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22/04/2018

Plan
Introduction
Prof: Ihadiyan 
 Chapitre 1 : Les données de la
macroéconomie
Macroéconomie  Chapitre 2 : L’Etat
 Chapitre 3 : Le revenu national et
la politique budgétaire
 Chapitre 4 : La monnaie et le
financement de l’économie
Imad El Khlifi
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Plan Bibliographie indicative (1/2)


 Chapitre 5 : Le chômage Ouvrages généraux
Principes de l'économie, de G. Mankiw, ed.
 Chapitre 6 : L’inflation

Economica, 1998
 Chapitre 7 : Conclusion : la  Economie Générale, de J. Longatte et P.
politique économique dans un cadre Vanhove, ed. Dunod, 2001
européen  Principes d'économie moderne, de J. Stiglitz
et Walsh, ed. De Boeck, 2004
 Economie, de P. Samuelson et W.
Nordhaus, ed. Economice, 2005
 Macroéconomie, de D. Begg, S. Fisher et R.
Dornbusch, ed. DUNOD, 2002

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Bibliographie indicative (2/2)


Ouvrages dont les chapitre sont sous
forme de fiches ou de résumés Introduction
 Dictionnaire d'économie et de sciences
sociales, de J-Y. Capul et O. Garnier, ed.
Hatier, 2005
 Economie, de M. Bialès, R. Leurion et J-L.
Rivaud, ed. Foucher, 2005
 Thèmes d'actualité économiques, politiques et
sociaux, de R. Peres, ed. Vuibert, 2006

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Plan 1. Qu’est-ce que la macroéconomie ?

1. Qu’est-ce que la macroéconomie ?


La microéconomie explique les décisions
2. Ce qu’étudie la macroéconomie individuelles et s’intéresse aux relations entre
1. La croissance agents sur un marché donné
2. L’inflation
3. Le chômage
La macroéconomie est une approche plus globale.
3. Les trois marchés Elle s’intéresse aux relations entre agents mais
sur l’ensemble des marchés

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1. Qu’est-ce que la macroéconomie ? 2. Ce qu’étudie la macroéconomie

Exemples de questions que se posent les


La macroéconomie s’intéresse aux grands macroéconomistes :
agrégats:
 Pourquoi les revenus sont-ils plus élevés
 La consommation des ménages dans leur aujourd’hui qu’en 1900 ?
ensemble  Pourquoi certains pays connaissent-ils l’inflation?
 La production industrielle…  Quel est le rôle de la fiscalité ?
 Pourquoi le solde de la balance commerciale se
Tous les biens confondus dégrade-t-il ?

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2. Ce qu’étudie la macroéconomie 2.1. Le PIB et la croissance

On entend régulièrement parler de Le Produit Intérieur Brut mesure le revenu total de


problèmes globaux (macroéconomiques) l’économie
car ils affectent la vie de tous les agents,
en particulier : La croissance mesure l’augmentation du PIB.

 La croissance
 valeur d' arrivée - valeur de départ 
 L’inflation taux de croissance    * 100
 valeur de départ 
 Le chômage
 La politique économique

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2.1. Le PIB et la croissance 2.1. Le PIB et la croissance

PIB et Production Industrielle en France (volume) Taux de croissance du PIB réel en France

3000 40
En Milliards de francs 1938

2500 30

Taux de croissance
20
2000
10
1500
0
1000
-10
500
-20
0 -30
90
95
00
05
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90

90
96
02
08
14
20
26
32
38
44
50
56
62
68
74
80
86
92
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19
19
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Produit Intérieur Brut Production Industrielle
PIB
Source : CEPII Source : CEPII

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2.1. Le PIB et la croissance 2.1. Le PIB et la croissance

PIB en eniveau et en taux de croissance


900 40
Comment explique-t-on la hausse de la production
800

700
30
et du PIB depuis un siècle ?
20
600

500 10 Pourquoi la croissance présente-elle de telle


niveau

en %

400 0 fluctuations ?
300
-10
200
-20 Comment peut-on y remédier ?
100

0 -30
09

12

15

18

21

24

27

30

33

36

39

42

45

48

51

54

57

60
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

en niveau en francs 1938 Taux de croissance

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2.2. L’inflation 2.2. L’inflation


Taux de croissance du prix du PIB

70
L’inflation mesure la vitesse à laquelle les prix 60

Taux de croissance en %
augmentent 50
40
30
Comment explique-t-on l’inflation ? 20
10
0
Pourquoi y-a-t-il eu des périodes de fortes -10
inflation? -20

1890
1895
1900
1905
1910
1915
1920
1925
1930
1935
1940
1945
1950
1955
1960
1965
1970
1975
1980
1985
Pourquoi la hausse des prix peut-elle être un Prix du PIB

problème ? Source : CEPII

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2.3. Le chômage 2.3. Le chômage

Définition Taux de chômage en France

 Nombre de chômeurs  14
taux de chômage    * 100 12
 Population active 
10

Taux en %
Population active  Nombre de travailleurs  nombre de chômeurs 8
6
4
2
Comment explique-t-on le chômage ? 0

90
97
04
11
18
25
32
39
46
53
60
67
74
81
88
18
18
19
19
19
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19
19
19
19
19
19
19
19
19
Pourquoi le taux de chômage varie-t-il? Taux de chômage

Source : CEPII

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3. Les trois marchés

Marché des Biens


Entreprises et services Chapitre 1
Embauchent des salariés
Vendent des B et S
Empruntent pour
investir Marché du Ménages Les données de la
travail Achètent de B et S
macroéconomie
Offrent du travail
Prêtent et/ou empruntent

Etat
Embauche des salariés Marché des
Achète des B et S
Prête et/ou emprunte capitaux

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Plan 1. Le circuit économique

1. Le circuit économique Biens

2. Le produit intérieur brut


Euros
1. L’optique de la production
2. L’optique de la dépense
Entreprises Ménages
3. L’optique des revenus
4. Une autre mesure : le PNB Revenus (€)

3. PIB réel et PIB nominal


Facteurs de production
4. Ce que mesure le PIB

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1. Le circuit économique 2. Le produit intérieur brut

Un circuit économique avec les 4 agents principaux


Le Produit intérieur brut est une mesure de la
Etat richesse nationale

Le PIB correspond à

I entreprises C Ménages  La production nationale


 La somme des dépenses en bien final
M  La somme des revenus distribués
X Reste du
monde
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2.1. La mesure de la production 2.1. La mesure de la production

Une économie produit des milliers de biens et Exemple : Une économie a produit 3 biens en
services différents. 2000,
Production de l’économie en 2000
 Comment les additionner pour obtenir la Quantités Prix unitaire valeurs
Voitures 10 000 10 000€ 100 000 000€
production totale ? Oranges 1000 tonnes 5 000€ 5 000 000€
Ordinateurs 1 000 1 000€ 1 000 000€
Production totale 107 000 000€
En valorisant chaque biens par son prix.
La valeur de la production nationale est donc la
somme des chiffres d’affaire
Production   prix * quantité

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2.2. La mesure du PIB : l’optique de la 2.2. La mesure du PIB : l’optique de la


production production

La production n’est pas une bonne mesure de la quantité Exemple : la production de pains dans l’économie
produite dans un pays durant une année car beaucoup de nationale Secteurs Processus Transactions
biens servent à fabriquer d’autres biens et le prix de productif
Consommations
chaque bien incorpore le prix des consommations intermédiaires 1 000 €

intermédiaires
(engrais)
Agriculteur
Production de
blé = chiffre 2 000 €
d’affaire
 Double comptage Moulin
C. I. (blé)
CA (farine)
2 000 €
3 000 €
 On utilise le concept de valeur ajoutée Boulanger
C. I. (farine)
C. A. (pain)
3 000 €
5 000 €
C. I. (pain) 5 000 €
Supermarché
C. A. (pain) 10 000 €
VA = Production – Consommations Intermédiaires Production
Somme des
productions 2000 + 3000 + 5000
totale de
(CA) de + 10000 = 20000€
l’économie
chaque secteur
Définition : la VA est l’augmentation de la valeur des biens Somme des VA 1000 +
qui résulte du processus de production PIB de chaque
secteur
1000+2000+5000 =
9000€

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2.3. La mesure du PIB : l’optique de la 2.3. La mesure du PIB : l’optique de la


dépense dépense

Tout se qui est produit est utilisé d’une


Exemple : la production de voitures peut être utilisée comme
manière ou d’une autre par un agent
 Consommation finale par les ménages
On distingue 4 utilisations de la production :  Investissement par les entreprises
 Dépense publiques par l’Etat pour les fonctionnaires
 La consommation finale des ménages (C)  exporter
 L’investissement des entreprises et des ménages (I)
Nous avons donc :
 Les dépenses publiques de l’Etat (G)
 Le solde commercial avec le Reste du Monde (X-M)
PIB = C + I + G + (X-M)

Remarques : ces utilisations sont évaluées aux prix


de marché PIB+M = C+I+G+X
Ressource dont dispose l’économie Utilisation de ces ressources

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2.3. La mesure du PIB : l’optique de la 2.3. La mesure du PIB : l’optique du


dépense revenu

La décomposition du PIB Une troisième façon de calculer le PIB est de considérer que toute
production donne lieu à versement de revenu
Le PIB et ses composants en 2005 Les entreprises emploient leurs recettes de 5 façons différentes :
Part en % dans  Elles paient les salariés
Réel PIB réel  Elles achètent des consommations intermédiaires
Ressources  Elles paient des impôts indirects (TVA)
Produit intérieur brut 1 552,3  Elles paient des intérêts
Importations 474,0 30,54
 Elles font des profits
Total 2 022,2
Emplois
Dépenses de consommation finale des ménage 897,4 57,81 Au total, on obtient
Dépenses de consommation finale des adminis 358,6 23,10
Formation brute de capital fixe 308,2 19,86
Variation de stocks 4,8 0,31 Chiffre d’affaire - CI = PIB = rémunérations des salariés +
Exportations 453,2 29,20 Profits + paiements d’intérêt + impôts indirects
Milliards d'euros
Source : Comptes nationaux - Base 2000, Insee

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2.3. La mesure du PIB : l’optique 2.3. Autre mesure : le produit national


du revenu brut

Les différentes mesure du PIB Le PIB mesure la richesse produite sur le territoire
national.
Or des entreprises étrangères produisent en France
Produit intérieur brut: les trois approches à prix courants
Approche par la production Approche par la dépense Approche par le revenu mais rapatrient une partie des revenus dans leur
Produit intérieur brut 1 710,0 Produit intérieur brut 1 710,0 Produit intérieur brut 1 710,0 pays d’origine.
Valeur ajoutée au prix de base 1 531,3 Consommation finale 1 381,6 Rémunérations des salariés 891,1
impôts sur les produits (+) 196,9 Investissement (+) 344,7 Profits (+) 582,0
subventions sur les produits (-) -18,1 Exportation (+) 446,3 Impôts indirects (+) 270,6
Importations (-) 462,6 subventions (-) 33,7  Ces revenus ne bénéficient pas aux agents
Milliards d'euros
Source : Comptes nationaux - Base 2000, Insee nationaux
 revenu des facteurs   revenu des facteurs 
   
PNB  PIB   en provenance du    versé 
 reste du monde   au reste du monde 
   

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2.3. Autre mesure : le produit


national brut 3. PIB réel et PIB nominal

Différences entre le PIB et le PNB Calcul du PIB

Production   prix * quantité

Le PIB peut augmenter :

 Soit parce que les quantités augmentent


 Soit parce que les prix des biens augmentent

Source alternatives économiques

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3. PIB réel et PIB nominal 3. PIB réel et PIB nominal

Production et PIB de l’économie en 1980 et 2000 Production et PIB de l’économie en 1980 et 2000
1980 2000 Valeurs à prix courants Valeurs aux prix 1980
Quantités Prix Quantités Prix (en euros courants) (en euros constants)
En millions En millions
Voitures 1 000 1 000 10 000 10 000€
1980 2000 1980 2000 1980 2000
Oranges 100 tonnes 100 1 000 tonnes 5 000€ Quantités Prix Quantités Prix
PIB 1 010 000 € 105 000 000 € Voitures 1000 1000 10000 10000€ 1 100 1 10
Oranges 10 000 2000 20000 5000€ 20 100 20 40
On veut pouvoir différencier la hausse des quantités de la hausse PIB 21 200 21 50
des prix PIB nominal PIB réel
 On fixe les prix une année de base Le PIB nominal a augmenté de 852,39%
Le PIB réel a augmenté de 138,1%
PIB nominal = prix de l’année courante*quantités de l’année
courante  Les quantités produites ont augmenté de 138,1%
 La différence entre ces 2 taux de croissance est le taux
PIB réel = Prix de l’année de base (1980) * quantités de de croissance des prix
l’année courante

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3. PIB réel et PIB nominal 3. PIB réel et PIB nominal


Taux de croissance du PIB nominal, du PIB réel et du déflateur du PIB en France
Le PIB nominal mesure la valeur en euros de la production 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
de l’économie PIB nominal 7,19 8,29 9,56 15,30 9,45 7,22 2,65 3,27 3,87 4,16
PIB réel (€ 2000) 5,50 5,22 4,78 4,24 1,45 2,44 1,25 1,08 1,85 2,16
Le PIB réel mesure la quantité produite (évaluée aux prix Déflateur du PIB 1,27 2,62 4,98 10,87 7,92 4,58 1,45 2,09 2,00 1,91
constants de l’année de base)
Le déflateur du PIB mesure le prix d’une unité de Taux de croissance du PIB nominal et du PIB réel et du déflateur du
PIB
production par rapport à son prix au cours de l’année de
base. C’est un indice de prix de la production 25

Taux de croissance en %
20
 PIB nominal 
Déflateur du PIB     PIB nominal  Déflateur du PIB  PIB réel
 PIB réel  15
PIB réél (€ 2000)
10 PIB nominal
Dans notre exemple, le déflateur du PIB vaut 4 en 2000. Les 5
Déflateur du PIB

prix ont augmenté de 300% entre 1980 et 2000


0

1960
1963
1966
1969
1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
2002
2005
2008
-5

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4. Autre indicateur : l’Indicateur


4. Ce que mesure le PIB de Développement Humain
Le PIB mesure la production nationale mais toute la L’IDH prend en compte trois séries de facteurs
production nationale n’est pas comptabilisée (économie
domestique, propriétaires de logements)
 Le niveau de santé représenté par l’espérance
PIB réel par habitant en France (milliers d’euros)
1960 1970 1980 1990 2000 2005 de vie à la naissance
PIB réel par
habitant 8,18 12,65 16,57 20,31 23,74 24,76

 Le niveau d’éducation
Le PIB est-il un bon indicateur de bien-être ?  Taux d’alphabétisation des adultes
 le PIB ne comptabilise que les valeurs ajoutées et ne tient
 Nombre moyen d’années d’études
pas compte des « maux » de la société (pollution, maladie
etc…)
 C’est une moyenne qui ne tient pas compte des inégalités  Le revenu moyen : PIB par tête corrigé par la
non prise en compte de revenus les plus élevés

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11
22/04/2018

4. Autre indicateur : l’Indicateur 4. Autre indicateur : l’Indicateur


de Développement Humain de Développement Humain
Classement des pays développés
selon 2 indicateurs
Classement Classement
IDH-2 PIB/habitant
1, Norvège 5
2, Islande 4
3, Suède 18
4, Australie 12
5, Pays Bas 8
6, Belgique 11
7 Etats-Unis 2
8. Canada 9
9, Japon 14
10 Suisse 7
11, Danemark 6
12, Irlande 3
13, R. Uni 19
14, Finlande 17
15, Luxembourg 1
16, Autriche 10
17, France 20
18, Allemagne 13
19, Espagne 24 Source : Alternatives Economiques
Source : Rapport 2003 du PNUD

22/04/2018 Imad El Khlifi 45 22/04/2018 Imad El Khlifi 46

Plan

Chapitre 2
 Les conceptions de l’Etat
 Les fonctions de l’Etat
L’Etat et ses  Les politiques économiques
interventions  Le budget de l’Etat

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12
22/04/2018

Introduction Introduction

L’état est présent dans toutes les économies, On mesure l’intervention de l’Etat par le montant
même les économies de marchés. des recettes publiques dans le PIB
Les raisons de l’activité de l’Etat sont : Recettes totales des administrations publiques (en %
du PIB nominal)

Total de l'OCDE
Zone euro

 Efficacité économique : garant de la Etats-Unis


Royaume-Uni

concurrence, fournisseur de biens collectifs et Suède


Espagne

lutte contre les externalités Corée


Japon
2005
1990
Italie
Grèce
Allemagne
 Équité : redistribution des revenus et assureur France
Danemark
Belgique

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0

 Stabilisateur de la conjoncture En % du PIB nominal

Source OCDE

22/04/2018 Imad El Khlifi 49 22/04/2018 Imad El Khlifi 50

2.1. La conception libérale ou l’Etat


2. Les différentes conceptions de l’Etat gendarme

L’Etat est présent dans toutes les économies mais Pour ces économistes, l’Etat ne doit intervenir que
son poids et ses fonctions sont un sujet de dans certains domaines
controverse

Domaine d'intervention
1. L’Etat gendarme Facilite le déroulement Corrige les résultat défectueux

L’Etat providence
de l'activité économique de l'activité économique privée
2. privée Corrige les imperfections de marchés

Fournit au secteur privé Rétablissement Politiques sociale et redistributive


des biens collectifs de la concurrence financées par un budget équilibré
indispensables aux initiatives et non inflationniste
privées : justce, police,
équipements

22/04/2018 Imad El Khlifi 51 22/04/2018 Imad El Khlifi 52

13
22/04/2018

2.1. La conception libérale ou l’Etat 2.2. La conception keynésienne ou


gendarme l’Etat providence

Ils considèrent que l’intervention de l’Etat dans L’Etat est un agent macroéconomique autonome
d’autres domaines est néfaste qui assure deux fonctions essentielles
Caratère néfaste des interventions publiques Les fonctions de l'Etat providence

Intervention inopportune Intervention néfaste Assure l'équilibre global Mission de sauvegarde


inopportune du système économique

Le mécanisme de marché Toute intervention ne fait Mécanisme de marché L'Etat est responsable du
est : qu'accroître l'instabilité éco n'assurent pas progrès social et de l'accès
1) rééquilibrant car va à l'encontre des automatiquement à tous au bien-être par des
2) optimal mécanismes de marché un équilibre acceptable impôts et des transferts
3) assure la plus grande donc l'Etat doit intervenir :
satisfaction de chaque exerce des effets
d'entrainements sur
individu
l'économie

22/04/2018 Imad El Khlifi 53 22/04/2018 Imad El Khlifi 54

3. Les fonctions de l’état dans les 3.1. Fonctions de production et


économies développées d’affectation des ressources

L’Etat a trois grandes fonctions : Fournit des biens et services collectifs:


 Education
1. Fonction de production et d’affectation des  Police
ressources  Justice
2. Fonction de redistribution des richesses  Réseau routier etc..
3. Fonctions de stabilisation de la conjoncture et
d’orientation économique Affecte des ressources à certains projets
 Biens et services collectifs
 Grands projets industriels (Airbus, programme
spatial, programme nucléaire)

22/04/2018 Imad El Khlifi 55 22/04/2018 Imad El Khlifi 56

14
22/04/2018

3.3. Fonction de stabilisation de la


3.2. Fonctions de redistribution conjoncture

Pour réduire les inégalités (inégalités de revenu ou L’Etat se donne comme objectif de stabiliser la
face aux risques), l’Etat prélève des ressources conjoncture économique (à court terme), c’est-
à-dire de la maintenir la demande ou la
et les redistribue croissance à un niveau désiré

 Prélève des ressources sous forme d’impôts et  Cherche à éviter les fluctuations du PIB et de
cotisations l’emploi

 Redistribution sous la forme de prestations  Oriente le développement économique à long


(service d’assurance) terme par la politique industrielle

22/04/2018 Imad El Khlifi 57 22/04/2018 Imad El Khlifi 58

3.3. Fonction de stabilisation de la 4. Le budget des Administrations


conjoncture publiques

Les moyens 3.1. Qu’est-ce que les administrations publiques


3.2. Les recettes des ADM
 L’action par les dépenses publiques 3.3. Les principales dépenses des ADM
En modifiant ses dépenses, l’Etat peut 3.3.1. Les dépenses de l’Etat
influencer la croissance économique 3.3.2. Les dépenses d’assurances sociales
3.3.3. Les dépenses des collectivités locales
 L’action par les recettes publiques 3.4. Le solde du budget des ADM
Les niveaux des impôts et les taxes influencent 3.5. La dette publique
le revenu des agents, orientent les dépenses
vers certains secteurs etc..

22/04/2018 Imad El Khlifi 59 22/04/2018 Imad El Khlifi 60

15
22/04/2018

4.1. Qu’est-ce que les administrations 4.2. Les recettes des Administrations
publiques ? publiques

Les Administrations publiques se décomposent en Prélèvements obligatoires perçus par

50,0
45,0 les institutions de
40,0 l'Union européenne

En % du PIB
35,0
 Administration Centrale (Etat) 30,0
les administrations de
sécurité sociale
25,0
 Organismes divers de l’Administration Centrale 20,0 les administrations
publiques locales
 Organismes de sécurité sociale 15,0
10,0 les ODAC
 Administration publiques locales 5,0
0,0 l'Etat

78

81

84

87

90

93

96

99

02

05
19

19

19

19

19

19

19

19

20

20
Source : INSEE
Attention : il y a une différence entre recettes publiques et prélèvements obligatoires

22/04/2018 Imad El Khlifi 61 22/04/2018 Imad El Khlifi 62

4.2. Les recettes des Administrations 4.3.1. Les principales dépenses de


publiques l’Etat
Principaux impôts et cotisations
des administrations publiques en 2004
Total : 329,5 milliards d’euros en 2006
Milliards d'euros en %
TVA 121 16,90
TIPP 25 3,45
Taxes sur les tabacs et
8% Enseignement et recherche
alcools
7 0,96 5% 25% Collectivités territoriales
Impôts sur le revenu 50 7,04 5%
Française des jeux, PMU 3 0,41 Intérêt de la dette
Taxe d'habitation 11 1,48 Défense
Taxe foncière 19 2,63 6%
Autres impôts locaux 13 1,75 Travail, emploi, solidarité
CRDS 5 0,68 Sécurité et justice
8%
CSG 66 9,25
Cotisations sociales 270 37,75 Union européenne
20%
Droits de successions 16 2,24 Transport, ville, logement
ISF 3 0,36 11%
Impôts sur les bénéfices 38 5,27 12% Autres
Taxe sur les salaires 9 1,26
Taxe professionnelle 23 3,21
Autres 38 5,36
Total des prélèvements
716 100,00
obligatoires Source : Projet de Loi de Finance 2006
Source : alternatives Economiques

22/04/2018 Imad El Khlifi 63 22/04/2018 Imad El Khlifi 64

16
22/04/2018

4.3.2. Les dépenses d’assurances 4.3.3. Les dépenses des collectivités


sociales locales

Principales dépenses en 2004 Dépenses pour 2006 (164 milliards d’euros)

 Vieillesse : 49,6%  Réseaux, transport et voierie : 21%


 Santé : 34,8%  Développement économique : 7,8%
 Administration : 16,8%
Total des dépenses : 418 milliards d’euros (hors  Enseignement et formation : 15,2%
prestations financées par l’Etat et régimes  Action sociale et exclusion : 21,5%
complémentaires non obligatoires) Source : Alternatives Economiques

22/04/2018 Imad El Khlifi 65 22/04/2018 Imad El Khlifi 66

4.4. Le solde du budget des 4.4. Le solde du budget des


administrations publiques administrations publiques

Solde budgétaire = recettes - dépenses Evolutions temporelles


Déficit des Administrations publiques
Déficits publics des différents organismes des Adminsitrations publiques
(En milliards d'euros)

78

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

00

02

04
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20
1980 1990 2004 2005 10,0 1,0
Etat 0,1 -21,1 -52,4 -51,3 0,0 0,0
Organismes divers d'administration centrale 0,7 1,5 10,0 7,6

Milliards d'euros
-10,0 -1,0

En % du PIB
Administrations locales -4,3 -4,1 -2,3 -1,8 -20,0 -2,0
Administrations de sécurité sociale 4,2 -0,3 -15,9 -3,8 -30,0 -3,0
Total administrations publiques 0,7 -24,0 -60,6 -49,3 -40,0 -4,0
Source : INSEE -50,0 -5,0
-60,0 -6,0
-70,0 -7,0

En Milliards d'euros % du PIB

Source : INSEE

22/04/2018 Imad El Khlifi 67 22/04/2018 Imad El Khlifi 68

17
22/04/2018

4.4. Le solde du budget des 4.4. Le solde du budget des


administrations publiques administrations publiques

Comparaisons internationales Le lien entre évolutions conjoncturelles et solde


budgétaire
Solde des administrations publiques (en % du PIB)
Croissance du PIB et solde public en France
6,0 COREE
4,0 6,00
En % du PIB

2,0
ETATS UNIS
4,00
0,0 2,00
-2,0
0,00
-4,0
FRANCE -2,00
-6,0
-8,0 -4,00
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 -6,00
-8,00
France États-Unis Corée Zone euro

78

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

00

02

04
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20
Source : OCDE
PIB déficit en % du PIB

Source : INSEE et EUROSTAT


22/04/2018 Imad El Khlifi 69 22/04/2018 Imad El Khlifi 70

4.4. Le solde du budget des


administrations publiques 4.5. La dette publique

Déficit primaire = Déficit budgétaire – intérêts de Dette publique = montant cumulé des déficits
la dette publics
Dette (2006) = Dette (2005)
Exemple en 2005 + Déficit primaire (2006)
+ intérêts de la dette (2006)
Déficit budgétaire = 50 milliards d’€
Intérêts de la dette = 46,2 milliards Conséquence :
Déficit primaire = 3,8 milliards  Si taux d’intérêt augmente, dette augmente
 Si dette diminue, intérêts de la dette diminuent
Intérêts de la dette (2006) = dette (2005)*taux (effet boule de neige)
d’intérêt (2006)

22/04/2018 Imad El Khlifi 71 22/04/2018 Imad El Khlifi 72

18
22/04/2018

4.5. La dette publique : comparaisons


4.5. La dette publique internationales

Dette publique en France

1200,0 70,0

1000,0 60,0
En milliards d'€

50,0

En % du PIB
800,0
40,0
600,0
30,0
400,0
20,0
200,0 10,0
0,0 0,0
78

80

82

84

86

88

90

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96

98

00

02

04
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20
En milliards d'Euros En % du PIB Critères de convergence de Maastricht

Source : INSEE

Source : Alternatives Economiques

22/04/2018 Imad El Khlifi 73 22/04/2018 Imad El Khlifi 74

4.5. La dette publique : résorption

 Croissance économique Chapitre 3


 Baisse des taux d’intérêt
Le revenu national
 Excédent primaire et la politique
budgétaire

22/04/2018 Imad El Khlifi 75 22/04/2018 Imad El Khlifi 76

19
22/04/2018

Introduction : La production sur


Plan longue période

Entre 1960 et 2005, le taux de croissance du PIB


 Introduction est de  3% par an en moyenne
 Le revenu national PIB réel

 Les fluctuations du PIB à court terme 1800


1600
 Les politiques budgétaires 1400
1200
 Autre interprétation de l’équilibre ressources- 1000

emplois 800
600

 Le problème de l’épargne 400


200
0

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

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90

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96

98

00

02

04
19

19

19

19

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19

19

19

19

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19

20

20

20
PIB réel

22/04/2018 Imad El Khlifi 77 22/04/2018 Imad El Khlifi 78

Introduction : Evolutions à court


terme Introduction : Evolution PIB

Le taux de croissance du PIB effectif s’écarte L’offre totale de biens et services est représentée
souvent de sa moyenne par le PIB
Cette quantité dépend de
Taux de croissance moyen et taux de croissance du PIB réel
 Du nombre de personnes ayant un emploi
8,0

 Du nombre d’heures travaillées


7,0
6,0
5,0

 Du stock de capital
4,0
en %

3,0
2,0
1,0
0,0  De la productivité
-1,0
-2,0 On ne parlera pas pour l’instant du comportement des entreprises
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005

Taux de croissance du PIB Taux de croissance moyen

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20
22/04/2018

Introduction : Evolutions à court


terme Introduction : Objectif du chapitre

Pourquoi y a t’il des fluctuations à court terme ? On se situe à CT et on cherche à expliquer les
déterminants PIB
 Chocs externes (exports, imports, choc pétrolier)
 variations de la demande Hypothèses
 Stock de capital fixé
 Pas de progrès technique
 Il existe des capacités de production
inemployées (Hommes et machines)
 On assimile le PIB au PNB
 Le PIB est le revenu distribué in fine aux
ménages

22/04/2018 Imad El Khlifi 81 22/04/2018 Imad El Khlifi 82

Introduction : Objectif du chapitre Introduction : Objectif du chapitre

Si il existe des cap. inutilisées : Analyse de court terme + capacités inutilisées


 On peut facilement satisfaire une hausse de la
demande en embauchant et utilisant les Deux conséquences
machines plus intensément  Les prix sont fixes
 C’est la demande qui détermine la production
Si les cap. sont toutes utilisées (machines et
hommes)
=> Les entreprises réagissent aux variations de la
 Une hausse de la demande à CT entraîne une demande adressée.
hausse des prix

22/04/2018 Imad El Khlifi 83 22/04/2018 Imad El Khlifi 84

21
22/04/2018

1. Le revenu national 1. Le revenu national

 Demande globale = C + I + G + (X-M)


Décomposition du PIB (volume)

Si on connaît les déterminants de la demande 1 800,0


globale pour chaque niveau de prix, alors on 1 600,0
peut la faire varier 1 400,0
1 200,0
I
1 000,0 G
800,0 C
=> PIB = DG si DG  alors PIB  600,0
PIB
400,0
200,0
0,0

1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
22/04/2018 Imad El Khlifi 85 22/04/2018 Imad El Khlifi 86

1.1. La consommation finale des


ménages 1.1. La consommation

La consommation des ménages est la composante La consommation dépend


la plus importante de la demande globale (60%) Du revenu disponible
 RDB = Revenu – impôts + transferts
Taux de croissance de la consomation
 RDB = PIB – impôts + transferts
4,5
4,0
3,5  Mais dans un modèle moins simple, C dépend
3,0 aussi
2,5
2,0  Du niveau des prix (mais on les considère
en %

1,5 fixés)
1,0
0,5  Du taux de chômage
0,0  De la richesse financière
-0,5
79

81

83

85

87

89

91

93

95

97

99

01

03

05

-1,0
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20

22/04/2018 Imad El Khlifi 87 22/04/2018 Imad El Khlifi 88

22
22/04/2018

1.1. La consommation 1.1. La consommation

La fonction de consommation En moyenne les ménages consomment 80% de


leur revenu disponible. Le reste est épargné
1 000,0
consommation en volume

800,0  Propension moyenne à consommer = 0,8


600,0
 Si RDB augmente de 100€ alors C augmente de
400,0
80€ et épargne 20€
200,0

0,0
600,0 700,0 800,0 900,0 1 000,0 1 100,0
Rem : on associe propension moyenne et
Revenu disponible réel
propension marginale

22/04/2018 Imad El Khlifi 89 22/04/2018 Imad El Khlifi 90

1.2. L’investissement 1.2. L’investissement

A peu près 20% du PIB en 2005 Investissement


Investissement et consommation en France  Matériel
 Financier
(Taux de croissance)

10,0  De capacité
8,0
6,0  De productivité
4,0
en %

2,0
0,0
-2,0
-4,0
-6,0
Pourquoi les entreprises investissent ?
-8,0
 Pour se moderniser (ou renouvellement)
78

80

82

84

86

88

90

92

94

96

98

00

02

04

 Pour faire face à une demande anticipée supp.


19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20

Consommation Investissement

22/04/2018 Imad El Khlifi 91 22/04/2018 Imad El Khlifi 92

23
22/04/2018

1.2. L’investissement 1.2. L’investissement

L’investissement dépend  Investissement si cela rapporte quelque chose.


 Pour investir, il faut emprunter
 Des anticipations de demande  du revenu  comparaisons entre le rendement de
distribué l’investissement et le coût de l’emprunt

 Plus le taux d’intérêt est élevé, plus il faut que


 Du taux d’intérêt le rendement attendu soit élevé.

 Si r augmente alors moins d’investissement

Simplification : on suppose que r est fixé

22/04/2018 Imad El Khlifi 93 22/04/2018 Imad El Khlifi 94

1.4. Le revenu national en économie


1.3. L’Etat fermée

Interventions par les dépenses publiques ou par les impôts


(hors transferts  20% du PIB en 2005)
Revenu X PMC = Consommation
Investissement, consommation et dépenses publiques en
France
(Taux de croissance) Taux d'intérêt +
Demande Demande
10,0 d'Investissement globale
8,0 Pesrpectives
Rendement
6,0 de
+
prévu
4,0 production
en %

2,0 Production
0,0
Dépenses de
-2,0
l'Etat
-4,0 Emploi
-6,0
-8,0
78

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84

86

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02

04
19

19

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19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20

Consommation Investissement Dépenses publiques

22/04/2018 Imad El Khlifi 95 22/04/2018 Imad El Khlifi 96

24
22/04/2018

2. Les fluctuations du PIB à court


1.5. Le commerce extérieur terme

Exportations dépendent de : D’après la formation du PIB, fluctuations à court


 La demande internationale  PIB étranger terme si modification de la demande globale
 Des prix relatifs nationaux et étrangers (on les Baisse de la demande adressée :
suppose fixés)  Baisse de l’investissement des entreprises
 Baisse de la consommation des ménages
Importations dépendent de :  Baisse des dépenses publiques ou hausse des
 La demande et production nationale  PIB impôts
national  Baisse des exportations si économie ouverte
 Des prix relatifs nationaux et étrangers (on les
suppose fixés)

22/04/2018 Imad El Khlifi 97 22/04/2018 Imad El Khlifi 98

2. Les fluctuations du PIB à court 2. Les fluctuations du PIB à court


terme : Pourquoi ? terme : Pourquoi ?

 Baisse des dépenses publiques : Le PIB et ses composantes en France


(Taux de croissance)
 réduction du déficit par exemple
 Baisse de la consommation : 10,0
8,0
 Hausse des impôts 6,0
 Maque de confiance dans l’avenir 4,0
2,0

en %
 Baisse de l’investissement : 0,0
 Hausse du taux d’intérêt (pas ici) -2,0
 Entreprises prévoient une baisse de demande -4,0
-6,0
 Baisse des exportations : -8,0
 Récessions chez les partenaires commerciaux

78

80

82

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04
19

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19

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19

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19

20

20

20
Consommation Investissement Dépenses publiques PIB

22/04/2018 Imad El Khlifi 99 22/04/2018 Imad El Khlifi 100

25
22/04/2018

3. Les politiques budgétaires 3.1. Le multiplicateur simple

Permet de limiter les fluctuations et d’améliorer l’emploi à CT Politique budgétaire : augmentation des dépenses
publiques (Ex. L’état lance un programme de construction
de logement)
3.1. Multiplicateur simple
3.2. Multiplicateur avec impôts proportionnels
3.3. Multiplicateur en économie ouverte  CA donc VA du secteur de la construction augmente
3.4. Multiplicateur fiscal  Les CI de ce secteur augmentent donc la production
d’autres secteurs augmente
 Distribution de revenus supplémentaires
Hypothèses simplificatrices :  Une partie de ces revenus supplémentaires sont
consommés
 pas d’impôts  RDB = PIB
 Le supplément de consommation accroît la production
 pas de commerce extérieur
 Investissement exogène

22/04/2018 Imad El Khlifi 101 22/04/2018 Imad El Khlifi 102

3.1. Le multiplicateur simple 3.1. Le multiplicateur simple

Effets d'une hausse des dépenses publiques de 100 €


 de la Supplément
demande Supplément Supplément Supplément
 dépenses  de la de conso
adressée  emploi  revenus de G de PIB de revenus
de l'Etat
au
prod. Bât. (C = 0,8*R)
bâtiment Départ 100 100 100 80
Etape 1 0 80 80 64
Etape 2 0 64 64 51,2
Etape 3 0 51,2 51,2 41,0
 des CI  cons.
Etape 4 0 41,0 41,0 32,8
Etape 5 0 32,8 32,8 26,2
Etape 6 0 26,2 26,2 21,0
 prod. Etape 7 0 21,0 21,0 16,8
Autres  Demande Etape 8 0 16,8 16,8 13,4
secteurs … … … … …
Total 500,0 500,0 400,0

 production

22/04/2018 Imad El Khlifi 103 22/04/2018 Imad El Khlifi 104

26
22/04/2018

3.2. Multiplicateur avec impôts 3.2. Multiplicateur avec impôts


proportionnels proportionnels

Question : Que se passe-t-il si il y a des


impôts proportionnels?
Effet d'une hausse de 100€ des dépenses publiques dans une économie avec impôts

Taux d’imposition = 20%  T = 0.2*PIB Supplément Supplément


Supplément de
revenus
Supplément Supplément
d'impôts de RDB
Supplément de consommation
de G de PIB
distribués
T=0,2*PIB RDB=PIB -T C = 0,8*RDB C = 0,64*PIB
RDB  PIB  T  PIB  t  PIB  (1  t ) PIB Départ 100 100 100 20 80 64 64
Etape 1 0 64 64 12,8 51,2 41,0 41,0
Etape 2 0 41,0 41,0 8,2 32,8 26,2 26,2
Etape 3 0 26,2 26,2 5,2 21,0 16,8 16,8
C  0.8  RDB  0.8  (1  0.2)  PIB  0.64  PIB Etape 4 0 16,8 16,8 3,4 13,4 10,7 10,7
Etape 5 0 10,7 10,7 2,1 8,6 6,9 6,9
Propension à consommer le revenu total < Etape 6
Etape 7
0
0
6,9
4,4
6,9
4,4
1,4
0,9
5,5
3,5
4,4
2,8
4,4
2,8
propension à consommer le revenu disponible Etape 8

0

2,8

2,8

0,6

2,3

1,8

1,8

 Effet multiplicateur plus petit


Total 100 277,8 277,8 55,6 222,2 177,8 177,8

22/04/2018 Imad El Khlifi 105 22/04/2018 Imad El Khlifi 106

3.3. Multiplicateur en économie 3.3. Exemple : la politique de relance


ouverte en France en 1981

Question : comment le multiplicateur est-il Programme de relance pour réduire le chômage :


modifié en économie ouvert ?  Hausse des retraites et des allocations de
Sécurité Sociales
Toute augmentation de la production et donc de la  hausse du revenu des ménages
consommation entraîne une hausse des
importations
Effets de la politique de relance de 1981 en France
 Une partie du revenu supplémentaire part à 1980 1981 1982
l’étranger
Taux de croissance du PIB 1,6 1,2 2,5
 La consommation n’augmente pas autant Solde budgétaire* 0 -1,9 -2,8
Solde de la balance commerciale* -0,6 -0,8 -2,2
 L’effet multiplicateur est plus faible
* en % du PIB
Dépend de la part des M dans le PIB

22/04/2018 Imad El Khlifi 107 22/04/2018 Imad El Khlifi 108

27
22/04/2018

3.5. Difficultés de la politique


3.4. Multiplicateur fiscal budgétaire

Quels sont les effets d’une baisse des impôts?  Les délais
 De prise de décision
 De transmissions
 des  de la  de la
 du RDB  revenus
impôts conso. production

Effet d'une baisse des impôts de 100€


 Surchauffe
(impôts forfaitaires)
Supplément de
Supplément Supplément
Le déficit budgétaire induit
Baisse de T consommation
de RDB de PIB
(C = 0,8*RDB) 
Départ 100 100 80 80
Etape 1 0 80 64 64
Etape 2 0 64 51,2 51,2

Le déficit commercial
Etape 3 0 51,2 41,0 41,0
Etape 4 0 41,0 32,8 32,8 
Etape 5 0 32,8 26,2 26,2
Etape 6 0 26,2 21,0 21,0
Etape 7 0 21,0 16,8 16,8
Etape 8 0 16,8 13,4 13,4
… …
Total 100 500,0 400,0 400,0

22/04/2018 Imad El Khlifi 109 22/04/2018 Imad El Khlifi 110

4. Autre interprétation de l’équilibre


sur le marché des biens 5. Le problème de l’épargne

Production = dépense Propension à consommer = 0.8


Y=C+I+G  prop. À épargner = 0.2
Production = revenu. Comment est-il utilisé par les Plus la PME est élevée, plus la PMC est faible
ménages  Epargne réduit la consommation  fuite
Y=C+T+S Limites
C+T+S=C+I+G A LT l’épargne favorise l’investissement 
 S = I + (G – T) Accroissement du PIB potentiel
 L’épargne des ménages finance l’investissement Modèle keynésien = modèle de court terme
et le solde budgétaire

22/04/2018 Imad El Khlifi 111 22/04/2018 Imad El Khlifi 112

28
22/04/2018

Plan
 Qu’est-ce que la monnaie ?
Chapitre 4  Définition et quantification
 Le financement de l’économie
Monnaie,  La création monétaire
 Avec réserves intégrales
financement de  Avec réserves fractionnaire
l’économie et  Les limites à la création monétaire
politique monétaire  La politique monétaire
 Intéractions entre politique monétaire et
politique budgétaire

22/04/2018 Imad El Khlifi 113 22/04/2018 Imad El Khlifi 114

Section 1 : qu’est-ce que la monnaie ? 1.1. Définition

2 définitions communément admises

1. Définition  La monnaie est définit comme l’ensemble


2. Les fonctions de la monnaie des moyens de paiements dont disposent
les agents économiques pour régler leurs
3. Les formes de la monnaie transactions
4. Les instruments financiers
La monnaie est définit comme un bien
5. La masse monétaire 
d’échange accepté par une communauté de
paiement

22/04/2018 Imad El Khlifi 115 22/04/2018 Imad El Khlifi 116

29
22/04/2018

1.2. Les fonctions de la monnaie 1.3. Les formes de la monnaie

La monnaie remplit 3 grandes fonctions


1. Intermédiaire des échanges
Troc souvent impossible 1. Les problèmes liés au troc
2. La monnaie marchandise
2. Unité de compte
Permet de chiffrer directement la valeur d’un bien 3. La monnaie métallique
sans faire référence aux autres biens 4. La monnaie fiduciaire
3. Réserve de valeur 5. La monnaie scripturale
Permet de transférer du pouvoir d’achat dans le
temps

22/04/2018 Imad El Khlifi 117 22/04/2018 Imad El Khlifi 118

1.3.1. Les problèmes liés au troc 1.3.2. La monnaie marchandise

Le troc a deux grands inconvénients Pour résoudre ces problèmes, les sociétés antiques
ont utilisé différents biens comme monnaie.

 La double coïncidence des besoins  Un bien particulier est donné en échange d’un
autre bien

 Le stockage des marchandises en Exemples de monnaie marchandises : Fer de


attente d’échange hache, pièces de tissus, coquillages…

Difficultés
Ce bien doit être accepté par tous.

22/04/2018 Imad El Khlifi 119 22/04/2018 Imad El Khlifi 120

30
22/04/2018

1.3.4. La monnaie papier ou monnaie


1.3.3. La monnaie métallique fiduciaire

Progressivement la monnaie marchandise a été Monnaie métallique devient insuffisante donc


remplacée par l’or, le bronze, l’argent… création du papier monnaie au 17éme siècle

Avantages Difficulté : Garantie de sa valeur


 Peu encombrants  D’abord convertible en or
 Durables  Ensuite cours forcé (valeur fixée sans possibilité
 De qualité homogène de le convertir en or)
 Divisible sans perte de valeur  Et pouvoir libératoire illimité (billet doit être
accepté par tous)

 Repose sur la confiance (fiducia = confiance)

22/04/2018 Imad El Khlifi 121 22/04/2018 Imad El Khlifi 122

1.3.5. La monnaie scripturale 1.3.5. La monnaie scripturale

Lien entre valeur du support et valeur nominale Avantages


disparaît totalement au 19éme siècle avec la  Rapidité des transactions
monnaie scripturale (jeux d’écritures sur les  Sécurité
livres de compte)
 Pas de problème d’appoint
 Moyen de preuve
Exemples de monnaie scripturale :
Chèques, virement, avis de prélèvement, TIP,
Monéo, cartes de crédit … Difficultés
L’utilisation de cette monnaie repose sur la
confiance dans le système bancaire

22/04/2018 Imad El Khlifi 123 22/04/2018 Imad El Khlifi 124

31
22/04/2018

1.4. Les instruments financiers 1.4. Les instruments financiers

Classer par ordre de liquidité décroissante Les plus liquides


 Monnaie divisionnaire (pièces)
 Monnaie fiduciaire (billets)
Liquidité : faculté qu’à un actif financier
 Dépôts à vue (monnaie scripturale)
d’être rapidement transformé en un moyen
de paiement immédiatement utilisable pour
Un peu moins liquide
effectuer une transaction
 Livret de caisse d’épargne
 CODEVI
La liquidité dépend de l’échéance et de la
possibilité de négocier l’instrument avant Les moins liquides
échéance (par exemple PEL)  Comptes à terme
 Titres à long terme négociables

22/04/2018 Imad El Khlifi 125 22/04/2018 Imad El Khlifi 126

1.4. Les instruments financiers 1.5. La masse monétaire

Deux titres à long terme négociables particuliers : On cherche à quantifier la monnaie en circulation.
les actions et les obligations On mesure la quantité de monnaie à l’aide
d’agrégats. Ces agrégats sont classés par ordre
Négociable : pouvant être vendu avant de liquidité décroissante
échéance
 Agrégat M1 : actifs très liquides (pièces billets
Action : titre de propriété d’une entreprise, et dépôts à vue)
rémunéré par un dividende  Agrégat M2 : M1 + comptes rémunérés
 Agrégat M3 : M2 + comptes à terme
Obligation : titre de créance rémunéré par un  Agrégat M4 : M3 + titres de long terme
taux d’intérêt

22/04/2018 Imad El Khlifi 127 22/04/2018 Imad El Khlifi 128

32
22/04/2018

Section 2 : le financement de
1.5. La masse monétaire l’économie

1. Qu’est-ce que le financement de l’économie ?


Principaux indicateurs monétaires en France et dans la zone euro en 2005
encours bruts en fin de période en milliards d'euros
France Zone euro
Billets et pièces /// 514,8 2. Les capacités et les besoins de financement
+ Dépôts à vue 446,8 2 902,5
= M1 3 417,3
+ Dépôts avec préavis à 3 mois 391,4 1 540,8
+ Dépôts à terme à 2 ans 53,1 1 109,1 3. Le financement indirect
= M2 6 067,2
+ Instruments négociables 395,6 990,1
dont titres d'OPCVM monétaires 291,6 626,6
dont titres de créance à 2 ans 67,4 131,1 4. Le financement direct
= M3 7 057,3

5. Exemple : le financement d’un investissement

22/04/2018 Imad El Khlifi 129 22/04/2018 Imad El Khlifi 130

2.1. Qu’est-ce que le financement de 2.2. Les besoins et les capacités de


l’économie ? financement

Les besoins de financement se définissent comme


Permet aux agents de trouver un financement pour une insuffisance d’épargne.
leurs besoins Le montant du besoin de financement d’un agent
correspond à la somme qu’il doit se procurer
Comment financer l’achat d’un logement? auprès d’autres agents
Comment obtenir les moyens de construire une
nouvelle chaîne de production ? Les capacités de financement se définissent
comme une épargne excédentaire qui peut être
Sans possibilité de financement, l’économie ne prêtée
peut pas fonctionner efficacement puisque tout
le monde n’a pas les ressources nécessaires

22/04/2018 Imad El Khlifi 131 22/04/2018 Imad El Khlifi 132

33
22/04/2018

2.2. Les besoins et les capacités de


financement 2.3. Le financement indirect

Les besoins de financement Intermédiation bancaire

Entreprises Ménages Etat


Entreprises
Besoins liés au Besoins liés à la Financement des Demandent Ménages
cycle d’exploitation consommation infrastructures Offrent
Marché des capitaux
(décalages entre
(Banques)
recettes et
Etat
dépenses Demande

Besoins liés à Besoins liés à Financement du Si Offres de prêts > Demandes d’emprunts  taux d’intérêt diminue
l’investissement l’investissement déficit budgétaire Si Offres de prêts < Demandes d’emprunts  taux d’intérêt augmente

22/04/2018 Imad El Khlifi 133 22/04/2018 Imad El Khlifi 134

2.4. Le financement direct :


2.4. Le financement direct organisation

Les demandes de financement ne passent plus par Le marché primaire :


le système bancaire marché sur lequel sont mis en vente les nouveaux
titres. Permet le financement de l’économie
Les agents (entreprises et Etat) se financent
directement auprès d’autres agents par Les entreprises émettent des actions ou des
l’intermédiaire du marché financier. obligations pour financer leurs investissements

Emissions d’actions ou d’obligations L’Etat émet des obligations pour se financer


que d’autres agents, qui ont des
capacités de financement achètent
Les banques et les sociétés de bourse jouent un
rôle de courtage entre emprunteurs et prêteurs

22/04/2018 Imad El Khlifi 135 22/04/2018 Imad El Khlifi 136

34
22/04/2018

2.4. Le financement direct : 2.5. Exemple : Le financement d’un


organisation investissement

Le marché secondaire ou bourses de valeurs : Autofinancement


Interne
lieu d’échanges des titres déjà émis

Emissions
Prix des actions et obligations dépend de l’offre et d’actions
de la demande Marché
financier
Financement
 Si O<D  prix augmente Direct Emissions
d’obligations
 Si O>D  prix diminue
Externe

Indirect Banques

22/04/2018 Imad El Khlifi 137 22/04/2018 Imad El Khlifi 138

2.5. Exemple : Le financement d’un 2.5. Exemple : Le financement d’un


investissement investissement

Financement interne Financement Indirect


Avantages Inconvénients Avantages Inconvénients
 L’entreprise ne  Il faut disposer des
dépend que d’elle ressources  Ne dépend pas de la  Il faut rembourser le capital
même nécessaires conjoncture boursière emprunté et les intérêts
 Elle ne subit pas la  Risque d’être à  Effet levier possible  Droit de regard des
pression des cours de liquidités banques
actionnaires  L’argent utilisé ne
rapporte plus

22/04/2018 Imad El Khlifi 139 22/04/2018 Imad El Khlifi 140

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22/04/2018

2.5. Exemple : Le financement d’un 2.5. Exemple : Le financement d’un


investissement investissement

Financement direct : Actions Financement direct : Obligations

Avantages Inconvénients Avantages Inconvénients


 Pas d’intérêts à payer  Le pouvoir de l’entreprise Plus d’autonomie qu’avec Charges à payer (intérêts)
 Pas de remboursements à peut changer de main des actionnaires Il faut rembourser le capital
prévoir  Dépend de la conjoncture emprunté
boursière
 Il faut que les actionnaires
potentiels soient intéressés
par ces actions

22/04/2018 Imad El Khlifi 141 22/04/2018 Imad El Khlifi 142

3. La création monétaire 3.1. Qui crée de la monnaie ?

1. Qui crée de la monnaie ?  Les Banques Centrales


Emission de billets et de pièces
2. Le processus de création monétaire
1. Avec réserves intégrales  Le Trésor public (banque de l’Etat)
2. Avec réserves fractionnaires
Crédits à l’Etat

3. Les contreparties de la création monétaire  Les banques commerciales ou banques de


second rang
4. Les limites à la création monétaire Octroi de crédits

22/04/2018 Imad El Khlifi 143 22/04/2018 Imad El Khlifi 144

36
22/04/2018

3.2. Le processus de création 3.2.1. Le processus de création


monétaire monétaire avec réserves intégrales

Hypothèse : La quantité de monnaie en circulation Réserves obligatoires = montant de l’argent


est représentée par M1 ie le montant total de déposé à la Banque Centrale et que les banques
pièces, de billets et de dépôts à vue ne peuvent pas prêter.
Réserves intégrales = coefficient de réserve de
Pour augmenter la quantité de monnaie, on peut 100%
fabriquer plus de pièces et de billets Il y a 1000€ de monnaie dans l’économie. Ils sont
déposés dans une banque qui ne peut pas les
Mais l’octroi de prêts par les banques prêter
commerciales accroît aussi la quantité de
monnaie car elle augmente le montant des Bilan de la banque
dépôts à vue. Actif Passif
Réserves 1000 Dépôts 1000
22/04/2018 Imad El Khlifi 145 22/04/2018 Imad El Khlifi 146

3.2.2. Le processus de création 3.2.2. Le processus de création


monétaire avec réserves fractionnaires monétaire avec réserves fractionnaires

Si le coefficient de réserves est inférieur à 100%, Exemple :


les banques peuvent prêter une partie des  Quantité initiale de monnaie en circulation =
dépôts. Ces crédits vont être déposés sur un 1000 €
compte bancaire  Coefficient de réserve = 10%

Or les dépôts à vue sont de la monnaie  si


les dépôts augmentent, alors la masse Bilan de la banque
monétaire augmente Actif Passif
Réserves 100 € Dépôts 1000€
Prêt 900€
potentiel

22/04/2018 Imad El Khlifi 147 22/04/2018 Imad El Khlifi 148

37
22/04/2018

3.2.2. Le processus de création 3.2.2. Le processus de création


monétaire avec réserves fractionnaires monétaire avec réserves fractionnaires
Bilan de la banque
 Etape 1 : Monsieur A emprunte 900 € pour
Actif Passif
acheter un logement à monsieur B qui dépose
Réserves 100 Dépôt 1000
ces 900 € à la banque Départ
Prêt potentiel 900
 Etape 2 : Monsieur C emprunte 810 € pour Prêt à A 900 Dépôt de B 900
acheter une voiture à monsieur D qui les dépose Etape 1 Réserves 90 10%

à la banque Prêt potentiel 810


Prêt à C 810 Dépôt de D 810
 Etape 3 : Monsieur E emprunte 719 € pour
Etape 2 Réserves 81
acheter un ordinateur à l’entreprise F qui les
Prêt potentiel 719
dépose à la banque
Prêt à E 719 Dépôts de F 719
 …. Etape 3 Réserves 71,9
Prêt potentiel 647,1
… … … … …
Final Réserves 1000 Dépôts 10 000
22/04/2018 Imad El Khlifi 149 22/04/2018 Imad El Khlifi 150

3.2.2. Le processus de création 3.3. Les contreparties de la création


monétaire avec réserves fractionnaires monétaire

Avec une masse monétaire de 1000 € au départ et Quelles sont les décisions économiques qui créent de
la monnaie?
un coefficient de réserves de 10%, la création
monétaire est au maximum de 9000 €  Les créances sur l’économie
 Les prêts créent de la monnaie Les prêts accordés par les banques aux agents économiques
accroissent la masse monétaire
 Les remboursements de prêts détruisent de
Si les nouveaux prêts consentis sont supérieurs aux
la monnaie remboursements des anciens prêts alors la masse
monétaire augmente
 Les créances sur le Trésor
Si les nouveaux prêts consentis sont supérieurs
Les autorisations de découvert de l’Etat
aux remboursements des anciens prêts alors la  Les créances sur l’extérieur
masse monétaire augmente Si la balance commerciale est excédentaire, la quantité de
monnaie en circulation s’accroît

22/04/2018 Imad El Khlifi 151 22/04/2018 Imad El Khlifi 152

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22/04/2018

3.3. Les limites à la création


monétaire 4. La politique monétaire

 Les besoins en liquidité des agents non La politique monétaire consiste à fournir les
financiers (si pas de demandes d’emprunts alors liquidités nécessaires au bon fonctionnement
pas de prêts accordés) de l’économie tout en veillant à la stabilité de
 Les besoins des agents en billets. la monnaie (l’inflation)
Les banques doivent conserver sur leur compte à
la Banque Centrale de quoi pouvoir fournir les  Qui décide de la politique monétaire ?
demandes en billet. Cela limite le montant des  Les instruments de la politique monétaire
prêts potentiels  Les canaux de transmissions de la politique
 L’action de la Banque centrale par la politique monétaire
monétaire

22/04/2018 Imad El Khlifi 153 22/04/2018 Imad El Khlifi 154

4.1. Qui contrôle la politique 4.1. Qui contrôle la politique


monétaire ? monétaire ?

BCE et SBCE La Banque de France


SBCE = BCE + Ensemble des BCN Créée en 1800 par Bonaparte
Intégrée depuis 1998 à la BCE
BCE créée le 1er juin 1998, siège à Francfort
Le conseil des gouverneurs définit la politique Fonctions
monétaire.  Création des billets et gestion des moyens de
paiements
La politique monétaire consiste à contrôler  Gestion des systèmes de paiement
l’offre de monnaie  Gestion de la liquidité bancaire et émission de
monnaie centrale
Objectif : contrôle de l’inflation dans la zone Euro.
Celle-ci doit être inférieure à 2%
22/04/2018 Imad El Khlifi 155 22/04/2018 Imad El Khlifi 156

39
22/04/2018

4.2. Les instruments de la politique


monétaire 4.2.1. L’encadrement du crédit

Pour réguler la quantité de monnaie en circulation, N’est plus utilisé depuis 1986
la BCE possède plusieurs instruments : Ce sont les prêts des Banques qui créent de la
monnaie
1. L’encadrement du crédit
2. Le coefficient de réserve  Limitation des possibilités de prêts
3. Le refinancement des banques
4. Les opérations d’open market  Régulation par les quantités

22/04/2018 Imad El Khlifi 157 22/04/2018 Imad El Khlifi 158

4.2.3. Le coefficient de réserves 4.3.3. Le refinancement des banques

En accroissant le coefficient de réserve, les Lorsque le montant de leurs réserves n’est pas
banques ont moins de prêts potentiels pour un suffisant, les banques doivent se refinancer
même montant de dépôts auprès de la BCE
 Elles doivent emprunter à la BCE pour
Exemple : taux de RO = 20% et non plus 10% reconstituer leurs réserves.
 Création monétaire maximale 4 000€  La BCE décide du taux d’intérêt auquel elle leur
prête.
 Les banques vont donc répercuter ce taux
En diminuant le coefficient de RO, la banque
Centrale augmente la création monétaire d’intérêt sur les crédits.
 Limitation de la demande de crédits

22/04/2018 Imad El Khlifi 159 22/04/2018 Imad El Khlifi 160

40
22/04/2018

4.3.3. Le refinancement des banques 4.2.4. Les opérations d’open market

Pourquoi les banques doivent-elles se refinancer ? Peu utilisées par la BCE


La Banque Centrale peut vendre ou acheter des
 Lorsqu’un agent désire emprunter obligations d’état
 Après compensation journalière entre banques
 Si beaucoup de clients de la banque retirent leur  En vendant des obligations d’état, elles réduit la
argent sous forme de billets. quantité de monnaie en circulation
 En achetant des obligations d’état, elle
 Les banques n’ont aucun intérêt à avoir des augmente la masse monétaire
réserves excédentaires car elles ne sont pas
rémunérées

22/04/2018 Imad El Khlifi 161 22/04/2018 Imad El Khlifi 162

4.3. Les canaux de transmissions de la 4.3. Les canaux de transmissions de la


politique monétaire politique monétaire

Toute modification de la masse monétaire entraîne


une modification des conditions de l’offre et de la MM  Taux d’intérêt 
demande de crédit

Si la MM s’accroît  les possibilités de crédits se


trouvent accrues
Investissement 
Si la MM diminue  les possibilités de crédits se
trouvent réduites

 Toute modification de la MM conduit à une


modification du taux d’intérêt Demande  Production 

22/04/2018 Imad El Khlifi 163 22/04/2018 Imad El Khlifi 164

41
22/04/2018

5. Retour sur la politique budgétaire 5. Retour sur la politique budgétaire

Comment le multiplicateur est-il modifié Hypothèse : taux d’intérêt ne varie pas


lorsque l’investissement et le taux d’intérêt
sont endogènes? C

G PIB R PIB 
Investissement dépend de :
 Demande anticipée  du revenu
 Du taux d’intérêt I

La hausse de l’investissement accroît la hausse de


la demande

22/04/2018 Imad El Khlifi 165 22/04/2018 Imad El Khlifi 166

5. Retour sur la politique budgétaire 5. Retour sur la politique budgétaire

Hypothèse : le taux d’intérêt peut maintenant C


varier G PIB R PIB 

Hausse des dépenses publiques  hausse des I


dépenses d’investissement et de consommation
 hausse de la demande de crédits Or si MM cste
Or si MM ne varie pas alors : Offre de crédits reste
constante r
I PIB 
moins moins
 D>O  taux d’intérêt  I augmente moins

PIB  moins que s’il n’y avait pas de hausse


 Effet d’éviction par le taux d’intérêt
de r. Car la hausse de r limite la demande
d’inv.
22/04/2018 Imad El Khlifi 167 22/04/2018 Imad El Khlifi 168

42
22/04/2018

5. Intéractions entre les deux


politiques

Une politique budgétaire


expansionniste couplée avec une Chapitre 5
politique monétaire expansionniste
accroît le multiplicateur car limite la Le chômage
hausse du taux d’intérêt

22/04/2018 Imad El Khlifi 169 22/04/2018 Imad El Khlifi 170

1. Définitions mesures et
Plan quantifications

1. Définitions
2. Les frontières entre emploi et
1. Définition, mesures et quantification chômage
3. Les mesures du chômage en
2. Les explications du chômage France
4. Les caractéristiques du chômage
3. Politiques de lutte contre le chômage
en France

22/04/2018 Imad El Khlifi 171 22/04/2018 Imad El Khlifi 172

43
22/04/2018

1.1. Définition 1.1. Définition

Chômage = déséquilibre entre offre et


demande de travail Actif
oui
Définition au sens du BIT occupé

Pour être considéré comme chômeur, 3


conditions sont nécessaires : Occupe un
emploi oui chômeur
 Être sans travail
non Recherche
 Être disponible pour travailler un emploi

 Être à la recherche d’un travail


non Inactif

22/04/2018 Imad El Khlifi 173 22/04/2018 Imad El Khlifi 174

1.2. difficultés de mesure 1.3. La mesure du chômage

Chevauchement entre emploi, En France, le chômage est mesuré par


l’INSEE et l’ANPE
inactivité et chômage
 Enquête emploi : INSEE
Emploi Temps réduit
volontaire  Demandes d’emploi en Fin de Mois :
Inactivité
W
ANPE
clandestin
Formation
Temps réduit
involontaire Cessation
d’activité La mesure de l’INSEE est très proche de
celle du BIT. Il peut y avoir un écart entre
chômage les deux mesures

22/04/2018 Imad El Khlifi 175 22/04/2018 Imad El Khlifi 176

44
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1.3. La mesure du chômage 1.4. Caractéristiques du chômage


nombre de chômeurs
Taux de chômage =
Population active

1. Pop. active et chômage


Population active = personnes ayant un emploi + chômeurs
2. Les inégalités face au chômage
Population active = population totale – inactifs
3. Comparaisons internationales
Inactifs = personnes ne cherchant pas d’emplois (jeunes, 4. Stock et flux de chômage
retraités, militaires du contingent, étudiants, etc.)

Population active
Taux d'activité =
Personne en âge de travailler

22/04/2018 Imad El Khlifi 177 22/04/2018 Imad El Khlifi 178

1.4.1. Population active et chômage 1.4.2. Les inégalités face au chômage

Population active, emploi et chômage (en milliers) Taux de chômage par âge

28000 20,0
27000
26000 15,0
15-29 ans
25000
24000 10,0 30-49 ans
chômage
23000 50 ans ou plus
22000 5,0
Emploi
21000
0,0
20000
1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2005 2004 2003 2002

22/04/2018 Imad El Khlifi 179 22/04/2018 Imad El Khlifi 180

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1.4.2. Les inégalités face au chômage 1.4.2. Les inégalités face au chômage

Taux de chômage par sexe

12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
2005 2004 2003 2002

Hommes Femmes

22/04/2018 Imad El Khlifi 181 22/04/2018 Imad El Khlifi 182

1.4.3. Comparaisons internationales 1.4.4. Stock et flux de chômage

taux de chômage
Le nombre de chômeurs constitue le
stock de chômage à un instant
14
12
donné
10 Royaume-Uni
8 USA
6
4
Japon
France
Le stock varie d’une période à l’autre
2
0
en fonction des flux d’entrée et de
sorties
72

75

78
81

84
87

90
93

96

99
02

05
19

19

19
19

19
19

19
19

19

19
20

20

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1.4.4. Stock et flux de chômage 1.4.4. Stock et flux de chômage

Emploi
Pertes d'emploi, Mise à pied
22 M
Actifs Chômeurs
employés
Nouvelles embauches
chômeurs
Prises d'emploi découragés
Nouveaux entrants
Retraites Réentrants
Cessations
d'activité
Inactifs
Chômage 42 500 Inactifs
3,3 M 12,6 M
14 800
Source : Blanchard et Cohen et INSEE

22/04/2018 Imad El Khlifi 185 22/04/2018 Imad El Khlifi 186

2. Les explications du chômage 1. Le chômage frictionnel

Correspond aux personnes passant


1. Le chômage frictionnel par une brève période de chômage
2. Le chômage dû au coût du travail entre deux emplois
trop élevé
3. Le chômage dû à une insuffisance
de la demande
4. le chômage structurel

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2. Le chômage est dû à un coût du


Le marché du travail travail trop élevé

La demande de travail dépend : Pour les économistes libéraux, le chômage


 Du niveau de production (positivement) existe car les salaires ne s’ajustent pas
 Du salaire réel (négativement)
rapidement.
O

Du coût du capital (positivement)


w/p

O
w/p w/p

w/p

w/p*

D D

LD LO
L
L* L
Chômage

22/04/2018 Imad El Khlifi 189 22/04/2018 Imad El Khlifi 190

2.1. La rigidité des salaires 2.1.1. Les négociations salariales

Question : pourquoi les salaires ne Le pouvoir de négociation des salariés


s’ajustent-ils pas rapidement ? dépend :
 De la qualification de l’emploi :
Plus l’emploi est qualifié, plus il est coûteux de
 Négociation salariale rechercher un autre salarié (sportif)
 Contrat de travail  Du niveau du chômage :
Plus le chômage est élevé, plus le risque d’être
 Salaire d’efficience
(ou de rester) au chômage est élevé

22/04/2018 Imad El Khlifi 191 22/04/2018 Imad El Khlifi 192

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22/04/2018

2.1.2. Le contrat de travail 2.1.2. Le salaire d’efficience

Les salariés sont averses au risque. Ils Une entreprise peut avoir intérêt à donner
préfèrent obtenir un salaire plus faible une rémunération plus élevée à ses
mais constant. salariés pour les inciter à être plus
productifs. Une baisse des salaires peut
w pas de contrat :
salaire fluctue avec l'activité
entraîner une baisse de productivité.
Cela dépend :
 Des contrôles exercés sur les salariés
contrat
 Du niveau du chômage
Exemple : H. FORD
Temps

22/04/2018 Imad El Khlifi 193 22/04/2018 Imad El Khlifi 194

2. Le chômage est dû à une


insuffisance de la demande 3. Le chômage structurel

Pour les keynésiens, ce n’est pas un Dû à des modifications de structure de


dysfonctionnement du marché du travail l’économie.

 Chômage car contraintes de débouchés Question : lorsqu’il y a un choc négatif


(déclin d’un secteur), les chômeurs
peuvent-ils rapidement trouver du travail
Entreprises anticipent une demande faible dans d’autres secteurs en expansion ?
 produisent peu  embauchent peu
Cela dépend de l’organisation économique
et sociale du marché du travail

22/04/2018 Imad El Khlifi 195 22/04/2018 Imad El Khlifi 196

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22/04/2018

3. Le chômage structurel 3. Le chômage structurel

Le problème : un emploi vacant a un coût Difficultés :


 Inadaptations des qualifications :  des
 Coût de publicité emplois vacants et des chômeurs
 Coût de recherche  Syndicats
 Coût de formation du salarié  Allocations chômage : Allongent la durée
de recherche, mais augmentent le bien-
être
 Législation restrictive sur le licenciement
 …

22/04/2018 Imad El Khlifi 197 22/04/2018 Imad El Khlifi 198

3. Le chômage structurel 3. Les politiques de l’emploi

Chômage structurel est considéré Selon l’offre et la demande de travail, on a


comme le niveau de chômage 3 possibilités pour réduire le chômage
minimum atteint par une économie,
quelque soit la conjoncture  Réduire l’offre de travail
 Accroître la demande de travail
 Réduire le salaire
Il regroupe le chômage dû au coût du
travail et le chômage frictionnel
Attention : Le succès des politiques dépend
du type de chômage

22/04/2018 Imad El Khlifi 199 22/04/2018 Imad El Khlifi 200

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22/04/2018

3. Les politiques de l’emploi 3. Les politiques de l’emploi

O'
O
Les politiques de l’emploi se partagent
w/p
entre différents principes :
w/p

 Politiques passives : Indemnisation


D' du chômage (traitement social),
D réduction de l’offre de travail
L* L
Remarque : raisonnement en équilibre
partiel. Attention aux enchainements  Politiques actives : Accroissement du
macroéconomiques nombre d’emplois offerts

22/04/2018 Imad El Khlifi 201 22/04/2018 Imad El Khlifi 202

3.1. Les politiques en direction de 3.2. Les politiques en direction de la


l’offre de travail demande de travail

Idée : baisse du taux d’activité permet de


réduire le chômage
 Politique de relance
 Incitation aux retrait d’activité  Réduction du coût du travail
 Retard de l’entrée sur le MDT
 Politique familiale : inciter les mères de
familles à sortir de la population active
 Faire repartir des immigrés « chez eux »

22/04/2018 Imad El Khlifi 203 22/04/2018 Imad El Khlifi 204

51
22/04/2018

3.2.1. Les politiques de relance 3.2.1. Les politiques de relance

Réduction du chômage keynésien (déficit de Relance de la production par politiques


demande) budgétaire et/ou monétaire
expansionnistes
Dans ce cas baisse des salaires inadaptée
car demande baisse  production baisse  de la production   de la demande de
 demande de travail baisse (effet travail
multiplicateur)
 Déplacement vers la droite de la
demande de travail

22/04/2018 Imad El Khlifi 205 22/04/2018 Imad El Khlifi 206

3.2.2. Les politiques de baisse du coût 3.2.2. Les politiques de baisse du


du travail coût du travail

Difficile de réduire la rémunération directe Efficacité :


des salariés   des cotisations sociales
 Dépend de l’élasticité coût de la demande
Coût total du W (CTW) est égal à de travail (comprise entre -0,8 et -0,1)
CTW = SN + CSS + CSE
CTW = SN*(1+tcss)*(1+tcse)
 Dépend de l’utilisation par les entreprises
de cette réduction de coût
Si CSE  alors CTW  mais pas SN
 Evite effet récessif
 Problèmes de financement

22/04/2018 Imad El Khlifi 207 22/04/2018 Imad El Khlifi 208

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22/04/2018

3.2.2. Les politiques de baisse du 3.3. Les politiques améliorant le


coût du travail fonctionnement du marché du travail

Enchainements économiques  Rendre plus facile la rencontre entre


 Substitution du travail au capital l’offre et la demande (car information
 Réduction des coûts de production
imparfaite)  ANPE
 Amélioration de la compétitivité et du
 Politique de formations pour permettre à
pouvoir d’achat l’offre de travail de s’adapter plus
facilement
 Plan de retour à l’emploi : dégressivité
A plus long terme des allocations
Tension sur les salaires via la baisse du  Problème des coûts de licenciement
chômage

22/04/2018 Imad El Khlifi 209 22/04/2018 Imad El Khlifi 210

Plan

Chapitre 6 1. Qu’est-ce que l’inflation ?


2. Les causes de l’inflation
L’inflation
3. Les conséquences de l’inflation
4. Les politiques de lutte contre
l’inflation
5. L’inflation aujourd’hui

22/04/2018 Imad El Khlifi 211 22/04/2018 Imad El Khlifi 212

53
22/04/2018

1. Qu’est-ce que l’inflation ? Qu’est-ce que l’inflation ?

L’inflation apparaît quand le niveau général


Taux d'inflation en France
des prix s’accroît.

16,0
14,0  Inflation = taux de croissance des prix
12,0
10,0
en %

8,0
6,0 Mode de calcul par l’INSEE
4,0
2,0 IPC = coût d’un même panier de biens à
0,0
des dates différentes
60
63

66
69
72

75
78
81
84
87

90
93
96
99

02
05
19
19

19

19
19
19
19
19

19
19
19
19
19
19

20
20
22/04/2018 Imad El Khlifi 213 22/04/2018 Imad El Khlifi 214

Qu’est-ce que l’inflation ? 2. Les sources de l’inflation

Hypothèse pour ce chapitre : On se situe à L’inflation peut avoir 3 origines :


moyen-long terme
1. L’inflation par les coûts
Les prix ne sont plus considérés comme 2. L’inflation par la demande
fixes. 3. L’inflation comme phénomène monétaire

Par contre les salaires s’ajustent plus


lentement que les prix

22/04/2018 Imad El Khlifi 215 22/04/2018 Imad El Khlifi 216

54
22/04/2018

2.1. L’inflation par les coûts 2.1. L’inflation par les coûts

Une hausse des coûts de production peut se Exemple : hausse du prix du pétrole
diffuser à toute l’économie. Commerce intra-branche

Causes :  Coûts de
production des
 Des coûts de
toutes les
 De leurs prix
 Prix des matières premières
ent. Utilisant du branches
pétrôle

 Coûts salariaux
 Prix du pétrole

 Fiscalité

Revendications  Généralisée
Mécanisme important : l’indexation des  De l’IPC salariales des prix

salaires sur les prix Indexation des salaires sur les prix

22/04/2018 Imad El Khlifi 217 22/04/2018 Imad El Khlifi 218

2.3. L’inflation comme phénomène


2.2. L’inflation par la demande monétaire

Lorsque l’offre ne peut pas répondre Deux manières différentes de considérer


rapidement à un supplément de demande l’inflation :
alors D > O  prix 

1. Les prix augmentent


 Goulets d’étranglement
 Politique monétaire ou budgétaire 2. La valeur de l’argent diminue car avec
expansionniste autant d’argent on peut s’acheter moins
de biens
Remarque : Lorsque la demande , hausse
des prix diminue

22/04/2018 Imad El Khlifi 219 22/04/2018 Imad El Khlifi 220

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22/04/2018

2.3. L’inflation comme phénomène 2.3. L’inflation comme phénomène


monétaire monétaire

Exemple : taux d’inflation de 20% par an Si la quantité de monnaie en circulation


augmente plus vite que la production de
Période 0 : biens
Tous les biens valent 10€
 Avec 60€, j’achète 6 biens => Inflation

Période 1 :
ie :
Tous les biens valent maintenant 12€
 Avec mes 60€, j’achète seulement 5 biens Inflation :
si croissance de la masse monétaire est
 La valeur de mes 60€ en termes de biens a supérieure à la croissance de la production
baissé

22/04/2018 Imad El Khlifi 221 22/04/2018 Imad El Khlifi 222

2.3. L’inflation comme phénomène


monétaire 3. Les conséquences de l’inflation

Exemple : L’hyperinflation allemande (1921


– 1924)
1. La fuite devant la monnaie
Déficit public très élevé : financement par 2. La redistribution de la richesse
la « planche à billet » 3. Distorsions de prix
4. Comment se prémunir contre l’inflation?
De janvier 1922 à novembre 1923, l’indice
des prix est passé de 1 à 10 000 000 000 5. Avantages macroéconomiques de
l’inflation
Dans le même temps, la MM a été
multipliée par 1 000 000 000

22/04/2018 Imad El Khlifi 223 22/04/2018 Imad El Khlifi 224

56
22/04/2018

3.1. La fuite devant la monnaie 3.2. La redistribution des revenus

En période d’inflation, il y a transfert de revenus


La détention de monnaie n’étant pas des prêteurs à taux fixe vers les emprunteurs à
rémunérée, taux fixe.

Exemple :
Prix des biens 10€ et inflation 20%.
en cas d’hyperinflation, => An prochain, un bien coûtera 12€.
Emprunt de 100 € à 10% par an
 coût 110 € l’an prochain.

les agents s’en débarrassent En termes de biens :


immédiatement en consommant. Aujourd’hui 100€ représente 10 biens,
L’an prochain, les 110€ de représenteront 9,16 biens.

22/04/2018 Imad El Khlifi 225 22/04/2018 Imad El Khlifi 226

3.4. Comment se prémunir contre


3.3. Les distorsions de prix l’inflation ?

Une distinction importante :


Lorsque les prix évoluent fortement, il est
difficile de faire des prévisions. L’inflation anticipée
/
Coûts de changement des étiquettes. L’inflation non anticipée

22/04/2018 Imad El Khlifi 227 22/04/2018 Imad El Khlifi 228

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22/04/2018

3.4. Comment se prémunir contre 3.4. Comment se prémunir contre


l’inflation ? l’inflation ?

En ayant des revenus indexés sur le taux Ce n’est pas toujours possible. Certains
de croissance des prix. revenus ne s’ajustent pas
automatiquement (par paliers)
Exemple :
si le prix augmente de 10%,
Problème de l’inflation non anticipée
=>le salaire doit augmenter de 10% pour
conserver son pouvoir d’achat

=>et le taux d’intérêt doit augmenter aussi


pour en tenir compte

22/04/2018 Imad El Khlifi 229 22/04/2018 Imad El Khlifi 230

3.4. Avantages macroéconomiques de


l’inflation 3.4.1. A court terme

Une hausse des prix accroît la productivité


1. A court terme arbitrage entre inflation marginale en valeur du travail
et chômage
2. A long terme pas d’arbitrage  Coût réel du travail diminue
 + d’embauches
Hypothèse : les salaires s’ajustent plus
lentement que les prix

22/04/2018 Imad El Khlifi 231 22/04/2018 Imad El Khlifi 232

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22/04/2018

4. Les politiques de lutte contre


3.4.1. A long terme l’inflation

Les salariés s’aperçoivent qu’ils perdent du  Désindexation des salaires sur les prix
pouvoir d’achat. Indexation des salaires sur la productivité
ou sur une cible d’inflation
 Revendications salariales favorisées par la
baisse du chômage  Politique monétaire restrictive
 Salaire réel et chômage retrouvent leur
Accroissement des taux d’intérêt donc
réduction de la demande et de l’activité
niveau de départ

 Réduction de l’inflation a un coût en


terme de croissance

22/04/2018 Imad El Khlifi 233 22/04/2018 Imad El Khlifi 234

5. L’inflation aujourd’hui

Très faible dans les pays de l’OCDE (autour


de 2 % en France)
Raisons
 Politique monétaire de la BCE (cible
d’inflation)
 Taux de chômage élevé
 Baisse du prix des biens importés
 Concurrence des nouveaux pays

22/04/2018 Imad El Khlifi 235

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