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Université de Goa

Nom :___________________________

Cheval Indien
« Cheval Indien, le film que
« tout Canadien devrait voir »

Radio-Canada

Bouleversé par le récit de Cheval Indien (Indian Horse), le critique de


cinéma Georges Privet est sorti de la séance en se disant que « tout
Canadien devrait voir » le long métrage du Montréalais Stephen
Campanelli, à l'affiche vendredi au Québec, pour comprendre les réalités
des pensionnats autochtones.

Entre 1870 et 1996, environ 150 000 enfants autochtones ont été
déplacés dans ces écoles, qui sont largement responsables de leur
génocide culturel, selon la Commission de vérité et conciliation du
Canada. C'est ce qu'a rappelé d'entrée de jeu Georges Privet au micro
de Catherine Perrin, vendredi, à Médium large.

Cheval Indien plonge dans la réalité de l’un de ces enfants : le jeune


Saul Cheval Indien, qui survit aux horreurs des pensionnats autochtones
grâce à sa curiosité et son talent pour le hockey.Georges Privet compare
le long métrage, adapté du livre éponyme de l’auteur ojibwé Richard
Wagamese, aux Garçons de Saint-Vincent (The Boys of St. Vincent), qui
revient sur le scandale des enfants abusés par des frères catholiques à
Terre-Neuve dans les années 1970, et à 42, film sur le joueur de
baseball noir Jackie Robinson et les réalités du racisme dans le sport.
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Une expérience narrative, humaine et historique

Le spécialiste du septième art qualifie la direction photo d’Yves Bélanger


de soignée. La réalisation est, quant à elle, « correcte, mais pas
transcendante ». C’est surtout « l’histoire et le caractère vécu de
l’intérieur qui convainquent [les cinéphiles] de la véracité du récit ».
« C'est absolument bouleversant », dit-il.

Georges Privet souligne que le réalisateur du film, le Montréalais


Stephen Campanelli, a pu compter sur l’appui de son collègue, le
réalisateur et acteur américain Clint Eastwood, qui porte le chapeau de
producteur exécutif. Ce nom a contribué à faire rayonner le film.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1094980/cheval-indien-film-
pensionnats-autochtones

PENSIONNAT

Pendant plus d’un siècle, plus de 150 000 enfants autochtones ont été
séparés de leurs famille et de leurs collectivités dans le cadre d’une
politique du gouvernement qui visait à les assimiler à la culture
dominante.
La plupart des pensionnats indiens ont fermé leurs portes au cours de
années 1970, le dernier pensionnat administré par le gouvernement du
Canada ayant fermé à la fin des années 1990.
De concert avec diverses organisations religieuses, dont les Églises
catholique romaine, anglicane, presbytérienne et unie, le gouvernement
du Canada administrait presque tous les pensionnats indiens.
« Bien des générations d’enfants inuits, métis et des Premières Nations
ont passé la plus grande partie de leur vie dans des pensionnats indiens.
Les abus et la négligence à leur endroit ont laissé des marques jusque
dans leur vie adulte, et ont eu des conséquences sur la vie de leurs
descendants […] »
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En 2006, les anciens élèves, les églises, les organisations autochtones


et le gouvernement du Canada concluent une convention de règlement
historique pour proposer une solution aux séquelles laissées par les
pensionnats indiens.

« Le gouvernement du Canada présente ses excuses les plus sincères


aux peuples autochtones du Canada pour avoir si profondément manqué
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à son devoir envers eux, et leur demande pardon. Nous le regrettons.


We are sorry. Nimitataynan. Niminchinowesamin. Mamiattugut. »
Le très honorable Stephen Harper, Premier ministre du Canada (11 juin
2008)

SYMBOLE

Définition: Objet concret pour signifier l’une ou l’autre de ses


qualités dominantes.

La sphère est le symbole de la perfection; l’eau le symbole de


l’écoulement, de la souplesse, de l’inconsistance, de la transparence, de
la purification, du baptême.

Le symbole est multivalent: ainsi le lion n’est pas seulement le symbole


du courage; il est aussi le symbole des divers attributs du lion, c’est-à-
dire de la force, de la beauté, de la noblesse.

Le symbole n’est pas nécessairement « figé » par la tradition. Tel


symbole peut prendre un sens totalement différent de son sens courant
dans un contexte donné. La récurrence et l’impression d’un manque
(au niveau sémantique) appellent une interprétation. La superposition
des contextes dans lesquels se manifestent tel symbole permet son
interprétation.

ALLÉGORIE

Définition: L’allégorie est un récit de caractère symbolique ou


allusif. En tant que narration, elle est un enchainement
d’actes; elle met en scène des personnages (êtres
humains, animaux, abstractions personnifiées) dont
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les attributs et les costume, dont les faits et gestes ont


valeur de signes, et qui se meuvent dans un lieu et
dans un temps qui sont eux-mêmes des symboles.

L’allégorie est une figuration sous une forme plus souvent humaine,
mais parfois animale ou végétale, d’un exploit, d’une situation, d’une
vertu, d’un être abstrait, comme une femme ailée est l’allégorie de la
victoire, une corne d’abondance l’allégorie de la prospérité.

La convention de la fable est une clé de l’allégorie: en parlant du monde


animal, l’auteur nous parle du monde des humains (sans qu’aucune
marque ne soit explicite dans l’œuvre). En parlant d’une chose,
l’allégorie nous parle d’une autre chose.

Si certains y voient un enchainement de symboles, d’autres y voient


plutôt un enchainement de métaphores (on dit alors qu’il s’agit d’une
métaphore filée).

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/08/Hans_Baldung_025.jp
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ANALYSE
1. Dès le début du film, on constate que le pensionnat est craint par
la famille de Saul. Quels sont les indices qui vous permettent de
l’affirmer?

2. L’antithèse structure le film. Deux cultures s’y trouvent


diamétralement opposées : celle des Blancs (les méchants) et
celle des Indiens (les innocents).

2.1 Dans un premier temps, vous identifierez quelques référents


culturels propres à chacune d’elles.
2.2 Dans un deuxième temps, vous retracez des faits
diégétiques précis relatifs à cette antithèse.

3. Le thème de la rédemption est exploité de deux façons différentes.


En effet, le religieux et le profane (une nette opposition)
permettent tous deux d’être sauvés (tout dépend du clan dans
lequel on se trouve). Commentez.

4. La forêt et la ville, ayant comme intermédiaire le pensionnat, sont


trois espaces symboliquement chargés de sens. Pour Saul, figure
emblématique de toute une génération d’Autochtones, ces lieux
constituent un parcours initiatique qui se veut représentatif d’une
sombre page d’histoire. Expliquez.

4.1 D’une part, vous vous interrogerez sur la symbolique propre


à chacun de ces lieux.
4.2 D’autre part, vous montrerez que ces lieux symboliques
constituent, entre autres, les maillons d’une allégorie.

5. Montrez que le réalisateur a voulu rendre justice au peuple


autochtone en nous servant différents arguments que vous
identifierez. Au besoin, précisez une thèse.

6. Un peu avant la fin de l’histoire, en retournant sur les lieux de son


enfance, Saul se rappelle avoir été abusé sexuellement.
Rétrospectivement, montrez que ce thème (l’abus sexuel) est
développé en sourdine tout au long du film.

Carlos Bergeron, Ph.D.

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