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1- Introduction.

2- LA TRANSGÉNOSE VÉGÉTALE.

3- Expression de gènes étrangers dans une cellule végétale.

4- Les méthodes de la transformation génétique des plantes.

a) le Transfer biologique naturel (l’agrobactérium)

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Introduction :

L’introduction de gènes étrangers par voie de génie génétique est en passe de


devenir une technique courante d’amélioration des plantes. Cette méthode élargit
considérablement l’éventail des possibilités d’augmentation de la diversité génétique par
le fait qu’elle contourne les limites liées aux barrières d’incompatibilité entre espèces .par
ailleurs. Des gènes de provenances très diverses, aussi bien végétale qu’animale ou
bactérienne, longtemps inaccessibles pour les sélectionneurs, peuvent maintenant être
intégrés dans des schémas d’amélioration. (D.Chriqui, 1995)

Les programmes traditionnelle d’amélioration des espèces cultivées exploitent les


possibilités d’hybridation sexuées intra- et interspécifiques, plus rarement
intérgénériques. Cette pratique de croisements par voie sexuée s’est avérée jusqu’ à
présent être le meilleur moyen d’accroitre la diversité biologique. Cependant, les hybrides
obtenus comportent un mélange des informations génétiques des parents et non
uniquement le gène intéressant que l’on souhaitait transférer, ce qui impose des
opérations supplémentaires, souvent longues et laborieuses, de type rétro -croisement,
afin d’éliminer les propriétés indésirables. De nombreux caractères agronomiquement
intéressant ont déjà ainsi été transférés, mais les possibilités d’hybridation restent limitées
par les distances génétiques entre espèces et par la présence des caractères
intéressants.(D.Chriqui,1995)

Grace aux progrès scientifiques et technologiques du siècle écoulé et aux avancées rapides
de la biologie moléculaire dans les deux dernière décennies, la génie génétique permet
aujourd’hui de transférer un ou plusieurs gènes sans passer par la voix sexuée. Il ouvre
donc de façon considérable les perspectives d’amélioration des espèces végétales. La
plupart des opérations de transgénèse vont à l’encontre du dogme établi jusqu’ aux
années 1970-1980 selon lequel l’A D N serait prisonnier de l’espèce et montrent à
l’évidence que des flus d’ ADN au travers des barrièrs génétiques entre espèces sont
possibles (gheysen et al . ; 1985)

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LA Transgénèse VÉGÉTALE :
La transgénèse ou la transformation génétique est la modification héréditaire d'un
génome à la suite de l'intégration et de l'expression d'un gène étranger. À la différence de
l'hybride obtenu par reproduction sexuée, la transformation permet d'introduire dans un
organisme, en une seule opération, le nombre de gènes voulu. Les techniques de
transformation, développées à l'origine chez les bactéries et les cellules animales, ont pu
être adaptées aux cellules végétales grâce aux progrès de la biologie moléculaire et
cellulaire végétale. Les cellules végétales, contrairement aux cellules animales ont la
particularité d'être totipotentes. Il est possible d'obtenir la dédifférenciation des cellules
d'un organe (feuille, tige, ou racine) et d'orienter leur multiplication vers la régénération
en plante entière. Pour certaines espèces, il est ainsi possible d'obtenir, à partir d'une
cellule transformée, une plante dont toutes les cellules, dérivant de celle manipulée à
l'origine, possèdent cette information génétique.(anonyme)

1) Les méthodes de la transformation génétique :


Les premières plantes transgéniques ont été obtenues dans les années 1980 (La
Recherche, mai 1987). Les plantes cultivées les plus étudiées sont le tabac, la pomme de
terre, le colza, les céréales (maïs, blé et riz), et les espèces potagères, en particulier la
tomate, le melon et le concombre. Les gènes introduits ou en voie de l'être, sont ceux qui
peuvent présenter un intérêt économique pour les grandes entreprises (résistance à des
herbicides ou à des agents pathogènes) qui selon leur secteur d'activité principal
(semences, agrochimie ou agroalimentaire) se fixent des priorités stratégiques et des choix
de recherche. Pour le chercheur, la possibilité d'introduire une information génétique
nouvelle dans une espèce végétale constitue avant tout un outil précieux pour l'étude du
développement des plantes.(anonyme).

Expression de gènes étrangers dans une cellule végétale :


Pour obtenir l'expression d'un gène étranger dans une cellule végétale, il faut
généralement le modifier. En effet, un gène est schématiquement constitué de trois régions
:

– la séquence codante, qui correspond à la séquence d'A.D.N. transcrite en A.R.N.


messager, lequel est ensuite traduit en protéine ;

– le promoteur, situé en amont de la séquence codante, région régulatrice déterminant le


plus souvent la spécificité d'expression (par exemple, le gène est actif dans les feuilles) ;

– une région terminale, en aval de la séquence codante.

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Comme un gène d'origine bactérienne ou animale n'est pas actif dans une cellule végétale,
il faut placer la séquence codante entre des signaux de régulation qui permettent son
expression dans un contexte végétal. Le gène ainsi créé est dit « chimérique ».
Deux types de techniques sont actuellement utilisées pour transformer les cellules
végétales : l'une est basée sur l'utilisation des propriétés naturelles de bactéries du sol du
genre Agrobacterium, l'autre fait intervenir des méthodes physiques ou chimiques qui
permettent de forcer la pénétration de l'A.D.N. dans les cellules.(anonyme)

-Utilisation d'un processus de transfert naturel :


*L’Agrobactérium :
1-aperçu historique :
Les symptomes de galle du collet consistent en une formation tumorale basée sur proléfération

Cellulaire anarchique et indéfinie aux sites infectés.il s’agit de la plus ancienne maladie des plantes

Connue déjà décrite par théophraste (372-287 av.j.C.) sur la vigne. Cette maladie provoque
également ravages sur divers autres plantes cultivées telles que la betterave à sucre, le pommier,
l’abricotier le poirier l’amandier, le pécher, les peupliers et les rosiers. Les tumeurs peuvent
s’observer non seulement au niveau du collet mais aussi sur les racines, les feuilles et les tiges. On
peut les induire expérimentalement par blessure et inoculation avec des A. tuméfaciens sur de
nombreux hôtes< ; ces tumeurs, dont l’extension peut être parfois considérable, détournent à leur
profit le flux des métabolites de la plantes, abaisse par la-même la croissance, la vigueur et le
rendement ; elle peuvent aussi aller jusqu’à un étranglement des tiges ou des racines, et à un arrêt
de la circulation de la séve. (D.Chriqui, 1995)

C’est en 1907 que smith et townsend identifient la cause bactérienne de la galle du collet en
nommant l’ agent responsable bacterium tumefaciens ( devenue à la suite agrobacterium
tumefacciens).grâce aux progrès de la culture in vitro en 1942, white et braun montrent que l’on
peut, à la différence des tissus normaux , cultiver des tissus tumoraux et les entretenir de façon
indéfinie sur un milieu simple contenant seulement du saccharose et des sels minéraux , la
prolifération se poursuivant en l’absence de la bactérie pathogène . ces observation conduisent leurs
auteurs à conclue que les bactéries avaient modifié de façon permanete le comportement des
cellules de l’hote en ce qui concerne leur potentiel de prolifération et émettre l’hypothèse de
l’existence d’un principe inducteur de tumorisation (p.i.t) d’origine bactérienne et capable une
transformation tumorale permanente des cellules végétales . (D.Chriqui, 1995)

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Figure 2. L'infection de la plante par Agrobacterium induit le développement d'une galle.

Figure 3. Agrobacterium transfère un fragment d'ADN (l'ADN-T) dans le génome de la plante.

II- Une bactérie potentiellement utilisable en transgénèse :


Agrobacterium tumefaciens (tout comme, d'ailleurs, d'autres bactéries de la famille des Rhizobium) est
donc capable d'injecter un ADN dans une cellule végétale où il s'insère dans le génome chromosomique.
Cet ADN, qui peut circuler ainsi d'un organisme à un autre, est un fragment de plasmide (ADN
circulaire bactérien de petite taille) : le plasmide pTi.

Agrobacterium réalise donc, naturellement, une transgenèse d'une partie de ses gènes (grâce à pTi)
dans un organisme végétal. L'ADN qui est ainsi transféré est nommé ADN-T. Il a donc été rapidement
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proposé, une fois ce mécanisme connu, de le détourner dans un but de transgenèse. Pour cela, il "suffit"
de remplacer l'ADN-T par un autre ADN portant un gène d'intérêt, par exemple.

Figure 4. Le remplacement de l'ADN-


T par un gène d'intérêt permet
d'envisager une technique de
transgenès

Le plasmide pTi :
Le plasmide pTi est un petit plasmide, de 215 milliers de paires de bases. Ce plasmide comporte
plusieurs régions :

Tableau1 : la composition du plasmide pTi

Région transférée de la bactérie à la cellule végétale.


ADN-T
Cette région est flanquée de deux zones de bordures (FD à droite et FG à gauche),
importantes pour la réalisation du transfert.
L'ADN-T comporte une région permettant le développement de la tumeur (galle)
chez la plante infectée.
L'ADN-T comporte aussi les gènes permettant la synthèse et la libération des opines
par les cellules végétales.

Région de virulence.
VIR
Cette région comporte une série de gènes, qui permettent la fixation de la bactérie aux
cellules végétales et le transfert de l'ADN-T.
Région de catabolisme des opines.
OCC
Cette région permet à la bactérie d'utiliser les opines libérées par le végétal suite à son
infection par l'ADN-T.
Région de réplication.

Cette région permet au plasmide de se multiplier dans la bactérie.


ORI

Construction de vecteurs dérivés d’agrobacterium :


Nous venons de voir que les oncogènes portés par l’ ADN-T sauvages d’agrobactérium tumefaciens sont
incompatibles avec la régénération et que ceux portés par l’ADN-T rhizogenes interférent fortement
avec la morphogenèse des régénérats transgéniques issus de ‘hairi root’,toute utilisation de ces
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bactéries naturellement vectrices de gènes pour le transfert d’un gène d’intérêt en vue de la crétion
d’une plante transgénique devra donc, en un premier temps, éliminer les gènes indésirables de l’ADN-T
sauvage et conduire à la création de vecteurs ‘désarmés’ .il faudra également faire des constructions
appropriées permettant une expression dans le génome végétal, tout en se donnant les moyens de
controler cette expression(gènes marqueurs et rapporteurs).

Les régions des plasmides Ti ou Ri indésirable pour les transferts sont :

-les séquences bordures qui délimitent l’ADN-t et constituent des sites de reconnaissance des nucléases.

-la région de virulence, qui peut agir en cis ou on trans .

On peut donc substituer aux gènes de la région transférable les gènes que l’on souhaite transférer dans
le génome des plantes, il suffit de les introduire entre les deux bordures frontières et d’utiliser les
fonctions de virulence de PTi ou PRi (D.Chriqui, 1995)

-Agrobactérium Un outil de transgénèse végétale :


Grâce à un plasmide pTi modifié, porteur d'une transgène à la place de l'ADN-T, on peut donc réaliser
des plantes transgéniques.

Dans un premier temps, des bactéries Agrobacterium tumefaciens porteuses du vecteur sont mises au
contact de la plante (une blessure a été réalisée sur la plante afin de permettre l'infection). Les amas de
cellules tumorales sont cultivés, sur un milieu sélectif (permettant de mettre en évidence la présence ou
l'absence du gène de sélection). Ils forment des cals.

Les cals qui ont reçu le transgène sont alors cultivés dans des conditions permettant la régénération
d'une plante complète : la plante trangénique a été obtenue.

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Figure 6. Résumé des étapes de la réalisation d'une plante transgénique grâce à Agrobacterium
tumefaciens.

Les stratégies de transfert direct de gènes :


Diverses méthodes chimiques ou physiques sont employées pour introduire un gène étranger dans une
cellule végétale. On distingue, le traitement au polyéthylèneglycol (P.E.G.), l'électroporation et la
biolistique.

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1) LE TRAITEMENT AU POLYÉTHYLÈNE GLYCOL (P.E.G.):
le P E G est une molécule non toxique capable d’induire la déstabilisation de la
membrane plasmique et qui permet le transfert de l’ADN à travers celle-ci, les molécules
d’ADN peuvent alors migrer jusqu’au noyau, ou certaines d’entre elles, avec une
efficacité plus ou moins grande, sont susceptible de s’intégrer dans les chromosomes si
cette intégration ne se fait pas, l’expression sera seulement transitoire, si cette
information génétique est correctement exprimée est confère au protoplastes un
caractère sélectionnable( comme la résistance à un antibiotique ou herbicide, par
exemple),il est possible après mise en culture sur un milieu sélectif des protoplastes
traités de régénérer des plates transformées exprimant ce nouveau caractére.l’ADN
transféré dans ces conditions n’à pas besoin d’avoir une quelconque homologie avec
l’ADN-T d’agrobacterium, les gènes transférés, pour s’exprimer dans un cellule végétale
doivent par contre une structure eucaryote. (D.Chriqui, 1995)

2) les liposomes :

dans ce cas il s’agit de réaliser, en présence de PEG,la fusion entre des protoplastes et des
liposomes(caboche et deshayes,1984) les liposomes sont de petites vésicules artificielles de
phospholipides encapsulant l’ADN à transférer . la similarité de la nature membranaire
des protoplastes et des liposomes leur permet de fusionner, les liposomes déversant alors
leur contenu dans le cytoplasme des protoplastes.

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L’electroporation :

Schéma de l’électroporation

Plus ressente l’électroporation découle de l’observation suivante ; lorsque des cellules


sont placées dans un champs électrique intense, la conductivité et la perméabilité de
leur membrane augmente de façon significative (Dhouha, 1992).
a-principe :

Le principe théorique de ce phénomène est mal connu mais Neumann et al (1982) en


donnent l’explication suivante : la présence d’un champ électrique de courte durée (5
micro second) à l’extérieur des cellules doit modifier l’équilibre de charges des
phospholipides, en favorisant notamment leur configuration en dipôles et conduire à
l’augmentation du moment de charge de ces dipôles dans la direction du champ. Cette
augmentation des charges se repoussant entrainerait, en un point donné, l’amincissement
et finalement la déstabilisation localisée et transitoire de la membrane que l’on peut

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assimiler, pour simplifier à la formation d’un port. Il semble que ce changement d’état
(structure ouverte ou fermée) de la membrane est thermodynamiquement sous le contrôle
de la température, de la pression du cham électrique externe. Après la perméabilisation
locale, la membrane reprendre sa structure initial (D.Chriqui, 1995)

3) La biolistique :
Il s’agit de forcer la pénétration de l’ADN à travers la paroi pectocellulosique des cellules
végétales groupées en cals , tissus ou fragments d’organe. A l’heure actuelle, la seule
technique qui permette de réaliser un tel phénomène de façon reproductible est l’utilisation
du canon à particules in venté par Sanford et al. (1987°, c’est une technique bien développés
mais son utilisation nécessite toujours un certain nombre de mises au point (Klein et al, 1988).

Son but était initialement d’introduire mécaniquement et de façon simple de l’ADN dans des
cellules pourvus de leur paroi cellulosique.la micro injection (couramment pratiquée sur des
cellules-œufs animales) permet aussi certaines conditions, d’introduction de l’ADN dans des
cellules végétales mais la méthode s’est révélée laborieuse, alors que le canon à particules
permet de la transformation de certains de cellules à la fois.

Principe du canon à particules :

Le principe de le biolistique est le suivant : l’ ADN est fixé, par adhésion électrostatique,
sur des micro- particules de tungstène ou d’or ( diamètre : 0,5 micro m) est ces particules
sont accélérées à grande vitesse et projetées sur des cellules ou des tissus végétales cibles ;
des particules de tungstène ou d’or sont utilisées, car leurs constituants ont une masse
volumique élevée , pour une taille réduite ils ont une énergie cinétique élevés, depuis 1987,
la technique a été modifiée, de nouveaux types de canon à particules ont été conçus et de
nouvelles applications ont vu le jour (D.Chriqui, 1995) .

5)création de plantes transgéniques expriment des gènes d’intérêt


agronomique et industriel :
5-1) résistance aux insectes :
Au niveau mondial, les insectes phytophages (surtout au stade larvaire) causent
d’importantes pertes sur les rendements des plantes cultivées. L’utilisation massive des
insecticides chimiques a provoqué l’apparition de populations d’insectes résistants et a
conduit à d’autres formes de protection dont la lutte biologique et création de variétés
résistantes. Toutefois, peu de gènes de résistance aux insectes son connus, c’est pourquoi
la création des plantes transgéniques résistantes aux insectes a été un des premiers axes
de recherches développé dès la mise au point de techniques de transformation génétique.
La production in planta de protéines toxiques pour les insectes présentes de nombreux
avantages par rapport à l’utilisation d’insecticides chimiques ou biologiques, en effet, la
toxine la toxine est confinée à la plante considérée donc seuls les insectes seront touchés,
de plus il sera possible de combattre des insectes foreurs ou s’attaquant aux racines.
Cette stratégie sera donc plus respectueuse de l’environnement.
5-2) résistance aux nématodes :

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Les nématodes constituent un élément important du la faune du sol. Certaines d’entre
eux causent des dégâts très graves sur la culture, notamment en induisent la formation de
galles sur les racines, les nématodes peuvent être les vecteurs de transmission de virus des
plantes. Parmi les souches extrêmes nombreuses de Bacillus thuringiensis qui ont été
criblées pour leur toxicité pour différents insectes, il avéré que certains toxines son
également efficaces contre les nématodes cette découverte a ouvert de nouvelles
perspectives de protection des végétaux contre les nématodes qui sont actuellement à
l’étude.
5-3) résistance aux champignons :
Par rapport au résultat obtenu vis-à-vis des virus, les tentatives d’obtention de plantes
transgéniques résistantes aux champignons ont eu moins de succès. Les seules résultats
encourageants décrits jusqu’ici concernent des plantes exprimant un gène codant une
chitinase, qui sont ainsi rendues plus ou moins résistantes à certains champignons dont la
paroi contient de la chitine.

5-4) résistance aux herbicides :


Des plantes transgéniques résistantes à un herbicide ont un potentiel économique évident
globalement, trois stratégies sont utilisées. Dans les cas où l’on connait l’enzyme inhibée
par l’herbicide, on peut obtenir un résistance, soit en faisant surexprimé l’enzyme soit en
faisant exprimer une version de l’enzyme rendue résistante à l’inhibition par mutation.
La troisièmes stratégie consiste à faire synthétiser par la plante une enzyme qui inactive
herbicide (détoxication) (de block et al. ;1987. ;botterman et leemans , 1988 ;padgette et
al . ; 1989).
5-5) résistance aux virus :
Des plantes résistantes aux virus ont été parmi les toutes plantes transgéniques à intérêt
agronomique. Ces premières obtentions expriment un gène dérivé du génome du virus
lui-même, et démontrent l’intérêt du concept de résistance dérivé du pathogène énoncé il
Ya dix ans.
5-6) productions de molécules d’intérêt industriel :
Les OGM permettent la production de matières premières à destination de l’industrie :
des peupliers OGM ayant un taux de lignine moindre ont été obtenus, facilitant le
processus de fabrication de la pâte à papier en réduisant l'utilisation des produits
chimiques nécessaires pour casser la fibre du bois. Néanmoins, devant le peu de demande
des papetiers, cette production devrait se tourner vers la production de bioéthanol98,99.
Aujourd’hui, les biotechnologies employant des enzymes permettent de traiter les eaux
usées industrielles79.
En mars 2010, la Commission européenne a décidé, dans la mesure où le Parlement
n'avait pu aboutir à une décision, par la voix du commissaire à la Santé et à la Politique
des consommateurs John Dalli, d'autoriser la culture de la pomme de terre transgénique
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Amflora. Celle-ci est destinée à la production de fécule de pomme de terre pour
l'industrie du textile, des adhésifs ou du papier. Est visée une amélioration de la
productivité par une économie réalisée sur la production de la matière première,
l'amidon. Son autorisation est validée par la directive 2001/18/CE (dite « sur la
dissémination volontaire d'OGM »). Son utilisation par l'industrie agro-alimentaire n'est
pas prévue, mais la présence non voulue de résidus de cette pomme de terre dans des
produits destinés à la consommation (dans la limite de 0,9 %), fait l'objet d'une
autorisation complémentaire dépendant du règlement 1830/2003/CE, dit « sur la
traçabilité des OGM », et du règlement 1829/2003/CE, dit « sur l'étiquetage des OGM »

6) exemple d’application de la transgénèse dans les plantes :

6-1) produire de l'hémoglobine par le tabac :


peut-être un jour possible, grâce au travail réalisé par Michael Marden et Claude Poyart,
des chercheurs de l'Inserm (Kremlin-Bicêtre) dont les recherches ont été financées par
Limagrain (une entreprise de l'industrie céréalière) (1). Substituts. Comment disposer de
suffisamment de sang pour les transfusions réalisées lors d'accidents ou d'interventions
chirurgicales? Et comment éviter les problèmes d'incompatibilité ou de contamination,
par le VIH ou l'hépatite B par exemple? Depuis des années, les chercheurs tentent de
répondre à ces questions en essayant de trouver des substituts à l'hémoglobine. Parmi les
solutions testées, le recyclage de l'hémoglobine à partir de lots de sang périmés (sic), ou
l'utilisation de perfluorocarbures qui permettent d'augmenter la disponibilité de
l'oxygène du sang. Mais la piste la plus prometteuse est peut-être celle de l'hémoglobine
transgénique, obtenue en greffant les gènes de l'hémoglobine humaine chez un autre
organisme. Certains chercheurs ont choisi de la faire produire par le porc, ce qui pose
d'éventuels problèmes de contamination. D'autres ont préféré la bactérie E Coli, une
technique qui écarte a priori le risque de contamination, mais n'a pour le moment qu'une
très faible productivité. Restent les plantes, choisies par l'Inserm parce qu'«on peut se
dire que le risque de contamination est faible», explique Michael Marden. Pourquoi le
tabac? Parce que la génétique de cette plante est très bien connue. Les chercheurs ont
donc introduit les deux gènes qui commandent la fabrication de l'hémoglobine humaine
dans les cellules de tabac, puis cultivé en serre quelques dizaines de ces plants
transgéniques. Bonne surprise au moment de la récolte. Non seulement la concentration
en hémoglobine est particulièrement élevée dans les graines, mais cette hémoglobine est
«fonctionnelle»: elle fait son travail d'hémoglobine et fixe bien l'oxygène. Très sûre. La
suite de la recherche se fera sans doute sans le tabac. Comme l'explique Bernard Mérot
(Limagrain), «nous allons maintenant tester des plantes comme le maïs, le colza ou le blé,
qui ont un meilleur rendement». Certes, l'hémoglobine «végétale» ne pourra arriver sur
le marché avant dix ans. Mais ses inventeurs (qui ont déposé un brevet) l'assurent: elle
sera sans doute très sûre et très bon marché.( Article publié dans la revue Nature, le 6
mars 1997.)

Une particularité des bactéries : les plasmides.

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Ce sont de petites molécules d'ADN. On peut ouvrir un
plasmide pour insérer un gène provenant d'un autre
organisme. C'est un procédé de transgénèse.

La technique de transgénèse utilisée :

On vérifie la réalité de la transformation grâce à la technique


de l'électrophorèse qui permet de repérer les allèles (gènes)
dont l'expression donne les molécules recherchées.

6-2)la tomate (Flavr Savr) :


Flavr Savr (également connu sous le CGN-89564-2), une tomate génétiquement modifiée , a été le
premier cultivé commercialement génétiquement alimentaire à accorder une licence pour la
consommation humaine. Il a été produit par le californien société Calgene , et soumis à la US Food and
Drug Administration (FDA) en 1992. [1] Le 17 mai 1992, la FDA a achevé son évaluation de la tomate
Flavr Savr et l'utilisation de APH (3 ') II, concluant que la tomate "est aussi sûr que les tomates
cultivées par des moyens conventionnels» et que «l'utilisation de aminoglycoside 3'-phosphotransférase
II est sans danger pour une utilisation comme aide à la transformation dans le développement de
nouvelles variétés de tomates, le colza , et le coton destinée à l'alimentation. " Il a d'abord été vendue en
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1994, et n'était disponible que pour quelques années avant que la production a cessé en 1997. [2]
Calgene a fait l'histoire, mais les coûts de montage empêché l'entreprise de devenir rentable, et il a
finalement été acquis par la société Monsanto . (anonyme)

Caractéristiques

Grâce au génie génétique, Calgene espère pour ralentir le processus de maturation de la tomate et donc
l'empêcher de ramollissement, tout en permettant la tomate de conserver sa couleur naturelle et la
saveur. [2] La tomate a été rendu plus résistant à la pourriture par l'ajout d'un antisens du gène qui
interfère avec la production de l' enzyme de la polygalacturonase . L'enzyme dégrade normalement la
pectine dans les parois cellulaires et les résultats dans le ramollissement des fruits qui les rend plus
susceptibles d'être endommagés par des champignons infections. Les tomates modifiées sont cueillies
avant maturité complète et sont ensuite artificiellement mûri à l'aide d'éthylène de gaz qui agit comme
un hormone végétale . Cueillir les fruits mûrs tout en permet une manipulation plus facile et durée de
vie prolongée. Les tomates Flavr Savr pourraient être autorisés à mûrir sur le cep , sans compromettre
leur durée de vie. L'effet recherché de ralentir le ramollissement des tomates Flavr Savr permettrait
aux fruits de vigne mûres pour être récoltées, comme les tomates vertes, sans plus de dommages à la
tomate elle-même. La Flavr Savr s'est avéré décevoir les chercheurs à cet égard, que le gène antisensed
PG a eu un effet positif sur la durée de vie, mais pas sur la fermeté du fruit, de sorte que les tomates
devaient encore être récoltées comme tous les autres non modifiés de vigne tomates mûres. [ 3] Une
meilleure saveur, plus tard, atteint par l'élevage traditionnel de Flavr Savr et variétés meilleur goût,
contribuerait également à la vente Flavr Savr à un prix supérieur au supermarché

La FDA a déclaré que l'étiquetage spécial pour ces tomates modifiées n'était pas nécessaire parce qu'ils
ont les caractéristiques essentielles de non-modifiés tomates. Plus précisément, il n'y avait aucune
preuve de risques pour la santé, et le contenu nutritionnel est resté inchangé (anonyme).

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