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Démarrer

l’alimentation
hypotoxique

+ meNus
de saisoN

3e édition
Les dernières décennies ont
permis des
avancées considérables dans le
domaine de
la nutrition. Il est maintenant
clairement
établi que l’alimentation des pa
ys industria-
lisés contribue au déclencheme
nt de mala-
dies chroniques.

Pour lutter contre ce fléau, de nombre


ux scientifiques
recommandent une alimentation dite
« hypotoxique,
c’est à dire avec MOINS de TOXINES.

L’objectif de cet ouvrage est de vous pré


senter en détail
cette alimentation pour que vous puissie
z l’essayer et en
bénéficier.

Table des matières

1 – Les maladies chroniques aujourd’hui


2 – Le rôle de l’alimentation sur ces maladies
3 – L’alimentation recommandée
4 – Explication des recommandations
5 – Les règles d’équilibre nutritionnel
6 – À savoir quand on commence
7 – Quatre semaines de menus
8 – L’accompagnement par JeMangeMieux

2
1 ­– Les maladies chroniques aujourd’hui
1 – Les maladies chroniques
aujourd’hui
Croissance inquiétante des maladies chroniques
Nous assistons à une augmentation significative du nombre de patients souffrant de maladies chroniques.
Sur ce point, les chiffres publiés par Sécurité Sociale sont éloquents.

Pathologies 2009 2013 Croissance


Sclérose en plaques 64 466 75 330 +17%
Polyarthrite rhumatoïde 171 486 207 550 +21%
Maladie de Parkinson 86 869 108 120 +24%
Maladie de Crohn 112 343 139 670 +24%
Maladie d’Alzheimer 241 882 300 720 +24%
Diabète 1 et 2 1 770 152 2 250 760 +27%
Spondylarthrite ankylosante 67 806 91 730 +35%
Tableau : Augmentation du nombre de patients souffrant d’Affections de Longue Durée en France, entre 2009 et 2013

Ce constat alarmant se confirme sur d’autres maladies :

Arthrose : selon les associations de malades, il y aurait 8 millions de personnes touchées par l’arthrose en 2013
en France. À titre de comparaison, on en dénombrait 2 millions il y a cent ans. Et les scientifiques n’ont pas
trouvé de trace de cette pathologie chez nos ancêtres du paléolithique (il y a 10 000 ans).

Fibromyalgie : cette pathologie peu connue du grand public mais souvent handicapante toucherait 2 millions
de personnes en France en 2013.

Diabète : selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette pathologie touchait 30 millions de personnes
dans le monde en 1985, 170 millions en 2005, 347 millions en 2013. Les prévisions pour 2030 sont de 438 millions.

Face à cette situation, de nombreuses études scientifiques ont été menées afin de comprendre pourquoi le
nombre de personnes touchées par ces maladies chroniques augmente. L’objectif étant de comprendre les
« causes » et de pouvoir alors proposer un traitement qui s’attaque aux « racines » du mal.

3
1 ­– Les maladies chroniques aujourd’hui

L’étude des causes des maladies chroniques


Une susceptibilité génétique est souvent à l’origine du déclenchement d’une maladie chronique. Mais le corps
médical s’est rendu compte depuis longtemps que le facteur génétique ne pouvait pas expliquer à lui seul la
pathologie.

Différentes équipes de médecins et chercheurs ont étudié spécifiquement quels pouvaient être les autres facteurs
qui agissent sur la maladie : les bactéries, la pollution, le tabac, l’alcool, les radiations électromagnétiques,
l’alimentation, le stress, les vaccins, les champignons (comme le candida albicans).

Ces recherches ont montré que les maladies chroniques sont souvent poly-factorielles. C’est à dire qu’elles
sont le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs. Parmi ces facteurs il semble que l’alimentation ait
une influence prépondérante. En effet de nombreux auteurs ont décrit que les personnes qui adoptaient une
« alimentation hypotoxique », c’est à dire qui évite un afflux excessif de toxines dans l’organisme, obtenaient
en général une amélioration nette de leur état de santé.

En changeant ses habitudes alimentaires, il serait donc possible d’enrayer, d’atténuer, de


réduire au silence ou d’éviter de nombreuses pathologies (cf. liste des maladies concernées sur le site
www.jemangemieux.com).

Cette approche de soin par l’alimentation n’obtient pas 100% de succès, ce qui prouve que l’alimentation
ne serait pas le seul facteur. Mais de nombreux médecins ont observé un taux de succès de l’alimentation
hypotoxique supérieur à 80%. Cette « nutrithérapie » mérite donc d’être essayée, et tout particulièrement dans
les cas où la médecine allopathique (à base de médicaments) échoue ou s’accompagne d’effets secondaires trop
gênants.

Liste de quelques auteurs francophones


qui ont décrit les bienfaits de l’alimentation hypotoxique.
Par ordre chronologique :

  Dr Kousmine, Sauvez votre corps


  Dr Seignalet, L’alimentation ou la troisième médecine
  Pr Joyeux, Changez d’alimentation
  Dr Lagarde, Votre santé se cache au coeur de vos cellules
  Dr Willem, Les intolérances alimentaires : je ne veux plus être malade !
  Dr Poinsignon, Rhumatismes : et si votre alimentation était coupable ?
 J. Lagacé, Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par
l’alimentation
  JM. Magnien, Réduire au silence 100 maladies avec le régime Seignalet
  Dr Lallement, Les clés de l’alimentation santé

4
2 – Le rôle de l’alimentation sur
les maladies chroniques

2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques


Parmi les différents auteurs, le Dr Seignalet
est celui qui a été le plus actif pour définir
et documenter le concept d’alimentation
hypotoxique.
Il a mené des recherches pendant 18 années et a
testé cette approche alimentaire auprès de 2500
patients. Il a consigné les résultats obtenus sur
près de 116 maladies différentes. Il en a retenu
91 qui répondent positivement à cette méthode
de soin. Les taux de succès varient entre 70%
et 100% en fonction des maladies, et vont
d’améliorations nettes à rémission complète en
fonction des personnes.

L’ensemble des travaux, expérimentations et résultats obtenus sont présentés dans


son livre « L’alimentation ou la troisième médecine ».

La démarche du Dr Seignalet
Le Dr Seignalet est un médecin français. Il a exercé en tant que généraliste de 1959 à 1968 et a ensuite dirigé le
laboratoire d’histocompatibilité de l’hôpital de Montpellier pendant 30 ans. Spécialiste reconnu en immunologie,
rhumatologie et biologie, il est l’auteur de 230 articles scientifiques dont 78 ont été publiés dans des revues
internationales. Il a consacré les 18 dernières années de sa vie à la nutrithérapie.

En tant que médecin, il était frappé par l’incapacité de la médecine traditionnelle à aider de façon efficace
et durable les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques.

Selon lui, cela était dû :


  à l’hyper spécialisation de la médecine et à la perte d’une vision globale de la santé,
  et à une compréhension insuffisante des causes de la maladie.

Il s’est donc efforcé chaque semaine à passer plusieurs heures à lire des résultats d’études scientifiques dans
des domaines aussi variés que la cancérologie, la dermatologie, la rhumatologie, la cardiologie, la psychiatrie,
l’immunologie, la biologie, l’endocrinologie, la gastroentérologie, … ou encore la nutrithérapie. Cette approche
lui a permis d’élaborer une méthode de soin globale, cohérente et efficace sur de nombreuses maladies.

Il a aussi consacré une grande partie de son travail à la compréhension des causes des maladies étudiées. C’était
selon lui le seul moyen de traiter le mal à la source et d’obtenir une amélioration durable de l’état de santé.

5
Les travaux du Dr Seignalet
Le Dr Seignalet a mené ses recherches en nutrithérapie entre 1985 et 2003. Ses théories et la définition de
2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques

l’alimentation hypotoxique se sont affinées au cours des années et des résultats obtenus.

Chronologie des travaux


1985 Premier essai et premier succès sur une polyarthrite rhumatoïde
1988 Premières théories sur les causes de la polyarthrite rhumatoïde
1990 Révision de la théorie et enrichissement à d’autres maladies : sclérose en plaques,
spondylarthrite ankylosante, lupus érythémateux disséminé...
1991 Théorie de l’encrassage : arthrose, fibromyalgie, diabète 2, maladie de Parkinson...
1992 Théorie de l’élimination : maladie de Crohn, asthme, psoriasis, eczéma, colite...
1994 Théorie de l’encrassage dans le cas des cancers
1996/2003 Première édition de son livre (1996), 2500 patients suivis, cinquième édition de son
livre en 2003

1985 à 1990 : Porosité de l’intestin et maladies auto-


immunes
En 1985, le Dr Seignalet fait ses premiers essais et rencontre ses premiers succès avec une patiente
souffrant d’une polyarthrite rhumatoïde.

Sa vision de cette maladie est la suivante :

  L’alimentation moderne telle qu’elle est pratiquée


dans les pays industrialisés n’est pas totalement adaptée
à nos enzymes digestives. En particulier, la digestion du
gluten (protéine du blé), de la caséine (protéine du
lait) et des produits cuits à trop hautes températures
posent des problèmes.
  Ces macromolécules alimentaires mal digérées
entrainent une flore de putréfaction dans l’intestin qui
entraine à son tour un développement de
macromolécules bactériennes.

6
  Il s’ensuit une agression de la paroi intestinale et une hyper-perméabilité de l’intestin. C’est à dire que la
paroi intestinale devient trop poreuse et laisse alors passer des toxines à l’intérieur de l’organisme.
Ces toxines sont des peptides, des macromolécules bactériennes et des macromolécules alimentaires.
  La polyarthrite rhumatoïde serait le résultat d’une réaction du système immunitaire qui tente de neutraliser

2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques


une peptide qui aurait pénétré dans l’organisme en raison d’un intestin trop poreux.

Pour valider cette approche de la polyarthrite rhumatoïde, le Dr Seignalet a demandé aux patients qu’il a suivi
de retirer de leur alimentation tous les aliments qui provoquent une porosité excessive de la paroi intestinale et
ceux qui apportent une quantité importante de toxines.

Les résultats ont dépassé ses attentes dans la mesure où il a très souvent observé une diminution nette des
symptômes et dans de nombreux cas une rémission totale de la maladie.

43% ont bénéficié d’une


Sur les 297 patients souffrant rémission totale de la maladie,
de Polyarthrite Rhumatoïde 34% ont été améliorés à 90%,
et suivis par le Dr Seignalet 6% ont été améliorés à 50%,
17% n’ont pas observé de
résultats significatifs sur leur état
de santé.

Il en conclut qu’un changement d’alimentation a très souvent un impact direct sur l’évolution de la maladie :

  L’adoption d’une alimentation hypotoxique favorise la réparation de la paroi intestinale.


  Celle-ci récupère alors sa capacité de filtre vis-à-vis des toxines se trouvant dans l’intestin.
  L’afflux de peptides s’estompe. Et la réaction immunitaire n’a plus lieu d’être.
  L’inflammation et les douleurs qui en résultent n’ont à leur tour plus lieu d’être.

Ce scénario n’est cependant pas observé chez tous les patients suivis.

Certaines personnes semblent avoir plus de mal que d’autres à réparer leur paroi intestinale. Pour certains, cette
paroi est trop détériorée et ne retrouve pas sa perméabilité d’origine. Pour d’autres il existe d’autres facteurs
favorisant la porosité intestinale (prise de certains médicaments, stress, infections intestinales, sport trop intense,
déficit en vitamines et minéraux...). Dans les deux cas, l’afflux de peptides dans l’organisme n’est pas stoppé et
la réaction du système immunitaire est entretenue.

Les bénéfices obtenus (rémission totale, amélioration à 90%, amélioration à 50% ou aucun résultat) dépendent
donc des individus.
Les délais d’action dépendent aussi de chaque personne. Certaines voient des effets positifs au bout de quelques
semaines tandis que d’autres doivent attendre plusieurs mois. Dans tous les cas les bénéfices sont maximum au
bout de deux ans d’application correcte des recommandations alimentaires.

Le Dr Seignalet a par ailleurs observé que si des bénéfices avaient été obtenus mais que le patient reprenait une
alimentation classique (non « hypotoxique ») alors les symptômes revenaient tôt ou tard. Ce qui est selon lui
une preuve supplémentaire du lien étroit entre l’alimentation et la maladie.

7
En 1990, le Dr Seignalet applique son approche thérapeutique à d’autres maladies auto-immunes et obtient
là aussi des résultats positifs. Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus sur les principales maladies
auto-immunes étudiées par le Dr Seignalet.
2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques

Maladies auto-immunes Nombre de malades suivis Proportions de succès


Gougerot-Sjögren 86 86%
Lupus érythémateux disséminé 20 95%
Polyarthrite rhumatoïde 297 82%
Rhumatisme psoriasique 39 92%
Sclérose en plaques 46 98%
Spondyarthrite ankylosante 122 95%

La proportion de succès est calculée :


  sur une base de patients suivant correctement l’alimentation hypotoxique
  en incluant les « rémissions totales », les « améliorations à 90% » et les « améliorations à 50% ».

D’autres maladies auto-immunes ont été étudiées. De nombreuses ont répondu positivement à
l’alimentation hypotoxique. La liste exhaustive des maladies et les résultats obtenus sont présentés sur le site
www.jemangemieux.com.

1991 : maladies d’encrassage


Selon le Dr Seignalet, les personnes qui ont une paroi intestinale trop poreuse vont laisser pénétrer à l’intérieur
de leur corps des macromolécules alimentaires et bactériennes toxiques.
Pour se défendre, l’organisme va tenter d’éliminer ces toxines. Mais si l’afflux de ces toxines est supérieur à sa
capacité d’élimination, l’organisme va, au fil des années, être envahi et s’encrasser. Certaines cellules vont alors
se mettre à fonctionner de travers ou mourir.
Le Dr Seignalet explique que des maladies comme l’arthrose, la maladie de Parkison, la fibromyalgie ou le
diabète de type 2 sont la conséquence d’un organisme trop « encrassé » par des toxines.

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8
Dans le cas de l’arthrose, les cellules chargées de fabriquer le cartilage seraient encrassées et produiraient un
cartilage de mauvaise qualité. Les articulations sont alors douloureuses car le cartilage ne remplit plus son rôle
protecteur.

2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques


Dans le cas de la maladie de Parkison, les neurones chargés de produire la dopamine seraient encrassés. Ils ne
produiraient plus suffisamment de dopamine. Et certains, trop encrassés, seraient même détruits.

Dans le cas de la fibromyalgie, les neurones en charge de la modulation de la douleur fonctionneraient de


travers du fait de leur encrassage. Ce qui provoquerait douleurs musculaires, fatigue excessive, sommeil peu
récupérateur, moral en baisse …

Et dans le cas du diabète de type 2, les cellules en charge de produire et utiliser l’insuline pour gérer le taux
de sucre dans le sang seraient encrassées et fonctionneraient de travers. Elles n’arriveraient plus à maintenir un
taux de sucre acceptable dans le sang.

Pour traiter ce type de « maladies d’encrassage » le Dr Seignalet propose la mise en place d’une alimentation
hypotoxique. C’est à dire qui évite les aliments à l’origine de la porosité excessive de la paroi intestinale et ceux
qui apportent de nombreuses toxines susceptibles d’encrasser les cellules. Cette approche lui a permis d’observer
une amélioration nette de l’état de santé dans la plupart des cas.

Résultats obtenus sur les principales maladies d’encrassage étudiées

Maladies d’encrassage Nombre de malades suivis Proportions de succès


Arthrose 118 94%
Diabète type 2 25 100%
Fibromyalgie 80 90%
Hypercholestérolémie 70 98%
Maladie de Parkinson 11 91%
Migraines 57 93%
Ostéoporose 20 Blocage évolution dans 70% des cas
Spasmophilie 52 94%
Surpoids 100 72%
Tendinite 17 88%

Le mode de calcul de la proportion de succès est présenté page 8.


Par ailleurs, le Dr Seignalet a noté un effet préventif remarquable sur la maladie d’Alzheimer et sur l’infarctus
du myocarde.

La liste de toutes les maladies d’encrassage étudiées par le Dr Seignalet et les résultats obtenus sont présentés
sur le site www.jemangemieux.com.

9
1992 : maladies d’élimination
Le corps a une capacité d’élimination naturelle. Les globules blancs jouent le rôle « d’éboueurs » et se
2 ­– Le rôle de l’alimentation sur les maladies chroniqques

chargent d’éliminer les toxines qui se trouvent dans notre organisme. Cette élimination se fait via les
différentes « portes de sorties » de notre organisme : la peau, les bronches, le colon, la sphère ORL,
les reins, etc.

Si l’afflux de toxines est réduit à un niveau acceptable, l’élimination de celles-ci se fait de manière naturelle
et sans trouble de santé. Par contre si l’afflux de toxines est trop important, alors la quantité de toxines à
éliminer est excessive et s’accompagne de troubles pathologiques.

Cette élimination pathologique serait une des principales causes de l’apparition de :

  maladies de peau : eczéma atopique, psoriasis, acné sévère,


  maladies du colon : colopathie fonctionnelle, maladie de Crohn,
  maladies des bronches : asthme, bronchite chronique,
  maladies de la sphère ORL : otite, sinusite, rhinite récidivantes.

Pour traiter ces maladies d’élimination, le Dr Seignalet recommande de suivre une « alimentation
hypotoxique ». Cette approche thérapeutique est en général couronnée de succès.

Résultats obtenus sur les principales maladies d’élimination étudiées

Maladies d’élimination Nombre de malades suivis Proportions de succès


Acné 42 100%
Asthme 85 98%
Bronchite, rhinite, sinusite, infection ORL 255 90%
Colite, colopathie 237 98%
Eczéma atopique 43 93%
Gastrite 19 100%
Maladie de Crohn 72 99%
Oedème de Quincke 27 96%
Psoriasis 72 83%
Rhume des foins 75 97%
Urticaire 34 100%

Le mode de calcul de la proportion de succès est présenté page 8.

La liste de toutes les maladies d’élimination étudiées par le Dr Seignalet et les résultats obtenus sont présentés
sur le site www.jemangemieux.com.

10
3 – L’alimentation recommandée
Nous venons de voir que l’alimentation hypotoxique permet très souvent d’obtenir
une amélioration nette de l’état de santé pour de nombreuses maladies chroniques. Il
s’agit d’un mode alimentaire complet qui couvre l’ensemble des besoins nutritionnels
(protéines, lipides, glucides, vitamines, minéraux, oligo-éléments, ...) et précise aussi
quels sont les modes de production, de préparation et de conservation à privilégier.

3 ­– L’alimentation recommandée
L’alimentation hypotoxique consiste à :
 éviter les aliments que l’organisme n’est pas capable d’assimiler correctement,
  privilégier les aliments qui apportent les nutriments dont le corps a besoin
pour fonctionner normalement.

En quelques mots : «apporter à notre corps le carburant qui lui convient».

Ce chapitre présente en détail les caractéristiques de l’alimentation hypotoxique. Les


personnes désireuses de comprendre pourquoi tel ou tel aliment est à privilégier ou à
éviter trouveront les explications dans le chapitre suivant en page 17 de cet ouvrage.

À noter
Au départ, vous serez probablement surpris car les
recommandations ne correspondent pas exactement à
ce que l’on entend généralement. Mais c’est justement
pour cela que cette approche thérapeutique obtient
des résultats !
Alors, n’hésitez pas à mettre de côté certaines de vos
habitudes et à découvrir sans a priori les principes de
l’alimentation hypotoxique.

11
Les aliments autorisés et/ou recommandés

  Tous les fruits et légumes crus, cuits   Privilégier les fruits et légumes de
Fruits et légumes
ou séchés. saison.

  Riz, sarrasin, quinoa, pommes de


3 – l’alimentation recommandée

terre, patate douce, marrons, manioc


(tapioca).
  Toutes les formes peuvent être
Millet, petit épeautre, amarante, consommées : nature, en flocons, en
Céréales et
fonio, sorgho n’ont pas été étudiés fécule, sous forme de pâtes, ou en
assimilés
complètement par le Dr Seignalet. farine. Mais ils ne doivent pas être
Certaines personnes en mangent sans cuits à plus de 110°C.
que cela ne pose de problème, tandis que
d’autres personnes n’en consomment pas
par principe de précaution.

  Toutes les légumineuses : lentilles


vertes, lentilles corail, haricots blancs,   Les légumineuses sont
Légumineuses haricots rouges, haricots Azuki, haricots d’excellentes sources de protéines
mungo, soja, fèves, pois cassés, pois végétales.
chiches, etc.

  Les viandes sont mauvaises quand


elles sont cuites, bonnes quand
elles sont crues. Pour ceux qui ne
souhaitent pas manger les viandes
crues, une cuisson la plus brève et la
moins forte possible est tolérée.
  Toutes les viandes
  Le poisson cuit est moins
  Tous les poissons
redoutable que la viande cuite.
  Tous les autres produits de la mer
Cependant, mieux vaut opter pour
Viandes, (crustacés, mollusques, coquillages)
le poisson cru. Si l’on souhaite cuire
charcuteries,   Les oeufs
le poisson, choisir de préférence
poissons, oeufs   Les charcuteries crues (jambon cru,
une cuisson à la vapeur douce ou à
saucisson, saucisse, chorizo, salami,
l’étouffée.
figatelli)
  L’oeuf est nocif quand il est cuit,
  Le foie gras
valable quand il est cru. L’oeuf à la
coque ou en omelette baveuse est
toléré.
  Le Dr Seignalet recommande de
ne pas consommer ces aliments plus
d’une fois par jour.

Produits laitiers   Toutes les formes peuvent être


  Ceux faits à partir de végétaux :
de source consommées : lait, crème, yaourt,
soja, riz, amandes, quinoa, coco, ...
végétale fromage.

12
  Ces aliments sont d’excellentes
  Toutes les huiles : huile d’olive, de sources d’acides gras.
colza, de noix, de chanvre, de cameline,   Les huiles doivent être choisies
de noisette, de coco ... Bio, extraites à froid et ne jamais être
Huiles et
  Tous les oléagineux : amandes, chauffées.
oléagineux
noisettes, noix de Grenoble, noix de   Les oléagineux doivent être
cajou, noix de coco, noix de pécan, consommés nature : sans sel ajouté et

3 ­– L’alimentation recommandée
pistaches, arachides, pignons … non grillés. Les purées d’oléagineux
préparées à froid sont autorisées.

  Sucre complet, miel, pollen, fruits


séchés   Le sucre complet se trouve
  Chocolat noir (avec modération) en magasin Bio sous les noms :
  Gâteaux et pâtisseries avec des « rapadura » ou « muscovado ».
ingrédients compatibles   Le chocolat est autorisé s’il ne
Sucrerie contient ni lait ni sucre raffiné.
Sirop d’érable, sirop d’agave, stévia n’ont Il faut donc se tourner vers du chocolat
pas été étudiés complètement par le Dr
noir. Par exemple de la marque
Seignalet. Certaines personnes en mangent
« Rapunzel » : chocolat noir 70% qui
sans que cela ne pose de problème, tandis
que d’autres personnes n’en consomment est fabriqué avec du sucre complet.
pas par principe de précaution.

  Sel non raffiné, gomasio, tamari


  Prendre par exemple du sel
  Moutarde, cornichon, ail, oignon,
de Guérande, ou du sel rose de
citron, échalote, câpres
l’Himalaya.
Assaisonnement   Graines : sésame, tournesol, lin,
  On peut varier les plaisirs entre
courge
vinaigre balsamique, vinaigre de cidre,
  Tous les vinaigres
vinaigre de vin ...
  Toutes les épices et tous les aromates

  Eau minérale plate ou gazeuse, ou


eau du robinet
  L’eau est à privilégier. Les eaux
  Jus de fruits ou de légumes
minérales sont de bons apports de
  Boissons alcoolisées (avec
calcium et de magnésium.
Boissons modération) à l’exception de la bière
  Il existe maintenant des bières
(qui contient du blé ou de l’orge)
sans gluten (fabriquées à partir de
  Thé et café (avec modération)
sarrasin) qui sont autorisées.
 Chicorée
 Infusions

  Aliments biologiques
  Aliments frais
Modes de
  Aliments surgelés
production et de
  Légumes en conserve
conservation
  Poissons et viandes fumés (avec
modération)

13
Les aliments à éviter

  Tous les produits à base de lait


d’origine animale : vache, chèvre,   Toutes les formes doivent être
brebis... évitées : lait, beurre, crème, fromage,
La suppression des laitages d’origine yaourt, crèmes glacées, protéine de lait.
Produits laitiers
animale n’entraine pas de carence en   Dans les produits laitiers, c’est
3 ­– L’alimentation recommandée

calcium. Le calcium est en effet apporté principalement la caséine (protéine de


par d’autres aliments, en particulier l’eau, lait) qu’il faut éviter.
les fruits et les légumes.

  Tous les produits à base de


ces céréales doivent être exclus :
  Céréales contenant du gluten : blé, pain, gâteaux, pâtes, farine, pizza,
Certaines seigle, orge, avoine, kamut, grand viennoiseries.
céréales épeautre   L’amidon de maïs (également
 Maïs appelé sirop de maïs ou maltodextrine
de maïs) et le sirop de blé sont
autorisés sans être recommandés.

  Éviter tous les aliments qui


contiennent du sucre raffiné :
  Sucre raffiné. Il s’agit du sucre
en particulier biscuits industriels,
blanc, mais aussi du sucre « roux », du
Sucrerie viennoiseries industrielles, sodas,
sucre glace, de la cassonade, etc.
confitures, céréales pour le petit
 Aspartame
déjeuner, bonbons, glaces, barres
chocolatées.

Assaisonnement   Sel blanc raffiné

  Charcuteries cuites : jambon cuit


Charcuteries (jambon blanc), pâté, rillettes, boudin,   Éviter les charcuteries industrielles.
andouillette, etc.

  Éviter tous les aliments préparés


riches en graisses car ils ont très
  Huiles raffinées, huiles chauffées,
Matières grasses souvent été chauffés. En particulier :
margarines
frites, chips, biscuits et viennoiseries
industrielles, pizzas.

  L’utilisation de pesticides et
  Agriculture intensive
Modes de d’engrais chimiques est à éviter.
  Élevages industriels
production et de   L’utilisation d’hormones,
  Conserves autre que conserves de
conservation antibiotiques et farines animales dans
légumes
les élevages est à éviter.

14
Les cuissons à privilégier et celles à éviter
La cuisson joue un rôle Éviter les cuissons à plus de 110°C.
déterminant. Et en particulier :
grillades, fritures (300° à 700°C)
À trop haute température, elle
poêle à feu vif (environ 200°C)
transforme la structure moléculaire
cocotte-minute (monte jusqu’à 140°C avec
des aliments et génère des

3 ­– L’alimentation recommandée
la pression)
macromolécules que l’organisme
le micro-ondes
ne sait pas digérer. Souvent, ces
la plancha, le barbecue
macromolécules contribuent au
four à plus de 110°C
déclenchement et au développement
de la maladie chronique.
Privilégier les cuissons à moins de 110°C.
Il est donc important d’utiliser cuisson à la vapeur douce (environ 100°C) *
des cuissons douces. cuisson à l’étouffée **
au four à moins de 110°C
dans l’eau bouillante (environ 100°C)
au bain marie

Par ailleurs, il convient de :


ne jamais chauffer les huiles végétales ou les
oléagineux. On peut cependant mettre un
filet d’huile dans l’assiette sur un plat chaud,
limiter au minimum (en température et en
durée) la cuisson de la viande, du poisson
et des oeufs.

**La cuisson à l’étouffée


*La cuisson vapeur La cuisson à l’étouffée consiste à faire
La cuisson à la vapeur est dite «  douce » cuire lentement les aliments dans leur
lorsqu’elle ne dépasse pas 100°C. A la propre jus. Concrètement, ils sont placés
cocotte minute, le couvercle hermétique dans une poêle ou une casserole à fond
permet d’augmenter la pression épais muni d’un couvercle, et mis à cuire
pendant la cuisson et la vapeur d’eau à feu très doux. L’eau contenue dans
atteint alors 140°C. Pour une cuisson à l’aliment « transpire », elle forme un lit
la vapeur douce, il faut donc utiliser un liquide dans lequel cuisent les aliments.
cuit-vapeur ou une casserole avec panier Pour les aliments qui ne contiennent
vapeur muni d’un couvercle simple qui pas assez d’eau pour former le « lit de
ne fait pas monter en pression. cuisson », on ajoute un peu d’eau en
début de cuisson.

15
La liste de courses type
En adoptant l’alimentation
hypotoxique, vous allez changer le
contenu de vos placards et de votre
Où acheter ?
réfrigérateur. Vous pouvez acheter vos produits au marché
Un bon moyen de commencer auprès de producteurs respectueux de la
consiste à vider ses placards des nature, et dans les magasins Bio (en ville
3 ­– L’alimentation recommandée

aliments à éviter et de les remplir ou sur Internet). En effet, l’utilisation de


avec des aliments autorisés. Pour produits de qualité, non pollués par les excès
vous y aider, voici la « liste de courses de l’industrie agro-alimentaire, fait partie
type » des personnes qui suivent intégrante de l’alimentation hypotoxique.
l’alimentation hypotoxique.

Céréales et légumineuses Petits déjeuners


> Café, thé, chicorée, infusions
> Riz (blanc ou complet, basmati, thaï ou classique)
> Galettes de riz
> Quinoa (blanc ou rouge)
> Miel, sucre complet
> Sarrasin
> Flocons de riz, de sarrasin
> Lentilles vertes et corail
> Pois chiches
> Pois cassés
> Haricots blancs et rouges
Huiles et condiments
> Pâtes de riz, pâtes de sarrasin >H uiles : olive, colza, équilibrée en oméga 3,
> Farine de riz, farine de sarrasin noix, noisette ...
> Fécule de pomme de terre, tapioca >V inaigre (de vin, de cidre, balsamique), jus de
citron, tamari (sauce soja sans blé)
Épicerie sucrée > Sel non raffiné (gros et fin), gomasio (sel au
sésame), moutarde, cornichon, olive
> Ail, oignons, échalotes, gingembre
> Chocolat noir
> Graines : tournesol, sésame, courge
> Raisins secs, dattes, figues, abricots secs,
> Épices : curry, curcuma, cumin, paprika, poivre ...
pruneaux, baie de Gogi
> Herbes aromatiques : basilic, ciboulette, persil,
> Noisettes, amandes, noix
coriandre, fenouil, thym, laurier, anis vert ...
> Purée d’amande
> Purée de sésame (tahin)
> Préparation pour flans
> Agar agar
Laitages / boissons
> Poudre à lever, levure sans gluten > Lait de riz, lait de soja, lait de coco
> Yaourt de soja, crème de soja ou de riz
Épicerie salée > Jus de fruits, jus de légumes, eau, vin, cidre

> Sauce tomate


> Soupe de légumes
Produits frais
> Conserve de châtaignes > Viandes, poissons, oeufs
> Conserve de légumes > Fruits
> Tartinade (tapenade, olivade, caviar > Légumes
d’aubergine, topinade …)
> Tofu (nature, soyeux, fumé)
> Algues

16
4 – Explication des recommandations
Les règles de l’alimentation hypotoxique sont issues de la recherche scientifique.
Au cours des 50 dernières années de très nombreuses études ont permis de mieux
comprendre comment le corps fonctionnait. Les résultats récents ont complété et
confirmé les premiers acquis.

Grâce à ces travaux rigoureux et indépendants des intérêts financiers des industriels,
il est aujourd’hui plus facile de déterminer quel « carburant » convient le mieux à
notre organisme.

Dans ce chapitre vous trouverez, par type d’aliments, les explications scientifiques

4 ­– Explication des recommandations


sur lesquelles sont fondées les principales recommandations de l’alimentation
hypotoxique.

Les céréales mutées


Dans le cadre de la sédentarisation qui a eu lieu il y a
quelques milliers d’années, l’espèce humaine s’est mise à
cultiver des céréales. Au fil des siècles, certaines céréales ont
muté du fait de la sélection et de l’hybridation des grains.
C’est le cas du blé qui est passé d’une structure à 7 paires
de chromosomes vers une structure à 14 ou 21 paires de
chromosomes et dont le taux de gluten a doublé en 100 ans.

D’autres céréales ont muté de la même façon : orge,


avoine, seigle, grand épeautre, kamut et maïs.
Par contre le riz, le quinoa, le sarrasin n’ont pas muté.

Dans le même temps, nos enzymes digestives, utilisées pour la digestion des protéines des céréales, n’ont
pas muté. Nous ne sommes donc plus équipés correctement pour digérer les protéines de ces céréales
mutées.

Au lieu d’être décomposées en nutriments de petite taille utilisables par nos cellules, ces protéines restent
dans notre intestin sous forme de macromolécules alimentaires. Elles participent à l’apparition d’une flore
intestinale de putréfaction qui va agresser la paroi intestinale et la rendre trop poreuse.

Les peptides, macromolécules alimentaires et macromolécules bactériennes présentes dans cette flore de
putréfaction peuvent alors traverser la paroi intestinale, rejoindre le circuit sanguin et être diffusées dans
l’organisme. Il s’ensuit, lorsque l’afflux de toxines est trop important, le déclenchement de maladies auto-
immunes, maladies d’encrassage ou maladies d’élimination.

Dans le cadre d’une alimentation hypotoxique, il est donc conseillé d’éviter de consommer les
aliments qui contiennent ou ont été fabriqués avec des protéines de céréales mutées. Cela concerne
en particulier le gluten qui est une protéine présente dans le blé.

17
Les protéines de lait
À l’échelle de l’évolution de l’espèce humaine, le lait d’origine
animale (vache, chèvre, brebis, …) est consommé depuis très
peu de temps. Cela a commencé avec la sédentarisation il y a
quelques milliers d’années. La consommation a augmenté il
y a quelques centaines d’années et est devenue quotidienne
dans la plupart des pays industrialisés depuis seulement
quelques dizaines d’années.

Avec le recul de plusieurs décennies de consommation


intensive de produits laitiers, une partie de la communauté
4 ­– Explication des recommandations

scientifique considère que les produits laitiers sont à l’origine


de nombreux problèmes de santé.

C’est principalement la protéine du lait (appelée caséine) qui est incriminée. Nos enzymes digestives, mal
adaptées, ont du mal à la digérer convenablement. Il se passe la même chose qu’avec les protéines des
céréales mutées : la protéine de lait n’est pas décomposée en nutriments de petite taille utilisables par
nos cellules. Elle reste sous forme de macromolécule alimentaire et favorise l’apparition d’une flore de
putréfaction. Cela engendre une paroi intestinale trop poreuse et les problèmes de santé associés.

En outre, il faut savoir que :

  Le lait n’est pas un aliment comme les autres. C’est un aliment adapté au besoin du nouveau-né
et il est spécifique à chaque espèce. La composition du lait de vache est d’ailleurs très différente
de celle du lait maternel car le jeune veau n’a pas les mêmes besoins que le nourrisson. Le veau a
essentiellement besoin de grandir pour pouvoir marcher en quelques jours et atteindre sa taille
adulte en quelques années. Alors que le nourrisson a surtout besoin de nourrir son cerveau et ne
marche qu’à un an. Le bon sens consiste donc à consommer du lait maternel et uniquement au
début de sa vie.
De très nombreuses études scientifiques ont prouvé que l’ostéoporose est plus fréquente dans les pays
où la consommation de laitages est la plus élevée. Il ne semble donc pas utile de consommer des produits
laitiers pour éviter l’ostéoporose.
L’éviction des laitages convient à tous les âges : nourrisson (après allaitement et à partir du moment
où l’on diversifie les aliments), enfant, adolescent, adulte et personne âgée. Le calcium se trouvant
dans les fruits et légumes, les personnes qui ne consomment aucun produit laitier et qui
mangent suffisamment de fruits et légumes ne souffrent pas de carence en calcium.

Contrairement à ce qui a souvent été dit, les produits laitiers ne sont donc pas des aliments obligatoires.
L’alimentation hypotoxique exclut donc tous les produits fabriqués avec du lait d’origine animale : lait,
beurre, fromage, yaourt, crème, glaces, etc.

18
Les acides gras trans
Les acides gras (c’est à dire les graisses) sont des aliments
essentiels au bon fonctionnement de notre cerveau et de nos
cellules.
Le problème est qu’ils sont instables et que leur structure
moléculaire est modifiée par la chaleur et la lumière.
En particulier les acides gras « cis », bénéfiques et nécessaires
à une bonne santé se transforment en acides gras « trans »,
nocifs pour l’organisme dès qu’il sont chauffés à plus de 40°C.

Il est donc très important de ne pas chauffer les acides gras. On

4 ­– Explication des recommandations


les trouve principalement dans les huiles végétales, la viande,
le poisson, les oeufs et les produits laitiers.

Éviter les huiles raffinées

Pour obtenir de l’huile, il existe différents procédés : soit par simple pression mécanique à froid (huile vierge
1re pression à froid), soit par raffinage industriel, impliquant souvent des solvants.

Le raffinage industriel vise à augmenter le rendement, en chauffant la matière première (souvent le


tourteau, qui reste après la première pression à froid) et en ajoutant si besoin des solvants. L’huile obtenue
contient des produits chimiques, à ce stade, elle est impropre à la consommation humaine ! Elle est alors
chauffée, raffinée plusieurs fois, à l’aide d’autres produits chimiques, pour rectifier le goût, l’odeur, la
couleur et devenir consommable... Le produit fini a donc subi plusieurs traitements chimiques et a été
chauffé jusqu’à 250°C. Les vitamines sont en grande partie détruites durant le processus. Les graisses « cis »
bénéfiques pour la santé sont devenues « trans », donc toxiques.

Dans le cas d’une extraction mécanique à froid,le fruit est nettoyé et décortiqué, puis pressé avec une vis
sans fin, centrifugé et enfin filtré par des buvards. Aucun additif n’est nécessaire : on récolte simplement le
jus du fruit ou des graines. C’est un produit noble, qui contient le parfum et les arômes naturels du produit
d’origine, riche en vitamines, en anti-oxydants, en oligoéléments... sans acide gras trans qui se forment
avec la cuisson de l’huile, ni additifs.

Il faut se méfier tout particulièrement des huiles végétales raffinées car elles ont été chauffées à trop hautes
températures.

Acheter uniquement des huiles vierges pre


miè re pression à froid
Éviter de chauffer les huiles à plus de 40°
C
En pratique Éviter la cuisson ou cuire peu la viande,
le poi sson et les oeufs
Éviter tous les produits industriels qui
contiennent des graisses
chauffées
Éviter les produits laitiers car ils contiennen
t beaucoup d’acides
gras trans

19
Les bonnes graisses
Comme cela vient d’être évoqué, il est important d’éviter autant que possible les acides gras « trans ».
Et pour cela, il ne faut jamais chauffer les huiles.

Cependant, il ne faudrait pas se mettre à ne plus manger de graisses car le corps en a besoin. Elle sont même
indispensables à la bonne santé !

Il faut donc savoir identifier les bonnes graisses.

L’objectif est de :
  limiter la consommation d’acides gras trans
4 ­– Explication des recommandations

  d’augmenter les oméga 3 par rapport aux omégas 6 et 9. Car l’alimentation classique comprend en
général trop d’oméga 6 et 9 et pas suffisamment d’oméga 3.
  d’augmenter les acides gras insaturés par rapport aux acides gras saturés. Car l’alimentation classique
comprend en général trop d’acides gras saturés et pas assez d’acides gras insaturés.

On consommera ce qu’il faut en suivant les


recommandations suivantes :
En pratique utiliser 3 à 6 cuillères à soupe d’huile par
jour et par personne,
en choisissant uniquement des huiles vier
ges première pression
à froid,
utiliser à 50% de l’huile d’olive et à 50%
de l’huile de colza, ou
utiliser une huile équilibrée en oméga 3,

consommer régulièrement des oléagin
eux non chauffés
(amande, noisette, noix de Grenoble, noi
x de cajou…),
éviter tous les produits qui contiennen
t des graisses chauffées
(ce qui est le cas d’une grande par
tie des préparations
industrielles).

20
Les molécules de Maillard
Le chimiste français, Louis-Camille Maillard, découvrait
en 1911 que des acides aminés (constituants de base
des protéines) mis en présence de sucres à température
élevée subissaient des recombinaisons moléculaires
et produisaient des macromolécules complexes,
volumineuses et très difficiles à digérer.

Les plus coriaces d’entre elles sont quasiment incassables.


Même l’eau de Javel ne peut les briser !

4 ­– Explication des recommandations


Depuis les années 2000, ces macromolécules, appelées
molécules de Maillard, ont été largement étudiées par la
communauté scientifique et ont fait l’objet de centaines
de publications.
Elles favoriseraient le vieillissement accéléré et contribueraient au déclenchement et au développement de
pathologies comme l’Arthrose, le Diabète, la Polyarthrite et la Fibromyalgie, ainsi que de nombreux cancers.
Selon le Dr Seignalet, elles contribuent en grande partie à l’encrassage de l’organisme.

Il est maintenant établi que ces molécules de Maillard sont présentes en abondance dans la nourriture
communément consommée dans les pays industrialisés. Leur quantité augmente fortement si la cuisson est
longue ou si la température de cuisson est élevée, sachant que c’est la température de cuisson qui a l’impact
le plus significatif.
De nombreux médecins et chercheurs considèrent que la limite à ne pas dépasser est 110°C.

On en trouve des quantités particulièrement importantes dans :

le pain, les pizzas, les pâtisseries, les viennoiseries car ils contiennent des protéines et du
sucre (glucides) qui ont été chauffés à plus de 110°C.

les céréales pour petit-déjeuner (celles qui ont subi des températures élevées au cours de
leur fabrication).

les biscuits industriels (certains fabricants y ajouteraient même des molécules de Maillard
synthétiques pour améliorer le goût).

la poudre de lait (qui en contiendrait 36 fois plus que le lait). La poudre de lait, connue sous
le terme « protéine de lait » dans la liste des ingrédients, est présente dans de nombreux aliments
industriels comme les glaces, les crèmes desserts ou les fromages bas de gamme utilisés dans les
pizzas et les hamburgers.

Dans le cadre de l’alimentation hypotoxique, il est donc préconisé de ne pas cuire à plus de 110°C, les
aliments ou les plats qui contiennent à la fois des protéines et des glucides.

21
Vitamines, minéraux, oligoéléments, antioxydants
Vitamines, minéraux et oligoéléments sont indispensables au fonctionnement de chacune de nos cellules.
Ils sont apportés en grande partie par les fruits et les légumes. C’est pourquoi il est recommandé d’en
consommer en grande quantité. En particulier, il convient de manger des légumes crus et des légumes cuits
pour être certain de varier suffisamment les apports.

Les fruits et légumes sont aussi d’excellentes sources d’antioxydants, nécessaires pour lutter contre le
vieillissement prématuré des cellules.

Les antioxydants sont aussi présents en grande quantité dans toutes les épices et les aromates. Utiliser des
épices (cumin, curry, curcuma, cannelle, …) et des aromates (basilic, thym, persil, …) comporte donc deux
4 ­– Explication des recommandations

avantages : le goût et les antioxydants !

Compléments alimentaires
Pour des raisons de rendement et de productivité, beaucoup d’animaux d’élevage (agneaux, veaux, porcs,
poulets, ...) ne sortent pas de leur local et sont nourris avec des batteries comportant 10 à 15 aliments de
base, des hormones et des antibiotiques.

Par ailleurs, la plupart des fruits et légumes poussent dans des serres et sont récoltés après une vie plus
courte que les légumes et les fruits traditionnels. Les engrais chimiques et les pesticides sont très largement
utilisés.

Ces pratiques ont une conséquence directe sur la composition des aliments que nous mangeons. À titre
d’exemple, ces deux tableaux statistiques, issus d’une publication américaine datant de 2002, illustrent la
chute des apports en minéraux.

Calcium en mg / 100 g

Année Chou-fleur Laitue Épinards


1914 248 265 227
1948 38 38 71
1992 47 19 99

Magnésium en mg / 100 g

Année Chou-fleur Laitue Épinards


1914 66 112 122
1948 29 31 120
1992 15 9 79

22
Dans ce cadre, de nombreux médecins, dont le Dr Seignalet, recommandent la prise de compléments
alimentaires. C’est en particulier souvent nécessaire pour les personnes très carencées, qui ont des
pathologies avancées, ou pour qui le changement alimentaire ne suffit pas.

Il en existe plusieurs sortes :


les vitamines, minéraux et oligoéléments,
des probiotiques et prébiotiques,
certains mélanges visant à protéger la barrière intestinale (comme par exemple : Ultra Inflam X).

Mais la prise de compléments alimentaires n’est pas anodine. Il convient d’adapter le type de compléments
et les doses à chaque personne. C’est la raison pour laquelle les personnes qui souhaitent prendre des
compléments alimentaires ont tout intérêt à consulter un spécialiste (certains naturopathes, pharmaciens,

4 ­– Explication des recommandations


diététiciens ou nutritionnistes).

23
Les aliments biologiques
La consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique fait partie intégrante de l’alimentation
hypotoxique.

Pour l’agriculture, cela permet d’éviter les pesticides, les insecticides et l’usage d’engrais chimiques.

Pour l’élevage, cela permet d’éviter une mauvaise alimentation des animaux, une consommation
déraisonnable d’antibiotiques et d’hormones, et d’éviter la claustration des animaux.

En terme de budget, cela peut occasionner une augmentation au départ car on a tendance à tester de
nouveaux produits. Par contre, une fois que les habitudes sont prises, on retrouve un budget similaire à
4 ­– Explication des recommandations

celui que l’on pouvait avoir avec une alimentation non biologique.

Ceci vient du fait que l’on achète globalement moins de produits « transformés ». On achète des produits
dont le coût de production est plus élevé mais dont le coût de transformation est moins élevé. L’un dans
l’autre, on s’y retrouve.

Par ailleurs, il est souvent préférable d’acheter en magasin Bio spécialisé. Car les produits Bio que l’on trouve
en grande surface (Carrefour, Auchan, Casino, Super U, ... ) sont en général plus chers que les équivalents
que l’on trouve en magasins spécialisés (Biocoop, Satoriz, La Vie Claire, …). De plus les fabricants choisis
par les enseignes spécialisées font en général beaucoup plus attention à la qualité nutritionnelle de leurs
produits.

24
Les protéines végétales
Les protéines sont nécessaires pour un bon équilibre alimentaire. Il convient d’en manger une portion au
déjeuner et une au diner. Mais, pour éviter les mauvaises graisses ainsi qu’une alimentation trop acidifiante,
il est recommandé de limiter la prise de protéines d’origine animale (viande, poisson, oeuf) à une fois par
jour au maximum. Et 3 à 5 portions de protéines animales par semaine semble être un bon objectif.

Du coup il est intéressant de savoir que l’on trouve des protéines en quantité importante dans certains
végétaux : lentilles, haricots secs, pois cassés, pois chiches, fèves, soja.

Ces aliments, appelés légumineuses, sont donc à privilégier dans le cadre d’une alimentation hypotoxique.

4 ­– Explication des recommandations

25
5 – Les règles d’équilibre
nutritionnel
Le petit-déjeuner
Le petit-déjeuner est un repas capital. Outre l’énergie qu’il apporte pour bien débuter la journée et le temps
qu’il nous offre pour sortir tranquillement de la nuit, il s’agit du premier apport après environ 12 heures de
jeûne. Il peut être composé de :

une boisson chaude ou fraîche (chicorée, infusion, thé, café, eau minérale, jus de fruits...),
  avec des fruits de saison (salade de fruits, smoothie, nature...),
  ou des céréales (galette de riz, pain maison, flocons…).

Chacun a ses habitudes et son petit déjeuner type. L’essentiel est de le composer à partir d’aliments
5 – les règles d’équilibre nutritionnel

autorisés.

Le déjeuner et le dîner
Pour un équilibre optimal des repas, nous vous
recommandons le principe du «quatre-quarts» pour le
déjeuner comme pour le dîner. En le suivant, votre corps
recevra tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner.
Un repas sera alors composé de :

  1 portion de légumes crus,


  1 portion de légumes cuits,
  1 portion de céréales ou assimilés,
  1 portion de protéines.

Une protéine animale (viande, poisson ou oeuf) trois à cinq fois par semaine suffit. Si vous aimez la viande
et le poisson, vous pouvez en consommer jusqu’à une fois par jour. En l’absence de protéines d’origine
«animale», la portion de protéines peut être apportée par des protéines « végétales » que l’on trouve dans
les légumineuses.

Une huile vierge 1re pression à froid de votre choix, que vous ajouterez en filet sur les crudités, les
légumes, les céréales ou les protéines, complètera idéalement ce repas. Les épices et les aromates sont
également un atout aussi bien pour leurs propriétés que leur goût !

Si vous souhaitez éviter un repas trop copieux le soir, le dîner peut être composé d’une soupe, chaude ou
froide, d’un plat de crudités, voire uniquement de fruits... Par contre, si vous avez faim, n’hésitez pas !

L’alimentation hypotoxique n’impose aucune limitation sur les quantités. En effet, il s’agit avant
tout d’agir sur la qualité des aliments, plutôt que sur les quantités.
26
Les collations
Il n’y a aucune obligation de prendre une collation. Mais si vous avez un creux dans la journée, sachez que
toutes les déclinaisons sont permises.

Retenez que c’est le bon moment pour se régaler avec des fruits de saison. En effet, en consommant les
fruits hors des repas (idéalement à au moins 2 heures d’un repas), vous éviterez la fermentation au cours
de la digestion.

La spécificité des fruits crus


Il est recommandé de consommer les fruits crus à
deux heures d’un repas pour éviter une fermentation
qui fragiliserait l’intestin. En pratique il est cependant
possible de les manger en même temps que des

5 – les règles d’équilibre nutritionnel


huiles, des oléagineux ou un yaourt de soja sans que
cela ne pose de problème.
Les fruits cuits ou séchés peuvent quant à eux être
mangés au moment des repas.

27
6 – À savoir quand on commence
Que faire si   
L’alimentation hypotoxique est totalement compatible avec la
prise de médicaments. Cependant, avec le temps et au regard des
l’on prend des améliorations observées, il est fréquent que les médicaments soient
médicaments ? moins nécessaires. Dans tous les cas, la modification du traitement
doit être discutée avec le médecin traitant.

Doit-on   
Le Dr Seignalet a suivi 2500 patients et a pu valider que
l’alimentation hypotoxique n’entraine pas de carences. Chez
s’attendre à JeMangeMieux, nous accompagnons des milliers de personnes et
des carences ? nous arrivons au même constat.
En particulier, la suppression des produits laitiers d’origine
  
animale n’entraine aucune carence en calcium. Au contraire,
l’alimentation hypotoxique permet en général un meilleur taux
de calcium et une diminution de l’ostéoporose.
6 – À savoir quand on commence

Existe-t-il   
Dans le cas d’intolérances spécifiques à certains aliments révélées
par des tests fiables, l’alimentation hypotoxique doit être adaptée
des spécificités en enlevant les aliments qui génèrent les intolérances.
par maladie ? 
Sinon, les recommandations de l’alimentation hypotoxique sont
  les mêmes quelle que soit la maladie (celles présentées sur le site
www.jemangemieux.com). Au départ, cela peut surprendre.
Cependant, c’est en fait assez logique : si une alimentation est
réellement adaptée à la façon dont l’organisme fonctionne, alors
le corps ira mieux dans son ensemble.
Les diabétiques feront cependant en sorte de limiter la
  
consommation d’aliments très riches en glucides : miel, dattes,
raisins secs, abricots secs, sucre complet, sirop d’érable. Ces
aliments pourront être réintroduits une fois la glycémie améliorée.
Les personnes souffrant de colite ou de maladie de Crohn limiteront la
consommation des aliments qui leur provoquent des douleurs (par
exemple certaines crudités ou certaines légumineuses). Mais une
fois que l’alimentation hypotoxique aura apporté ses bienfaits, ces
aliments ne poseront plus de problème et pourront être réintroduits.

Délai d’action    Très souvent les premiers résultats positifs se font sentir au bout
de quelques semaines : regain d’énergie, meilleur sommeil,
confort digestif. Au bout de trois mois, on observe en général
les premières améliorations sur la pathologie. Et les bienfaits
augmentent encore pendant deux ans.

28
Quantité de    Il est recommandé de manger à sa faim. Il ne faut donc pas se
priver et le Dr Seignalet ne limite pas les quantités. Par contre, une
victuailles et certaine « frugalité » permet souvent de se sentir en meilleure forme.
variations de 
Même s’il ne s’agit pas de l’objectif premier de l’alimentation
  hypotoxique, il est très fréquent de perdre du poids jusqu’à
poids atteindre son poids de forme. Sur 100 personnes, 80 perdent du
poids, 19 restent stables et 1 grossit.

Changement 
Les changements impliqués par l’alimentation hypotoxique
  peuvent paraître difficiles à surmonter pour certains. Pour ceux-
radical ou là, il peut être utile de procéder par étapes :
évolution par 1. arrêter les produits laitiers d’origine animale,
2. éviter les cuissons à plus de 110°C,
étapes ? 3. arrêter la consommation de blé, orge, avoine, seigle,
kamut, épautre et maïs,
4. appliquer les autres consignes.
Pour d’autres, il sera plus facile d’appliquer toutes les consignes
  
strictement et sans écarts dès le premier jour.
Dans tous les cas, les bénéfices en terme de santé seront
  
plus importants à partir du moment où l’ensemble des

6 – À savoir quand on commence


recommandations seront suivies.

Les troubles    Certaines personnes ressentent des troubles au cours des premières
semaines : fatigue, diarrhée modérée, douleurs musculaires
liés au intermittentes, maux de tête inhabituels, écoulement du nez,
«décrassage» pellicules du cuir chevelu, ballonnement et gaz.
Paradoxalement, ces troubles sont plutôt bon signe. Cela prouve
  
que l’on a une bonne capacité à éliminer les toxines et que le
processus thérapeutique est en marche !
Lorsqu’elles sont présentes, ces manifestations ne durent en
  
général pas plus de quelques semaines. Après cette période,
survient souvent une phase de bien-être. L’appétit augmente,
l’énergie s’accroit, le moral est meilleur.

Les écarts 
Il n’est pas toujours évident de suivre les principes de l’alimentation
  hypotoxique dans toutes les situations. Quelques écarts peuvent
et leurs donc être faits, en particulier chez des amis ou au restaurant. Mais il
conséquences faut faire attention à ce que les écarts ne soient pas trop importants
ni trop fréquents pour obtenir les bénéfices souhaités. Le Dr Seignalet
indique que quand la diététique est suivie à 90%, le bénéfice n’est
pas de 90%, mais en moyenne de 50% par rapport au maximum
possible.

29
7 – Quatre semaines de menus
Vous trouverez en annexe 4 semaines de menus (petits-déjeuners, déjeuners, diners et liste de
courses). Ils ont été conçus pour être à la fois variés, savoureux et simples à préparer !

Il n’est pas obligatoire de suivre ces menus « à la lettre ». Vous pouvez décider de les suivre totalement
car vous trouvez que c’est un bon moyen de faciliter votre quotidien. Mais vous pouvez aussi décider de
composer vos repas « à votre façon » et d’y piocher des idées de recettes pour varier les plaisirs.

Avant de vous lancer dans ces menus, vous vous demandez peut-être si cette méthode de soin est vraiment
faite pour vous ? ... Les raisons pour ne pas suivre l’alimentation hypotoxique sont nombreuses au départ.
Mais il existe une excellente raison de s’y mettre : c’est la perspective de résoudre durablement son problème
de santé.

Nous sommes des milliers à avoir essayer et à en être très satisfaits. L’expérience montre que l’on s’habitue
rapidement à cette nouvelle alimentation. Et que l’on y trouve beaucoup de variétés et de plaisirs
gustatifs.

Si vos traitements actuels ne vous satisfont pas, si vous avez vraiment envie d’essayer quelque chose de
nouveau, si vous souhaitez prendre en main votre santé par le bon bout, alors l’alimentation hypotoxique
mérite vraiment d’être essayée.
7–
quatre semaines de menus

Toute l’équipe JeMangeMieux vous souhaite


un bon appétit et une bonne santé !

30
8 – L’accompagnement par
JeMangeMieux
En complément de ce livret, JeMangeMieux vous propose d’autres outils pour
suivre l’alimentation hypotoxique.

Nous vous accompagnons sur toutes les questions relatives à cette façon de manger :

  Comment faire son pain ?


  Comment recevoir des amis ?
  Quels produits choisir au supermarché ?
  Quels plats choisir au restaurant ?
Où trouver des recettes de cuisine ?
  Y a-t-il un thérapeute qui connait les bénéfices de l’alimentation hypotoxique près de chez moi ?
  Quels sont les critères pour choisir un cuit vapeur ?
  Comment être certain de ne pas faire d’écarts ?
  Et beaucoup d’autres encore …

Vous trouverez toutes les réponses à vos questions à travers les différents produits que nous proposons :

  d’autres livrets ou pack pour approfondir certaines notions


  des rencontres dans les grandes villes de France pour partager et entretenir la motivation
  un accompagnement individualisé pour ceux qui en ont besoin

Tous ces propositions ont pour objectif de rendre l’alimentation hypotoxique simple et agréable de manière à ce
que le plus grand nombre de personnes puisse en bénéficier.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le site web www.jemangemieux.com.

8 – l’accompagnement par jemangemieux

31
www.jemangemieux.com
Adopter l’alimentation hypotoxique
en étant accompagné.

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