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1.1.1)Energie cinétique.
1
1.1.1.1) dWc = . dm. V 2 avec dm = ρ. S. dl
2
1
1.1.1.2) dl = V. dt ⇒ dWc = ρ. S. V 3 dt
2
dWc 1
1.1.2.1) P = = . ρ. S. V 3
dt 2
P 1
1.1.2.2) = . ρ. V 3 = 625 W / m 3
S 2
1.2.1.1) dm = ρ. S. V. dt
1
1.2.1.2) dWc = . dm.( V1 2 − V2 2 )
2
dWc 1
1.2.1.3) P = = . ρ.S. V( V1 2 − V2 2 )
dt 2
1 V1 + V2
1.2.1.4) P = . ρ. S. V( V12 − V2 2 ) = ρ. S. V 2 ( V1 − V2 ) ⇒ V =
2 2
1
1.2.1.5) d'où P = . ρ. S.( V1 + V2 ) 2 ( V1 − V2 )
4
dP
1.2.2.1) = 0 ⇒ V1 = 3. V2
dV1
8 16 1
1.2.2.2) Dans ces conditions la puissance s'écrit : Pmax = . ρ.S. V13 = .( . ρ.S. V1 3 )
27 27 2
1
1.3.1) P = T. Ω = . ρ.S. r. C F ( V1 − Ω. r ) 2 . Ω
2
1.3.2)
dP 1
dΩ 2
[
= . ρ.S. r. C F ( V1 − Ω. r ) 2 − 2. r. Ω.( V1 − Ω. r ) ]
dP V
=0 ⇒ Ω= 1
dΩ 3. r
4 1
1.3.3) Pmax = . C F .( . ρ. S. V13 )
27 2
16 1
1.3.4) La théorie de Betz donnait : Pmax Betz = .( . ρ. S. V13 )
27 2
Pmax CF
d'où = = 0.332
Pmax Betz 4
P
1.3.5) = ( V1 − Ω. r ) 2 . Ω. r
2 . ρ. S. C F
1
4 V=36 km/h
1 10
V=18 km/h
f( 36 , x )
5000
f18( x )
0
0 20 40
6 km/h 12 km/h
x
1.36) Si l'on veut optimiser la puissance débitée en fonction du vent, il apparaît souhaitable de
pouvoir régler la vitesse de rotation de l'éolienne.
Deuxième partie
Production d'énergie à vitesse constante
2.1) Détermination des éléments du schéma équivalent.
Us en V Is en A Pjs en W PFS + pm en kW
660.3 209.4 370 10.8
528.3 157.3 209 9
396.2 116 113.6 7.54
264 77.6 50.8 6.35
PFS+pm
5.6kW
Us2
2.1.1.3)
Le bilan de puissance permet d'écrire :
[( P av − P js )
2
+ Q2 ] 0.5
= 3. Ve . I s = 3. U e . I s
On en déduit : Ue = 660.25 V ≈ Us
D'où
3. Ve 2 3. Ve 2
PFS = ⇒ R pf = 8385
. Ω et Q= ⇒ L m = 58
. mH
R pf L m .ω
2.1.2) Essai rotor bloqué.
2.1.2.1) En supposant que l'hypothèse de Kapp soit vérifiée (courant magnétisant négligé), nous
pouvons écrire :
PRB = 3.( R s + R r ). I RB 2 ⇒ R r = 6.07 mΩ
Q RB = 3. l. ω. I RB 2
⇒ l = 223 µH
1 + a. θ
R s θ = R s 20.5 . ⇒ θ = 110°
1 + 20.5. a
2
R
2.2.2.2) Pour g ≤ 1% ⇒ r ≥ 20. (l.ω ) 2
g
Il est donc légitime de négliger le terme (l.ω)2 devant (Rr/g)2 pour ces valeurs de glissement.
L'expression approchée du couple devient:
3. p. VN 2 g
Te = .
ω Rr
• La puissance mécanique sur l'arbre de la machine asynchrone est donnée par la relation :
Pmas = Pfournie . η multiplicateur = −8112
. kW
• La vitesse de rotation de l'arbre de la mas est :
Ω mas = Ω éolienne . rapport = 158.03 rad / s
• La puissance mécanique s'écrit :
Pméca = Pmas + p m = −805.6 kW
• Le couple électromagnétique :
Pméca
Te = = −5097.7 N. m
Ω mas
2.2.3.2)
A partir de l'expression approchée, on peut calculer le glissement.
Te . ω. R r
g= = −0.596% ⇒ Ω MAs = 158.02 rad / s ⇒ N = 1509 tr / mn
3. p. VN 2
2.2.4.1)
L'impédance complexe équivalente à une phase de la machine s'écrit sous forme complexe :
R PF . j. L m . ω R r
. + j. l. ω
R PF + j. L m . ω g
Z = Rs +
R PF . j. L m . ω R r
+ + j. l. ω
R PF + j. L m . ω g
Pour le glissement nominal et à la température nominale de fonctionnement, l'application numérique
donne :
Z = −0.461 + 0.203. j soit: Z = 0.504 Ω et Arg(Z) = 156.1°
2.2.4.2)
En convention récepteur et en choisissant Arg (Vs) = 0, le courant Is a
pour module : Is = 756 A
pour argument : Arg(Is) = -156.1°
VS
ϕs
IS
2.2.4.3)
La puissance active absorbée par la machine s'écrit : P = 3. Vs . I s .cos(ϕ s ) = −790.9 kW
La puissance réactive absorbée par la machine s'écrit : Q = 3. Vs . I s .sin(ϕ s ) = 349 kVar
2.3.1) Les blocs de condensateurs de puissance fourniront sous 660 V la puissance réactive :
2
660
Q fournie bloc = 12.5. = 1144
. kVar
690
Il est donc nécessaire d'installer 11 blocs pour fournir 125.8 kVar sous une tension de 660 V.
Q fournie condo
C eq = = 919 µF
U s 2 .ω
2.3.3)
En l'absence du réseau, le schéma équivalent est donné par la figure suivante :
L'auto-amorçage est possible si les deux conditions suivantes sont simultanément satisfaites :
PTotale = 0
QTotale = 0
2.4.1)
La magnétisation du circuit magnétique entraîne un appel de courant qui sera limité par des
résistances.
2.4.2)
Les résistances peuvent être remplacées par un gradateur dont on fera varier l'angle de retard à
l'amorçage lors de la phase de couplage.
Troisième partie
Production d'énergie à vitesse variable
3.1.1.1)
En convention générateur, la tension instantanée s'écrit :
dΨas
v as = − R s . i as −
dt
3.1.1.2)
Le flux totalisé sur l'enroulement "as" s'écrit :
Ψas = Ψas− as + Ψbs− as + Ψcs− as + Ψar − as + Ψbr − as + Ψcr − as
avec
Ψas− as = Las . i as Ψar − as = M rs .cos(θ e ). iar
4. π
Ψbs−as = M ss .i bs Ψbr − as = M rs .cos(θe − ). i
3 br
2. π
Ψcs− as = M ss .i cs Ψcr − as = M rs .cos(θ e − ). i
3 cr
3.1.1.3)
Le neutre étant non relié, la somme des trois courants statorique est nulle.
nous pouvons donc écrire :
Ψas−as + Ψbs−as + Ψcs−as = L as . i as + M ss (i bs + i cs ) = ( L as − M ss )i as = L s . i as
avec Ls inductance cyclique. L s = L as − M ss
3.1.1.4)
En remplaçant le flux totalisé dans l'expression de la tension, on obtient :
3 di
v as = . M rs ( p. Ω + ω r )I r . 2 .sin(( p. Ω + ω r ) t − ϕ r + θ 0 ) − L s . as − R s . i as
2 dt
3
avec e as = . M rs ( p. Ω + ω r )I r . 2 .sin(( p. Ω + ω r ) t − ϕ r + θ 0 )
2
3.1.1.5) Schéma équivalent.
• Pour maintenir l'amplitude des tensions statoriques constantes, il suffit de réaliser une boucle de
régulation en agissant sur l'amplitude des courants rotoriques Ir.
3.1.1.7) En régime permanent sinusoïdal, la tension sur un enroulement s'écrit en notation complexe :
Vas = E as − j. L s . ω s . I as = R. I as en négligeant la chute de tension dans Rs
On en déduit dans le plan complexe le diagramme suivant :
3.1.1.8) Sur charge résistive, les valeurs efficaces sont reliées par la relation :
E as 2 = Vas 2 + ( L s . ω s . I as ) 2
soit ( k. I r ) 2 = V 2 + ( L s . ω s . I s ) 2
1
d'où Ir = V2 + (L s .ω s . I s ) 2
k
3.1.2) Modèle de la machine vue du rotor.
3.1.2.1)
En convention récepteur, la tension instantanée s'écrit :
dΨar
v ar = R r . i ar +
dt
Le neutre étant non relié, la somme des trois courants rotoriques est nulle.
nous pouvons donc écrire :
Ψar − ar + Ψbr − ar + Ψcr −ar = Lar . i ar + M rr (i br + icr ) = ( Lar − M rr )i ar = Lr . iar
avec Lr inductance cyclique. L r = Lar − M rr
3.1.3.1)
• Puissance électromagnétique absorbée par le rotor.
p r = e ar . i ar + e br . i br + e cr . i cr
3
avec ear = − . M rs (ω s − p. Ω)I s . 2 .sin((ω s − p. Ω) t − ϕ s − θ0 )
2
3 π
soit ear = . M rsω r . I s . 2 .cos(ω r . t − ϕ s − θ0 + )
2 2
et i ar = I r . 2 .cos(ω r . t − ϕ r )
Les grandeurs étant équilibrées, les relations suivantes sont satisfaites :
Tr Tr
e br ( t ) = e ar ( t − ) i br ( t ) = i ar ( t − )
3 3
2. Tr 2. Tr
e cr ( t ) = e ar ( t − ) i cr ( t ) = i ar ( t − )
3 3
On en déduit l'expression de la puissance électromagnétique absorbée par le rotor.
3 π
p r = 3. . M rsω r . I s . I r .cos(ϕ s − ϕ r + θ 0 + )
2 2
3 π
p s = 3. . M rsω s . I s .I r .cos(ϕ s − ϕ r + θ 0 + )
2 2
pr ω r
=
ps ω s
3.1.3.3)
Le convertisseur statique "alimentant" le rotor doit être dimensionné pour une puissance :
ωr ω s − p. Ω
Pr = max
. Pstator = max
. Pstator
ωs ωs
Le cahier des charges impose :
• une fréquence minimum de 14 tr/mn soit 1092 tr/mn sur l'arbre.
on en déduit que le rotor absorbe dans ce cas 27,2 % de Pstator .
• une fréquence maximum de 24 tr/mn soit 1872 tr/mn sur l'arbre.
on en déduit que le rotor fournit dans ce cas 25 % de Pstator .
Avec cette technique et cette excursion de vitesse, le variateur doit être dimensionné pour environ 30 %
de la puissance fournie par le stator, alors que dans la deuxième solution, le variateur doit être
dimensionné pour 100 % de la puissance fournie par le stator.
3.2) Etude du convertisseur statique de fréquence.
3.2.1.2)
La présence de l'inductance (source de courant) impose que les fermetures de K1 et K4 soient
complémentaires, même chose pour K2 et K3.
La présence de la capacité (source de tension) impose que les ouvertures de K1 et K4 soient
complémentaires, même chose pour K2 et K3.
d'où f c1 + f c 4 = 1 et f c2 + f c 3 = 1
3.2.1.3)
D'autre part la commande impose f c1 = f c 3 et f c2 = f c4 (commande bipolaire).
On en déduit l'expression de la fonction de modulation f m = f c1 − f c 2 = 2. f c1 − 1
3.2.1.4)
La valeur moyenne de la fonction de connexion calculée sur une période de la porteuse est donnée par la
relation :
v mod 1
〈 f c1 〉 Tp = +
2. Vmp 2
3.2.1.5) La valeur moyenne de la fonction de modulation calculée sur une période de la porteuse
s'exprime par la relation :
v mod
〈 f m 〉 Tp = 2. 〈 f c1 〉 Tp − 1 =
Vmp
r. U co
E = V fond + j. L. ω s . I fond avec V fond = . e − j.δ
2
On en déduit :
•La valeur efficace du fondamental du courant :
r. Uco
2 2 0.5
r. Uco
δ + δ −
2 sin( )
2
cos( ) E
I fond =
L. ω s
• Le déphasage de ce courant :
r. Uco
E− cos(δ)
ϕ = − Arg(I fond ) = Arctg
2
r . Uco
sin(δ )
2
3.2.2.3)
Pour les harmoniques, la source de tension "e" est assimilable à un court circuit. Le schéma
correspondant est donc :
Pour l'harmonique de rang h, la valeur efficace du courant est donnée par l'expression :
Vh
Ih =
L. h.ω s
3.2.2.4)
En ne considérant que seuls sont présents les harmoniques donnés dans le tableau, le taux de distorsion
en courant s'exprime par la relation :
2 2 2 0.5
0.82
0.22
+ +
0.22
U co
ω p − 2. ω m
.
ω
p ω
p + 2. ω m
2.L
THD =
I fond
Pour avoir un taux de distorsion inférieur à 10 % , il faut une inductance L supérieure à 1 mH
• P > 0 et Q < 0
• P < 0 et Q > 0
• P < 0 et Q < 0
3.2.3.2) Expression de la puissance active
r. U co
E = V fond + j. L. ω s . I fond avec V fond = . e − j.δ
2
Vfond .sin δ E − Vfond .cos δ
I fond = − j.
L. ω s L. ω s
La puissance apparente complexe est donnée par la relation :
S = E. I fond * = P + j. Q
On en déduit :
E. ( E − Vfond .cos δ) E2
Q = E.I.sin ϕ = = − Pmax . r.cos δ
L. ω s L. ω s
3.2.3.4)
P
= r.sin δ
Pmax
Q E2
= − r.cos δ
Pmax Pmax L. ω s
2
Q
2
P E2
d'où + − = r2
max
P max
P Pmax L. ω s
Q P
Le lieu des points de fonctionnement dans le plan = f se situe sur un cercle
Pmax Pmax
E2
de centre 0 ,
Pmax L. ω s
et de rayon r
4.1.1) En supposant que l'on puisse négliger les chutes de tension devant la fem à vide, la
tension aux bornes d'un enroulement s'écrit :
v ≈ e = k. Ω.sin( p. Ω. t + θ 0 )
L'amplitude et la fréquence sont proportionnelles à la vitesse de rotation.
Filtre d'entrée
Filtre de sortie
La fonction principale du filtre de sortie est l'obtention d'une tension de sortie vs quasi-sinusoïdale
Ce filtre doit permettre de :
• Diminuer le taux de distorsion en tension dû aux harmoniques de tension générés par
l'onduleur.
• Minimiser l'ondulation de courant en sortie de l'onduleur.
Par contre, il ne doit pas augmenter la puissance apparente de l'onduleur(le déphasage du courant
fondamental doit être le plus faible possible).