Sunteți pe pagina 1din 12

Circuits passifs hyperfréquences

Éléments non réciproques à ferrite


par Paul-François COMBES
Docteur en sciences
Professeur à l’université Paul-Sabatier, Toulouse
et Raymond CRAMPAGNE
Ingénieur de l’École supérieure d’électricité (Supélec)
Docteur en sciences
Professeur à l’Institut national polytechnique de Toulouse (ENSEEIHT)

1. Éléments passifs non réciproques à ferrite...................................... E 1404 – 2


1.1 Ferrites .......................................................................................................... — 2
1.2 Non-réciprocité dans les ferrites ................................................................ — 2
1.3 Réalisation de la non-réciprocité en hyperfréquences ............................. — 3
1.4 Atténuation et déphasage non réciproques .............................................. — 4
1.5 Éléments utilisant l’atténuation non réciproque....................................... — 4
1.6 Éléments utilisant le déphasage non réciproque...................................... — 5
1.7 Rotation de polarisation non réciproque................................................... — 6
1.8 Éléments utilisant l’effet Faraday ............................................................... — 7
2. Dispositifs pour circuits passifs.......................................................... — 8
2.1 Duplexeur radar à deux tés magiques et à tubes TR ................................ — 8
2.2 Diplexeur à coupleurs 3 dB et à cavités résonantes ................................. — 9
2.3 Multiplexeur de canaux à coupleurs 3 dB ................................................. — 9
2.4 Diplexeur à circulateurs et à cavité résonante .......................................... — 10
2.5 Multiplexeur-démultiplexeur de canaux à circulateurs et à filtres .......... — 10
2.6 Circulateur à quatre voies ........................................................................... — 10
2.7 Diviseur de puissance variable................................................................... — 11
Bibliographie ...................................................................................................... — 12

es systèmes principalement de télécommunications et les radars sont


L constitués d’un assemblage important de circuits, lesquels sont eux-mêmes
fabriqués à l’aide de composants actifs ou passifs. Nous ne traiterons dans cet
article que des circuits et composants passifs non réciproques.
En fonction de ce que nous avons dit dans les articles [E 1 401] et [E 1 402], il
est clair que la majorité des circuits fonctionnant jusqu’à une vingtaine de giga-
hertz pourra être en technologie coaxiale, microruban ou coplanaire. Pour des
fréquences supérieures, c’est-à-dire concernant les ondes millimétriques, ce
sont les guides d’ondes qui sont majoritairement utilisés. Pour des fréquences
supérieures à 200 GHz, des circuits conçus à l’aide des méthodes quasi optiques
sont de plus en plus utilisés.
Les éléments passifs réciproques font l’objet de l’article [E 1 403].
Les circuits non réciproques occupent une place importante dans le domaine
des radars et des télécommunications. Avant de décrire leur fonctionnement,
nous analyserons le matériau de base, les ferrites, tant du point de vue de leur
constitution physique que du point de vue théorique, en caractérisant leur aniso-
tropie. Les fonctions très particulières des isolateurs, circulateurs et commuta-
teurs pourront alors être clairement expliquées.
Nous terminerons l’article en décrivant le fonctionnement de quelques sous-
systèmes.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 1
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

1. Éléments passifs Ce sont, en définitive, des diélectriques qui ont un comportement


ferrimagnétique. »
non réciproques à ferrite
1.2 Non-réciprocité dans les ferrites
1.1 Ferrites
1.2.1 Condition de la non-réciprocité
C’est à L. Thourel [1] que nous empruntons les phrases de
définition des matériaux à ferrite. La perméabilité magnétique d’un matériau de ferrite doué de per-
tes peut s’écrire :
« Les ferrites sont des oxydes métalliques complexes, dérivés de
la magnétite par remplacement de l’atome de fer divalent par un µ = µ′ – jµ″
atome d’un autre métal. La formule de la magnétite étant :
Cette formule est à rapprocher de la formule :
Fe++O, Fe 2+++ O 3
ε = ε′ – jε″
la formule générale d’un ferrite sera donc :
relative à la permittivité d’un isolant présentant des pertes.
M++O, Fe 2+++ O 3
µ ′ est la perméabilité magnétique au sens habituel du terme ;
« Les métaux de remplacement utilisables sont évidemment des µ ″ représente les pertes.
métaux divalents tels que le manganèse, le magnésium, le nickel, le Pour l’étude de la propagation d’une onde dans un tel milieu, µ ′
cuivre, le cobalt, le zinc et le cadmium. Cependant, les propriétés du affectera le paramètre de phase β, alors que µ ″ affectera le paramè-
matériau obtenu dépendent de la nature du métal de remplacement tre de pertes α.
et de ses proportions.
Or, il se trouve que lorsqu’une onde, dont le champ magnétique
« Ainsi, quand le fer divalent est entièrement remplacé par du zinc est polarisé circulairement, se propage dans un matériau de ferrite
ou du cadmium, le ferrite réalisé n’est pas magnétique ; quand il est soumis à un champ magnétique continu perpendiculaire au plan de
entièrement remplacé par l’un des autres matériaux mentionnés ci- polarisation, les valeurs de µ ′ et µ ″ dépendent du sens de propaga-
dessus, le matériau est magnétique, avec une perméabilité assez tion de cette onde. Cela est dû à des phénomènes de résonance
élevée, mais de fortes pertes par hystérésis. gyromagnétique affectant les électrons du matériau. L’étude
« Il est également possible d’obtenir des ferrites complexes, où détaillée de ces phénomènes serait trop longue et d’ailleurs inutile
les atomes de fer sont remplacés à la fois par des atomes de deux pour la compréhension de ce qui suit. Nous renvoyons le lecteur
métaux divalents ; on réalise ainsi des ferrites de manganèse- désireux de plus de détails aux ouvrages spécialisés [1].
magnésium, de nickel-zinc, de nickel-cobalt, etc. La formule chimi- Pour une propagation vers les z > 0 ou vers les z < 0, nous aurons :
que devient alors, dans le cas d’un ferrite de nickel-zinc, par
exemple : µ + = µ′+ – j µ +″
α NiO, β ZnO, Fe2O3 ou µ – = µ –′ – j µ –″
avec : α + β = 1. Donc, d’après ce qui a été dit précédemment, le déphasage et les
« Tous ces ferrites cristallisent dans le même système que la spi- pertes dus à la propagation (liés respectivement à µ ′ et µ ″ ) seront
nelle naturelle MgAl2O4. différents selon le sens de propagation. En fait, il faut prendre en
« En 1956, Bertaut et Forat découvrirent une nouvelle structure considération les sens respectifs de :
d’oxydes ferrimagnétiques correspondant à la formule : — la direction de propagation ;
— la rotation de polarisation par rapport à cette direction ;
3 M2O3, 5 Fe2O3 — la direction du champ magnétique continu.
où M est un métal trivalent de la série des terres rares (yttrium, Nous restons dans un cas où µ = µ+ en changeant le sens de deux
gadolinium, gallium, samarium, etc.) ; le plus utilisé est l’yttrium. de ces paramètres. Au contraire, on passe dans le cas où µ = µ− en
Ces nouveaux ferrites cristallisent dans le même système que le ne changeant le sens que de l’un de ces paramètres.
grenat naturel, d’où le nom de grenats qui leur est donné. Ainsi, la Le raisonnement est le même à partir de µ = µ−.
formule du grenat d’yttrium est :
3 Y2O3, 5 Fe2O3
1.2.2 Étude de la perméabilité magnétique
désigné dans les ouvrages par l’abréviation YIG (yttrium iron gar-
net). La figure 1 donne les variations des quatre coefficients µ +′ , µ –′ ,
« On peut aussi fabriquer des grenats mixtes tel le grenat µ +″ et µ –″ en fonction du champ magnétique continu appliqué au
d’yttrium-gadolinium : matériau de ferrite, pour une fréquence HF déterminée. L’examen de
cette figure appelle quelques remarques.
3[Y(2−a)GdaO3], 5 Fe2O3
■ Alors que µ –″ garde une valeur à peu près constante, µ +″ a la
Les caractéristiques générales électriques et magnétiques des fer- forme d’une courbe de résonance.
rites sont les suivantes :
● La valeur maximale de µ +″ (à laquelle correspondent des pertes
— une résistivité très élevée (de 106 à 1010 Ω · cm) ; maximales) est atteinte pour une valeur Hr du champ magnétique
— une permittivité relative en hyperfréquences de l’ordre de 10 à continu appliqué qui est liée à la fréquence f de l’onde à polarisation
12 ; circulaire par la relation définissant la résonance gyromagnétique
— des pertes diélectriques très faibles (tanδ = 10−2 à 10−3) ; du ferrite :
— une perméabilité relative magnétique de quelques dizaines
d’unités. f = 35 186 Hr (Hr exprimé en A/m)

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 2 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
____________________________________________________________________________________________________ CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES

µ Ferrite
µ+' ' y
E x

µ+' z

µ' Figure 2 – Positionnement d’une plaque de ferrite à l’intérieur


d’un guide d’ondes rectangulaire
1
µ''–

Hc Aimant
∆H

N S

Figure 1 – Variation de µ +′ , µ –′ , µ +″ , µ –″ en fonction du champ


magnétique continu appliqué au matériau ferrite S N
Ferrite

N nord S sud
ou f = 2,8 × 106 Hr (Hr exprimé en œrsteds)
Figure 3 – Réalisation de la non-réciprocité en guide d'ondes
● Par analogie avec la largeur de bande d’une courbe de réso- rectangulaire à l’aide de deux aimants et de deux plaques de ferrite
nance, il est possible de définir la largeur de ligne ∆H du ferrite
comme la différence des champs correspondant aux valeurs de µ +″
égales à la moitié de sa valeur maximale. Ces deux composantes sont en quadrature et donnent lieu à un
champ H polarisé circulairement si :
■ Alors que µ –′ garde une valeur à peu près constante, µ +′ a la
forme d’une courbe de réponse d’un discriminateur : après avoir λ πx λ πx
atteint un maximum dans les valeurs négatives, µ +′ passe très rapi- ------ sin ------- = ± ----- cos -------
dement par un maximum dans les valeurs positives et décroît λg a λc a
ensuite. Cette brusque variation a lieu aux alentours de la valeur Hr πx λ ⁄ 2a
correspondant à la résonance gyromagnétique. Pour cette réso- d’où tan ------- = ± -----------------------------------------
a
nance, les valeurs de µ +′ et µ –′ sont à peu près égales. ( 1 – λ 2 ⁄ 4a 2 ) 1 / 2
Cette condition est réalisée pour les plans verticaux de cotes x1 et
■ Nous voyons qu’en choisissant Hc = Hr, nous obtiendrons une x2 telles que :
valeur élevée pour µ +″ tandis que µ –″ reste faible. Puisque µ ″ est lié
au paramètre d’affaiblissement α, il sera donc possible d’avoir une a λ ⁄ 2a
atténuation non réciproque. x 1 = --- arctan -----------------------------------------
π ( 1 – λ 2 ⁄ 4a 2 ) 1 / 2
En choisissant Hc ≠ Hr, nous obtiendrons deux valeurs différentes
de µ +′ et µ –′ ; en réglant Hc de façon que, simultanément, µ +″ soit et x2 = a − x 1
faible, nous pourrons avoir un déphasage non réciproque puisque
µ ′ est lié au paramètre de phase β. Il faudra donc disposer, dans l’un de ces plans, une plaque de fer-
rite soumise à un champ magnétique continu vertical.
Il est également possible de placer une plaque de ferrite dans cha-
cun des plans ainsi définis. Comme les polarisations y tournent en
1.3 Réalisation de la non-réciprocité sens inverses, il faut appliquer des champs magnétiques continus
en hyperfréquences en sens opposés afin que les effets non réciproques produits don-
nent lieu au même µ+ ou µ− pour un même sens de propagation ;
d’où l’utilisation de deux aimants en forme de U disposés de part et
d’autre du guide, comme cela est indiqué sur la figure 3.
1.3.1 En guides d’ondes
Nous notons que, dans ce montage, la plaque de ferrite est dispo-
sée à plat alors que dans d’autres montages (voir figures 2 et 6), elle
En propagation guidée, il est possible de réaliser les conditions est disposée verticalement. Le premier montage permet de trans-
nécessaires à l’apparition du phénomène de non-réciprocité, par porter de plus fortes puissances que les seconds ; mais dans ces
exemple, avec un guide d’ondes rectangulaire où se propage le derniers, les conditions de la non-réciprocité sont mieux réunies.
mode fondamental.
Pour un champ E polarisé verticalement, nous avons vu dans
l’étude de la propagation guidée [E 1 401] que le champ H a deux 1.3.2 En lignes TEM
composantes dans le plan horizontal xOz (figure 2) :
En lignes TEM, la réalisation des conditions de non-réciprocité est
λ πx plus compliquée. En effet, ces lignes (qu’il s’agisse de la ligne
H x = – H 0 ------ sin ------- exp ( – j2πz ⁄ λ g ) coaxiale, de la triplaque ou de la microbande) ne présentent pas de
λg a
plan où le champ magnétique HF est à polarisation circulaire.
λ πx Pour la faire apparaître, il est nécessaire de charger ces lignes par
H z = jH 0 ----- cos ------- exp ( – j2πz ⁄ λ g ) un diélectrique inhomogène, conformément à la figure 4a pour la
λc a ligne triplaque et à la figure 4b pour la ligne coaxiale.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 3
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

y ∆ϕ
H0 H0
t Ferrite
Diélectrique Ferrite Diélectrique

µ+' ' ∆ϕ


0 Air
b
x

Hr Hc
Bande
métallique 
Figure 5 – Variation du déphasage différentiel ∆ ϕ en fonction
a ligne triplaque b ligne coaxiale du champ continu Hc appliqué au ferrite

Figure 4 – Réalisation des conditions de la non-réciprocité


Nous avons donc un phénomène d’atténuation non réciproque et
les appareils utilisant ce phénomène sont des atténuateurs non
réciproques. La relation :
Dans le cas d’une ligne triplaque, Thourel a montré [1] que la pola-
risation circulaire est obtenue, dans le diélectrique, pour un plan de F = α+/α−
cote x0 définie par :
définit le facteur de mérite de l’atténuateur ; Lax a montré [2] que la
kn valeur maximale de F était :
1
x 0 = ----- arccot -----
4H r 2
F max =  ----------
kn kz
 ∆H 
 2πn 2 –  2π 2
kn =
 ---------- avec ∆H largeur de ligne.
λ   ------
λ 
- -
0 g
■ En réglant le champ magnétique continu au-dessus ou au-des-
et kz = 2π/λg sous de la valeur Hr de résonance, et suffisamment loin de celle-ci
pour que µ +″ soit faible, on pourra obtenir deux valeurs différentes
avec n indice du diélectrique, du paramètre de phase selon le sens de propagation et avec des
pertes faibles. L’une correspond à µ +′ , soit β+, et l’autre à µ –′ , soit β−.
λg longueur d’onde guidée dans la ligne triplaque.
D’après ce principe, il est possible de construire des déphaseurs
D’un point de vue pratique, il est plus facile de disposer une pièce non réciproques puisque, pour une longueur  de ferrite, le
de ferrite à l’interface air-diélectrique, conformément à la figure 4 en déphasage différentiel entre les deux sens de propagation sera :
appliquant un champ magnétique continu parallèlement à Oy. Pour
la ligne triplaque (figure 4a), la polarisation à cette interface est pro- ∆ ϕ = ( β + – β – )
che de la polarisation circulaire (taux d’ellipticité e < 1,2) dès que n
et le rapport D/[(D/2) − t] sont de quelques unités : Le facteur de mérite est défini par la relation :

D =  + ( 2b ⁄ π ) ln 2 β+ – β–
F = -------------------------------
( α+ + α– ) ⁄ 2
Il en est de même pour la ligne coaxiale.
Lax a montré que sa valeur maximale était 4Hr/∆H.
En examinant les variations de µ +′ et µ –′ sur la figure 1, il est pos-
1.4 Atténuation et déphasage sible d’avoir une idée de la variation du déphasage ∆ϕ :
non réciproques — ∆ϕ est nul quand µ +′ = µ –′ ;
— ∆ϕ est maximal en même temps que µ +′ – µ –′ .
La courbe de la figure 5 donne les variations de ∆ ϕ en fonction
Dans les conditions définies au paragraphe 1.2, la direction du de H continu. Nous avons indiqué la zone en dehors de laquelle on
champ magnétique continu et le sens de rotation de la polarisation choisira Hc pour éviter d’avoir des pertes trop importantes en raison
circulaire étant donnés, nous savons que : des valeurs élevées de µ +″ .
— pour un sens de propagation, les valeurs de l’atténuation et du
déphasage se calculent respectivement à partir des courbes µ +″ ( H )
et µ +′ ( H ) ; 1.5 Éléments utilisant l’atténuation
— pour l’autre sens de propagation, les valeurs de l’atténuation non réciproque
et du déphasage se calculent respectivement à partir des courbes
µ –″ ( H ) et µ –′ ( H ) .
1.5.1 Isolateurs à déplacement de champ
■ Si la valeur du champ magnétique continu est telle que
f = 35 186 Hr (condition de résonance gyromagnétique) :
Dans un guide rectangulaire où la plaque de ferrite est disposée
— µ +″ a une valeur maximale à laquelle correspond une atténua- comme cela est indiqué sur la figure 6, la variation du champ élec-
tion A + = α +  pour une propagation sur une longueur  de ferrite ; trique E dans un plan de section transverse ne correspond plus à la
— µ –″ a une valeur faible à laquelle correspond une atténuation loi en cosinus caractéristique du mode fondamental. Le champ E est
A – = α –  sur la même longueur . bien nul sur les parois du guide, mais la présence de la plaque de

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 4 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
____________________________________________________________________________________________________ CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES

Ferrite Matériau à pertes Conducteur central en étoile

2
Sortie
coaxiale
1

2 2
1 répartition transversale du champ pour un sens de propagation 120°
2 répartition transversale du champ pour le sens inverse 4
Ferrite 120° 120°
1
Figure 6 – Isolateur à déplacement de champ, coupe transversale
2

ferrite modifie localement sa répartition et cela de façon différente


selon le sens de propagation.

Pour un sens de propagation (sens 1), le champ E a une forte


valeur sur la face interne du ferrite alors que dans l’autre sens de a partie centrale
propagation (sens 2), le champ est faible sur cette même face. Il suf-
fit d’y coller une plaquette résistive (dissipatrice) pour avoir une
atténuation importante dans le sens 1 et négligeable dans le sens 2. Hc
Il existe un champ optimal qui donne le maximum de rapport entre
les deux atténuations. Ce champ dépend de la nature et des dimen-
sions de la plaquette résistive ainsi que de sa position. Sa valeur est
inférieure à celle du champ magnétique Hr à la résonance.
2 1
Notons qu’un tel isolateur est malheureusement inutilisable pour 2
un fonctionnement à puissance élevée en raison des risques de cla- 4
quage à l’endroit où le champ électrique est intense, surtout lors 3
d’une utilisation avec un ROS un peu fort. Par contre, aux faibles 4
1
puissances, les performances sont très bonnes, notamment en 2
bande X, où il est possible d’obtenir des isolements de 30 à 35 dB
avec des pertes d’insertion inférieures à 0,6 dB. Ces valeurs s’enten-
dent à la fréquence optimale. Aux extrémités de la bande de fré- b vue éclatée
quences, l’isolement tombera à seulement 20 à 25 dB.
Figure 8 – Circulateur en Y en technologie triplaque

1.5.2 Circulateurs en Y et commutateurs


Il existe aussi des circulateurs en Y en triplaque (figure 8). La
figure 8b donne le détail de la partie centrale :
Le circulateur en Y sur guide (figure 7) comporte trois voies à 120˚
les unes des autres autour d’un corps central où se trouvent les élé- — les parties 1 sont les plaques de masse de la triplaque ;
ments qui confèrent au circulateur sa non-réciprocité. Ces éléments — la partie 3 constitue le conducteur central relié aux bras 2 ;
sont constitués par un prisme de ferrite triangulaire, auquel est — les parties 4 sont des cylindres de ferrite placés entre 1 et 2.
appliqué un champ magnétique continu vertical, et par des plaquet- Les caractéristiques de ces circulateurs en Y sont comparables à
tes résistives qui sont collées sur chacune des faces du prisme. celles des isolateurs à déplacement de champ en ce qui concerne les
pertes d’insertion entre voies dans le sens direct (< 1 dB) mais
Le fonctionnement d’un tel circulateur est basé sur le phénomène moins bonnes en ce qui concerne les isolements entre voies dans le
de déplacement de champ qui se manifeste dans chacune des jonc- sens interdit (25 à 30 dB à la fréquence optimale). Leur largeur de
tions correspondant aux trois faces du prisme. Les dimensions des bande peut atteindre une octave jusqu’à 8 GHz pour des atténua-
éléments et le champ magnétique appliqué sont tels qu’une onde tions de 20 dB dans le sens interdit. Les circulateurs en guide
entrant dans la voie 1, 2 ou 3 ne puisse sortir respectivement que d’ondes ont une tenue en puissance nettement supérieure aux cir-
par la voie 2, 3 ou 1. culateurs en microbande ou en triplaque.
Notons enfin que tous ces circulateurs peuvent aussi servir en
tant que commutateurs. En effet, pour un sens du champ H continu
appliqué, une onde entrant en 1 sortira, par exemple, en 2 tandis
1 que, pour l’autre sens de H continu, cette même onde entrant en 1
sortira dans la voie 3.
Ferrite
Matériau à pertes
1.6 Éléments utilisant le déphasage
non réciproque
2 3

Le développement de ces éléments est très important car ils sont


Figure 7 – Circulateur en Y utilisant le phénomène de déplacement utilisés pour commander la phase des éléments rayonnants dans
de champ les antennes à faisceaux conformés ainsi que dans les antennes à

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 5
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

Ferrite Ferrite

Hc Hc

Air Diélectrique

a un seul tore de ferrite


Figure 9 – Déphaseur à ferrite, coupe transversale

Ferrite
réseaux phasés. Dans ce dernier cas, lorsque l’on désire obtenir un
balayage rapide de l’espace par le faisceau rayonné, il faut, en plus,
que la variation de la phase soit obtenue en un temps aussi court
que possible.
Considérons un guide rectangulaire dans lequel deux plaquettes Air Diélectrique
de ferrite sont disposées aux endroits où le champ magnétique
hyperfréquence Hc est à polarisation circulaire (figure 9). S’il y a, b un double tore de ferrite
selon l’axe longitudinal du guide, un fil parcouru par un courant
continu, il en résulte un champ magnétique statique dont les lignes Figure 10 – Déphaseurs à tores de ferrite
de force sont des cercles centrés sur lui. À l’endroit où se trouvent
les plaquettes de ferrite, les conditions de la non-réciprocité sont
donc réunies.
Le modèle représenté à la figure 9 nécessite des courants très
Comme les champs H c sont en sens inverse et que les champs H importants pour obtenir la saturation du ferrite car le circuit magné-
à polarisation circulaire tournent en sens inverse, les déphasages tique à travers les barreaux de ferrite et le guide d’ondes est hété-
créés par les deux plaquettes s’ajoutent et le déphasage résultant rogène, d’où l’idée de constituer ce circuit par un tore de ferrite
est le double de celui qui serait créé par une seule plaquette : soit ϕ+ (figure 10a) ou par un double tore de ferrite (figure 10b) en les char-
ce déphasage. Si nous inversons le sens du courant ou le sens de geant éventuellement de diélectrique. Ces divers montages permet-
propagation, le déphasage obtenu est ϕ−, d’où un déphasage diffé- tent une amélioration importante du facteur de mérite du
rentiel de : déphaseur.
∆ϕ = ϕ+ − ϕ− Les déphaseurs entre 2 et 12 GHz peuvent transmettre quelques
centaines de kilowatts en puissances crêtes et jusqu’à 1 kW en puis-
Notons que, du fait de l’aimantation rémanente du ferrite, due à
sances moyennes. Comme tous les appareils à ferrite, ils présentent
son hystérésis, il n’est pas nécessaire de maintenir dans le ferrite un
une grande sensibilité à la température. Entre 0 et 60 ˚C, on peut
champ permanent : il suffit d’envoyer dans le fil des impulsions de
limiter les variations du déphasage à quelques pour-cent par un
courant d’intensité suffisante pour placer le ferrite dans les condi-
choix judicieux du ferrite utilisé et par diverses astuces technologi-
tions correspondant à la valeur µ+ pour une polarité de l’impulsion
ques [1]. La bande passante peut atteindre 10 % pour des variations
et à la valeur µ− pour une polarité opposée. Il est donc possible de
de ∆ϕ de quelques pour-cent tandis que le ROS reste inférieur à 1,2.
créer, par cette commande impulsionnelle, des variations de phase
Les déphasages obtenus sont de l’ordre de 100˚/λ avec des pertes
∆ϕ qui sont proportionnelles à la longueur du ferrite parcouru et
d’insertion qui restent inférieures à 1 dB pour 360˚, le tout pour des
dont le signe dépendra de l’ordre dans lequel sont appliquées les
inductions comprises entre 0,03 et 0,2 T. Les temps de commutation
impulsions positive et négative.
sont de l’ordre de la microseconde.
Intéressons-nous maintenant à un guide d’ondes rectangulaire
constitué par quatre tronçons A, B, C, D disposés en série qui créent
des déphasages :
— ϕA, ϕB, ϕC, ϕD lorsque l’on applique aux plaquettes de ferrite 1.7 Rotation de polarisation
des impulsions positives ; non réciproque
— ϕA + 180˚, ϕB + 90˚, ϕC + 45˚, ϕD + 22,5˚ lorsqu’on leur applique
des impulsions négatives.
Ces déphasages différentiels dus à chaque tronçon sont propor- Considérons une onde électromagnétique plane, polarisée rectili-
tionnels à leur longueur. gnement et se propageant selon une direction sur laquelle est dis-
Il est donc possible de créer des déphasages que l’on peut faire posé un barreau de ferrite soumis à un champ magnétique continu
varier entre 22,5˚ et 360˚ (ou 0˚) par pas de 22,5˚. axial (figure 11). Une telle onde peut toujours être considérée
comme la résultante R de deux ondes à polarisation circulaire, tour-
Exemple : pour obtenir un déphasage de 112,5˚, il faudra appliquer nant en sens inverse avec une vitesse angulaire ω égale à la pulsa-
d’abord des impulsions positives aux quatre sections A, B, C, D, ce qui tion de l’onde.
donne le déphasage de référence ϕA + ϕB + ϕC + ϕD et ensuite des
impulsions négatives aux sections B (ϕB + 90˚) et D (ϕD + 22,5˚), ce qui Le sens de propagation et la direction du champ magnétique con-
crée donc, par rapport à l’état de référence initial, un déphasage de tinu appliqué au ferrite étant donnés (figure 11a) :
112,5˚. — l’onde à polarisation circulaire droite sera intéressée par la per-
L’adjonction d’un tronçon E créant un déphasage de 11,25˚ per- méabilité magnétique µ+ à laquelle correspondent une atténuation
mettrait de réaliser un déphaseur dont le pas d’incrémentation α+ et un déphasage β+ ;
serait de 11,25˚. La réalisation de déphaseurs permettant d’obtenir — l’onde à polarisation circulaire gauche sera intéressée par la
des variations plus petites dépend de la précision avec laquelle le perméabilité magnétique µ− à laquelle correspondent une atténua-
déphasage résultant peut être garanti. Tant que cette précision sera tion α− et un déphasage β−.
limitée à ± 5˚, on ne pourra pas envisager de pas d’incrémentation Nota : rappelons que l’onde à polarisation circulaire droite (gauche) est celle qui tourne
inférieurs à 11,25˚. vers la droite (gauche) quand on regarde dans la direction de propagation.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 6 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
____________________________________________________________________________________________________ CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES

Propagation R0 Transition Transition


θ R entre guides entre guides
g+
Guide Guide
d– rectangulaire Guide rectangulaire
en mode TE10 circulaire en mode TE10
Hc Hc
F F
 
R0
θ R Ferrite
d+
g– Plaquette
absorbante Hc

Propagation
A B C D E
a b
direction de E pour la propagation de gauche à droite
d droite g gauche
direction de E pour la propagation de droite à gauche
R0 , R directions de la polarisation rectiligne de l'onde respectivement
avant et après la traversée du barreau de ferrite F de longueur  Figure 12 – Isolateur à effet Faraday
Figure 11 – Phénomène de rotation de polarisation non réciproque :
effet Faraday
1.8 Éléments utilisant l’effet Faraday
Dans la traversée du barreau de ferrite de longueur , le champ de
l’onde à polarisation circulaire droite (gauche) aura tourné de β +  1.8.1 Isolateur à effet Faraday
( β –  ) . Si nous supposons que β+ > β−, la résultante R aura tourné
d’un angle ( β + – β – ) ⁄ 2 vers la droite. Cet appareil (figure 12) est constitué d’un guide circulaire fonc-
tionnant en mode TE11 relié par deux transitions progressives à deux
Sans changer le sens du champ magnétique continu, considérons guides rectangulaires fonctionnant en mode TE10. Le guide circulaire
maintenant la propagation de la même onde dans l’autre sens de est chargé axialement par un cylindre de ferrite soumis à un champ
propagation (figure 11b) : magnétique longitudinal Hc. La longueur du ferrite est telle que la
rotation de Faraday lors de sa traversée est de 45˚ et les plans E des
— l’onde à polarisation circulaire droite sera intéressée par la per-
deux guides rectangulaires font entre eux également un angle de
méabilité magnétique µ− à laquelle correspondent α− et β− ;
45˚ dans le sens de la rotation.
— l’onde à polarisation circulaire gauche sera intéressée par la
perméabilité magnétique µ+ à laquelle correspondent α+ et β+. Suivons l’évolution de la polarisation du champ E dans différen-

Dans la traversée du barreau de ferrite de longueur  , le champ de tes sections A B C D E de cet isolateur. Si le champ E du mode TE10
l’onde à polarisation circulaire droite (gauche) aura tourné de β – 
( β +  ) . Comme nous avons toujours β+ > β−, la résultante aura est vertical en A, le champ E du mode TE11 est aussi vertical en B.
tourné de ( β + – β – ) ⁄ 2 vers la gauche. Après la traversée du ferrite, il a subi une rotation de 45˚ (par exem-
ple, dans le sens des aiguilles d’une montre) en D et se retrouve
En résumé : donc en E normal aux grands côtés du guide de sortie.

— dans le cas de la figure 11a, la résultante tourne de Pour l’autre sens de propagation, la polarisation du champ E est
θ = ( β + – β – ) ⁄ 2 vers la droite (en regardant dans la direction de la même en E et D. À la traversée du ferrite, il subit toujours une
propagation) ; rotation de 45˚ dans le même sens que précédemment. Il se retrouve
donc horizontalement en B, ne peut pas se propager en A dans le
— dans le cas de la figure 11b, la résultante tourne toujours de θ guide rectangulaire puisqu’il est parallèle à ses grands côtés.
vers la gauche (en regardant dans la direction de propagation). Le fait de disposer une plaquette absorbante horizontale dans la
transition d’entrée augmente encore l’atténuation de l’onde dans le
Dans l’espace, la rotation s’est donc toujours effectuée dans le
sens inverse alors qu’elle a très peu d’influence sur elle dans le sens
même sens et nous avons bien un phénomène non réciproque
direct.
connu sous le nom d’effet Faraday.
Un tel isolateur permet d’obtenir sur une faible bande de fréquen-
On définit un facteur de mérite caractérisant l’efficacité de la rota- ces une perte d’insertion inférieure à 0,5 dB et un isolement de
tion compte tenu des pertes magnétiques dans le ferrite : l’ordre d’une quarantaine de décibels.

2 θ1
F = ------------------- 1.8.2 Circulateur à effet Faraday
α+ + α–
Cet appareil est directement dérivé du précédent auquel on a
θ1 est la rotation de Faraday par unité de longueur. adjoint, au niveau de la transition d’entrée, une troisième voie,
comme cela est indiqué sur la figure 13. De plus, des réseaux de fils
Lax a montré que : g1, g2, g3 parallèles aux grands côtés des guides rectangulaires 1, 2,
3 sont disposés aux jonctions de chacune des trois voies avec la par-
F = 2Hr /∆H tie centrale AB.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 7
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

E2
2. Dispositifs pour circuits
E3 2 passifs
3

B g2
ite Dans cette dernière partie, nous allons présenter quelques dispo-
Ferr
g3 sitifs qui sont très utilisés pour les applications des hyperfréquences
A aux techniques des radiocommunications ou des télécommunica-
E1
Hc 1 tions et du radar. Ces dispositifs sont des sous-systèmes qui réu-
g1
nissent plusieurs des éléments, coupleurs, tés magiques,
2 3 circulateurs, filtres, cavités, que nous avons étudiés dans les précé-
1
dents articles [E 1 400], [E 1 401], [E 1 402] et [E 1 403]. Ils permet-
g1 , g2 , g3 réseaux de fils parallèles aux grands côtés des guides tent ainsi d’accomplir certaines fonctions essentielles telles que le
duplexage, le multiplexage et le diplexage.
Figure 13 – Circulateur à effet Faraday Les réseaux d’alimentation de sources rayonnantes qui réalisent
une association intéressante de coupleurs directifs et de
déphaseurs ne seront pas envisagés ici. Le lecteur est cependant
invité à consulter les articles sur les antennes [E 3 280], [E 3 282],
Comme cela a déjà été expliqué pour l’isolateur : [E 3 284] et [E 3 288].
— une onde entrant en 1 ressortira en 2. Elle ne peut passer en 3
puisque son champ E1 est axial pour le guide 3 ;
2.1 Duplexeur radar à deux tés magiques
— une onde entrant en 2 va arriver au niveau de g1 et g3 avec un
champ parallèle à g1 et perpendiculaire à g3. Elle ressortira donc en 3 ; et à tubes TR
— enfin, une onde provenant de 3 traverse g3 et est réfléchie vers
A par les fils de g1 auxquels son champ E3 est parallèle. La rotation Un duplexeur est un dispositif qui, à l’émission, assure la commu-
tation émetteur-antenne tout en laissant le récepteur découplé ; à la
de polarisation de 45˚ à la traversée du ferrite amène son champ E réception, il réalise la commutation antenne-récepteur en
découplant l’émetteur. C’est un élément essentiel du système radar
parallèle aux fils de g2 sur lesquels l’onde est donc réfléchie. De B à car les puissances crêtes mises en jeu à l’émission sont de l’ordre de
A, une nouvelle rotation de 45˚ (toujours dans le même sens) rend 1 à 10 MW et le récepteur pourrait être endommagé par une puis-
sance crête de fuite de 10 à 100 mW. On voit donc qu’il faut assurer
son champ E vertical et perpendiculaire aux fils de g1. L’onde tra- un découplage émetteur-récepteur d’au moins 90 dB.
verse donc g1 et ressort en 1. Il existe différents types de duplexeurs [3]. Ils utilisent souvent
des tubes à gaz TR (transmit-receive) qui s’ionisent lorsqu’ils sont
Ce circulateur permet d’obtenir un découplage entre voies d’une soumis à une forte puissance (ils se comportent alors comme des
quarantaine de décibels et une perte d’insertion inférieure à 0,5 dB. courts-circuits), sinon restent neutres (ils sont alors transparents).
Il est à faible bande et ne peut être utilisé pour des puissances éle- Le duplexeur qui est étudié ici (figure 14) est constitué par deux
vées. tés magiques dont les voies principales sont reliées deux à deux par
des lignes où se trouvent des tubes TR qui sont dans des plans déca-
lés de λg /4 l’un par rapport à l’autre. L’émetteur se trouve dans la
1.8.3 Modulateur à effet Faraday voie différence du té magique T1 (voir [E 1 403]) et l’antenne est dans
la voie somme. Le récepteur est dans la voie somme du té magique
T2 et il y a une charge adaptée dans la voie différence.
Beaucoup de modulateurs à ferrite utilisent l’effet Faraday. Le Une onde produite par l’émetteur se partage en opposition de
montage est analogue à celui de la figure 12 ; la seule différence est phase entre les voies principales gauche et droite du té magique T1
que les guides rectangulaires d’entrée et de sortie sont dans le pro- (figure 14). Les TR s’ionisent (forte puissance à l’émission) et
longement l’un de l’autre. réfléchissent donc les ondes incidentes qui reviennent sur T1. L’onde
qui s’est propagée sur la voie de droite a parcouru une distance sup-
Supposons que la longueur du cylindre de ferrite est telle que la plémentaire de 2λg /4 ; elle a donc un déphasage supplémentaire de
rotation de Faraday est de α = 90˚ quand le champ appliqué est π, qui s’ajoute à son déphasage initial de π, et la remet en phase
maximal. Dans ces conditions, la transmission est nulle. Au con- avec l’onde qui s’est propagée sur la voie de gauche. Ces deux
traire, quand Hc est nul, la transmission est maximale puisque, ondes se recombinent donc dans la voie somme du té magique T1
où se trouve l’antenne.
alors, α = 0. Enfin, si la rotation de Faraday est de α avec un champ
HF d’entrée E1, le champ à la sortie du modulateur est : À la réception, l’onde se partage en phase entre les voies principa-
les gauche et droite du té magique T1. Les tubes à gaz TR restent
transparents aux deux ondes (faibles puissances) qui parviennent
E = E1 cosα
en phase sur le té magique T2. Elles se recombinent donc dans la
voie somme de T2 où se trouve le récepteur.
Si la variation de la rotation de Faraday en fonction du champ lon-
Ce duplexeur réalise bien la commutation émetteur → antenne et
gitudinal appliqué est linéaire, alors une modulation sinusoïdale du antenne → récepteur. Il offre aussi un excellent découplage entre
champ HF sera obtenue par une variation linéaire du champ magné- l’émetteur et le récepteur. En effet, si les tubes TR laissent passer une
tique. En pratique, la loi reliant Hc et E doit être déterminée expéri- fraction des ondes émises, affaiblie de A1 (dB), ces deux ondes, qui
mentalement. sont en opposition de phase, ne pourront se retrouver que sur la
charge adaptée de T2 et seule une fraction, encore affaiblie de
Notons enfin que, si l’on envoie des impulsions rectangulaires de A2 (dB), pourra parvenir au récepteur. Au total, le découplage émet-
courant dans la bobine qui produit Hc, on peut réaliser un interrup- teur-récepteur est de A1 + A2 (dB). Des valeurs de 100 dB peuvent
teur ou un modulateur par tout ou rien. ainsi être atteintes.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 8 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
____________________________________________________________________________________________________ CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES

Antenne CR1

0 π 3π 0 Image I I 0° I 0°
Son S
A S 0°
0 T1 π

Antenne
Zc I 90° I 90°
0 B Image I
π
S 90° Son S
Coupleur Coupleur
Émetteur π 3 dB 3 dB
3π CR2
TR
CR1 , CR2 cavités résonantes

λg /4
3π /2 Figure 15 – Diplexeur à deux coupleurs 3 dB et à deux cavités
5π /2 résonantes

TR
0 ■ Le signal son, appliqué au second coupleur 3 dB, se divise de
0 même en deux à la sortie, avec un déphasage relatif entre voies de
90˚. Pour la fréquence son, les deux cavités se comportent comme
un court-circuit sur lequel les deux signaux se réfléchissent en A et
B. Ils retournent donc vers le second coupleur avec le même
déphasage relatif de 90˚ et ne peuvent se recombiner, en sortie, que
T2 dans la voie inférieure de ce coupleur.
Notons que si, en A et B, les cavités CR1 et CR2 réfléchissaient vers
0 0 le premier coupleur une partie des signaux image ou laissaient pas-
0 ser vers ce même coupleur une partie des signaux son, ces signaux
ne pourraient se recombiner que dans la voie du premier coupleur
comportant une charge adaptée, ce qui empêcherait ainsi un cou-
Récepteur plage entre les émetteurs son et image.
T1, T2 tés magiques
trajets et déphasages relatifs des ondes issues de l'émetteur
trajets et déphasages relatifs des ondes issues de l'antenne
2.3 Multiplexeur de canaux
à coupleurs 3 dB
Figure 14 – Duplexeur radar à deux tés magiques et tubes TR
Ce dispositif a pour fonction de coupler sur une même antenne
deux canaux dont les largeurs de bande sont du même ordre de
2.2 Diplexeur à coupleurs 3 dB grandeur, tout en gardant découplés les émetteurs de ces deux
et à cavités résonantes canaux.
Le multiplexeur auquel nous nous intéressons est constitué de
deux coupleurs 3 dB réunis par des lignes de longueurs différentes
Un diplexeur est un dispositif qui a pour fonction de coupler sur la (figure 16). La ligne supérieure a une longueur telle qu’elle introduit
même antenne deux canaux de largeurs de bande très différentes, le même déphasage ϕ0 pour les fréquences centrales f1 et f2 des
en laissant découplés leurs émetteurs respectifs. canaux C1 et C2.
Un exemple intéressant est celui du signal de télévision qui est
constitué :
— d’un canal son, de faible largeur de bande (quelques dizaines
Antenne

C 1 ( f 1 , A 1) A'1 0° A'1 0° A1
de kilohertz) ;
— d’un canal image, de grande largeur de bande (de 6 à 10 MHz). A'2 90° A'2 90° A2

Ces deux canaux doivent être couplés sur la même antenne et


leurs émetteurs doivent rester bien découplés. C 2 ( f 2 , A 2) Zc
A'1 90° A'1 270°
Le diplexeur qui est décrit (figure 15) utilise deux coupleurs 3 dB A'2 0° A'2 0°
et deux cavités résonantes accordées sur la fréquence son, d’où un Coupleur Coupleur
excellent coefficient de qualité, si bien que leur impédance d’entrée, 3 dB 3 dB
qui est très faible pour f = fson, devient très élevée dès que f ≠ fson. C1 canal 1 d'amplitude A1 et de fréquence f1
■ Le signal image, appliqué au premier coupleur 3 dB, se divise en C2 canal 2 d'amplitude A2 et de fréquence f2
deux à sa sortie avec un déphasage relatif, entre les deux voies, de A'1 = A1/ 2
90˚. Pour la fréquence image, les deux cavités CR1 et CR2 se compor-
tent comme des circuits ouverts. Par conséquent, elles n’ont, en A et A'2 = A2/ 2
en B, aucune influence sur ces signaux qui parviennent au second
coupleur 3 dB avec le même déphasage relatif. En sortie, ils ne peu- Figure 16 – Multiplexeur à canaux à coupleurs 3 dB réunis
vent donc se recombiner que dans la voie inférieure de ce coupleur. par des lignes de longueurs différentes

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 9
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

La ligne inférieure introduit le même déphasage ϕ0 modulo 2π Les signaux son et image ressortant sur la voie 2 du
pour la fréquence f2 et un déphasage de ϕ0 + π modulo 2π pour la circulateur Y2, c’est sur cette voie que l’on placera l’antenne.
fréquence f1.
Dans le processus que nous venons de décrire, si une partie du
Les signaux d’amplitudes A1 (canal 1) et A2 (canal 2) sont appli- signal son est réfléchie à partir de A et si une partie du signal image
qués respectivement aux voies supérieure et inférieure du premier est transmise au-delà de A, vers la voie 2 du circulateur Y1, elles en
coupleur 3 dB. Ces signaux se partagent avec un déphasage de 90˚ ressortiront par la voie 3 sur la charge adaptée. Dans tous les cas, les
à la sortie de ce coupleur. En tenant compte des déphasages intro- émetteurs son et image restent donc bien découplés l’un de l’autre.
duits par le coupleur et par les longueurs de ligne, nous voyons
(figure 16) que les phases relatives des composantes de chacun de
ces signaux à l’entrée du second coupleur sont telles qu’ils ne peu-
vent se recombiner que dans sa voie supérieure où est donc placée 2.5 Multiplexeur-démultiplexeur
l’antenne. Dans la voie inférieure, une charge adaptée absorbera les
signaux résiduels provenant d’un éventuel mauvais fonctionnement de canaux à circulateurs et à filtres
du multiplexeur.

Le dispositif que nous allons décrire est très utilisé tant pour les
télécommunications terrestres par faisceaux hertziens que pour les
2.4 Diplexeur à circulateurs et à cavité télécommunications spatiales par satellites artificiels. Il présente
résonante une voie pour le multiplexage des canaux et une autre pour le
démultiplexage. Comme c’est la même antenne qui sert à l’émission
et à la réception, ces deux voies sont découplées par un circulateur
Ce dispositif a pour but de fournir les signaux image et son de la placé avant l’antenne (figure 18).
télévision sur une même antenne, en laissant découplés les émet- La voie multiplexage comprend trois circulateurs. Le canal C1 est
teurs image et son. Il est utilisé dans les réémetteurs de télévision. appliqué à la voie 1 du circulateur Y1 et le canal C2 est appliqué à sa
Le diplexeur est composé de trois circulateurs, d’une ligne λ/4 et voie 2, à travers un filtre F2 accordé sur sa fréquence centrale f2. Le
d’une cavité réglée sur la fréquence de la porteuse son (figure 17). canal C1 sort donc sur la voie 2 et il est réfléchi par le filtre F2, tandis
Après la ligne λ/4, qui joue le rôle d’inverseur d’impédance, la cavité que le canal C2 traverse ce filtre F2 qui est transparent pour lui. Ainsi,
présente, au point A, une impédance très élevée pour la fréquence les deux canaux C1 et C2 ressortent dans la voie 3 du circulateur Y1,
de la porteuse son et, au contraire, une impédance très faible pour qui est reliée à la voie 1 du circulateur Y2. Le processus peut alors
la fréquence de la porteuse image. être réitéré en injectant dans la voie 2 du circulateur Y2 un canal C3 à
travers un filtre F3 accordé sur sa fréquence centrale f3 et en injec-
Le signal son est appliqué sur la voie 1 du circulateur Y1 et il en tant dans la voie 2 du circulateur Y3 un canal C4 à travers un filtre F4
sort par la voie 2. À la fréquence son, l’ensemble cavité-ligne λ/4 se accordé sur sa fréquence centrale f4.
comporte comme un circuit ouvert en parallèle au point A : le signal
son est donc transmis jusqu’à la voie 1 du circulateur Y2 et il en res- Les quatre canaux C1, C2, C3, C4 sont donc multiplexés en sortie
sort par la voie 2. du circulateur Y3 et envoyés sur l’antenne à travers un circulateur Y4
qui joue le rôle de commutateur émission-réception. En effet, à la
Le signal image est appliqué sur la voie 1 du circulateur Y3 et en
réception, les quatre canaux C 1′ , C 2′ , C 3′ , C 4′ , reçus par l’antenne
sort par la voie 2, d’où il entre sur la voie 3 du circulateur Y2 pour en
depuis le précédent émetteur, sont envoyés sur la voie
sortir par la voie 1. Au point A, l’ensemble cavité-ligne λ/4 se com-
démultiplexage constituée de trois circulateurs et de trois filtres qui
porte comme un court-circuit pour la fréquence image. Ce signal
vont opérer le processus inverse de séparation des canaux C 1′ , C 2′ ,
subit donc une réflexion totale, rentre par la voie 1 du circulateur Y2
C 3′ et C 4′ .
et en ressort, enfin, par la voie 2.
Nous remarquons que les canaux sont démultiplexés dans le
même ordre que celui où ils avaient été multiplexés. Ainsi, le pre-
mier canal qui, à l’émission, avait subi les plus fortes pertes d’inser-
tion à la traversée de quatre circulateurs, est celui qui subira, à la
Zc réception, les plus faibles pertes d’insertion puisqu’il ne traversera
que deux circulateurs. La situation est exactement inversée pour le
3 quatrième canal. On arrive ainsi à équilibrer les pertes d’insertion
I 1 subies par chacun des quatre canaux lors des opérations de multi-
Y3
plexage et de démultiplexage.
2
Zc

3 I 3
S+I
S 1
Y1 Y2 2.6 Circulateur à quatre voies
2
2 I 1
S A
S Nous allons étudier un circulateur constitué par un té magique et
λ/4 un coupleur 3 dB qui sont reliés par deux voies a − c et b − d dans
lesquelles se trouvent deux barreaux de ferrite identiques, mais sou-
mis à des champs magnétiques de sens contraires, de telle sorte
Cavité résonante que, pour un sens de propagation, l’un des ferrites déphase de ϕ et
l’autre de ϕ + π/2, tandis que les phénomènes sont inversés pour
I image S son l’autre sens (figure 19).
Y1 , Y2 , Y3 circulateurs D’après les propriétés des tés magiques, une onde entrant dans la
voie 1 (voie somme) donne des champs en phase en a et b. Le
champ en d retarde donc de π/2 sur le champ en c. Compte tenu des
Figure 17 – Diplexeur son-image à trois circulateurs propriétés du coupleur 3 dB, ces champs ne peuvent se recombiner
et à cavité résonante que dans la voie 2.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 10 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique
____________________________________________________________________________________________________ CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES

C2 C3 C4

F2 F3 F4

2 2 2
C1 1 C1 + C 2 C1 à C 3 C1 à C 4
Voie multiplexage Y1 Y2 Y3
3 1 3 1 3

Signal émis C1 à C 4
Y4
Signal reçu C'1 à C'4

1 3 1 3 1
Voie démultiplexage Y'3 Y'2 Y'1
C'4 3 C'3 + C'4 C'2 à C'4 C'1 à C'4

2 2 2

F'3 F'2 F'1

C'3 C'2 C'1

Ci canal i à l'émission
C'i canal i à la réception
Fi et F'i filtre accordé sur la fréquence centrale du canal i (émission, réception)
Yi et Y'i circulateurs

Figure 18 – Multiplexeur-démultiplexeur de canaux à circulateurs et à filtres

est nettement moins bon (50 dB environ) que celui procuré par le
Té magique Ferrite Coupleur duplexeur étudié au paragraphe 2.1.
3 dB
Ce circulateur peut aussi être utilisé pour découpler un générateur
(placé dans la voie 1) d’un dispositif d’utilisation (placé dans la
a c voie 2). En effet, l’onde réfléchie peut être dissipée par une charge
ϕ
4 adaptée placée dans la voie 3. Par rapport au circulateur à trois voies
1 3 ϕ + π/2 étudié au paragraphe 2.5, il convient de noter que sa structure lui
Voie Σ Voie ∆ permet de fonctionner à des niveaux de puissance nettement plus
ϕ élevés.
ϕ + π/2
b d 2

2.7 Diviseur de puissance variable


Ferrite
Ce diviseur, qui est un dispositif essentiel dans le réseau d’ali-
Figure 19 – Circulateur à té magique, à coupleur 3 dB mentation des sources d’une antenne réseau, peut être constitué
et à déphaseurs à ferrite par deux coupleurs 3 dB ou deux tés magiques, ou un té magique et
un coupleur 3 dB reliés par deux déphaseurs. Nous allons étudier ce
Une onde entrant en 3 (voie différence du té magique) donne des dernier type de diviseur qui est représenté sur la figure 20.
champs en opposition de phase en a et b (contrairement au cas pré- Étant donné une onde d’amplitude a exp(j0˚) qui entre dans la
cédent). Par conséquent, elle ne pourra ressortir que dans la voie 4. voie somme d’un té magique, on démontre en appliquant les pro-
Des raisonnements analogues, tenant compte des propriétés du priétés des tés magiques et des coupleurs 3 dB (voir [E 1 403]) que
coupleur 3 dB et du té magique, nous montreraient qu’une onde les ondes qui sortent du coupleur 3 dB dans les voies A et B sont
entrant en 2 ou en 4 ne peut ressortir respectivement qu’en 3 ou en 1. données par les champs :
Nous avons donc un circulateur à quatre voies. Remarquons qu’il
a a
peut être utilisé en tant que duplexeur afin de réaliser les liaisons E A = --- exp ( – j θ ) + --- exp ( – j ϕ ) exp ( – jπ ⁄ 2 )
séparées émetteur-antenne et antenne-récepteur, par exemple dans 2 2
un radar. Il suffit, pour cela, de relier l’émetteur à la voie 1, l’antenne
à la voie 2 et le récepteur à la voie 3. Une charge adaptée est mise a a
E B = --- exp ( – j ϕ ) + --- exp ( – j θ ) exp ( – jπ ⁄ 2 )
dans la voie 4. Le découplage obtenu entre l’émetteur et le récepteur 2 2

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique E 1 404 − 11
CIRCUITS PASSIFS HYPERFRÉQUENCES ____________________________________________________________________________________________________

ce qui peut aussi s’écrire :


ϕ+θ π ϕ–θ π
Zc E A = a exp – j  ------------- + --- cos  ------------ + ---
 2 4  2 4
θ 0°
EA
90° ϕ+θ π ϕ–θ π
E B = a exp – j  ------------- + --- sin  ------------ + ---

 2 4  2 4
a exp (j 0°) 0° 0°
ϕ EB
Les ondes sortantes en A et B sont donc en phase quelles que
Té magique Déphaseurs Coupleur soient les valeurs des déphasages ϕ et θ ; leurs amplitudes, qui
3 dB
varient comme le cosinus et le sinus du même angle, fonction de ϕ
et θ, peuvent être réglées de manière continue en agissant sur les
déphasages θ et ϕ. Une telle propriété est donc intéressante pour
Figure 20 – Diviseur de puissance variable à té magique agir sur les amplitudes relatives des sources alimentées par ce dis-
et à coupleur 3 dB positif.

Bibliographie

Références Dans les Techniques de l’Ingénieur COMBES (P.-F.) et CRAMPAGNE (R.). – Circuits pas-
sifs hyperfréquences : éléments passifs
réciproques. [E 1 403], traité Électronique
COMBES (P.-F.) et CRAMPAGNE (R.). – Circuits pas- (2002).
[1] THOUREL (L.). – Dispositifs à ferrites pour
sifs hyperfréquences : introduction. [E 1 400],
micro-ondes. Masson (1969). ROGER (J.). – Antennes : bases et principes.
traité Électronique (2002).
[E 3 280], traité Électronique (1999).
COMBES (P.-F.) et CRAMPAGNE (R.). – Circuits pas- ROGER (J.). – Antennes : différents types. [E 3 282],
[2] LAX (B.) et BUTTON (K.). – Microwave ferri- sifs hyperfréquences : guides d’ondes métal- traité Électronique (1999).
tes and ferrimagnetics. McGraw-Hill (1962). liques. [E 1 401], traité Électronique (2002). ROGER (J.). – Antennes : techniques. [E 3 284],
COMBES (P.-F.) et CRAMPAGNE (R.). – Circuits pas- traité Électronique (1999).
[3] SKOLNIK (M.). – Radar Handbook. McGraw- sifs hyperfréquences : filtres et cavités. ROGER (J.). – Antennes : éléments connexes.
Hill (1970). [E 1 402], traité Électronique (2002). [E 3 288], traité Électronique (1999).

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
E 1 404 − 12 © Techniques de l’Ingénieur, traité Électronique

S-ar putea să vă placă și