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Février 2013
IFRS
© 2013 Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada)
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Réponses à vos questions : IFRS iii
Contenu
Introduction 1
2. Si une société cède une filiale au cours d’une période, doit-elle tout
de même préparer des états financiers consolidés jusqu’à la date de
la cession? 2
11. Le fait qu’une « entité structurée » exerce ses activités d’une manière
prédéterminée signifie-t-il que cette entité n’a pas d’activités
pertinentes? 5
IFRS 11 Partenariats 9
11. Pour une société dont l’exercice coïncide avec l’année civile
(date de clôture le 31 décembre) et qui présente les informations
comparatives de l’exercice précédent, quelles sont les périodes
à présenter dans l’état de la situation financière de l’exercice se
terminant le 31 décembre 2013? 13
8. Si la juste valeur n’est indiquée que dans les notes annexes, les
obligations d’information concernant la hiérarchie des justes valeurs
s’appliquent-elles? 18
Introduction
En janvier 2013, l'organisation Comptables professionnels agréés du Canada
(CPA Canada) a présenté un webinaire sur chacune des Normes internatio-
nales d’information financière (IFRS) suivantes : IFRS 10 États financiers consoli-
dés, IFRS 11 Partenariats et IFRS 13 Évaluation de la juste valeur.
Pour accéder à ces webinaires gratuits, visitez notre site Web ou cliquez sur un des liens
ci-dessous :
• IFRS 10 États financiers consolidés
• IFRS 11 Partenariats
• IFRS 13 Évaluation de la juste valeur
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Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles
ne doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances
propres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée
générale et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.
Ça dépend. IFRS 10 n’aura pas la même incidence sur toutes les entités.
La conclusion dégagée à l’égard de la consolidation devrait demeurer la
même dans la plupart des cas simples. Toutefois, la conclusion pourrait
changer dans les cas plus complexes.
Ainsi, il peut être facile de déterminer qui détient le pouvoir sur l’entité
émettrice, par exemple dans le cas où celui-ci résulte directement et
exclusivement des droits de vote conférés par des instruments de capitaux
propres tels que des actions, cette détermination pouvant alors reposer
sur les droits de vote afférents aux participations. Dans d’autres circons-
tances, cette détermination est plus complexe et requiert la prise en
compte de plusieurs facteurs, par exemple lorsque le pouvoir résulte
d’un ou de plusieurs accords contractuels.
2. Si une société cède une filiale au cours d’une période, doit-elle tout
de même préparer des états financiers consolidés jusqu’à la date de
la cession?
Oui. IFRS 10 exige que l’entité inclue les produits et les charges d’une
filiale dans ses états financiers consolidés jusqu’à la date où elle cesse
de contrôler celle-ci.
Réponses à vos questions : IFRS 3
Oui. Pour qu’un droit soit substantiel, il faut que son détenteur ait la capa-
cité pratique de l’exercer lorsque les décisions concernant la direction des
activités pertinentes doivent être prises. Les droits sont plus susceptibles
d’être substantiels lorsque l’instrument est « dans le cours »; néanmoins, il
peut arriver que des droits soient substantiels même si l’instrument est
« hors du cours » (parce que l’investisseur pourrait en profiter pour d’autres
raisons, par exemple par la réalisation de synergies entre l’investisseur et
l’entité émettrice). L’exercice du jugement, fondé sur une analyse minutieuse
de tous les faits et circonstances pertinents, est nécessaire.
Les droits qui découleraient de l’exercice d’une option ou encore d’un droit
de conversion sont des exemples courants de droits de vote potentiels.
Pour déterminer s’il détient des droits suffisants pour lui conférer le pouvoir
sur l’entité émettrice, l’investisseur doit aussi examiner la raison d’être et
la conception de l’entité émettrice (voir les paragraphes B5 à B8 d’IFRS 10),
et tenir compte des indications fournies aux paragraphes B51 à B54,
en parallèle avec celles fournies aux paragraphes B18 à B20 d’IFRS 10.
Voir aussi la question 4, qui porte sur l’importance à accorder aux droits
de vote pour déterminer qui détient le pouvoir.
Oui. Pour déterminer si elle exerce un contrôle conjoint sur une entre-
prise, l’entité évalue d’abord si toutes les parties — ou un groupe d’entre
elles — contrôlent l’entreprise (selon la définition du contrôle énoncée dans
IFRS 10).
IFRS 10 s’appuie sur les concepts qui étaient énoncés dans IAS 27 et SIC-12,
et les intègre dans un seul modèle de consolidation, fondé sur le principe
du contrôle. L’utilisation d’un seul modèle de consolidation pour toutes
les entités élimine l’incertitude quant aux indications à appliquer selon
les entités. Le modèle de consolidation d’IFRS 10 clarifie les exigences
qui étaient implicites ou n’étaient que brièvement énoncées dans IAS 27
et SIC-12, et fournit des modalités d’application supplémentaires.
Réponses à vos questions : IFRS 5
L’entité structurée est définie dans IFRS 12 Informations à fournir sur les
intérêts détenus dans d’autres entités comme une entité conçue de telle
manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas
le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité. Une entité structu-
rée présente souvent certaines — sinon l’ensemble — des caractéristiques
suivantes :
• activités limitées;
• objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat
de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche
et développement, fournir du capital ou du financement à une entité,
ou fournir des occasions de placement à des investisseurs en leur trans-
férant les risques et avantages associés aux actifs de l’entité structurée;
• capitaux propres insuffisants pour lui permettre de financer ses activités
sans devoir recourir à un soutien financier subordonné;
• financement par émission de multiples instruments liés entre eux par
contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d’autres
risques (« tranches »).
Un exemple d’entité structurée pourrait être celui d’une entité où les droits
de vote concernent uniquement des fonctions administratives et dont
les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’un accord contractuel.
Les entités suivantes, entre autres, peuvent être considérées comme
des exemples d’entités structurées : véhicules de titrisation; véhicules
de financements adossés à des actifs; certains fonds de placement.
11. Le fait qu’une « entité structurée » exerce ses activités d’une manière pré-
déterminée signifie-t-il que cette entité n’a pas d’activités pertinentes?
En règle générale, non. Rares sont les cas d’entités structurées (y compris
celles qui exercent leurs activités d’une manière prédéterminée) qui n’ont
pas d’activités pertinentes. Il arrive toutefois que les activités pertinentes
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Par conséquent, il devrait être rare qu’une entité structurée n’ait pas
d’activités pertinentes (qu’elle fonctionne totalement en mode « pilotage
automatique » et que les seules décisions devant être prises après sa créa-
tion concernent des tâches administratives qui n’ont pas d’incidence impor-
tante sur ses rendements). Avant de tirer la conclusion que l’entité n’a pas
d’activités pertinentes, il importe d’examiner les indications fournies dans
les paragraphes B5 à B8, B17 à B20 et B51 à B54 d’IFRS 10.
Cela dit, il demeure important, pour porter une appréciation sur le contrôle
d’une entité émettrice, d’examiner globalement la raison d’être et la con-
ception de celle-ci. Les parties qui sont intervenues dans sa conception peu-
vent en effet avoir obtenu des droits leur donnant le pouvoir sur l’entité
émettrice. Lorsqu’il analyse la raison d’être et la conception de l’entité
émettrice, l’investisseur doit aussi tenir compte des risques auxquels, de
par sa conception, celle-ci est exposée et de ceux qu’elle est destinée à
transmettre aux parties qui ont des liens avec elle, et se demander s’il est
exposé à une partie ou à la totalité de ces risques. À cet effet, l’investisseur
considère non seulement les risques de perte, mais également les gains
potentiels.
Réponses à vos questions : IFRS 7
Non. IFRS 10 énonce une définition du contrôle fondée sur des principes
et dont l’application requiert l’exercice du jugement. La norme n’établit
pas de « critères de démarcation », mais requiert la prise en compte de
nombreux facteurs. Les exemples d’application fournis visent à illustrer
l’application d’IFRS 10 dans des contextes précis. Les exemples sont con-
çus pour faciliter la compréhension des indications d’IFRS 10 et ne sau-
raient se substituer à l’application de la norme et à l’exercice du jugement
professionnel.
IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres enti-
tés, norme regroupant les obligations d’information sur le sujet, impose de
fournir une vaste gamme d’informations sur les intérêts qu’une entité détient
dans des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des « entités
structurées » non consolidées. Les informations à fournir sont associées à
des objectifs et des indications détaillées sont données quant à la façon de
satisfaire à ces objectifs.
IFRS 11 Partenariats
Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles
ne doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances
propres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée
générale et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.
IFRS 11 exige que les intérêts dans une coentreprise soient comptabilisés
selon la méthode de la mise en équivalence, ce qui élimine la méthode
de la consolidation proportionnelle (en d’autre termes, celle-ci n’est plus
un choix possible).
L’IASB a publié une Foire aux questions (en anglais) sur IFRS 11, dans
laquelle sont décrites certaines des principales différences entre la con-
solidation proportionnelle et la comptabilisation des actifs, des passifs,
des produits et des charges relatifs à une entreprise commune. Nous en
reproduisons ci-dessous un extrait (traduit).
Premièrement, IFRS 11 exige que l’entité qui a des intérêts dans une
entreprise commune comptabilise les actifs, les passifs, les produits et
les charges de l’entreprise commune selon ce qui est prévu dans l’accord
contractuel, plutôt que de baser automatiquement la comptabilisation de
tous les actifs, passifs, produits et charges sur la proportion des titres de
participation que l’entité détient dans l’entreprise commune.
Non. Les parties au partenariat peuvent être tenues de fournir des garanties
à des tiers qui, par exemple, obtiennent un service du partenariat ou lui
fournissent un financement. La fourniture de garanties, ou l’engagement
des parties à en fournir, ne signifie pas en soi que le partenariat est une
entreprise commune.
Une garantie n’impose pas au garant une obligation actuelle à l’égard des
passifs sous-jacents. Par conséquent, en soi, elle ne détermine pas qu’il
existe une obligation au titre d’un passif.
L’entité est notamment tenue de fournir une liste de tous les partenariats
qui, pris individuellement, sont significatifs, ainsi que les informations finan-
cières résumées concernant chaque coentreprise significative, et d’indiquer
ses engagements et passifs éventuels relatifs à ses coentreprises séparé-
ment de ses autres engagements et autres passifs éventuels. Il est néces-
saire de se référer à IFRS 12 (voir paragraphes 1 à 4 et 20 à 23 notamment)
pour acquérir une compréhension approfondie des obligations d’information
relatives aux intérêts détenus dans des partenariats et des objectifs qu’elles
visent.
Réponses à vos questions : IFRS 13
11. Pour une société dont l’exercice coïncide avec l’année civile (date de
clôture le 31 décembre) et qui présente les informations comparatives
de l’exercice précédent, quelles sont les périodes à présenter dans l’état
de la situation financière de l’exercice se terminant le 31 décembre 2013?
Voir les paragraphes 40A à 40D d’IAS 1 Présentation des états financiers.
Les réponses fournies sont étroites et d’un champ d’application limité. Elles ne
doivent pas remplacer une analyse minutieuse des faits et circonstances pro-
pres à l’entité. Elles contiennent seulement des informations de portée générale
et ne sauraient être substituées à des conseils professionnels.
Le prix de sortie d’un actif ou d’un passif reflète les attentes en ce qui
concerne les rentrées et les sorties de trésorerie futures liées à l’actif ou
au passif en question du point de vue d’un intervenant du marché qui
détient l’actif ou qui doit le passif à la date d’évaluation.
Une entité peut générer des entrées de trésorerie par l’utilisation d’un actif
ou par sa vente. Même dans le cas où l’entité a l’intention d’utiliser l’actif,
et non de le vendre, la valeur de sortie reflète les attentes quant aux flux
de trésorerie pouvant être générés par l’utilisation de l’actif à la suite de
sa vente à un intervenant du marché qui en ferait la même utilisation. Cela
tient au fait que l’acquéreur ne paierait pas plus pour un actif que la valeur
des avantages qu’il s’attend à tirer de l’utilisation (ou de la vente) de cet
actif. C’est pourquoi l’IASB a conclu que la valeur de sortie constitue tou-
jours une définition appropriée de la juste valeur d’un actif, peu importe
que l’entité ait l’intention de l’utiliser ou de le vendre.
Non. Les coûts de transaction (les frais de courtage, par exemple) ne sont
pas une composante de la juste valeur même s’ils sont pris en compte aux
fins de la détermination du marché le plus avantageux.
Non. Le recours à un évaluateur professionnel n’est pas exigé par IFRS 13.
Il peut toutefois être utile de faire appel à un tel expert pour déterminer
et étayer la juste valeur d’actifs et de passifs qui ne sont pas cotés sur un
marché actif, par exemple.
8. Si la juste valeur n’est indiquée que dans les notes annexes, les
obligations d’information concernant la hiérarchie des justes valeurs
s’appliquent-elles?
Non. Selon IAS 39, l’entité était tenue d’utiliser le cours acheteur pour un
actif et le cours vendeur pour un passif. IFRS 13 impose d’utiliser le prix
compris dans l’écart acheteur-vendeur qui reflète le mieux la juste valeur.
IFRS 13 offre donc plus de souplesse dans certaines circonstances.