Sunteți pe pagina 1din 26

<OPTIONAL INFO>

IFRS 10 États financiers


consolidés,
IFRS 11 Partenariats et
IFRS 13 Évaluation
de la juste valeur
RÉPONSES À VOS QUESTIONS

Février 2013

IFRS
© 2013 Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada)

Tous droits réservés. Cette publication est protégée par des droits d’auteur et ne peut être
reproduite, stockée dans un système de recherche documentaire ou transmise de quelque
manière que ce soit (électroniquement, mécaniquement, par photocopie, enregistrement
ou toute autre méthode) sans autorisation écrite préalable.

Pour obtenir des renseignements concernant l’obtention de cette autorisation, veuillez écrire
à permissions@cpacanada.ca

CPA Canada
277, rue Wellington Ouest
Toronto (Ontario) Canada M5V 3H2
Tél. 416 977.3222 Téléc. 416 977.8585
www.cpacanada.ca
Réponses à vos questions : IFRS iii

Contenu

Introduction 1

Réponses à vos questions 2

IFRS 10 États financiers consolidés 2

1. Est-ce que plus ou moins d’entités seront consolidées selon IFRS 10


que selon IAS 27 États financiers consolidés et individuels et SIC-12
Consolidation—Entités ad hoc? 2

2. Si une société cède une filiale au cours d’une période, doit-elle tout
de même préparer des états financiers consolidés jusqu’à la date de
la cession? 2

3. Lorsque l’instrument auquel des droits de vote potentiels sont


rattachés est « hors du cours », ces droits peuvent-ils tout de même
être considérés comme substantiels? 3

4. Les droits de vote constituent-ils le facteur principal pour déterminer


qui détient le pouvoir? 3

5. Les droits décisionnels se rattachent-ils nécessairement aux détenteurs


d’actions ordinaires? 4

6. À la suite de la publication d’IFRS 10, la définition du contrôle


conjoint a-t-elle changé relativement au champ d’application
d’IFRS 11 Partenariats? 4

7. Faut-il procéder à une évaluation du contrôle annuellement? 4

8. IFRS 10 contient-elle, en ce qui concerne les « entités ad hoc »,


des indications semblables à celles qui se trouvaient dans SIC-12
Consolidation—Entités ad hoc? 4

9. Qu’entend-on précisément par « entité structurée »? 5

10. Y a-t-il des règles de consolidation distinctes pour les « entités


structurées »? 5

11. Le fait qu’une « entité structurée » exerce ses activités d’une manière
prédéterminée signifie-t-il que cette entité n’a pas d’activités
pertinentes? 5

12. Le fait qu’un investisseur ait participé à l’établissement d’une « entité


structurée » signifie-t-il qu’il contrôle l’entité? 6
iv Février 2013

13. Le terme « impraticable » est employé dans les dispositions transitoires


d’IFRS 10. Qu’entend-on par « impraticable »? 7

14. Les chiffres indiqués dans les exemples d’application d’IFRS 10


doivent-ils être considérés comme des « critères de démarcation »? 7

15. IFRS 10 modifie-t-elle, à la base, les procédures de consolidation? 7

16. Où trouver les obligations d’information relatives à IFRS 10? 7

17. Faut-il présenter des informations financières résumées pour toutes


les filiales? 7

18. Les obligations d’information d’IFRS 12 s’appliquent-elles toutes aux


états financiers intermédiaires? 8

Réponses à vos questions 9

IFRS 11 Partenariats 9

1. Où puis-je trouver plus d’information sur les principales différences


entre IAS 31 Participation dans des coentreprises et IFRS 11 Partenariats? 9

2. La consolidation proportionnelle est-elle toujours possible? 9

3. Quelles sont les différences entre la consolidation proportionnelle et la


comptabilisation des actifs, des passifs, des produits et des charges
relatifs à une entreprise commune? 10

4. Qu’est-ce qu’un « véhicule distinct »? 10

5. La notion de consentement unanime implique-t-elle le consentement


de chacune des parties à l’accord? 11

6. Si un contrat prévoit un mécanisme d’arbitrage pour la résolution des


litiges, cela empêche-t-il que l’entreprise soit contrôlée conjointement
et, par conséquent, qu’elle soit un partenariat? 11

7. Existe-t-il des situations où un mécanisme de résolution des litiges


pourrait mener à la conclusion que les parties à l’accord n’exercent
pas un contrôle conjoint? 11

8. Si une partie à un partenariat fournit une garantie à un tiers (par


exemple, une garantie de remboursement du financement obtenu
du tiers), cela entraîne-t-il le classement automatique du partenariat
en tant qu’entreprise commune? 12

9. Quelles sont les principales obligations d’information selon IFRS 11? 12


Réponses à vos questions : IFRS v

10. Les obligations d’information d’IFRS 12 s’appliquent-elles toutes aux


états financiers intermédiaires? 13

11. Pour une société dont l’exercice coïncide avec l’année civile
(date de clôture le 31 décembre) et qui présente les informations
comparatives de l’exercice précédent, quelles sont les périodes
à présenter dans l’état de la situation financière de l’exercice se
terminant le 31 décembre 2013? 13

12. Pouvez-vous donner un exemple d’entreprise qui n’entre pas dans


le champ d’application d’IFRS 11 parce qu’il n’existe pas de contrôle
conjoint? 13

Réponses à vos questions 15

IFRS 13 Évaluation de la juste valeur 15

1. IFRS 13 Évaluation de la juste valeur s’applique-t-elle aux paiements


fondés sur des actions? 15

2. Pourquoi IFRS 13 ne s’applique-t-elle pas aux opérations de location


qui entrent dans le champ d’application d’IAS 17 Contrats de location
alors que le terme « juste valeur » est utilisé dans IAS 17? 15

3. Pourquoi la définition de « juste valeur » est-elle fondée sur la « valeur


de sortie »? 15

4. Quelle est la différence entre le « prix de transaction » et la


« juste valeur »? 16

5. Les coûts de transaction sont-ils pris en compte dans la détermination


de la « juste valeur »? 17

6. IFRS 13 impose-t-elle le recours à un évaluateur professionnel? 17

7. Qu’entend-on par « évaluations récurrentes » et « évaluations non


récurrentes » de la juste valeur? 17

8. Si la juste valeur n’est indiquée que dans les notes annexes, les
obligations d’information concernant la hiérarchie des justes valeurs
s’appliquent-elles? 18

9. Les indications d’IFRS 13 relatives aux « cours acheteur et vendeur »


sont-elles les mêmes que celles d’IAS 39 Instruments financiers :
Comptabilisation et évaluation? 18

10. IFRS 13 s’applique-t-elle aux provisions qui entrent dans le champ


d’application d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels? 18
Réponses à vos questions : IFRS 1

Introduction
En janvier 2013, l'organisation Comptables professionnels agréés du Canada
(CPA Canada) a présenté un webinaire sur chacune des Normes internatio-
nales d’information financière (IFRS) suivantes : IFRS 10 États financiers consoli-
dés, IFRS 11 Partenariats et IFRS 13 Évaluation de la juste valeur.

La présente publication fournit un résumé de ces webinaires ainsi que les


réponses à certaines questions des participants demeurées en suspens.

Chaque webinaire offre un aperçu de la norme visée, et porte notamment


sur les changements importants, les questions d’application pratique et les
informations à fournir, ainsi que sur les considérations liées à la transition.
On y répond également aux questions des participants.

Chaque webinaire traite des principales questions liées à la mise en œuvre,


dont les suivantes :
• Qu’est-ce qui a changé? Comment la norme se compare-t-elle aux IFRS
remplacées?
• Quels sont les problèmes d’application courants?
• Quelles sont les questions de transition courantes?
• Quels sont les liens entre IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12, IAS 27 et IAS 28?
• Que faut-il faire pour se préparer à la mise en œuvre de la norme?
• Quelles ressources peuvent aider pour la mise en œuvre de la norme?

Ces webinaires intéresseront tout particulièrement les membres en entreprise


qui doivent mettre en œuvre ces normes et les membres en cabinet qui
accompagnent leurs clients dans le cadre du processus de mise en œuvre.

Les points de vue exprimés dans la présente publication ne font pas


autorité et n’ont pas été officiellement avalisés par CPA Canada ou le
Conseil des normes comptables (CNC). Ils ne représentent pas non plus
des interprétations officielles des normes sur lesquelles ils portent. Le
contenu de la présente publication est de nature générale, et celle-ci ne
saurait être substituée à des conseils professionnels.

Pour accéder à ces webinaires gratuits, visitez notre site Web ou cliquez sur un des liens
ci-dessous :
• IFRS 10 États financiers consolidés
• IFRS 11 Partenariats
• IFRS 13 Évaluation de la juste valeur
2 Février 2013

Réponses aux questions posées

IFRS 10 États financiers consolidés

Le 23 janvier 2013, CPA Canada a présenté un webinaire sur IFRS 10 États


financiers consolidés, au cours duquel les participants ont pu poser des ques-
tions. Comme il n’a pas été possible de répondre à toutes, le présent docu-
ment a été produit afin d’apporter des réponses à certaines de celles qui sont
demeurées en suspens. Il ne s’agit pas nécessairement des questions les plus
fréquentes, mais simplement de celles qui ont été posées pendant le webinaire
et qui sont restées sans réponse. Pour assurer l’applicabilité la plus large pos-
sible, certaines questions ont été reformulées ou simplifiées.

Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles
ne doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances
propres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée
générale et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.

1. Est-ce que plus ou moins d’entités seront consolidées selon IFRS 10


que selon IAS 27 États financiers consolidés et individuels et SIC-12
Consolidation—Entités ad hoc?

Ça dépend. IFRS 10 n’aura pas la même incidence sur toutes les entités.
La conclusion dégagée à l’égard de la consolidation devrait demeurer la
même dans la plupart des cas simples. Toutefois, la conclusion pourrait
changer dans les cas plus complexes.

Ainsi, il peut être facile de déterminer qui détient le pouvoir sur l’entité
émettrice, par exemple dans le cas où celui-ci résulte directement et
exclusivement des droits de vote conférés par des instruments de capitaux
propres tels que des actions, cette détermination pouvant alors reposer
sur les droits de vote afférents aux participations. Dans d’autres circons-
tances, cette détermination est plus complexe et requiert la prise en
compte de plusieurs facteurs, par exemple lorsque le pouvoir résulte
d’un ou de plusieurs accords contractuels.

IFRS 10 ne fournit pas de critères de démarcation et requiert donc la prise


en compte de nombreux facteurs et l’exercice du jugement professionnel.

2. Si une société cède une filiale au cours d’une période, doit-elle tout
de même préparer des états financiers consolidés jusqu’à la date de
la cession?

Oui. IFRS 10 exige que l’entité inclue les produits et les charges d’une
filiale dans ses états financiers consolidés jusqu’à la date où elle cesse
de contrôler celle-ci.
Réponses à vos questions : IFRS 3

Toutefois, lors de la première application d’IFRS 10, il existe certains


allégements transitoires dans le cas où une filiale est cédée avant la date
d’application initiale. Pour chacune des entités émettrices, l’investisseur
détermine qui détient le contrôle (afin de déterminer s’il doit consolider ou
non l’entité émettrice) à la date d’ouverture de l’exercice au cours duquel
IFRS 10 est appliquée pour la première fois. Pour une entité dont l’exercice
coïncide avec l’année civile et qui n’a pas appliqué par anticipation la
norme, il s’agit du 1er janvier 2013. Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire
de procéder à cette détermination à une date antérieure, ce qui évite d’avoir
à consolider, puis à déconsolider une participation donnant le contrôle qui
aurait été cédée au cours de la période comparative, par exemple.

On trouvera à l’annexe C d’IFRS 10 les dispositions transitoires détaillées.

3. Lorsque l’instrument auquel des droits de vote potentiels sont rattachés


est « hors du cours », ces droits peuvent-ils tout de même être consi-
dérés comme substantiels?

Oui. Pour qu’un droit soit substantiel, il faut que son détenteur ait la capa-
cité pratique de l’exercer lorsque les décisions concernant la direction des
activités pertinentes doivent être prises. Les droits sont plus susceptibles
d’être substantiels lorsque l’instrument est « dans le cours »; néanmoins, il
peut arriver que des droits soient substantiels même si l’instrument est
« hors du cours » (parce que l’investisseur pourrait en profiter pour d’autres
raisons, par exemple par la réalisation de synergies entre l’investisseur et
l’entité émettrice). L’exercice du jugement, fondé sur une analyse minutieuse
de tous les faits et circonstances pertinents, est nécessaire.

Les droits qui découleraient de l’exercice d’une option ou encore d’un droit
de conversion sont des exemples courants de droits de vote potentiels.

Des indications sur la façon de déterminer si un droit est substantiel se


trouvent aux paragraphes B22 à B25 d’IFRS 10. On trouvera des indica-
tions sur les droits de vote potentiels aux paragraphes B47 à B50 de la
même norme.

4. Les droits de vote constituent-ils le facteur principal pour déterminer


qui détient le pouvoir?

Pas nécessairement. Le pouvoir résulte de divers droits, qui peuvent pren-


dre la forme, entre autres, de droits de vote, de droits de vote potentiels
(options ou instruments convertibles, par exemple), d’un droit de nommer,
de réaffecter ou de révoquer les principaux dirigeants de l’entité émettrice,
qui ont la capacité de diriger les activités pertinentes, de droits décisionnels
prévus dans un contrat de gestion, ou encore d’un droit de diriger l’entité
émettrice de manière qu’elle conclue des transactions, ou d’opposer son
veto à la modification de transactions, au profit de l’investisseur.
4 Février 2013

Pour déterminer s’il détient des droits suffisants pour lui conférer le pouvoir
sur l’entité émettrice, l’investisseur doit aussi examiner la raison d’être et
la conception de l’entité émettrice (voir les paragraphes B5 à B8 d’IFRS 10),
et tenir compte des indications fournies aux paragraphes B51 à B54,
en parallèle avec celles fournies aux paragraphes B18 à B20 d’IFRS 10.

5. Les droits décisionnels se rattachent-ils nécessairement aux détenteurs


d’actions ordinaires?

Pas nécessairement. En règle générale, les détenteurs d’actions ordinaires


ont des droits décisionnels. Il peut toutefois arriver que des parties qui n’ont
pas de participation dans la société détiennent des droits décisionnels (par
exemple, un prêteur qui aurait des droits décisionnels en vertu d’une con-
vention de prêt).

Voir aussi la question 4, qui porte sur l’importance à accorder aux droits
de vote pour déterminer qui détient le pouvoir.

6. À la suite de la publication d’IFRS 10, la définition du contrôle con-


joint a-t-elle changé relativement au champ d’application d’IFRS 11
Partenariats?

Oui. Pour déterminer si elle exerce un contrôle conjoint sur une entre-
prise, l’entité évalue d’abord si toutes les parties — ou un groupe d’entre
elles — contrôlent l’entreprise (selon la définition du contrôle énoncée dans
IFRS 10).

7. Faut-il procéder à une évaluation du contrôle annuellement?

IFRS 10 exige que l’évaluation du contrôle se fasse de façon permanente,


en fonction des changements dans les faits et circonstances. L’investisseur
doit réévaluer s’il contrôle l’entité émettrice lorsque les faits et circons-
tances indiquent qu’au moins un des trois éléments du contrôle (pouvoir,
exposition à des rendements variables et capacité d’exercer son pouvoir
de manière à influer sur le montant des rendements) a changé.

8. IFRS 10 contient-elle, en ce qui concerne les « entités ad hoc »,


des indications semblables à celles qui se trouvaient dans
SIC-12 Consolidation— Entités ad hoc?

IFRS 10 s’appuie sur les concepts qui étaient énoncés dans IAS 27 et SIC-12,
et les intègre dans un seul modèle de consolidation, fondé sur le principe
du contrôle. L’utilisation d’un seul modèle de consolidation pour toutes
les entités élimine l’incertitude quant aux indications à appliquer selon
les entités. Le modèle de consolidation d’IFRS 10 clarifie les exigences
qui étaient implicites ou n’étaient que brièvement énoncées dans IAS 27
et SIC-12, et fournit des modalités d’application supplémentaires.
Réponses à vos questions : IFRS 5

Il serait toutefois inapproprié de présumer que les conclusions tirées en


application de SIC-12 seront forcément les mêmes selon IFRS 10. Chaque
cas devrait faire l’objet d’une analyse minutieuse compte tenu des indica-
tions d’IFRS 10.

9. Qu’entend-on précisément par « entité structurée »?

L’entité structurée est définie dans IFRS 12 Informations à fournir sur les
intérêts détenus dans d’autres entités comme une entité conçue de telle
manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas
le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité. Une entité structu-
rée présente souvent certaines — sinon l’ensemble — des caractéristiques
suivantes :
• activités limitées;
• objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat
de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche
et développement, fournir du capital ou du financement à une entité,
ou fournir des occasions de placement à des investisseurs en leur trans-
férant les risques et avantages associés aux actifs de l’entité structurée;
• capitaux propres insuffisants pour lui permettre de financer ses activités
sans devoir recourir à un soutien financier subordonné;
• financement par émission de multiples instruments liés entre eux par
contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d’autres
risques (« tranches »).

Un exemple d’entité structurée pourrait être celui d’une entité où les droits
de vote concernent uniquement des fonctions administratives et dont
les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’un accord contractuel.
Les entités suivantes, entre autres, peuvent être considérées comme
des exemples d’entités structurées : véhicules de titrisation; véhicules
de financements adossés à des actifs; certains fonds de placement.

10. Y a-t-il des règles de consolidation distinctes pour les « entités


structurées »?

Non. IFRS 10 prévoit un seul modèle de consolidation, qui s’applique


à tous les types d’entités.

Toutefois, IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans


d’autres entités prévoit des obligations d’information distinctes pour
ce qui est des « entités structurées non consolidées ».

11. Le fait qu’une « entité structurée » exerce ses activités d’une manière pré-
déterminée signifie-t-il que cette entité n’a pas d’activités pertinentes?

En règle générale, non. Rares sont les cas d’entités structurées (y compris
celles qui exercent leurs activités d’une manière prédéterminée) qui n’ont
pas d’activités pertinentes. Il arrive toutefois que les activités pertinentes
6 Février 2013

soient conditionnelles à la survenance d’événements particuliers. Ainsi,


dans le cas de certaines entités structurées, les activités pertinentes ont
lieu seulement lorsque des circonstances ou événements particuliers se
produisent (par exemple, pour un véhicule de placement détenant un porte-
feuille de titres de créance de qualité supérieure, les décisions relatives au
recouvrement ne se prennent qu’en cas de défaillance). L’entité structurée
peut être conçue de telle manière que la direction de ses activités et ses
rendements sont prédéterminés tant et aussi longtemps que ces circons-
tances ou événements ne se produisent pas. Dans un tel cas, seules les
décisions relatives aux activités de l’entité prises lorsque ces circonstances
ou événements se produisent peuvent avoir une incidence importante sur
ses rendements et donc constituer des activités pertinentes.

Par conséquent, il devrait être rare qu’une entité structurée n’ait pas
d’activités pertinentes (qu’elle fonctionne totalement en mode « pilotage
automatique » et que les seules décisions devant être prises après sa créa-
tion concernent des tâches administratives qui n’ont pas d’incidence impor-
tante sur ses rendements). Avant de tirer la conclusion que l’entité n’a pas
d’activités pertinentes, il importe d’examiner les indications fournies dans
les paragraphes B5 à B8, B17 à B20 et B51 à B54 d’IFRS 10.

12. Le fait qu’un investisseur ait participé à l’établissement d’une « entité


structurée » signifie-t-il qu’il contrôle l’entité?

Pas nécessairement. Le fait que l’investisseur ait participé à l’établissement


de l’entité émettrice ne suffit pas en soi pour conclure qu’il détient le
contrôle de celle-ci, parce que son intervention ne lui confère pas néces-
sairement des droits décisionnels lui permettant de diriger les activités
pertinentes.

Cela dit, il demeure important, pour porter une appréciation sur le contrôle
d’une entité émettrice, d’examiner globalement la raison d’être et la con-
ception de celle-ci. Les parties qui sont intervenues dans sa conception peu-
vent en effet avoir obtenu des droits leur donnant le pouvoir sur l’entité
émettrice. Lorsqu’il analyse la raison d’être et la conception de l’entité
émettrice, l’investisseur doit aussi tenir compte des risques auxquels, de
par sa conception, celle-ci est exposée et de ceux qu’elle est destinée à
transmettre aux parties qui ont des liens avec elle, et se demander s’il est
exposé à une partie ou à la totalité de ces risques. À cet effet, l’investisseur
considère non seulement les risques de perte, mais également les gains
potentiels.
Réponses à vos questions : IFRS 7

13. Le terme « impraticable » est employé dans les dispositions transitoires


d’IFRS 10. Qu’entend-on par « impraticable »?

Le terme « impraticable » est utilisé au sens d’IAS 8 Méthodes comptables,


changements d’estimations comptables et erreurs : « l’application d’une dis-
position est impraticable lorsque l’entité ne peut pas l’appliquer après avoir
déployé tous les efforts raisonnables pour y arriver » (définition énoncée
dans le paragraphe 5 d’IAS 8). Les dispositions transitoires sont spécifiées
à l’annexe C d’IFRS 10.

En pratique, il faudrait qu’il existe des éléments probants à l’appui de


l’affirmation que l’application d’une disposition est « impraticable ».

14. Les chiffres indiqués dans les exemples d’application d’IFRS 10


doivent-ils être considérés comme des « critères de démarcation »?

Non. IFRS 10 énonce une définition du contrôle fondée sur des principes
et dont l’application requiert l’exercice du jugement. La norme n’établit
pas de « critères de démarcation », mais requiert la prise en compte de
nombreux facteurs. Les exemples d’application fournis visent à illustrer
l’application d’IFRS 10 dans des contextes précis. Les exemples sont con-
çus pour faciliter la compréhension des indications d’IFRS 10 et ne sau-
raient se substituer à l’application de la norme et à l’exercice du jugement
professionnel.

15. IFRS 10 modifie-t-elle, à la base, les procédures de consolidation?

IFRS 10 conserve les dispositions fondamentales d’IAS 27 relatives aux


procédures de consolidation. Voir le paragraphe B86 d’IFRS 10.

16. Où trouver les obligations d’information relatives à IFRS 10?

IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres enti-
tés, norme regroupant les obligations d’information sur le sujet, impose de
fournir une vaste gamme d’informations sur les intérêts qu’une entité détient
dans des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des « entités
structurées » non consolidées. Les informations à fournir sont associées à
des objectifs et des indications détaillées sont données quant à la façon de
satisfaire à ces objectifs.

17. Faut-il présenter des informations financières résumées pour toutes


les filiales?

Non. IFRS 12 exige que des informations financières résumées soient


fournies uniquement pour les filiales dans lesquelles les participations ne
donnant pas le contrôle sont significatives par rapport à l’entité présentant
l’information financière.
8 Février 2013

Toutefois, il faut faire usage de jugement pour déterminer la nature et


l’étendue des informations à fournir au sujet des intérêts que l’entité détient
dans d’autres entités, et se demander si les informations fournies sont suf-
fisantes pour permettre aux utilisateurs de comprendre la composition du
groupe et d’évaluer, d’une part, la nature des intérêts détenus dans d’autres
entités et les risques qui leur sont associés et, d’autre part, les incidences
de ces intérêts sur sa situation financière, sa performance financière et ses
flux de trésorerie.

18. Les obligations d’information d’IFRS 12 s’appliquent-elles toutes aux


états financiers intermédiaires?

L’entité qui prépare des états financiers intermédiaires applique IAS 34


Information financière intermédiaire. L’objectif d’IAS 34 est de prescrire
le contenu minimum des rapports financiers intermédiaires ainsi que les
principes de comptabilisation et d’évaluation à appliquer aux états finan-
ciers complets ou résumés d’une période intermédiaire. Pour un jeu d’états
financiers résumés, IAS 34 n’exige pas la communication des informations
prescrites par IFRS 12. Cependant, pour remplir les objectifs d’IAS 34,
l’entité doit fournir une explication des événements et des transactions qui
sont importants pour comprendre l’évolution de sa situation et de sa per-
formance financières depuis la fin de la dernière période de présentation de
l’information financière annuelle. L’information fournie au sujet de ces événe-
ments et transactions doit mettre à jour l’information pertinente présentée
dans le rapport annuel le plus récent. Il importe de s’interroger sur les
informations prescrites par IFRS 12 que l’entité pourrait devoir inclure dans
ses états financiers intermédiaires pour remplir cet objectif.

S’il y a eu un changement de méthode comptable depuis les plus récents


états financiers annuels, le rapport financier intermédiaire doit comporter
une description de la nature du changement et de ses effets.
Réponses à vos questions : IFRS 9

Réponses aux questions posées

IFRS 11 Partenariats

Le 30 janvier 2013, CPA Canada a présenté un webinaire sur IFRS 11 Partenari-


ats, au cours duquel les participants ont pu poser des questions. Comme il n’a
pas été possible de répondre à toutes, le présent document a été produit afin
d’apporter des réponses à certaines de celles qui sont demeurées en suspens.
Il ne s’agit pas nécessairement des questions les plus fréquentes, mais simple-
ment de celles qui ont été posées pendant le webinaire et qui sont restées
sans réponse. Pour assurer l’applicabilité la plus large possible, certaines ques-
tions ont été reformulées ou simplifiées.

Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles
ne doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances
propres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée
générale et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.

1. Où puis-je trouver plus d’information sur les principales différences


entre IAS 31 Participation dans des coentreprises et IFRS 11 Partenariats?

Le bulletin Alerte info — IFRS 11 : Redéfinitions des coentreprises publié par


CPA Canada présente certaines des principales différences entre IAS 31 et
IFRS 11. L’IASB a pour sa part publié une Foire aux questions (en anglais)
sur IFRS 11 qui traite également de différences importantes entre les deux
normes. De plus, notre site Web contient des liens vers plusieurs publica-
tions externes qui présentent une analyse comparative d’IAS 31 et d’IFRS 11.

2. La consolidation proportionnelle est-elle toujours possible?

IFRS 11 exige que les intérêts dans une coentreprise soient comptabilisés
selon la méthode de la mise en équivalence, ce qui élimine la méthode
de la consolidation proportionnelle (en d’autre termes, celle-ci n’est plus
un choix possible).

Toutefois, les parties à une entreprise commune (coparticipants) doivent


comptabiliser leurs propres actifs, passifs et transactions, y compris leur
quote-part des éléments qui leur appartiennent ou leur incombent conjoin-
tement. En d’autre termes, chaque coparticipant comptabilise sa quote-part
des actifs communs et sa quote-part, telle que convenue, des passifs con-
tractés, ainsi que sa quote-part des produits et des charges conformément
à l’accord contractuel.
10 Février 2013

3. Quelles sont les différences entre la consolidation proportionnelle et la


comptabilisation des actifs, des passifs, des produits et des charges
relatifs à une entreprise commune?

L’IASB a publié une Foire aux questions (en anglais) sur IFRS 11, dans
laquelle sont décrites certaines des principales différences entre la con-
solidation proportionnelle et la comptabilisation des actifs, des passifs,
des produits et des charges relatifs à une entreprise commune. Nous en
reproduisons ci-dessous un extrait (traduit).

Dans la plupart des cas, la comptabilisation des actifs et des passifs


produit les mêmes résultats que la consolidation proportionnelle. Il y
a deux grandes différences entre la consolidation proportionnelle et la
comptabilisation des actifs, des passifs, des produits et des charges
relatifs à une entreprise commune.

Premièrement, IFRS 11 exige que l’entité qui a des intérêts dans une
entreprise commune comptabilise les actifs, les passifs, les produits et
les charges de l’entreprise commune selon ce qui est prévu dans l’accord
contractuel, plutôt que de baser automatiquement la comptabilisation de
tous les actifs, passifs, produits et charges sur la proportion des titres de
participation que l’entité détient dans l’entreprise commune.

Deuxièmement, les intérêts des parties dans l’entreprise commune sont


comptabilisés dans leurs états financiers individuels. Il n’y a pas de dif-
férence entre les montants que les parties comptabilisent dans leurs états
financiers individuels et dans leurs états financiers consolidés. Selon IAS 31,
en revanche, les intérêts détenus par les parties dans une entité contrôlée
conjointement étaient présentés à titre de participation comptabilisée au
coût ou selon IFRS 9 Instruments financiers (ou IAS 39 Instruments finan-
ciers : Comptabilisation et évaluation).

4. Qu’est-ce qu’un « véhicule distinct »?

L'une des étapes du classement d'un partenariat consiste à déterminer s’il


existe un « véhicule distinct ». Selon la définition donnée dans IFRS 11, un
véhicule distinct est une structure financière séparément identifiable, qui
peut être notamment une entité juridique distincte ou une entité distincte
reconnue par un texte de loi, qu'elle soit dotée ou non de la personnalité
juridique. Le terme a une acception plus large qu'une « entité juridique
distincte ».

IFRS 11 ne fournit pas d'exemples de ce qui constitue un véhicule distinct,


outre ceux mentionnés dans la définition. Aux fins de l'application des dis-
positions d’IFRS 11, les entités ci-dessous répondent en général, selon toute
probabilité, à la définition d'un véhicule distinct :
Réponses à vos questions : IFRS 11

• les sociétés par action;


• les fiducies;
• les sociétés de personnes;
• les entités reconnues par un texte de loi.

Cependant, pour déterminer si un partenariat identifié comme étant struc-


turé sous forme de véhicule distinct est considéré comme une coentreprise
ou comme une entreprise commune, il faut procéder à une analyse plus
approfondie, comme il est expliqué aux paragraphes B19 à B33 d’IFRS 11.

5. La notion de consentement unanime implique-t-elle le consentement


de chacune des parties à l’accord?

Non. Pour qu’une entreprise soit considérée comme un partenariat, seul le


consentement unanime des parties partageant le contrôle des activités per-
tinentes de l’entreprise est requis. Il peut y avoir d’autres parties au parte-
nariat dont le consentement n’est pas nécessaire. Pour qu’il y ait consen-
tement unanime, il n’est donc pas nécessaire que toutes les parties à l’accord
s’entendent; le consentement de celles qui contrôlent collectivement
l’entreprise suffit. La nécessité du consentement unanime n’est pas nouvelle,
mais IFRS 11 clarifie les circonstances dans lesquelles celui-ci existe et four-
nit des exemples pour illustrer cette notion. Voir les exemples d’application
1 à 3 de l’annexe B d’IFRS 11.

6. Si un contrat prévoit un mécanisme d’arbitrage pour la résolution des


litiges, cela empêche-t-il que l’entreprise soit contrôlée conjointement
et, par conséquent, qu’elle soit un partenariat?

Pas nécessairement. Un accord contractuel peut comporter des clauses


pour la résolution des litiges, prévoyant par exemple le recours à l’arbitrage.
De telles clauses peuvent permettre la prise de décisions en l’absence d’un
consentement unanime des parties qui exercent le contrôle conjoint. Elles
n’empêchent pas nécessairement l’entreprise d’être contrôlée conjointement
et, en conséquence, d’être un partenariat.

7. Existe-t-il des situations où un mécanisme de résolution des litiges


pourrait mener à la conclusion que les parties à l’accord n’exercent
pas un contrôle conjoint?

Oui. Les faits et circonstances propres à chaque accord contractuel doivent


être examinés et analysés avec soin. Prenons par exemple le cas où les
stipulations contractuelles prévoient un mécanisme qui, advenant un litige
au sujet d’une des activités pertinentes clés, confère à une partie un droit
substantiel de ne pas tenir compte de la volonté de l’autre partie (en d’autres
termes, un droit de veto); une telle situation peut indiquer qu’il n’y a pas
contrôle conjoint.
12 Février 2013

8. Si une partie à un partenariat fournit une garantie à un tiers (par exem-


ple, une garantie de remboursement du financement obtenu du tiers),
cela entraîne-t-il le classement automatique du partenariat en tant
qu’entreprise commune?

Non. Les parties au partenariat peuvent être tenues de fournir des garanties
à des tiers qui, par exemple, obtiennent un service du partenariat ou lui
fournissent un financement. La fourniture de garanties, ou l’engagement
des parties à en fournir, ne signifie pas en soi que le partenariat est une
entreprise commune.

Ce qui permet de déterminer si un partenariat est une entreprise commune


ou une coentreprise, c’est l’existence ou non d’obligations de la part des
parties au titre des passifs relatifs à l’entreprise (pour certains desquels les
parties peuvent avoir ou ne pas avoir fourni de garantie).

Une garantie n’impose pas au garant une obligation actuelle à l’égard des
passifs sous-jacents. Par conséquent, en soi, elle ne détermine pas qu’il
existe une obligation au titre d’un passif.

On trouvera au paragraphe B27 d’IFRS 11 un tableau qui présente une


comparaison entre des stipulations usuelles comprises respectivement
dans les accords contractuels conclus entre les parties à une entreprise
commune et les accords contractuels conclus entre les parties à une
coentreprise.

9. Quelles sont les principales obligations d’information selon IFRS 11?

Les obligations d’information relatives aux partenariats se trouvent dans


IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités.
Elles visent à permettre de comprendre la nature, l’étendue et les incidences
financières des intérêts détenus dans des partenariats, de même que la
nature des risques associés aux intérêts détenus dans des coentreprises.

L’entité est notamment tenue de fournir une liste de tous les partenariats
qui, pris individuellement, sont significatifs, ainsi que les informations finan-
cières résumées concernant chaque coentreprise significative, et d’indiquer
ses engagements et passifs éventuels relatifs à ses coentreprises séparé-
ment de ses autres engagements et autres passifs éventuels. Il est néces-
saire de se référer à IFRS 12 (voir paragraphes 1 à 4 et 20 à 23 notamment)
pour acquérir une compréhension approfondie des obligations d’information
relatives aux intérêts détenus dans des partenariats et des objectifs qu’elles
visent.
Réponses à vos questions : IFRS 13

10. Les obligations d’information d’IFRS 12 s’appliquent-elles toutes aux


états financiers intermédiaires?

IAS 34 Information financière intermédiaire s’applique lorsque l’entité pré-


pare des états financiers intermédiaires. L’objectif d’IAS 34 est de prescrire
le contenu minimum d’un rapport financier intermédiaire ainsi que les prin-
cipes de comptabilisation et d’évaluation à appliquer aux états financiers
complets ou résumés d’une période intermédiaire. Pour un jeu d’états finan-
ciers résumés, IAS 34 n’exige pas la communication des informations pres-
crites par IFRS 12. Cependant, pour remplir les objectifs d’IAS 34, l’entité
doit fournir une explication des événements et des transactions importants
pour comprendre l’évolution de sa situation et de sa performance finan-
cières depuis la fin de la dernière période de présentation de l’information
financière annuelle. L’information fournie au sujet de ces événements et
transactions doit mettre à jour l’information pertinente présentée dans
le rapport annuel le plus récent. Pour remplir cet objectif, l’entité devrait
s’interroger sur les informations prescrites par IFRS 12 qu’elle pourrait devoir
inclure dans ses états financiers intermédiaires.

S’il y a eu un changement de méthode comptable depuis les plus récents


états financiers annuels, le rapport financier intermédiaire doit comporter
une description de la nature du changement et de ses effets.

11. Pour une société dont l’exercice coïncide avec l’année civile (date de
clôture le 31 décembre) et qui présente les informations comparatives
de l’exercice précédent, quelles sont les périodes à présenter dans l’état
de la situation financière de l’exercice se terminant le 31 décembre 2013?

Un état de la situation financière est présenté en date du début de la pre-


mière période de comparaison faisant suite à l’application rétrospective
d’un changement de méthode comptable, à la correction d’une erreur ou
au reclassement d’éléments dans les états financiers. En pareils cas, l’entité
présente trois états de la situation financière, portant respectivement les
dates suivantes :
• le 31 décembre 2013;
• le 31 décembre 2012;
• le 1er janvier 2012.

Voir les paragraphes 40A à 40D d’IAS 1 Présentation des états financiers.

12. Pouvez-vous donner un exemple d’entreprise qui n’entre pas dans


le champ d’application d’IFRS 11 parce qu’il n’existe pas de contrôle
conjoint?

Il n’est pas toujours simple de déterminer s’il existe un contrôle con-


joint. Supposons que trois parties non liées, les sociétés pétrolières X,
Y et Z, établissent un accord contractuel selon lequel elles détiennent
14 Février 2013

respectivement 50 %, 25 % et 25 % des droits de vote dans une entreprise.


Il est stipulé dans cet accord que les décisions concernant les activités
pertinentes de l’entreprise se prennent à au moins 75 % des droits de vote.
Dans ce contexte, il est peu probable qu’il existe un contrôle conjoint, à
moins que l’accord contractuel entre les parties spécifie lesquelles d’entre
elles doivent s’entendre pour prendre de telles décisions. Lorsqu’il n’existe
pas de contrôle conjoint, l’entreprise n’entre pas dans le champ d’application
d’IFRS 11. Dans ce cas, l’entité comptabilise ses intérêts dans l’entreprise
selon d’autres IFRS, telles que IFRS 10, IAS 28 (modifiée en 2011) ou IFRS 9.
Réponses à vos questions : IFRS 15

Réponses aux questions posées

IFRS 13 Évaluation de la juste valeur

Le 16 janvier 2013, CPA Canada a présenté un webinaire sur IFRS 13 Évaluation


de la juste valeur, au cours duquel les participants ont pu poser des questions.
Comme il n’a pas été possible de répondre à toutes, le présent document a été
produit afin d’apporter des réponses à certaines de celles qui sont demeurées
en suspens. Il ne s’agit pas nécessairement des questions les plus fréquentes,
mais simplement de celles qui ont été posées pendant le webinaire et qui sont
restées sans réponse. Pour assurer l’applicabilité la plus large possible, cer-
taines questions ont été reformulées ou simplifiées.

Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles ne
doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances pro-
pres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée générale
et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.

1. IFRS 13 Évaluation de la juste valeur s’applique-t-elle aux paiements


fondés sur des actions?

Non. Les dispositions d’IFRS 13 concernant l’évaluation et les informations


à fournir ne s’appliquent pas aux transactions dont le paiement est fondé
sur des actions qui entrent dans le champ d’application d’IFRS 2 Paiement
fondé sur des actions. Par conséquent, lorsqu’une entité applique IFRS 2,
elle évalue la juste valeur selon cette norme, et non selon IFRS 13.

2. Pourquoi IFRS 13 ne s’applique-t-elle pas aux opérations de location qui


entrent dans le champ d’application d’IAS 17 Contrats de location alors
que le terme « juste valeur » est utilisé dans IAS 17?

L’IASB est arrivé à la conclusion que l’application des dispositions d’IFRS 13


dans ce cas était susceptible d’entraîner des changements importants quant
au classement des contrats de location et au moment de la comptabilisa-
tion des profits et pertes découlant des transactions de cession-bail. Étant
donné qu’il avait entrepris un projet visant le remplacement d’IAS 17, l’IASB
a jugé que le fait d’obliger les entités à modifier deux fois leurs systèmes
comptables, d’abord pour appliquer la norme sur l’évaluation de la juste
valeur, puis celle sur la comptabilisation des contrats de location, leur
imposerait un fardeau indu.

3. Pourquoi la définition de « juste valeur » est-elle fondée sur la « valeur


de sortie »?

Les paragraphes 36 à 45 de la base des conclusions (en anglais seulement)


d’IFRS 13 expliquent les raisons qui justifient que la juste valeur soit définie
comme une valeur de sortie.
16 Février 2013

Le prix de sortie d’un actif ou d’un passif reflète les attentes en ce qui
concerne les rentrées et les sorties de trésorerie futures liées à l’actif ou
au passif en question du point de vue d’un intervenant du marché qui
détient l’actif ou qui doit le passif à la date d’évaluation.

Une entité peut générer des entrées de trésorerie par l’utilisation d’un actif
ou par sa vente. Même dans le cas où l’entité a l’intention d’utiliser l’actif,
et non de le vendre, la valeur de sortie reflète les attentes quant aux flux
de trésorerie pouvant être générés par l’utilisation de l’actif à la suite de
sa vente à un intervenant du marché qui en ferait la même utilisation. Cela
tient au fait que l’acquéreur ne paierait pas plus pour un actif que la valeur
des avantages qu’il s’attend à tirer de l’utilisation (ou de la vente) de cet
actif. C’est pourquoi l’IASB a conclu que la valeur de sortie constitue tou-
jours une définition appropriée de la juste valeur d’un actif, peu importe
que l’entité ait l’intention de l’utiliser ou de le vendre.

De même, un passif donne lieu à des sorties de trésorerie (ou d’autres


ressources économiques) à mesure que l’entité s’acquitte de son obligation
ou lorsqu’elle transfère l’obligation à une autre partie. Même dans le cas où
l’entité a l’intention de s’acquitter de l’obligation, une valeur de sortie reflète
les attentes quant aux flux de trésorerie, car un intervenant du marché qui
prendrait l’obligation en charge serait ultimement tenu de s’en acquitter.
C’est pourquoi l’IASB a conclu que la valeur de sortie constitue toujours
une définition appropriée de la juste valeur d’un passif, peu importe que
l’entité ait l’intention de le régler ou de le transférer à une autre partie, qui
le réglera.

4. Quelle est la différence entre le « prix de transaction » et la « juste


valeur »?

Souvent, le prix de transaction équivaut à la juste valeur. Toutefois, la juste


valeur est une valeur de sortie (et non une valeur d’entrée) et n’est pas
toujours égale au prix de transaction. Par exemple, il est possible que le
prix de la transaction ne représente pas la juste valeur d’un actif ou d’un
passif lors de la comptabilisation initiale dans l’une ou l’autre des situations
mentionnées au paragraphe B4 d’IFRS 13 :
• la transaction est conclue entre des parties liées. Le prix d’une
transaction entre parties liées peut néanmoins servir de donnée
d’entrée pour l’évaluation de la juste valeur s’il est probant pour
l’entité que la transaction a été conclue à des conditions de marché;
• la transaction est conclue sous la contrainte, ou le vendeur est forcé
d’accepter le prix fixé pour la transaction. Ce pourrait être le cas, par
exemple, si le vendeur éprouve des difficultés financières;
Réponses à vos questions : IFRS 17

• l’unité de comptabilisation représentée par le prix de transaction diffère


de celle de l’actif ou du passif évalué à la juste valeur. Ce pourrait être
le cas, entre autres, si l’actif ou le passif évalué à la juste valeur n’est
qu’un des éléments de la transaction (par exemple, dans le cas d’un
regroupement d’entreprises), si la transaction est assortie de droits
et de privilèges non mentionnés qui sont évalués séparément conformé-
ment à une autre IFRS ou si le prix de transaction comprend les coûts de
transaction;
• le marché sur lequel la transaction a lieu diffère du marché principal (ou
du marché le plus avantageux). Par exemple, ces marchés pourraient être
différents si l’entité est un contrepartiste qui conclut des transactions
avec des clients sur le marché de détail alors que le marché principal
(ou le plus avantageux) pour la transaction de sortie est un marché de
contrepartistes.

Si une autre IFRS impose ou permet à l’entité d’évaluer initialement un actif


ou un passif à la juste valeur et que le prix de transaction diffère de celle-
ci lors de la comptabilisation (le premier jour), l’entité doit comptabiliser la
différence en résultat net (sauf disposition contraire de l’IFRS en question).

5. Les coûts de transaction sont-ils pris en compte dans la détermination


de la « juste valeur »?

Non. Les coûts de transaction (les frais de courtage, par exemple) ne sont
pas une composante de la juste valeur même s’ils sont pris en compte aux
fins de la détermination du marché le plus avantageux.

6. IFRS 13 impose-t-elle le recours à un évaluateur professionnel?

Non. Le recours à un évaluateur professionnel n’est pas exigé par IFRS 13.
Il peut toutefois être utile de faire appel à un tel expert pour déterminer
et étayer la juste valeur d’actifs et de passifs qui ne sont pas cotés sur un
marché actif, par exemple.

7. Qu’entend-on par « évaluations récurrentes » et « évaluations non


récurrentes » de la juste valeur?

Les évaluations récurrentes de la juste valeur d’actifs ou de passifs sont


celles que d’autres IFRS imposent ou permettent dans l’état de la situation
financière à la fin de chaque période de présentation de l’information finan-
cière (par exemple, dans le cas des immeubles de placement évalués selon
le modèle de la juste valeur d IAS 40 Immeubles de placement).

Les évaluations non récurrentes de la juste valeur d’actifs ou de passifs sont


celles que d’autres IFRS imposent ou permettent dans l’état de la situation
financière dans des situations particulières (par exemple, dans le cas de
18 Février 2013

l’évaluation d’un actif détenu en vue de la vente à sa juste valeur diminuée


des coûts de la vente conformément à IFRS 5 Actifs non courants détenus
en vue de la vente et activités abandonnées).

8. Si la juste valeur n’est indiquée que dans les notes annexes, les
obligations d’information concernant la hiérarchie des justes valeurs
s’appliquent-elles?

Oui. Voir le paragraphe 97 d’IFRS 13. Pour chaque catégorie d’actifs et de


passifs qui ne sont pas évalués à la juste valeur dans l’état de la situation
financière, mais dont la juste valeur est indiquée, l’entité doit fournir les
informations exigées au paragraphe 93 (b), (d) et (i) d’IFRS 13. Toutefois,
dans le cas des justes valeurs classées au niveau 3 de la hiérarchie, l’entité
n’est pas tenue de fournir les informations quantitatives qu’exige le para-
graphe 93 (d) au sujet des données d’entrée non observables importantes.

9. Les indications d’IFRS 13 relatives aux « cours acheteur et vendeur »


sont-elles les mêmes que celles d’IAS 39 Instruments financiers :
Comptabilisation et évaluation?

Non. Selon IAS 39, l’entité était tenue d’utiliser le cours acheteur pour un
actif et le cours vendeur pour un passif. IFRS 13 impose d’utiliser le prix
compris dans l’écart acheteur-vendeur qui reflète le mieux la juste valeur.
IFRS 13 offre donc plus de souplesse dans certaines circonstances.

IFRS 13 n’interdit pas l’utilisation du cours moyen ou d’une autre conven-


tion d’évaluation suivie par les intervenants du marché, faute de mieux en
pratique, pour déterminer la juste valeur. La convention d’évaluation retenue
par la direction devrait toutefois être appliquée systématiquement.

10. IFRS 13 s’applique-t-elle aux provisions qui entrent dans le champ


d’application d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels?

Non. Les provisions qui entrent dans le champ d’application d’IAS 37 ne


sont pas nécessairement évaluées à la juste valeur. Le montant de la pro-
vision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire à
l’extinction de l’obligation actuelle à la fin de la période de présentation de
l’information financière.
277, RUE WELLINGTON OUEST
TORONTO (ONTARIO) CANADA M5V 3H2
TÉL. 416 977.3222 TÉLÉC. 416 977.8585
WWW.CPACANADA.CA

S-ar putea să vă placă și