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Préparation au concours de contrôleur principal 2009 2010

LEGISLATION, REGLEMENTATION DU
Série 1 COMMERCE EXTERIEUR.

Sujet :
En poste au CRD de « dedouanzy » depuis plusieurs années et apprécié par la qualité de
votre travail, le service FP de votre direction interrégionale vous sollicite pour animer des
actions de formation sur les différents contrôles exercés par les agents des douanes en
matière de procédure de dédouanement à domicile.

Rédigez un document de synthèse que vous distribuerez durant votre formation.

Ce document reprendra, notamment, le contexte dans lequel s'inscrivent les procédures


simplifiées ainsi que la nature des différents contrôles exercés en matière de procédure de
dédouanement à domicile.
PROPOSITION DE CORRIGE :

1 Contexte des procédures simplifiées


1.1 libéralisation des échanges
La procédure de dédouanement de droit commun se caractérise par :
• la présentation par les opérateurs des marchandises
• la déclaration en détail sur formulaire DAU 2007, établie aujourd'hui dans Delta C.
L'article 62 CDC prévoit que la déclaration, accompagnée des documents nécessaires, doit être
acceptée par le service, à condition que les marchandises soient présentées en douane, c'est à dire
qu'elle se trouvent physiquement au bureau.

La réalisation du grand marché intérieur au 1er janvier 1993 et la nécessaire adaptation de


l’intervention douanière à l’évolution des courants d’échanges internationaux ont conduit
l’administration à proposer de nouvelles modalités de dédouanement dans les relations avec les pays
tiers à la Communauté européenne.

C’est dans ce contexte que notre administration a souhaité s'orienter vers une reconquête du trafic.
Le rôle de la douane s’en trouve aujourd’hui profondément réorienté. Elle est devenue une
administration de conseil aux entreprises, un partenaire économique chargé de les accompagner
dans leur démarche de mondialisation.

Il s’agit donc de rendre le dédouanement plus attractif en France par rapport aux autres
administrations douanières européennes mais aussi vis-à-vis des entreprises françaises dans le sens
de l’accompagnement dans leurs choix stratégiques d’implantation et d’aide à l’exportation et à la
compétitivité internationale.

1.2 Simplification des formalités et réduction des délais


La simplification concerne 2 aspects :
• une simplification des formalités à accomplir et des aspects déclaratifs,
• un allègement des délais et des coûts.
Il s'agit d'offrir aux opérateurs des procédures plus souples et attractives répondant aux aspirations
des entreprises d’accélérer leur dédouanement. Cette démarche aura pour conséquence de pérenniser
le trafic à l'intérieur du territoire national.
Cet assouplissement doit toutefois s’accomplir dans un nouveau cadre réglementaire. Les impératifs
réglementaires et de contrôle douanier demeurent la garantie principale des échanges effectués dans
le respect des règles de l’économie de marché.

1.3 bases juridiques


Les procédures simplifiées en général et la procédure de dédouanement à domicile se fondent sur
l’article 76 du Code des douanes communautaire ainsi que sur les articles 253 à 289 des dispositions
d’application du code (titre IX des DAC).
L'application nationale est prévue dans le BOD blanc n° 6290 du 21.08.1998 relatif à la DA n° 98-
175 de la même date, suivie de 2 cartons modificatifs :
• BOD blanc n° 6473 du 29.11.2000 relatif à la DA n°00-217 du 29.11.2000,
• BOD blanc n° 6544 du 20.02.2002 relatif à la DA n° 02-001 du 03.01.02
Les contrôles en matière de procédure de dédouanement à domicile sont prévus dans les textes :
• BOD 1587 du 19/12/00, DA 00-S-134
• DA 06-S-009 du 25/04/06

1.4 Adaptation des procédures


La procédure de dédouanement à domicile (PDD) permet le dédouanement des marchandises
dans les installations du titulaire de la procédure, sans passage par le bureau de douane. Fondée sur
une convention entre la douane et l’opérateur, elle offre un ensemble de facilités aux opérateurs.
Elle utilise pour sa mise en œuvre les télé-procédures Delta D et C domicilié.

1.5 impact de la mise en place du statut d'OEA


Avec la mise en place du statut d'OEA, la procédure de dédouanement à domicile ne constituera
plus désormais, pour les opérateurs agréés, qu'un seul aspect parmi l'ensemble des simplifications
possibles.
Ces opérateurs pourront bénéficier de facilités supplémentaires : allègement des contrôles
douaniers, allègement voire suppression des contrôles de sûreté. Parallèlement, l'octroi d'un tel
statut redonne un rôle crucial à l'audit.
En parallèle à ce statut, une nouvelle notion est apparue, l'échelle d'accréditation. Celle-ci, qui se
traduit dans ROSA par la relation ACCR permet, en fonction du niveau affecté, d'affecter des taux
de contrôle spécifiques :
– niveau 1 : opérateur occasionnel
– niveau 2 : opérateur bénéficiant d'une procédure simplifiée
– niveau 3 : OEA
En combinant niveau d'accréditation et critères de risque, on obtient le taux de contrôle cible de
l'opérateur.
Le fait de bénéficier d'un certificat OEA simplifications douanières, quel que soit l'état de
délivrance, permet de bénéficier automatiquement de simplifications sans devoir subir un nouvel
audit.

2 Les contrôles de la Procédure de dédouanement à domicile

2.1 principes
Les contrôles de la PDD sont formalisés par la DA n° 00.S-134 du 8 décembre 2000 publiée au
BOD jaune n° 1587 du 19 décembre 2000 ainsi que par la DA 06-S-009 du 25/04/06.

L'efficacité des contrôles garantit en effet la fiabilité des procédures domiciliées au regard des
exigences communautaires.

Cette instruction a pour but d’offrir aux services une méthodologie des contrôles adaptée à la
spécificité des formalités douanières réalisées dans le cadre de la procédure de dédouanement à
domicile, en mettant l’accent sur les points suivants :
• les intervenants douaniers et leurs attributions respectives dans la chaîne des contrôles
tous les acteurs (directeurs, chefs divisionnaires, chefs de bureau, vérificateurs, enquêteurs) doivent
veiller à la pertinence et l’efficience des contrôles réalisés ou à réaliser. Cette démarche de contrôle
repose d’abord sur l’action des chefs des bureaux de douane auprès desquels les conventions sont
élaborées et signées.

• les catégories de contrôles mis à la disposition du service


Le présent texte distingue, conformément à la typologie traditionnelle, les contrôles primaires
appelés aujourd'hui « ex ante », relevant de la compétence des bureaux de douane de domiciliation
d’une part, les contrôles a posteriori, aujourd'hui « ex post de deuxième niveau », relevant des SRE
et de la DED, d’autre part.
Les anciens contrôles différés appelés dorénavant contrôles ex post de premier niveau sont quant à
eux confiés au bureau de douane.

Les contrôles « ex post de premier niveau », qui concernent particulièrement les PDD, consistent
en des contrôles documentaires de cohérence et de régularité entre la DCG et les déclarations ainsi
qu'en la vérification des documents sensés être détenus par les opérateurs.
Un tel contrôle peut avoir lieu de la délivrance du BAE jusqu'à 4 mois après. Ensuite, les contrôles
deviennent des contrôles ex post de deuxième niveau et deviennent de la compétence du SRE.

• le renforcement de l’efficacité des contrôles grâce, en particulier, à leur


programmation
la programmation s’analyse comme la sélection, a priori, des entreprises à contrôler, sur une période
donnée.
Elle est élaborée par le chef de bureau et se déploie sur une durée maximale d’un an.
Le choix des entreprises, objet du plan de la programmation, repose essentiellement sur l’analyse de
flux et l’analyse de risque.

Ces contrôles concernent tout particulièrement les PDD puisque dans la nouvelle orientation des
contrôles les entreprises bénéficiaires de PDD ou OEA (niveau de certification 1 et 2) seront
soumises à des plafonds en terme de contrôles au moment du dédouanement.

La diminution des contrôles ex ante sera donc une réalité pour les opérateurs domiciliés et cette
chute sera compensée par un accroissement des contrôles ex post de premier niveau, afin de suivre
la logique de fluidification du trafic.

Cependant, indépendamment de ces critères, il est fortement recommandé de prévoir au minimum


un contrôle approfondi (contrôle ex ante ou ex post de premier niveau, audit de suivi) par an, par
entreprise domiciliée dans son bureau. Le fonctionnement régulier de la procédure doit en effet
être vérifié périodiquement.

Une fiche annuelle de programmation des contrôles par entreprise bénéficiaire d’une procédure de
dédouanement à domicile, sera élaborée par le chef de bureau pour être mise en application par le
service de visite.
Ce document, outre qu’il formalise la programmation, constitue un instrument destiné à faciliter le
contrôle de l’exécution du service (cf annexe 1 DA 06-S-009 contrôle Delta).

Il incombe à l'audit agrément effectué lors de l’octroi de la procédure de fixer l'intensité des
contrôles pour un bénéficiaire. L’audit de suivi permet d'actualiser notre connaissance de l'entreprise
afin de déterminer le niveau de contrôle nécessaire pour tel ou tel opérateur bénéficiaire d'une PDD.

Les développements ci-après ne concernent que les autres types de contrôles, qui ont lieu en cours
de procédure ou qui sont réalisés par les services de contrôles a posteriori (Bureau, SRE, DED) et
de la surveillance.

2.2 Les contrôles ex ante spécifiques à la PDD

Ces contrôles se déploient depuis la prise en charge jusqu'au dépôt de la déclaration de


régularisation (jusqu'à 4 mois après l'obtention du BAE).

Ils peuvent concerner un ou plusieurs envois. Ils sont nécessairement limités dans le temps,
inopinés, documentaires ou physiques. Ils sont effectués intégralement ou sur épreuves. Ils peuvent
faire suite à une information préalable du service ou être initiés par le service. Leur programmation
est un gage d’efficacité.

Leur objectif est de s’assurer de la régularité des opérations douanières réalisées, de rechercher et
éventuellement constater des infractions.

Ces contrôles sont à articuler avec les contrôles effectués en matière de transit.

Les envois non scellés peuvent être déchargés 7 jours sur 7 et 24h sur 24. La notification d'arrivée
peut donc avoir lieu pendant les heures de fermeture du service. Le destinataire agréé est habilité à
effectuer les opérations de prise en charge en lieu et place du service des douanes. A ce titre, il doit
immédiatement informer le bureau de domiciliation de toute anomalie ou discordance constatées
lors du déchargement. Néanmoins, l’intervention du service reste toujours possible. Il convient
alors de placer sous contrôle la déclaration de transit dans l'application NSTI.

Le bureau doit s’attacher à programmer régulièrement des contrôles à l’arrivée des marchandises
dans l’entreprise. En aucun cas le bureau ne doit informer l’opérateur de sa décision de se rendre
dans l’entreprise. Il est exclu également que l’agent de visite demande à utiliser un véhicule de la
société pour se rendre sur le lieu de contrôle.

Dans le cadre de la synergie des services, les services de la surveillance peuvent être sollicités pour
contrôler la régularité des opérations de transit.

Pour les marchandises scellées, cela est plus facile puisque la notification aura toujours lieu pendant
les heures d'ouverture du bureau. Le service pourra vérifier que les titres de transit portant référence
d’un scellement ont bien vu leur notification d'arrivée effectuée pendant les heures d'ouverture du
bureau (dans la convention de destinataire agréé, il est précisé que pour les envois scellés la
notification d'arrivée dans le NSTI ne peut avoir lieu que durant les heures d'ouverture du bureau).

Le service programmera également des contrôles dans les écritures du MDT, assortis de
recensements des marchandises stockées.

A l'exportation, les marchandises dédouanées peuvent être chargées et expédiées 24 h sur 24 et 7


jours sur 7. Il en va de même pour les marchandises sortant de MAE. Il pourra être programmé des
contrôles dans les écritures des MAE. Précisions qu'en sortie de MAE, doit être annoté dans la CM
la date et heure de sortie ainsi que la référence au document justificatif de la sortie de la CE.
Le bureau de domiciliation sollicitera, à titre occasionnel ou en cas de soupçon de fraude, la
collaboration des services de la surveillance, afin de vérifier dans le cadre de contrôles à la
circulation, la présence des éventuels documents d’accompagnement (T1, T2, T5, TIR, Document
administratif ou commercial d’accompagnement,...). En cas de soupçon de fraude ou d’anomalie
relevée sur les documents, l’unité de surveillance peut décider de procéder au déchargement de la
marchandise. Le chef du bureau de domiciliation en est informé dès que possible.
Le bureau de domiciliation programmera des contrôles sur les tranches horaires habituelles
d’expédition de la société afin de vérifier notamment que les marchandises expédiées ont bien été
dédouanées à l'exportation.

Au moment du dédouanement, il s'agit de vérifier comme tout contrôle classique que la


marchandise correspond bien à ce qui a été dédouané tant en quantité qu'en qualité. Il s'agit
également de vérifier les différents documents obligatoires. Précisons qu'en PDD, l'opérateur ne
peut passer sa déclaration que lorsqu'il détient effectivement la marchandise dans ses locaux et est
par là même apte à la présenter au service. Un contrôle au titre du dédouanement ne pourra être
initié qu'à partir de la validation de la DSI.
Il peut aussi être judicieux de rapprocher les titres de transit des déclarations en détail afin de
vérifier que tout ce qui est arrivé sous transit a bien fait l'objet d'un dédouanement. Avec Delta T, le
lien devrait être fait entre le transit et le dédouanement.

Lorsqu'il est procédé à un contrôle au titre du dédouanement, il faut toujours faire un rapprochement
entre la DSI, le DOCACC et la comptabilité-matière de MDT.

Afin d'éviter tout reversement illicite sur le marché de marchandise qui en suite de transit n'aurait
pas été dédouanée, il est nécessaire que l'opérateur annote systématiquement ses DOCACC des
références soit à l'inventaire comptabilité-matière de MDT (ICM) ainsi que de la date d'entrée, soit
des références de la DSI. De même, en sortie de MDT, le DOCACC est annoté de la date de sortie
ainsi que de la DSI.

De manière générale, le déclarant devra tant à l'importation qu'à l'exportation obtenir la délivrance
du BAE avant de pouvoir disposer de sa marchandise et d'entamer la phase d'enlèvement. Le service
devra donc relever une infraction dès lors que la marchandise ne se situerait plus dans les locaux
prévus à cet effet, alors même que la mainlevée n'aurait pas été octroyée.

2.3 Les contrôles ex post de premier niveau

La régularisation de la DSI/E en ce qui concerne les opérateurs utilisant Delta D, s’effectue au


moyen d’une déclaration complémentaire globale (DCG).

La déclaration de régularisation doit être rapprochée des DSI/E complétées.

Le service veillera à faire respecter les délais de dépôt de la déclaration de régularisation.

La déclaration de régularisation doit être accompagnée de tous les documents à joindre à l’appui des
déclarations en détail, document pour lesquels la production de l'original est obligatoire. La
convention peut prévoir que les autres documents sont conservés par l’opérateur sous réserve qu’ils
soient produits à toute réquisition du service.

Les agents de visite vérifieront l’existence des documents dans la déclaration de régularisation ou
dans les archives de l'opérateur.

Les caractéristiques du « contrôle de régularité »


• Ils constituent des contrôles documentaires, hors présence de la marchandise et des contrôles
de la régularité de la procédure.
• Ils sont limités dans le temps.
• Ils sont globaux, c’est à dire qu’ils s’inscrivent dans le contrôle du respect de l’ensemble des
réglementations (espèce, origine, valeur, quantité, qualité, DAD, normes, etc.), que
l’administration des douanes est chargée d’appliquer, en plus du respect des termes de la
convention de dédouanement à domicile (délais, lieux agréés, stockage en MADT…).
• Ils sont complémentaires, c’est à dire que ce ne sont pas des contrôles impératifs ou
systématiques.

Les services compétents


• Les bureaux de domiciliation seront systématiquement compétents pour ce type de contrôles,
différés, mais limités dans le temps.

Méthodologie et contenu du contrôle de régularité

 Méthodologie
 Au bureau : ils consistent essentiellement en un rapprochement des mentions de la
déclaration de régularisation, avec les énonciations des DSI/E. Ceci n'est plus nécessaire
depuis la mise en œuvre de delta qui génère automatiquement la DCG à partir des
données reprises dans les différentes DSI complétées.

 Chez le bénéficiaire : Ils doivent permettre au service de consulter des documents


conservés par la société (contrats, catalogues, bons de commande, confirmation de
commande, document de livraison, etc….). Le service agit alors dans le cadre de l’article
65 du code des douanes national en ayant recours au droit de communication (art 65 du
code des douanes limité aux agents ayant au moins le grade de contrôleur, des
délégations étant possibles aux agents de catégorie C. Elles peuvent être générales et
rédigées à l'avance, sous réserve qu'elles précisent le nom des personnes contrôlées et
soient signées par l'agent de catégorie A, attestant de la régularité des mentions).

Dans le cas où le service souhaiterait accéder aux locaux professionnels ou à la marchandise,


l’article 63 ter du code doit être mis en œuvre (cf. NA D/1 n° 961812 du 16 juillet 1996).

L’objectif des contrôles est de s’assurer de la régularité des opérations douanières réalisées et du
respect de la législation en vigueur.

Le service les programmera prioritairement sur les entreprises gérant des trafics et/ou des
procédures sensibles (régimes économiques, DAD, produits PAC).

L’attention du service est appelée sur le fait que ces contrôles réalisés hors de la présence de la
marchandise, ne sauraient être comptabilisés au titre des contrôles physiques.
Dans ce contexte, afin d’éviter des redondances, la programmation des contrôles « ex post de
premier niveau » se fera en coordination avec les SRE.

 Contenu
Ils visent notamment à :
• rapprocher les titres de transit avec les inscriptions en comptabilité matières de MDT, avec
les DSI.
• vérifier la présence, l’authenticité et la conformité des divers certificats sanitaires,
phytosanitaires ou de conformité aux normes, requis par les réglementations en vigueur. En
fonction de la nature des documents, ils sont stockés par l'opérateur, présentés lors de l'envoi
de la DCG ou avant obtention de la mainlevée, dès validation.
• S'assurer que l'opérateur détient les documents non produits à l'appui de la déclaration en
douane comme le permet l'article 95 CDN.
• S'assurer que l'autogestion du COD est réalisée de manière correcte par l'opérateur
notamment en matière de gestion des D48 et de suivi des régimes économiques : calcul du
montant, respect des délais d'apurement, recoupement avec la CM des régimes
économiques... Le service en contrôle la régularité à partir de la liste des mouvements
consultable dans TRIGO, version delta. Le service peut également gérer le COD de
l'opérateur dans TRIGO.
• Vérifier qu'en ce qui concerne les envois scellés, la notification d'arrivée dans le NSTI n'ait
pas été faîte en dehors des heures d'ouverture du bureau. Les déclarations de transit restent
disponibles deux mois dans le NSTI. Il est possible de faire une recherche par opérateur et
de consulter après les déclarations afin de vérifier qu'elles n'aient pas été libérées en dehors
des heures d'ouverture du bureau pour celles pour lesquelles la case scellés est cochée.
• recouper les déclarations et les registres ou données informatiques détenues par les services
d’expédition ou de réception de l’entreprise afin de vérifier les quantités effectivement
reçues, les quantités déclarées, et de détecter d’éventuelles livraisons sans dédouanement.
• examiner les comptes fournisseurs ou clients correspondant aux expéditeurs ou destinataires
repris sur la déclaration de régularisation. Le but est de vérifier les valeurs et la réalité des
opérations de dédouanement.
• consulter les catalogues, les devis de fabrication, les contrats, les bons de commande, afin de
vérifier l’espèce et la valeur déclarée. Rapprocher la valeur en douane de ce qui est repris
dans le DV1.

Lorsqu’ils existent, les fichiers permanents de l’entreprise devront faire l’objet d’un examen attentif
afin de vérifier que des changements ayant éventuellement affecté l’entreprise ont bien été pris en
compte.

De même le service pourra vérifier dans le logiciel de l’entreprise, la validité des droits de douane
applicables aux positions tarifaires.

2.4 Un travail d'équipe


Même si tous ces contrôles relèvent de la compétence de l'équipe visite du bureau, ce n'est pas pour
autant qu'il ne doit pas y avoir synergie entre les services douaniers.
Il peut y avoir collaboration avec les services de la surveillance notamment en matière de contrôle
des envois sous transit.

De plus, il y a de fort liens avec la CROC qui apporte sa contribution à l’occasion des audits
d’agrément et de suivi, en effectuant des études de trafic et des analyses de risque.
Les analyses de trafic contribuent à la détermination des risques inhérents au trafic de l’entreprise en
cause et également, des critères de ciblages pour les futurs contrôles.
Les méthodes et les moyens des CROC doivent être utilisés par les bureaux pour affiner les
contrôles et aider à leur programmation.

Il existe également des liens avec les SRE qui effectuent les contrôles a posteriori. Ils sont réalisés
après dédouanement, et prennent la forme d’enquêtes ponctuelles, de contrôles approfondis de
l’activité de commerce extérieur des entreprises ou d’enquêtes de toute nature portant sur des
réglementations que la douane est chargée de faire appliquer (PAC, CI, REC.).
Dans ce contexte, l’analyse de risque doit être privilégiée vis à vis des simples analyses de trafic.
Les SRE doivent être destinataires, pour information, des comptes rendus d’audits agrément et
d’audits de suivi élaborés par les bureaux.

Il doit aussi y avoir des liens avec la DNRED. En effet, les renseignements dont dispose la DRD et
le traitement qu’elle peut en faire, doivent être exploités afin d’optimiser les contrôles des
procédures de dédouanement à domicile. Les analyses de risque de la DRD servent de base aux
analyses locales et peuvent offrir de nouveaux axes d’investigations aux SRE.

Inversement, des études ponctuelles, d’envergure nationale, portant sur des couples " PDD/produits
" ou " PDD/régimes économiques ", peuvent être inscrites sur demande des SRE, au plan annuel des
analyses de risques programmées par la DRD.

3 L'audit de suivi
Il va permettre, en cours de fonctionnement de la procédure, de s'assurer du bon respect de la
réglementation, de vérifier que l'entreprise continue à satisfaire aux conditions prévues pour l'octroi
de la procédure.

On vérifiera que la circulation des documents et des informations est toujours efficiente dans
l'entreprise, que l'archivage s'effectue toujours de manière satisfaisante.
On pourra reconsidérer l'intérêt réel de la procédure ainsi que les garanties offertes par l'opérateur.

On peut également vérifier la régularité des opérations de dédouanement en contrôlant par exemple
un échantillon représentatif de déclarations.

Les circuits internes à l'entreprise sont réexaminés. Des propositions de modification peuvent être
faites en ce qui concerne le mode opératoire interne de l'entreprise. Des avenants à la convention
peuvent être effectués. Cet audit est prévu dans la convention et se tient au moins une fois tous les 5
ans, même s'il est fortement recommandé qu'il ait lieu tous les 3 ans. En matière de PAC à l'export,
il a lieu tous les deux ans.

L'audit est précédé d'une analyse préalable. Il y a auparavant information des autres services afin
d'éviter une redondance des contrôles douaniers (visite, SRE...).
L'entreprise est avertie une semaine à l'avance. A l'issue, un compte rendu des investigations
pratiquées et des constatations effectuées est envoyé par courrier au responsable de l'entreprise, en
précisant que cela ne constitue en rien un quitus douanier.

Si des éléments de nature à constituer un manquement à la législation douanière sont relevés dans le
cadre de cet audit de suivi, il ne peut en aucun cas être procédé à une constatation contentieuse. Il
s'agira de mettre alors en œuvre les articles relatifs aux prérogatives légales de contrôle, à savoir les
articles 65 et 63 ter après avoir terminé l'audit.

A l'issue de l'audit, un compte rendu détaillé est classé dans le dossier de l'entreprise détenu par le
bureau de domiciliation. Des observations peuvent être formulées avec des demandes de
modification. Dans les cas les plus graves, la procédure peut être suspendue. Ce sera le cas,
notamment, en cas de non respect de l'obligation d'archivage.

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