Sunteți pe pagina 1din 9

Les produits financiers et revenus assimilés

Les revenus financiers de l’entreprise comprennent les produits des titres de participation, les produits
des titres de placement, ainsi que les autres immobilisations financières dont les valeurs sont
inscriptibles dans les comptes d’actifs immobilisés.

Ces revenus, s’ils ne sont exonérés, ont la particularité d’être soumis à la retenue à la source entre les
mains de la personne qui les verse, sauf exemptions.

La loi utilise le terme de revenu de capitaux mobiliers pour les désigner. Sont considérés comme
revenus de capitaux mobiliers au sens de l’article 83 du CGI:
- les revenus des valeurs mobilières;
- les revenus des créances, dépôts, cautionnements et comptes courants

A. Les revenus de valeurs mobilières

1. Les personnes assujetties

Ont caractère de revenus de valeurs mobilières, les revenus distribués par les personnes morales
passibles de l’impôt sur les sociétés ainsi que ceux distribués aux commanditaires dans les sociétés en
commandite simple et aux associés autres que ceux indéfiniment responsables dans les sociétés en
participation, n’ayant pas optées pour l’imposition à l’impôt sur les sociétés.

Les revenus distribués par les personnes morales exonérées de l’impôt sur les sociétés sont également
déterminés conformément aux mêmes règles

2. Les revenus visés

Au sens de l’article 85 du CGI, sont considérés comme revenus de valeurs mobilières :

1.les dividendes, intérêts, arrérages, revenus et tous autres produits des actions de toute nature et
des parts de fondateurs des sociétés, compagnies et entreprises quelconques qu’elles soient
financières, industrielles, commerciales ou civiles payés par les personnes assujetties, quelle que soit
l'époque de leur création;

2. les intérêts, produits et bénéfices des parts d'intérêts dans les sociétés, compagnies et entreprises
assujetties dont le capital n'est pas divisé en actions;
Les dividendes, arrérages, bénéfices et produits visés aux 1 et 2 s'entendent de toutes sommes ou
valeurs attribuées, à quelque époque que ce soit, aux associés et porteurs de parts à un autre titre
que celui de remboursement de leurs apports.

3. le montant des remboursements et amortissements totaux ou partiels que ces personnes


assujetties effectuent sur le montant de leurs actions, parts d'intérêts, avant leur dissolution ou leur
mise en liquidation;

4. le montant des tantièmes, jetons de présence ou indemnités de fonction, remboursements


forfaitaires de frais et toutes autres rémunérations revenant à quelque titre que ce soit aux membres
des conseils d'administration ou de gestion des sociétés visées au 1er alinéa, que ces sommes ou
avantages constituent ou non des charges déductibles pour la société, compagnie et entreprise qui les
supportent ;

Cependant, l’article 90 du CGI précise que ne sont pas considérés comme des revenus de valeurs
mobilières, les produits correspondant à des fonctions de direction et revenant, en sus des sommes
attribuées aux autres membres du conseil d'administration ou du conseil de gestion :
- aux administrateurs à titre de directeur général ou de directeur technique et aux
administrateurs salariés dans les conditions prévues par l’Acte uniforme de l’OHADA sur
les sociétés commerciales et le groupement d’intérêt économique ;

- aux administrateurs délégués exerçant une fonction de direction générale ou de direction


technique.

5. les jetons de présence payés aux actionnaires des personnes assujetties à l'occasion des
assemblées générales;

6. les intérêts, arrérages et tous produits des obligations, effets publics et tous autres titres
d'emprunts négociables émis par les communes, les établissements publics ainsi que par les sociétés,
compagnies et entreprises assujetties ;

7. les lots et primes de remboursement payés aux porteurs des mêmes titres;

8. les sommes mises par les sociétés, compagnies, entreprises assujetties à la disposition des associés
directement ou par des personnes ou sociétés interposées à titre d'avances, de prêts ou d'acomptes ;

Nonobstant toute disposition contraire, lorsque ces sommes sont remboursées à la personne morale
moins de cinq (5) ans après qu'elles aient été mises à la disposition des associés, la fraction des
impositions auxquelles leur attribution avait donné lieu est restituée aux bénéficiaires ou à leurs
ayants-cause.

9. Les sommes ou valeurs attribuées aux porteurs de parts bénéficiaires ou de fondateur au titre du
rachat de ces parts ;

10. les rémunérations ou avantages occultes accordés par les sociétés, compagnies ou entreprises
assujetties.

11. La fraction des rémunérations qui n’est pas déductible au titre des charges de personnel ;

12. Les dépenses et charges dont la déduction pour l’assiette de l’impôt sur les sociétés est exclue en
vertu des dispositions du 1 de l’article 9 du CGI (frais généraux, dépenses de personnel, de location,
abondements, versement complémentaires, œuvres sociales non déductibles), à l’exclusion des
amortissements et provisions, des impôts, taxes, amendes et pénalités.

13. Les produits du portefeuille d’actions, de parts d’intérêts et d’obligations redistribués par les fonds
communs de placement et par toutes autres formes de placement collectif agréées, constituent des
revenus de valeurs mobilières.

La base imposable est constituée par le montant des produits

3. La notion de revenus distribués

L’article 87 considère comme revenus distribués :

- Tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital ;

- Toutes les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés, actionnaires ou


porteurs de parts et non prélevées sur les bénéfices.

Les sommes imposables sont déterminées, pour chaque période retenue pour l’établissement de
l’impôt sur les sociétés, par la comparaison du bilan de clôture de ladite période et de celui de la
période précédente.
Pour la détermination des bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au
capital, les bénéfices s’entendent de ceux qui ont été retenus pour l’assiette de l’impôt sur les
sociétés.

Ces bénéfices sont, toutefois, augmentés de ceux qui sont légalement exonérés dudit impôt, y
compris les produits déductibles du bénéfice net en vertu de l’application du régime des sociétés-
mères et filiales, ainsi que les bénéfices que la société a réalisés dans des entreprises exploitées hors
du Sénégal, et diminués des sommes payées au titre de l’impôt sur les sociétés.

a. La détermination du revenu distribué

Le calcul se fait en suivant la méthode ci-après :

1. Pour chaque période d’imposition retenue en vue de l’établissement de l’impôt sur les sociétés, la
masse imposable des revenus distribués est déterminée dans les conditions prévues aux points 2 à 7
ci-dessous.

2. Il est procédé à la comparaison du total des postes de capital, de réserves et de résultats figurant
au bilan à la clôture de la période considérée avec le total des mêmes postes figurant au bilan à la
clôture de la période précédente.

Le capital ne comprend pas la fraction non appelée ;

Sont considérés comme des réserves les reports bénéficiaires à nouveau, les provisions et les
amortissements ayant supporté un impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou l’impôt sur
les sociétés, ainsi que les provisions spéciales constituées conformément aux dispositions légales.

En ce qui concerne les sociétés nouvelles, le second terme de la comparaison prévue à l’alinéa
précédent est fourni par le total des postes visés audit alinéa, tels qu’ils existent au moment de la
constitution définitive.

3. Si la période d’imposition est bénéficiaire, la masse des revenus distribués est constituée selon le
cas par :

- L’excédent du bénéfice sur l’accroissement résultant de la comparaison prévue au 2 ;


- Le total du bénéfice et de la diminution résultant de ladite comparaison.

Si la période d’imposition est déficitaire, la masse des revenus distribués, correspond à l’excédent de
la diminution résultant de la comparaison prévue au 2 sur la perte. La masse des revenus distribués
ainsi déterminée est :

- augmentée, s’il y a lieu, des sommes mises à la disposition des associés, actionnaires ou porteurs de
parts et des rémunérations ou avantages occultes ;

- diminuée des sommes qui, en vertu des articles 205 à 207 du Code Général des Impôts (exemptions
de retenue à la source sur les revenus de valeurs mobilières), ne sont pas considérées comme des
distributions imposables et des sommes payées au titre de transactions, amendes, confiscations,
pénalités de toute nature sanctionnant les contraventions aux dispositions légales régissant les prix,
l’assiette et le recouvrement des droits, impôts, contributions et taxes.

Toutefois, ces augmentations ou ces diminutions ne sont opérées que dans la mesure où il n’en a pas
déjà été tenu compte pour la détermination, soit des résultats de la période considérée, soit des
variations des postes visés au 1.

4. Toute augmentation de capital réalisée par voie d’apport ou tout appel de capital au cours d’une
période d’imposition n’est retenue, pour la comparaison prévue au 1, qu’à partir de la période
suivante.
Ne sont également retenues qu’à partir de la période suivante les réserves provenant des primes
d’émission ou de fusion, les réserves de réévaluation et toutes autres réserves constituées en
franchise de l’impôt sur les sociétés.

5. Tout redressement du bénéfice imposable à l’impôt sur les sociétés au titre d’une période sera pris
en compte au titre de la même période pour le calcul des sommes distribuées.

b. La procédure d’imposition du revenu distribué

Pour chaque période d'imposition, la masse des revenus distribués, déterminée comme ci-dessus, est
considérée comme répartie entre les bénéficiaires pour l'évaluation du revenu de chacun d'eux, à
concurrence des chiffres indiqués dans les déclarations souscrites par la personne morale.

Au cas où la masse des revenus distribués excède le montant total des distributions tel qu'il résulte
des déclarations visées ci-dessus, la personne morale est invitée à fournir à l'administration, dans un
délai de 20 jours, toutes indications sur les bénéficiaires de l'excédent de distribution.

En cas de refus ou à défaut de réponse dans ce délai, les sommes correspondantes sont assimilées à
des rémunérations occultes et sont, comme telles, soumises à l'impôt sur le revenu.

c. Régime spécifique des sommes réputées distribuées au Sénégal par les


succursales d’entreprises étrangères

Sous réserve des dispositions des conventions internationales, la fraction égale à la moitié des
bénéfices réalisés au Sénégal par les personnes morales étrangères et qui n'ont pas été réinvestis en
totalité dans ce pays dans les conditions relatives à la forme de l’investissement prévues pour la
réduction d’impôt pour investissement de bénéfice au Sénégal est réputée distribuée, au titre de
chaque exercice, à des associés n'ayant par leur domicile fiscal ou leur siège social au Sénégal.

Les bénéfices s'entendent du montant total des résultats imposables ou exonérés, après déduction de
l'impôt sur les sociétés.

Les distributions ainsi déterminées font l'objet d'une retenue à la source libératoire au taux de 20 %.

4. Les revenus de valeurs mobilières exonérés d’impôt

a. Les revenus de valeurs mobilières totalement exonérés d’IS ou d’IR

Aux termes des dispositions de l’article 91 du CGI, sont exonérés de l'impôt sur le revenu, les intérêts,
arrérages et tous autres produits des obligations, effets publics et tous autres titres d'emprunts
négociables émis par :

1. l'Etat, les communes, les établissements publics ne se livrant pas à une exploitation ou à des
opérations à caractère lucratif;
2. la Banque de l'Habitat du Sénégal;
3. la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal;
4. l’Agence Française de Développement;
5. les coopératives ou unions de coopératives créées et fonctionnant conformément à la
réglementation en vigueur.

b. L’exonération du produit brut des dividendes dans le cadre du régime des sociétés-
mères et filiales
Les produits bruts des participations d'une société-mère dans le capital d'une société filiale sont
retranchés du bénéfice net total, déduction faite d'une quote-part représentative des frais et charges.

Cette quote-part est fixée uniformément à 5 % du produit brut des participations sans pouvoir
excéder, pour chaque période d'imposition, le montant total des frais et charges de toute nature
exposés par la société participante au cours de ladite période.

Le bénéfice des dispositions de l'article 21 est applicable à la condition que :

1. la société mère et la société filiale soient, quelle que soit leur forme, imposables à l’impôt sur les
sociétés ;
2. la société mère ait son siège social au Sénégal;
3. les actions ou parts d'intérêts possédées par la première société représentent au moins 10 % du
capital de la seconde société;
4. les actions, parts d’intérêts visées au 3 soient souscrites ou attribuées à l’émission et soient
inscrites au nom de la société ou que celle-ci s’engage à les conserver pendant deux années
consécutives au moins sous la forme nominative. La lettre portant cet engagement doit être annexée
à la déclaration des résultats.

Le régime "mère-filiale" est un régime de déduction revenu sur revenu qui a un double objectif :

 Eviter la double imposition au titre de l’impôt sur les sociétés des bénéfices de la filiale
distribués à la mère ;
 Permettre à la mère, lors de la distribution des produits de la filiale, de transmettre à ses
associés le crédit d’impôt attaché à ses produits ou de les dispenser de payer l’impôt sur
les sociétés sur les produits considérés.

S’agissant de l’imposition de la quote-part représentative de frais et charges, il convient de faire


remarquer qu’un principe général de fiscalité voudrait qu’il ne soit pas retenu, comme charge
déductible, une dépense ne se rapportant pas à un revenu non imposable. Il est admis à cet égard
d’exclure des frais généraux, les frais supportés par la société mère dans le cadre de la Gestion de ses
participations dans la filiale.

c. L’exonération des produits de la holding

Le régime fiscal prévu pour les produits bruts versés par la filiale à la maison-mère est applicable de
plein droit aux sociétés holdings de droit sénégalais constituées sous la forme d'une société anonyme
ou d'une société à responsabilité limitée dont les deux tiers (2/3) au moins de l'actif immobilisé sont
composés de participations qui satisfont aux conditions fixées pour l’application du régime susvisé.

Pour le bénéfice des dispositions prévues à l’alinéa précédent, ces sociétés ne peuvent, en dehors de
la gestion de participations, exercer que les activités suivantes :

- effectuer des prestations de services correspondant à des fonctions de direction, de gestion, de


coordination et de contrôle de sociétés du groupe;

- se livrer à des activités de recherche et de développement au seul profit du groupe;

- assurer la gestion de la trésorerie du groupe.

d. L’imposition partielle des produits de participation dans le régime des sociétés non
filiales

Lorsque les produits de participations ne sont pas éligibles au régime des sociétés mères et filiales ci-
dessus, la société participante n’est soumise à l’impôt sur les sociétés sur lesdits produits que sur une
quote-part représentative de 40 % du produit brut des participations. D’où l’exercice d’une déduction
extracomptable égale à 60% du produit brut.
N.B. Il est fait référence, pour les cas prévus aux points b. c. et d. au produit brut. Aussi faut-il tenir
compte de la retenue à la source de 10% opérée sur ces produits au cas où le montant serait libellé
en net. On y appliquera une fraction de 100/90.

5. L’assiette des revenus de valeurs mobilières

L’assiette à retenir pour l’imposition des revenus de valeurs mobilières est établie, à l’article 92 du
CGI. Elle est fonction du revenu considéré.

pour les actions, par le dividende fixé d'après les délibérations des assemblées générales
d'actionnaires ou des conseils d'administration, les comptes rendus ou tous autres documents
analogues;

pour les obligations ou emprunts, par l'intérêt ou revenu échu dans l'année;

Lorsque les obligations, effets publics et tous autres titres d'emprunt dont les lots et primes de
remboursement sont assujettis à l'impôt, sont émis à un taux unique, ce taux servira de base à la
liquidation du droit sur les primes.

Si le taux d'émission a varié, il sera déterminé pour chaque emprunt, par une moyenne établie en
divisant par le nombre de titres correspondants à cet emprunt, le montant de l'emprunt total, sous la
seule déduction des arrérages courus au moment de chaque mutation.

A l'égard des emprunts dont l'émission, faite à des taux variables, n'est pas terminée, la moyenne sera
établie d'après la situation de l'emprunt au 31 décembre de l'année qui a précédé celle du tirage.

Lorsque le taux ne peut pas être établi conformément aux trois alinéas ci-dessus, ce taux est
représenté par un capital formé de vingt (20) fois l'intérêt annuel stipulé lors de l'émission, au profit
du porteur de titre.
A défaut de stipulation d'intérêt, il sera pourvu à la fixation d'un taux d'émission par déclaration
estimative faite dans la forme prévue par la réglementation en vigueur.

pour les parts d'intérêts et commandites, soit par les délibérations des assemblées générales
des associés ou des conseils d'administration soit, à défaut de délibérations, au moyen d'une
déclaration à souscrire dans les 3 mois de la clôture de l'exercice, faisant connaître les
bénéfices ou produits effectivement distribués ;

pour les lots, par le montant même du lot;

pour les primes de remboursement, par la différence entre la somme remboursée et le taux
d'émission des emprunts;

pour les rémunérations de l’administrateur unique ou des membres des conseils


d'administration ou de gestion des sociétés, par les délibérations des assemblées générales
d'actionnaires ou des conseils d'administration, les comptes rendus ou tous autres documents
analogues.

pour les autres revenus ayant le caractère de revenus distribués, par tous les éléments
déterminés par l’Administration.
B. Les revenus des créances, dépôts et cautionnements

1. Les revenus imposables

Sont considérés comme revenus de créances, au sens de l’article 101 du CGI, les intérêts, arrérages
et tous autres produits :

a) des créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires, à l'exclusion de toute opération


commerciale ne présentant pas le caractère juridique d'un prêt;
b) des dépôts de sommes d'argent, à vue ou à échéance fixe, quel que soit le dépositaire et
quelle que soit l'affectation du dépôt;
c) des cautionnements en numéraire;
d) des comptes courants;
e) des bons de caisse et autres emprunts non obligataires ;
f) des clauses d’indexation afférentes aux sommes mises ou laissées à la disposition d’une
société par ses associés ou ses actionnaires.

Ces produits même redistribués par les fonds communs de placement ou par toutes autres formes de
placement collectif agréées constituent des revenus de créances, dépôts et cautionnements.

Les produits attachés aux bons ou contrats de capitalisation ainsi qu’aux placements de même nature
et souscrits auprès d’entreprises d’assurances établies au Sénégal ou à l’étranger sont, lors du
dénouement du contrat, soumis à l’impôt sur le revenu des créances (1er alinéa art.103).

Au regard de l’article 104 du CGI, ne sont pas considérés comme revenus de créances, les intérêts,
arrérages et tous autres produits de comptes courants figurant dans les recettes provenant de
l'exercice d'une profession industrielle, commerciale, ou agricole ou d'une exploitation minière, sous la
double condition :

1. que les contractants, aient la qualité d'industriel, de commerçant ou d'exploitant agricole ou minier
;

2. que les opérations inscrites au compte courant se rattachent exclusivement à l'industrie, au


commerce ou à l'exploitation des deux parties.

Ces dispositions ne sont applicables qu’aux contractants dont les produits des comptes courants sont
imposables au Sénégal au titre des bénéfices industriels et commerciaux.

2. Les revenus exonérés

Sont exonérés de l'impôt sur le revenu :

1. les intérêts, arrérages et tous autres produits des titres d'emprunt émis par l'Etat, les
communes et les collectivités locales;
2. les intérêts, arrérages et tous autres produits des comptes de dépôts ouverts dans les
écritures de la Banque de l'Habitat du Sénégal, ainsi que des prêts et avances, quelle que soit
leur forme, consentis à cet établissement;
3. les intérêts des sommes inscrites sur les livrets d'épargne des personnes physiques, à
condition qu'ils soient servis par une banque, un système financier décentralisé, un
établissement financier ou une caisse d'épargne situés au Sénégal;
4. les intérêts des prêts consentis aux coopératives ou unions de coopératives créées et
fonctionnant conformément à la législation en vigueur, ou des prêts qu'elles consentent;
5. les intérêts des prêts consentis par la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest;
6. les intérêts des prêts consentis par l’Agence Française de Développement;
7. les intérêts des prêts consentis à la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal;
8. les intérêts, arrérages et tous autres produits des prêts et avances, quelle que soit leur
forme, consentis aux sociétés d'économie mixte qui ont pour objet la promotion et le
développement de la petite et moyenne entreprise industrielle, commerciale ou artisanale;
9. les intérêts, arrérages et tous autres produits des emprunts contractés par la SNHLM.La
même exonération est applicable aux sociétés d'économie mixte constituées en vue de
l'amélioration de l'habitat et à toutes autres sociétés qui se consacrent, avec l'agrément et
sous le contrôle de l'Etat, au développement de l'habitat dans la mesure où les prêts sont
contractés ou consentis en vue de l'amélioration de l'habitat ou du développement des
habitations économiques ;
10. les intérêts des valeurs d'état;
11. les lots ainsi que les primes de remboursement rattachés aux bons, lorsqu'ils sont
expressément exonérés.
12. les intérêts, arrérages et tous autres produits :

des prêts des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit ou d’associations


créées et fonctionnant conformément à la loi organique portant réglementation des systèmes
financiers décentralisés et à leur objet ;
que les systèmes financiers décentralisés régis par la loi sus-indiquée servent à leurs clients,
dans la limite des montants fixée par arrêté du Ministre chargé des finances.

13. les intérêts, arrérages et tous autres produits des fonds déposés en gestion, pour une durée
minimale de trois (3) ans auprès des entreprises de capital risque.
14. les produits, les plus-values et les transactions se rapportant aux titres émis par les Etats
membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) en représentation des
concours consolidés de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ;

15. Les produits attachés aux bons ou contrats de capitalisation ainsi qu’aux placements de même
nature et souscrits auprès d’entreprises d’assurances établies au Sénégal ou à l’étranger sont
exonérés, quelle que soit la durée du contrat, lorsque celui-ci se dénoue par le versement
d’une rente viagère ou que ce dénouement résulte du licenciement du bénéficiaire des
produits, de sa mise à la retraite anticipée ou de son invalidité. Les produits en cause sont
constitués par la différence entre les sommes remboursées au bénéficiaire et le montant des
primes versées (art.103 du CGI).

3. Base imposable
La base imposable est constituée par le montant brut des intérêts, arrérages et tous autres produits
des valeurs désignés comme revenus imposables.

Le produit est considéré comme acquis par le seul fait soit du paiement des intérêts de quelque
manière qu'il soit effectué, soit de leur inscription au débit ou au crédit d'un compte.

a. Cas de capitalisation des intérêts d'un prix de vente de fonds de commerce

En cas de capitalisation des intérêts d'un prix de vente de fonds de commerce, le fait générateur de
l'impôt sur le revenu est reporté à la date du paiement effectif des intérêts.

b. Cas de remboursement total ou partiel d'une créance comportant des intérêts


impayés

S'il est procédé au remboursement total ou partiel d'une créance comportant des intérêts impayés, le
revenu est calculé en imputant ce remboursement d'abord sur les intérêts.

Cette règle ne s'applique ni aux réductions de dettes judiciairement constatées, ni aux


remboursements par voie d'ordre ou de contribution amiable ou judiciaire.
C. Les gains de change

Le gain de change résultant de la différence existant entre la valeur d’origine des créances et dettes
libellées en monnaie étrangère, est le montant payé ou encaissé au cours de la période comptable de
règlement.

Sont également considérés comme des gains de change réalisés, les écarts de conversion positifs
constatés sur les disponibilités considérées à la fin de l’exercice.

Les gains de change réalisés doivent être évalués et intégrés au résultat comptable. Il convient de
préciser qu’en l’absence d’une règle fiscale affirmée contraire au principe de prudence du droit
comptable, les écarts de conversion positifs constatés sur des créances et dettes libellées en monnaie
étrangère et non échues (gains latents) ne sont pas pris en compte pour la détermination du bénéfice
imposable.

S-ar putea să vă placă și