriquen'est,bien évidemment,pas
mentionnépar les auteursarabes.Par confte le tartre était connu de ces
auteurs(voir à I'article "tartre", n' 682).
647. aimant
DISCT]SSION
Les sourcesécritesarabes
I'aimant et la magnétite sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 2150), la Tuhfat al-ahbôb (n" 266) et
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n' 545) sousle nom de magnâûs.
648. amidon
USAGES TRADITIONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
L'amidonest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
n" 2224), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n' 204), la Tuhfat al-ahbâb
(n' 289) et ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 593) sousle nom de
rn!ô.
KzCrzOt
er-rôb,er-râ'bza'zâ(!).
874
C'est un produit industriel d'introductionrécentedans la pharmacopée
raditionnelle.
USAGF,STRADMONNELS
'u\ûb en-nisô' (voir cet
Il entre dans la compositiondu mélangedit
article, n' 686). Les femmesle font interveniren magie dansle procedé
de la lerqa. (voir article n" 686).
TOXICITÉ
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Ce produiq qui est de fabricationindustriellenn'estcité par aucunauteur
arabe.
camphre
Cuicz
(!).
lcnrbûn,Icnrbû,r
USAGESTRADMONNELS
875
zonesà épiler : au bout d' 1 minute les poils se détachentet il ne reste
plus qu'à rincer.
DISCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
Le carburede calcium, qui est un produit moderne,n'est cité par aucun
auteur arabe.
rrmad (!).
USAGESTRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
dansune rubriqueparticulière
Les cendresvégétalesne sontmentionnées
quepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883, no 106l) .
876
652. charbon végétal et suie
USAGFSTRADMONNELS
C'estsurtoutun combustible.
On emploie certainscharbonsspéciaux(laurier rose,asphodèle,plumes
de volailles,etc.) pour la fabricationde la poudreà canon(voir à I'article
"sal1Éfre",no 560).
DISCI.JSSION
Les sourCesécritesarabes
Aucun des auteursque nous avonsconsulténe consacrentune rubrique
spécialeau charbonvégétal,bien qu'il soit plusieursfois mentionnédans
les textescommeproduit de combustionde diversbois.
IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,n" 859) consacrenéanmoins
un article à la suie (ou noir de fumée) sous le nom de du@'n.
ABDEREZAQ G-ECLERC,1874,no 561) lui donnele nom de midâd ed'
daharu(encrede fourneau).
NI{4CI
877
Snader,lnader rûmî (!) : c'estune corruptiondu persannu{ôdir.
*nder led# Qitt.: sel arrrmoniacpour I'argent).
USAGES TRADMONNELS
DISCTISSION
I-es sourcesécritesarabes
Le sel ammoniacest mentionnêpar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,n" 2167, 2241, 2291 bis) et ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,no 610) sousle nom de nûftdir.IBN AL-BAYTAR donneen plus
le vernacûlairemellt ammuniya.
654. cuivre
Cu métallique
878
Une partie de la production de métal, fondu en barres ou sous forme
d'ustensilesdivers, a toujours été exporté vers I'Orient, I'Europe et le
Soudan.tæs Phéniciensvenaientle cherchersur les côtesdu Souss,puis
plus tard, les matchandseuropéensprirent un quasi-monopolesur les
exportationsde cuivre qui se faisaientpar Agadir et Essaouira.Sousle
nom de "cuiwe rosette",le métalen barresdu Maroc était rès estiméen
Occident, "plus rouge et meilleur pour.I'artillerie,{uê nul part ailleurs"
(LEON L'AFRICAIN cité par JACQLJES-MEUNIE,1982).
C'est avec le minerai de cuiwe de la mine historiqued'Issine (sinrée
waisemblablementà Agoujgal, à 25 km au Nord-Ouest de Foum El
Hassane) que les artisans d'Ifrane (versant Sud de I'Anti-Atlas)
fabriquaient le fameux çînî qw était un laiton (cuiwe + zinc) nès fin, très
recherchéà l'époquepour I'artisanatlocal et pour I'exportation.
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Le cuiwe métal est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (dansLECLERC,
1877-1883,oo 438, 1445, 2216) et ABDEREZAQ (dans LECLERC,
1874,n" 596) sousle nom de nuhôs.LaTuhfatal-ahbôb(no 161)le ciæ
incidemment.
IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 1283)mentionneaussile
laiton sousle nom de fubaltônet nul.ûsâgfar.
879
Ceux sont desmorceatu(de vieux disquespour phonographes.
USAGFS TRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Il s'agit visiblement d'une innovation de la pharmacopéemarocainene
remontantpasà plus de 50 ans.Ce produitn'est,bien entendu,mentionné
dansaucuntraité arabede matièremédicale.
USAGESTRADITIONNELS
I-e çma$ sert aux écoliers du msid (école çelanique)à écrire, avec un
qalam (roseautaillé en plume), sur leurs planchettes(lûIn) recouvertes
d'unemince couched'argileblanche(ylçat).
Cette encre,délébile,est utiliséepar les fqih pour écrire les talismanset
les carrés magiques,slu du papier, des bols, des omoplates,etc. Ces
écritures sont souvent lessivéespar trempagedans de I'eau de fleur
d'orangerou de I'eau de rose qui est ensuitebue pour incorporer dans
I'organismeI'actionbienfaisantedu talisman.
DISCUSSION
I-es sourcesécritesarabes
Diversesencressont décritespar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,n" 2098)et ABDEREZAQGECLERC, 1874,n' 561) sousle nom
de midârl.
880
La laine en suint est égalementmentionnéepar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 1422), la Tuhfat al-ahbôb (n" 142) et
ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 614)sousle nom de ûfu17.
657. étain
Sn métallique
qail.îr(!).
sbîka (Fès,BEL, 1918): pour l'étainen baguettes.
USAGFS TRADMONNELS
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
L'étain est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (dansLECLERC, 1877'
1883,n" lM2) et par ABDEREZAQ(dansLECLERC,1874,n" 30) sous
le nom de qaflîr. IBN AL-BAYTAR donneaussile terme qala'î. La
Tuhfatal-ahbôb(n" 39) I'a assimiléauplomb.
658. fer
Fe métallique.
hadî;,Wî.l (l).
881
ûzôl (Kabylie, LECLERC, 1874,n" 349).
USAGFS TRADMONNELS
DISCI"JSSION
882
goudron végétal
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Il s'agit là d'une innovation ciansla pharmacopéemarocainedatant, au
plus, de 60 ans.Elle ne figure, bien entendu,dansaucuntraité arabe.
indigotine
IK en cristauxou en comprimés.
883
C'est un produit industriel importé, aujourd'huien vente exclusive en
pharmacie.En 1903 déjà, il est mentionnécommeune drogueimportée
de Francepar le port de Larache(Renseignements Coloniaux,Do 11 bis,
nov. 1905).
USAGESTRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
Cettedrogue,moderne,n'estmentionnéepar aucunauteurarabe.
661. litharge
I-murtaq,lamrôteq(t).
Les droguistesdistinguent2 sortesde litharge:
lamrôteqdehbi ou ed-dahbiya(htt.: lithargedorée);
larnrateqleddj (litt. : lithargeargentée)ou lamrôteql-fenâJ ou encore/-
fenâIa (litt.: la chercheuse).
884
sont des mélanges complexesde litharge, de massicot, de plomb
métallique, d'oxydes de cuivre, de cuivre métallique et d'autres
impuretés.
USAGFS TRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCTJSSION
I-es sourcesécritesarabes
La litharge est mentionnêepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n" 2ll4), AL-WAZIR AL-GHASSANI (n" 671, incidemment
citée),laTuhfat al-ahbôb (n' 256) et ABDEREZAQ GECLERC, 1874,
n" 523) sousles nomsde mardâseniet rnurtak.
ABDEREZAQ soulignaitdéjàque I'ingestionde lithargeentraînait"de la
rétentiond'urineet une nrméfactionde I'abdomen".
885
662. mercure
Hg métallique
zâwaq,zûwaq(t).
ui'baq,zi'biq, zaybaq(livresque,RENAUD & COLIN, 1934,no 149).
USAGESTRADMONNELS
TOXICITÉ
DISCUSSION
[,es sourcesécritesarabes
Le mercure est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, n" 1082, ll43), la Tuhfat al-ahbâb (no 149) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874, no 287) sous les noms de zibaq et zawôq.
ABDEREZAQ donneaussile vernaculane faÇfo InWa (argentvif).
La toxicité du mercure est mentionnfu par tous les auteurs arabes.
ABDEREZAQ, reprenanten cela les recommandationsd'auteursplus
anciens,conseillaitmêmed'éviærd'enrespirerles vapeurs.
663. minium
zarqân,zarqûnahmer,zurqûm(t).
886
zarq$tna (Marrakech): à ne pas confondreavecles grainesde psyllium
(bazarquûnô devenuau MaroczarqStnâ).
saliqûn,siliqû,n,silqûn (livresque).
USAGESTRADMONNELS
Le minium est utilisé pour les soins des cheveux,tout comme pour la
litharge.
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
Le minium est mentionnéepar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 74, 282, ll09), la Tuhfat al-ahbôb (n' 54) et ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,no90n853)sousles nomsde asrenj,sarîqûn,zârqûn.
664. miroir
887
USAGESTRADMONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabs
Ce produit fabriqué n'est mentionnéeni par IBN AL-BAYTAR, ni par
ABDEREZAQ.
muscs artificiels
665. naphtaline
CtoFls
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
les sourcesécritesarabes
Ce produiL de natureindustrielle,était,bien entendu,inconnudesauteurs
arabes.
CuzO
888
C'est un produit se présentantgénéralementen lanelles noires, mais
pouvant aussirevêtir d'autresformes suivant la naturedu cuivre utilisé
po* sa préparation(cuiwe en plaques,cuiwe en tubes, cuivre en fiI,
etc.). Sa poudreest de couleurrougebrique.
On le préparegénéralementen grillant desdéchetsde cuiwe achetéschez
des artisansmarocains.Ce grillage doit se faire à haute température,
sinon on obtient l'oxyde cuiwique (CuO) dont la poudreest de couleur
noire.
USAGESTRADITIONNELS
DISCUSSION
[æstextesancienset arabes
L'oxyde cuiweux est un vieux remèdedécrit déjà par les Grecs sous le
nom d'airain brûlé.
Le produit est mentionnêpæ IBN AL-BAYTAR (LECLERC' 1877'
1883,no 1071,2217)et par ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 383)
sousles nonui de rûsalnei, râsa$t,nultâs mafuûq.La Tuhfat al'ahbâb
(n' 161) I'a vraisemblablementassimiléaux produits obtenuslors de la
fusion du cuiwe, ce qu'on appelaitauEefois"fleur de cuivre" ou encore
"fleur d'érain".
ZnO
889
tûtiyô l-beyfo : même vernaculairepour le carbonatede zinc naturel
(calamine) et pour le sulfate de zinc ; aujourd'hui,il désigneaussi la
calciteblanchequi sertà le falsifier.
qlîrniyô (liwesque).
USAGESTRADITIONNELS
DISCT.TSSION
Les sourcesécritesarabes
Ce produit est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, no 437, 1745, 1826), la Tuhfat al-ahbôb (n" 354, 403) et
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n" 97) sous I'article qlîrniya ou
qalimiyâ (la cadmie de Dioscoride,qui comprenaientplusieurs oxydes
métalliques).IBN AL-BAYTAR en fait aussiunevariétéde tûtiyô.
USAGESTRADMONNELS
890
Ce papier bleu est, partout, utilisé commeprophylactiquede toutes les
malàdieset du mauvaisoeil. On le porte en talismanet on en fait des
fumigationsavecde I'alun et du harmel.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
Ce produit de fabrication industrielle, était,bien entendu,inconnu des
auteursarabes.Mais le papier de papyrusou de chiffons (cité par IBN
AL-BAYTAR, op. cit., no 257, 1661,1778; et ABDEREZAQ,op. cit.,
n' 755) était connudesArabeset la couleurbleue*, dansI'imagerieet les
croyancesatabes,a toujoursété considéréecommede bonne augure.Le
papier(l@gthqir!fu). est cité aussipar la Tuhfatal-ahbôb(n" 344).
USAGFSTRADMONNELS
891
Son emploi à des fïns criminelles"en mélangeavec du café très sucré
pour masquersa couleuret songoût,nous aêtÉ,plusieursfois signalée.
TOXICITÉ
Symplômesde l'intoxication
En règle générale,apparaissent ftès vite desdifficultés respiratoires,dues
en partie à un oedèmede la glotte et à une macroglossie,des troubles
digestifs et des désordresrénauxdus au blocagede la fonction rénale.
Dans les cas de survie,des complicationscardiaquesséquellaires peuvent
subsisteraprèsla guérison.Celle-cine survient qu'au bout d'unefrentaine
de jours. Dans les cas graves,le prognosticest mauvaiset le décès
survientaprèsquelquesjours CIAHRI LAMTAHRI, l98l).
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Ce produit de natureindustrielle,était, bien entendu,inconnudes auteurs
arabes.
660. plâtre
USAGES TRADMONNELS
892
Les rebouteux s'en servent, délayé dans un peu d'eau avec un blanc
d'oeuf, pour immobiliser des membrescassés,à la suite de fractures,et
pennettreque la soudurede I'os se fasse.
DISCTJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le plâre et la matièrepremièredont il dérive,le gypse,sgqt m91$onnés
par IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883, no 468, 487,1472)ainsi
que par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,no 206), sous les noms de
jibsîn etjis.
671. plomb
Pb métallique.
USAGF^STRADITIONNELS
DISCI.JSSION
Les soui'cesécritesarabes
893
Le plomb est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,1877-1883,
no 13, 77, 1042, 1397)et par ABDEREZAQ (LECLERC, 1874,n" 29)
sousles nonn de abbôr, rafiç, usrub.
2 CzOtlz+l{zOz,HzSO4, 2 HzO
Substancepharmaceutique extraitedesécorcesde Cinchonafficinalis L.
(Rubiacées).
USAGFS TRADMONNELS
DISCI.'SSION
[æs sourcesécritesarabes
Cette substance,utilisée depuis moins de 2 siècles en médecine
occidentale,n'estpasmentionnéepar les auteursarabes.
894
'lcerfâsî,'alcerfôsî(!) (litt.: fard de Fès).
'alceryl.trâwî (!) (Salé)(litt.: fard du Sahara).
USAGESTRADMONNELS
DISCT.JSSION
Les sourcesécritesarabes
cene substancesynthétiquen'estpasmentionnéepar les auteursarabes.
Savonpotassiquede cendres.
895
Le savon traditionnel est fabriqué par saponification,dans de grands
chaudrons portés sur le feu, d'une huile d'olive de secondequalité
(généralementune huile de grignons)par une solution de lessivagede
cendresvégétales.Iæs cendressontobtenuespar combustioncomplèæde
bois (pistachierde I'Atlas, arganier,olivier, lentisque,tamaris,etc.) ou
de certainesplanæs (Atriplex halimus, Salsola, Suaeda, Traganum
nudatum, Cynodon dactylon, etc.). Pour les savonsfins, on utilise une
huile d'olive de bonnequalité et descendresde coquesd'amandes.
La fabrication du savon noir était autrefois la spécialitédes Juifs. Ce
savonétait fabriqué dansle Souss,le Todgha,le Medaghr4 la région de
Fès.
Le savonnoir traditionneldoit sa consistancepâæuseet sa couleurbrun
foncéà la richesseen potassedescendresutilisées.
USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le savontraditionnelest mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,no 1383), AL-\ryAZIR AL-GHASSANI (n" 26, cité
incidemment),la Tuhfatal-ahbâb(n" 295)et ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,no 622) sousle nom de ûbûn.
675. smalt
Pigmentbleu artificiel.
896
Le smalt était importé autrefoisde Marseille puis, à partir de 1850, de
Manchester.Il est waisemblable,qu'à une époqueplus ancienne,avant
que les négociantseurofens n'apportentle smalt allemand,de très bonne
qualité, il était fabriqué localementà partir du minerai de cobalt de Bou-
Azzer.
USAGESTRADITIONNELS
I-e smalt êtart à l'origine, utilisé par les fai'enciersde Fès* pour préparer
les zellidjs bleu foné (braya) qu'on retrouvaitaussien Iran et en Asie
centrale.Mais il fut rès vite adopté- en raison de sa couleurbleue qui
passepour avoir un pouvoir prophylactiquespécial(voir aussià I'article
npapierbleu", n' 668) - pour faire desfumigationsconEela maladieet le
mauvaisoeil.
DISCUSSION
Læssourcesécritesarabes
Iæ produit êtattdéjà connuà I'époque,puisqueles émauxbleu de cobalt
serèfiouventdansd'anciennes mosquéesdïran et d'Asie CenEale,mais il
n'estpascité par les auteursarabescommedroguemédicinale.
* La couleurbleuede la porcelainede Sèvreset de la farencede Bordeauxétait obænue
osaffreu ou nzaphre").
aussiavecdeI'oxydedecobalt(appeléà l'épeque
676. soufre
l-kebrît 1t1.
897
USAGES TRADITIONNELS
DISCIJSSION
Iæs sourcesécritesarabes
Le soufre ordinaire (ainsi que sesformesrouge et noire) est mentionné
par IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883,no 1880) et par
ABDEREZAQ (LECLERC, 1874, n" 449) sous le nom de kibrît. La
Tuhfatal-ahbâb(n" 147)le ciæ incidemmentà proposdu cinabre.
sekkar(l).
qandi (t) : pour le sucrecandi.
sekl<nrqendil, selcl<nr
sulrlcarleqyb: sucrede canne.
898
Le sucrecandi (mot d'originearabe)est normalementun sucrede canne,
dépuréet cristallisé, présentéen morceaux.On lui substitueparfois au
Maroc, du sucreroux en morceau[.
899
Au XD(ème siècle, les Alaouites essayèrentde relancer la production
sucrière dans le Sud du Maroc : Sidi Mohamed Ben Abderahman
constnrisità Marrakechune fabriquede sucre(dâr fabrilut es-sul<kar)et
Moulay AI HassaneenEeprendra de grandesplantationsde cannedansle
Haouz et construiraune manufacturede sucreà Marrakech.Toutes ces
entreprisesse soldèrentpar deséchecs.La dernièretentativefut celle de
Moulay Hafid au début de ce siècle,qui conéda à des Allemands,les
frèresMannesman,descentainesde milliers dhectaresdansle Sousspour
y installer desculturesindustriellesdont de la canneà sucre.
DISCUSSTON
Les sourcesécritesarabes
Le sucre et le sucre candi sont mentionnéspar IBN AL-BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 1198, lMg, 1849)et par ABDEREZAQ
(LECLERC,1874,n' 829)souslesnonrsde sulcluretqand.
900
I.a,'Ilmdat at-tabîb (n" 2l@) et AL-TWAZRAL-GHASSANI (n' 266) le
I incidemmentà proposde la canneà sucre.La Tuhfatal-ahbôbne le
"iænt
mentionnepas.
* [a canneà sucreest probablementoriginairede Nouvelle-Guinée(Océanie)d'où elle
auraitétéarnenéedansla t'ninsule indo-malaise(GLIYOT,1963).
** Iæ sucrecandi continueà être fabriquétraditionnellementdanscertainspaysd'Asie
commeI'Afgfhanisun (YOLJNOS,1993).
suie
CuSO+,5HzO
tûtiyô zerqa (!) (lin.: tutie bleue),hejra zerqa(!) (litt.: pierre bleue).
Mîda zerqa (!) (litt.: fer, métalbleu).
Il est fourni par I'industriechimiquelocale.
USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le sulfate de cuivre est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,no 604, 1080) sous le nom de zâi (vittiol), et par
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n" 884) sousle nom de tûtiyô zerqa.
LaTuhfat al-ahbôb (no 144,403)donneles vernaculairestûtiyâ etzâi,
dansdesrubriquesconsacrées aut vitriols.
901
[æs donnéesde la toxicologie
La toxicité des sels de cuiwe est connue(voir FABRE & TRLJHAUT,
1e6s).
FeSO4,7 HzO
el-bôrôdiya(!).
kabbaroza,kapparoza: de I'espagnolandalou"capparrosa".En français
ancien,on appelaitaussile sulfatede fert "couperose".
sebagated-djâj, sebagatej-jâj (litt.: teintureau vitriol) ; comrption du
mot zôj (vitriol).
tomla (SaharacenEal) : pour un sulfate de fer nafurel mélangéà de I'alun
qu'on retire de quelquescuvettessahariennes (voir à "alun"nno 533).
zâ,j : eæ,
mot répondexactementà ce qu'on appelaitauhefoisen chimie les
vitriols, c'est à dire les sulfatesminéraux.Aujourd'hui le sensde zâ,j est
restreint au suHatede fer ou couperoseverte ; les autres sulfates sont
appelésde nosjours tûtiyâ.
zôj qobrosî(litt.: vitriol de Chypre).
USAGESTRADMONNELS
DISCI.JSSION
[æs sourcesécritesarabes
Le sulfate de fer est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,Do604, 1080)sousles nomsde zôj (vitriol), {alûra et l.tajar
al-ôsôkifa ("pierre des cordonniers").La Tuhfat al-ahbôb (n" lM) et
ABDEREZAQ GECLERC, 1874,n' 283) le citent sousle nom de zôj.
Zn SOa,7HzO
902
tûtiyô bayfu (titt.: tutie blanche): ce terme s'appliqueaussià I'oxyde de
zrncet à la calciæblanche.
dwô' el-'aynin (Essaouira)(litt.: médicamentdes yeux) (PERROT &
GATEFOSSE,l92l).
USAGESTRADITTONNELS
DISCUSSION
Les sourcesécritesarabes
:
te sufæe Oezinc est mentionnêpar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,no 1080),la Tuhfat al-ahbâb (n" 403) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 283) au nombredeszâi (vitriols) commeétant une
vaiêtê blanche.
CuzS
903
USAGESTRADMONNELS
DISCTJSSION
I-es sourcesécritesarabes
Le sulfure de cuiwe est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC,
1877-1883,n" 986, 2116) au nombredes mineraisde cuivre, et par
ABDEREZAQ, sousle nom de l.nûd el-furqûs,mais ce dernieren fait
le synonymedu cuivre brûlé (LECLERC, 1874,n" 383). Nous avonsun
douæconcernantlaTulrfat al-ahbôb(n" 161).
USAGFS TRADMONNELS
904
DISCI.JSSION
Les sourcesécritesarabes
L€ tartre est ntentionoépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-1883'
n' 863) sous le nom de durdî. Il est cité aussi par ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 247)sousle nom de darû et tnrtar.
905
USAGFS TRADMONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Les perles de verre ne sont pas mentionnéespar nos auteurs,mais le
verre par contre est décrit par IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883, no lO94), La Tuhfat al-ahbâb (no 146) et ABDEREZAQ
(LECLERC, 1874,n" 286) sousle nom de zajâj. IBN AL BAYTAR
(LECLERC, 1877-1883,no 619, 1094) et ABDEREZAQ (LECLERC,
1874,n' 179)ciæntle cristalsousle nom debellûr etbellôr.
6E4. vinaigre
.USAGESTRADITIONNELS
DISCIJSSION
Les sourcesécritesarabes
Le vinaigre est mentionnépar IBN AL-BAYTAR (LECLERC, 1877-
1883,no 813) et ABDEREZAQ(LECLERC,1874,n' 903) sousle nom
defoll.
906
E - vtÉlnNcnsETcoNrncrroNs
907
Les femmes prennent tous ces produits, les passentà la meule, puis
malaxent la poudre obtenueavec de lhuile et du miel. Elles placent
ensuitece mélangedansla lerqa* imbibéedu spermede I'hommeque
I'on chercheà subjuguer; le tout est alorsintroduit dansun chaudronen
terre cuite qu'on porte sur le feu. Ce procédéest senséramenerle mari
ou I'amantqui a désertéla couchede sa femmeou de sa maîtresseaprès
une dispuæ.
*
brrqo (ou Serwin, litL: chiffon) : C'estle chiffon qui sert à essuyerle sperme(Mha)
apês un rapportsexuel. Les femmesmalheureuses en amourconserventsoigneusement
ce chiffon souillépour en utiliserpar la suiædesfragmentsdansdiversespratiquesde
magle.
908
Certainesformulesy ajoutent: oxyde cuivreux,galle de chêne,galle de
tamaris,gatlede pistachierde I'Atlas, etc.
909
691. préparation fortifiante no 3 dræânlô oa ômlû
692. bouillon d'escargots aux plantes (blûl âÊlâl ou blûl dial bebûf)
I. COMPOSITIONMOYENNE
l. Composants pouvantêtreconsidérés
commeépicesou condiments:
poiwe noir & poivre blanc (Piper nigrurn); cubèbe(Piper cubeba);
poivre d'Ethiopie(Xylopia aethiopica); poivre long (Piper
retroflactum) ; maniguette(Aframornurnrneleguetta); galenga (Alpinia
910
fficinarurn) ; noix de muscade& macis(Myristica_fragrans); cannelle
dé Ceylan(Cinnarnornurnzeylanicuraz) ; curcuma(Curcurnadomestica);
cardamome(Elenaria cardamornum);gingembre(Zingiberfficinale) ;
zédoafte (Curcuma zedoaria) ; piment de la Jamarque(Pimenta
fficinalis) ; moutarde(Brassica nigra) ; roquette(Eruca sativa) ; feuilles
eï baies de laurier sauce (Laarus nobilis); origan (Origanum
compactum); thym (Thymus divers) ; clou d9 girofle (Eu.genia
cary:ophytlata);nigelle(Nigella sativa); cumin (Cuminumcyrninum);
cornio vélu %mrnoclnuc us leuchotrichus) ; aneth(Anethumgraveolens) ;
carvi (Carutm carvi); fenouil (Foeniculumdulce); anis (Pirnpinella
anisum); safran(Crocus sativus); piment de Cayenne(Capsicum
fratescens).
condiments:
a. Réchauffantsdansla matièremédicalemarocaine:
graine de maceron (Smyrnium olusatrurn)-; graing de -pistachierde
IAtlas (Pistacia atlantica) ; asafoetida(Ferula asa-foetida); graine de
chanweindien (Canrwbisindica);
Composants ou de substitution:
complémentaires
fruit-dArudrocymbium gramineum; f'lev dlAcacia raddiana ; plante
entièrede Centaureapungens; planteentièred'Euphorbiacalyptrata;
plante entière de Marrubium desertii; plante entièrede Gaillonia
reboudiana; racinede Limoninstrurnguyonianum; gtainesde Crucifères
diverses.
l* ma'jûn(litt : pâte,confiture)estunesorted'électuaire
PQteulpreparé
à partii de résinsdechanweindienet d'uncertainnombrede substances
dont la liste est variable.On y Eouve,en général,à côté de la Sirra
(r,"ine de chanweindien),dela maniguette, desgraines
dela cantharide,
9tl
de daturastramoine,desgrainesdejusquiame,desbaiesde belladone,du
cubèbe,des grainesde pavot,du gingembre,de la cannellede Ceylan,de
la noix de muscade,de la cardamone,du safran, du poivre noir, des
amandes,des noix, du miel, de la gommearabique,parfois aussi mais
rarement, de I'opium. La pâte finalement obtenue,contenanttous les
ingrédientsmélangéset péris avec du beurre,est divisée en petites
bouletæs.
on peut remplacerla firra dansle rna'jûn par un extrait concentréde
sommitésfleuriesfemelleset de grainesde chanvreindien ; cet extrait est
obtenuen réduisantfortementau feu une décoctionfaite avecsommitéset
grainesen mélange,puis en ajoutantdu beurreet en continuantla cuisson
pendantdeuxheures.
912
CHAPITREV
TABLEAU SYNOPTIQUry3
LES PRODUITS DE LA PHARMACOPEEMAROCAINE
SrTUÉS pAR RAppORT AUx TEXTES ARABES ANCIENS
Cestableauxcomprennentplusieurscolonnes:
. Colonne I : article du catalogueno
Dans cette colonne nous faisons figurer le no d'ordonnancement de
I'espèceou du produit énrdié dans le catalogue(ce qui permet de s'y
reporter aisément).
. i norndu produit ou du taxonqui lefournit
Dans cette colonne nous donnonsle nom des produits inventoriés dans
nofie catalogue(ou destaxonsqui fournissentcesproduits).
. Çolonngj : Provenanceet Chorologie
Dans cettecolonnesontmentionnées la provenanceet la chorologie(aire
de répartition naturelle)destaxonsselonle sysême abté'gêsuivant :
endém. endémique.
cosmop. cosmopolite.
subcosmop. subcosmopolite.
cultivée : espècecultivée.
acclimatée ; $èô iorôa"ii" devenuesubspontanée.
913
Mar. : Maroc. I. Can.: Iles Canaries.
Mar. Alg. : Maroc-Algérie. Afr. Trop. : Afrique Tropicale.
N. Afr. : Afrique du Nord. Abys. : Abyssinie.
Médit. : Médiænanéen. Sahel: SahelAfricain.
Sah.: Saharien. Palest.: Palestine.
Sah.-Sind.: Saharo-Sindien. Atlant. : littoral Atlantique.
Soud.-Dec.: Soudano-Décarrnien.Asie: Asie.
Eur. : Européen. Cauc.: Caucase.
Ibér. : PéninsuleIbérique. Amér. : Amérique.
Esp. : Espagne.
M : produit mentionné.
nM : produit non mentionné.
D : produit à proposduquelnousavonsun doutequantà samentionou
à sa non-mention(comptabilisédansnosstatistiquesavecles nM).
A : produit (ou es$ce) assimiléà unees@cevoisineou fraité dansune
catégoriegénérique.
914
C : produit cité incidemmentau coursde l'étuded'uneautreplanæ sans
que lui soit réservéeune rubriquepropre ou sansqu'il soit fraité
dansune catégoriegénérique.
* : produit ne faisantpaspartie du sujetdu liwe consulté.Par exemple,
pour les produits minérauxet animauxque la 'Umdatat+abîb et la
Hadiqat al-azlnr n'abordentpasou ne raiænt qu'àtitre tout à fait
exceptionnel.
9r5
A - PRoDr.rrrs
nu nÈcnnvÉcÉr*
Articledu Provenance
catalqgue Nom de l'espèceSstarriquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
ALGT]ES
BRYOPHYTES
CHAMPIGNONS
LICHENS
POLYPODIACÉJFS
A2 . CRYPTOGAMES VASCT]LAIRFS
AIZOACÉ]ES
1l Aizoon canarûenseL. (L) Sah.-Sind #
et A. hîspanicum L, (L) Médit.
916
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Keclf
al-ahbab
Causede non-mention
ar-trbfu al-mufradat abunfr r-nmuz
)CIe )fltre XVIe XVIouXVIIe XVItre dans les texûesarabesanciens
lnM NM NM NM NM
2D NM D NM NM
3nM D NM nM nM
4M M M M M
5M M M M M
6M M M M M
8M M M M M
9M M M M M
t2 A? A? A? A? A? assimiléepeut€ue à d'autres
plantassaponifères(Éâssûl)
917
Article du Provenance
catalqgue Nom de I'espèc€botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
AMARYLLIDACÉES
nrwÉ:r,nncÉns
t6 Wis viniferaL. (L) cultivée #
ANACARDIACÉF.s
AIINONACÉ]F.s
APrACÉFS( ou OMBELLIFÈRFS)
& S. Eur.
25 loucofrichasCoss.& Dur.
Ammodaucus (L) endém.Sah. #
918
1.'tlmdat e Jami' 3. Iladiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tabfr al-mufradat al-azlnfr r-rumuz
)ilIe XItre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
13 nM NM NM NM NM aire d'endémismerestreinte
14 nM nM nM nM nM espècesd'origine américaine
15D M D nM NM
t6M M M M M
18M M M M M
19 nM NM NM NM nM aire d'endémismerestreinte
2lM M M nM nM
22M M A A A
23M M M M M
24D M D M nM
25 nM nM nM nM nM aire d'endémismercstreinte
26M M M M M
27M M M M M
9t9
Article du Provenance
cahlOgue Nom de I'esSce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
35 DaucuscrûnitusIH. (L)N.Afr. +
920
1. llmdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhât 5. Kechf
ar-t|bft al-mufradæ al-azi,fr al-ahbab Causede non-mention
tr-nmuz
)flIe XItre XVIe XVI ou XVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
28D M NM NM NM
29 nM nM NM nM nM aire d'endémismerestreinte
30M M M M M
31 M M nM nM nM
32M M M M M
33M M M M M
34M M M M M
35 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal ?
36 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal ?
37M M M M M
38A M A A M assimiléeparfois à
ThapsiagarganicaL.
40M M M M M
4t A? A? A? A A? a.ssimiléepeut-êfteà
SiurnbrtfofiamL.
42 A? M A? M nM
43 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal
4,/.nM nM nM M nM usagestrictementlocal
92r
Article du Provenance
catalogue Nom de I'es@e botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
APOCYNACÉES
ARACÉF,S
ARISTOLOCHIACÉFS
922
l. Umdat Z Jami' 3. Iladiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-azhfr at-ahbab
Causede non-mention
at-tabf,b al-mufradat æ-rumuz
Xtre XItre XVle XVIouXVtre XVIIIe dansles textesarabesanciens
45M M A M M
46M M M M M
47D M nM NM NM
48M M M M M
49M M M M nM
50M M nM nM M
5tM M M M M
52 nM nM NM nM nM assimiléepeut-êEeà une
esÈce proche
53M M M c M
54M M M M M
55M M M M M
56M M A M M
58 nM nM nM nM nM assimiléeauxyattû'at ?
59 nM nM nM nM nM assimiléealuxyattt' at ?
60 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal
923
Articb dn Provenance
catalogue Nom de I'esÈce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
( ouCoMPosÉFs)
asrÉRAcÉiEs
72 pygnweusCoss.& Kral.
Astnrûcus (L) Sah.-Sind. +
77 L.
tinc:torÛus
Ca.rthamus (L) cultivée #
924
1. Umdat 2. lmi' 3. Hadiqat 4. Tuhftt 5. Kechf
al-nufradat al-azht al-ahbab Causede non-mention
ar-tabft ar-nmuz
Xtre XItre XVIe XVIoUXVIIe XVIIIe dansle.stextesarabesanciens
62M M M M M
63 nM nM nM nM nM assimiléeà uneespècevoisine
64 nM nM nM nM nM aire d'endémismerestreinte
65 nM NM NM nM NM e.sÈcedesIles Canaries
66M M M M M
67 nM nM nM nM nM aire d'endémismerestreinte
68M M M M M
7l nM nM nM nM nM aire d'endémismerestreinte
72 A? M A? A? nM assimiléeà
AnastartcahierochunrtcaL.
73M M nM M nM
74 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal ?
assimiléeà une camomille ?
76M M M M M
77M M M M M
925
Articledu Provenance
Nom de I'es@ botaniquefournissantle produit et F.U
catalogue
Chorologie
no
E1 Chrysanthernurn divers :
C. coronarturnL.,C. segetumL., (L) Médit & Eur. +
C. macrocarputnCoss. & Kral., C. trifurcarurzDe.sf. (L) endém.Sah.
E2 inlybusL.
Cichorûum (L) cosmop. +
926
1. Ilndat 2. lami' 3. Hadhat 4. Tuhfat 5. Kecff Causede non-mention
ar-rabfu al-muftadat al-ar.trræ al-ahbab d-nmuz
)ilIe )fltre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
78 nM M M NM M
79D D D D D
80D D D D D
81 A? M A? A? NM assimiléepeut-ête à des
matricairesou descamomilles
82M M M M M
83 nM NM NM NM NM usagestrictementlocal ?
84 nM nM nM nM nM esSce surtoutsahélienne;
limitée au SaharaMarocain
85M M M M M
86 nM M M nM nM
89D D NM M D
90 nM nM nM nM nM espèced'origine américaine
92 nM nM nM nM nM emploi strictementlocal ?
93M M M M M
94M M M nM M
95M M nM nM M
96 nM nM nM nM nM assimiléeà.desSonchus?
97 nM nM nM nM nM assimiléeùdesSonchus?
927
Articledu Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
99 (Ded.)Schda.
Mafrûcoriapubescens (L) N.Afr. #
nÉnnÉnmcÉns
tt2 BerberishispanicaBoiss.& ReuL (L) Mar., Alg., Esp. #
BORRAGINACÉF,S
928
1. Umdat 2. Iami' 3. Had(at 4. Tuhht 5. Kechf
at-tabft al-muftadæ al-azhfr al-ahbab Causede non-mention
r-rumuz
)ûIe )ttre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
98M M M M M
99 A? A A? A A assimiléeà,M. channrnilla
101 A? A? A? A? nM
102 nM nM nM nM nM aired'endémisme
restreinte
IM A? M A? nM NM æsimiléeà descardons?
105 A? A? A? A? A? assimiléeà,desSonchus?
106 nM nM nM nM nM aired'endémismerestreinæ
r07 D M nM nM nM
108 M M nM D D
109 M M M M M
110 M M A nM M
1 1 1 nM nM nM nM nM aire d'endémismerestreinte
ttz M M M M M
113 M M M M M
lt4 M M A nM M assimiléeparfois à
Bonago fficiralisL.
929
Article du Provenance
etalogue Nom de I'esSce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
118 ma calcarutumCoss.
Trîchodes (L) end.Mar. Alg. 0
BRASSTCACÉES(ouCRUCIFÈRES)
930
1. Umdat 2. lami' 3. lladiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-ahbab Causede non-mention
ar-Eùlb al-mufradat al-azhfr tr-nmuz
)flIe Ktre XVIe XVIouXVtre XVItre danslqs textesarabesanciens
115 M M A nM A? assimiléeparfoisà
Bonago officinalisL.
116 M M nM NM nM
lI7 nM nM NM nM NM
119 nM nM nM nM nM
t20 M M M M nM
121, M M M M M
122 M M M M M
123 M M M M M
126 A M A M M
127 nM nM nM nM nM usagestfictementlocal ?
T28 M M M M M
t29 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal ?
130 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal ?
M M M M M
"32
93r
Articleûl Provenance
caalogue Nom de I'es@cebotaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
nunsÉucÉæs
137 Kunth.
Balsamadendronopobalsam,uzc G) u.m.
CACTACÉES
@,'
CAI\NABINÉES
CAPPARIDACÉES
tu Capparisdecidua (Forsk.) Edagew (L) Trop.et lV. Sah. +
932
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhât 5. Kechf
al-azfu al-ahbab Causede non-mention
ar-0ab1b al-mufradat t-rumuz
)ilIe )Ctre XVIe XVIouXVtre XVIIIe dansles textesarabesanciens
133 nM NM NM NM NM usagestrictementlocal ?
134 M M M NM NM
137 M M M nM M
138 M M M M M
139 nM NM c NM nM produitd'originesoudanienne
140 M M M M nM
142 nM NM NM NM M e.sÊcechinoise,importée
tardivementau Maroc
t43 M M M M nM
t45 M M M M M
146 nM nM nM nM nM aired'endémismerestrreinæ
933
Articledu Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
CARYOPHYLLACÉJES
cÉslr pnrncÉns
154 CassiaabsasL. (r) +
t57 CossiasennaL. (D #
15E sili4uaL.
Cera.tunia (L) Médir & E. Afr. #
160 TamarbtdusindûcaL. (D +
cnÉnopouHcÉrs
t6l Anobasisaphylla L. ssp.afrûcana(Murb.) Maire (L) N. Afr. +
934
1. Umdat 2. IAmi' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
ar-rablb al-mufradat al-arhû æ-rumuz
)flIe )fltre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
1,47 nM NM NM NM NM usagestrictementlocal
148 nM nM nM D nM
t49 M M M M M
150 nM nM nM nM nM
t52 M M M M M
153 nM nM nM nM nM
154 M M NM nM M
156 M M M M M
t57 M M M M M
158 M M M M M
160 M M M M M
161 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal
1,62 M M M M M
t63 M M M M M
t64 A? A? nM nM A? es@cesprobablement
assimiléesù C.foliosur?r; sauf
C. ambrosofdzs(d'origine
américaine)qui est ignoré
935
Article dl Provenance
etalqgue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
CISTACÉES
r7A CisttÆ
lafuniferL. (L) Médit +
cownÉrncÉms
176 CombretummÎcranthun G. Ilon (D u.m.
CONVOLVTJLACÉF.s
936
I
1. Umdat 2, IanÀ' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-mufradat al-azhfr al-ahbab Causede non-mention
at-tabft t-rumuz
)flIe )fltre XVle XVI ouXVtre XVItre dansles textesarabesanciens
165 D NM NM NM NM usagestrictementlocal ?
166 nM NM nM nM NM aired'endémismerestrcinte
167 M M nM nM M
168 nM nM NM NM NM aired'endémisme
rcstreinte
T7O M M nM M M
l7l A A A M A
T72 M A? A? A? A? assimiléeavxSalsola?
t73 A M A nM nM
r74 M M M M M
175 nM nM nM nM nM pasd'usagesmédicaux
177 M M M M M
178 M M M M M
179 D M nM nM nM
937
Articledu Provenance
caalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
CORIARIACÉF.s
CUCURBITACÉES
CUPRF.SSACÉES
192 Cupressus L.
mocrocorpaHartveg,C. sempemhens (L) cultivée +
etC. atlandcaGaussen (L) endém.Mar.
938
1. Umdat 2. l^rrti, 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-azhr al-ahbab Causede non-mention
ar-hbnb al-mufnadat t-nmuz
)ilIe )ûtre XVIe XVI ouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
180 M M M M M
181 nM NM nM M M innoductionrécenæde
I'est're danslesrégions
æmpérées
182 nM NM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
183 M M M M M
184 M M M M M
185 M M M nM M
186 M M M nM M
1,87 M M M nM M
189 M M M M M la courgeestcitéemaisnon la
citrouille (origine américaine)
190 M M M nM M
t92 M M M M M
T93 M M M M M
196 M M NI M M
939
Articledu Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
CYNOMORIACÉJES
cvpÉnacÉrs
19E Cyperusarticulatusl. etC. maculatu'sBoeck G) #
ÉpnÉnnncÉrs
m3 Ephedra alûaDærrc, (L) Satr.-Sind. +
E. altissittluIH. (L) endém.N. 4fr.
etE. fragilis Desf. (L) Sah-Sind.&Médil
ÉnrcncÉrs
?xt4 Arbuttts unedo L. (L) Médit. +
ETJPHORBIACÉES
940
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-aùû al-ahbab
Causede non-mention
at-oabfu al-mufradat tr-rumuz
)ffe )flIle XVIe XVIoUXVIIe XVItre dansles textesaraks anciens
197 M M M M M
198 nM nM NM NM NM espècessoudaniennes
199 M M M M M
200 M M M NM M
zOL A M A NM M
202 A A A A A esÈcesassimiléesauxjoncs
203 nM M NM nM nM
20/.M M M M M
205 M M NM nM NM
2MM M nM NM NM
2UI M M nM M M
208 nM NM NM nM nM espècesurtouttropicale
2W nM NM NM nM nM espècesurtouttropicale
941
l_
Articb du Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
{
?JN Euphorbin divers : E. dracwtculoidesLamk, (L) Sah.-Sind. +
E. paraliasL., E. terracinaL.,E.pithyusaL., (L) Médir
E. retusaForslc, (L) Médit & Eur.
E. sulcataDe Lens, (L) N. Afr. & Eur.
E. guyonianaBoiss.& ReuL,E. calyptata Coss.& Dur. (L) endém.Sah.
I'ABACÉES (= PAPTLTONACÉES)
942
1. Umdat 2. Jani' 3. Hadiqat 4. Tubht 5. Kechf
al-ahbab Causede non-mention
ar-tabfu al-mufradat al-azht æ-rumtz
Xtre )fltre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
214 M M A A nM
215 M M NM nM M
218 M M A nM nM
219 M M M M M
220 A A A A A
221 M M A? M M
222 M M M M M
223 M M M M M
224 M M D M M
228 D A A nM A pasd'usagesmédicinaux?
229 M M M nM M
943
Articledu hovenance
catalogue Nom de I'asSce botaniquefournissantleproduit et F.U
no
Chorologie
9M
1. Umdat 2. Iami' 3. Hadiqat 4. Tuhfrt 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tabfu al-mufradat âl-acim r-ntrlltrz
)fltre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe
dansles textesarabesanciens
)flIe
230 nM NM nM NM nM usagestrictementlocal
23T D D nM nM nM
232 nM NM NM NM nM pasd'usagesmédicinaux?
233 A? nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
235 M M M nM M
236 nM nM nM nM nM restreinæ
aired'endémisme
237 M M M M M
239 M M M M M
240 M M M M M
241 M M M nM M
242 M M M A? nM
24/.M M M nM M
245 M M M nM nM
246 M M M M M
247 M M M M M
Article dr Provenance
catalqgue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
49 Ononispseudoseroti.rw
Batt & Pit (L) endém.Mar. 0
251 PhaseolusrnungoL. G) 0
FAGACÉJES
?fl CastaneasativaMill. (D +
2ri5 QuercusfagineaLanù.. (L) N. Afr. #
FT]MARIACÉF's
2CE Fumaria divers: F. capreolataL.,F. fficinnlisL., (L) Médir. +
F. agrqriahg.; f. panitloral-am.
946
1. Umdat 2.lami' 3. Iladiqæ 4. Tuhfrt 5. Kechf
al-azh al-ahbab Causede non-mention
ar-rabîb alaufradat tr-nmuz
)ilIe )ûtre XVIe XVIoUXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
248 nM nM nM nM nM
250 M M M nM M
253 M M M M M
254 nM M nM nM nM
255 nM nM nM nM nM usagesûictementrocal
256 M M M M M
257 M M M nM M
258 A M A A M
259 M M M M M
260 M M M M M
26t M M M M M
263 M A A A nM assimiléeavxlûbiya
2&M M M M M
265 M M M M M
266 M M M M A
267 M M A A M
?68 M M M M M
9n
I
Article du Provenance
catalogue Nom de I'as$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
GEIYTIANACÉ]ES
cÉn^uvncÉns
270 Pelargoniun divers: P. odorartssimtm(L.) L'Herir, (L) cultivée +
P. roseunt,Willd.,P. capitatun(L.) L'Herit
GLOBI]LARIACÉES
HlrulvrÉr,mncÉæs
n2 Liqaidambar oriontalis Mill. (D +
IRIDACÉF.s
.IUGLAI{DACÉES
.ITJNCACÉ]ES
I"AMIACÉF,S
277 Ajuga iva (L.) Schreb. (L) N.Afr. & S. Eur. .ffi
948
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhftt 5. Kechf
d-ahbab Causede non-mention
at-tabù aI-mufradat al-azhfr t-rumuz
)iltre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansles texte.sarabesanciens
Xtre
269 M M M M M
270 nM NM nM nM nM espèceintroduiæécemment
dansles zonesæmpéÉes
271 M M NM M M
272 M M M M M
273 M M M M M
274 M M M M M
275 M M M M M
n6M M M M M
277 M M NM M M
280 M M M M M
281 M M nM M M
949
Article du Provenance
catalogue Nom de I'espècebotaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
M offuinalisL.
Melissa (L) N. Afr., S.Eur. +
et S.W.&C. Asie
(L) cultivée .H
29r Ocimum basilicum L., Ocimam minimum L-
etOcimum sp.
(L) endém.Mar. -H
292 Origanam compactum B enth.
(L) cultivée .H
294 OrûganuntmajoranaL.
299 Sahfw verùenaca (L. ) Bri q. ssp- verbenaca Maire (L) Médir #
950
1. Umdat 2. Jami' 3. Iladiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-azhr al-ahbab
Causede non-mention
at-tabft al-muftadæ t-rumuz
Xtre )fltre XVIe XVIouXYIIe XVItre dansles textesarabesanciens
282 nM nM nM nM nM ùe d'endémismerestreinte
283 M M M M M
284 M M M M M
285 A M A? A? A
286 A A A A A assimiléeavxfûdatf
287 M M M M M
288 M M M M M
289 M M M M M
290 nM M nM nM nM
291 M M M M M
293 nM nM nM nM nM rcstreinte
aired'endémisme
294 M M M M M
295 M M M M M
297 nM nM nM nM nM usagestricæmentlocal
298 M M M M M
299 D M nM nM nM
95r
Articledu Provenance
r.ZuzrvË,us Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
3M poliunL.
Teucrtum (L) Médir #
LAURACÉES
LEMNACÉF,S
314 Lcmru minorL. (L) cosmop. +
LILIACÉJES
315 AlliamcepaL.' (L) cultivée #
952
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-arhr al-ahbab Causede non-mention
at-rabfib al-muftadat ar-nmuz
)ûIe XItre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
301 M M A A? M
302 A? D nM nM nM
303 A A A A A à d'autressarietæs
assimilée.s
ou à desthyms
(saufS.peltieri, ignorée)
3MA M A D M
307 A A A A A assimilée.s
à d'autresthyms
309 M M M M M
310 M M M M M
311 M M M M M
3r2 M M A A A assimilées
ùCinnanwmamcassia
313 M M M M M
3t4 M M M M M
315 M M M nM M
953
Article du Prcvenance
ua nLË,us Nom de I'espècebotaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
325 L. ssp.algerionseBatt;
Cobhicum autum,no.Io (L) Médir & Eur. +
LINACÉJES
329 Linum usûtatissimumL. (L) cultivée #
954
1. Umdat 2. lnni' 3. Hadiqat 4. Tuhât 5. Kechf Causede non-mention
at-rabfu al-muftadat al-aghff al-ahbab tr-nmuz
)iltre XVIe XVIou XVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
)CIe
316 M M M nM M
317 M M M M M
318 M M M M M
319 M M M M M
320 nM nM nM nM nM usagestricæmentlocal
321 M M M M M
322 M M M M M
323 nM NM nM nM D usagestrictementlocal
325 M M M A M
326 M M M M M
328 M M M M M
329 M M M M M
330 nM nM nM nM M planæindienne(peuconnue?)
955
Article du Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
LORANTHACÉ,F"s
LYTIIRACÉES
MALVACÉFS
33s Gossyrpium
horbaceumL. (L) cultivée +
MIMOSÉES
956
1. Umdat 2. Jami' 3. Iladiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
ar-trbft al-muftadat al-azhtr ar-rumuz
Ktre XVIe XVIouXVIIe XVIne dansles textesarabosanciens
)ûIe
331 M M M D NM
332 M M M M M
333 nM NM NM NM NM
334 M M M M M
335 M M NM NM NM
336 D M M NM M
338 nM NM nM NM nM planæindienne(peuconnue?)
339 M M M M M
34t M M M M M
347 M M nM M M
348 M M nM A A
957
Article du Provenance
catalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
Chorologie
no
MORACÉES
or,ÉacÉrs
357 Fraxinus sp. : F. angustifoliavahl., (L) N. Afr. .ffi
35E L.
Jasminumfruticans (L) Médir +
ORCHIDACÉES
958
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf Causede non-mention
at-tabîb al-muftadat al-azhfi al-ahbab tr-rumuz
)iltre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
)flIe
350 M M M nM nM
351 M M M nM M
352 M M M M M
354 M M M M M
355 M M M M M
356 nM nM nM nM nM d'origineaméricaine
espèces
357 M M M M M
358 M M M nM nM
359 M M M M M
360 M M M M M
361 M M nM nM nM
362 M M M M M
959
Article ù: Provenance
catalogue Nom de I'espècebounique fournissantle produit et F.U
no Chorologie
OROBANCHACÉJES
OXALIDACÉFS
PALMACÉF^s
ffi Chamaorops
humilisL. (L) N. Afr. +
PAPAVÉRACÉES
pÉolr ncÉns
372 Sesamum
indfuuml. (L) cultivée
PINACÉES
373 AbiespinsapoBoiss.
ssp.mrroccana(Trab.) Emb. & Maire (L) endém.Mar. +
960
1. Umdat 2, Jaumi' 3. Iladiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tabib al-muftadat al-arhû tr-nmuz
)(IIe XItre XVIe XVI ou XVIIe XVItre dansle.stextesarabosanciens
363 M M M M M
365 A M A A A assimiléeavxRumex
366 M NM M M M
367 M M M M M
368 M M M M M
369 M M M M M
370 M M M M M
371 M M M M M
372 M M M M M
374 M M M M D
375 M M M M M
96r
Articledu Provenance
caalqgue Nom de I'espècebotaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
PPÉRACÉFS
376 PîpercubebaL.E. (D #
377 PtpernigrumL. (D
37E Piper longuml. et P. renoflacnm Vahl. G)
PLANTAGINACÉJF,S
PLOMBAGINACÉF,s
POACÉES (= GRAMINÉES)
962
1. Umdat 2.Iamf 3. Iladiqat 4. Tuhftt 5. Kechf Causede non-mention
ar-tabîb al-mufradat al-azÀfr al-ahbab tr-rumuz
)fltre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansle.stextesarabesanciens
)(IIe
376 M M M M M
377 M M M nM M
378 M M M nM M
379 M M M M M
380 M M M M M
382 nM NM nM nM nM usagestrictementlocal
384 D D nM nM nM
385 D D D D D indice.sinsuffisants:P.europea
ou LcpidiurnlartfohumL. ?
386 M M c A? nM assimiléeavxTypha2
387 nM nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
388 M M nM nM nM notoriétéinsuffisanæ
963
Articledr Provenance
catalqgue Nom de I'qsÈce botaniquefournissantle produit et F.U
no
Chorologie
964
1. Ilmdat 2. laîti' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. KeÆhf
al-ahbab
Causede non-mention
at-rablb d-muftadat al-az}rfr æ-nrmnz
)iltre XVIe XVIouXVIIe XVItre
dansles textesarabesanciens
)flIe
389 M M M A A assimiléealD(roseaux
390 M M M M M
392 D M nM nM nM
394 M M M M M
395 M M M M M
396 nM nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
398 D D nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
3WM M M M M
400 nM D nM nM nM
402 M M M M M
4M nM D nM nM nM assimiléeà un chiendent?
405 M M M nM M
407 D M nM nM nM
ÆA? M A? nM M
410 M M M M M
965
Article dl Provenance
caalogue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
POLYGONACÉ]ES
PORTT]LACACÉES
PT]NICACÉF,s
RENONCT]LACÉF,S
966
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhftt 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tabfu al-mufradat al-azhfr af{lmuz
XItre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
Xtre
4TT M M M nM M
412 M M M M M
414 M M M M M
41,5 M nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
416 M nM nM nM nM
417 M M M M M
418 nM NM nM nM nM planæd'origineaméricaine
420 M M M M M
421 nM nM nM nM nM usagestricæmentlocal
422 M M M M M
423 M M M M M
424 M M M M M
425 ll,r. M nM M M
967
Article du Provenance
catalogue Nom de I'espècebotaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
nnsÉmcÉns
434 Caylasea hexagyna (Forssk.) Green. (L) Soud.-Dec. +
RHAMNACÉF.S
ROSACÉES
968
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf Causede non-mention
ar-trb1b al-muftadat al-azhr al-ahbab tr-nmuz
)iltre XVIe XVI ou XVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
)ilIe
426 D nM NM nM nM
4n nM nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
428 M M A M M
429 M M M M M
430 M M M M M
43t M M M M M
432 M M M M M
433 M M NM M nM
435 M M nM M M
437 M M M M M
438 M D A D nM
439 D D nM D nM
4H;0M M M M M
969
Articledu Provenance
caulogue Nom de I'esÈce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
452 L.
furus communis (L) cultivée +
RUBIACÉF"S
4ffi CoffeaorabicaL. (D +
RUTACÉES
970
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tabft al-muftadat al-arhfr æ-nEruz
)ûIe )fltre XVIe XVIouXVtre XVItre dansles textesarabesanciens
u2M M M nM M
43 nM nM nM NM NM introductionrécenteen
région Médiærranéenne
444 nM nM nM nM nM
4./'5M M M M nM
4r',6M M nM nM nM
4/.7M M M nM M
4/'8M M M nM nM
4/;9M M M M M
450 M M M M M
451 M M M nM nM
452 M M M M M
453 M M M M M
454 M M M M M
455 M M M M M
458 M M M M M
459 M M M A M
971
Article dr Provenance
uari|rlry,u9 Nom de I'esÊc€ botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
SALICACÉ]ES
SALYADORACÉ]ES
SANTALACÉjES
474 SannfumabumL. G)
4iI5 Tlusium hanilo Yahl. (L) Médit.-Atlant. 0
SAPOTACÉES
SCROFT]LARIACÉES
972
1. Umdat 2. laumi' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf Causede non-mention
at-tabîb al-muftadæ aJ-azht al-ahbab tr-rumuz
)iltre XVIe XVIouXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
)ilIe
46t M A M nM nM assimiléeaucitronnier ?
462 M M M A M
466 M M M A M
468 M M M A M
469 M M M M M
470 M M M M M
nlM M nM M M
472 M M nM nM M
473 M D nM nM D
474 M M M M M
475 nM nM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
476 M M nM nM nM
477 D D nM D nM
973
tuticledr Provenance
caralogue Nom de I'esÊÆebotaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
4itE Verùoscum
sinuatumL. (L) Médir .ffi
SIMARUBACÉF,S
SOLANACÉES
974
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadhat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
ar-trbîb al-muftadat al-azùfr t-nmuz
)ilIe )fltre XVIe XVIouXVtre XVIIIe dansles texûesarabesanciens
478 M M nM M M
479 nM NM nM nM nM pasd'usagesmédicinaux?
480 nM M nM nM M
485 M M M M M
486 M M M M M
488 M M M M M
49r M M nM M M
493 M M M M M
975
Article du Provenance
catalogue Nom de I'esÈce botaniquefournissantleproduit et F.U
no
Chorologie
STYRACACÉJES
TAMARICACÉJF,S
TAXACÉES
TIIYI\{IÉLÉACÉES
494 M M M A M
496 nM NM NM NM NM es@ced'origineaméricaine
497 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal
498 M M M M M
499 nM nM M M M espèced'originesnudanienne
501 M M M M M
502 M M M M M
503 M M nM M nM
5MM M M M M
505 M M M M M
506 M M nM M nM
507 A? A? nM M M assimiléealuxDaphné?
508 M M nM nM nM
977
Articledt: Provenance
caralqgue Nom de I'es$ce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
TILIACÉJES
TROPAÉOLACÉES
TYPHACÉJES
t]LMACÉES
URTICACÉF,S
v^ll,ÉnnxncÉæs
515 Valorîaru divers z V.j atamutsi Jones,V. wallichii D C., G) #
V. celticaL.
vnnnÉNlcÉrFs
Ieppia citiodora H.B. & K. (L) cultivée .H
517
VIOLACÉES
ZINGIBÉRACÉFS
978
1. Umdat 2, lani' 3. Itadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-azhfr al-ahbab Causede non-mention
at-tabfu al-mufradat æ-nmuz
)tle )iltre XVle XVIoUXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
509 M M M M M
510 nM NM nM nM nM
511 M M NM M M
512 M M nM nM nM
514 M M M M M
515 M M M nM M
516 nM nM nM nM nM usagestrictementlocal
518 M M M M M
519 M M nM M M
520 M M M M M
521 M M M M M
979
Article du Provenance
catalogue Nom de I'esÊce botaniquefournissantle produit et F.U
no Chorologie
ZYGOPITYLLACÉES
980
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqæ 4. Tuhfat 5. Kechf
al-azhæ al-ahbab
Causede non-mention
at-tabfu at-muftadæ æ-rumuz
)flIe )ûIIe XVIe XVI ou XVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
523 M M M M M
524 M M M M M
525 M M M M M
526 nM NM nM nM nM usagestrictementlocal
527 nM nM nM NM nM
528 nM NM nM nM nM usagestrictementlocal
529 nM nM nM nM nM usagestricæmentlocal
530 M M M M M
531 M M M M M
981
B - PRoDUrrsuu nÈcNr unrÉrul,
Articleûr
etalque Nom du produit Provenance F.U
no
5A calcite (L) +
chaux (L) .H
54
545 cinabre (D +
533 tr' M * nM M
534 'r nM t nM M
536 tl' M r$
nM nM
537 * M * M M
538 * M * M M
539 * M ,l
nM M
540 'r M M M M
541 :r' M * M M
542 'r D rf
D D
543 :F M M M M
5M {' M * M M
545 * M * M M
547 * nM * nM M stationsthermale.s
à fiéquentationnationale
ou égionale
549 * A M nM M
550 * M :lr
nM M
551 {' M * M M
553 * M M M M
983
Article dr
cafalogue Nom du produit Provenance F.U
no
55E or (D +
984
1. Umdat 2. Iauroi' 3. Iladiqat 4. Tubfôt 5. Kecff
al-ahbab
Causede non-mention
at-Ebfu al-muftadat al-azhfr æ-rumuz
)iltre XVIe XVIouXVIIe dansles textesarabesanciens
Xtre XVIIIe
555 * M M M M
!r M * nM nM
556
557 'r M * nM M
558 * M c nM nM
tr' M * M M
559
560 !r D rl.
nM M
56L !r M * nM M
!N' M A nM M
562
563 * M rF
M M
5& 'r M * M M
98s
c - PRoDUrrsDUnÈcwr Ar\trMAL
Articledu
catalogue Nom du produit ou de I'espècefaunistiquele foumissant Provenance F.U
no
986
2. lami' 3. Iladiqat 4. Tuhftt 5. Kef,ff
1. Umdat Causede non-mention
at-tâbfib al-mufradat al-azhfr al-ahbab r-nmuz
XVIe XVlouXVtre XVIIIe dansles textesarabs anciens
)ilIe )ûtre
566 * M * NM nM
567 !r nM * NM nM
* ,r nM M
570 M
rl' M * nM M
573
rF M * M M
574
575 !t nM tl.
nM nM I'os de cachalotn'estPascité
par le.sauteurs(alors que
I'arnbregris est mentionné)
576 * M M M M
577 * M * M M
578 * M ,lr
nM nM
579 'r M t M M
580 * M tlc
A M assimilédansla Tuhfatùla
cornede mouflon
581 * M t M nM
582 * M t nM nM
583 'rr M rF
M M
584 * M * nM nM
!h M * nM nM
586
587 * M M M M
987
Article drr
catalogue Nom du produit ou de I'es@e faunistiquele foumissant Provenance F.U
no
599 épongemarine (D +
603 gomme-laque (D +
988
1. Umdat 2. Jami' 3. lladiqat 4. Tuhht 5. Kechf
al-azi.fr al-ahbab
Causede non-mention
at-tablb al-muftadat tr-nmuz
)ilIe )iltre XVIe XVIouXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
588 * M :N.
M NM
589 * M * NM nM
tl3 M * M M
591
592 M M M M M
593 * NM * nM NM
594 * M * nM M
595 rr' nM {. nM nM
596 * M rF
M M
597 * M * nM M
598 * M tl
nM nM
,1.
599 M M M M
600 'r M ,F
M M
601 ,F M rl
nM nM
603 M M M M M
60/.* NM * nM NM
605 'F M * NM M
606 {' M * nM nM
607 !r M :r M nM
608 tN' M * M NM
610 M M M nM M
989
Articledu
catalogu Nom du produit ou de I'es$ce faunistquele foumissant Provenance F.U
no
6i21 prle (D +
C2A
a.
porc-eprc (L) #
990
1. Umdat 2.lami' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kecff Causede non-mention
at-tabfu al-muftadat al-azhfr al-ahbab r-nmuz
)ûtre XVIe XMouXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
)OIe
{3 NM :r nM NM aire d'endémismerestreinte
611
!F M * M M
612
614 'F M * nM nM
615 * M * c M
616 'F M * nM M
617 * nM tf
M nM
618 {' M * nM nM
619
tt' M rt
c M
620 * M rF
M M
62t 'r' M * M M
622 :'F M {. M M
623 ts nM rl
nM nM
624 * M 1. nM M
-62r * M !f
M nM
626 !r M ,1. nM nM
627 !r M rI
nM M
!'l' M * nM M
628
629 * M * M M
630 {3 nM rNl
nM nM
63L * M * M M
632 tr M * nM M
633 !r M * nM M
99L
Articledu
caralqgue Nom du produit ou de I'esÊce faunistiquele fournissant Provenance F.U
no
u3 hrbipore polypier (D #
w vautour (L) +
g5 viande boucanée (L) #
992
1. Umdat 2. Jami' 3. lladiqat 4. Tuhfat 5. Kechf
al-az}ifr al-ahbab
Causede non-mention
at-tabib al-muftadæ tr-rumuz
)ilIe )iltre XVIe XVI ou XVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
634 'r' M rf
M M
635 'r M * NM M
636 * M :r NM M
637 'r' M rF
M M
638 {' D * nM nM
639 ,F M :r M M
640 * M * nM nM
64r C M c nM nM
642 * M ,1.
M M
643 tF NM :r NM NM
A4 'F M {. nM nM
645 :r M rl.
nM nM
993
D - SI.]BSTANCESII\DUSTRIELLES ET PRODTIITS DE F'ABRICATION ARTISANALE
Articledr
catalogue Nom du produit Provenance F.U
no
657 étain (D +
6l litharge (D
ffi2 mercure (D +
63 minium (D +
ffi rmro|r (D +
ffis naphtaline (D +
994
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhfrt 5. Kechf
al-ahbab
Causede non-mention
at-tablb al-nufradat al-azhû t-nmuz
)ûtre XVIe XVIoUXVIIe XVItre dansles textesarabesanciens
)ilIe
u7 'F M * M M
tl' M M M M
&8
652 * M {. nM M
653 * M * nM M
654 * M * c M
655 :r nM rl
nM nM produitindustrielmoderne
656 * M {r M M
657 :$ M ,lr
A M
658 :r' M c c M
660 * NM rf
nM nM produit industrielmoderne
661 * M * M M
662 'r M * M M
'13 M * A M
666
667 * M * M M
668 {'
,1. M M
M
995
Article dl
catalqgue Nom du produit Provenance F.U
no
69 para- et rnéta-phénylènediamirrc (D
670 plâfre (L) #
6',15 smalt (D +
æ4 vinaigre (L) #
996
1. Umdat 2. Jami' 3. Hadiqat 4. Tuhfat 5. Kechf Causede non-mention
ar-hbfib al-muffadat al-azhtr al-ahbab tr-nmuz
XVIe XVIoUXVIIe XVIIIe dansles textesarabesanciens
Xtre )flIIe
670 {' M * nM M
671 {' M c M M
673 * nM * nM nM produitindustrielmoderne
674 {' M c M M
676 * M * c M
677 C M c nM M
678 'F M rF
M M
679 * M rN.
M M
680 {3 M rf
M M
681 {' M rf
D M
682 * M * nM M
683 :'r M * M M
684 * M rN.
nM M
997
n - vrÉr,nNcEsi
ETcoMECTroNs
Articledu
etalqgue Nom du produit Provenance F.U
no
998
l. Ilmdat 2. Jæi' 3. Hadiqat 4. Tuhht 5. Kechf Causede non-mention
at-EHb al-muftadat a]-aznt al-ahhb tr-nmuz
)fle )iltre XVIe XVI ou XVIIe XVttre dansles textesarabesanciens
685 nM nM nM nM nM
686 nM nM nM nM nM
687 nM NM nM nM nM
688 nM nM nM nM nM
689 nM NM nM nM nM
690 nM nM nM nM nM
69I nM nM nM nM nM
692 nM nM nM nM nM
693 nM nM nM nM nM
694 nM nM nM nM nM
999
CHAPITREYI
II{DEX TIIÉRAPEUTIqI]E ET ETHNOBOTANIQUE
DES PRODUITS CITES DANS LE CATALOGUE
1001
I . USAGES I\{ÉDICINAIX
PATHOLOGIES OF,SOPHAGO.GASTRO-INTF,STINALES
(y compris anthelmintiques,laxatifs et purgatifs)
1002
(n'32) - Corrigiola telephiifulia Pour.(n" 149)- CratqeguslnciniataUcr.
et C. nnrngynnlacq. (n" 441) - CressacreticaL. (no 179)- Croton tiglium
L. (no 2O7r- CucumîsmeloL. (no 186)- CucumissativusL.et C.flexuosus
L. (n" 187)- CucurbitamaximaL. (no 188)- Cucurbitapepo L. (no 189)-
Curninum cyntinum L. (no 33) - Cupressus rnacrocarpa HarWeg, C-.
sempervireis L. et C. atlantica Gaussen(n" 192) , Curgrym-a longaL., C.
zed.oaria (Christm.) Roscoe, C. xanthorrhiza Roxb. (n" 523) - Cuscuta
epithymutnL, C. epilinurzWeih., Ç austali-sR. Br.r C. monsgynaYahI.,
Cuschta sp. (no 180)- Cydonia oblonga Mill. (n" M2) - Cymbo_pogon
citratus (D C.) Stapf. (n" 393) - Cymbopogonschoenanthus(L.) Spren_g.
(n" 394) - Cynarà scolymusL. (no 87; - Cynotnoriurn coccineum L.
(n" 197)- Daphnel.aureolaL. (no506)- Daucuscarotç L. var. sativaL.
(n" 34) - Daucus crinitus Desf. (n" 35) - Ecballium elaterium(L.) Rich.
(n' 190)- Echinops spinosusL. (no 89)- Eremophyton chevallieri
(Baratte) Beg. (n" l2S1- Eriobotryajaponica (Thunb.) Lindl. (n" 443) -
Eruca vesicirta L. (no 126)- Eryngium,ilicifoliwn La.mk.,E.triquctrumVahl.,
E. tricuspidarumL., E. campestreDod. (n' 37) - Eucalyptuscarnaldulensis
(Dehnh.,-E gomphocephala A. de C., E. astrtngensMra:rden, E. siderorylon A.
Cunn, E. citriodora Hook., E. globulus Labill., E. cladCIcalyxF. Von Muller, E
saligna S.M.,E. tereticomisS.M., E. robusta Son, E _sq\nonophloiaF-V.M.
(n"353)- Eugenia caryophyllata Thunb. (n"35!)- Euphorbia
balsamifera Aitôn var. ro[er] (N.E. Br.) Maire (n" 208) _Euph_orlia -
beaumeriana Coss.& Hook. (n" 210)- Euphorbia calyptrata Coss.& Dur.
(n" 220)- Euphorbia echinus Coss. & Hook. (no2ll) - Euphorbia
ù.elioscopaL. (n" 214)- Euphorbia lathyrus L. (n" 2l l) -- Euphorbia
resinifeia Berg. (n"219)- Ferula assa{oetidaL.,F. fgetidg Reggl.'{.
alliaàea Boiss.,F. narthexBoiss.,F. rubricazlis Boiss. (n" 38) - Ferula
comrnunisL. (no 39) - Ficus carica L. (no350)- Foeniculurnvulgare P.
Mill. et F. dulceDC. (n" 40) - GlobulariaalypwnL. (no 271)- Glycyrrhizn
glabraL. etG.foertdaDesf.(n" 239)- G_o_ssypiryn herbaceurn L. (n'335) -
-1v1"scofiartumPomel(n' 1_67)
Ilalorylon - naplgPQyU* vermiculareHand. &
Maz. 4671- Hibiscus esculentusL. (no 336)- Hordeum vu!'g-qrgL-
-
(n" 399) Iris germanicaL.,L tlorentinnL. etl. pseud.oacor!6L, (n" 44) =
-
Juniperus oryCedrusI-. (r" 193) La_genaria siceraria (Molina) Standl.
' (n" i9t) - Launea arborescens @atL) Maire (n" 96) - Laurus nobilis L. et
L. azorica (Seub.) Maire (n" 313)- Lavandula dentata L. (n" 278) -
Lavandula multffidaL. et L. rnaroccana, Murbec!_{y"/19) - Lavand'ula
stoechasL. ssp.iineana Roz. et L. pedunculata(MiUr) Cav.-vû. atlantica
Braun-Blanquét(n" 280)- Lavanilulavera D C. et Lavandula x abrialis
(n' 281) --Lawsonia inermis L. (no 332)- Lemna mînot t . ("1 1l-+)-
Lirnnîastrum guyonianurnC.& D. et L. ifuiense(Cabalt) E -q. (.n' 383) -
Linum usitatiss-imum L. (n" 329)- Lippia citrtodora H.B. & K. (no 517)-
LupinusalbusL.(no ?4)- LupinusluteusL., L. angustifollusL-.!.njl.osus
L.: L hirsutusL. (n" 45) - Lyciumdivers: L. intricaran Boiss.,L barbarum
(Munby) Batt., L. europaeumL. qt" 18-6)= Mae_yugcrassifulia Forsk.
(n" 147) - Malus comfnunisD c. (n-"IL - M_alva - sylvestris L. M .
rotundifolia L. et M. pamiflora L. (no 319) Marrubium vulgare L.
- -_
(n. 283) Matrîcarià chàrnomillaL. (n" 98) MaÛic_aria - pubescens
(Desf.) Schultz.(n' 99) - Melissaofi,cinaliqL. (n' 284)- Agfiry pilegiutn
L. et M. gatufosseiMaire (n" 287)-- I4çntho:Sicata L. et Mentha x villosa
Huds. (nd ZgB)- Mentha suaveolensEhr. (n" 289) - Mentln x pip_erttaL.
(n' 286) - Mercurialis annua L. et M. pere_nnîs -I=._F"221) Myristica
jragrans Houtt. (n'352) - Myrtus communîsL. (no355)- Neriurn oleander
r 003
L. (no53) - Nigella divers ; N. sativaL., N. damnscena L., N. anensis L.
(no 431) - Nitraria retusa Forsk. (n" 529)- Ocimum basilicumL., O.
mînimurnL. et Ocimurnsp. (no 291)- Olea europeaL. (n" 360) - Opuntia
tnegecantlu,$alm.-Dyck.,O. maximaMill., O.ficus-ind,ica(L.) MiIl. (n" 141)-
Ortganum cornpactum,Benth. (n" 292)- Origanwn elongatwnF;mb.& Maire
et Origanum grosii Pau & F.- Q. 6" 293)- Origanum majorana L.
(n" 294) - Onnenisafricana Jord. & Four. et O. scariosa@alL) Lit. & Maire
(n" 1@) - OryzasativaL. (no405) - OsyrisalbaL., O. qua.drtpanitaSalz.,
O. lanceolata Hocht. & Steud. (n" 473)- Oudneya africana R. Br.
(n'133) - Panicum rniliaceumL. (no406)- Papaver somniferumL.
(n" 371) - Paronychia arabica (L.) D C., P. argenteaLam.,P. cossoniana
Gay,Paronychiasp. (no 151)- PeganumharmalaL. (no530)- Phaseolus
aureus Roxb. (n" 250)- Phoenix dactylifera L. (n" 368)- Physalis
alkekengi L. (no 491)- Pimpinella anisumL. (n" 46)- Pinus halepensis
Mill. (n" 375) - Piper nigrurn L. (no 377)- Pistacia atlantica Desf.
(n" 17) - Pistacia lentiscus l. (n' 18)- Plantago albicans L., P.
amplexicaulis Cav.,P. ovata Forsk. (n'381) - Plantago psyllium L.
(n' 380) - Polypod.iwnvalgareL. (no9) - PrunusdornesticaL. (no450) -
Psoralea plicata Del. (no 255)- Prychotis verticillatq Dub. (n' 48) -
Punica granaturn L. (n" 4U) - Pyrus communisL. (no 452)- Quercus
faginea Lamk. (n' 265) - Quercus rotundifulia Lamk. et Q. ilex L.
(n" 266) - Ranunculusdivers : R. bullarusL., R. macrophyl/zsDesf. , R.
ficarta L., R. muricatusL., R aryensisL. (no 433)- RaphanussativusL.
(n'134) - ResedaluteolaL. (no 435)- RhamnusalaternusL. (no 437)-
Rhnmnuscathartica L. (no 438) - Rhamnuslycioides L. (n" 439)- Rhus
albidurn Schousb.(n" 19) - Rhus pentaphylla Desf. (n" 20) - Rhus
tripartita (Ucria) Grande(n" 21) - Ricirutscomtnunr's L. (no222) - Ridolfia
- -
segetwnL. Moris (n" 49) Rosacanina L. (no 453) Rosa centîfolia Mill.
et R. damascenaMill. (no 454)- Rosmarinusofficinalis L. (n" 295)- Rubia
peregrina L. et R. tinctoria L. (no458) - RumexacetosaL., R crispusL., R.
pulcher L.,R. vesicariusL.,R. bucephalophorus L.,R spinosuml.,R. pictus
Forsk., R. sirnplicifl.orusMwb., R. planivalvis Murb. (n" 422)- Ruta
graveolensL. (no468)- Ruta m.ontanaL.etR.chalepensis L. (no 469)-
Salsolafoetida Del., ^L sieberi Presl.,
S. vermiculntaL. (n" 169)- Salvadora
persica L, (n' 472)- Salvia aegyptiacaL. (no -
296) Salvia fficinalis L.
(n'298) - Santalwnalbum L. (no 474)- SaponariavaccariaL. (n' 152)-
Satureja granatensis (Boiss. & Reut.) R. Fernandes(no 302) - Satureja
vulgaris (L.) Fritsch. (no 303)- SecalecerealeL. (no 412)- Silene inflata
Sm. et Silenesp. (no 152)- Sirupis albaL. (n" 136)- Solernstemnaarghel
(Del.) Hayne (n" 60) - SorghumcernuurnHost, S. vulgare Pers. ssp.durra
(Forsk.) Maire & Weiller. (n" 414)- Spinacia oleracea L. (n" 170)-
Tamarindus indica L. (no 160)- Tamarix aphylla (L.) Karst. (n" 501) -
Tamnrix gallicaL.,T. balansaeJ. Gay, T. pauciovulataJ. Gay, T. boveana
Bunge, T. getula BatL, T. africaru L. (no 502)- TerminaliachebulaRetz,7.
tomentosc W.A et T. bellerica Roxb. (n" 177)- Tetraclinis articulata
Masters(n" 196)- Teucriurnpolium L. (no304)- ThapsiagarganicaL. et
T. villosa L. (no 51) - Thymelea hîrsuta (L.) Endl. (n" 507)- Thymus
broussoneriiBois. (n" 305)- Thymusmaroccanus Ball.,T. pallidus Coss.,T.
bleicherianusPom-,T. rygisL., T. ciliatus (Desf.) Benth.,T. capitatus(L.)
Hoffm- & Link., T. rtatarumHumbert& Mùe, T. algeriennsBoiss.& ReuL,T.
vulgaris L. var. capitellatzsPau & F.-Q., T. serpyllumL. (no3A7)- Thymus
satureioidesCoss.& Balansa(no306)- TribulusterrestrtsL. (no 531) -
Trfuunella foenum graeLârnL. (no 25Q)- Triticum oestivuml-, T. dururn
I 004
Desf., T. turgid.ufnL.,T. morncoccumL.,T. digocatrySchrank.(n"JlZ) -
Vicia'faba Ll (n" 261)- Vicia sativaL. (no 262)- Vigru sinensis(L.) luYt
ex Hdssk.6" 263)- Vitis vinifera L. (no 16) - Vlariona saharaeBenth. &
Coss. (n" Î11) - Witlwnia frutescens(L.,) Pqoqq et Vt adpressa-Coss.
(n" 497) - Wmania somniiera(L.) Dunal (l'1?9) -_Zingiber officinale
Èosc. (n. 525)- Ziziphorà hispanicaL. (n' 308)= ?i_E4ltus.diverc : Z.
valgaris l-am., Z. totus (L.) I:aP: , Z. spina-chris.tiJl..) ryild. (no !,aD -
iy[ophyllum. gaetulurnEmb.& Maire, Z waterlori Maire,Z. fontanesi Webb.
(n" 532)
argiles (n" 537) - céruse (n" 543)- eaux thermales(n" 547)- 14ffen
(nô555)- sel(n'561)
miel (n" 615)- présure animale (n" 625)- serpent(peau de mue de)
(n'635) - soienaturelle(n" 637)
Mélanges et confections
PATHOLOGIF"S DU FOIE
I 005
C. epilinum Weih., C. australis R. Br., C. monoryna Vahl., Cuscata sp.
(n" 180)- Cynara cardatrculusL.et C. cardanculusL. var. sylvestrtsLamk.
(n" 85) - Cynara humilis L. (n" 86) - Cynara scol.ymusL. (n" 87) -
Ecballiwn elaterium (L.) Rich. (n' 1S) - Echinops spirwsusL. (no 89) -
Everniaprunosti Ach. et E. furfuraceaMann (n" 3) - Fagonia bnuguieriD
C. (n" 526) - Foeniculum vulgare P. Mill. et ^F'.d.ulce DC. (n" 40) -
Forskahlea tenacissimaL. (n" 513)- Fraxinussp": .F".angusrtfoliaYahl.,F.
dimorpha Coss.& Dur., F. excelsiorL. (no 357)- Fumaria capreol,ataL.,F.
officinalis L., F. agraria lag., F. parviftora Lam- (n" 268) - Glycyrrhiza
glabra L. et G. foetida Desf- (n' 239)- Lavandula dentata L. (no 278) -
Lavandula vera D C. et l-avandulax abrialis (n'281) - Lupinus albus L.
(n" ?Æ) - Maerua crassifolia Forsk. (n' 147)- Marrubium vulgare L.
(n'283) - Matricaria pubescezs(Desf.)Schultz.(n" 99) - Olea europeaL.
(n'360) - Ornnîs natrix L. et O. tournefonii Coss"(n" ?A8)- Origanum
elongatunz Emb. & Maire (n" 293)- Peganum hannala L. (no 530) -
Pimpinella anisum L. (no 46)- Polyporus officinalis Fr. ex Will., P.
tinctorius Quel.,P. driadensPers.(n' 6) - Raphanussativus L. (n" 134)-
Rhamnus alaternus L. (no 437)- Ridolfia segeturnL. Moris (n" 49) -
Rosmarinusofficinalis L. (n" 295)- Rubia peregrinaL. et R. tinctoriaL.
(n" 458) - RwnexecetosaL., rR.crtspusL., R pubher L., R vesicariasL., R.
bucephaloplnrusL.,R spinoswnl.,R picns Forsk.,R. simpliciflorusMurb.,
R. planivalvis Murb. (n" 422)- Ruta graveolensL. (no 468) - Ruta
montena L. et R. chalepensisL: (no 469)- Salixpurpurea L. (no 471)-
Salvia officinalis L. (no 298)- Scolymus hispanicusL., ^S.maculata L.
(n' 104) - Tarnarindus indica L. (no 160)- Terminalia chebula Retz, T.
tomentosa W.A et T. bellerica Roxb. (n" 177)- Teucrium poliurn L.
(n" 304) - Thymus satureioidesCoss.& Balansa(no 306) - Trigonella
foenum graecutnL. (no 259)- Urginea maritima (L.) Baker et U. noctiflora
Batt. & Trab. (n'328)-Wariona saharaeBenth.& Coss.(no111)-
ZygophyllumgaetulumF.rnb.& Maire, Z waterloriMaire, Z fontanesi Webb.
(n" 532)
PATHOLOGIF,S DE LA PEAU
(y comprispnrit, parasitoses, piqûres
mycoses,infectionsbactériennes,
d'insectes)
Produits du règne végétal
Acacia albida Delile (n" 340) - Acacia senegal(L.) Willd. (no 349) -
Accacia raddiana Savi (n" 347)- Achillea leptophylla M.B. et A.
santolinoidesLag. (n" 61) - Adiantum capillus-venerisL. (no 8) - Agave
anrericanaL. (no 14)- Ajuga iva (L.) Schreb.(n" 217)- Allium cepaL.
(n' 3 15) - Allium nigrumL., A. triquetrwnL., A. chamaemoliL., A. pallensL.,
A. rosewnL. (no 318)- Allium sativumL. (no317)- AIne socotrina[-atnk.,
A. perryi Bakeret Aloe sp. (n" 319)- AlthaearoseaCav. (n" 334)- Ammi
majus L. (no 23) - AnacycluspyrethrumL. (no 62)- Apium graveolensL.
(n" 27) - Argania spirnsa(L.) Skeels(n'476) - ArtstolochialongaL. etA.
I 006
baertcaL. (no55) - Armeria maurttunîcaWallr. et A. alliacea (Cav.) Hoffm"
(n" 382) - Asphodelus microcarpzs Salzm.& Viv. et A. rarnosusL.
(n" 322) - Asp-hodelustennuifulius Cav.et A. refractzsBoiss. (n" 3?1) _
AstragalussolendrtLowe, A. nwreoticusDel.,A. scorpioidrt Pq*. ex Willd.,
Astrigalus sp. (no 231)- Atractylîs gumrniferaL. (no 73) - Bryonq dioica
Jacq.-(n'183)- CalendulaaegyptiacaDesf.,C. algeriensjs-.Boiss. & Reut.,
C. murbeckiiLanza, C. arvensisL., C. officinalis L. (n'76) - Calotropis
procera (Ait.) Ait. (no56) = Camellia thea Link (n" 142)_- .Capparis
d.ecidua(Forsk.) Edagew(n' 144)- CapsicarnfrutescensL. (.q"4!1) -
Cedrusatlnntica (Endl) Carrière(n" 374)- Centauriwnspicatum(L.) Fritsch
et C. erythraea Rafn. (n" 269)- Chenopodiumdivers: C. albumL., C.
muraleL.,C. vulvariaL.,C. ambrosoides L. (no 164)- Chrysanthernum
coronnriuffiL., C. mncrocarpumCoss.& Kral., C. segerumL.,C. trtfurcannn
Desf. (n" 81)- Cicerartetunuml.(no 235)- Cinnarnornum camphoraNees.
(n" 309) - Cistanchephelypaea(L.) CouL, C. mauritanica (Coss. & Dur.)
G.Beck, C. violacea (Des0 G. Beck. (n" 363)- Cornmiphoraafticana (A.
Rich.) Engl. (n" 139)- Corrigiola telephiifuIiaPour.(n" 149)- Cucumis
sativusL.-et C. flexuosusL. (no 187)- Cupressusmacrocarpa_Hatttreg,_C_.
sempervirensI-. et C. atlantica Gaussert(nô 192)- Cydonia_oblong-a Mill.
(n" 442) - Cynara hurnilis L. (no86) - Daphne gnid.iurn L. (nl 505) =
DaucuscarotaL. var. sativaL. (n" 34)- Diplotaxisharra (Forssk.)Boiss.,D.
pitardiana Mure (n" 124)- Euphorbia beaumeriana Coss. & Hook.
(n' 210) - Euplnrbia calyptrata Coss.& Dur., E. dracunculoidesLamk., E
-Boiss. L., E.-retusaForsk.,E. sulcataDe Lens,E, terracinnL.t E..S_ry-oniara
paralias
& Reut. (n" 220)- EuphorbiaechînzsCoss.& Hook. (n" 2l1) -
Euphorbia helioscopaL. (n" 214)- Eupllorbia nicaensisAll. (n" ?lq -
Eiphorbia peplus L. (n" 218)- Euphorbia resinifera Berg. \"1?I\-
Fdgonia biufuieri D C. (n'526) - Fagonia glutinosa Del. (n" 528) -
Feiula communisL. (no 39) - Ficus cbrica L. (no350) - Foeniculum
vulgare P. Mill. et F. dulce DC. (no40) - Furnaria -c,apreol_qta L., F.
offiéinalis L., F. agraria Lag., F. partiflora Lam. (n' 29!) - H_aloxylon
scoparium Pomel (n' 167)- Helianthus annulzsL. (no,gO)__Helianthus
tub-erosusL. (no 91) - Heliotropium bacciftrum Forsk., fI. sapînumL.
(n" 116)- Helosciadwnnodifbrun Koch. (n" 41) - Hyoscyarnusdivers : f/.
albus L., H. niger L., H. mulicusL. ssp.falezlez (Coss.)Maire (n" 48Q 1
IIloSa spicata(Vahl.) C.H. Schultz(no 92) - lnlig.ofera ar-getlteaBurm. F., /.
àrrZctà Hochst. ex Rich., Indigofer4 sp. (n'240) - Inula viscosa Ait.
(n" 93) - Irts germ,anicaL.,I. flôrentinaL. et I. pseudoacorus_L. (N" ??1) -
iuniperus orycedrus L. (n" 193)- Jynip,grusphoenicea-L. (n' 19J) -
Juniperus thuriftra L. var. afticarn. (n' 195)- Launea arborescens_(B^atL)
Maiie (n' 96) L Laurus nobilis L. et L. azorica (Seub.)Maire (n" 313)-
Lavandula dentataL. (no nÙ- Lavardula stoechasL. ssp.lineana Roz. et
Lavandula ped.unculata (Mill.) Cav. var. atlantica Braun-Bla-nquet
(n'280) - Lavandula vera D C. et Lavandula x abrialis (n" 281) -
Lawsonia înerrnisL. (no 332)- Lens culirwris Med. (n" 241)- Linurn
usitatissimumL. (n" 329)- Liquidarnbarorientalis Mill. (n" 272)- Inliurn
tentulentufnL.,L. multitlorumLam. etL. rigidun Gaudin(n" 402)- Lyciuln
divers z L. intrtcafitmBoiss.,L. barbaruræ(Munby) Batt., L. europaeumL.
(n" 486) - Lythrum junceum Banls & Sol. (n",333)- Magrua cras_sifolia
Forsk. (n' 147)- Màlva sylvestrisL.,M. rotundifoliaL. etM. parvifloraL.
(n" 339)- Marrubiwn vulgareL. (n" 283)- Melilatus macrocarpaCoss.&
Dur. (n" 247)- Mentha longifolia (L.) Hudson (n' 285) - Mentha
suaveolensEhr. (n" 289)- Moltkia ciliata (Forsk.)Maire (n' 117)- Myrtus
I 007
comtnunisL. (no 355)- NepetaapulaeiUcr. (no 2W) - NerturnoleanderL.
(n' 53) - Nicotiana glauca Graham(n'489) - Nicotiana tabacumL. et N.
rustica L. (n" 490) - Nigella sativa L., N. damascennL., N. arvensisL.
(n'431) - Nitraria retusa Forsk. (n" 529) - Opuntia rnegacanthaSalm.-
Dyck., O. maximaMill., O.ficus-ind.ica(L.) Mill. (n" 141)- Ormmis mixta(L.)
Dumt. (n" 101)- Panicwn rurgiùan Forsk.(n" 407): PegarutmharmalaL.
(n" 530) - Pergularia tomentosaL. (n" 58) - PetroselinumsativutnHoffm.
(n' 45) - Phalaris minor Retz, P. canariensisI-." P. paradoxa L., P.
brachystachysLink (n'409) - Pinus halepensisMill. (n" 375)- Plantago
major L. et P. coronopusL. (n" 379)- Plantago wata Forsk., P. akkensis
var ounifunsis@aft.)Maire,P. ciliata Desf.(n'381) - PlantagopsylliumL.
(n" 380) - Plurnbago europeaL. (n" 385)- Polygonumaviculare L. et P.
equisetifurmeS.M. (n" 420)- PolygonummaritimumL. (n" 421)- Populus
divers : P. albaL., P. nigraL., P. euphrartcaOlivier (n" 470) - Portulaca
oleracea L. (no 423)- Prunus aviumL.etP. cerasusL. ssp.acidaEfu.
(n" 449) - Psoralea bituminosa L. (n" 254)- Punica granaturn L.
(n" 4%l) - Quercusfaginea Lamk. (n" 265)- QuercusronndifoliaLamk. et
Q. ilex L. (n" 266) - Quercus suber L. (no 267)- Retama rnonospenna
Boiss.,R. sphaerocarpa(L.) Boiss.,R. raetarn(Forsk.)Webb. (n" 257)-
RicinuscommunisL. (no222)- RosmnrinusofficinalisL. (n" 295)- Rubus
ulmifulius Schott. (n" 455) - Ruta graveolensL. (no468) - Ruta montan&
L. et R.chalepensisL. (n" 469)- SalsolavertniculataL. (n' 169)- Salvia
aucheri Benth. ssp.blancoann (Webb. & Heidr.) Maire (n" 297) - Salvia
phlomoidesAsso,S. argenteaL., ^t sclareaL.,^S.barrelieri Ettling, S. triloba
L.(n" 300) - Salvia verbenaca(L.) Briq. ssp.verbenacqMaire (n" 299)-
Saporaria vaccariaL.(no 152)- ScirpusmarttimusL. etS. holoschoenusL.
(n" 202)- SenecioanteuphorbiurnL.(n" lffi) - Sileneinflata Sm. et Silene
sp. (n" 152)- Solanum tnelongenaL. (n" 493)- Solanum nigrurn L.
(n" 494) - Solanum sodomeurnL. (no 495)- Solanum tuberosumL.
(n" 496) - SorghumcernuurnHost.,S. vulgarePers.ssp.duna (Forsk.)Maire
& Weiller. (n" 414)- Spinacia oleracea L. (no 170)- Styrax benzoin
Dryander et S. tonkinensisCraib. (n" 500)- Suaed.amollis (Desf.) Del., S.
fruticosa (L.) Forsk.,S. ifuiensl'sCaball.,S. maritima (L.) Dumort. (n' 171)-
Tamarix aphylla (L.) Karst. (no501)- Tamarixdivers :7. gallicaL.,T.
balansaeJ.Gay, T. pauciovulntal.Gay,T. boveannBunge,T. genulaBatl..,T.
africana L. (n" 502)- Tetraclinis articulata Masters(n' 196)- Teucrium
poliwn L. (n" 3M) - Tinguarasicula (L.) Parl. (n' 52) - Traganumnudatwn
Del. (n" 172)- Trigonella foenum graecum L. (n' 259)- Typha
angusfifoliaL. etT. latifolia L. (no511)- Urginearnarttirna(L.) Bakeret U.
noctiflora BaÉ.& Trab.(n'328) - Unica divers: U. piluliferaL.,U. dioica
L, U. urens L. (no 514)- VerbascumsinuatumL. (no 478)- Verbena
officinalis L. (no518)- Vicia ervîIia(L.) Willd. (n'260) - ViciafabaL.
(n" 261)- Ziryphas vulgaris Lam., Z. brus (L.) Lam. , Z spina-christi (L.)
Willd. (n'440) - ZygophyllumgaetulumEmb.& Maire,Z waterlotiMure, Z
fontanesiWebb.(n' 532)
Produits du règne minéral
I 008
Produits du règne animal
10 0 9
viscosa Ait. (no 93) - funiperus phoenicea - L. (oi t_g.a)_ L_agenaria
siceraria (Motina) S'tanOt. (nô t9t) I quandula_nullÎfidaL-..etLavand,ula
tnaroccanà n{urUêct 6" 2179) - Lavandula stoechasL. ssp.lineana,Roz.et
Lavand.ula pedunculata (MrlL) Cav. vîI. atlantica Braun-Blanquet
(n" 280) - Lavand.ulavera D c. et Lavandula x abrialis (n! J81) -
Lepidiim sativum I-. (n-"128_) -= Linum usitatissitnurn L. (n" 319\ -
-
LiQuidnmbarorientatis Nhll. (n'_272) Lyciurndivers; L. intrtcatwnBoiss.,
L.'barbarurn (Munby) Batt., Z. europaeumL. (n'486) - Mandlqgora
autumnalis Bertol (rid+gg) - Marrubium vulgare L. (no?93)- Myrtyg
iàà'rnunts L. (n" 35t - Nertum oleanderL. (nd53)- Nigell.asativa L., N.
damnscenaf., ru. arv'ensisL. (n" 431)- Olea europeaL.(n' 360) -O-pt1rytia
megocantha Salm.-Dyck. (no l'41)- Qrtganum.compactun Benth.(n"-2?) =
Ôr'igaiu,m elongatim Emb. &_I"Iuit"]t Orîganum grosii Pau.& F.- Q.
(n"i93) - Panilcumturgidum Forsk (n119? -_Papaver somniftrum L.
(n" 371i - Pergulariq îomentosaL. (n'_5-S)- Phaseolusaureus Roxb-
(n" 250) - Phôenix dactylifera L. (n" 368) Pinus hqlepgnlf Mill.
(n" 375i - Piper cubeba-L.F. (n'376)- !ip9, niqru.m^L^.. (n"377)
-
Pistacia atlantîca Desf. (n' 17) Pistacia lentisczsl. (no 18) Populus -
divers : P. albaL., P. nigraL., P. euphraticagtiyiçt (n" 470) - Psoralea
plicata Del. (n" 255)- ,4uta Blau-eolent 1. (!t'468) - Ruta-.montanaL.et
h.chatepensis L. (no 469)7- Salviq aegptioca l-. (!" .?99)- Slttur3ilt
calamiitha (L.) Scheele(n" 301)- Saturejàgranatensis(Boiss.I Fçq!) n.
Fernandes(ri' fOZ) - ScirpusrnarttimusL. eiS. lwloschoenusL. (no zAD
Smilax ffièinalis
-5. i{umbl. i}onp!,, S. medicaSchlecht&-Cham-.5.-syphilitica
Kunth., aristolochiaefotii Mill:, S.febrtfuga kqft., S_. ,reg.eliiSill & C.V.
tr,tôrton,S. asperaL.
'L. (nd 327) - Spinircia olèracea I.. (nl 17-0)-. Tamarindus
indica (n'" 160) - Tamarix aphylla (L.) Karst. (no 501) -. Thapsia
garganicaL. etT. vill,osaL. (n'fl) -_Thwus Bois. G' 305)--
"tnyinu*moroccanrzs -broussonctii
Ball., T. pallidas CosC.,T. bleichertanvsPom.,T._qgis.L.,
f.'ctttatus (Desf.) Benth.,T. càpitatus(L.) Hoffm"& Link., T. riatarwnHumbert
& Maire, i. a@ertensisBoiss.& Reqq,T. vdgartr L: YT. capitellatus Pau &
F.-Q., T. serp"yllum
-frtptturnL. (n" 307)-- Thymus.satureioidesCoss.& Balansa
(n" 306) - alexandrinum L. _(q"_25_8) -
!:rfonella foenurn
graecum L. (n" 25D - Urginga marttina Q.) Balcer_etU. nocliflgrg patt. &
irab. (n..32ù)- Urtica pttutipraL.,(J. dioicaL.,U. urensL. (n'_514)-
Vicia à*itia (r.) Wittd. (no 260)- Viola od.orataL. (l'-I?9) --Xvlopia
aethiopica n. niôn. @" 22) - Zingiber officinaleRosc.(n'525) - Ziziphora
hispanicaL. (n" 308)
Produits du règne animal
Mélanges et confections
1010
PATIIOLOGIF^S DE LA SPIIÈRE O.RJ,. (y comprissternutatoires)
1 0 11
subsrnncesindushielles et produits de fabrication artisanare
sucreet sucrecandi(n" 677)
Mélanges et confections
PéTHOI.OGTES
DE LA SprrÈREBUCCO-pErYTArRE
(y compris rnauxde dents)
t0t2
Tetraclînis articulata Masters (n" 196)- Thymus broussonerii Bois.
(n" 305)-Thyntus moroccanusBall., T. pallidas Coss.,T. bleichertgry Pom-,
T. rygis L., T.-ciliatus (Desf.) Benth., T. capltatupp.) Hoffm-_& Link., f.
riaiarum Humbert& Maire, T. algerîensisBoiss.& Reut.,T. vulgaris L. var.
capitellatzs Pau & F.-Q., T. serpyllumL. (n' 307)- Thymus satureioides
Coss.& Balansa(n" 306)
Produits du règne minéral
alun (no 533) - alun du Yémen (n" 534)- borax (n" 540) - calcédoine
(n'541) - calciæ(n" 542)- sel(n" 561)
1013
arborea L. (n" 205)- Eryngium ilicifuIiurn Lamk., E.triquetrurn Yahl., E.
tricuspidntumL.,E. campestreDd. (n' 37) - EugeniacaryophyllataThrnb.
(n" 354) - Euphorbia echinus Coss. & Hook. (n" 211)- Euphorbia
resiniftra Berg. (n" 219)- Fredolia aretioidesCoss.& Dur. (n' 166)-
Globularia alypum L. (no 271)- Haplophyllum vermiculareHand. &Maz.
(n" 467)- Herniaria hirsuta L. (n" 150)- Hibïscus sabdariffa L.
(n" 337)- HordeumvulgareL. (no 399)- Hyoscyamus albusL., H. iigerL.,
H. muticusL. ssp.falezlez (Coss.)Maire (n' 485)- Imperata cylindrica (L.)
Beauv. (n'4@) - funcus maritimzs Lamk., J. atutus L., J. bufoniusl.
(n" 276) - Juniperus phoenicea L. (n" 194)- Lavandula dentata L.
(n" 278) - Lavandula vera D C. et Lavandula x abrialis (n" 281) -
Lawsonia inermis L. (n" 332)- Leptadenia pyrotechnica (Forsk.) Dec.
(n" 57) - Limoniwn divers: L bonduelli(l-esttb)Sauv.& Vindt, Li. sinuatwn
(L.) Miller, L. beaumieranurn Maire,L. tlnuini (Vind0 Kuntze (n" 384)-
Marrubium vulgare L. (n" 283)- Opuntia megacantha$alm.-Dyck., O.
maximaMill., O. ficus-indica(L.) Mill. (n' 141)- PapaversomnifurumL.
(n" 371) - Paronychia diverc : P. arabica (L.) D C., P. argenteaLam., P.
cossonianaGay,Paronychiasp. (no 151)- PeganumhnrmalnL. (no 530)-
Petroselinurnsativum Hoffm. (n'45) - PhysalisalkekengiL. (n" 491) -
Pirnpinella anisumL.(n" 46)- Piper cubebaL.F. (no 376)- Piper ni;rurn
L. (no 377)- Pistacia lentiscusl. (no 18)- Plantago albicans L., P.
arnplexicaulis Cav., P. ovata Forsk. (n" 381)- Plantago psylliurn L.
(n' 380) - Polypodiwn vulgareL. (no9) - PrunasqviumL. et P. cerasusL.
ssp.acida Ehr. (n" 449)- Punica granatutnL. (no4?Jl)- Rubia peregrina
L. et R. tinctoria L. (n" 458) - Ruta graveolensL. (n" 468)- Ruta montana
L. et R.chalepensisL. (n' 469) - Salvia fficinalis L. (no 298)- Satureja
calamintha (L.') Scheele(n" 301)- Urginea maritima (L.) Baker et U.
noctiflora Baû. & Trab. (n" 328)- Urtica piluliferaL., U. dioicaL., A. urens
L. (no 514)- Valeriana jatamansi Jones,V.wallichii D C., V. celtica L.
(n" 515) - Withania somnifera (L.) Dunal (n" 498)- Zea mays L.
(n'418) - Ziqphus vulgaris Lam., Z. lons (L.) Lam. , Z spina-christi(L.)
Willd. (n'440)
Produits du règne minéral
eauxthermales(n'547)
Produits du règne animal
cantharide(n" 578)
t0r4
L. (no GZ)- Anastatica hîerochunticaL. (g" 12Q)- Anvillea radiata Coss.
A ùt*. (it" 67)- Arte*isia arborescensL. et A. absinthiwn L. (o-o08) .
Artr^iti'; heiba alba Asso(n" 70) - Artemisia mesatlantica14ure, A.
Did.,A. negreigyygv* G" 71)
i;hài;iieÀu. & Mù9, A. ifranensis
L., A. pastorianzsWebb.& Berth',A'
AsoarasusacutifoliusL., A.-albus
ilitoitàÏti Forsk.,A. altissimzsMunb.(n" 32t) - Atracrylis
-
gummifuraL'
65îat -- notàiites aegyptiaca(L.) Del._(n'480) Bos.wellig carterii
ÈhO*- B. freianaBirdi., B. phauQaiianaBtdw.rB. B'
Hrtchst.,
loPy.rifera
(n" - Babonium
Huchst.
it-r*tà Roib., B. datzietiiiïuchst.,B.'odorara 1f-11 -
sraieotensGôrsk.) Maire (n'75) - Capparis spirnsa\-.-(nl145) Carum
7.*i i:. intfOi -- Ctnnàmotnutncaliia Blùme (n'!!0) - Cistanche
pniiypirà Ul'CouL, Ç, maryltanîca(Coss.&_P*.) GrB-ec\ C; violacea
-
iil;ii c. nèfr.1n6dor)- Citruttus (n".184)
(L.) S.chrad.
èolo9yrytli'
(nj i39)- Coniurn
Eià,âiinoraafticana(A._Ric.tr)^Ettgt. maculatumL'
(.'tit- L, (n"'2731--Curyi\ury
Croi'utsativus (n:33)-
cyryiryuyJr'
Cri"ito sp. (notSO)- Cyryodqn -
dac_tyl_on.Q.)J*tt. (n' 395) Daphne
-
rl (nb505) oallne laureolàL (no -
50q) Diotis cand.idissima
iiiiiii spinosus
besf. (n. 88) ' - Ecbatlium'el.aterirr- (L.) Bigh.(nj 190)- E9!ti79p.s
t. in.'eqi EphedraatataDecne(ni 203)-- _Er,ngiu1ry -i!(tTolAm Lamk.
(n.'ïZi- nipho,-Uiàbtar*rriana Coss. & Hmk. 2p) - Eup.horbia
.(1'
àini"iit Coss.& Hook.(n" 2ll) - EuphorbiaresiniferaB-etg.(y" 2!91-
ir*ïi oiio-petidaL.,'(n' F.fogtidâRegel.,F. glliaceaBôiss.,F. rygnlryxBoiss.,
i àbrtcàuitt Boiss. 38)- Hlptophyllum vermiculareHand.& M:az'
1n"+611- nbitcus -- esculentus L.-1aa31q)- .!rynlneryt1 thuriferaL- var.
îfrto*. (n. 195) Lounta arborescens (Batt) Moitt (n" 9-6)-- Invandula
,i;;;;;; il. tnd2lù - Lavandulavera D C. et Lavandula x abrialis
-_Lyciurn intricaturnBoiss.,Z.
66 tdij - iepidium sativumL. (n" 128)
barbaium (rviunUv)Batt.,L. europaeum!-.'(n'486) -^!uIan!!ago.ra
aùtuànatisÈerbl (ti" +gg).- MarrubiumvulgareL. (n" -
28?)- Myrîstica
i;i;""; jll Houa.(n" 352)- MynU comrnunis L-.(n" 355) Ne(ytn oleand'er
- Wièottana'tabacwn,L.
i. ?nJ-di*otrrraL.,N. etN. rustical-. (n" 49O)- NjSela sativa
a:, t aryensisL.(no a3!- ormenisafticannford.& Four.
;; O. iiiàriàsa @ail.) Lit. & Maiie (n' 196)- PaeoniacoriaceaBoiss.
(i;+gzj - pàSà"urn'harmalaL. (n' 530)-lglrlselinum sativumHoffm.
tn. +Sj - ph"ragmitescomm.unii-Trin, (n" 4J0) lip.rl -cubeba L.F.
18) - Punica
in. f76l - Piper"nigrwn -
L. (no377) listac-ialentiscus
(n265)
!._(o'
- Ranunculus
àron'oir^
'Uiitàiii L.'(no +,ïAl Quercus' faginea La*!.
I.. inà 433)- Rîtama mônàsperma Boiss.,R. sphaerocarpa^(L.)
nôiss.,R. raètarnGôrsk.)Webb. 257)- (n" Ricinus communis L. (noZZ2)-
R;;;à;i""i àXi"i*lis L. (n" 295_) -_!ubig peregrinn L. et R. tinctoriaL.
(n;aSA1:
(n" 4)U) - Kuta graveolen;1.
Rita graveorcw (g" +oo,
L. (n- -
apù. ^ rrutu *oryornL. et R.chalepgnsjs
\y!g rrwrt,
Ù. (n" 469)-
-J I:.
Sâtvtaoffîcinalit (n'298)-.S a vaccaria L.
<o"iszl L, 9t_{,ieucanthen{oliuq.Pgiret
Stntàio vutfi"aris (n" 107,)
litrii-iirttora-Sm-etSileriesp.(n'_!5J)-_$mi!ax Humbl.BolPl.';{.
gliicinotts
àed{caScilecht& Cham., S.
S.ùphîtiica Kunth.,S.-aristolochigefolii^Yil!'
resàtîififl A C.V.
Knurh.,S. reg_elîi.I(4t^.&
fàiiinpa Knuth., Morton,
Morton,S. aspera
aspera L. (nl3ll_l
Vr- szt)--
febrifuga
'iii'riii*-oiitàtru*T. - (!' -
çn"l_9) Solanum sodomeumLr (L.)195) Karst.
1iârsiloiio *orsi*tg (D Q.) rc-1æt (n" !5J) 7 Tanyalixaphylla
1f,;S'Oii- famà* diverszT.' gallicaL.,T. balans.ae J. 9uy, T,n_g1giovulataJ.
day, f. boveanaBunge, T. {enlg Batt., afri-cana L. (n" -_Taxus
j Tetàclinîs !. _502)
Uàtàao f. (n" iOf) articulara-Masters (no 196)- Thapsla
L.
g.r.aecwrn
SârQàiiio È. et T.' vîllosaL. (n| l1)_= Trigonellafoenum
[n" Siql - llrginea mcritima(L.) Bakerei U. noctifloraBatt. & Trab.
1015
'Wariona
(n" 328) - saharaeBenth. & Coss.(n' 111)-Withania somnifera
(L.) Dunal (n" 498)
iodure de potassi'm (no 660)- quinine (sulfaæde) (n' 672)- sulfatede fer
(ou vitiol vert) (no 679)
r 016
(n'289) - Morus alba L. et M. nigra L. (n" 351)- Myristica fragrans
Houtt. (n' 352) - Myrtus cornrnunisL. (n" 355)- Nigell.a sativa L., N.
damascenaL., N. arvensrsL. (no 431)- Nitrarta retusaForsk. (n" 529) -
OcimurnbasilicurnL., OcimumtninirnumL. et Ocimumsp. (no 291) - Olea
europea L. (no360)- Opuntia divers : O. megacanthaSalm.-Dyck.,O.
m,aximaMill., O. ficus-îndica (L.) Mill. (n" 141)- Peganum harmala L.
(n" 530) - Querèus rorundifulia Lamk. et Q. ilex L. (n" 266) - Rubia
peregrina L. et R. tinctoria L. (n" 458) - Solanurnnigrum I-. (nl I29 -
Tarnarix aphylla (L.) Karst. (no 501) - Tamarix gallica L. (n" 502)-
Trtgonellafoenum graecurnL. (n" 259)
Produits du règne minéral
belette(n" 572)- cerf (bois de) (no 580)- cire vierged'abeille (n' 587) -
corail rouge (n" 592)- comes (d'animaux divers) (no 594) - hérisson
(n' 605) - musc (n" 619) - perle (n" 621)- sangsue(no 632)- serpent
(peaude mue de) (n'635)
t0t7
Nerium oleanderL. (no53) - Nigella sativaL., tV.danasceruL., N. amensis
L. (no 431)- Origanurn majorana L. (no 294\- Papaver somniftrurn L.
(n' 371)- Peganum,harmalaL. (n" 530)- Pistocia lentiscusl. (no 18)-
Pituranthos scoparius (Coss.& Dur.) Benth. & Hook. et P. chloranthus
Benth.& Hook. (n" 47)- Pulicartaarabica(L.) Cass.,P. crispa(Forsk.)8.H.,
P. inul.oidesD C., P. undulata(L.) D C. (n' 103)- Rosacentifolia Mill. er R.
damascenaMill. (n" 454)- Ruta graveolew L. (no468) - Ruta montanaL.
et R.chalepensisL. (n" 469)- Tetraclinis aniculata Mastsrs (n" 196)-
Valeriana divers : V. jatarnansi Jones,V. wallichii D C., y. celtica L.
(n' 515) - Vitex agnus-castusL. (n" 519)- Wariona saharae Benth. &
Coss.(no 111)- Withaniasomnifera(L.) Dunal(n" 498)
ambre gris (n' 568) - chat (n" 582)- chien (chair de) (n" 584) - cornes
(d'animaux divers) (n" 594) - hérisson(no 605)- nacre (n" 620) - perle
(n" 621) - tortue (n" 642) - tubipore polypier (n' 643) - vautour
(n" 6441- viande boucanée(n'645)
Mélanges et confections
AF'FECTIONS OCI,JLAIRES
1 0 1I
-O,:"i^r*communisL. (no355)- OcimwnbasilicwnL., OcimumminimwnL. et
MvrUs
-.
sp. (no 29l)'- Pegontqn_!*rry\" I-. (o" 530) Pllo epi\-lgcAlife ra
(n'
L- (n" 368) - Rosacentifôlia Mill. et R. damascenn Mi1l. 454)_- Ruta
- L. (n" 106) - Solanum
sràveoleni t. (n' 468\ Senecioanteaphorbium
"niiim L. (no4%) -'Tetraclinis articulàta Masters(n" 196)- Verbascutn
siiuamm L. (n' 478)- Viola odorataL. (n' 520)
Produits du règne minéral
alun (no 533)- galène (n' 549) - manganèse(oxyde de) (n' 552) - ocre
rouge(n'557) - stibine(n" 562)
bile (ou fiel) (n" 574)- corail rouge(nl5l2)--hérisson (no 69Sl - moule
(ntOig) - hàcre (né 6ZO)- perle-(no621)-- placentaet cordon ombilical
(n' OZfi - porc-épic(no 6?lt1- présureanimale-(n"625)- sery)ent (peaude
muede) (n" 635)
SubstancesindusFielles et produits de fabrication artisanale
amidon(n' 648)- chlonre d'ammonium(ou sel ammoniac)@"_p53)-9xy{e
*i-"* (= cuiûe brûlé) (n'666) - sucreet sucrecandi(n" 677)- sulfatede
roi*" (od viniot bleu) (n" 678)- sulfatede zinc (ou viriol blanc)(n" 680)
1019
Ait. (n" 93) - Iris germanice L, I. florentina L., I. pseudoacorusL.
(n' 274) - Juglans regîa L. (no 275)- La.vattduladentata L. (n" 278) -
Intandul,a vera D C. et Lavandulnx abrialis (n'281) - Lens culinnris Med.
(n" 241) - Lepidium sativum L. (no 128)- Linum usitatissîmumL.
(n" 329) - Mandragora autumnalisBertol. (n" 488)- Med.icagosativa L.
(n" 246) - Mentha spicataL. et Menthax vill,osaHuds. (n" 288)- Mentha
suaveolensEhr. (n" 289)- Myrtsticafragrans Houft. (n" 352) - Nasturtium
officinnle R. Br. (n" 132)- Nerium oleand.erL. (no53) - Nigella sativaL.,
M darnascendL., N. amensis L. (no 431)- OIea europea L. (n' 360) -
Ortganun cornpactwnBenth.(n" 292)- Origanwnel.ongatwnEmb.& Maire
et O. grosii Pau & F.- Q. @" 293)- Origanurn majorana L. (n" 294) -
Paronychia arabica (L.) D C., P. argenteaLam., P. cossoniana Gay,
Paronychia sp. (n' 151)- Pennisetumtyphoides(Burm.) Stapf.& Hubb.
(n" 408) - Petroselinumsativum Hoffm. (n" 45) - Phaseolusvulgaris L.
(n" 252) - Phoenix dactylifera L. (n' 368)- Piper nigrum L. (no 377) -
Pistacia lentiscusl. (no 18)- Prunus amygd.alus Stokesvar. dulcis D C.
(n" 447)- RanurrculusmncrophyllusDesf. (n" 433)- Rubia peregrinaL. et
R. tirctoria L. (n' 458) - RurnexacetosaL., R crispusL., R. pulcher L., R.
vesicarius L., R. bucephalophorus L., R. spinosumL., R. picns Forsk.,R.
simplicitlorzs Mui'b., R. planivalvis Murb. (n" 422)- SesarnurnindicumL.
(n" 372) - TerfezialeonisTul., Z, ovalisporaPat.(no7) - Teucriumpolium
L. (no 304) - Thapsia garganica L. et T. villosa L. (n" 51) - Thymus
broussoneriiBois. (n' 305)- ThymusmorocconusBall, T. pallidus Coss.,T.
bleicherianus Pom-, T. rygis L., T. ciliatus (Desf.) Benth., T. capitatus (L.)
Hoffm- & Link., T. rtatarutnHumbert& Maire,T. algeriensisBoiss.& Reut, L
vulgaris L. var. capitellatusPau & F.-Q., T. serpyllumL. (n" 307)- Thymus
satureioidesCoss.& Balansa(n'306) -Tingwra sicula(L.) Parl.(n" 52)-
Trigonella foenum graecurnL. (no 259)- Vitex agnu.scastusL. (n" 519) -
Vitis viniferaL. (n" 16)- Zea mrrysL. (no418)- Zingiberfficinale Rosc.
(n" 525) - Ziqphus vulgaris Lam-, Z. l,ons (L.) Lam. , Z spina-christi (L.)
lvilld. (n" 440)
r020
L. (no 62)- Anastatica hierochuntical:. (n" 120)7 Androcymbium
-
Rranineum (Cav.) Mc Bride et A. intermediam Gatt. & Maire (n' 320)
Anvillea radiata Coss.& Dur. (n" 67) - Aristolnchia longaL. etA. baetica
L. (n" 55) - Armerîa mauritanica Wallr. et A. alliacea _(Cav.).Hoffm.
(n'382) - ArtemisiaarborescensL.etA. absinthiumL. (no68) - Artemisia
ù.erbaalba Asso(no70) - Artemisia mesatlanticaMaire,l. fl@aultii Emb.
& Maire, A. ifranensisDid., A. negrei ouy_ahya(1" ztl - Asphodelus
tennuifuiirzsCâv. et A. refracrusBoiss. (q'?3)_ _ _Brgslic!_1apulL et B.
rapa L. (o" l1l) - Braslica nigra (L.) \V.D. Koch (n" 122)- Brassîca
olàraceal. (no 123)- CapparisTpinosa
-Capsicum L.(no 145)- CapsicurnannuumL.
(n' 482) - fnitèscens L. (no483) - Centaureapungens_Pomel
(n" 80) - CinnomomumcassiaBlume (n" 310)- Cinnamomwnzeylanicum
ùlees-(no31l)- Citus limon (L.) Burm. forme hybride (n"46])-
Commiphora africana (A. Rich.) Engl: (n",139) - Diplotax.is.t e.ryuj slliqry
Del., D. catholica (L.) D C., D. harra-(Forssk.) Boiss.,D. ollivieriiÙdalr:e,D.
pîta'rdiana Mure, D. virgata (Cav.)D C., D. assurgens (Delile) Grenier
in" 124) - Elettaria càrdarnomum White & Maton et E. maior Smith
(n" 524)- Eremophyton chevallieri (Baratte) B-eg.(q" 1-?5)--Eruca
vesicaria L. (no li6\-- Eryngium triqaetrurn Vahl. (n'37)_- Eugenia
caryophyllata Thunb. (n'3S4) - Eup_horbiacalyp_trataCgss-.& Dur.
6'2iq-- Euphorbia falcata L. (n' 212)- Euphorbia lathyrus L.
(n" 215i - nufhorbia rèsinifera Bery. 6" 219)- Fr_axinusnngus.tifoli.a
Vahl., F. dimôrpha Coss.&-Dur., F.- excelsiorL. (n" 357)- GaiUonia
reboudiana Cosi. & Dur. (n'457) - Haplophyllum venniculare Hand. &
'abrîalisbatatas(L.) Lam. (n" 181)- I-avandul.avera D -C.
Maz. (n" 467)- Ipornea
et Lavandula x (no 2Sl) - Lepidium sativum L. (n" 1?Q)
Marrubium desertii De Noe ho 282)- Iularrubium vulgare L. (no 283)-
Matthiola fnaroccana Coss.et M. livida (L.) D C. (no 1,29)- Mentha
suaveolensEhr. (n'289) - Moricandia arvensis(L.) D C. (n" 131)-
Myrîsticafragrans Houft. (n' 352)--Nasturtiwn fficinale R. Br. (n' 132)-
Nigetla sàtîvàL., N. darnascerwL., N. grvgnsis!-r-(n" 431)- Nitrayiq retusa
Foîsk. (n" 529)- peganum harmala L. (no530) - Piper cubeba L.F.
(n'376)'- Piper longumL. etP. retroflacnrnVah[ (n'378) --Piper ni_Srtqt
È. (no illl- PistaciaatlanticaDesf.(n'17) - Ranurrculus bullatusl..,R.
macrophyilzsDesf. , R ficaria L., R. nturtcatusL., R aryensisL._(no 433)-
Raphànis sativusL. (il" 134)- Ricinus cornrnunisL. (no 222) - Salvia
officinatis L. (no 298) - Saturejagranatensis(Boiss.& Reut.) R. Fernandes
.alba
(t' gOZ) - Sinapis L. (nô li7) - Smyrniwn olusatrum L. (n' 50) -
Soerpularia rnârsinata (D C.) Kittel (n" 153)- Tamarix gallica L.
(n" SôZ)- Teucriù.mpoliwtl. (no304)- ThapsiagarganicaL. etT. vîllosa
- Thyrnelèatartonraîra (L.) Atl. (nd508)--\hymus_gatureioîdes
i-. (n" Stl.Balansâ
Cois. & (no306) - Ilrginea maritima (L.) Baker et U. nogtiflor.a
Batr. & Trab. (n" 328)- Vitàx agnus-castusL. (n'519) - Xylopia
aethiopîcaA. Rich. (n" 22\ - Zîngibei fficirule Rosc.(n' 525)=Zîziphqrq
hispaiica L. (no308)- Zygophlllum gàetulumEmb.& Maire, Z. waterbrt
Maire, Z. fontarusf Webb.(n" 532)
t02l
bouillon d'escargotsaux planæs(bhl aÈhl ou blûI diat bebûg (n" 692)-
thériaquede produitsréchauffants
et d'épicesdiærâs el-hanût(n" 693)
aPHROpTSTAQTJES
r022
piluliferal. (no514)- Vitexagnus-casnsL. (n'519)-Xylopia acthiopica
h. nicn. 6')Z) - Zingiberoficirnle Rosc.(n' 525)
Produits du règneanimal
- cerf
alose(oeufsd') (no 567)- ambregris(1i 568)- caméléon("1 177.)-
<Uôi,à"j ln. SgO)- foûere-qug.ueIn' 602)- lézardsdiyep-6" 612) miel
(;;615- -oré (n. 619)-'4!nocéros (cornede)(no630) testicules (de
decoq)(n'640)
bélier,de taureau,
Mélangæet confections
préparationfortifianæ n" 2 diæsfrif ou sellû (n" 690) - prépara{o-nfortifiante
h" 3 Aiæ âmtô ou ômlû (n" 691) - thériaque de produits réchauttants et
d'épicesdrærâs el-?anût (n' 693)
lMrvuYnvmux
aNrmorrs.ÉvrÉrrourns.,
@ à usageinærneet lopiques)
: remèdes
Produits du règnevêgétal
ApaveanericanaL. (no14)- Aizooncanariense L. etAizoonhispanicurn L.
iri; t il - AttiumcepaL. (no -
315) AlliumryiqryyL., A..tr.iquetrurnL., A.
àho*âr*oli L., A. ballens A. roseurn
L., L. Go 318)- Allium sativumL.
6;317j: AnàgyriifoetidaL. (n" Z?A)- AnethumgruNeolens L. !": 2,q-
À-rtiari^ vulga:ieTirg. To4z & A., sîmoirhinum
Arisgry!.n Dur. (ni 5a)-
Àriiiàiàinià iongor. ét A. baetica1_._(!"55)1{ternisia herbaalba Asso
G; iôt- Arteitisia mesatlantica Ma!9t,A. flahaultii Emb. & Maire,A'
iironiîtis Did.,A. negreiOuyahya11' 71)-- ArutnmaculstumL., Arum
itAtru^ Mill., Â** higrophil;trrBoiss.(n' !4)- - AstragalussolendrtLowe,
À-.'-*irtoticuiDel.,A.'icoirpioides Pour.ex Willd.,Astrag-alus^.sp. (q" ?31)=
L
Àtr*:itit swrmileraL. (nô73) AtrtplexhalimusL. (not62) Cglotropis -
i;;;;;à fÂit.l Â!. (n: iq_- cn ozgpnora.tinctoria_(L)
'Cicer Juss-{y"^pa1-
ariètanamL. (no235)- Citrulïuscolocynthis (L)-Schrad. (n" 184)-
Càii"à iaiulatuni l-. (nô3t) - CressacrètîcaL. (no -
179) C-u-rcuma
-
ti"iàù., C. zedoaria(Chrism.) Roscoe,C. xanthorrhizaRoxb.(n' 523)
ÈrËàtiu* elàterium(L.) Rich.(n' 190)- EnphorbiabalsarnifgraAilon var.
iàiàii N.E. Br.) Maire'(n' 208)- Eupharbîabeaumeriana Coss.& Hook.
intâtOi- Eupinrbia càlyptraraCoss. & Dur.,E. dracurrculoides Lamk.,E.
ioràfi"tL.,E.'retu.saForsË., E. sulcataDeLens, F.'terracitnL.tE..gryoniaru
'noiË1. - Coss.& Hook. (n" ?11)-
Ecttrur. (no 220) Euphorbia echinus
n,tpt-iUià grarralotaF6rsk.(ndzt 3) -. nyp!.rbi1 -hg!io1
-Eiphàrbia"obtusifolfa clPq L. I": ?lq -
-UtipnôrUia Poiretssp.regis-iubae(Webb.)\{aire- (n" 2L7)-
resinifera Berg.(n"-219f--Fredoliq -aretioid,es Coss.& Dur.
AiFïOO) - nabxylon \càparium Pomel (n' 167) = !Iap.!!p.p!I-un
iàr*i"itare Hand.'& Maz. (n'467) - Hyphaenethebaica(Del.) Mart'
6; i6D: irù,tgoleradivers : i. argenieaBurm. F.,1.arrectaHochst.ex Rich',
i-iiiârilrro sË.'(n.240)-_ Ir.{sgennanica^\.,I.-fl.orentinaL. et I.
;;;,râ;à;"àt f^(N. Z1+y = Lyciumlntrtcannn Boiss.,L. barbarwn(Munby)
-
Eatt.,L. ,uropoàumL. (n'+gO) Mentha..spicata L. et Menthax villosa
fidr. in" Zad)- Mesemi.,ryanihemum nodiflorwnL. et M.cristallin*rnL.
1023
(n" 12) - Nigella satîval.,N. damascenaL.,N.amensisL. (n'431)-
Nitraria retuso Forsk. (n" 529) - OIea europeaL. (no 360) - Pergularia
tomentosaL. (no 58) - PhoenixdactyliferaL. (no368)- Pirnpinellaanisarn
L. (n" 46) - RanunculusbullatusL., R. mocrophyllzsDesf. , R ficarta L., R.
muricatus L., R. arvensisL. (no 433)- Retama rnonospennaBoiss.,R.
sphaerocarpa (L.) Boiss.,R. raetan (Forsk.) Webb. (n" 257)- Ruta
graveolensL. (n"468)- Ruta montanaL.etR.chalepensis L. (no 469)-
Saponaria vaccartaL. (no 152) Sileneinflata Sm-et Silene sp. (n" 152)-
-
Tetraclinis articulata Masters(n' 196)- ThapsîagarganicaL. et T. villosa
L.(no51)- VerbascurnsinuatumL.(no 478)-Vicia ervilîa(L.) Willd.
(n'260) - Withania adpressaCoss.(n" 497)- Ziryplws vulgaris lam., Z.
Ions (L.) Lam- , Z spiru-chrtsti(L.) Willd. (n" 440)
Produits du règne minéral
or (n" 558)
nNlr.cÉsrQurs,sÉnatu's.mvrrnrruvnrrsvrnux,
ANTI.IMT"AMMATOIRF.S
t024
virosa L. (n" 95) - Lavandula stoechasL. ssp.lineana Roz. et Z.
pedurrculata(Mill.) Cav. var. atlantica Braun-Blanquet(n" 280) - Lawsonia
inermis L. (n" 332)- Maerua crassifuIia Forsk. (n' 147)- Maticaria
pubescens@esf.) Schultz.(n" 99) - Nertwn oleand.erL. (no53) - Nucularîa
perrini Batt. (n' 168)- Papaver sornnifurumL. (n" 371)- Peganurn
harmala L. (no 530)- Periploca laevigata Aiton (n" 59) - Pistacia
Ientiscusl. (no 18)- RicinuscommunîsL. (no 222)- Rosmarinusfficinalis
L. (n" 295) - Ruta graveolensL. (n'468) - Ruta montana L. et
RchalepensisL. (n'469) - Senecioanteuphorbium L.(no 106)- Smilax
offrcinalis Humbl. Bonpl., S. med.icaSchlecht& Cham.,S. syphilitica Kunth.,
S. artsnlnchiaefolîiMill., S.febrtfugaKnuth.,S. regelii Kill & C.V. Morton, S.
asperaL. (no 327)- Suaedamollis (Desf.) Del. (no l7l) - Tarnarix gallica
L.,7. balansaeJ. Gay, T. pauciovulataJ. Gay,T. boveanaBunge,T. getula
Batt., T. africana L. (n" 502)- Thapsia garganica L. et T. villosa L.
(n' 51) - Trigonellnfoenum graecurnL. (n" 259)- Vigrw sinensis(L.) Savi
ex Hassk.(n" 263)- Wariona saharaeBenth.& Coss.(no 111) Withania
somniftra (L.) Dunal(n' 498)- Zingiberfficinale Rosc.(n' 525)
cuiwe (n'654)
AI\WPYRÉTTQ.IES
(y comprisantipaludéens)
Ajuga iva (L.) Schreb.(n" 277)- Allium cepa L. (n" 315)- Alyssum
maritimum(L.) Lam. (n" 119)- Artemisiaarborescens L. et A. absinthiwnL.
(n'68) - Brocchia cinerea (Del.) Vis. (no74) - Centauriumspicatum (L.)
Fritsch et C. erythraea Rafn.,(n" 269) - Chenopodiumambrosoides L.
(n' 164)- Citrus limon (L.) Burm. et C. aurafiiifolic Swingle (no 462)-
Citnrs sinensis(L.) Osbeck(n'466) - Cleomearabica L. ssp.amblyocarpa
(n" 146)- Cornbreturn tnicranthumG. Don (n'176) - CucumissativusL. et
C. flexuosus L. (n" 187)- Cyrnbopogon schoenanthus (L.) Spreng.
-
(n" 394) Diorts candidissimaDesf.(n" 88) - Eucalyptuscitriodora Hook.
(n" 353)- Ferula assa-foetidaL.,F. foetida Regel.,F. alliacea Boiss.,F.
narthex Boiss., F. rubricaulis Boiss. (n" 38) - Globularia alypum L.
(n" 2i7l) - funcus marîtim4slamk., J. acutusL., J. bufoniusl. (n" 276) -
Maerua crassifolia Forsk. (n" 147)- Marrubium vulgare L. (no 283) -
Mentha x piperita L. (no 286')- Nîgella sativa L., N. damascenaL., N.
amensisL. (n" 431)- OcimurnbasîlicumL.,OcimumminimwnL. et Ocimum
r025
sp. (no 291)- OrtgarunnmnjorarwL. (no 294)- Phillyrea angustifoliaL. et
P. Iatifulia L. (n' 361) - Portulaca oleracea L. (no 423)- Ptychotis
verticillatc Dub. (n'48) - Rosa centifuliaMill. et R. damascenaMill.
(n" 454) - Ruta rnontanoL. et R.chalepensrsL. (n'469) - Salvadora
persica L. (no 472)- Saturejacalanintha (L.) Scheele(n" 301) - Silybum
marianum L. (no 108)- Solanum tuberosumL. (no 496)- Tamarindus
indica Z. (no 160) - Tetraclinis articulala Masûers(no 196)- Teucrium
polium L. (no 304) - Trigonella foenum graecurnL. (no 259)- Viola
odorata L. (no 520)- Zizyphusvulgaris Lam., Z lons (L.) Lam. , Z. spina-
christi (L.) Willd. (n'440)
Mélanges et confections
(ne sont listés ici que las remèdesdes maladies infectieusesayant l'aspect de maladies générales:
rougeole, rage, variole, etc. Les infections particulières à certains organes sont taitées dens les
pathlogies de cesorganes; exemples:uberorlosepulmonairedansle cbryitre "hthologies de la qphère
broncho-pulmonairas"; blennorragiedans"Pathologiesen Gynécologie0bstétrique"; otite infectieuse
dans"Pathologiesde la sphàe O.RJ-.", etc.)
l026
cantharide (no 578)- chien (chair de) (n" 584) - cochenille d'Amérique
(n" 5S) - kermèsanimal (= kermèsde chêneou grained'écarlate)(n" 610)
vinaigre(n'684)
Mélanges et confections
NARCOTTQUES- ITYPNOTTQUF^S
IIYPOGLYCÉMIANTS
hoduits du règne végétal
1027
Trigonella foerunn graecurnL. (no 259)- Zygophyllurngaetulurn Emb. &
Maire, Z waterloti Maire,Z fontancsitilebb. (n'532)
nÉBuru.rrrs
Produits du règne végétal
GALACTOGOGIT^S
Produits du règne végétal
DTaPHORÉTIQUr,S
r028
ANAPIIRODISIAOIIES
Produits du règne vê:gêtd
CinnnmomurncamphoraNees(n'309) - CoriandrumsativumZ. (no 32) -
Portulnca oleracea L. (n" 423)
r029
Green. (n" 434) - centaurea chamaerhaponticumBail. (n" 78) - cistus
Iadaniftr r. (n-'.174)- Clstussqlviaefoliui L., C. populifotius L., c. crispus
l.-., C. monspeliensisL., C. albidus L._(no173)-- Citrus aurantiurn L. ôsp.
bergamia lvight & Arn. (n" 460) - Citrus aurantium L. var. &rnara Linfr.
(n' 459) - citrus limetta Risso (n" 461)- citrus limon (L.) Burm. et c.
gulqnjjlfolfa$wingle (nl 462)- Citrus limon (L.) Burm. forme hybride
(n' 463) 7 Çitrus limonium Risso var pusilla R. (no4u) - commiphora
africann_(4.Sln.l Pqgl. (n' _139) - commiplnra myrrhaEngl., c. abyssinica
Engl., C. sç4lyperi Engl., C. splirnplicifolia Engl., C. plnyfairii (Hook.F.)
E-jlgl.,-C. (îllebyandlii (Engt.l _Engl., C. serrulata Engl.., C. erythraea
€hrenber-g)Engl. (n" 140)- Corrigiola telephiifuIianow. 1n"i+9; -
Cyperas longus L. (no2@) - Daucus carotal. var. sativa L. (n. 34) -
Evemia prunastri Ach. et Evernia furfaracea Mann. (n" 3) - Ferula
communis L. (n" 39) - Fragaria x ananassa Duchesneet F. vescaL.
(no M4) - Gossypium herboceurnL. (no335)- Hibiscus abelmochusL.
(n" 338) - Jasrninum grandiflorum L. et J. officinale L. (n" 359) -
I'ovandula vera D C. et Invand.ulax abrtafis(n' 28I) - I-awsoniainermisL.
(nlt32) - Lolium perenneL. (n" 401)- LycopersicumesculenturnMilt.
(nl 1!? - _Marrubium vulgare L. (no 283)- Myrtus communis L.
(_rL'355)- olea europeaL. (no360)- Pelargoniumodoratissimum(L.)
L'Herit., P. roseum^wild_.,P. çapitgtunr,(L.) L'IIerit. (no 270)- pergularia
tomentosaL. (no 58)- Pistacia atl.anticeDesf. (n' 17) - Pistacia lànrtscus
l. (n" 18)- Prunus amygdalusstokes yîl. amara D c. & var.dulcis D c.
@lalT - Prunus anneniacaL. (n" 448)- Prunus persica (L.) Batsch.
(p'451; -_\qphanus sativusL. (n" 134)- Rosa centifolia Mill. et R.
damascenaMill. (n" 454)- RubiaperegrinaL. et R tinctorta L. (no45s) -
Santalum album L. _(n"474)- Solanum nigrurn L. (n" 494)- Styrax
b_enzoinDryander et S. tonkinensisCraib. (n" 5@) - Tamarw aphylta' (L.)
Karsl (n" 501) - valeriana divers: v. jatamansiJones,v.wallichii-D C.,v.
celtica L. (no 515)- zygophyllum gaetulum Emb. & Mure, z. waterloti
Maire, Z. fontanesiWebb.(n" 532)
ambregris (no 568)- cauri (n' 579)- civette(ou viverreu-) (no 588)-
cochenilled'Amérique(n' 590)- miel (n' 615)- moelled'os(no616)- musc
(n" 619)
r 030
PRODIITS FOUR SOINSCAPILLAIRES
(antiparasitaires
compris)
t03r
(n'663) - oxyde cuiweux (= cuivre brûlé) (n'666) - para- et méta-
phénylènediamine(n" 669) - rouge-ponceau(ou ponceau6R) (n" 673)-
sulfatede fer (ou viriol vert) (n" 679)- sulfuredecuiwe (n' 681)
Mélanges et confections
Acacia raddiana Savi (no 347)- Ajuga iva (L) Schreb.(n" 277)- AIIium
cepo L. (no 315)- Allium sotivumL. (n" 317)= Artemisia arborescensL. et
A.- absinthiwn L. (n' 68) - Artemisia herba alba Asso(n' 70) - Artemisia
mesatlanticaMure, A. flalnultii Emb. & Maire,A. ifranensr^tDid., A. negrei
Ouyahya (n" 71) - Capparis decidua (Forsk.) Edagew(n" 144)- Citrus
litnon (L.) Burm. et C. aurantiifolia Swingle (no 462)- Commiphora
africana (A. Rich.) Engl. (n' 139)- Lepidium sativurn L. (no 128)-
Marrubium vulgare L. (no 283)- Nigella sativaL., N. damascenaL.,N.
arvensis L. (no 431)- Olea europeaL. (n" 3@) - Origanum cornpactam
Benth. (n" 292)- Peganumhannala L. (n' 530)- Phoenix dactyliferaL.
(n" 368) - Pimpinella anisumL. (no 46)- Ruta graveolensL. (no468) -
Ruta montana L. et R.chalepensis L. (n" 469)- Teucrium polium L.
(n" 304) - ThymusbroussoneriiBois. (n'305) - ThymusrnaroccanusBall.,
T. pallidas Coss.,T. bleicherianusPom.,T. rygis| ..,T. ciliatus çOes!) Benth.,
T.èapitatus (L.) Hofu. & Link., T. rtatarumHumbert& Maire, T. algeriensis
Boiss.& Reut.,T. vulgarisL. var. capitellatusPau& F.-Q., T. serpyllumL.
(n" 307) - TrigonellafoenurngraecutnL. (n" 259)
r032
campechîanumL. (no 159)- Jasminutn.firylicansL.-(no158)- L-ygeryn
tpoitu* L. (no403)- Olea eurolteaL.(i:1@)= PhoenixdactlltTeraL.
(ir' fOS)- ÈhragrnîtescommunisTlin. (n'410) 7' Sgccharwnoffrcinarum'L.
(n" 411) - Stifa rcnacissimaL. (no 416)- Typha angustiToliaL. etT.
latifolia L. (n" 511)
nEvrÈnrsÀ var.nunrrmru,pnurrounsvJvpqr,rorp
ffi thérapeutiquemagique,en prophyfaxiemagique,
en sorcellerie; produitsihærvénantdansdesrituelsreligieux, des superstitions;
porte-bonheur; etc.)
1033
Burm. F., I. arrecta Hochst.ex Rich., Indigofera sp. (no 240)- Lawsonia
i_n.ermisL. (no 3?2) = Lupinus luteusL., L.-angustifolirsL., L. pilosusL., L.
hirsutus L. (no Vls) - Maerua crassifulia-Foisk. (n" l47j - Nerium
ole_ande_r 53) - Orchisdivers(O. mortoL.,O. miliwrts L.) er Ophrys sp.
L. (n_o
(nl3_62)- Papaver somnifurum L. (no 371)- Peganurn haimdla L.
(n' 530) - Pinus halepensis Mill. (n" 375)- Pipbr longum L. et P.
retrollactum Vahl. (n" 378) - Pistacia lentisclæl. (no 18) - Polygonurn
aviculare L. et P. equisetifunneS.M. (n" 420)- Polygonurn maritimumL.
(n" 421)- PterocarpussantalinusL. (n" 256)- Reniru monospennaBoiss.,
R. sphaerocarpa(L.) Boiss.,R. raetam(Forsk.)Webb. (n" 257)- Rhamnus
lycioides L. (no 439)- Rosmarinus officinalis L. (no 295)- Ruta
g-raveolens L. (no468)- Ruta montanaL.etR.chalepensis L. (no 469)-
Salvia tingitana lttling (n'300) - SantalwnalburnL. (no 474)- Smyrnium
olusatrum L. (no 50) - Styrax benzoin Dryanderet S. tonkinensls-Craib.
(n'5@) - Tamarix aphylla (L.) Karst. (nô501)- Tetraclinis articulata
I"Iryælr (q" 1962- Tribulus terrestrtsL. (no531)- Zygophyllurngaetulum
Emb. & Maire, Z waterloti Maire, Z fontanesfWebb.(n" 532)
Produits du règne minéral
Mélanges et confections
mélangede simplespour les femmes('uûûbn-nisô',bo!ûr n-nisâ') (no 636)-
mélangepour fumigations drt îSgâfou âzgâf (n' 687)
1034
ndnncnrnvÉrÉnnvamn
Produits du règne vêryêtal
Accacia raddiarn Savi 1n' 347)- Allium sativumL. (no 317) - Anabasis
aphylta L. ssp.africana (Murb.) Maire (n_"161) - Anagyris .foetîda L.
(;" 224) - Atriplex lnlimus L. (no 162)- Calligonwn comosurnLHérir et C.
àzet }:dure (n'-419)- Calotropis procera (Ait) Ait. (n" 56) - C_apparis
spirnsa L. (n" 145)- Cedrusat.lnnica (Endl.) Carrière(n" 374) - Ceratonia
iiliqua L. (no 158)- Chrozophoratinctoria (L.) Juss.(no 206)- Citrullus
colôcynthis(L.) Schrad.(n"i8+) - Cleqnatis flammulaL.etC. vitalbaL.
(n' 428) - Cleome arabica L. ssp.amblyocarpa (n" 146)- Cornulaca
fnonacantha Del. (n" 165)- Cymbopogonschoenanthus(L.) Spreng.
(n" 394)- Echircps spinosusL. (no89) - Euplnrbia baQa4ifera Aiton var.
sepiwnN-E. Brown. (nô209)- EttphorbiaechinnsCoss.& Hook. (n" 211)-
Eùphorbia obtusifulia Potet ssp, regis-iubae(Webb.) It-Iuitq (n' 217) -
Fdgonia brugui-eriD C. (n'526) 7 Fredgl_ia.aretioides Coss.& Dur.
(no-166)- GenistasaharaeCoss.& Dr. (n" 238)- Halorylon scoparium
Pomel (n" 167)- Heliotropium bacciferumForsk. (n' 116)- Juniperus
oxycedrus L. (n" 193)- Jynipgrus phoenîceaL. (no 194)-_Juniperus
thuriftra L. var. africana. (n' 195)- Leptadeniqpyrotechnica(For_sk_.)
_Dec.
(n' 5?) - Neriurit oleanderL. (no53) - Nitrarta retusaFotqF. (r.11?D -
Nucularia perrini Batt. (n" 168)- Pinus halepensis Mill. (nl 375) -
Pteridiurn àquilinum (L.) Kuhn. (n' 10)7 Retantarygry9lperryqBoiss.,R.
sphaerocarpâCt.) Boiss.,R raetarn(Forsk.)Webb.(n" 257)- Rhusalbidwn
Schousb.(n" 19)- RhuspentaphyllaDesf. (n" 20) - Ricinus cotnmunisL.
(n" 222)- Schouwiapurpurea (Forsk.)Schw. (n' 135)- Tqmgrix aphylla
(L.) Karst. (no 501) --Tamarix gallica L. (no 502)- Tetraclinis articulata
Masters(n" 196)
Produits du règne minéral
naEon(n'555)
Mélanges et confections
confection antigaleuseet antiseptiquedrte li/ûn (n' 685)
1035
henoniana (Coss.) Maire (n" 225)- Aquilegia vulgaris L. (no 427)-
Arisarum vulgare Targ. Tozz,& A., A. simorrhinum Dur. (n" 54) -
Aristolochia longa L. et A. baetica L. (n" 55) - Artemisia herba alba Asso
(n" 70) - Artetnisia rnesatlanticaMure, A. flahaultii Emb. & Maire, A.
ifranensisDid., A. negrei Ouyahya(no71) - Arurn maculatumL.,A. italicwn
Mill., A. hygrophilum Boiss. (no 54) - Astragalus vogelii (Webb.) Bornm.
(n" 232) - Atactylis gurnmifera L. (no 73) - Atropa bellad.ornL. et A.
baetica Wilk. (n" 481) - Battandiera amaena (Batt.) Maire (n" 324)-
Brugmansiaarborea(L.) Langerh., B. x candidnPers.,B. insignis(Barb.Rodr.)
Lockw., B. suaveolens(Humb. & Bonpl. ex Willd.) Bercht. & Presl.,B.
sanguinea(Ruiz & Pav.)D. Don, B. versicolorLangerh.)(n' 484)- Bryona
dioica Jacq.(n' 183)- BupleuramcanescezsSchousb.et B. dunnsum Coss.
& Bal. (n" 29)- Calotropisprocera (Ait.) Ait. (no56)- CannabissativaL.
(n' 143)- ChenopodiumambrosoidesL. (n" 164)- Chrozophoratinctoria
(L.) Juss. (n" 206) - Citullus colocynthis (L.) Schrad. (no 184)-
Cladanthus arabîcu.s(L.) Cass.(n' 83) - Clavicepspurpurea (Fr.) Tulasne
(no 5) - Cleome arabica L. ssp.arnblyocarpa (n" 146)- Colchicurn
autumnale L. ssp.algeriense Batt. (n" 325) - Conium maculatum L.
(n" 31) - Coriaria myrtifuIia L. (no 182)- Crotalaria saharaeCoss.et C.
vialattei Batt. (n" 236)- Croton tiglium L. (no 207)- Cynoglossum
fficirnle L. (no ll4) - Danthoniaforslcahlii (Vahl) Trin. (n" 396)- Daphne
gnidiwn L. (no505) - DaphnelaureolnL. (no506)- Datura strammoniwn
L., D. innoxia Mill., D. metelL., D. ferox L. (n" 484) - Delphinium
staphysagriaL. (n" 429)- Diplotaxis tenuisiliquaDel., D. catholica (L.) D
C., D. lnna (Forssk.)Boiss.,D. ollivieri Maire,D. pitardiana Mùe, D. virgata
(Cav.)D C., D. assurgens(Delfle) Grenier(n" l?A) - EcbaUiwnelatertum(L.)
Rich. (n" 190)- EchiumplantagineurnL.etE.honidwn Batt. (n" 115)-
Eruca vesicaria L. (no 126)- Euphorbia beaumeriana Coss. & Hook.
(n' 210) - Errphorbiacalyptrata Coss.& Dur., E. dracurrculoidesLarrl.k.,E.
paralias L., E. retusaForsk.,E. sulcataDe Lens,E. terraciruL., E. guyoniana
Boiss. & Reut. (n"220)- EuphorbiaechinrzsCoss.& Hook. (n"211)-
Euphorbia falcata L. (no 212)- Euphorbia helioscopa L. (n" 214) -
Euphorbia lathyrus L. (no 215)- Euphorbia obnsifulia Poiret ssp. regis-
jubae (\Vebb.) Maire (n" 217)- Euphorbia resinifera Berg. (nd 219) -
Ferula communisL. (no 39) - Festuca arundinacec Schreb.(n" 398) -
Genista saharaeCoss.& Dr. (n' 238)- Globularia alypam L. (no 271) -
HaloryIon scopartumPomel(n' 167)- HaplophyllurnvermiculareHand. &
Maz. (n" 467)- Helianthemurnlfuii (L.) Pers.(n' 175)- Heliotopium
bacciferwn Forsk.,H. europaeurnL.,H. supinumL. (n" 116)- Helleborus
foetidus L. (no430)- HyoscyamusalbusL., H. nigerL, H. muticusL. ssp.
falezlez(Coss.)Maire (n'485) - Lanuca virosaL. etL. serrtolaL. (no95) -
LathyrusclynenumL., L. aphacaL.,L ochrus(L.) D.C.,L sativusL.,L. cicera
L., L sylvestrisL. (no 242)- Launea arborescens(Bas.) Maire (n' 96) -
LoliurnperenneL. (n" 401)- Loliwn temulentwnL.,L multiflorumLam.sgL.
rigidum Gaudin(n" 402) - Lotusjolyi Bau..(n" ?ll3) - Lupinus luteusL., L
angusfifolius L., L. pilosus L., L. hirsutus L. (no 245)- Mandragora
autumnalis Bertol (n" 488)- Molinia caerulea(L.) Moench. (n'4M) -
Nerium oleander L. (no53) - Nîcotiana glauca Graham (n'489) -
Nicotiana îabacurnL. et il. rustica L. (no 490)- Nigella sativa L., N.
damascenaL., N. arvensisL. (n" 431)- Nuculariaperrtni Batt. (n" 168)-
Ornnis pseudoserotirwBatt.& Pir (n" 49) - ParrcratiwnsaharaeCossonet
P. marîtimum L. (no 15) - Papaver somnifurumL. (n' 371)- Peganum
hannala L. (no530) - Perralderia cororwpifulia Coss.(n' 102)- Phalaris
1 0 36
minor Retz var. haematites(no409)- Pituranthosscopariry{(Coss.& Dur.)
gènth. & Hook. et P. chloranthus Benth. & Hook. (n" 47)- P9ll7o,rus
àfficinatis Fr. ex wru. (no6) - Pteridium aquilinum (L.) Kuhn. (no t0) -
Éiiir"i"i raphanistrù r. (n' 134)-_ Re-iqm_g-
ylon9sllrrna Boiss.,R.
-
sphaerocarpa (L.) Boiss.,R. raetan (Forsk.) Webb. (n" 257) Ricinus
ioià""it É. (nà 2?2) - Ruta graveolensL. (n' 468) --4utq tngnlann L. et
-Saponària
i. ;tut:rpt^it SalsolasiebertPresl.
r. (n"+69)- lirlsol,a^lg2&lfoliqyorsk.,
vaccariaL. (n-o - SileneinftqtasT. S!191ç.sp.
ttitro-Ôl-: !1?j--Solanwn, +S!)-
(;" iSii - p.
Sîto"o* dulcarnara (!" 49?) nigrwnL."9 \ni
\àùiik tido^,ti* L. (no495)-'Sorgtrumhalepense (L-.)ler-s.\nl +!+)-
-
Stmchnosn*-io*ita i. 1n"330)- {uaedamoilis(Desf.)Del. (n" l7l)
îài*rii *p. (o" 502) '-- TantsbaccataL.(1"5-03)--.-ThapsiagarganicaL' et
(L.)
T: ;-iit";"-L (î" St) ThesiwnhumileVatil.(1"-al-!) Thyneleahirsuta
È"Ai. t* 50i) - îirguoro sicula(l) !gr.t._(n".5?)-=Tribulus.terrestrtsL.
6*'3 ii Tw:tioongusiyotia - . urs.ifcq-marttirna
L. et!. latifain!.(t" 51_1)
(i.) B.É#'"iÙ. ,rirttytoro Bat!- -& Tgb. Vicia
G_'__12-S) ervilia q-.) Willd-
in;ZOQ) - Vicia sàtiva L. (no 262)- Withania sontnifera (L.) Dunal
(n" 498)
NI . USAGES ALIMENTAIRES
et plantesaromatiques)
(noilomfiC condiments
t037
Citrullus vulgaris Schrad.(n'185) - Citrus aurantiumL. ssp.bergarnia
Wight & Arn. (n" 460) - Citnts auranrtumL. var. amara Link. (n" 459) -
Citrus deliciosa Ten. (no 466)- Citrus grandis (L.) Osbeck (n" 465)-
Citrus limetta Risso (n'461) - Citrus limon (L.) Burm- et C. aurantiifulia
Swingle (n" 462)- Citrus limon (L.) Burm-forme hybride(n'463) - Citnts
limonium Risso varpusilla R. (no 464)- Citrus medicaL.(n" 465)- Citrus
paradisi Macf. (n" 465) - Citus sinensis(L.) Osbeck (no 466)- Coffea
arabica L. (no 456)- Corchorusolitorius L. (no509)- CucumismeloL.
(n'186) - Cucumis sativusL. et C. tlexuosusL. (n" 187)- Cucurbîta
maximaL.(n" 188)- Cucurbitapepo L.(no 189)- Cydoniaoblongattlill.
(n" M2) - Cynara cardunculusL. (n" 85) - Cynarascolynus L. (no 87) -
CyperusesculentusL. (no 199)- Daucus carota L. ssp.sativa L. (no 34)-
Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl. (n" M3) - Ficus cartca L. (n" 350)-
Fragaria x ananasscDuchesneet F. vescaL. (no 44y'.) - Helianthus anru,tus
L. (n" 90) - Helianthus taberosusL. (n" 91) - Hibiscus esculentusL.
(n" 336) - Hordeum vulgare L. (no 399)- Ipomoea batatas (L.) Lam.
(no 181)- Juglans regia L. (n" 275)- Lactuca sativa L. (n" 94) -
Lagenaria siceraria (Molina) Standl. (n'191) - Lens culinaris Med.
(n" ?lll) - Linum usitatissîmumL.(n" 329)- Lupinus albus L. (no 244)-
LycopersicurnesculentumMill. (no 487)- Malus comrnunîsD C. (n'445)-
Medicagosativa L. (no 246)- Morus albaL. etM. nigra L. (no 351)- OIea
europe&L. (no 360)- OpuntiamegacanthaSalm.-Dyck.,O. maximnMill., O.
fîcas-indica (L.) Mill. (n" 141)- Oryza sativa L. (no405) - Panicum
miliaceurn L. (n'406) - Penniseturntyphoides(Burm.) Stapf. & Hubb.
(n'408) - Phaseolus aureus Roxb. (n" 250)- Phaseolus mungo L.
(n" 251) - Phaseolus vulgaris L. (n" 252)- Phoenix dactylifura L.
(n" 368) - Pisum sativum L. (n" 253)- Prunus amygdalusStokesvar.
amara D C. & var. dulcis D C. (n" M7)- PrunusarmeniacaL. (n" MB)-
Prunus aviumL. et P. cerasusL. ssp.acidaEhr. (n" 449)- Prunusdomestica
L.(no450)- Prunuspersica(L.) Batsch.(no451)- Punica granatumL.
(n" 4Vl) - Pyrus communisL. (no 452)- RaphanussativusL. (no 134)-
Saccharumfficinarwn L. (no 4ll) - SecalecerealeL. (no 412)- Sesamum
indicurn L. (n" 372)- Setaria italica (L.) Beauv. (n" 413)- Solanum
rnelongena L. (n" 493)- Solanum tuberosumL. (no 496)- Sorghum
cenwûrnHost.,S. vulgarePers.ssp.duna(Forsk.)Maire & Weiller. (n" 414)-
Spinacia oleracea L. (no 170)- Triticurn aestivurnL,T. durum Desf., T.
turgidwn L., T. manCIcoccurnL., T. dicoccwnSchrank.(n" 417) - Vicia eruilia
(L.) Willd. (n' 260) - Vicia faba L. (no 261)- Vicia sativa L. (n" 262)-
Vigna sinensis(L.) Savi ex Hassk.(n' 263)- Vitis vinifera L. (no 16)- Zea
rnaysL. (no418) - Ziryphusdivers : Z. vulgarisLam., Z. spina-christi(L.)
rWilld. (no44O)
Acacia albîda Delile (n" 340)- Acacia arabica (Lamk.) Willd. (n" 341)-
Acacia senegal(L.) Willd. (n" 349)- Acacia seyalDelile etA. ehrenbergiana
Hayne (n" 348) - Accacia raddiana Savi (n" 347)- AizooncanarienseL. et
Aizoon hispanicum L. (no 11)- Alhagi maurorum D C. non Medic.
(n" 223)- Allium nigrumL., A. trtquetrumL.,A. charnaemoliL., A. pallensL.,
A. ro:'urn L. (no318)-- Amrnimajus L. (no 23)- Arbutus unedo L.
1 0 38
(n' 2M) - Argania spirnsa (L:) Skeels(n' 476) - Arisarwn yulgay !tr1.
Tozz & 4., Arlsarum-simorrhinurnDw. (n" 54) - Aristida ciliata Desf.,A.
plumosa L., A. pungensDesf.,A. ad.scensionis
-acurtfofiusL.,A.-albusL.,A. L. (n'388) - 4spqlagys
pastorianusWebb.&Berth.,A. stipularisForsk.,
A. abissiræzsMunb. (no 321,- Astagalus baeticusL., A. caprinusL., A.
sesameusL., A. hamosusL. (n" 233)- Atriplex halirnus L. (no 162)-
Balanites aegyptiaca
-- (L.) Del. (no480)- Beta rnacrocarpaL., B. p_attelaris
Moq. (n" 163) Bonago fficirwlis L. (no 113)- Brassicanigr! (L.)_!V,O.
Koch (n" 122)- Buniuntincrassarum (Boiss.)BatL,B. fontancsii(Pers.)Maire,
B. alpinurn Waldst. & Kit., B. bulbocastanurnL. (n" 28)_- CalliSonurn
comoium L'Hérit. et C. azel Mure (n" 419) - Capparis decid.za (Forsk.)
Edagew (n" 144)- Capparis spînosaL. (no 145)- Celtis australis L.
(n' 5t2) - Ceratonia siliqua L. (no 158)- Chamaerops humilis L.
(n" 366) - Chenopodium nurale L., C. vulvaria L. (n" 164)-
Chrysanthernurn macrôcarpruar'Coss. & kal. (n' 8l) - Cichortuminrybus| ,
(n'82) - Cistanchephelypaea(L.) Cout.,C. mauritanica(Coss. & Dur.)
G.Beck, C. violacea (Desf) G. Beck. (n" 363)- CistassalviaefoliusL., C.
-Cilrullus L., C. crispusL., C. rnonspeliensis
populifulius L., C. albid.usL. (no l7_3)=
colocynthis (L.) Schrad. (n" 184) - Convolvulus arttensisL., C.
althaeoide,rL., C. fatmensfsKuntze, C. siculusL. (n'178) - Crataegus
-
laciniata Ucr. et C. monogynaJacq.(n' 441) Cymbopogonschoenanthus
(L.) Spreng.(n' 394)- CynaracardunculusL. var. sylvestri_s -
Lq-. (n' 85)
Cynaia humilis L. (no 86) - Cyrnmorium coccineurnr,. (n" 197)1- Cyperus
eiculentus L. (no 199)- Cyperus rotondus L. (no201)- Diplotaxis
tenuisilîquaDel.,D. catholîca(L.) D C., D. Inna (Forssk.)Boiss.,,D. ,olliviert
Maire, D. pitard.iattaMaire, D. virgata (Cav.)D C., D. assurgens-(Delile)Grenier
(n" 124) - Echinops spinosus L. (n" 89) - Echium plantagîneum L.
(no 115)- Eremophytonchevallieri (Baratte)Beg. (n" 125)- Eruca
vesicaria L. (n" 1261- Eryngium ilîcifolium Lamk.,E.triquetrumYahI., E.
tricuspidatutnL., E. campesrreDod. (n'37) - EuphorbiaechinzsCoss. &
Hook. (n" 211)- EuphorbiaresiniferaBerg.(n'219) - Ferula communisL.
(n" 38) - Glaucium corniculatum(L.) J.H. Rudolphet G. flavum Crantz.
(n" 369)- Heliotropium bacciferum Forsk. (no 116)- Helos-ciadum
noditloruræKoch. (nô 41) - Imperata cylindrica (L.) Beauv._(n"4@)_-
Indigoferq setnitn$aForsk.(n'?/lO)- JuncusmarttimusLamk., J. acutusL.,
J. btfoniasl. (no 276)- Juniperus thurifera L. nal. africana. (n"_195)-
LathyrusclynenamL.,L. aplwcaL.,L. oclyusp.)_D,C.,L sativusL.,L. cicera
L., L. sylvëstrtsL. (n" %2, - I-auneanudicaulis(L.) Hook.F. et L.resedifulia
(L.) O: Kunt. (n" 97) - Lepidium sativurnL. (no 128)- Limoniastrurn
guyonianurnC.& D. et Z. ifuiense(Caball.)F.-Q. (n'383) - Limonium
bond.uelli(Lestib) Sauv.& Vindt, Li. siruaturn (L.) Miller, L. beaurnieranum
Maire, L. thouint (VindQ Kuntze (n" 384)- Lycium divers : L. infficatum
Boiss., L. barbarzm (Munby) Batt., Z. europaeumL. (n" 486) - Maerua
crassifoliaForsk.(n' 147)7 Mava sylvestrtsL.,M. ronndifolia.l=. (n" 33? -
Mediêago satîva L. (n" 246)- Mesembryanthemumryg4lflorurn L. et
M.crtstallinurnL. (n" 12)- Mesembryanthetnwn theurlcauffiiMaire (n" 13) -
Moricandia arvensfs(L.) D C. (n" 131) Myrtus cornmunisL. (no355) -
-
NasturtiutnofficînaleR. Br. (n" 132\- NeuradaprocumbensL. (1'++01-
Nitraria renia Forsk. (n' 529) - Orobanche divers : O. cernun Loefl., O.
rnuteli Schultz.,Orobanchesp. (no 364)- Oxalis cernuoThunb. (q" !65; =
Panicurn turgidum Forsk. (n'407) - Papaver rhoeasL. et P. dubium L.
(n'370) - Pinus halepensisMill. (n" 375)- Pistacia atlantica Desf.
(n" 1?) - Pistacia lentisèts l. (no 18)- Pituranthosscoparîus(Coss.& Dur.)
1039
Benth. & Hook. et P. chloranthzs Benth. & Hook. (n" 47) - Plantago
albicans L., P. arnplexicaulisCav.,P. ovata Forsk. (n'381) - Plantago
coronopus L. (n" 379) - Plantago psylliun L. (n" 380)- Portulaca
oleracea L. (n" 423)- Prunus avium L. (noU9) - Quercus roundifulia
Lamk. et Q. ilex L. (no 266) - QuercussuberL. (n" 267) - Rhustripanita
(Ucria) Grande (n" 21) - Ridolfîa segetumL. Moris (n'49) - Rubus
ulmifuIius Schoc.(n" 455) - RurnexacetosaL., R. crtspusL., R pulcher L., R.
vesicarius L., R. bucephalophorus L., R. spinosumL., R. pictus Forsk.,R.
sirnplicifloras Murb., R. planivalvis Murb. (n" 422)- Salvadorapersica L.
(n" 472) - Salvîa aegyptiaca L. (n" 296) - Saponaria vaccaria L.
(n" 152) Schonatiapurpurea (Forsk.)Schw. (n' 135)- Scirpusmnritimus
-
L. et S. holoschoenusL. (n'2O2) - ScolymashispanicusL. et S. maculnns L.
(no 104)- ScorzoneraundulntaYahl. (n" 105)- Silencinflata Sm. et Silene
sp. (n" 152)- Silybum marianumL. (no 108)- Smyrnium olusatrurnL.
(n" 50) - Solanumnigrurn L. (n" 494)- SonchusoleraceusL., Sonchus
asper L., Sonchuspinnatifîd.usCav., Sonchustenerrimus L. (n" 109) -
Tamarix aphylla (L.) Karst. (no 501)- Tarnarix gallica L. (n" 502)-
Taraxacun sobovatumD C. (n'110) - TerfezialeonisTul. et T. ovalispora
Pat. (n" 7) - TrtchodesmncalcaraturnCoss.(N" 118)- TyplruangustifoliaL.
et T. latifulia L. (no511)- Urtica pilulifuraL., U. dioicaL., U. urensL.
(n" 514) - Veronica aquatica Bernh.et V. beccabungaL. (n" 479)- Vicia
ervilia (L.) Wiltd. (n' 260) - Vicia sativaL. (no262)- Withaniafrutescens
(L.) PauquyetW. adpressaCoss.(n" 497)- Ziryphuslotus (L.) Lam. (n" 440)
(y compriscaille-lait)
Acacia farnesiana (L.) lvilld. (n" 345)- Accacia raddiana Savi (n" 347)-
Aframomum meleguettaK. Schum.(n" 522)- Alpinia officînarum Hance
(n" 521) - AmmodaucusleucotrichusCoss.& Dur. (n'25) - Anethum
graveolens L. (n" 26)- Apium graveolensL. (n" 27)- Artemisia
arborescensL. etA. absinthiwnL. (n" 68) - Artemisiaatlantica Coss.& Dur.
vat. mtroccana (Coss.)Maire (n'69) - Artemisiaherbaalba Asso(n" 70) -
Brassica nigra (L.) W.D. Koch (n" 122)- Brocchia cinerea (Del.) Vis.
(n" 74) - Bunium irrcrassatum(Boiss.)Batt. (no28) - CappartsspirnsaL.
(n" 145) - Capsîcurn annuurn L. (no 482)- Capsicum frutescens L.
(n'483) - Carthamus tinctorius L. (n'77) - Carum carvi L. (n" 30) -
Chrysanthernurntrifurcatun Desf. (n" 81) - Cinnam.omum cassia Blume
(n'310) - Cinnannmurndivets: C. burmanii Blume , C. paucifl.orzrzNees.,
C. tamala Ness.,C. impressinervium Meissn,C. culilawanB.L. (n" 312)-
Cinnam.omum zeylanicumNees(no311)- Citrus aurantiwnL. var. amara
Link. (n'459) - Citnrs limon (L.) Burm. forme hybride (n'463) - Citus
IimoniumRissovarpusilla R.(no 464)- CitrusmedicaL.(no 465)- Citnts
sinensis (L.) Osbeck(no 466)- Coriandrum sativumL. (n" 32) - Cotula
anthemoidesL. (no 84) - CrocussativasL. (no 273)- CuminurncyrninumL.
(n' 33) - Curcuma divers: C. longaL., C. zedoarta(Christm.)Roscoe,C.
x,anthorrhîza Roxb. (n" 523) - Cymbopogon citratus (D C.) Stapf.
r 040
(n" 393) - Cynara humilis L. (nl 8g) - Cynara.scolymusL. (n-]!Q
btptotaxts harTa(Forssk.)B_oiss...(n" l7l) - Ele.nariacardarnomtnn lvhite &
Mâton et E. major Smith (n" 5?A)- Eruca vesicarta L. @" !26) -_Eug-enig
cary ophyllata ihurrb. (no 3t4l - lr*lp gssq-!ryti/a \., I P, t ida.Regel.,.F.
altiac:ea'Boiss., F. narthexBoiss.,F. rubricazlisBoiss.(n" 38) - Ficus carica
L. (no 350)- FoeniculumvulgareP. Mill. et F. dulceDC. (no40) - Fraxinus
sp. : F. angusfifoha Yahl.,-F. d.imorphaCoss.& Dur., F. excelsior L.
(â" fSD --Gtycyrrhiza glabraL. et G. fgetld.aD_esf.(n" 239)_- -Hibiscus
àbelmochus L. (n" 338)- Inurus nobilis L. et L. azorica (Seub.) Maire
(n" 313) - Invandula stoeclusL. ssp.Iineann_Roz. elt peduncularc(Mi{.)
Ôav. var. atlantica Braun-Blanquet (n'280) - Lawsonia inermis L.
(n" 332) - Lepidium sativumL. (n' !28) - Lippia citriodora H.B. & K.
(n" 517) - Màtricarta pubescens(Desf.)Schultz-(n"99)_- MeliJqq4"s indica
(f.) A[., M. sulcata Desf., M. macrocarpa Coss. & Dur., Melîlorus sp.
247) - M elissa officinnli s L. (n" 2M) - M entha,pulegiurn | -..-etM entha
(11"'
satefossei Maire (n"-287)- Mentha spicata L. et Mentha x villosa Huds.
(n" 2gg) - Mentha suaveolensEhr. (n" 289)- Mentha x piperita L.
(n' 286) - Myristica fragrans Hoatt._(no 351)- iligeJla jtetiyq L., N.
damnscenaL., N. arvensisL. (no 431)- OcîmumbasilicumL.,O. rninimutnL.
et ocimum sp. (n 291)- Origanum cornpactum Benth. (n"_292) ^
Origanum eiongatum Emb. & _Mairee!.Origanum gr.osii P.au& F.- Q.
-
@" 29, - Origànum maioraru L. (n" 294) Pelgrgoltllln od.oratissimum
(1.) t'ifeit., F. roseumlvilld., P. capitaturn (L.) L'Heri!. (n: 270) -
Peiroselinumsativum,Hoffrn" (n'45) - Pimentadivers : P. ofi,cinalis Lindl.,
P. racemosc(Mill.) J.W. Moore,P. acris Wight (n' 356)- Pitnpinellaanisum
L. (no 46)- Piper ctùeba L.F. (no 376)- ljpç, longr4mL.et P. re.troflrctum
Vairl. (n" 378i - Piper nigrum L. (no 377)- Pistacia lentiscus L. et
P.lentiscus L. i'ar. chiâD C.(n'18)- Pituranthosscopartus(Coss.& Dur.)
Benth. & Hook. et P. chloranthrtsBenth.& Hook. (n'47) - Pulicaria crispa
(Forsk.) B.H. (n' 103)- Rosa centifulia Mill. er R. damascenaMill.
(n" 454) - Salvia aucheri Benth. ssp;blanco-aryq OVgb!. P tt"tt.)- \4aire
(n" 297)- Salviamoureti Pitard (n" 30o)- Salvia officirulis L..(n" 298) -
iaureja calarnintha(L.) S_cheele (ni 301)- Sarureiagranetensis(Boiss. &
Reut.i R. Fernandes(no 302) - Sinapis alQq!, (n" 137)- -Smyrnium
- -_Thymys
- olusaîrumL. (n" 50) TeucriwnpoliurnL. (no3M) -b-roussonetii
Bois. (n" 305)'- ThymusmaroccanasBall., T. pallidus Cosq.,T. bleichertanus
pom., T. zygiiL., T.'ciliatus(Desf) Benth.,\ capita-tus (L.) Hoffm- & Link., r.
riatarum i{umbert & Maire, T. algeriensisBoiss.& Reut., T. vulgaris L. var.
-
capitellatzs Pau & F.-Q., T. serpyllumL. (n" 307) Thymus satureioides
Cdss.& Balansa(n" 306)- Trigoncllafoenurngraecwt L. (t!' 259)- Vitex
agnus-castusL. (n" 519)- Xylôpia aelhiopicaA. Rich. (n" 22) - Zingiber
fficinale Rosc.(n" 525)
Mélanges et confections
1041
IV . USAGES TECHNIOUES
BOrSiD'OELME, DE MENTJTSERTF+
D'ÉBÉMSTERTE,D'ARTTSANAT
alun(n'533)
Produits du règne animal
pi5,-on (crotte de) (n" 622)
1042
Substancesindustrielles et produits de fabrication artisanale
acide tarrique (n" 646)
1043
CIIARBON DE BOIS*
* Ne sontlistés ici que les cbatons de bois de pærnièrequalité.
SAFOI\[m'ÈRFÆ
Produits du règne vêgêtal
AgaveamericanaL.,A. sisalanaPerr.,A. atrwirensKarw.,A. univinataHavr.
(n" 14)- AizooncanarieweL. etAizoonhispanicwnL.(n' 11)- Asparagus
acutifoliusL., A. albusL., A. pasturtarwsWebb.& Berth.,A. stipul,arusForsk.,
A. altissimus Munb. (n" 321) - Atriplex halimus L. (n" 162)- Balanites
aegyprtaca(L.) Del. (n'480) - Codiwntomentosurz (Hudson)Stack(n' 1) -
Ephedra alata Decne, E altissima Desf. et E. fragilis Desf. (n" 203) -
Fagonia cretîca L. (no 527>- Marrubium desertii De Noe (n" 282) -
Mesembryanthernumnodiflorum L. et M.cristallinum L. (no 12) - Ononis
natrix L. et O. tourneforrii Coss. (n" 248) - Pistacia atlantica Desf.
(no 17) - Pistacia lentisczsl. (no 18)- SalsolafoetidaDel., S. longifulia
Forsk.^Salsolasieberi Presl.,,S. tetragona Del., S. tetrandra Forsk., ,S.
vertniculataL. (n'169) - ScrofuIariasarnbucifuliaL. (no 477)- Solanum
nigrum L (no 494)- Solanutn sodomeum. L. (no 495)- Suaedamollis
(Desf.)Del., S.fruticosa(L.) Forsk.,S. ifuiensisCaball.,S. monodiannMure,S.
mnrttima(L.) Dumort.(n" 171)-Vitex agnus-castulL.(n'519)
Produits du règne minérat
argiles(n'537)
t044
et Lantandulax abrtalis (no 281)- MenthapulegiumL. et Mentha gatefossei
Maire (n" 287)- OcimurnbosilicwnL., OcimwnminirnurnL. et OcirnuryFp.
(n' 291)- Rosmnrinasfficinnlis L. (no295)- Urgineamaritima (L.) Baker
etU. nocrtfloraBatL& Trab.(n" 328)
Produits du règne minéral
PRODUTTSÏT,CHI{IQUES DTVERS
qitières,amadou,briquets,toiûrres,paniers,colles,dls, e,ncres,
chalrclets,
parues, charbons pour poudre à canon,tuyaux de pipe,liège,céramique, eæ.)
I 045
(n'657) - minium (n" 663)- plomb (n" 671)- smalt (n" 675)- soufre
(n" 676) - sulfurede cuiwe (n" 681)
V - USAGESPASTORATIXET APICOLES
PLANTES PASTORALES
(Pâarageséquilibrants,réputésbonspour la croissance,la productionde
viande,de lait ets.- y comprisgrainespour oiseauxet volâille)
Acacia albida Delile (n' 340)- Acacia senegal(L.) lvilld. (n" 349)- Acacia
seyal Delile et A. ehrenbergianaHayne (n'348) - Accacia raddiana Savi
(n" 347) - Aizoon cannrtenseL. etAizoon hispanicumL. (n" 11)- Anvillea
radiata Coss.& Dur. (n" 67)- Argania spinosa (L.) Skeels (n" 476)-
Aristida divers: A. ciliata Desf.,A. acutifloraTn. & Rupr.,A. plumosaL.,A.
pungens Desf., A. obtusa Del. (no 388)- Artemisia herba alba Asso
(n" 70) - Arternisia tnesatlantica Mure, A. tlahaultii Emb. & Maire, A.
ifranensisDid., A. negrei Ouyahya(n" 71) - Asparagusacutilolius L., A.
albus L., A. pastorianas Webb. & Berth.,A. stipulnris-Forsk.,A. altissimus
Munb. (n" 321)- Astragalusalckensrs Coss.(n" 227)- Astragalus boisseri
-
Fisch. et A. armntus[-am. (n" 228) Atriplex lnlimus L. (no 162)- Avena
satiya L. (n:390) - Balanitesaegyptiaca(L.) Del. (n" 480)- Beta vulgaris
L., B. pattelani Moq., B. rnacroca4pa Guss.(n" 163)- Buboniumgraveôlens
(Forsk.) Maire (n" 75) - Bunium incrassatum(Boiss.)Batt., B.-fontanesii
(Pers.) Maire, B. alpinurz Waldst. & Kit., B. bulbocastanumL. (n' 28) -
Calligonutn cornosurnL'Hérit et C. azel Maire (n'419) - Cappartsdecidw
(Forsk.) Edqgew (n" lM) - Capparis spinosaL. (no 145)- Caylusea
hexagyna (Forssk.) Green. (n" 434)- Cenchrus ciliaris L. (no 391) -
Ceratoniasiliqw L. (n" 158)- Chrysanthentwn diverc: C. coronnrtumL., C.
rnacrocarpzrzCoss.& Kral., C. segeturnL.,C. trifurcaum Desf. (n" 81) -
Cicer arietanum L. (n" 235)- Cistus salviaefolius L. (n' 173)-
Convolvutusanensis L., C. altlneoidesL., C.fatmensisKuntze, C. siculusL.
(n: 128) - Cornulaca monaconthaDel. (n' 165)- Cymbopogon
schoenanthus(L.) Spreng. (n"394)- Diplotaxis tenuisiliqua Del.: D.
çatlnlicq (L.) D C., D harra (Forssk.)Boiss.,D. ollivieri Maire, D. pitardiann
Maire, D. virgata (Cav.) D C., D. assurgens@elile) Grenier (no 124)-
Erernophyton chevallieri (Baratte) Beg. (n' 125)- Eruca vesicaria L.
(n" 126) - Euphorbia balsamifura Aiton var. rogeri (N.E. Br.) Maire
(nl 2Q8)- Euplnrbia granulata Forsk. (n' 213)- Fagonia bruguieri D C.
(n" 526)- Fagonia glutinosa Del. (n" 528)- Ficus carica L. (no 350) -
Fraxinus angultilolfq Vahl. (n" 357)- Fumaria capreolataL., F. fficinalis
L., F-.agr_ayiaLag,F. parviflora Lam" (n'268) - Heliotopium bacciftrum
Forsk.(n" _116)- Junipe_rus_thurifera L. var. africaru. (n' 195)- Lathyrus
clymenumL., L. aplncaL., L. ochrus(L.) D.C.,L. sativusL., L. ciceraL., L.
sylvestrisL. (n" 242)7 Inunea nudicaulis(L.) Hook. F. et L.resedifulia (L)
O. Kunt. (n" 97) - Lavandula m.ultifîdaL. (no 279)- Limoùiastrum
guyonianumC.& D. et L ifuiense(Caball.)F.-Q. (n' 383)- Limoniurn divers:
L. bonduel/i(I-estib)Sauv.& Vindt, Li. sinuatwn(L.) Miller, L. beawnierarunn
Maire, L thouini (Vindt) Kuntze (n' 384)- Lycium intricatum Boiss., Z.
barbarum(Munby)Batt.,L. europaeurnL.(n'486) - Malva sylvestrisL.M.
r046
rotundifoliaL. etM. pamifloraL (n"119)- M-arrubiumdesertiiDe Noe
'6ô-î8i>--
tttedtcagôtotira t . (n"_2!6) - -M-e.lilousind'ic-a M.
-(L.) 411.1
iit"àii'Oesf., M. ààro"orpa Coss.& Dur.,Metilonssp_. (n_'_47)-^Molinîa
ï*itr" G.iVt*nch. (noZgll-- Moltkiaciliata (Forsk) Maire(.:11?-
Morenia canescens Boiss.(ndtlO) NeuradaprocumbensL. (o" M6) -
-
Nitraria retusaForsk.(n" 529)-'Nucularia perlini Batt, G" 168)^= Olea
,uripào f-. (nd360)-'Orcnii natrixL.etO.-tournefoniiCoss.(n".24Q)--
OpunrtamegacantiaSalm.-Dyck., O. ma'xima Mill., Q:ficus-tn4icglLt) Mill'
("5-ïa1i J'Ôryi" iattivaL. (n" aOfl -_lanicum milïaceurnr. (nl IQq -
Fànir"in trigiai* Forsk.(nà+02)_- Phalari.scanariensds L. (n'409)--
pnoiiï, dàcfftyeral.(no iOg; -'pulicaria divers: Pulicartaarabica(L')
Ciss., p. (Forsk.)8.H., P. inuloidesD C., P. undulata(L.)_D ç.
1* iful - "ritpo
Rôsed.à viltoia Coss.(n' a3_6)1 Rhul tripanita (Ucria)prande
(;" iii'- Saccnàrum --
officinarumL.(n"411) Schonwia purgurgq(Forsk.)
Ùôft*-.'(n"tlS) - Sciiitusmaritimus etL. ^L holoschoenus L. (n"-202)-
Seialeèerealel. (o"+fD- Setariaitalica(L.) Bqaln.(nl-+l-?)- Sorghum
ii*ir*rltoJt., S. iulgare'Pers. ssp.duna(Forsk.)Maire& Weiller.(n-"ala) -
Stipa tenacissimoL. (n' 4lq- Traganum nudatumDeL (n" 172)-
iiiin"itt*o calcaratun Coss.(N' 1I8) - Trifulium alexandrinumL.
(n; âSS)- irigonellafoerunngraeèurn L, (n" 259)- Viciaervilia(L.) Willd.
-_Zizyph.us.
io" -OOl- Vi'ctafabâ -L. 6"26D - ViciasativaL, (y" Zpl)
iôni](.>Lam. (n'?0) Zygophyllwn gaerulurnEmb. & Maire,Z waterloti
Maire,Z.fontanesiWebb.(n" 532)
PLANTESMELLIT"ÈRES
utinésdesnnielsmédicamenteux)
Anemisiaherbaalba Asso(n'70) - Artemisiamesatlantica Maire(nl71) -
Cit*t sinensis (L.) Osbeck'1no -
466) Eucalyptus_carnaldulensis (Dqhnh.'E
s;iin;iàinùà n. de c_.,E. qstlirysens Muden;8. siderorylo!! cunn, E.
A.
ZArtbaoroÎook.,E. globutusLabilil,E ctadocalyx F. Von Muller,n. y!iS1t!
S.M., È. teretiôorn"is S.M., E robusta Son, E sa!rygrygphloia I.V.M.
(ti; lsli - nuphorbiaechinusCoss.& Hook. (n"?1^1)_ Euphorbia
àUtusyottoPoÉetssp.regis-jrylor-(Webb.) Maire (n"217)- Launea
orior"rttrns (Batf) M^aire(;'i6) - LavandulastoechalL-:!-sp.lineanaRoz.
6;t8di-J drigânu* etonsaiurn Emb.& Maire_(""22?\- Plumbag.o
àuropr'oL. (n""385) Roimarinusoffic.inalis^L. (n-o
?91)- (n'306)
.Senecio
âitàïpnorUi"à1,.(ndtO6) -Thymus Coss.& Balansa
satitreioides
1047
CHAPITREVII
LES DONNÉESDE L'ENQUÊTE ET DES RECmRCrrn'.5
BIBLIOGRAPHIQUES: ANALYSE ET DISCUSSION
r049
Tableau no 2 zNombre de jours d'enquête par Égion
Zemmour 6
Régiond'Oujda,Beni Snassen,
Angad & Triffa 25 Oujda 11
Tafilalet 24
HautsPlaæauxde I'Oriental,Guir
& Figuig 10
Haut-Atlas,Dadès,Todgha& Sargho 19
SatraraOccidental 6l
Région deTaz,uJbelTazekka
& JbetBou Iblane 13 Taza : 3
Moyen-Atlas,Zdiane
& Région de Meknès 45 Melnès : 5
60
50
40
30
20
10
0
60
50
40
30
cv
10
0
P17 Pl8
Légende
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WADI DAEAB +
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t
+
+
+
+
++++++r+{- -t ++ ++ + ++rf
B - L'ESPACE DE L'ENQUÊIn
D'autre part, la durée des missionset leurs rayons d'action n'ont pas
toujours été proportionnelsà I'importancedes donnéesrecueillies.Il est
deJcas où je suis tombénès rapidementsur desinformateursqualifiés ce
qui m'a permis de procéderen quelquesheuresou en quelquesjours à une
rêcensionimportantede données,et d'auEescasoù la moissonfut maigre
eu égardau tempspassésur le terrain.
1061
Les chosesfurent beaucoupmoins aiséesquandil a fallu enquêterauprès
de praticiens ou de personnesinstallésloin de tout, en rase campagne,
dansdesrégionsmontagneuses d'acês difficile, dansdes oasisperdusou
dansdescarrpementsnomades.
C . LES PRATICIENS
1062
En ce qui concerneles fqih, un peu plus de la moitié (32 sur 60) vivent
essentiellementde leur métier de tradipraticiens; les autres(28 sur 60)
exercentdes activitéssubsidiairespour assurerleur subsistance et celle de
leur famille : maîtred'écolecoranique,écrivain public, agriculnue,petit
commerce, etc. Quant aux herboristes,ils vivent quasiment tous,
exclusivementde leur métier (49 sur 52).
En ce qui concerneI'art médicalexercé,les fqih sont,dansleur majorité,
généralisteset polyvalents(51 sur 60) ; maisj'ai aussirencontréquelques
spécialistes(9 sur 60) qui n'exercentleur art que dans un domaine
particulier : stérilités,ophtalmies,néwoses,fractures,vitiligo. Sur les 60
fqih, seuls8 d'entreeux ne prescriventà leurs maladesque des simples,
les autres associenttous la médecinepar les simpleset la médecine
magico-religieuse (talismans,carrésmagiques,exorcisations,etc.).
D . AUTRES INFORMATEURS
I 063
Fig- 4 =Part des différents règneset domainesdansle catalogue
. Règnevégétal:76,70 o/o
Règneminéral: 4,72 %o
Règneanim al :11,5?Yo
Domaine
industriel
et artisanaf
:5,V7 Vo
Mélanges : 1,35oÂ
5,71o/o
'11,5?%o
4,72o/o
1. Règnes et domaines.
I 065
Tableau 4 b :
Distribution ds seulsproduib naturels (rèpes yégétal,minéral & animal)*
d'après la provenance des approvisionnements(produits tocaux/produits importés)
Espècesvégétales
de la flore localespontanée 349 7Z,48Vo
Espècesvégétales
cultivéeslocalement t26 L455Vo
* 5'7=produits végétauximportés.
10 6 6
Histogramme2: Distributiondes produitsdu catalogue
d'aprèsla ftéquenced'utilisation
A produittrès utilisé
B produitmoyennement utilisé
c produitpeuutiliséou à usageseulementrégional
D produità usagemarginal
E produitnonutiliséen thérapeutique
F produitaujourd'hui disparu
340
3?O
300
280
260
240
P- 22o
f
E 200
l-180
E 160
Ë 140
P tzo
100
80
60
40
20
0
Produitstrèsemployés tæ 23,64Vo
employés
Produitsmoyennement 140 20,1870
Produitspeuemployés
ou à usageseulementrégional 337 Æ567o
Produitsà usagemarginal 4 O57Vo
Produisnonutilisésenthérapeutique 38 5,4770
Produitsaujourd'huidisparus ll L,$Vo
4. Fréquences d'utilisation des produits
F . LES POSOLOGIBS
I 068
herboristes),c'est à dire desquartiersoù se regroupentles marchandsde
simples.Je posaisune mêmequestionà tous cesprgfgssio-nnels : quelle
quantitede plantesèchede gertôfa (Brocchia c.inerea)faut-il utiliserpour
préparer une décoction stomachiqu_e et à quelle_s..{9!"t doit-on
i'administrer? L'éventaildesréponsesfut fès gand : de "lD vene à thé
aprèschaquerepasd'unedécoctionfaite avecunepoigué de.plantedans
une petite casseiole"à "unebotæde plantedansunethéièred'eauchaude,
à boire entièrementdansla journfu en 2 prises".L'exffrience renouvelée
avec 2 aufresplantes(romarin et origan) donnades réponsesdu même
ordre. J'ai eu même droit très souventà desréponsescornmecelles-ci :
"Tu fais commetu veux" : ou bien : "Tu commences par despetiæsdoses,
puis tu augmentesprogressivement jusqu'à obtenirl'effet O't1t6tt* ; ou
èncore: "Prendsune cuilleréeà café de poudre,mais si ça te fait mal au
venfre,diminuesla dosede moitié, et ainsi de suite".
Il me fallut bien viæ me rendreà l'évidenceet comprendreque nombre
de posologiesqu'on me proposaitétaienl approximatives,fantaisistesou
complaisantes, ôar la sciencedesdosess'étaittout simplementperdu**. Je
compris alors pourquoi les posologiesne m'étaientjamaisfouqies, sauf
exception, de manière spontanéeet qu'elles résultaient,dans la quasi-
totalité descas,d'unesollicitationinsistantede ma part.
Il me fallut donc renoncer à tenter de relever systématiquementdes
posologies"standards"dansla massedesinfonnationscontradictoiresqui
in'étaientproposées,car,en règle génêtale,celles-cin'existaientpas.
r 069
Tableau 7 : Distribution dæ mentions,d'usagesselonles domainç d'utilisation
(sur un total de 2800mentionsd'usages)
dontMêdecinehumaine: 1870
dontCosmétologie + Soinscapillaires: 159
dont Médecinevétérinau:e: 47
dontplanæscultivées: 9l
dontproùtrtsde collecte: 115
dont plantesaromatiques,épices,
condiments& additifsnaturels: 92
r07r
On rencontrera aussi des pathologiessupposéesqui reposent sur des
croyances: le raged (litt.: I'endormi ; croyanceque la gestation d'un
fétus peut dépasserles 9 mois conventionnelset durer même quelques
années),la ter\a (litt.: la gifle ; sortede névralgiefaciale attribuéeà une
vengeancedesmauvaisgénies),etc.
t072
Tableau 9 : Ventilation desmentions d'indications thérapeutiques
par dorraines de la pathologieetlou classesphamacologiques
(sur un total de 2076menttonsd'indicationsthérapeutiques)
Pattrologies en Gynécologie/Obstétrique,
Abortifs et Anticonceptionnels 111 5,3470
Fortifianrc,Analeptiques,Stimulants 96 4,6370
Aphrodisiaques 74 3,56Vo
Antidotes,Emétiques,Antivenimeux 66 3,1.8Vo
Analgésiques,Sédatifs,Antirhumatismaux,
Anti-inflammatoires 63 3,03Vo
Pathologiesdu sysêmecardio-va.sculaire
et du sang 59 2,8470
Pathologiesdu systèmeneryeuxcentral
et Sriphérique, Psychiatrie,Stupéfiants 54 2,6070
Antipyrétiques 46 2,2170
Antiseptiquesgénéraux,Anti-infectieux,
Préventiondesépidémies 28 1,35%
et Remèdesde Santé
Panacées 27 r,3070
Indicationsthérapeutquesdiverses 56 2,7470
Pharmacotechnie, Instrumentation
et Matérielpourcautères 29 T,4QVO
I
Indicationsà valeurthérapeutique
symbolique 133 6,40Vo
Médecinevétérinaire 47 2,2670
I
TOTAL INDICATIONS THERAPEUTIQIJES 2076 lNTo
1075
de lhistoire des remèdes.Nous
d'une grandeutilité pour la connaissance
avons disposé pour nos recherchesdu texte arabe réédité à Baghdad
(Ré1.: IBN AL BAYTAR) et de la haductionrnagrçffalequ'en a donnée
Lucien LECLERC (Ré1.: LECI-ERC, 1877-1883)"Cette traduction,
devenuintrouvable, vient d'être rééditéeen faa-simrilépar I'Institut du
Monde Arabe à Paris.
r07 6
Ia Urjaza d'IBN CHAQRLTN,médecin marocainqui_vécut à Fès au
XVItréme siècle, est un abrê,géde diététiquemédicale.L'ouvrage nous a
fourni quelquesrenseignements importantssur les plqtgs alimentaires
à l'êpoqueet sur leur valeur nutritionnelle,évah1&pæ l'auteur à
la lumière Oê tâ théorie des humeurs.Le texte arabe de ce traité a êtê
"o-o"i
rêÉditêà Fès en 1906 (Réf.: IBN CHAQRLJN)et une traduction en
français en a été proposé récemmentdans le cadre d'une thèse de
Docioraten médecine(Réf.:TAn MOKHA, 1980).
J'ai aussiconsulté:
- La Materia medicade DIOSCORIDEdont une traductionanglaisea êtê
publiée
-- @éf.:GLJNTHER,1934);
le Zad a[-moussay'rd'IBN AL-IAZZAR (Xème siècle) dont le texte
arabe a êtê rééditê à Tunis en 1986 accompagnéd'une présentation
richementannotfu(Rêf.:SOUSSI&JAZI,1986);
-æxte fi tibb-(Le Canon) d'IBN SIILN{ (Xème-XIème siècle)
- le Al-qanoun
dont le aràbea étê,r&drté,plusieursfois (Ré1.:IBN SINNA) ;
- le Kitab al-chifa d'IBN SINNA, dont le texte arqbe?_ê!9_p_artiellement
reproduit, traduit en anglais et annoté (réf.: HOLYMARD &'
MANDEVILLE, 1927);
- la Ilrjuza fr et-tibb d'IBN SINNA dont le texte arabea êté reproduit,
raduit-et annoté(Réf.:JAHIER & NOUREDDINE,1956);
- le Kitab aI -saydaiahf'AL-BIRLJNI(Xème-XIèmesiècle)dont il existe
une traduction-anglaise,parue à Karachi en 1973 (Rê1.: HAKIM
MOHAMED SAID, 1973);
- le Mu'tarnadfr al-adwiyaal-moufradade YOUSSEFBEN OMAR AL-
GHASSANI AL-TURKMANI, roi du Yémen et médecin émérite qui
vécut au XIIIème siècle,dont le textearabeaêtê,reproduità Beyrouthen
1975 (Ré1.:AL-GHASSANI AL-TURKMANI).
-leTadkirat ûlî al-atbôbde DAOLJDAL-ANTAKI ()iltrème siècle)'dont
le texte arabea étê rêê:drtê plusieursfois au Caire (Ré1-:DAOUD AL-
ANTAKT).
- le Al-rawd al-'atir du Cheikh AL-NAMAWI écrit à Tunis en 1523,
dont le texte arabea étê réédrtêplusieursfois (Rél: AL-NAFZA-\MI) et
dont une traduction françaiseexiste (Réf.: KHA\ryAM, 1976).Ce traité
d'érotisme,très connu au Maghreb,donne la compositionde plusieurs
recettesaphrodisiaques.
- le Kitab er-rahia de JALAL-EDDIN ABDERAHMAN AL-SOYOTI
(morr en 911 de lhégire) dont le textearabea êtÉ:plugieurs.fois rééditéau
èait" (Ré1.:AL-SOYOTI). Cet ouwagea êtÉ,en rfulité, écrit par Jamal-
Eddin M. Al-Matrdi Al-Hindi.
1077
'le Tibb an-nabawt(Médecinedu Prophète)dont il exisæune multitude
de versions dans des éditions populairespubliées,la plupart du temps,
sansréférencede dateou de lieu.
1 0 78
Mais la diffrrsionque connaît,grâceauxliwes, le savoirsavanta aussison
revers de médaille : elle ne favorise pas l'innovation car l'autorité acquise
par I'oeuvre des grands savantsa tendanceà bloquer_toute_recherche
nouvelle et encourageplutôt le recopiage.C'estle cas de la Hadiqat al-
azhar d'AL-V/nZm AL-GHASSANI, du Kechf ar-rurnûz
d'ABDERAZAQ AL-JAZAIRI et de de la Tuhfat al-ahbôb' ouvrages
publiés pendantla période de déclin de la civilisation islamique. Ces
ôowugei n'apportenten effet presquerien de nouveauen matière de
théra-peuttquè; ils se contententd'abrégerla sciencedes maîtres,de
I'actuàfiser en décrivant quelquesnouveauxproduits, inconnus des
Anciens,et de I'adapteren quelquesorteà leurslecteurs,en proposantdes
équivalencessynonymiques
-puisês dansles dialecteslocaux et {9s produits de
te-placement dans les ressourcesrégionales. C'est à ce titre
d'aifleurs que Je les ai retenu dans ma sélectionde textes anciens
susceptibteid'aider à mieux connaîtreI'histoire des droguesutilisées
aujourd?ruipar la pharmacopée marocaineEaditionnelle.
t07 9
A : produit (ou espèce)assimiléeà une espècevoisine ou traité dans une
catégoriegénérique; la variante A? signifie que j'exprime un doute mais
que celui-ci est favorable à I'hypothèsede I'assimilation.
nM : produit non mentionné.
D : produit à propos duquel je formule un doute mais avec penchant
vers le cas de la non-mention.
* : produit ne faisant pas partie du sujet du livre consulté.C'est le cas
des produits minéraux, animaux et industrielsque la'Um.dat aî-tabîb etla
Hadiqat al-azhar n'abordentpas ou ne traitent qu'à titre tout à fait
exceptionnel.
* Ce qui est vrai pour la nature et I'identité des remèdes,ne I'es[ pas forcément pour les
indications thérapeutiques.En effet, à premièrevue, celles-ci ont été souventsimplifiées à
I'extrême ou furent même modifiées complétement.Nous avonsvu plus haut qu'ence qui
concemeles posologies,la situationétait identique : I'approximationest aujourd'huila
règle alors que le savoir desAnciens était très précis,en ce qui concerneles doses.
1080
Tableau 11 : Part des produib non mentionnê par rapport à I'ensemble
du catalogue,selonchacun des5 textesarab€sanciensconsultê
D * Total nM + D
fiEe de I'ouwage NM
en nombrede produits 1 en%o
Tlmdat at-tabîb
':o r7_7
r.végêtal
r. minéral T :
33
r. animal 76
d. industriel 39
mélanges ; ;
TOTAL 160 ; 148 187 xi,94vo
fami' al-mufradat
tvé,5étzl 153 t4 t67
r. minéral 4 2 6
t2 13
r. animal
d. industriel 12 l t2
mélangas l0 10
TOTAL 191 t7 208 29,WVo
Hadiqat al,azlur
r. végétal 2l_l ,:,
r. minéral : 26
r. animal 73
d. indusriel 38
mélangas 10 io
TOTAL 221 à r37 227 32JO7o
Tuhfatal-ahbâb
r. végétal 230 1I 241
r. minéral t6 I t7
r. animal 4 M
d. industiel 19 I 20
mélanges 10 10
TOTAL 319 I, 332 4it,E3Vo
Kechf ar-rumûz
r. végétal 2r3 8 221
5
r. minéral
r. animal 36
4
I 36
d. industriel 13 13
mélanges 10 10
TOTAL 276 ; 285 4l,o6vo
Non-montionnôs dans taus los ouvrages
r,.vêgêtal .............r23
r. minéral ................2
r. animal 9
................
d. industriel 1
,...............1
mélanges ,...............10
TOTAL ,.............155 2i2,337o
Fig 5 : Part des produits non mentionnés dans 5 textes arabes anciens
pris séparénent et ensemble, par rapllort au catalogue
(en gris clair :Mentions ; en gris foncé : Non-mentions)
w lTJZjrl
læil;l
2. Analyse des causes de non-mention
* l-a'Umdat at-tabtb qui est mieux classéeque le Jami' al-mufradar du point de vue des
non-mentions(26,94Viau lieu de2997Vo) ne traite que des produitsvégétaux.
1083
Tableau 12 : Ventilation des causesde non-mention dans leJamfl
at-mufradat
d'rBN AL-BAYTAR (Iilrlème siècle)de produits de notre catalogue
(surun totalde 208 non-mentions)
20,22o/o H
G 4,81o/o
F s,zgo/o 5,770/6
17,30o/o B
E 22,11oh
19,23Vo C
ilr - souRcEs BIBLIOGRAPHIQUES CONTEMPORAINES
10 8 5
Le mémoirede NAUROY (1954),souventcité par divers auteurscomme
source de donnéesde terrain, s'inspire en fait de travaux antérieurs,
notammentcerDK qui furent publiés pù CnfnfOSSÉ et CHARNOT (voir
ci-dessus).
Une mention paniculière doit êne faite, ici, des nombreuxtravaux de
RENALJDH.P.J.et COLIN G.S.qui reflèæntuneexcellenteconnaissance
du sujet et une remarquableformation pluridisciplinaire. Leurs études
historiqueset lexicologiquesnousont beaucoupapporté.
I 086
Pour les pharmacopées despaysarabeset musulmans, j'ai trouvédans
quelquestravaux ôe tenain rêcents,fiables et bien documentés,des
élémêntsde comparaison utiles et profitablesà l'établissement de nos
monographies. Il s-'agitdespublicationssuivantes: SALAH AHMED & al.
(lg7gi pou I'Egypteet I'han ; FLEURENTIN(1933)pog le_Nord-
iéttteo iHOwOâ-& al. (1990)pourle Nord-Yémen et la Syrie; BASER
& al. (1986)er TABATA et al.il988) pourla Turquie; YouNos & al.
(19s7,l99i) pourl'Afehanistan) ; KHAN USMANGHAM& al. (1986)
pour le Pakistan.
du Monde
3. Documentssur les pharmacopées
Enfin, j'ai utilisé avecprofit, dansle cadrede comparaisons ou de
rechercÉes d'informationJ complémentairessurdesproduitsimportés,les
études qui ont êtê réaliséessur les pharmacopées d'autrespays
méditenanéens, Au nombrede cesétudes,celles
africainset asiatiques.
dont les références suiventm'ontapportébeaucoup de renseignements :
ARNOLD (1985) ; THE WEALTH OF INDIA (1948-1972);
U.N.E.S.C.O. (1960); NAMBA (1985); MEYER(1981)'POUSSET
(1989, 1992) ; la série de I'O.R.S.T.O.M.sur lqs-phq:q9-c-o-p-ée1
populairesafricaines: KERHARO& BOUQUET(1950),PQUQUET
itgtz), BOUeIJET& DEBRAY(1974).KERHARO& ADAM 4397D;
ù séiie Oe t A.C.C.T. (ADJANOHOLJN &, al.) ; et enfin le livre
monumental de PERROT,toujoursactuelquoiquede parutionancienne:
"Matièrespremières usuellesdu règnevêgêtal"(PERROT,1943-l9M).
4. Flores et documentsbotaniques
r087
Dans certainesde cesflores, on trouve les nomsvernaculairesdeses@ces
mais, à quelquesexceptionsprès, les transcriptionsy sont souvent
approximativeset les erreursnombreuses.
ry - LES COLLECTIONS
I 088
CHAPITREVItr
uÉnBcINE TRADITIoNNELLE,
ETHNopHaRMACoLocIE ET pnocnÈs Socrnr, :
LA TRADITIoN au sERvIcE ou oÉvpLoPPEMENT
T . N,TNECINE TRADITIONNELLE,
ETHNOPIIARMACOLOGIE & SOLUTIONS ALTERNATIVES
POUR UNE LARGE COUVERTURE EN SOINS DE BASE
I 089
Le fait que la pratique médicaletraditionnelle soit accompagnéed'un
cortègede croyancesmétaphysiqueset irrationnellesre péjudicie en rien
à sa valeur et ne peut justifier son exclusion d'une politique de santé
nationale, pragmatique et soucieused'optimiser la couvelture de la
populationen soinsde base,couverturequi ne peut se réaliser,à moyen
terme, qu'en mobilisant I'ensembledes ressoureesdisponibles,qu'elles
soient matériellesou humaines,modernesou Eaditionnelles.
l 090
d'inventorier rapidementles ressourcesrégionalesen matière de santé,
sanspar conséquentdresserde la manièrela plus gbjectivepossible ce
qu'on appelledansles bureauxd'études"un état deslieux".
- lTnsuffisancede I'infrastructuresanitaireexistante;
- la pousséedémographiqueimportanterendantencoreplus accrue la
demandede santé;
- I'inadéquation,dans certains cas, des structuresmodernesde santé,
inadéquationrésultant de l'une ou de I'autre des 3 causessuivantes :
sédentarité,non conformité avec les moeurs de la population, non
intégrationà I'environnementsocial.Dans tous ces cas,la modernitédu
sectéurde Santé Publique ente en conflit avec le traditionalisme des
populations.De ce hiatus, surgissentbeaucouPq9 problèmestels que
i'épisodisme des soinsnI'impossibilité de généraliserla couverture en
soins de base,la difficulté de prendreen chargeles urgences,le manque
de cooSration despopulationsau coursdescampagnes -sanitaires,etc. ;
- I'absèncede mo-tivæionschez un grand nombre d'agents de santé,
inhérente à leur statut personnel,à leur situation financière et à leurs
rapports avec I'environnement(isolement,éloignementde tout, célibat
toiôé, difficultés d'intégrationdansles milieux ruraux, etc.), tout cela
conférant un caractèrepeu charitable,parfois mêmebrutal, à la relation
soigné/soignant.
. De l'autre côtêIa mêdccinetraditionnelleavec:
1091
+ son contenuparfois magico-religieuxet irrationnel (occultationdes
waies causesfaussantI'action).
. D'où la problématiquede santépubli4aesuivante:
ll Un contenu phytothérapeutique,opothérapeutiqae,minéralothéra-
peutique oa ch[rniothérapeitiquàreprêientépar :
- les simplesminéraux,animauxet surtoutvégétaux;
- les eaux thermales;
- quelquesproduitsindusnielsou manufacturés ;
- quelquespréparationsou associations.
2l Un contenusymboliqueet magico-religiewconstituépar :
- Des produits et accessoiresde médiation, d'intercession, de
symbolisation magico-religieuses: produits bénis par le prophète
(nigelle, henné,etc.) ou porteursde baraka,aromatespour fumigations,
talismans,écritures,reliques,etc. ;
- Des ingrédients de magie homéopathiqueet de magie contagieuse:
poupées,rognuresd'ongles,sanghumain,pâælunaire,etc. ;
- Divers matériauxintervenantdansla divinationmédicale: plomb, alun,
morceau( de terre cuite, cartes,etc.
B - PRESTATIONSET PROCÉDÉS
r092
- soins dentaireset dentisterie,
- thermalisme,
- massages, bainsd'eaude mer, de sableet de boue,
- psychothérapie, oniro-analyse,
- réductiondesfractureset entorses,
- phythianie (soinsdescheveux),
- soinset chirurgiedesyeux,
- saignées,scarifications,circoncisions,
posesde ventouses,
- magnétisme,
- auriculopuncture, posede bagues,
- trépanation,
- chirurgiesdiverses,
- pèlerinagesde santé,
- divinationmédicale,
- médecinemagico-religieuse.
C. PRATICIENSET AUXILIAIRES
I 093
- les rebouteuxÇebbara, sing : jebbar) et masseurs(dellâka, sing.:
dellâk) ;
- les specialisûesdesyeux (læddal.M, sing.:Iccddah);
- les poseursde ventouses,les praticiensde la saignée,des scarifications
et de la circoncision (I.njjarna, sing.:fujjam) ;
- les vétérinairestraditionnels(betnra,sing.:beart);
- les voyants et devins médicaux(lewwafa, gezzana,sing.: {ewwaf,
gezzan);
- les exorciseurs et praticiens de toutes sortes faisant intervenir des
procédésstrictementmagiques(fqih l-lrûz,fqih l-mejdûb,etc.).
A - OBJECTIFSDE SANTÉ
r094
une certainemesure,certainesformes d'automédication,et faire renaîre
la médecinefamiliale traditionnelle parallèlementau développementque
connaissentaujourd'hui I'hygiène scolaire et le secourisme.Dans ce
cadre, les masi-media,les instituteurs,les éducateurset, spécialement
dansles zonesrurales,les infirmiers et adjointsde santé,peuventjouer
un rôle très important. On pourrait, par exemple, retenir, dans un
premier temps,une vingtainede plantescourantesdont I'efficacitê a étê
îerinee et établir desplanchesillustréeset desfiches de vulgarisationà
diffrrserrès largenrcnt.
- Aménager dans les progfanrmesde formation des médecinset des
infirrriers un colus de phytottrérapiepratique.
- Ecarter les produits qui se sont avérés,aprèsétude, dangereux; e t
mette en gardecontreleur utilisation.
- Procédeià la réinsertiondes tradipraticiensdont la compétencea êtê
démontrée dans les structures de santé publique, peut-être en leur
dispensantune forrration très pratiquedangfe do-nainedes soinsde base
et én leur accordantun statut officiel d'auxiliaire de santé.
B - OBJECTIFSÉCONOVflQLJES
c - oBJECTIFS SCIENTTFIQUES
I 095
de nouvellestechniquesd'interventionmédicale.Cetæévaluationdevra
être conduite selonles règleset méthodesde I'ethnopharmacologie*.
- Reconnaîtrela qualité et la valeur de certainesressourcesnutritionnelles
d'appoint relevant de la diététique populaire ou de I'alimentation de
complément.
- Identifier et déænninerl'importancedes peuplementsvégétauxnaturels
afin d'envisagerune exploitation rationnelle des espècesde la flore
spontanéedans les limiæs des possibilitésde régénérationnaturelle du
patrimoinevêgêtal
- Connaltredu point de vue agrobotanique, les possibilitéseffectivesde
plantationet les conditionsles plus favorablesà uneéventuelleculturedes
es$ces intéressantes.
A - LES PROCÉDURES
I 096
s
I / Étudesethnobotanique
2/ Etudesdc chimie
r097
Meilleure sera aussi la qualité de la relation pouvant s'établir entre les
praticienstraditionnelset les cliniciens à propos de la vérification d'un
usage ou de la recherchede renseignementscomplémentairessur les
modalités d'emploi. Une expérience personnelle portant sur la
vérification de I'activité de plantesutiliséestraditionnellementdans les
soins capillaires,nousa confirmédansle bien-fondéde ce point de vue.
C'estlà, à noEe avis, une occasionde plus pour I'ethnopharmacologie de
se placerà l'avant-gardede la coopérationNord-Sud*.
4/ Étudzsde toxicité
Elles sont facilitées ici par le fait que les plantestestéesne présentent
généralementpas de toxicité aiguëaux dosestraditionnellement utilisées,
sans quoi leur emploi aurait étê abandonnépas les populations
concernées.Par conEe,des formesd'intoxicationsubaiguëou chronique
peuventexisteret avoir échapff à la vigilancedespopulationslocales.En
effet dans le cas d'intoxications aiguës, il est relativement aisé
d'incriminer le produit responsable.Par conEe dans les intoxications
chroniquesles misesen correspondances sontplus difficiles
causes/effets
à établir étant donné,d'une part, la grandevaiétÉ,des produits entrant
dans I'alimentation quotidienne €t, d'autre part, les effets diffus,
insidieux, retardésou lointains de ces toxicités.C'est stu ce volet de la
toxicité qu'il faudra donc fournir un effort de rechercheparticulier, en
ce qui concerneles produits de la pharmacopée et aussi les ressources
nutritionnelles propres à la région. Mais là encore,il est important de
bien connaître les habitudes locales car les populations se fient
généralementdans leur rapportsavec le milieu à la tradition ancesfrale
dont le code d'interdits est la meilleure protection contre les plantes
vénéneuses.
5 / fuudcsdepharmacotechnie
I 098
aujourd'hui, en partant d'un produit traditionnel, un produit moderne
beaucoupplus actif et culturellementacceptable,en agtssantseulementsur
les excipientsou sur la forme d'administration.
appliquéesaux
6/ Étudesde faisabilité et recherchesen dÉveloppement
pays du Tiers-m,onde
7/ Étudcsd'exploitationet de vabrtsation
I 099
Parmi les principes devant guider I'action, certains nous semblent
primordiaui car découlant,çoit de la démarcheethnopharmacologique
èlle-même,soit de la nécessitéoù se trouventles paysdu Tiers-mondede
g&et I'urgence,c'està dire de faire vite, d'aller directementà l'essentiel,
de coordônnerles efforts et d'utiliser au mieux laide internationale.Les
cadresconceptuelset logistiquesdéfinissantI'actiondoivent ête, à notre
avis,les suivants:
I 100
Ces cadres de I'action opérationnelleainsi définis, appuyés par une
volonté politique au niveau des décideursde I'action gouvernementale,
doivent naturellement se concrétiser dans la création de structures
organisationnellesadéquates et dansla mise à dispositiondes chercheurs
desinstnrmentsjuridico-administratifset deséquipements nécessairesà la
réalisationdesprojets.
l10r
d'agronomes.Le concoursdhistoriensde la médecine,d'épidémiologues
et de linguisæsest égalementsouhaité.
Il est urgent de planifier la formation de tous cescadrescar la penurie de
personnelqualifré dansce domaineest malheureusement dansnos pays
une rfulité criante à laquelle il convientde remédiertrès rapidement.
Quantà la collaborationdesfiadipraticiens,elle estplus que nécessaire.
vil - coNcLUsIoN
Au Maghreb, quelquestentativesgouvernementales, universitairesou
associatives, en vue de jeter les bases d'une recherche
ethnopharmacologique concertée,ont bien eu lieu ces quinze dernières
annéesmais aucunvéritableprogrammenationaldansce sensn'a encore
vu le jour.
Aussi est-il urgent de créer un Conseil SupérieurMaghrébin de la
Pharmacopée. Ce Conseil,une fois institué,pourrait,en accordavec les
structuresnationales,édicter desrecommandations et élaborerdes plans
et desprogrammesde recherchesur les nombreuses ressources humaines
et matériellesdes médecinesnaditionnellesen usagedans nos pays
(BELLAKHDAR, 1984).
Au stadefinal, ou à un stadeplus avancê,laconcrétisationdesrecherches
superviséespar ce Conseil devrait être l'élaboration d'un Formulaire
maghrébindes matièresmédicalesdu type Codex,et la consécrationde
rr02
tous les produitsreconnusefficaceset disponiblesdansnospays,tout celà
participant ainsi à l'émergenced'un art médicalmagbrébinenglobant,à
côté des nombreux apports de la médecinemoderne,le savoir-faire
indiscutablede nospeupleset de notreculture,dansle secteurde la santé.
I 103
CONCLUSIONGÉNÉRALE
coNCLUsroN
cÉxÉnnln
tt07
islamiquedansdesuniversitéset desmédersa-sn diffirsion de livres, etc.)
et par tradition orale. Quelques grandes oeuvresmédicalesont ainsi été
prôduites au Maroc et dansI'Occidentmusulman.Malheureusement, de
nos jours, ne subsisteplus que la tradition orale, ce qui a entraînéun
certain appauvrissement du savoirdocninaire.Nofie enquêæmonûe que
les praticiens d'aujourd'hui(guérisseurset droguistes)sont beaucoup
moins instruits et organisésque ne l'étaient leurs prédécesseurs. De la
même manière, l'art galéniquen'est plus que I'ombre de ce qu'il était
autefois et se trouve réduit à quelquesrecettesde grimoires.LTngérence
de I'irrationnel en médecine et la croyance en des causalités
supranaturelles,en matièrede diagnostic,viennentencoreassombrirle
tableau.
Seule s'est maintenue, non sans un certain bonheur, la SCience
thérapeutiqueet la connaissance desremèdes,qui furent mêmeenrichies
par lbxperience des populationslocalesdansle domainedes soins. La
ôontinuité de la matière médicalemarocaine,par rapport à la science
antique,est d'ailleurs I'un des élémentsimportantsque ma recherchea
mis en évidence.
I 108
génitauxet de I'appareilpulmonairereprésentent ensembleplus de 35Vo
des indicationsdes remèdestraditionnels.I-es "réchauffants",fortifiants
et aphrodisiaques suiventavec,à eux Eois, environ l2,5%ode I'ensemble
des mentions. Ces chiffres montrent que la médecine Eaditionnelle
marocaine se spécialise aujourd'hui dans les "petites" pathologies,
justiciables de traitementsphytothérapeutiquesà sa portée et -qu'elle
âbandonnevolontiers à la médecinemoderneles pathologies lourdes
(coeurosystèmenerveux, tumeurs,etc.) pour lesquelleselle ne peut
rivaliser en efficacité.
D'auEepart, conEairementà ce qu'onpourrait penserde prime abord,la
part de la magie et du symbolismedansle droguiermarocain (à peine
6,407ode I'ensemble)se cantonnedansdes limites raisonnables,ce qui
montre que nous sommesbien en présenced'un art issuprincipalementde
systèmesde penséerationnels.
I 109
occupéepar les produitslocaux et les sucédanésnaduit laforte emprtse
dc la territorialitë sur ce savoir.
2"1 par un contenu indêniablernentrationnel, dêmontrantque le savoir
thérapeutiquelocal est, sur le plan de la doctrine,fortementapparentéà
la penséemédicalegréco-arabe.
3"1par unecontinuitéremarqunblepar rappoft aa savoir desAnciens,qui
n'exclut pas cependantune certainecapacitÉà assimilerla nouveauté.
4"1 par une aptitudc réelle à soulager les moux dcs populations,cequi
explique sa survivance aujourd'hui au Maroc et le prestige qu'elle
continued'avoir auprèsde toutesles classesde la société.
1110
BIBLIOGRAPIIIE GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
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Reclierchessur la zonearide,99 P.
tr 57
TITRI0 : Contribution à I'étude de la pharmacopéetraditionnelle aui
Maroc : la situation actuelle, les produits, les sourcesdu savoir (Enquêtel
ethno;rharmacologique de terrain réalisée de 1969 à 1992) I
nÉsuuÉ
Cette rechercheest une étude ethnopharmacologiquedu systèmetraditionnel de soinsari
Maroc, articuléeprincipalement autour d'une vasteènquêtede terrain conduite de I%9 à
I99Z et d'une consultatlon de textes arabesanciensdansle but de déterminer les source$
historiques de la tradition marocaine etr matière de pharmacopée.
Notre ènquête a permis de dresser,un état des lieux de la médecine traditionnqlle]
actuellemênten usàgeau Maroc et d'identifier 1039 espècesutiliséespar la pharmacopéej
'
locale, espècesque ûous avons regroupéesen694 mbriques constituantle catalogue.^ _ |
En analysant les données de ce catalogue, nous avons f?qli que la Pharmacopfel
rnarocainese caractériseaujourd'hui par une grande diversité de matières premièresde,
toutes provenances, localeÀ ou importées, mais marquée par une forte emprise de l{
terrntorialité(plus de 85%odesproduits sont tirés de l'gnvironnementlocal).
'Elle l
se caractériseaussi par un contenu indéniabfement rationnel, et une continuité
remarquable par rapport à la médecine gréco-arabequi n'exclut pas cependantun$
certaine capacitÉà assimiler la nouveauté.
Enfin notrê recherchea permis de metrreen évidenceque le systèmetraditionnel de soin{
au Maroc avut gardéune aptitude réelle à soulagerles maux des populations ce gli lui
pegmetd'offrir, dans le cadre d'une politique d'optimisation de I'effort sanitaire publicj
dessolutions altemativespour une large couverturedu pays en soinsde base.
I
MOTS CLÉS
Pharmacopéetraditionnelle marocaine, médecine traditionnelle, plantes médicinales]
produits, enquêteethnopharmacologique,textes arabesanciens,sourcesdu savoir,l
médecine arabo-islamique.
I
TITLE : Contribution to the study of traditional pharmacopoeia i4
Morseco: the situation todayn the productsn the sources of knowledE9
(an ethnopharmacological ground survey realized from 1969 tn 1992)
I
ABSTR,ACT I
This research is an ethnopharmacological study of traditional healing systemin Morocco,j
mainly structuredarounâ a vast groùnd survey conductedbetween 1!)69 and IW2 *d d
methodical compilation of old aâtic texts, iri order to etablish the historical sourcesofl
rnoroccantradition in the matter of pharmacopoeia.
Our ground'survey will enable to âraw up the stat,eof the art of traditional medicine in I
Morocco and to identify 1O39speciesused in local pharmacopeia, speciesthat we havei
gatheredtogether in 694'headings constituting our catalogue. r
Ey analysing datas of this catalogue, we have showed that moroccan pharmacopoea is]
ciractenzedtoday by a large diiersity in products of every possible origin (local or
imported) but strongly marked by the tenitôriality (more than85%oof raw materials arel
taken in local environment).
This pharrnacopoeia is also characteized by an undeniably rational content and an I
outstanding continuity compar.edwith Eraeco-arabicmedicine, nevertheless without j
excluding someability to assimilateanything new. i
Flnaly, oîr rer"urctr pérmit to shbw thal traditional hgaling systen in Moroccoretain still l
ail id faculties to relieve mahy diseasesof people. Tlerefore, this system will allow to I
give, within the context of pràgmatic publi-cné*tn policy, alternative.solutionsfor an j
extensivepeoplecover in the matter of basic care.
- ENCyCrrOpÉOm DU MAROC(198G1989)
Tomes: Géographiephysique,Géographie humnine,Agriculture-Pêche,
Economie,
Fawte,Flore.Rabat,EditeurC.E.I.,1986-
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