Sunteți pe pagina 1din 57

TECHNIQUES DE DEPOLLUTION

DES MILIEUX CONTAMINES

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


1
BAKOUBECK
SOMMAIRE

I. INTRODUCTION
II. LA POLLUTION
III. LA CONTAMINATION DES MILEUX AIR – EAU -
SOL
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX CONTAMINES
– DEPOLLUTION EAUX CONTAMINEES
– DEPOLLUTION DES SOLS CONTAMINES
– DEPOLLUTION DE L’AIR
V. CONCLUSION
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
2
BAKOUBECK
I. INTRODUCTION

Depuis la révolution industrielle, les avancées technologiques notamment le


développement dans les domaines de l'industrialisation, l’électronique et
des nouvelles technologies d’information et de la communication, ont
toujours galvanisées l’homme pour la recherche effrénée du bien-être. La
conséquence directe de cela est la détérioration du milieu de vie à cause
du non respect de l’environnement et surtout des différents
écosystèmes d’où la modification des équilibres biogéochimiques,
l’introduction de substances nocives pour les biotopes. La notion de
pollution est née.
Dans notre exposé , nos échanges seront donc axés sur les notions de:
• Pollution
• Dépollution
• Techniques de dépollution de l’eau – de l’air – et du sol.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


3
BAKOUBECK
II. LA POLLUTION
1. Définition de la pollution
C’est la diffusion dans l’environnement d’un élément
physique, chimique ou biologique potentiellement toxique
de nature à perturber le fonctionnement d’un biotope
(milieu de vie d’une biocénose).
On dira qu’un milieu est pollué lorsqu’il contient une
concentration anormale d’éléments physiques, chimiques,
biologiques potentiellement dangereux et susceptibles de
causer du tort aux organismes vivants (homme, animaux,
plantes) qui y vivent, en ayant un impact sur leurs équilibres
biogéochimiques et sur leur santé
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
4
BAKOUBECK
2. Notions de polluants
D’après la définition, les polluants: sont donc des éléments ou agents ou des
substances physiques, chimiques ou biologiques potentiellement dangereux
introduits à des concentrations plus ou moins élevées dans un milieu et dont
l’action perturbe l’équilibre (altération) ce dernier. Même un oligoélément à une
certaine concentration pourrait devenir un polluant.
Selon leur nature on a plusieurs types de polluants:
• Les polluants physiques: la chaleur, les radio-isotopes, le bruit, les vibrations
• Les polluants chimiques
– Les métaux lourds sont des éléments métalliques naturels (Pb, Cd, As, Co, Cr, Hg, Ni,
Ba….)
– pesticides; herbicides, dérivés gazeux chlorés, dérivés tensioactifs, matières plastiques,
dérivés soufrés, matières organiques fermentescibles, toxines algales
– Les hydrocarbures: benzène, pétrole, HAP,
– Les organochlorés et organophosphorés
– Les solvants halogénés ou leurs produits de dégradation ex: trichloroéthylène, le COV

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


5
BAKOUBECK
• Les polluants biologiques : les germes
pathogènes (virus, bactéries, champignons)
les parasites animaux ou vers tels que les
(helminthes, protozoaires…)
NB : les polluants biologiques qui ont un effet
nocif sur les organismes vivants sont appelés
des contaminants

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


6
BAKOUBECK
III. LA CONTAMINATION DES MILIEUX
AIR –EAU- SOL ET L’HOMME
les voies de contamination

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


7
BAKOUBECK
1. Les origines de la pollution des
milieux
• Premières causes
– Les activités humaines notamment
• Installations industrielles avec leurs déchets (organiques, chimiques, solides ou liquides…) ex:
catastrophe de Tchernobyl avec les retombées radioactives suite à l’explosion de la centrale
nucléaire, le mercure et le cadmium et le plomb qui provoquent la phytotoxicité des plantes et
qui polluent les eaux souterraines
• L’agriculture avec les produits phytosanitaires: épandages (des engrais, des pesticides, des
insecticides, des herbicides(la simazine qui stérilise le sol)…) puis lessivages des surfaces
contaminées entrainant les polluants à plusieurs km plus loin, ex: le zinc et le cuivre qui sont
des oligoéléments nécessaires en faible quantité mais dont les fortes concentrations sont
nocives car condamnent la fertilité du sol
• Les déchets domestiques ( ordures ménagères, boues sanitaires et boues des stations
d’épuration, activités de jardinage, bricolage, etc.…) et utilisation des détergents, des solvants
et autres composés chimiques qui s’infiltrent et polluent les nappes phréatiques.
• L’élevage et les déchets animaliers issus de l’accumulation des déjections des animaux….
• Le stockage des déchets radioactifs avec les risques liés à l’exposition, l’inhalation des
poussières ou des embruns(pluies fines contaminées ou crachins)
– Les interactions entre l’eau et l’air: avec le lessivage des surfaces urbaines, les
retombées atmosphériques et les pluies acides qui provoquent l’acidification des
sols et sa contamination par les dioxines et les furannes qui se sont formées.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


8
BAKOUBECK
1. Les origines de la pollution des
milieux(suite)
• Les causes naturelles
 Les activités magmatiques et métamorphiques (cendres,
scories résultants des éruptions volcaniques

 La présence de certains éléments chimiques comme les


métaux lourds dans leur milieu naturel, car ils constituent
des minerais qui sont présents dans les roches du sol ex: le
mercure, le plomb, le zinc, arsenic, chrome, cadmium…
 Les composants radioactifs qui proviennent de la
radioactivité du sol, ex: le radon qui provient de l’uranium
et du thorium présents naturellement dans les sols
(causent le cancer des poumons…)

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


9
BAKOUBECK
2. La contamination par les polluants
Les polluants sont généralement rejetés dans le milieu: air – eau – sol
Selon le milieu dans lequel il est rejeté, le polluant pourra agir soit par:
• Contamination humaine: Inhalation par la respiration
(fixation des microparticules sur les alvéoles pulmonaires,
puis par diffusion dans le sang), absorption par ingestion ou
cutanée (exposition directe aux polluants)
• Pollution du sol par lessivage, puis ruissellement et
entraînement vers les couches souterraines par infiltration
puis diffusion, et par ensevelissement dans les décharges
• Pollution de l’eau par ruissellement et entraînement des
polluants jusqu’à la nappe phréatique qui contaminée
diffuse lesdits polluants.
• Pollution de l’air par volatilisation puis dispersion par le vent
, inhalation des poussières,

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


10
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
A. Notion de dépollution
C’est l’élimination des pollutions et contaminations des
milieux ambiants (sols, nappes phréatiques, sédiments
et eaux de surface) .
B. Les origines des pollutions
Généralement ce sont les activités humaines qui créent la
pollution. Ainsi la pollution dont l’homme est à l’origine sera
dite anthropique qui altère la qualité de l’air, du sol ou de l’eau
du milieu et agir directement sur les organismes vivants dans le
milieu, modifiant ainsi l’équilibre des écosystèmes, influençant
les changements climatiques, détériorations des biens
matériels, provoquant des nuisances olfactives.
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
11
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique
NB: il est important qu'avant tous travaux de dépollution, le responsable
QHSE ait tout d’abord effectué plusieurs taches notamment:
• Cartographier les processus
• Identifier pour son entreprise, les activités à risques et réaliser les
JSA (job safety analysis)
• Identifier les situations d’urgence et mis sur pied toutes les
procédures lui permettant de gérer les situations d’urgence en
matières de pollution

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


12
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
A la fin de ce cours, les informations suivantes
relatives à l’évaluation d’un milieu contaminé devront
avoir été investiguées et documentées:

1. Elaboration des objectifs de l’évaluation du site


Il est question de se fixer lors de la maitrise des
situations d’urgence en matière de pollution des
objectifs et des cibles à atteindre en cas de pollution
afin de mieux réaliser la dépollution (simulation des
pollutions et mesures à prendre et mise sur pied de la
cellule de management en cas de dépollution et
devant gérer la dépollution).

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


13
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
2. Travaux en commission et rapports détaillés complets sur les
inspections du site
Il est question de recenser auprès des opérationnels, toutes les informations relatives aux
activités et qui conduisent aux situations dangereuses pouvant aboutir à la pollution et de
rédiger des procédures pour dire le qui fait quoi, quant et comment et où avec quels moyens lors
des cas de pollution

3. Elaboration d’un modèle de site conceptuel (MSC)


Le modèle conceptuel sera donc toutes les simulations des cas potentiels de pollution et les
procédures et moyens permettant non seulement d’y remédier mais aussi de s’assurer que tout a
été pris en compte en cas d’accident de pollution sans en oublier un point.
Ici c’est la documentation de tous les cas de simulations de pollution possibles en définissant les
rôles et responsabilités de chacun de ceux qui constituent la cellule de management de
l’urgence en cas de pollution

4. Identification des points sensibles et des écarts obtenus


Ici il est question de recenser et de prendre en compte tous les points sensibles recensés lors des
simulations et les écarts obtenus afin de mettre sur pied les mesures d’atténuation et de pouvoir
pallier lors des situations réelles de pollution

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


14
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
3. Développement des objectifs qualité à atteindre (DOQ)
La dépollution consistant en une remise en état du site pollué, il est question, de se fixer des
exigences normatives à atteindre. Il nest pas question de faire de la surqualité, mais de respecter
le minimum requis en matière de protection de l’environnement.
4. Conception de la stratégie d’échantillonnage (plan d’échantillonnage et d’analyses ou PEA par
optimisation du nombre d’échantillons à collecter et d’analyses à effectuer)
A cette étape, les simulations des situations de potentielles pollutions permettront de se donner
des indicateurs du nombre qui seront ajustables lors des situations réelles de pollution en
fonction des données du terrain

5. Collecte des données (délimitation de la pollution tant potentielle que celle existante)
les données collectées ici sont les informations venant du terrain soit dans le modèle conceptuel
comme dans un cas avéré de pollution.
il s’agit ici de la collecte des données proprement dite qui permettront d’élaborer le cahier de
charge de la dépollution afin de lancer l’appel d’offre permettant de trouver le prestataire qui
réalisera sur notre supervision la dépollution

6. Validation des données, des analyses et interprétations : tous les résultats incluant l’analyses
des risques et les actions du MSC, sont pris en compte et chiffrés de façon estimative et
permettront de servir de base de données de comparaison avec les offres techniques et
financières des différents prestataires qui auront répondu à notre appel d’offres

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


15
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
7. Présentation d’un rapport cohérent sur la situation
le rapport complet élaboré lors de la simulation où
dans le cadre d’un cas concret de pollution est
présenté au Directeur Général qui prend note et après
examen donne son avis et celui-ci peut alors servir de
modèle conceptuel
Dans le cas d’une pollution, exception faite des données
chiffrées, il deviendra donc, après quelques
modifications (on peut masquer certaines informations
qui permettront de juger le professionnalisme des
compétiteurs à l’appel d’offres) le cahier de charge.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


16
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
1. Etapes de l’enquête
Elles peuvent se faire en plusieurs étapes à cause de la complexité d’un
site ou des propriétés des polluants et ou de la découverte de
plusieurs foyers de contamination. On peut mener des
investigations préliminaires ou détaillées selon les étapes du
processus
Elles doivent se focaliser sur les objectifs visés et le plan élaboré.
2. Enquêtes préliminaires
Cette étape consiste à rechercher en commission, les données
relatives aux caractéristiques du site (localisation, patrimoine
autochtone, dispositions du site, les bâtiments , les données
géologiques, historiques, et des activités sur le site…); aux
différentes interviews des représentants des autochtones.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


17
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
Après cette enquête préliminaire, on aura des données suffisantes pour
déterminer les potentiels contaminants ou polluants, et identifier les
zones potentiellement polluées.
3. Les enquêtes détaillées
Si après les enquêtes préliminaires, on arrive à identifier une pollution
potentielle, des enquêtes détaillées devront être menées pour:
• permettre la délimitation tant verticale qu’horizontale de son étendue,
• Déterminer avec exactitude la nature de la pollution et du type de
polluants,
• Déterminer avec exactitude par l’analyse, les risques encourus (il s’agira
de déterminer avec les prestataires choisis, les plans de prévention,
élaborer les permis de travail, vérifier tous les équipements de
protection selon leurs spécificités et leur adéquation par rapport aux
activités de dépollution etc.),
• Déterminer les méthodes de remédiation appropriées et une stratégie
de gestion de la dépollution

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


18
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
2. Détermination d’objectifs quantitatifs et qualitatifs
C e sont les objectifs d’assainissement qui, pour des raisons financières
doivent être minimalistes et ambitieux et qui détermineront les
choix stratégiques;

– Objectifs quantitatifs nécessaires à la dépollution


Objectifs quantitatifs : portent sur la quantité de sol ou d'eau ou de
sédiments à traiter ; l'aspect quantitatif est l'un des paramètres
importants pour l'évaluation des moyens humains, financiers et
matériels (dimensionnement des travaux et des installations)
nécessaires à la dépollution ;

 Déterminer la quantité de sol, ou d’eau à traiter


 Evaluation des moyens humains, matériels et financiers( dimensionnement
des travaux et installations) à mettre en œuvre
La dépollution : un travail scientifique
(suite)
– Objectifs quantitatifs nécessaires à la dépollution

Objectifs qualitatifs : le projet de dépollution peut seulement viser à


respecter une norme minimale, ou plus proactivement viser à retrouver
le bon état écologique
L'objectif de « bonne qualité » est généralement « calé » sur un état de
référence ou « milieu de référence » (Environnement considéré comme
n’étant pas affecté par les activités du site étudié, mais situé dans la
même zone géographique et dont les caractéristiques (géologiques,
hydrogéologique, climatiques,...) sont similaires à celles du site pollué.
L’analyse comparative de ces deux situations doit permettre de distinguer
les pollutions attribuables au site, des pollutions anthropiques
n’impliquant pas le site et des substances naturellement présentes dans
les milieux ».).
Ce dernier doit parfois être modélisé à partir d'études de
l'écopotentialité du site (qui précise ce qui « devrait être »

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


20
BAKOUBECK
C. La dépollution : un travail
scientifique (suite)
Lorsqu’un cas de pollution est suspecté, les principes de travail suivants doivent
s’appliquer
1. Evaluation quantitative et qualitative de la contamination sur le site
Avant la dépollution proprement dite, on étudie généralement la nature et
l'origine de la pollution, de manière à mieux cerner les produits mis en
cause, l'établissement d'un périmètre d'investigation puis le volume de
terre à traiter :
 Historique du site et des activités qu'il a supportées
 Utilisation des données issues de l’EIE (étude d’impact environnemental) qui
détermine l’état initial du site
 Collecte des données sur les matières utilisées ou produites sur le site, et leurs
exploitations
 Carottages et étude physico-chimique des polluants rencontrés
 Évaluation en laboratoire et éventuellement in situ de différentes méthodes et
processus de dépollution
 Bilan et plan de dépollution

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


21
BAKOUBECK
La dépollution : un travail scientifique
(suite)
 Déterminer la stratégie d’évaluation :
 Quels types échantillonnages à effectuer?
 Quels types d’analyses chimiques sont nécessaires?
 Vérifier si durant la période aucun transfert de matériaux,
ou terrassement n’a pas été effectué
 Vérifier l’air ambiant, les nappes phréatiques alentours, le
sol, la végétation, la faune, le bois, la poussière (plafonds
des bâtiments, vides sanitaires conduites d’air, caves…
 Vérifier la première couche du sol, les eaux souterraines et
de surface
 Vérifier les propriétés proches du site pour mesurer
l’étendue de la contamination

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


22
BAKOUBECK
La dépollution : un travail scientifique
(suite)
 Hiérarchiser les priorités de la dépollution et de la réhabilitation
• Déterminer les actions immédiates obligatoires
• Recenser les actions de réhabilitation à moyen terme

 Prendre en compte les résultats du plan de gestion et de l'Évaluation


Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS) pour une réhabilitation
optimale
 Cerner la notion de bilan coûts-avantages
Définir les critères pertinents pour le choix
 Prendre en compte les aspects sanitaires et environnementaux

• Apprécier les contraintes de sécurité pour les travaux


• Définir les aspects techniques et économiques de faisabilité
• Évaluer la pérennité et la durabilité
• Intégrer les aspects de sociabilité et d'acceptabilité du voisinage ainsi
que la sensibilité publique et médiatique
• Respecter les aspects juridiques et administratifs

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


23
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
Les polluants de l’air: voici quelques polluants de l'air
– Les particules en suspension
– L’ozone
– Les oxydes d’azote ou NOx
– Le dioxyde de soufre SOx
– Le monoxyde de carbone
– Les composés organiques volatiles non méthaniques
– Le plomb et autres métaux toxiques
– Les hydrocarbures aromatiques polycycliques
– Les COV(formaldéhyde, le CO, toluène, Trichloroéthylène,
benzène…)
– Les SAO(substances appauvrissant la couche d’ozone ex:
CFC...)

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


24
BAKOUBECK
D. LA DEPOLLUTION DE L’AIR (suite)
• Les conséquences de la pollution atmosphérique
et l’intérêt de la dépollution de l’air
1. Destruction de la couche d’ozone
2. Réchauffement de la planète
3. Disparition des espèces
4. Péril pour l’équilibre fragile de la terre
5. Pollution domestique dont les principaux facteurs sont: les
COV des carburants, peintures, solvants, insecticides, produit
d’entretien et de nettoyage qui causent les cancers, les
problèmes génétiques et pathologiques de reproduction,
difficultés respiratoires, allergies

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


25
BAKOUBECK
D. LA DEPOLLUTION DE L’AIR (suite)
• Les appareils de traitement
1. Les purificateurs d’air: dispositifs munis de filtres
qui piègent les particules mais agissent peu sur
les polluants gazeux
2. Les purificateurs décontamineurs ioniseurs:
dispositifs de filtration muni de filtres HEPA (filtre
à haute efficacité), - filtre à charbon actif + grilles
bactéricides et fongicides et d’un ioniseur qui
sert au transfert complet de l’air

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


26
BAKOUBECK
Les purificateurs d’air
Ionisateur Filtre HEPA

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


27
BAKOUBECK
Les purificateurs décontamineurs ioniseurs
Le purificateur d'air par photocatalyse combine la filtration des particules volatiles et
la destruction des virus et des bactéries, solvants, détergents et oxydes
d'azote (NOx).[
Ce type de purificateur sert au traitement de la pollution domestique ou
des entreprises. Les résidus et particules présents dans les espaces clos
sont filtrés puis détruits. En fonction de la qualité des équipements
photocatalytiques, la pollution biologique et chimique est éliminée dans
un volume étendu sans élever la température ambiante, sans produire
d'ozone ni d'odeurs.
La photocatalyse permet de détruire à température ambiante et sans
ajout de composés, les pollutions organiques, chimiques et mauvaises
odeurs qui se trouvent dans l’air pour les transformer en vapeur
d'eau et dioxyde de carbone lorsque la réaction est totale.
En utilisant la photocatalyse, on ne rejette a priori pas d’ozone, les
molécules polluantes sont détruites à l’intérieur de la machine. On ne
peut pas détruire tous les polluants en un seul passage ce qui peut
impliquer la création de sous-produits parfois plus toxiques que les
polluants primaires.
En mai 2005, les équipes du CNRS et de l'université Louis Pasteur de
Strasbourg ont démontré que la photocatalyse permet de détruire 99 %
des bactéries, champignons ou microbes contenus dans l'air. Malgré tout,
la cinétique est longue : entre 20 et 100 min de mise en contact pour
détruire des bioaérosols comme bactéries, virus ou moisissures

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


28
BAKOUBECK
Les purificateurs décontamineurs ioniseurs

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


29
BAKOUBECK
D. LA DEPOLLUTION DE L’AIR (suite)
• Les appareils de traitement
3. Les humidificateurs: réservoirs des radiateurs
4. Les déshumidificateurs ou sécheurs: dispositifs
dotés de composés chimiques tels que le
chlorure de calcium ou de lithium en solution qui
sont pulvérisés dans l’air pour le purifier

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


30
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DE L’AIR (suite)
Les humidificateurs d’air

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


31
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
E. LA DEPOLLUTION DU SOL
1. Les techniques de dépollution des sols
Dans le cas des sols, la dépollution peut se faire in situ ou ex situ (les sols
contaminés sont transportés chez un spécialiste pour y subir le traitement).
a) l’excavation : technique qui consiste à rendre meuble le sol en vue de son
enlèvement ou pour y appliquer un traitement
b) Enlèvement ou dragage : transfert du sol excavé vers un centre de traitement
spécialisé
c) Défragmentation moléculaire: plus communément appelée technologie ECOP, il
s'agit d'un procédé mécanique basé sur la défragmentation moléculaire qui permet
de supprimer les hydrocarbures, et métaux lourds présents dans les boues et
sédiments pollués.
Après traitement, du sable est le plus souvent récupéré pouvant être utilisé entre
autres dans la conception de béton.
En parallèle, un système d’extraction permet de récupérer et de stocker sous forme
gazeuse tous les hydrocarbures, et métaux lourds.
Ce principe est particulièrement adapté pour la dépollution de boue de dragage, la
réhabilitation de sites d'enfouissement et de sites industriels.
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
32
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DU SOL
(suite)
Sol pollué aux hydrocarbures Excavation du sol pollué

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


33
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
E. LA DEPOLLUTION DU SOL
1. Les techniques de dépollution des sols (suite)
e) La biostimulation: technique qui consiste à immobiliser les
polluants du sol ou d‘un aquifère dans une zone où les conditions
physicochimiques sont modifiées afin d’optimiser les réactions
naturelles(oxydoréduction) qui vont conduire à la biodégradation
des polluants par les microorganismes vivants dans le sol, par
leur métabolisme.
Il existe:
 La biostimulation anaérobie (composés organiques
biodégradables tels que les hydrocarbures, phénols, acétone,
BTEX, solvants chlorés, métaux. Il est question d’appauvrir le sol
en O2 dissous et nitrates en y apportant) des glucides par ex. qui
vont rendre le milieu réducteur pour faciliter la consommation
des polluants
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
34
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
E. LA DEPOLLUTION DU SOL
1. Les techniques de dépollution des sols (suite)
• La biostimulation aérobie :
• élimination des BTEX et hydrocarbures par des
microorganismes qui utilise l’oxygène dissous pour générer
la réaction d’oxydation des polluants.
• L’oxydation in situ: technique qui consiste en l’injection des
oxydants tels que le peroxyde d’hydrogène ou eau
oxygénée, l’ozone, le permanganate de potassium ou les
persulfates. On peut aussi injecter l’air ambiant par le
bioventing ou le biosparging

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


35
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
E. LA DEPOLLUTION DU SOL
1. Les techniques de dépollution des sols (suite)
• Extraction par vapeur ou désorption thermique ou incinération:
élimination des polluants par l’utilisation d’un fourneau qui
maintien la T° entre 700 à 850°C. la combustion se fait
totalement et les gaz d’échappement générés par le procédé
sont traités et filtrés par le charbon actif et autres. Cependant ,
ce procédé génère des dioxines .
• La bioremédiation ou phytorestauration: on l’appelle aussi
phytoremédiation, c’est une technique qui consiste à utiliser les
plantes, les bactéries pour consommer les contaminants des
eaux et du sol. On augmente la population bactérienne ou
cocktail-bactérien afin d’éradiquer la pollution
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
36
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DU SOL (suite):
PHYTOREMÉDIATION

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


37
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DU SOL:
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• La phytoremédiation repose essentiellement sur les interactions entre
les plantes, le sol et les micro-organismes. Le sol est une matrice complexe servant
de support au développement des plantes et des micro-organismes qui se
nourrissent des composés organiques ou inorganiques le composant.
Lorsque certains de ces composés sont en excès par rapport à l'état initial du sol,
ce dernier est qualifié de contaminé (cela s'applique aussi à l'eau et à l'air qui à la
différence sont des fluides). Les composés en excès peuvent alors être utilisés
comme source d'énergie par les plantes et les micro-organismes. Dans le système
plante - sol - micro-organismes, la biodégradation bactérienne est souvent en
amont de l'absorption racinaire. Plantes et micro-organismes ont co-évolué pour
disposer d’une stratégie à bénéfices mutuels pour gérer la phytotoxicité où les
micro-organismes profitent des exsudats racinaires, lors même que la plante
bénéficie des capacités de dégradation des microorganismes rhizosphériques pour
réduire le stress dû à la phytotoxicité. Finalement, la plante est l'agent essentiel de
l'exportation d'un contaminant hors du milieu environnant.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


38
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION
• Phytoextraction : utilisation de plantes
qui absorbent et concentrent dans leurs parties
récoltables (feuilles, tiges) les polluants contenus dans
le sol (souvent des Élément-trace métallique : ETM).
On utilise souvent des plantes accumulatrices et/ou
hyperaccumulatrices qui sont capables de tolérer et
d'accumuler les ETM. Il est possible d'améliorer cette
extraction par l'ajout de chélateurs au sol. Le plus
souvent les plantes sont récoltées et incinérées ; les
cendres sont stockées (en CET) ou valorisées pour
récupérer les métaux accumulés (on parle alors
de phytomining).

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


39
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Phytotransformation, ou phytodégradation : certaines
plantes produisent des enzymes (déhalogénase,
oxygénase...) qui catalysent la dégradation des
substances absorbées ou adsorbées ; celles-ci sont
transformées en substances moins toxiques ou non-
toxiques par la métabolisation des contaminants dans
les tissus des plantes ou par les organismes de
la rhizosphère maintenue par la plante (on parle alors
de rhizodégradation : dégradation par la rhizosphère).

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


40
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Selon les premiers résultats du programme Phytorestore /
Phyco3 annoncés fin 2010, un pilote industriel ayant fonctionné
deux ans a montré l'efficacité du traitement par filtres plantés d'une
eau de nappe polluée par des organochlorés (di-, tri-, tétra-, penta-,
hexa-chlorobenzènes et hexachlorocyclohexanes dont
le lindane (insecticide réputé peu biodégradable)). 99 % de ces
organochlorés auraient été détruits ou absorbés lors de leur
passage sur le filtre planté et le bilan chimique fait sur les
compartiments liquides, solides (supports, plantes) et gazeux
prouve que la dégradation a primé (Selon les acteurs du projet,
moins de 2 % des polluants se sont volatilisés dans l'air ou ont
été adsorbés par le substrat, après deux ans d’essai, et la
bioaccumulation dans les plantes serait négligeable). Ce procédé
(breveté), diminue fortement l'écotoxicité de l’effluent d'après les
tests de toxicité effectués avec la daphnie Daphnia magna et la
bactérie Aliivibrio fischeri.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


41
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Phytofiltration ou rhizofiltration : utilisée
pour la dépollution et la restauration des eaux
de surface et souterraines.
Les contaminants sont absorbés
ou adsorbés par les racines des plantes en
milieu humide.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


42
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Phytovolatilisation : les plantes absorbent l'eau de
la lithosphère contenant des contaminants organiques et
autres produits toxiques, transforment ceux-ci en éléments
volatils, et les relâchent dans l'atmosphère via leurs feuilles.
Elles peuvent aussi dans certains cas transformer des
contaminants organiques en éléments volatils avant de les
transférer dans l'atmosphère - toujours via les feuilles. La
phytovolatilisation n'est pas toujours satisfaisante, car si
elle décontamine les sols elle libère parfois des substances
toxiques dans l'atmosphère. Dans d'autres cas plus
satisfaisants, les polluants sont dégradés en composants
moins - ou non-toxiques avant d'être libérés.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


43
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Phytostabilisation : réduit simplement la mobilité
des contaminants. La technique la plus utilisée est de se servir des
plantes en réduisant les écoulements de surface et de sub-surface,
en limitant l'érosion et en réduisant les écoulements souterrains
vers la nappe. Cette pratique intègre ce que l'on appelle
communément le Contrôle hydraulique, ou phytohydrorégulation4.
Le pompage hydraulique (traduit littéralement de l'anglais) peut se
faire quand les racines atteignent les eaux souterraines tout en
prélevant de larges volumes d'eau et en contrôlant le gradient
hydraulique et les migrations latérales de contaminants au sein de
l'aquifère. En deux mots, il s'agit d'utiliser des plantes à
forte évapotranspiration pour réduire le mouvement des polluants
par les écoulements (latéraux ou en profondeur). Une autre
pratique consiste à immobiliser les composés polluants en les liant
chimiquement.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


44
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
Les plantes adsorbent les polluants du sol, de l'eau ou
de l'air, les retenant localement (d'où l'utilisation du
terme adsorption au lieu d'absorption) et réduisant
leur biodisponibilité. Le processus est parfois rendu
possible, ou amplifié et accéléré, par l'ajout
de composés organiques ou minéraux, naturels ou
artificiels. C'est une méthode efficace pour empêcher
la dispersion des polluants dans les eaux de surface ou
souterraines.
en matière synthétique pouvant être traversé par des
racines5;

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


45
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Phytorestauration : cette technique implique la restauration
complète de sols pollués vers un état proche du fonctionnement
d'un sol naturel (Bradshaw 1997). Cette subdivision de la
phytoremédiation utilise des plantes indigènes de la région où sont
effectués les travaux de Phytorestauration. Ceci dans le but
d'atteindre la réhabilitation entière de l'écosystème naturel originel,
du sol aux communautés végétales. Comme le souligne Peer et
al. (2005), en comparaison des autres techniques de
phytoremédiation, la phytorestauration met en lumière la question
du niveau de décontamination nécessaire et suffisant. Il existe une
grande différence entre décontaminer un sol pour atteindre un
niveau légalement satisfaisant pour qu'il soit à nouveau exploitable
et restaurer totalement un espace pour qu'il revienne à des
conditions pré-contamination

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


46
BAKOUBECK
LES DIFFÉRENTES FORMES DE
PHYTOREMÉDIATION (suite)
• Lorsque l'on fait référence à la phytorestauration des eaux usées, on parle
d'un procédé récent ayant trait à l'utilisation des propriétés naturelles
d'autoépuration des végétaux (Dabouineau et al., 2005). Utilisé dans ce
sens, la phytorestauration devient synonyme du terme phytoépuration.
Ce type de procédé intègre notamment l'épuration des eaux par
les macrophytes. Dans ce cas, ce sont les bactéries vivant dans la zone
racinaire des macrophytes qui sont garantes de la dépollution, les plantes
servent là simplement de substrat de croissance pour les micro-
organismes (voir station de Honfleur).
• Phytostimulation : localisée essentiellement dans la rhizosphère, c'est la
stimulation par les plantes des activités microbiennes favorables à la
dégradation des polluants. Cet aspect, quand il a été étudié, a été constaté
chez tous les hyperaccumulateurs.
• Rhizofiltration ou rhizoépuration (pour épuration de l'eau ; elle peut se
faire en système hydroponique ou in situ sur des îles flottantes Construites
avec des coussins flottants de matière synthétique pouvant être traversé
par des racines

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


47
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
F. LA DEPOLLUTION DES EAUX
1. Les techniques de dépollution des eaux
a) Pompage et traitement
Les procédés de pompage et traitement consistent en un
pompage des nappes phréatiques contaminées à l'aide d'une
pompe submersible ou pompe à vide et une purification
progressive des eaux extraites au moyen de récipients contenant
des matériaux conçus pour adsorber les contaminants des eaux.
Pour les sites pollués par du pétrole, ce matériau est
généralement du charbon actif sous forme granulaire.
Les réactifs chimiques comme les floculants et les sables filtrants
peuvent aussi être utilisés pour diminuer la contamination des
nappes phréatiques.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


48
BAKOUBECK
Pompage et traitement (suite)

• Selon la géologie et le type de sol, le pompage


et traitement peuvent être une bonne
méthode pour diminuer rapidement des
concentrations élevées en polluants. Il est
difficile d'atteindre des concentrations
suffisamment basses pour remplir les normes
de dépollution, en raison de l'équilibre entre
les processus d'adsorption et de désorption.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


49
BAKOUBECK
Schéma du principe de pompage et traitement
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
50
BAKOUBECK
Le pompage et traitement permet d’extraire les polluants organiques ou
minéraux en phase dissoute dans la zone saturée et la frange capillaire et de les
diriger vers des points d’extraction en vue de traitement. Un rabattement en un
ou plusieurs points de la nappe est alors créé (augmentation du gradient
hydraulique).
Cette technique traite le panache plutôt que la source de pollution. Il est donc
judicieux de traiter au préalable, si possible, la source de pollution.
La circulation d’eau induite par le pompage permet de générer un
renouvellement de l’eau dans les pores de la zone saturée. Les équilibres de
phases sont alors déplacés, ce qui implique que :
l’eau en passant dans une zone polluée va se charger en polluants,
les concentrations en polluants adsorbés sur la matrice solide (dans la zone
capillaire et la zone saturée) et présents sous forme gazeuse (zone vadose) vont
légèrement diminuer.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


51
BAKOUBECK
Préalablement à la mise en place du traitement, il conviendra de
trouver un exutoire pour les eaux pompées. Le choix du point de
rejet est primordial. Dépendamment du contexte
environnemental, des débits pompés et des autorisations
administratives, les rejets pourront être réalisés :
à certaines concentrations, dans les réseaux d’eaux usées, les
réseaux d’eaux pluviales, les eaux superficielles, la nappe
(réinjection),
dans certains cas dans des centres d’élimination agréés. En
pratique, étant donné les volumes pompés, l’élimination en centre
agréé est peu fréquente ; elle se limite à des rejets faibles et
concentrés.

Afin de remobiliser autant que faire se peut les polluants, un


pompage par intermittence est souvent réalisé.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


52
BAKOUBECK
b) Défragmentation moléculaire ou technologie ECOP :
procédé mécanique ou chimique utilisé pour lutter contre la
pollution par les hydrocarbures ou les métaux lourds et
qui consiste à fragmenter les longues chaines des molécules
desdits composés en des chaines beaucoup plus petites . Ici,
pour les hydrocarbures on peut utiliser les dispersants.

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


53
BAKOUBECK
IV. LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
F. LA DEPOLLUTION DES EAUX
1. Les techniques de dépollution des eaux (suite)
c) Photocatalyse : technique d’oxydation qui consiste à
utiliser des matériaux comme le dioxyde de titane (TiO2)
pour l’activation d’un semi-conducteur par la lumière
d) Les stations d’épuration: procédé mécanique ou chimique
utilisé pour lutter contre la pollution par les hydrocarbures
ou les métaux lourds et qui consiste à fragmenter les
longues chaines des molécules desdits composés en des
chaines beaucoup plus petites . Ici, on peut utiliser les
dispersants

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


54
BAKOUBECK
LA DEPOLLUTION DES MILIEUX
CONTAMINES
• Le bioventing et le biosparging sont les
techniques les plus communes utilisées pour
ajouter l'oxygène dans le sol et les aquifères.
Ces méthodes permettent de conserver une
activité en surface du site pollué et réduisent
le coût de la dépollution car il n'y a pas
d'excavation et donc de transport du
matériau. En revanche, le temps d'application
peut durer jusqu'à plusieurs années et le
rendement se révèle parfois faible.
Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG
55
BAKOUBECK
CONCLUSION
Arrivés à la fin de ce module, nous espérons que
non seulement nous sommes capables de
rédiger tous les scénarii de types de pollution
accidentel possible dans notre entreprise, de
prendre en charge la gestion d’une crise causée
par une pollution, mais aussi de pouvoir rédiger
le cahier de charge pour un appel d’offres de
dépollution, mais aussi asurer les correlations
avec les autorités afin de les rassurer quant à la
maitrise de la pollution et de la remise en état
des lieux affectés par la pollution

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


56
BAKOUBECK
FIN

Rédigé par Eulalie Blanche ENGANEMBENG


57
BAKOUBECK

S-ar putea să vă placă și