Hommes et Migrations

Franco. Monstre sacré de la musique congolaise. 1938-1965

(première partie)
François Bensignor

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Bensignor François. Franco. Monstre sacré de la musique congolaise. 1938-1965 (première partie). In: Hommes et Migrations,
n°1266, Mars-avril 2007. Nouvelles figures de l’immigration en France et en Méditerranée. pp. 176-181;

doi : https://doi.org/10.3406/homig.2007.4601

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Musiques

Franco

Monstre sacré de la musique congolaise

1938-1965 (première partie)

Guitariste,
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Habile homme de pouvoir, Franco a Premier enfant d'Hélène Mbonga Makiess

toujours su s'entourer des meilleurs éléments
de la scène musicale congolaise, quitte à
les acheter au prix fort. Son orchestre a servi
d'école à deux générations de musiciens.
Ses chansons éclairent les mœurs sociales et
politiques des époques qu'elles ont
accompagnées et l'ensemble de son œuvre
apparaît aujourd'hui comme un symbole :
celui d'un peuple africain nouvellement
souverain se réappropriant la part légitime
de son patrimoine éparpillé, transformé
par force de traite, et le portant à des sommets
de créativité contemporaine. Mal connue,
souvent mésestimée par l'Occident
autocentré, la musique congolaise léguée
par ce géant est cependant l'indispensable
commentaire d'une des périodes les plus
fécondes et les plus violentes de l'histoire
du continent africain. Nous la revisitons à
travers la carrière de Franco, homme du
peuple et roi des musiciens, qui ne se départit
jamais de sa première source d'inspiration,
les histoires de la rue.
et d'Ivan Emongo Lomanda, le petit Luam
Makiadi, baptisé François, grandit à Sona-
Bata, dans le Bas-Zaïre. Il a dix ans lorsque
meurt son père, un cheminot. Chassés
par la famille de ce dernier, qui ne peut pas
les prendre en charge, la mère et ses quatre
enfants parcourent en train la petite centai
de kilomètres qui les séparent de Léopoldv
capitale de ce qui est alors le Congo belge.
En pleine expansion, la ville voit affluer de
populations rurales et des émigrés de toute
les lointaines provinces. Plus question d'éc
primaire pour le fils aîné. "La rue avec ses
violences, ses passions, ses contradictions et ses
brisés. L'harmonica collé aux lèvres, pieds nus
les deux bouts de pagne noué autour du cou,
le jeune Luambo aide quotidiennement sa mèr
à vendre des beignets au marché de Ngiri-Ngir
seule ressource pour lafamille.
S'il montre des prédispositions pour
l'harmonica, le garçon va commencer à s'in
à la musique aux côtés du guitariste Paul
Ebengo Dewayon. Ce jeune homme habite

même parcelle et travaille à l'usine textile
Tissaco. "Quand il travaillait la nuit, je chipais
sa guitare. C'est là où j'ai commencé à pincer un peu
quelques sons. Dans le quartier, ily avait aussi un
citoyen qui s'appelait Luampasi, ex-Albert à l'époque
[ . .] Comme il avait des guitares, on allait chez lui,
comme des petits du quartier, pour voir comment
ilpuait, et on le supportaitpour qu 'il nous les donne
de temps en temps pour qu 'on puisse s'entraîner.
A partir de là, Luampasi nous a considérés comme
ses petits. On sortait avec ses guitares, on jouait dans
les matangas, dans le quartier."2'
Luambo fait ses premiers enregistrements
au studio Ngoma comme guitariste,
accompagnant Dewayon. Mais lorsque celui-ci
l'entraîne pour fêter son mariage dans
le Bas-Zaïre et le Bandundu, le petit connaît à
quatorze ans sa première expérience de prison,
pour défaut de pièce d'identité. Peu après,
au cours de l'année 1953, Dewayon le présente
au producteur grec Papadimitriou, fondateur
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I hommes & migrations n° 1266 }]]_
du studio/label Loningisa. A seize ans, Luambo
est promu guitariste de l'orchestre maison,
Bana Na Loningisa, dirigé par Henri Bowane.
Auteur à succès entretenant une réputation
de mauvais garçon, le chanteur trouve à
son guitariste le surnom qui va l'accompagner
durant toute sa vie : "Franco". Quant
au producteur grec, pour lequel il gravera
de nombreuses faces de 78 tours, il l'adoube
en lui offrant sa toute première guitare.
On entre OK, on sort KO
A dix-huit ans, Franco vole de ses propres
ailes, quand Oscar Kashama, surnommé
"Cassien", embauche les jeunes musiciens
de chez Loningisa pour animer les soirées de
son cabaret, appelé "OK Bar" ou encore
"Chez Cassien". Identifié au bar, l'orchestre
prend le nom d'"OK Jazz" le 6 juin 1956.
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A ses débuts, le groupe se compose de
Rossignol Lando et Edo Nganga au chant,
Franco et Bosuma Dessoin aux guitares,
Saturnin Pandy aux percussions, Daniel
Loubelo dit De la Lune à la contrebasse et
Jean Serge Essous à la clarinette.
La majorité d'entre eux (Edo, De la Lune,
Essous et Pandy) vient de Brazzaville, capitale
du Congo français, de l'autre côté du fleuve.
Ils sont rejoints par Roitelet et Vicky
Longomba. Ce dernier, chanteur raffiné,
auteur-compositeur de chansons d'amour, est
un jeune homme éduqué qui travaille comme
commis pour la maison de disques CEFA.
Il deviendra Y alter ego de Franco, qui, n'ayant
pu bénéficier d'une éducation, le considérera
comme son aîné. C'est lui qui, après Essous
puis De la Lune, assurera pendant près de dix
ans la gestion de l'orchestre.
Le répertoire de l'OK Jazz, comme celui
de la plupart des orchestres congolais
de cette époque, est constitué d'adaptations
de musiques cubaines. "Avant la formation
des orchestres, la musique moderne congolaise a
commencé parmi les cercles d'une certaine élite
africaine : des cadres de grandes sociétés, anciens
élèves des missionnaires, venus du Ghana,
du Togo, du Nigeria, du Sénégal ou de la Sierra
Leone", explique le chanteur Sam Mangwana.
"Ce sont eux qui ont commencé à jouer
des instruments modernes. Et ils ont rencontré à
Kinshasa des musiciens locaux qui voulaient
aussi s'inscrire dans le courant moderne, comme
le guitariste Tino Baroza, réputé pour son phrasé
jazz. Leurs producteurs leurfaisaient écouter
les nouveautés qui marchaient ailleurs,
et ce phénomène a aussi beaucoup contribué au
son de la musique moderne congolaise. "
"Le répertoire du premier OK Jazz, dans les
années cinquante, contient des boléros. Or Franc
très jeune à l'époque, ne pouvait pas avoir ces
mélodies en tête. Il recopiait à sa manière
des mélodies venues d'Amérique latine : mambo
cha-cha-cha, et tous ces airs. Mais à ces styles se
rajoutaient les influences du highlife et du calyp
amené depuis la Caraïbe par les marins dans
les ports de la côte. Beaucoup de marins à l'époqu
formaient leur groupe et, dès qu 'ils débarquaient
allaient animer les bars pour attraper les filles. "
Franco impose un jeu de guitare électrique
très personnel, assez appuyé et très
rythmique, intelligemment dérivé du jeu du
likembé (piano à pouce traditionnel), relançan
l'appétit des danseurs par des mélodies
simples aux syncopes séduisantes. C'est ains
que la réputation de l'OK Jazz se forge avec
ce slogan : "On entre OK, on sort KO !"
Le fameux son de guitare électrique marqua
la touche Franco doit sans doute quelque
chose au rock'n'roll, qui déferle à cette mêm
époque aux États-Unis. Il est probable que
le jeune guitariste ait été confronté à ce genr
de sons par l'intermédiaire de Bill Alexandr
guitariste belge alors très influent à
Léopoldville. Le balancement rythmique
reste, en revanche, afro-cubain, et c'est
progressivement qu'avec le jeu de Franco la
part africaine va prendre le dessus dans
la musique congolaise. Le style indissociabl
de son nom est la rumba odemba, un terme
qui désigne l'authenticité d'une musique qu
ne cessera de peaufiner, d'enrichir et
d'améliorer tout au long des années soixante
Certaines chansons du répertoire des débuts
de l'OK Jazz - comme "Aya la mode",
construite autour du riff de "La Bamba",
fameux tube international - témoignent du

phénomène muziki , équivalent à celui des
"fan clubs", qui se développe aussi autour
des orchestres de jeunes à Kinshasa.
Chacun a ses ensembles de supporters attitrés.
L'OK Jazz est entouré de deux fans-clubs
particulièrement influents : l'un masculin,
AGES ("Association des gentlemen
sélectionnés"), l'autre féminin, La Mode.
Les chanteurs dédient volontiers leurs
harmonies aux jeunes gens qui les soutiennent :
Marie, Thérèse, Sabine, Hélène, Pauline, mais
aussi Kaister, Doumar, Scoty, Gaston. . .
Franco immortalise ces deux clubs dans sa
chanson "Bana Ages" : "Ne soyez pas surpris que
je consacre aujourd'hui ma chanson aux amis
du club AGES /Avec le club La Mode,
ils constituent /Une union harmonieuse /Si j'étais
femme /J'aurais épousé un des membres du club
AGES/Et j'en serais fière. Membre de
"La Mode", Pauline Masouba va devenir
la première femme du guitariste à la touche
imparable. À cette époque d'insouciance,
le joli cœur arbore un doux surnom sur sa
guitare : "Franco de Mi Amor".
Les remous de l'indépendance
L'histoire de l'OK Jazz est un incessant ballet
de musiciens. En 1957, les Brazzavillois
Essous, Rossignol et Pandy s'en vont former
un autre orchestre, Rock A Mambo,
dont les succès commencent à éclipser ceux
de l'OK Jazz. Un coup dur pour le
producteur, Papadimitriou, qui enjoint par
télégramme ses musiciens de réagir avec de
nouveaux tubes, alors qu'ils sont en tournée
au Congo Brazzaville. Dès leur retour,
ils enregistrent quelques chansons qui font
I hommes & migrations n°
1959 est une année noire pour l'OK Jazz.
A un an de l'indépendance, Léopoldville est
en pleine ébullition. A la suite des émeutes
qui éclatent le 1er avril, les musiciens
de Brazzaville se replient chez eux. Quant à
Vicky Longomba, après une altercation qui
l'oppose à l'éditeur de l'orchestre, cousin
de Papadimitriou, il claque la porte,
ne supportant pas d'être maltraité. Joseph
Kabasele, qui tient depuis plusieurs années
le haut du pavé avec 1' African Jazz, en profite
pour proposer à Vicky de le suivre à
Bruxelles. Il est invité afin d'y orchestrer le
volet culturel des travaux de la Table Ronde,
où se négocie l'indépendance du Congo belge
Il s'agit avant tout d'écrire à chaud
des chansons commentant le déroulement de
événements à l'intention du peuple congolais
Ainsi naîtront les hymnes célèbres que sont
"Indépendance Cha Cha" et "Table Ronde".
Mais pour Franco, l'annonce du départ
de Vicky est une catastrophe. Il n'a que vingt
et-un ans et porte à son aîné de cinq ans une
grande considération, en tant qu'intellectuel,
esthète et, surtout, administrateur de l'OK
Jazz. Prêt à tout quitter pour le suivre, Franco
est arrêté dans son élan par son amie Pauline,
qui l'apostrophe fermement : dans l'adversité,
il doit persévérer et garder son orchestre coûte
que coûte. Franco se rend à ses arguments
et recrute alors Simaro à la guitare
accompagnement, ainsi que Mujos et Kwamy
au chant. Mais le destin s'acharne. Arrêté une
nouvelle fois pour avoir circulé en Vespa sans
permis, le guitariste passe deux mois en prison
En 1960-1961, pendant les premières années
d'indépendance de la république du Congo,
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que celle du pays. Patrice Lumumba,
vainqueur des élections, dirige le
gouvernement. Mais la présidence revient
à Kasavubu, son principal rival. Lorsqu'en
juillet 1960 Moïse Tschombé proclame la
sécession du Katanga, Lumumba s'y oppose. Il
fait appel aux forces de l'Onu, mais également
aux Soviétiques. Kasavubu le désapprouve
et le destitue de son poste de Premier ministre
en septembre 1960, en accord avec l'Onu.
Près d'une semaine après, le colonel Mobutu,
que Lumumba avait nommé secrétaire d'État
chargé de la présidence, opère un coup d'Etat
militaire et le fait arrêter. En janvier 1961,
la décision est prise de livrer Lumumba à son
ennemi sécessionniste, Moïse Tschombé. Mais,
au cours du voyage, Lumumba est liquidé.
Une nouvelle alliance
Pendant ce temps, à Léopoldville - qui ne sera
rebaptisée Kinshasa qu'en 1966 -, Justin
Bomboko, membre éminent de l'association
AGES, fan-club de l'OK Jazz, entend bien
relancer la carrière de son groupe fétiche. Il en
a les moyens et le pouvoir. En effet, il a été le
ministre des Affaires étrangères de Lumumba
et restera inamovible à ce poste sous le règne
de Mobutu. Comme Vicky Longomba,
il appartient à l'ethnie des Mongo, et il va
parvenir à convaincre celui-ci d'abandonner
Negro Succès, le groupe qu'il a fondé, pour
reprendre sa place auprès de Franco dans l'OK
Jazz. En 1962, une fois la nouvelle association
scellée, Vicky et Franco se partagent
équitablement le pouvoir et les revenus de
l'OK Jazz, qui va prendre une autre dimension.
Edo, parti à Brazzaville, réintègre le groupe,
rejoint par son compatriote Michel Boyibanda.
L'orchestre renoue rapidement avec le succès
grâce aux nouvelles chansons comme "Quatr
boutons", au texte humoristique : une femm
attire beaucoup d'hommes, y compris
les amants de ses amies. Quand celles-ci s'en
plaignent, elle leur répond que s'ils viennent
elle, c'est qu'ils savent pourquoi. . . Celui qui
lui offre une Mobylette, il sait pourquoi !
Et celui qui défait ses quatre boutons, lui aus
sait pourquoi !
Jeune chanteur brazzavillois, Youlou Mabi
apporte du sang neuf à la formation.
Assumant son rôle de Pygmalion, Franco l'
d'abord fait passer pour un de ces gembo
(littéralement, "chauve-souris"), qui suivent
partout leur idole. Mais secrètement, il l'a
installé chez lui et a formé Youlou à chante
toutes ses nouvelles compositions. Une
manière d'éviter de se retrouver désemparé
au cas où son premier chanteur, Vicky,
déciderait de partir à nouveau. . . Bien lui en
a pris, car justement Kwamy quitte
brutalement le groupe. Devenu l'amant de
sœur de Pauline, ce dernier avait commenc
se sentir supérieur aux autres musiciens. Un
attitude que Franco n'admettait pas, comm
en témoigne Sam Mangwana : "Franco écout
les autres et respectait leurs idées. C'est lui qui
prenait la dernière décision, mais ilfallait que
le monde soit content. Il n'y avait pas de petite
personne pour lui. Toutle monde était importan
Franco remet donc le chanteur à sa place.
Kwamy prend prétexte d'un différent
financier pour lui fausser compagnie, bien
décidé à abattre Franco par chanson
interposée. Pris au jeu du m'bokela , Franco
réplique dans "Mino ya Luambo Diamant"
("Les Dents de Luambo sont des diamants"

avec ces mots : "Tu as beau dire, l'OK Jazz,
c'est la guitare de Franco et la voix de Vicky.
En dehors de ces deux-là, on n'en connaît pas
d'autre [ . .] Le jour où je mourrai, vous pouvez
prendre mes dents et les vendre au marché /"
(sous-entendu : elles ont la valeur du
diamant). L'orchestre n 'échappe pas non plus
à ses conflits internes, comme celui qui
opposera durablement le raffiné Vicky
Longomba à Youlou Mabiala, gosse des rues.
Dès que ce dernier entre dans l'orchestre,
Vicky le considérera avec hauteur et mépris,
allant jusqu'à essuyer le micro que Youlou
vient d'utiliser, s'il doit prendre la suite. . .
La musique congolaise
pleinement émancipée
La situation politique de l' ex-Congo belge se
radicalise lorsque, en 1965, Mobutu renverse
Kasavubu. Bien décidé à s'octroyer tous les
pouvoirs, il commence par traquer les
lumumbistes. Puis, considérant ce qu'il doit à
Lumumba, il décide de réhabiliter celui qui fit
de lui son secrétaire particulier lors de la Table
ronde avant de le promouvoir au sein de son
gouvernement. Lumumbiste convaincu,
Franco avait déjà honoré la mort de l'homme
d'Etat par une chanson. Sa réhabilitation est
l'occasion de lui en consacrer une nouvelle,
"Lumumba, héros national", dans laquelle il
est aussi contraint de remercier Mobutu de lui
permettre de le faire. . .
De 1962 à 1968, la musique de l'OK Jazz
connaît une prodigieuse évolution. Avec
l'avènement du 45, puis du 33 tours, le
format des chansons s'est allongé. Franco a été
I hommes & migrations n°
des morceaux un mouvement que l'on appell
le sebene , consacré aux danseurs. Après une
première partie chantée, le rythme se
transforme comme par un mouvement de
bascule, généralement en même temps que la
tonalité change. C'est alors que la guitare
soliste entre en piste dans une improvisation
jubilatoire au rythme irrésistible. Les
danseurs peuvent alors présenter de nouvelle
figures, dont les principales expressions
affichent bien souvent un commentaire
humoristique en rapport avec un événement
ou un personnage qui font l'actualité. Franco,
qui a montré la voie, est imité par tous les
guitaristes congolais.
Dans la seconde partie des années soixante,
l'OK Jazz fait vivre près d'une vingtaine de
personnes. Sa suprématie n'est alors contestée
que par 1' African Fiesta, orchestre issu de
1' African Jazz, démantelé en 1963, et bientôt
divisé en deux formations respectivement
dirigées par ses co-fondateurs, le chanteur
Tabu Ley Rochereau et le guitariste Dr Nico.
Une ère de grande prospérité s'ouvre pour les
grands orchestres et tout particulièrement
pour celui de Franco, (à suivre)
Remerciements tout particuliers pour leurs
précieux éclairages à Louis Malambu,
Emongo Yves Luambo et Achille N'Goye.
Mustapha Harzoune
Notes
1 . Ndombe Mundele, cité par Manda Tchebwa dans Terre de
la Chanson - La musique zaïroise hier et aujourd'hui , Duculot, 1996
2. Franco, cité par Graeme Ewens dans le livret de l'album Root
of OK Jazz, Zaïre classics 1955-1956, Cramworld, 1993.