Sunteți pe pagina 1din 95
$34 B Rous ere Fig. 13-10 Le chs se dive en oi colonnes oseuses fmt tun solide pied encachant Ie ramnon vera. Fig. 13-11 Les processus dpc er ransverses arent des ras eve a bans muscle, ig, 1312 - Un eonctement veal a accomprgne um chevaet ser ieche)prosoquan’ une sition meu, Une heme cae pet compre facie spine qui sr parle foramen inter sus qui occupe environ les 2/5 de la taille du sujet debout, tl est ttile de mentionner les éléments rapportés tel le crane, le bas- sin, la ceinture seapulaie. Vertébres Morphologie Leur morphologie associe trois colonnes osseuses (Louis, 1982) entourant le foramen vertébral (canal médullaire). Ces trois colonnes sont formées de Vempilement des corps et des processus articulaires postérieurs (PAP); elles sont religes par trois ponts : los deux pédicules et 'are des lames. L’homologie vertébrale (fig, 13-10} est celle d’un anneau composé d'un corps, antérieur, et d'un are neural, postérieur. Le comps a la forme d'un eylindse leg ioime de diabolo (meilleure résistance a la compression) coment rétréci sa partie moyenne en Volume Le volume des vertébres augmente au fur et 2 mesure que on descend dans le rachis, Processus LLeurs processus transversaux et postérieur servent d'amarrage: ‘musculaire chaubanage) ; les verticaux supportent des surfaces articulates (Van Schaik et coll, 1985) (ig, 13-11), La morphologie du foramen vertébral peut interférer avec éventuclles compressions médullaires ou de la queue de chee val (canal dit « étroit » ig, 13-12 a), celle des foramens inter- vertébraux avec des syndromes radiculalgiques (fig. 13-12 b) Ossification Leur ossification (fermeture de ‘arc postérieur) peut étre incompléte (spina bifida, spina bifida occulta). 0 compact et os spongieux * Los compact est périphérique, plus dense autour du foramen vvertébral (fig. 13-13) * L’os spongieus est surtout situé 2 la partie centrale du corps. Celle-ci peut étre enfoneée par le nucléus, qui laisse alors son cempreinte (adiologique} connue sous le nom ce hernie de Sch- ‘morl, Cette partic, relativement hamogéne chez le jeu vient plus hétérogene ct lacunaite avec Ie, d'oU sa fragilité accrue, h Les travées osseuses, ou lignes de force résultantes de la struc= ture osseuse, sont composées de tabéculations verticales, d'une densification au niveau des plateaux vertébraux, pédicules et PAP, et d'un systéme en double éventail faisant apparaitre une zone dense en regard de are neural et un point faible 3 ia partie antérieure du carps (zones des tassements, avec tendance 3 la ccunéitormisation) (ig. 13-14 et cf fig. 13+12 a) 5.Cutte dénomination est courane car définle par référence > une valeur normale. Flle est parois critique dans la mesure ov st canal sestpaséioit en so: Fest éventuelment pat rapport son conten I sagt dane plus exactement Fun rapport contenant conten est es je se fe sommet ce courbure (caracté- * typiques du segment considéré et situées dans le plan trans. ersal) et les vertebres de transition (caractéves grossigrement intermeédiires entre les segments consiérés, et situées dans un plan oblique en bas et en avant ou en arriéve). Deux sont toi rentes (atlas, axis), Ces vertdhres particuligres sont aitées dans les sections consacrées aux segments rachidiens od les se trouvent (cf. chap. 15 : Les chamitres clu rachis, Cotes Ce soni des os 3 triple courbure (améliration de la cesttution énergie aprés déformation). Les deux demiétes paires sont flot- antes: elles correspondent 3 une partie chatnigre du rachis ot onférent une certaine liberté a cette zone (Yoganandan ct Pintar, 1998). Sternum | forme un bouclier osseux & la face antérieure du thorax appui occasionnel). Articulé avec les sept premigres paires de cartilages costaux et la clavicule, il solidarise antérieutement le Horax et subit le mouvement ascendant des cites 4 inspiration Ct fig. 14-25}, Ceinture scapulaire Elle est appenduc au rachis thoracique haut, éventuellement par le biais d'une musculature de soutien (ct. La charnitre cer ico-thoracique, p. 515, et fig. 15-22) Bassin Le bassin humain a subi une évolution qui le laisse encore ®: incliné vers avant, Alors que la bipédiea fait passe le tronc Ge Vhorizontale a Ia verticale, Vangle coxo-témoral a yardé sa fermeture antérieure (ig, 13-15). Le rachis repose donc sur une base inclinge, Le bassin est trop souvent consiléré dans a seule vocation statique (cf. ig. 14-34), alors qu’il a un le de rotule au centre du complexe lomho-pelviciémoral. Dolto (1976) le considérait comme un « scaphoitle », c'esta-dire une coque de navire & étrave pubienne, siége de mouvements de tangage, d une verébre 34. Voir également la section Mobiltés du chap. 4: Bases fondamenta ies 446 © Raciis er ree | Amplitudes moyennes du rachis (= 15 & 20 %) cervical Thoracue Loma Auteurs Van. [cast [Kopi [Louis [Van [cost [api | touis | van. _| cast er Een laterale | 20° aw | 45° 35° 35° 30° | 20" | 20° 20° 2 | 4, Van: Vanneuuile et col. (1980), Cast. Castang at Satin 1960), Kap ©. chtie de White et Panjab 1976), ches por Vannewle et cl (i980. € chifrage unilateral a 30" 20 2 20 6 > a 40 Lo, IL) Ret (6) fot. (0) Fig. 1335 — Anpliuces moyemes données po a htrtue, pour fe rachis Reportses su des tes de Magne cowial hau fal et bs shoacke Jona Reportesscimaiquement sur un dhagiamme : lesion extension FE, ‘cnn tera), cations Rat. Kapand) (1980, Loui (1982). FE plesse »). Les rades peuvent avoir un rachis tout aussi fonction- nel, si ce n’est plus, compte tenu de Vintérét de la stabilite * Ges movements sont souvent tridimensionnels. Ces associae ‘ions sont propres a agir dans le sens de Veffcacité (inate de '€conomie (melleure répatition clu mouvement sur un grand ‘nombre interlignes au sein de la chaine articulée), et de Festhe- "que (ou fuidté) du mouvement iaisance dans Péquilbre gestuel, + Les axes de mobilité som en diagonale, contraivement a axe Statique du comps (ci. fig, 1-50), * Linclinaison latcrale associe une rotation diiérente selon lo niveau haut ou has cut rachis"’ (Le Roux et Desmarets, 1994) * Lassociation conceme ensemble de la chaine articulée rachidienne. La non-pasticipation d'un segment surcharge ses voisins. Il est 8 noter que la mobilité démavre a 'une ou l'autre cles extrémités : par exemple, sur le plan rotatoire (lig. 13-36 et cf fig, 131), * existe un partage des réles, notamment entre force (rile pelvien) et finesse (Ble rachiclien), * Les relations privilégiées entre les extrémités \achidiennes '6te et pelvis) induisent des comportements rachidiens determi. és, soit en mobilité (grandissement-tassement, ou Ouvetture= fermeture, soit en mode verrouillé (monolithique). Lorsque ces relations sont perturbées, il y a dysfonctionnement, ce «ji est |a base des rachialgies, 4 Mobilité thoracique Le thorax ajoute la mobilité des cates & celle des vertdbres, ce qui est parols sous-évalué : rhumatologie et pneumologic $ignorent parfois mutuellement, ori ‘agit d'un rapport conte- nant-contenu, nécessitant une prise en compte coupléc. Trois niveaux sont & considéver. Mobilit costo-vertébrale a mobilté costo-venébrale couple les antculations costo corportales et costosransversaires: expansion est plus ante. ‘eure & la parte supérieure du thorax, et pls lata’ la parte inférieure (en raison de Foriertaton difiente de axe articus laine) (fig. 13-18, Mobilité costo-chondro-sternale La mobilité costo-chandro-sterale fait intervenir le segment semi-souple des canilages costaux. lls sont courts, done moins \isiormables, @ la partie supéricute, entrainant rapidement le sternum, et plus longs, plus malléables, & la pattie iniérieure, Permettant clone une action mobilisairice plus large pour le dliaphragme qui s'y insére, C’est la partie qui supporte une cer. taine distension ‘chez une femme en fin de grossesse Mobilité intercostale La mobilité intercostale résulte des précédentes, Elle Sexprime par l’écartement-rapprochement des cates. Celles-c) forment, avec les muscles intercostaux, un corsetage ostéomus- 35. Ce qui modi la oi oxéopathique de Fryete, selon laquelle la rota- tion devrait se faire dks meme cote. Rrcws 4 Fig, 13.36 ~Lachaineraatare peut dsbutercaudatement et termine ‘mouvement des yeux (9 comparr aver fai, 131, cular suffisamment homogene pour stabiliser le thorax et som contenu, et suffisamment souple pour s‘adapter aux variations de forme en rapport avec la respiration et les positions du corps § Mobilité pelvienne Constat Le bassin a un réle prépondérant dans la statique vertebrate et dans la dynamique du complexe lomba-pelviciémonal, Or i est mal intégré sur le plan psychomoteur, et souvent oublié (Coquillou et Viel, 1984). Le bassin a un rile dictatorial * Fnvers ce qui est sus;jacent. Les modifications de placement Pelvien provoquent des modifications de courbures rachiien nes (Kanayama et coll, 1996). Le bassin exerce ainsi un role a one sentation ostentatoir, Lataile Dolto appelait ce resserrement morphologique le « cou du bassin ». Ces, & ce tite, une zone décorée iehainestes, cvntan tes, etc.). Ce rétécissement est partculiérement valor’ chev ta femme, mais il Yest également Thame (chez qui il contraxte avec la careute des épaules, la mettan ainsi en valeur Chez la femme, il met en relief ce qui est av-desss (a poitrine) e ce qui est en clessous (es hanches et la « eroupe #) ll entre dane les sacro-santes mensurationsféminines: le réve du 90-60-90, ‘Ala Belle fpoque fannées 1900), la «tlle de guépe » etait qua siment une obligation sociale et es corsets étaient portés depute le plus jeune age par les jeunes filles de bonne famille", Pour anecdote, une célebre danseuse, dont le nom de scéne eat ‘Mademoiselle Polaire (ig. 1351), avait une lageur de tale de 12 em et état connue pour porter ses callers (courts) en guise de ceiniore 4 Variations de fa stabilité Sur le plan physiologique Les variations sont en rapport avec les situations spatiales, A a diférence ot fanfaron qui joue les forts en bombant le tore, ‘ce que on retrouve dans les images populares de Tarcan 53. Ce phénoméne a toujours plus ou moins exiséet ex pamoisons des ‘dames de Ja Cour, rendant nécessaire la teapration de sels =; Cetent Proves parla sition des cones ui bloga completemen les vscero-claphrogmatique, 43608 Rach er rere Fig. 1351 Al BeleFpoque, Mademokele Polar avo ane largeur de alle record de 12.6m, fig, 1352 - La sabilié do chaque arthon dpend deta poston, déctive lanticure ov pastieve nan, dy segment concome, s Solon que arthron est en situation de déclive antérieure, pos- \érieure ou neutte les forces d‘appui font apparafire une décom- position avec cisaillement, antérieur ou postérieur, ou encore tne simple compression (fig. 13-52). le niveau vertébrat Selon ta position spatiale La position penchée en avant fait apparaitre un moment fl ‘chissant, 'autant plus important si elle saccompagne 'un port cde charge a bout de bras. L'élément dominant est activité des cenissons thoracique et abdominal. Dans le passé, ils étalent par fois suppléés dans ce role par des gaines ou corsets (ig. 13-53). En cas dinsuffisance de maintien, la pression risque de rompre [a stabilité des parois, provoquant des hernies (ombilicale,Ingui- nale, voite hiatal, ainsi que des solicitations excessives sur le périnée (émission intempestive de flatulences ou de quelques gouttes d'urine & Vefford, et, postérieurement, sur les disques intervertébraux (hernies dliscales). Surfaces de com La Stabilité est aussi en rapport avec le changement de apport des surfaces de contact (fig. 13-54. En position de référence, la pression est surtout antérieure, au niveau discal, les PAP étant davantage sollicités en glissement. En position inclinge vers, avant, ce sont les PAP qui subissent surtout la pression, les dis ques Giant davantage sollictés en glissement. Couché sur le dos ‘Crest une position apparemment sans probleme, Les varia tions dépendent des efforts, notamment le soulévement des ‘membres iniéricus. Il s'agit surtout du rie lordosant du psoas, qui, compte tenu du moment déséquilibrant dos membres inié Fleurs, attire le rachis lombal, flexible, vers Vavant (Penning, 2000, 2002} fig. 13-55). Cette endance est, normalement, é librée par Vaction eyphosante des abcominaux. CONSEILS AUX MAMANS ‘Au CORSET = HUGUETTE” hha tiny PAIS he bb he) SERIE RE ee Fig. 135) equal bes corsets de lo Ble Foque étaient gran un nan fs Fig. 13.34 La postion spatiale de (atone lo reartiion des composants ce comyrssion td ‘sillement a seit ipa en flexion, fo ompresson conceme ps es PAP a en position interméalaire elle conceme pls le disque (b, en extension es PAP sot soit en gisement pur ch Sur le plan pathologique Ce sont des instabilités; elles sont dorigines eliférentes Instabilités d'origine orthopédique Cela concerne des anomalies ostéoarticulaires, par exemple * Les anomalies osseuses, comme une hémivertabre supplé- mentaire, une anomalietransitionnelle entre deux courbures, an spondylolisthesis, * Les conséquences des troubles orthopédiques, tels que les Scolioses\fig. 13-56), nolamment lorsque la projection axiale est décentiée, ce qui est une circonstance aggravante. + Les mauvais placements articulaires en rapport avec certaines: attitudes : Iordose cervicale dans les myopies, lordose lombaire avec dessanglement abdominal” tabilités d'origine Gola concerne les différents degrés dateinte du rachis en fonction de la valeur qui est donnée a chaque variété le luxation ‘ou de fracture. Un iaible tassement ne madifiant pas les cour bures, ou une fracture de processus épineux, ont une valeur moindre qu'un tassement faisant apparaitre un chevalet osseux, ‘ou une fracture bilatérale de l'ate postérieut. raumatique tnstabilites d'origine dégénérative_ HI Sagit des atcnies arthrosiques: selon Vimportance ds temo. dlelage, la stabilitérachicienne peut étreaffectée ou non, Par exer ple, Phyperappui postérieurc’un cOté peut induire une bascule de Varthron modifiant ia balance musculaire de 'éage et sastabilité Instabilités d'origine neurologique Les atteintes neuromusculaires modifient Féquilibre de la balance des muscles assurant le maimien régional, Les conséquen- ces sont une modification de fa satique et, selon les cas, Mins billté de ceriaines zones. Par exemple, la paralysie des muscles «fun c6té cu rachis entraine la suspension & ceux de autre c6té, Instablités d'origine museulo-posturale_ Elles consistent en apparition ¢instabilités locales en rap- port avec des dystonies qui aifectent la slatique, quelles qu’en soient les causes. flles peuvent dire la conséquence de postures ccomportementales modifiant '6quilibre optimal du sujet (ferm ture thoracique provoquant I’'antépulsion du cou et le glissement fen avant du rachis sus-jacenth 54, Sans oublier la nonadéquation du mobilier scolaire 3 la croissance des enfants et la mauvaise adaptation du poste de travail Peyranne et lvemois, 1998), Recs 8 457 Fig. 1355 — fn cubits dorsal parse ons lr de Veesaton cos memes intcurs. Fig, 1356 es perturbations onhopetiqus, comme la seals, modem les donne deb stabi Soumnis& la gravite, le rachis posséde + Un systéme axial composé des quatre colonnes de Dolto (au niveau thoracique, les deux colonnes antéralatérales sont rem- Placéas parla presence des cites) + Un systéme d’étage compost de quatre éléments en ligne, soit, darriere en avant (fig. 13-57) =Des freins musculo-igamentaires associant les ligaments supra- et interépineur, et les muscles érecteurs di rachis, = Un élément directionnel forme des deux PAP. Un élément amortisseur représenté par le disque interverté- bral = Un systéme « pare-chocs », sous la forme des éléments mus- Calais antérieurs (psoas ou chaine anterieure, avec les cassons thoracique et abdominal interposes) 458 w | RacuS HT rere ConTRaINTEs 4 Contraintes en jeu Compression Propriétés des structures face a la compression appui agit verticalement, de haut en bas, et se décompose fen deux forces : une force normale (perpendiculaire au plateau vertébral) et une tangenticlle (paraliéle 3 lui). La transmission, perpendiculaire au plateau vertébral, tend 2 l'écrasement par compression. Elle est absorbée par les structures pour les comtraintes courantes, lentes et peu répétitives. Cet équilibre peut éve rompu lors des applications violentes (chute sur les fesses), pour des valeurs dépassant la résistance osseuse ou discale, et dans les cas ot la répétition engendre une fatigue Fig. 1357 ~ Le systime on ligne artron, avant en anv un sstime pare-hoes eason hydhopneumanque ston fe cs) et ascles amicus atime amortseur 2 un stem detinnel ou gue (3), un ste de » Fig. 1358 - Un end sople sap et Le ces ventral en same de bolo est réestne 8 sport by ‘compression i. git ave la campresion a des matériaux (Dennis et Barrett, 2002). Plusieurs éléments sont en jeu. * Vos, quiest précontraint. Sa dureté, exprimée en unité Vie~ kers, est différente selon les zones : arc neural est plus dur, de pres de 40%, que le reste de I'as. La dureté du comps eroit de Favant vers larritre : le minimum est représenté par le ccompartiment spongieux du corps, le maximum est atteint au niveau du mur postérieur du corps, des pédicules, des PAP, des lames et de leur jonction avec l"épineux (ct. fig. 13-13), Le module de Young de I's spongieux vertebral est de 80 Ni mmm, quel que soit l'age du sujet (Vanneuville et coll. 1980). I révéle une grande aptitude a se déformer en début de contrainte, puis une cestaine rigidité au-dela, ob il se dété- riore progressivement. Son retour de contrainte est caractérisé par une absence e'hystérésis. L'os compact est plus rigide, mais fragile isolément, Gertains auteurs pensent que le réle porteur de Ios est plutat 3 attribuer & l'os spongieux, c’autres, plutdt a Vos compact. Gn fait, il apparait que l'ensemble ‘0s compact-os spongieux est plus résistant que chacun des ‘deux constituants pris séparément (Vanneuville et coll, 1980). Drautre part, Marchitecture osseuse est formée de travées osseuses, qui traduisent les lignes de forces (ch. fig. 13-14). La bolo clu corps (fig. 13-58) améliore sa résistance ala compression. Une partie des contraintes est transmise par les PAP (ct. infra). La résistance osseuse augmente, globale- ment, du haut vers le bas (fig. 13-59), avec une exception remarquable pour T12 (ef. chap. 15: Les charniéres. du rachis). = Le disque, précontraint & 70 N, 1ésiste bien aux efforts lents Diune part, les forces campressives tendent a diminuer la hau: teur du disque et a en augmenter les diam@ires transversaux fig. 13-60), D’autre part, les solicitations perpendiculaires au plateau vertébral, ou axiales (ci. fig. 13-46), sont bien suppor es @ la maniére d'un ressort a boudlin), alors que les obliques le sont moins bien ttendance 3 ’éclatement des spires du res som), Le disque réagit quare fois mieux aux contraintes en com- pression qu’a celles en traction’ (ig. 13-61). Le nucleus est de plus en plus important au fur et mesure que I'on descend dans le rachis. Plus la pression est imporiante, plus la résistance du disque Fécrasement augmente également, Sa hauteur diminue de 4% pour 600 N de mise en charge, et de 12,5 % pour 3.200 N (Vannewille et coll, 1980). Le disque a paarfaitement élastique et accepte des pressions de 5 250 N sans se détériorer. Il reprend sa hauteur initiale aprés un temps inertie inférieur 85 ou 10 minutes, Au otal, le disque joue un ‘Ole ¢amortisseur biologique (moculant sa tencur en eau). Les ameires transversaux tendent 2 s'accrotte (cf. fig, 13-60), ce {qui nécessite une ceinture périphérique, représentée par les tra- vvées circulaires de I'os et les fibres périphériques de annulus. un compare. 55, A tive de comporason, un échantillon dle songieux pris dans la tte fémorale un mexlule de Young de 200 3 400 Nim 56, Dot la prudence recommandée lors d’éventuellestractions ver ivales sur table mécanique ou électrique. Ractas At 16 ben 31 compro a mai qave seins 13-62 La dimond at harge vendbrale ne ‘mote par fes coumbures eric 4600 8 Rachis er ie Fig. 12.63 -Lathéreclasique donne a corps vert un Sle tapi, eaux PAP un le deecinnel, Fig. 13464 1a hori ‘ipod donne 3 chacun de ses constants conset PAP? tn ae pp. Fig. 18.65 ~ Les pats cpp coporéa et appr tcetare PAP) donner une ruta focalage a ‘mur pastéiew du comps vertebral et we direction uit est para, ‘Aa totals estamles Sinsrvent dans une ge sins, sane os curburesrachidionnesV sera, Re: resutant des appus Comportement global du rachis observation montre que lorsque l'on charge le rachis vert- ccalement”, les disques absorbent une partie de la contrainte en perdant un peu de leur hauteur. Le rachis diminue done tiés légérement de hauteur, sans pour autant augmenter ses courbu- Fes. Tout se passe comme si l'on tassait de petits cylindres sépa- és par des rondelles de mousse dans un tube cigie et sinueux lfig. 13-62). Ce constat explique le rile de la musculature convoxitaire et celle de haubanage, qui conrélent ainsi les cour- bures (ch. fig. 13-40) Répartition de la compress la théorie classique dit que la jonction corporéo-discale transmet la pression et que les PAP ont un rale directionnel (fig. 13-63), La réalité est plus nuancée (Louis, 1982 ; Sohier, 1986). D‘une part, les PAP somblent avoir moins un 1dle directionnel qu'un rle de facteur limitant le mouvement aléa- toire du disque (Viel et Desmarets, 1994), D’autre part, les pressions se transmettent sur trois colonnes osseuses : les Comps et les PAP, ce qui forme un tripode (fig. 13-64). La ‘éparition des pressions est variable selon l'étage (Vanneu- ville et coll., 1980): au niveau L3-L4, elle est de 50% au niveau corporéo-discal et de 50 % pour les PAP (25 % cha- un). Globalement, le comps supporte toujours plus que les PAP (ci. infia: L’évaluation des contraintes). Lorsque Von cherche & calculer la position de la résultante, on note qu’elle est au centre de ce tripode, plus exactement au niveau de la face dorsale des corps vertébraux, et ce 3 (ous les Stages (Wanneuville et coll, 1980) (ig. 13-65). Ce fat, facilement compréhensible quand on raisonne sur un arthron, étonne copendant quand on considdre ensemble rachidien : la notion de verticalité, lige a la pesanteur, nous est familigre, et ne laisse pas imaginer cette ligne ondulante, qui caractérise la position de la résultante. Gisaillement U1 ésulte de fa composante de cisaillement tangentiel 3 laquelle est soumis Varthron tig. 13-66 a). L’action de la pesanteut P, tou jours vertical, est équilibrée parla force F des muscles érecteuts, plus ou moins obliques, La résultanie R est dane oblique, et ce lautant plus que le segment vertébral considéré est rarement horizontal. Elle se décompose en une force compressive Feo, Gvo- quée ci-dessus, et une force de cisaillement Fei fig, 13-66 b). Le Cisaillement est variable selon les ages : peu important au niveau des vertabres de sommet de courbure, incliné vers avant aux niveaux cervico-thoracique et lombo-sacral, incliné vers Variéve au niveau thoraco-lombal (e.g. 13-52). Traction Los se révéle capable de eéagir face aux contraintes de trac tion, mais moins bien qu’a celles de compression. La traction semble plut6t assurée par les structures ligamentaires" el mus- sur les élémey 1s rachidiens 57. Bourges, Vannewville et coll. (1980) ont raiographié des sues pore tant chacun une aire de valiss de 10 kg chacune, puis 20 Kg, pals 3 kg. 58, On peut moter que les plus ésistantes sont situées dans le plan frone ‘al culaltes “Anderson et coll,, 1983), comme le montrent les valeurs données dans le tableau 13-3 (daprés Vanneuville et coll, 1980) Résistance des ligaments Résistance au Capacité Nom du ligament i om du fg niveau de rupture | qaliongement (eiveau Lt8) a iene WA onan 300 8% anteriew LLP Gengitudinal 370 35% Dostérieur) UT (ntertransversa o 15% LEASE Gter- et 300 50% Supra-épineun) [1 Gauney 0 se | 2,Yarneurile et cll. 1980) ne fournisent pos de chitre pour le niveau RUA. ts en donnent en tevanche pourle iva thorsif, Iecend ‘we ce igament est partiulierement restart Ces chifres monirent que les ligaments sagittaux sont moins Icsistants et plus extensibles, les fromtaux sont plus résiatants Pls raides, les lignmentsjaunes sont interméclaires peu rési, {ants et peu extensibles) fig, 13-67). Flexion La tendance & la flexion résulte d'un changement «'équilibre enue des systémes antagonistes: muscles gauiches par rapport aux dros, muscles postéieurs par rapport a action grovitaite antéieure. Du iat de ce déséquilibre, ces containtes ne pear vent Gtre supporiges longtemps. Leur valeur contraignante est extrémement variable, en raison des nombreux parametres inter, enant (projection par rapport au sacrum, bras dle levier en jeu, tavon de courbure de la flexion, forces en présence, points application, durée de la contrainte”) (Nelson et coll, 1995), Torsion Cette contrainte est normalement absente, Elle existe de fnaniére temporae au cours des mouvements et ne peut ire bien support que si les forces en jeu sont fables (Shiraz -Adt, 1994), Dans le cas contaie, le cisaillement rotatoire produit au niveau des disques, et la fatigue musculaire, engendrent rapide. ‘ment une géne, des contractures de défense, et, eventuellement, Lune carenee du sysidme stabilisateur fibres obliques des dis, Ges des ligaments, des muscles profonds et supericiels) (Ng et coll, 2002), 59 Ceest, entre autres, le phénaméne renconité dans les seoloses Racus 46 \ Fe Fi 13°66 sant) e-appu ene fe pois du compen charg fore des muscles rectus drach (au niveau ea dngue vine composition enforce tangent de csifleman Feb cde on de compression Fe), Fig, 13.67 — Les figment ori sont estat eps exensibes, es saat Som mein) sia et pls) exten, ls Ugo anes 0m inernies (peu eésstants of exensibes. em Nimmo ee Globalement a tendance compressive n‘apporte aucun changement de ourbure, ni de tassement important (en tin de journée : faible {assement aprés la durée du maintien vertical diurne ; on voit le Contraire chez les cosmonautes, vivant en état d'apesanteun, Cette non-variabilité est le fait de la qualité du haubanage mus. Calaire, qui contrecare les ets nélastes de la pesanteur, puis {ue Fes tendances 3 la flexion sont ransiormées en compression Supplémentaire. Toutefois, a long terme, on voit 'accentuation des courbures, Cla est out autan ila vigilance ela cap Cité moindkes des organes de maintien, qu’ involution des structures osseuses et discales. 402 8 Racis er vere b Fig, 1348 - Une race ope merit mie es contains dyaniques (ame seacture rade a, ce qui et paculérment imporant dans es hoes § Adaptation des structures Os Forme desc ps vertdbraux a forme en diabolo des corps vertébraux tradi la peécon- Itainte osseuse (cf. fig, 13-58), La compression axiale peut ainsi ement provoquer laflaissement avec élargissement des diametres transversau, ‘Les partes rsistantes (os compacti circonscrivent le foramen vertebral (cf. fig. 13-13): mur postérieur du comps, PAP. ped. cules! i Les travées osseuses ceinturent le foramen vertébral, dans le plan transversal, et se croisent au niveau du mur postéveur, dans le plan frontal, avec un point faible antérieur (fig, 13-14), 60, Cest indice de dureté (Vickers) de ces parties qui set de rétrence our le choix des matériaux cPostasynshise Courbures_ Lalo alr fe, 3-3) equ le rachis, avec ses toiscoue bres mobiles, est pls eésitamt que le erst un rac rectitude (ce quite la able da Chéne etc oseaun Dour ait la fleibilté permet de mieux amore les chogs torve matin anal iid ig. 13-58) Systeme disco-ligamentaire | assure lamortissement, la réparition et le haubanage passif indispensable 3 économie antigravitaire. I faut rappeler que, lors dela charge, le rachis subit un lege tassement mais pas de modi. fication de ses courbures, tout au moins tant que les structures sont chat physiologique (cf. fig, 13-62) (Bathier et Roddier, 1980) Systéme musculo-aponévrotique Face aux contraintes, le rachis dispose de hauians actis, de empaits convexitaires, pariois d'un engainage musculaire, Le tout est completé par un plaquage aponévrotique d'autant plus fort que l'on descend dans le rachis. § Analyse du systéme vertébral Crest 'équivalent dle la balance de Pauwels & Ia hanche. Le Principe est de figures: le poids P de la pantie du corps en Charge, son bras de levier, a, la force équilibrattice des muscles Grecteurs, F, leur bras de levier, b. La résuliante R est la somme les moments :P x a + F x b (fig, 13-68 a). La dlificulé est que le résultat de ce raisonnement est faux. Le rachis ne peut etre Ccomparé a une grue (ig. 13-69 by, les forces ainsi calculées sont beaucoup trap fortes et seraient déstabilisanies et destructrices pour le rachis. En effet, le poids en charge est dficile 3 évaluer, ‘mais on peut le faire, sur photo, en plagant les centres de masse segmentaires et en ajoutant léventuelle charge soulevée par le Sujet. Le bras de levier se déduit de Manalyse précédente, ainsi «que celui des muscles, trés schématiquement. Le point 'appli- Cation des forces musculaites est approximativement situ sur le rachis, sans qu’on puisse en localiser le niveau. L'application de la résultante est fausse, car ce n'est pas un point mais une surface qui s‘éend en laggeur et suriout en longucur le long des ccalssons thoracique et abxlominal tig. 13-69 c), Le raisonnement de type « grue » est surtout utile pour expli- et, sommairement, les enjeux ce la prophylaxie cher les per sonnes & risque professionnel (Shirazi-Adl et Parnianpout, 1999), 8 Evaluation des contraintes Elle est difficile 3 faire, pour de raisons techniques (Drevet et coll, 1990; Wilke et coll, 1998). L’évaluation porte sur la pres- sion intradiscale (PID) (Nachemson et Elfstrom, 1970) (ig, 13-70 st tableau 13-4), la corrélation entre effort discal et la pression intra-abelominale Bartelink, 1957 ; Andersson et cally 1977 Ontengren et coll, 1980 ; Pospiech et coll, 1996). Leplacement de jauges d'extensométrie sur une piece anatomique de tachis frais (Bathier et Rodldier, 1980) a montré une charge importante 6:1. La pression intra-abdominal es mesure grice un ballonnet placé dans Pestomac, D autre lors rod sont 80) de ele plus le cles que re ont ESS SI sur la jonction disco-corporéale et une mainte sur les PAP. Les résultats sont donnés dans le tableay 14 | ressort que la charge se épa niveau des PAP en ce qui cone plus égale au niveau lombal lit plus au niveau discal qu’au ene la colonne thoracique, et 4 Variations physiologiques Les contraintes rachidiennes varient selon les activités, Les Pampas Yariations sont Tides aux changements de position ree, asi Ou debut) et aux éveniuels ports de charge Files ont été évalues par Nachomson et stom oe Wig 13°70, Barelink (1957) (ig. 13-72), Anderson et Ore, Biso,(1074). Leurs résultats sont présentés succinctement dans le tableau 13-4 Position couchée 12 Position couchée entrained fiblescontaintes, ce qui ict Pas une surprise: le plan est perpendiculaite 3 facie dd Ia pesanteur, La seule nécessté est fe respect des ent 1ep lcificulté de certaines personnes & trouver une livers adaptée!. En décubitus laéral, la pression intradiecale aug. mente de 10 % a 15 9 (Nachemson et Elisrom, 1970 ; AIR, son et coll, 1998) Fig. 13.69 —Lesyseme «bl tla rbssance des sractures La nelité met en equ mode camplteret les données, et rent ks heen Rows hace» appli 2u rachis ve des vale incompabls se eu le caisson abel eta soba es raalse acceptable Fig 1370 ~ a ipariton des contains mnie une pipondiance de Compression antiure ds camps banc par rapport (gist. Dap Nachemson meena 4646 @ Reonserite _ Répartition des contraintes sur le rachis T Contrainte supportés parle dave | Contrainte supportée par es PAP Niveau Force GaN) Vols abelue | Valeur rleve | Valeur absoive, | Valu elative ‘any (en's) | pour haga vnsemble des 6-07 550 310 70% 110 30% | an 600 400 75% 100 25% _| Tr 0 70 5% 0 15% Bn ca 480 2% 0 17% 13-14 675 440 75% - 120 25% 15 750 “0 7% 50 28% 156 750 0 75% 80 3% 1677 0 560 0% ho 20% T778 800 600 84% 100 16 % 7279 50 580 75% 40 25% 19-110 850 550 68% 150 32% | ror 350 eo 76% 150 2% Taare 350 0 78% Bo Be T241 1000 700 85% 0 15% [uta 1000 590, 67% 200 33% [ae 1100 0 55% 20 5% Bu 00 ‘20 50% 260 50% as ea 520 55% 20 5% 5st 1100 570 5% 20 5% Position assise La postion ausie es envisager on raison de sa laquence dans la vie de Vhomime modeme, plus grande que dan call de homme antique. Elle est cnvalgnante 3 double tive * Fle Bloque le bassin, qu ne peut pus inven ni comme canepoid, ni comme base ce mobiite adaptative * flle provoque Fenroulement cls complexe lambo-pehie Fig. 13-71 - Variations des composanes verticals, ou nomales (ish, transversal, ov tangents (ug, dans dienes postions, a niveau the 3-14. Dap Nocherson) ‘émoral et place fe rachis lombal en flexion, cesta en situa~ tion de faiblesse face aux contraintes”, Station debout a station debout est moins contraignante que la position assise, ce qui, dans une salle de cours, étonne toujours un peu « les personnes assises & qui 'on parle ». En efet, c'est la post- tion dans laquelle les composantes de cisaillement des disciues sont les plus faibles (fig. 13-71), 62, O’0i Fimportance du mebilier et de fa fagon de Saseoi avachi fens cocher de facre » ou redress, avec ou sans appa lorie (ch: chap. 4 Les grandes fonctions). AP = ELIT TTI Ti ty | | NACE Inclinaisons du trone tes inclinalsons du tone sont variables, v linaison dos rond eens Pas de probleme ors de Pinctinaisn pr oprement dite “action de la pesanteun, ‘mais lon at relevement (oe 273 Cest dans ceto ciconstance eu ce déclenchent te ombalsies aigus,tumbagos, lombosciateues hernies dis- GRE tc alas que les hermes inguinales ou defo ligne blan- She, vote les probleme péxingaun fue ning. flatulence). En Jatt Cost Souvent en stuation de relichement bakers que {es muscles érecteurs du rachis agissen, sor ee disque baillant 2G Bale postéieure (dans laquelle le noyou ae engage), Scnsultune suppression abdominale, 3 engined hernies, ainsi Soe dans le disque tig. 13-74 et 13-75), avec a phénomene dlscald jection du nucleus, de type « noyou werise entre le de noche tox, C& pe dinclinason ateint son mont eae eaapevité lorsque s‘adjoint un mouvement dee ern qui “tale camplémentairement ls bres du deque Lincinaison dos e rie es ‘lativement cadteusepuisquellenécesie la co-con tines muscles antéreurs et postrieure ds hone formant apes dene ele en tau» protégeant axe vertcha eye appelle deux remarques, sant Par est le mayen normal de conserver son tonus ifn En eft, cos muscles (8 caractre pas slatique que ynamique) ne sont sollcités que par les bowie toniques sus- Tse plone BP de mouvement, lequel et normalonen {sé plusieurs fois par jour. En Vabsence de talee solicitations, 56 muscles sont maintenus dans une passiite veniripotente » inevitable ~el ce ne sont pas quelques sence abdominaus en Seamique faites, au mieux, 3 lige ol Poa eee moins besoin, qui vont changer grandl-chore: saute Pat le mouvement doit moins Gre une avancée des Spoor an feel des esses (Cocuiliow ot Vie, 1984 ; Viel, 122d Mis, 13-70), La premiére atu, fondée cy déplace. Fea cs epaules, nécessiterat en eller une actin trop forte es muscles posiews. Malheureusement, cee ace ainsi dormir oe [8 ROIS ext leit nom du dos rnd fon peut tien chien de sl maiedeFasacagn es sO hon» spe anima etl single reese ad rye on membres eesious Un releverent est touts Pore re charge est able, ses open gba! une pide enon des genase fae Scape cen Hee ection rach dans es an EGCGRIIES ta acon de mane un hithoe fede oe de patents et: «comment cine ou en sgardant ne eal 2» Cote cbrcié nat des conan Ahi signal, Vout are sere ef U Hemoerects 80H cane une tthe recent mds veal 3 sucun al ip ee bales Gomeat tnaon sop de cea eee cfg ean un ona, pane signs rere serait. gest i at lt de Te rear pour shen feta tender pour SeSTRPR, clone verte, bras eres Aésesperément feos saison peut Gr propose, tease eS entre Gans muscular et une bate de veitune nt roule elle se ‘hare, quand on sane ele se decker Recs wary m 5 Fe 1372 - Relation ene a prsson insane et ncina Sans chage tra plein} avec ue charge de D0 cok GN tbo) de 90 da trait cues (Doe oe etched Hy Wincizon apoio por be Se. 20 30, 0, ui 50cm een poston dear ccc Soran ss ales pico ls valeur cyperves a b ‘ a Crops i eeemen eps 3 pr dune postion rnc ch terrane Le mowemen conte) fabird abniner gn resents kite on couple de foce arte terete le ‘ecesement dy bse enin procter a gandinorng aes Patients comprennent ce mouvement, ce qui leur Sklenche des spasmes musculates comprcher bac, Dans la Soule at bassin qui efecue la poussce poteien les Eoaulesfazantcontrepoids et Ia ligne gravitons passant dans le Polygone de sustertation: Vion est alors minis Le port de charges 1 eauiurs un lémentaggravanl quelle que soit a posi- tion (Davis et call, 1998), Variations diverses IE Variations tells que la vitesse, la répéttion des mouve. rants le fold, te stress, péjorent les capacnes se "éponse de "appareil musculo-squeletiique wt 466 @ Rachis er ree Fig. 13:74 - Un caisson abdominal sos tension prac seta a Son relichensen expose 2 achage des sructures bh, qurelles sof omevcwes ‘hemes ablanioaes) ox postures hemes scale, 3 ts mane dun mosau de ces presé fente pouee inde o, ‘ahem $ © 15 secondes Fig. 13.75 — Nachomson 2 mesu on Lid, l dence de PID entre soulverent une charge do 20 hy pain set dos ol et janes eee dos eciigne aver uation des geno Fig. 13.76 -Vnctinason ca tronc recipe avancée thy bust est coitus, ‘musculafemen pain, ve impossible a Le recul lassi red Pett éonomigue, méme avec ne re Fig. 13-77 Avec un dq normal esappoatcubes pasties e sont usa. Avec un disque dg’ dass, ls PAP sont en hyperression etn cisaillenen 1 Variations pathologiques Elles sont variées et ont comme point commun de toujours aggraver les contrainte (INSERM, 1995), ce qui ferme le cercle Viciews : pathologie > aggravation des contraintes > ageyava- tion de la pathologie. On peut citer, par exemple « Lffassemont discal, qui, en diminuant la hauteur inteverté- brale, surcharge l'appui sur les PAP (ig, 13-77), Iles le fait da Vieilissement ou, plus rapidement, des suites d'une Iésion discal, * Les dysfonctionnements divers, en rapport avec les efforts physiques, le malmenage et le surmenage, ils sutsollicitent rou- jours les structures et agaravent 'usure + Les remaniements du rachis, notamment postraumatiques, «qui perturbent les capacités adaptation physiologiques. * Les troubles orthopédiques graves, tes que = Les spondyfolisihcsis, avec une tendance au glissement aniérieur qui cisaille le disque ~ Les cyphoses, avec un hyperappui antéreur — Les lordoses, avec une hypespression cles PAP. =Les scolioses, avec une augmentation générale des containtes. EI La zone de contrainte serpente le long du rachis, ce qui réallse lune repartition negociée & chaque arthron. De plus, le rachis nest pas seul: i repose sur les caissons thoracique et abdomi- nal, qui prennent en charge une bonne partie des contrainte, La pathomécanique rachidienne doit situer son contexte ortho- Dédique (pendant ou apres la croissance), son contexte patho- Togique (pathologie évolutive ou on), son. contexte psychomoteur (dysionctionnement, surmenage, etc) et le ddegré de prétention du patient (niveau de performance). Les lourdes implications avec dl autres 2ones de Fappareillocomo- tur, et les autres retentissements sur individu (sphere visceral sphere psychomotrice, voire psychoémationnelle, etc), renden Fabord du rachis et du trone extrémement dicts, Is nécessitent tune pédagogie subtle et, par voie de conséquence, sont des prises en charge partculerement interessantes pour un therapeute. CIT Recs 467 ARON G GULOT ¢. Muscles psoas et courbures lombaires Ane kinesther. 1989, 9-1-6 {nt abdominal pressure and myoetecre back muscleraetene als ‘ed to pesture and loading. Cin Orthop, 1877, 129; sshenfa! ANDERSSON GB, SCHULTZ AB, NACHEMSON AL intervertebral die Dressures during tration. Scan J Rehabil Med Suppl V565, 8 abe AWAZU PEREIRA DA SILVA M. Le ligament nuchal. Son ‘tude sap anes ses. Bull Soc Anot Pats. 1990, dy ase, BARTELINK DL. The role of eodominal pressure in relieving the pres {Ton the lumbar intervertebral dics J. Bone Surg, sash oere (ay: 718.725, BATHIER M, RODDIER P. in: VANNEUVILLE G, ESCANOE G, GuILLOT IM GHAZAL | TANGUY A, BOURGES Ma, VERGE-GAARET I De godior Acflements de biomécanique dy rachis. 69" Congres deri oe tion des Anatomistes, Edt. Boe Santé, Clermont errand, (see BERTELLI J, KHOURY 2, SAHAKIAN A, GILBERT A. Vatcularsaton ot fmervation du muscle Rhomboide. Base anatomic aria ease More. Bull Soc Anat Paris 1990, 1d 57-66 EOJADSEN TW SILVA ES, RODRIGUES A), AMADIO AC. Compara tive study of Mi, Multa in lumbar and tharace ape. eros ‘yaar Kinesiol. 2000, 10 (3) 2 149.9, GASTAING 2, SANTINI JJ, Le Rachis. Anatomie Fonctionnelle de "Appareil Locomoteur. Vigot, Pars 1900 CRARRIGRE LROY 1. Kinutherape des déviations antvo-post- ‘ieures du rachis, Masson, Paris, 3 ection, 995 LERGEAU MR. Bases anatomiques des dosalgiesintercapulaires Setietec'Anatomie de Paris communication duds hen eae GOQUILOU P. VIEL E Mesure photographique du déport pond {HEUT du bassin lors dela flexion anterieure Ou onc hon Ws ther. 1984, 11 (1-2) 3413, SAMS KG, MARRAS WS, WATERS TR. Reduction of spinal loading ‘rough the use of handles, Ergonomics, 1858, #1 (a) a5 DE MAUROY 1. Torsion vertébrale des scolioseslombeives: mene uations, pronostic incidence thérapeutique, lournée fe inc se DE TERETT|F, MICALEF IP, BOURGEON A, ARGENSON ¢. RABIS CHONG P.Siomcanigue es racinsspnalesombares eee Moe Iie racine sacrée & rintérieur du foramen nterccrrec ok Be Kinesither. 1980, 17 3): 70.85 EAN NA MITCHELL BS. Anatomic relation between the nuchal figament (ligamentum nuchae) andthe spinal dura mates a tose Dlocervica region. Cin Ant. 2002, 15 (3) 180.15 ENNIS GU. BARRETT RS. Spinal loads during individual and team lifsing, Ergonomic. 2002, 45 (70): 671-681, GOLTO 8. La notion de la « poutre composite» dans le traitement 4g; lombalaies (parla médecine manuel). ann Med Prag rany 18) 77, DOLTO B. Le corps entre les mains. Herma, Paris, 1976, POLTO B Traitement manuel du ventre. Entretiens de Bichat. Jour nee de Rééciucation. Expansion Seentiique, Pary Sape PRIVET IG. LELONG © AUBERGE TH. Les pressions intralscales lombaire in vivo. Ann kinesther. 1990, 17 (Qo) asst DUVAL-SEAUPERE G, ROBAIN G. Les rapports anatomiques du point aplication de la masve du seament corporal soppare oy chaque étage vertebra. Ann Kinesther 1989, fe (ros Ps EERGUSSON Si, STEFFEN T. Biomechanics of the aging spine. Eur Spine J. 2003, 12 (Suppi 2): 97-103, PARCEL ALBERT CR, MITMAN 1. Influence of hemstting length on the staneing position and flexion range of mone in falc anate, lumbar angle, end thoracic ange. J Orthop Sports Phys The. 1984, 20 (8) 213-915, GOUPILLEP, FREMONT A.J. Aspects nouveau de la blochimie du lsque intervertebral Rev Md Orthop, 1999, 49, 48 GRAF S. NISAND M, CALLENS Ch, JESEL M. Lautograndlssement Rithigien excel? Etude biometrique portant sur 19 cay oa Kinesithér- 2001, 28 (1): 3846, GRANDIEAN 1, PAPAREMBORDE M, BARON JB. Etude des dépa ements du cenre de gravitéen flexion arteriaure rose erie JORGE DO MARCO N, c'aprés NEWTON M, WADDELL G. Mesucer lesouplesse lombaire, KinesthérapieScentfigue 1993, S51 "Sa a6 bar and lumbosacral spine. Spine. 986, 21 (12) tase sao KAPANDILIA: Physiologie Articulate. Tronc et Rachis (> elton). Maloine, Par, 1980, PRES V. PARKER AW. Toe Touch test: A measure of validity Phys Ther: 1987, 67 (11): 80-1684, KONIG A, VITZTHUM HE. Functional MRI of the spine: aitferent Batters of postion of she forward flexed lumbar spine is Reaghe Subjects. Eur Spine J. 2001, 105); a39-4a2 ISSERM, Rachiagies en miley professionnel. Quelesvoes ce pré vention 7 (expertise collective). INSERM caltour, Paty aay FE.ROUX. DESMARETS 1, Reflexion sur ls lis esteopathiques de Fryetie, Ann Kinesther. 1994, 21 (9). 2530036 AEE R: EVANS J. An in vivo study of the Intervertebral movements rodced by posteroanterior mobilization, Clin Blomecs free Avon), 1997, 12 (6) 400-408, LOUIS R Chirurgie du rachis. Springer Verlag, Berlin, 1982 MAIGNE R.Douleus d'origine vertdbrale et traitements pat mani ulations. Médecine orthopedique des derangements ireren ‘raux mineurs, Expansion Scientifique, Pon nae MANGIONE F SENEGAS 1 Lenulibceracidien dans le plan sagit tal, Rev Chir Grthop, 1997.83" 22-35, BRARTINEZ C Le Rachs. Cahiers c'Anatomie Vivante. Monographie Bofs-Larris. Masson, Pars, 1982, MORRIS JM. Biomechanics of the spine. Arch Surg, 1973, 107 418 223, NACHEMSON A, ELFSTROM G. Invavital dynamic pressure measure ‘nts in lumbar cis. study of common moverients sronenses ‘and exercises. Scand J Rehabil Med Suppl 1970; 1 fe, IHACHEMSON A, the load on lumbar disks in different positions on ‘the body. Clin Orthop. 1966) 43" 107 125 TACHEMSON Al, SCHULTZ AB, BERKSON mH. Mechanicl proper: {iee0f human umber spine motion segments inluehee of one oes, ‘lic level, and degeneration. Spine, 1879, 8 (9 NADHARDT JPH. in : Anatomie clinique Le tron, Chevrel et col, ds, Springer-Verlag, Pais 1994 NELSON JM, WALMSLEY RP, STEVENSON JM. Relative lumbar and Bais motion during loaded spina lexonventension: spine Tne 20(2) "199.208, I BD) Régions du (eon RACHIS CERVICAL INFERIEUR™ BASE DE REFLEXION 3 Situation te rachis cervical bas correspond au cou, de C2 a C7. © Caractéristiques essentielles * Le cou assure la jonction enive la tte et fe thorax (ig, 14-1 * Il forme une concavité postérieure, * Cest une zone de resserrement, * C'est une zone vitale’. Elle contient un plus grand nombre de 'ypes de stuctures que n/importe quelle autre région du corps <¥ compris des structures nobles : moelle allongée, gros omnes Nereus, artéres carotides et veriébrales, veines jugulaires ta, chée, eesophage, nombreux muscles et fascias (Viel et Claris, 1984), § Vocation fonctionnelle Jit oH assure Te port dette stable, voie celui de charges additionnelles 4 lest asservi au pilotage directionnel des organes des sens et dle la mimigue tmobilité, + Ha un rdle important dans Vexpressivité corporelle + Crest une zone mise a !honneur et décorée dans toutes les cultures (ig. 14-2) (collier, décolleté, etc), 8 Fréquence des pathologies En rhumatologie Crest une zone souvent concemée par fa shumaiologie, pour lwols raisons : par la charge supportée, elle est sujet forth. "ose ; par la statique et la grande mobilite, elle est sujette aux 1 Le rachis cervical supérieur (occpitalatls-axis) est twalté avec es omnes charnieres» (ef p. 507 2. On peut amputer une cuisse, mais pas couper le cou Fig. 1441 ~ La joncion tethory, ass parle cou, comprend une a haute ‘courte, etn base plus endo Fig. 14.2 Le porto ite nt Foye de décor (annesux dune femme ie surmenages et malmenages responsables de cervicalgies et de troubles posturaux. En traumatologie Sa mobilté facilites faux mouvements, les chocs en « coup He fouet » avec entorse, voite fractures et luxations vertéhrales En neurologie On trouve les consequences de ce qui précéde :radiculalges {névralgies cervico-brachiales), voire troubles graves apres de 870s traumatismes (1traplégies) ee 470 8 Racis ere Fig 143 —ta muscutature cervical page en muscles mono (0), be (2) tr 8), quad 4 et poharicubaes 5&6 RAPPELS ANATOMIQUES ® Sur le plan ostéoarticulaire Les vertébres sont assez larges et aplaties,séparées par des dis- ‘ques intervertébraux (DIV) relativement épais par rapport la hau ‘eur des corps’ (ce qui favorise la mobilit), mais encadeés {atéralement par les uncus (ce qui favorise la stabil, Les eapsu- les des processus artculaires postérieurs (PAP) sont laches, auto- tisant des mouvements en amplitude (Teo et Ng 2001). Le systéme ligamentare est identique a celui des aultes stages ~ le ligament supra-épineux étant toutefois remplacé par le Kigament ‘ucal(¥oganandlan etcoll, 2000). Celui-ci forme un septum sagit- tal qui amare solidement les épineux vertébraux entre eux, freine la flexion antérieure ct offre une plage d'insertion large pour tous les muscles superticiels de la région. Ce ligament, trés puissant en mont de échelle animale, samenuise au fur et & mesure que ‘Yon se raporoche de !hamme, chez qui, curieusement, il reprend Lune importance plus grande (Barros et coll, 2002). © Sur le plan musculaire Etendue Les muscles sont nombreux, places en plans successifs avec es étendues de plus en plus grandes de la profondeur 3 la superficie. Ainsi, on trouve des muscles dig, 14:3) 3. La hauteur des DIV cervicausreprésente 2/5 de celle des corps vr ‘eran * Monoarticulaires, comme les petits muscles intertransversai- res, interépineux * Biarticulares, comme les longs rotateurs clu transversaire épi- eux * Triarticulares, comme le court mulifide du transversaie épi- + Quadhiarticulaires, comme le long multitide du tansversaire épineus, * Polyarticulaires, comme les grancls muscles : trapeze, sterno- cléide-mastoidien, splénius Rempart convexitaire Avec Ia colonne lombale, c'est une portion qui possédle un tempart! musculaire antérieur ayant pour vocation de s‘opposer 4 Faccentuation de courbure : le muscle long du cou Les autres éléments Les parties molles Outre les téguments elles sont représentées par les nombreux fascias qui isolent les structures les unes des autres, pariois dédoublées au contact de certaines. Les fascias forment des plans de clivage et de maintien (fig. 14-4) Les axes de passage Ce sont des formations impliquées dans la topographie cer vicale et intluencées par les mouvements de celle-c! Voxe nerveux. Crest la partie supérieure de la moelle {incidence grave sur le plan neurologique’. La moelle cervicale subit une modification de longueur ce Forde de 3 cm au cours des mouvements sagt. ‘aux : passant de 9 cm en extension 3.12 em en flexion (Castaing et Santini, 19601. D’autres éléments nerveux franchissent le région cervicale: les chaines sympathiques, les ner’s vagues (Tanaka et coll, 2000). Les axes vasculaires UIs sont composés des artéres carats (communes, puis interes et externes), des veines jugulares (antérieures,internes, exteenes), et des artes et veines vertghrales (dans les foramens transversai- Fes). Ces dermiéres coniérent une fragilié particule 3 cette zone, du fait du trajetintraosseux, de ses variates imprevisibles, de sex ‘modifications liges aux mouvements, et des pathologies possbles ~ doit les risques lés aux manipulations intempestves, Lensophage est situé juste en avant du rachis, Le passage du bol alimen- taire nécessite une position moyenne, classiquement verticale, La trachee Elle est placée en avant de Vossophage et en arrire de la slande thyraide et de son cartilage. Comme pour Maesophage, |a position intermédiaire est la plus fonctionnell. 4: Le terme de tempart comvenitare, créé par Dolto (1873), eps par Samuel, est eriqué par certains dans la mesure of, conttairemeat dan ‘muscle, un rempart re tire pas, Mais a contaite repousse, Tat donc Fetenir le terme au sens fonctionnel et non au sens mécanique non 7 a8 a tat —L_ tot 1 3% 37 35a Mosiurrés & Mobilités analytiques bes facetes articulaires sont assez obliques, les capsules sont laches, ce qui laisse une bonne liberiérotatoire. Comme on pes fe voir dans le tableau 14-1, les mobilités sont inégalement ‘éparties, elles sont plus marquées en C5-C6 pour les mouve- ‘ments sagitaux et les inclinaisons et en C2-C4 pour les ratations Récions ou eacris 471 Fig. 14 Les fascias dy cow sont nombres, ascent rection, fe clowonnerent ele glsement des mas ct ds aves nena vascuaires, get et respiration (C6, Ligament nacal 0), tame prverrale 2, Inanche Postreure Je racine Co. branche antricwe de Facine C6 (tare et veine vetoes (3), nasa Anmphatiques 6, vine jugular eteme (ner? ‘phrénique oer X 1 anv cactde commune et vine Sugar imrieure 00) net XH 11, sympatigae(.) nest yng item (13), vee jugubaiteanieure (1, Lae preach 15, sca conc supeiel (16, lrachée 17), cesophage (18 glonde thyroid 19), ternoe yvidien 20, sero-thyriden 21, amotio 22) SCM 23), playsea (24, Jang dy cou 25, fog de a ‘ie 26 scalene antricur (27, caléne moyen 128, scaléne ostvew (2%, eliatew de fecal (3, spn dlr ou 3 ioctl 2), ongsimus 33, tapice 3, splus deo te (25, wansversare pneu ui (36), Semipineun 37), wansirse spinean rie (8), née sous-oceipitale, Ils varient selon les auteurs, mais on peut ‘observer une certaine similitude (Christensen et Nilsson, 1998 ‘Mannion et coll, 2000 ; Descarreaux et coll, 2003). Ces chifftes varient en fonction de lage : prés de 40 % d'écart. entre 23 ans et 87 ans (Poisnel et col, 1981 ; Sforza et coll, 2002), U’écar type est par ailleurs cfautant plus grand que Fon avance en Age (Castro et coll, 2000). La diminution d'amplitude avec He est plus prcoce au rachis cervical inftieur Poisne, (Holmes et coll, 1994), Les chiles cidessousexcluen!lachar. 198%) Amplitudes moyennes des arthrons cervicaux Niveau Flexion-extension Inctnaison Rotation jes 1 ® ce = © 2} ces is a T cs8 20 55 I co 6 [ as neiigesble Torat; 80: (Hlex/ext 407409 2 a Set environ a0" io 20 casting et Santi | 120° 30 2 {ise0) Kapandii (1980) foo" 10" a 3 Marines (1982) 6° is "NB: Inclination letrale et rotation sont chifées unatéralement. 472 Racuis rite Fig. 145 ~ Les mols canals enainent une réducion def surtace de contact ees PAP pouvat aller jiu? 50 Fig. 14.6 Les nobilis cnicalos mobilen are yenbale — notamment [association fume extension, d'une iclinaion dun ce et dune rottion fhomodatéale tes de Klin pour Yor conoatrale, quest gee plu Fig. 147 - Lincimason atiale saccompagne due rotation homelatrale et Sane legire extension, § Mobilités spécifiques existence d'une chaine polyarticulée rend les mouvements iitimes des veriebres plus perceptibles. Chaque surface des PAP glisse l'une sur Fautre, se découvrant jusqu’a 50 % (fig. 14-5) et baille. Ces micromobilités peuvent étre sollictées manuelle- ‘ment, en douceur, passivement, et plus ou moins activement. II faut inclure Faction des mobilités cervicales sur lartére ver- tébrale (fig. 14-6). Ses courbures, au niveau du rachis cervical supérieur, la rendent apte 8 suivre les mouverents, mais quand ‘ceux-cialteignent des valeurs extrémes, ou que plusieurs mou- vvements s‘associent, il y a une mise en tension qui peut engen det des insuffisances vertébro-basilaires ou des lésions, rates ‘mais graves (compression, spasme, blacage circulatoire) Piga- niiol, 1990 ; Le Roux et Le Nechet, 1994 ; Thiel et call, 1994), Le maximum de sollcitation est exercé au niveau du segment V3 de cette arére (‘est-dire au niveau C1-C2) et lors de mou- ‘ements de rotation et d'inclinaison homolatérale’, provoquant des étirements de ree de 7 mm. § Mobilités fonctionnelles Mis & part les sagitaux, los mouvements ne sont pas purs. Les inclinaisons latérales Elles s‘accompagnent d'un tassement homolatéral du disque et d'une ouverture controlatéale. Au niveau des PAP, lobliquité ‘oblige la facette supérieure, qui s‘abaisse, 3 reculer simultané- ment, et la controlatéale, qui s‘éleve, a avancer. Hen résulte une rotation automatique homolatérale a Vinclinaison tig. 14-7), .géneralement associde & une légere extension (Harrison et coll, 2000). C'est le goste d’amener la joue a Vépaule. Les rotations Elles s‘accompagnent du phénoméne équivalent, pour les Les combinaisons Ce sont fes jeux conditionnés par es déplacements de la ate. lis se traduisent par de multiples combinaisons (diflérentes des tendances évoquées ci-dessus), qui jouent sur les grandes capa- cités dynamiques de ce segment (Feipel et coll, 1999), Ces asso- ciations doivent également impliquer des zones voisines, faute ‘de quoi ily a risque de surmenage antculaire. I est done impor- tant d'intégrer ces zones, 8 commence: par la mécanique pel- vienne, qui oriente la base cu rachis et prend normalement en charge les composantes les plus pénibles, 1 Variations Variations physiologiques Elles sont conditionnées par Vorientation dela téte, en apport avec les organes des sens et ceux de la mimique (Ferario et coll., 2002). Certains animaux ont des cisponibilités particulié- 5. Cela explique la prudence avoir Vapproche de Vexiéme des mou ‘ements, ou dans les associations, ainsi que lutte de tester préalable ment le sujet test de Klein en extension, inclinaison homolat rotation homolatrale. res (du fat, par exemple, de la conformation de leurs yeux, offrant un champ de vision plus large, au encore de la possbilité ‘Forlenter leurs oreilles) ; ils sont en outre le plus souvent sours 4 la nécessité drassurer des prises avec la gueule. Ces deux aspects retiennent Fattention. UT impose au cou de suivre les impulsions partant des yeux (automatisme oculocéphalogyre). Ce mécanisme dit étre solli= Cité (ef fig. 1-31). Proposé par Dolto (1976), repris par Samuel, dléveloppé par Revel et coll. (1983), il connait de multiples variantes, alors qu'on le concoit souvent comme le simple geste de rogarder avec une lorgnette: * La longueur de la chaine articulée sous-jacente est un 6lé- ‘ment de graduation qui peut dépasser le segment cervical, mais Coluiri est le plus concerns’ * Uinversion du point fixe est une possibilté souvent bénét ue, qui réussit parfois a piéger des contractures réflexes de défense, Cest la situation de quelqu’un qui fixe une cible devant 'ui et marche tout en pivotant dun demi-tour (ct. fig, 13-36), Le iméme phénoméne est transposable dans le plan sagittal, Ces situations, qui nous paraissent banales, sont en réalité comple. xcs, et il a fallu des prouesses de mécanique, couplées 3 de ‘électronique des plus sophistiquées pour obtenir un résultat analogue dans Vindustrie™. Cette prouesse technique, inimagi- rable il y a quelques années, nous la faisons quatidiennement sans nous en sencire compte. * La synthase est la capacité de moduler simultanément ies ‘mobilits & point de dépantcrénial et celles & point de depart pelvien. Cela représente un programme de réentrainement kind sithérapique sophistiqué, et fonctionnel fig, 14-8), a mimique_ Crest autre aspect des variations de mobilité. Pour cela, on pense souvent aux muscles du visage, mais an oublie top sour vent le travail important des muscles sous-occipitaux et Corvis eaux. On peut dégager l'association privilégice de certains -mouvements (ces gestes assacient la charnidre sous-Occipitale) * Flexion-extension haute. Ces mouvements expriment Facquiescement (« Oui oui») * Flexion-extension basse. Alors que le méme mouvement, localisé en haut, témoigne de I'acquiescement, le balancement antérorpostérieur bas’ évoque une attitude dubitative (lig, 14-9 a), aduisant la consternation ( Quelle histoire | Je Fen reviens pas... 2f. * Flexion basse avec extension haute. Ce geste translate le visage vers Vavant. La mimique exprime le désir caller Vers...» (ig. 14-9). Cela peut traduire un étonnement, appe- 6.1 suff de voir le handicap majeur subi par les personnes ayant le OU » blogue » {que ce sot par une minerve un tor¢ols cura eae Faison] pour se rendre compe des repercussions dle aboltvon de cove chain anal 7, Ais, certains chars de combat madermes en font la dnonstation lune fos la mite du canon progyammée sur un abject tenine Is char peut acceler, se cab sur lari, senfoncer sur avant ples simallanément en tous sens, avancer,reculer, tourne. le canan reste pointé sur F object, avec une ste tes Impressinmanie, Récions DU RAcHs M473, Fig. 148 ta poursuite oculive avec une longuesue, associde 3 un pln molite sas basin, ‘cansiive un entanemtent de mobiles proprioceptive complet. lant un complément d'informations (« Quoi?! Expliquez- Yous !»), ou constituer un gest affectueux (avancer la téte pour ‘mieux comprendre l'autre, voire pour un baiser), ou au contraire agressif (« Pas content? »), Ce peut étre aussi le simple fait davancer la bouche pour manger un met salissant, * Extension basse avec flexion haute. C'est Vinverse dy mou- vement précédent. I sagit de prendre du recul, au propre ou au figuré fig, 14-9 ¢) L’étonnement est, ici, un refus d'admetire, Cesticdire une prise de distances (« Qurest-ce que c'est que ces ‘maniétes ! »). C'est aussi le geste de refuser un contact, Ou un aliment (geste de Yenfant qui ne veut pas mange, * Flexions haute et basse: elles constituent une pince fonction. nelle qui amne le menton au contact du stemum. Cette pince ext Futilisation courante lorsqu‘on a les mains prises ; une insufi- sance clamplitude est pallide par Vouverture de la bouche fig. 14-9 ©) Ce geste est celui de plier un tissu, de tenit des euilles de papier avec le menton pendant que Von en tre d'autres * Extensions haute et basse: l'association est liée au besoin de regarder vers le ciel, Elle est peu confortable et ne peut ete mainienve longtemps” (ig. 14-9 6, + Flexions iatévales basses, Elles sont évocatrices d'un besoin Ge regarder levant soi, alors qu'un obstacle géne la vision dans axe (ig. 14-9 9) * Flexions latérales hautes, Elles expriment approximation, de |a méme manigre que les va-et-vient en prone-supination, * Flexions latérates hautes et basses associges. Dans le méme sens, elles portent simplement loreille & I'épaule ; en sens Contraires, elles traduisent le geste dee tendre Vore (fig. 14-9 a, 4 Ges gestes sont 8 utiliser en kinésthérapie. Chez un patient, parois ‘logue par apprehension de la dovteur, la déyrogrammation cu gees de recours 3 ces raccourcis peut ete spectaculire.Ainsi, un patient «qui Yan demandaitcFexprimer la consternation avec som cou dept de ‘Re pas trouver, a balancé deux at trois fois son cou sagitelontent oe alisant «Je ne vis pas », ce qui tat la solution, mais elle wera yo ccomicaiscs 9. Cette pince devientcapitale chez les personnes paralysées d'un bros ‘ou amptées. Une raieur cervieale deviem done lourde de tepercue, sions che? ce type de patient 10. La mauvaise habitude de cerlaines personnes est cle caser le cou, {a336 en avant, avec une extension de latte seule, ce qul et oncone moins supportable. 474M Racuis eres Fig. 149 Les mobiles cewicates faues ot busses sinscrvet cans des _gestesfoncionnekevoueypressis es Suecessions de eons evensions bases exprment ls canstemation 0 ta flexion basse ae extension haute exorime Fanrance La devon haute ec exenson basse expe Je rejet(o. Vinclinason haute dans un sens et hase dans Faure ait eit de eke Forel a eso ‘Smutanémenr aut et basse est une pincefonctonnelle pour coincer de petits obese) ere fe maton fe stemum eh emerson Simao haat et asse constiue Te gest de lever les yeu a ci Vinclnszon base rat le beside ckégages ated plan sagital man (voir en évtant un obsace situé devant ++ Rotations: si les haules peuvent étre dissociées des basses, inverse n'est pas vrai. Le mouvement est donc global et traduit le besoin cle regarder latéralement, voire dertitre so. Variations pathologiques Ge sont les hypomabiltés ou raiceurs. Elles sont trés génan- tes. Un patient supporte beaucoup mieux une ceinture de main- tien lombaire qu'un collier de maintien cervical. Inversement, les hypermobilités existent mats conduisent pariois & des insta- bilits, Elles ne sont donc pas & rechercher. Eo La grande mobilité du cou demande 2 étre éduquée de acon fonctionnelle, cest-a-dire beaucoup plus en qualité qu'en {quantité (proprioception), alors que crest cette demiére ui est souvent la plus recherchée. ‘STABILITE Elle doit contrebalancer la forte aptitude du cou 3 la mobilité © Dans Ie plan sagittal La courbure cervicale est soumise & deux effets de la pesan- teur: la charge sus-jacente et la ligne gravitaire de la téte Charge sus-jacente Elle tend naturellement 3 majorer la courbure, e/est-d-dire & Vaugmenter en tassant le segment polyarticulé. De ce fait, le cou a tendance a plier vers Varrigre (ig, 14-10 a}. I existe donc des muscles antérieurs spécialement destinés a s’opposer a cette augmentation. Ce sont le muscle long du cou et, & distance, Vappateil musculaire supra- et infrahyoidien, Ligne gravitaire de la téte Elle passe Iégivement en avant, ce qui a tendance a faire 6 chir la t€te et le cou vers avant (attitude d'une personne sSfendormant en position assis ig. 14-10 b). Cela sollicite les muscles postérieurs (muscles profonds essenticllement) (Voo et coll, 1998). Au total, les deux mécanismes s‘annulent plus ou moins, et Féquilibre du massif cranial est réalisé avec un ajustement fin ‘et économique, duu moins en position verticale'. L'ajout dune charge sur la tée valorise ce maintien, et Von connait le beau port de téte des peuples portant ainsi les charges (Cf fig, 13-3 1. La position inclinge est vite fatigante et nécessite des solutions * | 16-17 x e : ae 718 o [ a: * Tas e = a5 79710 & x z ToT - = * Tire = a * - | TOTAL ox 7 35,5" 36° ] Soit environ : 6 35° ES Costaing et enti | 70" Ea 30° |.c960) "Louis (1982) 50° Ey 35 Mertiner (1982) | 35° a 7 Kapand (1980) 70° on chifre 7 i; beers chs par Marines (1962) sont extras de White (1965) pour a flexion-exenson et Fnclinafon, et de Gregerson el Lucas (1967) pour is tation Fig 14:24 - inspiration (sat intorenir fe moteur musculae (ove excentiquel. Vexpration 1m frcé test un reour pas sor La faible couse dy pis. captragmaique es campensce parla surtace des section. | 7: if | : REciOns DU RACHIS 48: Fig. 14.25 -Ensincoy ‘on fore a, le 1 inspiaion se « Mobilités fonctionnetles Respiration Crest fa plus spontange rente, elle ne devient qu mouvements cinsp mobilités, Réduite mais perma: tivement importante que lors des n forcee et de retour expiratoite forcé. Elle prend en compte le fait que la cage thoracique a une tendance naturelle 4 s‘ouvrr, majorée par Vaction des muscles inspirateurs. Fig. 14.26 — 19 torsion des carla pur a restiver 3 eypsiation, 4 Ib mane te igus av * Le diaphragme. C'est un muscle original, dont Dolto (1977) dlisait: « Entre fe premier cri et Je dernier soupir, toute une Imythologie s'est élaborée autour de ce muscle singulie, tase comme wn tapis volant pour orchestrer la ventilation aéhionne ‘ou devenir atternativement une coupole cigide », Son anatomic. texplique son role «'inspirateur principal : en se cont abisse surtout le centre phrénique et auigmente ainsi fe diamd- {te vertical. I coniribue aussi 3 augmenter les deux auires dia méties périphériques. (antéro-postérieur et transversely, en prenant appui sur le centre phrénique, une fois celui-ci stabilise par la masse viscérale, et en tractant les c&tes inférieures, Deus, Falsons 8 cela: d'une part la forte obliquité de ses fires pert Phériques (forte composante ascensionnelle, c'autre par le mouvement de mobilisation des cétes se fat obligatoirement cn on et écartement™* du fait de Vaxe des articulations costo- vertébrales fig. 14-28), «Les inspirateurs accessoires interviennent lors dune inspira tion majorée ou en cas dinsuffisance respiratoire. Ce sont tov les muscles qui prennent appui sur Vaxe verte cs ‘ceinture scapulaire ou les humérus (élévateurs des cétes, sesle~ es, sterno-clgido-mastoidiens, pectoraux, dentelé antérieur) el s¢ terminent sur Vensemble sterno-costal, ‘ub de Fasservissement du mouvement des ce aticulations postérieures conduit & une impossible de sone le mécanisme du diaphragme. En eet, un muscle ne pounont Be Leeten rouse Seas slonimpostbless diphagne an 427 —ta paneer cp pe dome a ter les cote. 1a pari sepereure icaement ds cote las, ees flan) 484 W Raciis er ree “expiration Dans fa respiration courante, le mécanisme est passif, dane conamique. Le premier mécanisme est celui du parenchyme pulmonaire, dont la tendance naturelle est la rétraction™. Le second est liéaux ares cosiaux”, qui ont emmagasiné de Véner iors de inspiration, grice& leur déformation, et a testivent ensuite. Lrs d'une expiration forcée, des muscles complémen- taires entrent en jeu: les abdominaux (qui refoulent. le claphragme on position haute), les muscles abaisseurs des cotes {dentelé postéo-inirieur,carré des lombes) 29. On le voit dans les pneumathorax(waumatiques ou thérapeutiques), (0d Te poumon se rétréct au niveau de son hile, 530. La postion carilagineuse est encore pls céformable que la ee. De plus, estemité-antéricure des carslages ext tillée en double biseau répondane& rangle dike des incsurescostales ci ster, ce ‘ut inter totalement la rotation axiale a ce niveau. Il ensuit une ele vation du sternum avec Inspiration, ainsi qu'une torsion acerue de Fare Catlagineux. L’ensemble facie le retour pa. | Fig. 14.28 - Cobliquit de ave de mobil coxo-verrae (ae a fore obliques nes lnrales du caphragme font que es ete scat en mame temps qu'elle vente parc haut,’ partie moyenne, © pati as. Fig, 18.29 (2 dsxociton ces cures spire autour dune ron ee sider regal de 7 ew eT Mobilité globale Le rachis thoracique participe aux mouvements combinés des Ceintures. La mi-distance entre celles-ci se situe trés grossigre= ‘ment au niveau de T7-T8. Au cours de la marche, c'est le niveau des changements de rotation entre le mouvement de giration Pelvienne, en rapport avec le déplacement des membres infé- Fieurs, et celui de la ceinure scapulaire, en rapport avec le balancement des bras (fig. 14-29), La rotation en TI est environ de 5° d'un cété, cependant qu'elle est de 8° du c®t6 opposé, au niveau de L5 (Viel, 1989). 8 Variations Variations physiologiques Elles sont principalement en rapport avec la morphologie et la respiration ample. La vie quotidienne n'exige que peu de ven- tiation (jeu diaphragmatique seul) La mobilité des cétes néces- site une sursollicitation, 3 favoriser surtout durant la croissance de Teniant (notamment, chez la jeune fille, lorsquelle com= mence de porter des soutiens-gorge”). Cette mobilité doit ensuite étre entretenue par un minimum d’étirements. Hest & noter que le maximum cle ventilation est ebtenu par la mobilté ddu thorax infrieur (Crépon et coll., 1997), partie la plus souple, la plus mobile et la plus large. Variations pathologiques Elles s'expriment surtout par des restrictions, autrement dit ‘des raideurs. Files sont inexorablement consécutives 2 lage, mais aggravées par les insufisances respiratoites et par des déviations onthopédiques du rachis. Cela souligne importance de joindre l'exercice respiratoire 3 celui de éanimation du jeu thoracique, au cours d'un travail manuel nommé « modelage ». Les atteintes du contenant ot celles du contenu sont verses Pour le premier, ce sont les troubles arthopédiques, qui t6t ow tard réduisent Yampliation: cyphoses, scolioses, thorax en caréne. Pour le second, ce sont les pathologies pulmonaices (notamment celles liées au tabao), qui entrainent toutes une dim ution progressive des mobilités du parenchyme, puis de son envelope musculo-squelettique. Il peut y avoir une bhypersollicitation costale(appelée tage) chez les insuffisans res Piratoites, qui compensent amoindrissement du jeu diaphrag- matique par Faction des muscles inspirateurs accessoires, aspect comportemental, enfin, peut jouer un réle impor tant: certaines personnes ont tendance & garder le thorax figg, 31. Le pont de soutien-gorge esta surveller chez la pati fille: lle peut Souhaiter ce vatement par mimetisme matemel, mas da atc pew de volume de sa poitine, ae amende 3 trp le sore. Les sourvétements modermes, élastiques, ont cer incorwéient majeur de coller ala peau cet de soursette un jeune thorax 3 une pression lege mais permanent, ‘ce qui est préjudiciable. Il aut done sassrer dune banne adequation fee les nécesies leurs effets secondaiteséventuels Chez Ia fem ‘un marquage de la peau enfin de journée est signe dun op fr sera ‘De méme, il faut sureller le port 'armatures qui plaquent op Ks {issus et viller au paénamne des fortes poirines, qui peuvent maditier, Ja satque thoracique et nulte ) Téquilibre tant raehigien que pulmo naire, Les aménagements de la lingerie pornettent des solutions tnotam: rent le fat de varier les systmes de bretelles et daccrochage), tion set jit ite dit es soit dans une volonté drafficher une certaine allure (torse bonis, ou, inversement, torse rentté,solt par une pauvreté ges- 'uelle qui les fait agir de fagon monolithique au niveau du trone. Il est iméressant de réaliser que, tel un ressort que Yon com. prime, la mobilité theracique gagne a dire travaillée& partir de sol- licitations en expiration, celle-ci appelant inspiration ‘éactionnelle facile a valoriser ensuite grice 4 des positions et des prises adéquates, Le rachis thoracique est repute peu mobile, Lientretien fone- Bionnel de toutes les mobiités (qualitaif) et les étirements en amplitude (quantitatif) sont des éléments majeurs de la réecu- cation de cette zone et doivent integrer la respiration. ‘STABILITE 1 Dans les trois plans de I'espace Sur le plan ostéoarticulaire, elle est déja inhérente & la pré= sence des edtes. Su le plan musculate, la région thoracique est stabilisée par Iétalement postérieur des érecteurs du rachis, par entrecroisement cles grancles directions de files musculaires que ce soit au niveau des intercostaux (obliquités inverses), ou des muscles plus anges tels que le trapeze et le chomboide (obli- quités inverses) (Oda et call, 1996), ® Sur le plan du caisson thoracique La stabilit6 esti 2 inspiration, qui tend la parol thoracique. 1 Le sternum Le sternum est un point fort dans la sabilitécostale, en unis. sant la convergence des cartilages costaux. Ilse présente comme tun « bouelier », soulevé lors de Vinspitation, Ce réle est utilisé dans les appuis antérieurs, notamment pour certains outils 1 Variations de fa stabilité Variations physiologiques La variation constante est celle de la respiration. Les positions de travail jouent également un réle dans la mesure oi Faxialité du segment thoracique se préte davantage a une bonne stabilité, 'monolithique, alors qu'une position difiérente (en flexion, rata. tion ou inclinaison) ne peut qu’avoir recours ai un maintien muse cculaire plus cotieux, Variations pathologiques I agit des instabiltés. Elles sont de différents ores + Vabsence de lutte antigravitaire se traduit par un glissement inverse des compartiments thoracique et lombal, augmentant les courbures (fig. 14-30), * Les traumatismes aifecient la stablité en fonction de leur localisation (comps vertébral,extrémité d'un processus, céte — 4 32 exise des perceuses professionnelle lsat Fappui sur le stemum. Recions DU RacHS 48 tun seul niveau ou 3 deux"), de leur importance (tassemen minime, ou effondrement d'une vertébre}, de l'association d'autres désordres (pneumothorax, atteintes musculaires, etc) * Les déviations orthopeédiques désorganisent Iédlifice thorac. ‘que, réputé stable, Elles créent un cercle vicieux dans lequel le éviations rompent léquilibre de stabilté, ce qui conduit des deformations, qui aggravent la déstabilisation, et ainsi de suite + Los hypersollictations articulaires fatiguent les structures de ccontrdle, qui sont alors cle moins en moins apérationnelles, tan par excés de jeu articulaire que par désorganisation proprioceptive, POT la stabilité est la caractéristique dominante du rachis thoraci- ‘ue. L’age peut concuire 4 une immobilté croissante et 8 une ‘augmentation de courbure. il faut retarder ces effets le plus possible en valorsant a fonction respiratoire, pour la premiere ten travallant le maintien postural, pour la seconde, 33. Ce qui réalise un « vole costal», avee respiration Segment compris entre les deus traits te Factne et indy - spire par Vinsptation, et cefoulé par expiration ~'l bos sens inverse de la physiologic des Cotes Fig. 14:30 La peseneu ten} fareglisrle hoax vers ave ct abdomen vers Fava comme deus ving superposes, 486 Racois er rie ConTRAINTES § Eléments en jeu ‘Sur le plan focal Le degré de dureté Vickers des veriBhres thoraciques est infé Hleur 3 celui des autres vertdbres, ce qui laisse & penser que les CBtes jouent un re de répantteur de contraintes Sur le plan régional ‘axe vertébral se déporte vers Vartbre, faisant apparattre un bras de levier plus grand pour a ligne gravitair, et ce d’autant plus que la sitation inclinée est fréquente. On représente ainsi pparfols la balance vertébrale en comparant le rachis une grue (ct fig. 14-39), Cette image, si elle est acceptable dans le cadre «une présentation vulgarisée cles phénoménes, 3 destination da ‘rand public, ne correspond néanmoins pas ala téalté meee ‘que. En effet, elle occulte la présence du caisson thoracique et {eft que les efforts sont souvent eflectués en positon penchée {plus ou moins en apnée) 4 Variations physiologiques Ce sont les modifications de rapports osseux au cours des mouvements ou positions. Av niveau thoracique moyen, on observe les réparttions suivante. En rectitude rachidienne La rpatttion se fait, schématiquement 3 80 % (essenticlle- ‘ment en pression) sur le corps, et 10 % sur chaque PAP" laven tune composante de glssement postérieun, En cas de flexion La transmission corporéale fait apparaftre une composante de sissement antérieut, ce qui sollcite une participation équilibva. trice du caisson thoracique. La transmission au niveau des PAP tend a se réduire 3 une compression pure (cf. fig. 13-54), 34. Chifres de Vanneuville et cll. (1980) au niveau de T617 Fig 14.31 -Levavaileneme position olgnse dla poston neuteet vite smal supponée ncesite de abe Faxiltérchidenne, 4 Variations pathologiques Elles sont liées & toutes les situations s'écartant des normes Physiologiques, Les variations de courbure Ce sont notamment le tediessement et, surtout, Maugmenta tion de courbure. Celle-c est inexorable avec lige (camplocor. mie) aut mentionner auss les efforts faits dans des positions non favorables tig. 14-31), qui soumettent le rachis 3 des Contraintes anormales. Les désaxations orthopédiques Elle portent variablement 3 conséquence selon le type de léiormation. Dans les scolioses, les désaxations rompent Meu libre rachidien et créent des zones de faiblesse ince cum ontraintes: par blocage en fermelure du cdté concavitaire, par distension du cOté convexitaire, et par perte de Vélasticité com. tale de iacon générale, Les dystonies Elles associent contractures et hypoextensbilité, yore fibiose dle certaines fibres musculaires,provoquant une désadaptation smusculaire, Les retentissements de la sphére respiratoire ls correspondent aux attitudes liges aux pathologies: thorax en caréne de Vemphysémateux, thorax ramassé de l'asthmati ue, thorax figé du bronchiteux chronique, thorax en expansion tla €Bt€ de Ia Iésion chez le thoraqué, ete. Toutes ces atitudes figent le comportement vertébro-costal, le privent du role amor. tisseur et dallégement du caisson thoracique, neuttalisent les adapiations musculaires, et majorent les contraintes ati nivess, rachidlen, POUR CONCLURE a fixite thoracique nest pas synonyme dinwiinérabilité les cOtes sont fragiles et les capacites vertébrales limiéer Le cars, fon pneumatique thoracique est fortement impliqué. dane {bsoration des contraintes. Sa mise en jeu est conditionnée cor le Fesoect dela qualite du maintien et des synchronisations goce les régions vaisines, la colonne thoracique est reputée peu mobile, prisonniere du (2ican costal. Elle doit rester en harmonie de mobilite avec iy fonction respiratoire, et il est nécessare de la travaller pas le contenant et le contenu simultanement ll faut, de ce fee, se sgarder de n‘aborder que ia partie postérieure, sous pretente ‘Que Cest la localisation dela colonne, La partie antérieure, rele tivement simple, n'est pas d'un abord facile du fait d'une sos tomie de surface assez dépouilée chez Thomme, et en Parte ‘ccupée par les seins chez la femme, EEEEEEEEIS'S'S:C”~ Racuis LomBaL pee BASE DE REFLEXION {a portion fombale du rachis occupe une place importante Gans les préoccupations thérapeutiques, puisque les lombalgies Feprésentent une part considérable des doléances thumatelo. siques. 8 Situation et limites Le rachis lombal est le plus inférieur du rachis mobile. ll cor- respond a la région que le grand public appelle « les reins § Caractéristiques essentielles * Cest une région assez courte. * Cest une jonction mobile entre deux parties moins mobiles (thorax et bloc pelvien), * Il est libre, mais encaissé entre les derniéres cdtes, en haut et les ales iiaques des os coxaux, en bas. * C'est une zone massive (grosses vertdbres, masses musculai- res compactes) (Runge, 1987) « Hest en rapport avec le ventre, ou, plus exactement, avec les dou panties da vente. En effet, le rachis lombal accupe une Position assez centrale au niveau de la taille. I existe un vente antéro-atétal gauche et un ventre antéro-latéral droit, Le rachis, est donc bien encadré (ig, 14-32), * Il teprésente un investissement psychologique qui li est pro pre, avec deux caractéistiques apparemment opposées ~ La taille, evocatrice de finesse", de flexibilité™. Ce tes|ser= Fement est aussi incicateur de maintien : état le rble des corsets, aurelois (cf. fig. 13-53). Ces le role de la poutre Composite rachidienne aidée dir plaguage aponévotique nutle part aussi puissant qu’a ce niveau. ba force : cet aspect clécoule de ce qui vient eéte dit, Le langage populaire traduit cela : « casser les pieds (ou les Dreilles) » 8 quelqu’un n'est pas trés méchany, mais lui «cas. ser les reins » est plus que méchant : c’est la volonté de le ‘éduire & Fimpuissance. Les pyychanalystes rapprochent ce Sentiment c'impuissance de Vimpossibilté, en cas de dou leurs lombales, de pouvoir assumer les mouivements du coit 8 Vocation fonctionnelle Bien que la vision populaire privilégie souvent la mobilité (< danse du ventre »), la dominante est avant tout la stabilité les ceintures de maintien ont en tout temps été utilisées pour seconder cette région face aux vicissitudes des efforts, voire pour 35, Le mot latin taea désigne une bouture, la petite parte d'une plant ‘que Fon taille 36, Dod la dangereuse volonté «cFassouplssement» de cette zone, en ssayant par exemple, de forcerjusqu’aloucher le sal avee is sing, 3, La mobil est riot exploits pa les coxo-fémeoralts, ui redo n jeu le massif pelvien, la colonne lombale ne aisaot uateorin no obilité la base dh eh Ricions ou RAcHs 487 i 142s ml en Lena eases sues Marto ices doen gee naa mes ‘uekspmeanticordenchi et amitodngebote denne usc da bq merc 2 cli ents tomo a lane, gam dol (scanty wc) pe ean ont un ais spre pe be [a soulager en cas de douleurs (Thoumie, 1997 ; Thoumie et coll, 1998), 4 Fréquence des pathologies Le spectre des pathologies est élendu, tant par le nombre que Parla diversité et les degrés de gravitépossibles entre les plain. tes minimales et les attentes graves avec retenlissements news rologiques) Rhumatologie Le professeur de Sbze disait:« Tour fe monde eu, 2, ou aura ‘mal aux ceins un jour», C'est dice la fréquence considerable den lombalgies, engendrées par le surmenage et surtout le malme- nage de cette zone (ot ls efforts de prophylaxie). Ceriaines maladies rhumatismales s'y développent plus pariculigremen, comme la pelvispondylite shumatismale (PSR). 488 w Ricis er re aaa ho Fig. 18.33 - Le clit ailogique acs lol perme de note angle de Toros a, Farge lombo-sacral (120° 4 140, inclnason do plateau sacral (0, Fa Roche Tombale qui ext emvran fe 13 de fare ene Li e 13, et indice de tap de 1 se projet, normaement, su ep sera Fig. 188 Un basin ocaion de vase dns Fat hice wash Museum, Neurologie Les répercussions nerologiques 3 type de radiculalgies sont fréquentes. Ce sont, par exemple, les sciatiques™, les témoral 38, improprement appelée «névralgie» dans le eas dune pathologie discord, gies (cruralgies, les méralgies (nerf cutané latéral de la cuisse), fu le syndrome de la queue de cheval. Les atteintes peuvent tre sévéres et entrainer des troubles paralytiques. Orthopédie Les troubles les plus fréquents sont les exagérations de la cconcavité physiologique (lordose). Les redressements de cour- bbure sont plus ares; la coexistence d'une cassure basse et d'une eyphose thoraco-lombale est assez courante”, Traumatologie Les tassements vertébraux sont plus iréquents au niveau tho- raco-lombal (cf. La charniére thoraco:lombale, p. 520). RAPPELS ANATOMIQUES: 1 Sur le plan morphostatique Cambrure La cambrure® est représentée par sa flgehe et son étendue. La cambrure est équilibrée sla projection de L1 se faiten regard du plateau sacral (si elle se projet en arriére, on parle d'indice de renversement de L1) (Roussouly et coll., 2003) (ig. 14-33). Rapport lombo-abdominal lest incontournable. Il associe la mécanique d'un segment polyarticulé 8 celle d'un eaisson hydropneumatique. La mécon. naissance de cette réalité améne des partis pris regretables sur les conduites 8 tenir", S'intéressant a 'un ou l'autre de ces deux: aspects, on oublie que ce sont les deux facettes d'une méme « médaille » roposant sur un sacle mobile : le bassin. C’est A ce niveau que lanalyse doit débuter (Schultz et coll,, 1982). La vocation statique du bassin, comme récepiacle du_venire (fig. 14-34, est souvent la seule prise en compte : cst oublier sa vocation dynamique (ct. fig. 13-16) Résonance viscérale La résonance viscérale de cette région est & mentionner. Pour les Anciens (et la tradition japonaise), elle reniesmait Vame du ventre ; les augures de jadis lisaient les présages dans les entailles®, Inversement, les pathologies rénales, digestives ou ovariennes ont des répercussions a type de lombalgies, 29, Les anomalies transtionnelles de Is jonction fombo-sarale et les sis renvoient & cette charniéve (e. La charnere lombo: combrare 4D. Leterme de lose» est, théoriquement, ser & a pathologie ('hyperlordose ean ‘une monstruost). Les habtudes consacrent cependant le terme de ‘odose pysiologique » pour déigner Ia cambvure fora, mals 1 est ordre morphologique. Cel de «lo faut evitr les excls et rézerver le termed hyperordose aux cas mons traeus. 5, Pour certains la lordose ext ue un ventre trop en avant, car dé ‘le: pour fauves le relichemient des abdominau ex 03 une fordose trop marquée 42, Le mande moderne, lui, valrise le cérébral, atte: méme chez les Japanai fessepp Te suicide d'une bale dans I te et devenu plus courant que a tharacki), Représentation mentale {a teprésentation mentale de la cambrute est en rapport avee ln notion de’ tail », cui valrise les telieissux-et save pecans 'a poitrne et les hanches, ce qui forme le wipyque incontocg rable des mensuralions féminines. L’epression «alle de supe” » est & ce tite, révlatice (ig. 14-35) La tambrure Ge ainsi pergue comme un caractive sexuel secondaire tose oxy étalon dévinlise un homme, et, au contare end une comme Dus atayante, ce que ne manquent pas de souligner les nnee de postures féminines" dig, 14-36). A Vinwerse Vabsonee ae cambrurerapproche davantage une allure simizsque ou loa dude, plus marquée dans. les caricatues“masculnes figs 14-39, Ceinture Cest une image voisine de la taille, Ce resserrement, que oho appelait« le cow du bassin », est une zone enjolivée par des ceintures, chaines, avec beaucoup de variéte ant chee {homme que chez la femme, Cest une zane gui relléte un peu ta puissance de Vinlvdu : «se metre In ceinture » est une pri. vation qui codte, la « ceinture doxée » est synonyme de richesce @t-«ceinturer» quelqu’un le réduit& 'impuiseans Milieu du corps 1 Sait presque d'un paradoxe (ig, 14-38). Prenons un gros Sezinent tell que la culsse sa section monte celle du pls gros 05 du corps le fémur. Au niveau lombo-abdominal, une coupe
    Les chifes ce Martinez et de Kapandj pour la lexion-extension sont extras de Tanz (1953), te, 8), ait le En § Mobilités spécifiques Elles sont utilisées, en technologie, pour agi sur le plan angu- laire eVou de glissement™, notamment lorsqu'un arthron nvest Plus fonctionnel et que ses voisins sont susollictés (Kulig t Coll, 2004), La mobilisation spécifique tend & harmoniser la par ticipation de chaque étage. " Mobilité fonctionnelle lle constitue une mobilité d’absorption cles coxo-fémorales Crest ce qui determine le complexe lombo-pelvi-fémoral”. En revanche, il faut se rappeler que certains qualifient cette mobi. Iié d'« anarchique 2, en raison ces surprises qurelieréserve par {ois (Takayanagi et coll, 2001), Drune par, il peut exister un lage rade & cOté d'un laxe, sans qu'il sot question de patho. logie. Drautre par, la logique est parfois mise & mal : Neiger (1987) a montré, sur clichés radiographiques, qu‘une rétiover sion du bassin, effectude par des sujets sains en position assse, Ouvrait Rormatement les disques & la partie postérieure, mais que chez certains sujets Je mouvernent entrainait, simulta ment, le pincement postérieur d'un disque, ce qui est surpre- rant. Enfin, il faut réserver une place de choix 3 Ventité pelvienne. Dolto aurait voulu dénommer le bassin « scaphos », du fat de son comportement « chaloupe » dans les trois plans de Fespace, ui le fat tanguer, rouler et virer comme un bateau (et ce mieux que Fantculation subtalaie pour laquelle on uailse classique ment ces termes) (Chansitinukor et coll, 2001) Cela est observable au cours de la marche (cf La marche, fig. 4-40 & 4-44) (Perret et coll, 2001) * Fronialement. C'est le mouvement le plus visible. L'apput ‘monpodal transitoire impose une légére translation homolaté- rale du bassin". Cela sfaccompagne d'une chute de l'hémibas. sin controlatéal, mouvement d'autant plus visible que la marche est lente * Transversalement. Les rotations sont lies la giration pel vienne, provoquée par l'avancée du membre inférieut homola. ‘eral, Elle est compensée par un mouvement inverse de. la I T—_EU_TOTOSC:C:o—— b «Ces interianes sont composites. ts intigrent une biconeh= laiee, des suriaces planes 3 morphologie particuligre, une trou hoide (odontoide) et une syndesmose avec le fbracartlage da ligament transverse (portion du ligament erucliorme, * Le cardan densomble permet d’orienter la téte dans tous les sens, de fagon incessante, sous amplitude modérée (saut importante flexion entre CO-C1 et la rotation entre C1 et C2) * Lalas st intercalé en ménisque osseux enire le crane et axis fig. 15-6) — en effet, il ne peut y avoir dremboitement en raison lu passage du systme nerveux central, qui nécessite un dca lage entre le foramen magnum et Vaxe osseux (d'od une incl raison de l'adontoide} Vodontoide Vodontoide, grossigrement cylindrique, appelle quelques remarques :| * a section est légérement ovalaire, ce quia pour consé uence de faire reculer le centre de rotation des mouvements entre C1 et C2 tig. 15-7), évitant ainsi le cisaillement de Vane + Son grand axe est égérement oblique en haut et en arriére, et sa surface antérieure est convexe, non seulement transverse, lement, mais aussi légerement verticalement (lg. 15-8) (Maestro et Argenson, 1985). Ces deux caractérstiques, et la léyere defor, Imabilité du ligament transverse (cruciforme, autorsent les fat bles mouvements de flexion-extension entre C1 et C2. * Sa surface postérieure possede une facette pour le cartla du ligament transverse, qui forme une retenue souple, * Son aper ne pénétre pas dans le foramen magnum. Surfaces articulaires atloidiennes * La jonction accipite-atloidienne (CO-C1) met en rapport les surfaces convexes de loccipital et les concaves de Vatlas. La fonction n’est ni cangruente, ni concordante :& la partie posté. Tieute fe rayon de courbure est plus court pour CD et plus long our CI (Maestro et Berthe, 1985) (fig. 15-9) © Le jonction atloido-axoidienne (C1-C2) met en rapport des surfaces planes, cOté Cl, et Kéyerement convexes sagitalement, Coté C2. U'épaisseur de cartilage étant plus marquée a la partie moyenne, il en résulte un rapport biconvexe qui autorise une 'égire flexion-extension (fg. 15-10). En revanche, dans le plan Conmootnes Du Richis, 509 ig. 15-9 — Danse plan ransversl ia asso arte supetewe de Fats et oval ‘rayon de courbue ante est plas Posrieu. Danse plan sagital «' db courbure aru qu et pls pet Dam plan rota, on observe qe Ia parie _tieue es pls vericasce que le poste Fig 1510 - association du eu COC! ef C1-C2 dan a lesion a et exerson (5) I, la rectitude rend impossibles les inclinaisons latérales (Gh. fig, 15-5) Ross et call, 1999), 1 Sur le plan capsulo-ligamentaire Capsules Les capsules sont au nombre de cing! ; elles sont laches Ligaments Outre ceux communs & tout le rachis, on dlstingue, schéma tiquement + Un systéme original reliant les ates antérieuss (ou les posté- ricurs) entre eux (membranes). «Un systéme suspenseur de l'odontoide : ligaments de Vapex et ligaments alaires (chacun d'eux possile deux faisceaun tor, sadés ot freine chaque sens de rotation. fig. 15-11), * Un systéme crucitorme rétro-odontoidien’, + Un plan ligementaire doublant le précédent (CO-C2), * Le ligament nucal, tout en arviére, formant un septum cinser= tion pour les muscles (Mitchell et coll, 1998), | Deus pour CO.C1, deux pour C1-C2, et une atloide-odontidienne. Uariculation postéricure de Modontcide est die. syndesmoseckores lene : Rouvitre lui mentionne une capsule et une synoviae, Paturee seulement une synoviale 2; Composé dy ligament transverse etd faisceau long perpenciculaire, tinal qui bi 510m Racais er ree Fig. 41 ~ tes cu face tere baa ses ements de fact cre sepsis dese. pol 5: Teccl npn mage Cate sea 3 scheme en facta et ott Mn andrea; pen can sede. Recent Buc acne dome re cone os wee ene ran ps postin ran fe Giant de sere Retin se ote © Sur le plan musculaire Les muscles sont divisés en deux groupes: les muscles Ccommuns 3 tout le cou, et les pets muscles sous-occipitaux, foxtement eybernétisés, ajustant le placement eranial en perma rence (Poriéo, 1998). 1 Autres éléments Les fascias et paquets vasculo-nerveuy continuent ceux de la ccolonne cervieale, Les deux arteres vertébrales présenient une paricularité (Li et coll. 1999): chacune forme quatre anses’ avant de pénétrer dans le foramen magnum, contribuant ain! a former le polygone de la base du cerveau (Willis) (of fig. 14-6), Par ailleurs, les deux premiers nerfs spinaux (racines) remontent cen artitre, le deuxitme (nerf d’Arnold) passant a travers le tra- péze avant de faite un trajet en hémicasque sur le crane. Mosiuirés 4 Mobilités analytiques Les mobilités analytiques gérent les mouvements tridlimen- sionnels dle la tte (Arlen et coll, 19902, 19906), Flexion-extension Pour la flexion-extension, es centres instanianés de rotation (CIR) passent en regare des condyles occipitasx pour CO-CI-, et au niveau du ligament transverse pour C1-C2. Les courbures sagitales inverses entre Voccipital et Vatlas ont pour conse. quence que I'extension part plus vite que la flexion ~ mais elle fest freinée’, tant par la verticalité plus marquée de la partie ante eure de C1 (fig. 15-12), que par la convergence des suriaces 2. Netamment ie segment V3 de Fate vertebrae, Crest le plus én tors des mouvement exémes, notamment ceux associat rahe incinaion homoatrlee extension test de lem senton us aes nates eres qt sie re rene se pce gn find amptue,et los asocation de maunersens he Roc erie Neste, 1994) 4 Le mouvement angulie inegre des glisementsHndstes 5. En eet i ex imperant que arson maga ne fate ps op vers avant ait dela ésence des ates vecrales dee noe sllenge rolte et gauche (Orsini, 1981 ; Schloten et Veldhuisen, 1985) (ch fig. 15-9). Inclinaisons latérales Pour les inctinaisons latérales, ‘axe antéro-postérieur est situé en regard de Fodontoide (Vannewville et coll., 1980), Rotations Pour les rotations, axe antéro-postérieur passe en avrgre du processus odontoide, En ellet, une section circulate de odo ‘oide aboutiait a un cisaillement de Vaxe nemwveux qui est en antibre (ct. fig, 15-6), alors que la section ovalaire fait reculer le centre de rotation et minimise le csallement (Rude et Soll, 1985), Le mouvement saccompagne d'un léger rapprochement entre le bloc occipito-atloide et axis du fait du contact biconvexe des surfaces de C1-C2 (Le Roux et coll, 1998) (ig, 15-13). ampli tude rotatoire est permise par Pécartement des insertions des liga- ‘ments alates sur occipital ig, 15-14), mais ces mémes ligaments freinent la fin ‘amplitude par leur mise en tension (cf. fig. 15-11), Amplitudes Les résultats des mesures réalisées par Vannewville et coll (1980) sont donnés dans fe tableau 15-1, (NB: inclinaison et rotation sont chitirées unilatéralement.) Amplitudes du rachis cervical haut Flexion- i Niveau extension | |ndinaison | Rotation oc 2 = e chee = négligeable | 26° TOTAL: 20° & 2 Soit environ : 40° 510° 30° Castaing et 30" o cog Santini-(1960) Louis (1982) Ey = = Martinez 35 10" a (1981) Kanani 20530" ce (1380). : ‘Pour cet autew il n'y a pas de feson-extension bu niveau CLE2, Chnwniees ou Races 517 Fig, 15:12 En postion neue es suaces ce CO de Ci ne conconten paso. En extension, es "avons cle courbure cours eoinciden 1). En Alexion ce sont es gran rayons de curb qui es ations, kes moses lates de Fath i ger abatssement th), camme 3 on fs cnent se placer dans la portion based a snfce conven de Fi ume cin ote ue ingke nen san mow su un Fig. 15-14 testament ates ib, e qui ‘ead eur enroalement permet une ampli rotor pes ral 512 WRacruser ate § Mobilités spécifiques Les mobilités spécifiques sont minimes ; elles pourraient expliquer les quelques degrés d’écart entre les chifles des dit férents auteurs! 4 Mobilités fonctionnelles Elles associent le rachis cervical inférieur, soit dans le méme sens, soit en sens inverse. Ce couplage est facile 3 entrainer grice 2 quelques exercices de mime thérapeutique (Chfig. 14-9). Le systéme cardan du rachis cervical supérieur, peu enclin a la fatigue, en fat exécutant privilégié de orien lation des organes des sens, et de ceux de expression, vocale bouche) et non vocale (ensemble du visage). Ainsi, les mauve iments des yeux entvainent le couplage hautement cybernétisé des mouvements craniorcervicaux, et ce de fagon incessant. I cen est de méme cles petits mouvements instinctfs d’acquiesce- ‘ment (¢ oui oui»), de négation (« non non »), ou ¢approxima- tion (petites inclinaisons latérales, équivalentes de la prono- supination) dans une conversation. Le port d'une minerve blo- que ces automatismes et rend tres pénibsles les activités les plus simples (Hollands et coll, 2001). lest a noter qu’en descendant dans le rachis, Vaniculation & synoviale bougeant en amplitude, Ia plus proche, est la coxo- fémorale, qui est spécialisée dans la puissance. Ce fait est important: le jeu eranio-pelvien est un élément déterminant du placement vertébral intercalé (fig. 15-15). La jonction avec la tate et celle avec les membees iniérieurs sont complémentaires Cola signifie qu’ une rééducation dle cette région doit, a la sur- prise du patient, intégrer le bassin CI {La mobilite en CO-Ct at en C-C2 ext au service des automatis- mes 3 point de départ facial (sens et expression). La commande ‘est fortement cybernétisee, lie a des activites incessant sous faible amplitude. Fig. 1545 -(o flexion base sure jeu daicuations 4 synovial (achis cervical haut coxo-émeraes) fst éeamonique fa) Dan la pratique, on absene sox inverse ce qu ste ant cares cervico-thoracique que region lombute ‘STABILITES Toute option de vocation mobilisarice doit trouver une solu tion de stabilité adaptée, Crest le eas ic 8 Stabilité passive Au niveau CO-C1 Les données sont favorables : empilement bien centré de la téte sous Voctipital, embottement relat des structures avec un type bicondylaire donnant une bonne assise occipito-ato' denne (cf. fig. 15-5). ‘Au niveau C1-C2 Les données sont plus nuancées. Dane le plan frontal La conformation de linterligne eroisé en double diagonale apporte une bonne stabilité, protégeant ainsi odontoide (ci-fig.1 6. Cos écarts sont ausstexplicables par des trences ene les proto Coles, le matrel utilisé ot a tile des échantillons. 7. Cela justiie Pabord pelvien chez les cervicagiques et la nécesité (que le patent soit eves 2 ce niveau (en sip et non en pariaon ou en jue). 5. Ainsi un cotfeurquis‘ncline pour coifer un client doit basculer son bassin anteversion), ssucer un mainte proche de la postion neue dd rachis, et abaisser le regard par le jeu crario-cervial I fat gnéra lement inverse: i avance le puis, ond le dos et djete son cou forement en avant Les conséquences sont des douleurs cervical, tho raciques ct fombales, la pete du tons abdominal, et une moins bonne propension & mobilicer see membres imérieurs (pour Ie retour veinesy, flans une profession 9 picknement ans le plan sagittal ‘Le contact des surfaces est plavconvexe, voite convexelcone wexe, ce qui wapporte aucune stabilité. De plus, il existe oy clécalage clans Vempilement des deux vertdbres, qui induit une Undance la bascule postérieure de C1 tig. 15-16) Ce couple df teversement est paiellement quilibé parle sytéme len, mentaire versal Dons le plan tra a prédisposition rotatoire ce cet arthron est due & la confore Imation des surfaces articuaites, La stabilité passive est ordre capsulo-ligamentaire (ligaments alsies) ic. fg. 15-11) Pour l'ensemble C0-1-C2 absence de disque et fe fort réseau ligamentaire environnant {Ont que, méme avec une charge surajoutée (port sur le Wi), U équilibres‘opére avec un faible bras de levier gravitate etary, dlffieult. En variations positionnelles En postion oblique, le bras de levier augmente moins que Pour le teste du rachis cervical, et le recours & la stabilisation active, en renfort, teste modéré. En extension, le bras ele levier Bravitairedimvinue et peut méme passer en artiére tig, 15-17), § Stabilité active En situation statique {2 participation des petits muscles sous-occipitaux, fables, ane suffsante, quel que soit le plan concemé’. En revanche, Vajout d'une force déséquilibrante'” nécessite un verrouillage de toute la musculature cervicale, en renior. Cele doit ines 12 biet dun entrainement spécitique tig. 13-18). Comme pour te reste de la région cervicae, les chatnes musculaires coves sont directes et croisées, eouvrant ainsi les risques dans tous les secteur, En situation dynamique Les mémes éléments interviennent, avec sommation de la chaine musculaire la plus longue possible, cest ate on con mani Ia force dans les régions éloignées, plus puissantes, (a chamiére cranio-cervicaler’a en charge que le déclenchersey dtu processus". Llexpérience met en évidence Vimportance Frectionnelle du regard et I équilbvage par les onganes vex, tibulaires, Tosa aee dl systéme actif oricois end le manten ts péible. 10, ins ext impossible de edkeser I ete en condetare ape ns pcg vitesse. en raison de a once apput antseure operas our cate chamiaro jet méme le cou das son ensemble) lo eee rester dans axe rachidien te fg. 19, arog nn Jun hat dane eine ater, monte le eeuiliorage /roaressit& point de depart eriniel(organes vestien ns de fn. fat de esarder 3 gauche tot en toumalt cite rsque de provoguer Ia chute Chanenrs ov encis aw 513 ino a mb de CO-CH et cou de C1.C2, Fig. 1516 Wf exit un cecal © Qu lend iste basculer Ct en exten yvvy [i8, 35-17 En postion nw at plein de cere de grave del te (Get [Serta En euension de COCT pont cule one ‘ee extension de C-C2 (pin, ecu ence pl a4 Rach er tre Fig. 15-18 -L ane gravitire, és proche del charivecxanio-ceniae a forme un syste J quire éconcmique et Vactvité des pis muscles seusorcpiaue es suse 1 Pathologies Linstabilité passive Elle est plus rare que pour le reste du cou (notamment du fait de labsence de disque). Elle peut ere d'origine constitution- nelle, dégénérative, ou, plus généralement, cfordre traumali que. Le phénoméne le plus courant est celui du whiplash, ou coup du lapin! ». I semble quill affecte principalement la chamiére cranio-cervicale, notamment le segment exfine-atlas (CO-C1), en lésant les ligaments de cette zone chamiére, et non ceux de la jonction C1-C2 (Palin et coll., 2001), La fracture de VVodontoide est surtout grave en raison des risques neurologiques, Linstabilité active Elle est en rapport avec une défaillance de programmation proprioceptive. Fle est souvent cansécutive a une immobilisa- tion, Gela appelte des solutions sur ce plan (sollictations bréves et rapides, aléatoires) {La stabilité cranio-cervcale est bonne dans les conditions usuel les, Elle est vite mise en défaut par les fortes itensites déstabi lisantes, notamment dans les chocs 13. Plus exactement, ces le mécanisme da «feau cewvical» +i apt «fun brusque et violent aler-rtaur de late, sur un eau non sécurse (cas du choc frontal, antérieur ou postrieur, en votre; Tes parades sont Vappuiette, en are, et Vaitbag, en avant ConTRraintes 8 Contraintes en jeu Contraintes statiques com La compression est [a contrainte la plus courante, Le poids de la téte et son ts faible bras de levier rendent la situation confortable, méme en longue durée. Une charge surajoutée (ce {qui est pratiqué dans certains pays) ne pose aucun probleme ‘majeur (c.f. 13-39). De méme, quelqu’un se tenant sur la téte fait davantage soufirir son rachis cervical que la chamire cra nio-cervieale, Flexion et rotation Les contraintes en flexion et en rotation écartent de la position de sécurité en axialité et sont done éavorables : découverture des surfaces artculaires, bras de leviers accrus. Méme minimes 8 ce niveau, ces modifications sont génératrices de majoration des contraintes. Si la durée est bréve, elles sont supportables, dans le cas coniraie elles commandent un changement de sira- ‘égie positionnelle, alin de etrouver un alignement économique. Contraintes dynamiques Sormprestion. Elle résulte d'un a-coup vertical, ou ctun choc sur la téte absence de siructures o‘absorption (mis & part le faible sale des cheveux et de la calvaria du crane} conduit au traumatisme, rapidement grave si le coup est violent eVou intense. Les élé- iments ligamentaires sont les premiers a souffrt, c'est ensuite dlrectement Ios risque de fracture de Fodontoide) Flexion et rotation Files aggravent les choses, tant en induisant un placement éloigné vis3-vis de la position privilégiée de stabilité, que par ccourt-circuitage de la proprioception musculaire (en rapport avec la vitesse). Or les muscles sont les seuls éléments qui pour. ‘alent protéger les structures, Les positions penchées prolongées, fen statique, et le whiplash ou « coup di lapin », en dynamique, fen sont des exemples. Dans les situations 3 risque, V'inelvidu est amen 3 entretenir un état de tension musculaire vite 6prouvant (conduite d'une moto rapide sur une longue distance) 1 Transmission des contraintes Classiquement (Schneider et coll, 1965) on consdlérait que les contraintes étaient transmises de occipital aux masses laté rales de I'atlas et, de la, se eépartissaient entre le comps de axis {el ses processus articulaires. Or les travées osseuses de V'odon- tolde, et sa vascularisation, indicqient qu'il s'agit fi, non d'un simple pivot, mais bien d'un os porteur. La patt de contraintes ‘qu'il recoit passe par late antérieur de atlas, plaqué contee lui (Maestro, 1986) (fig. 15-19), Cest la conception actuelle 1 Allégement des contraintes Les contraintes augmentant avec les inclinaisons, en tous sens, la paracle la plus simple, sur le plan statique, consiste en Vadjonction d'un contre-appui (White et Panjabi, 1978). Ainsi, Vrinclinaison antérieure fait souvent utiliser ’appui des mains Foscarini rani cence des contest prs Maco) Fone est pas un simple ae, mas aus um os peta Sous fe menton,lnclinaison ltgale tise appui temporal ov mandibulaie d'un cété, inclinaison postricure uve lenin: Crolsement des doigts derrire Voccipital (ig. 15-20) LES Gontraintesstatiques sont bien tolérées en position axiale Les dynamiques sont rapidement dangerence La chairs craio-erviale 6 ban équpee pour ‘épendre a {on cahiet des charges: Vorientation des organcs dey err 2 CHARNIERE ‘CERVICO-THORACIQUE BASE DE REFLEXION © Caractéristiques essentielles Cost une zone intermédiire entre dew courbures inverse, ainsi auentre deux mobilités, une zone tts mobile tcericaley Cine Pew mobile thorax) Boyle et coll, 2002) lle siége entre GF gt 11 se prolongeant plus ou moins 4 72 ou 13) tlle ex siluée dans un plan oblique en bas et en avant (ig. 15-21) Pan ailleurs, la ceinture seapulair'* est append & ls zone thon faut supérieure ig, 15-22), erdant un surcrotde charge deote chars oblique. scape Vinfluence rs net de cette cham sur a postion de la Seapula et sures mouvements de Mépaule Kebactse ote noes ee Chanwiats ou eactis 515 # Vocation fonctionnelle \Cest une zone de freinage de la cinétique cervicale, amarrée 8 la relative fixité thoracique, 4 Fréquence des pathologies ta nécessité d'amarrage surméne vite les muscles stabilisa- {euls# contractures & caractére chronique des petits thomsboide Ctl trapézes moyens, et, plus laigement, « syndrome de rele vateur de la scapula” » RAPPELS ANATOMIQUES ® Sur le plan ostéoarticulaire {a chamiére met en présence C7 et T1. Elle se caractérise secs Position oblique en bas et en avant (déclve antérieure), He, gomme coralaire un décalage aplomb (i, 13-23) ong les comps vertébraux. Fees PAP a obliquité t2s faible: 10° (pouvant sannuler lors Cane exagétation de counbuues, Vaccrachage posteriew deve ‘ant alors nul) (ig, 15-24), anf Poussée de TH vers Marriére (action de la 1” cétel et une traction de C7 vers avant (poids dela téte, action des muscles antérieurs comme le stemo-céiclo-mastoidien fig 15-25) * Il existe parfols une cate cervicate" 8 Sur le plan musculaire organisation musculare locale présente quatre caractéristi- ques. yentrecroisement de muscles naisant juste en dessous de la Glarmiére et se dlrigeant vers le haut (par exemple le SCOM, Ie {PARIS de latte ot celui du cou, le semingpincu, etl parte basse du long du cou) (ig. 15-26 9), jose ntreeroisement de muscles venant en bas ete terminant [use aurdessus (comme la partie cervicale de Villo-costal mat longissimus) ig, 15-26 by, * Uexistonce cle museles local postéro-supérieur és (petit rhomboide, dentelé Fig PRMMABE APONEvTOLIGUE du petit losange du trapeze (lig. 15-275, Mosiités erat dt contexte mécanique délicat, la mobilté ext peu importante 3 ce niveau”. Les valeurs disponibles sont denne, dans le tableau 15-2 (p, $18), 45. Anciennement « syodiome de Fangulaire» ee responsable de toutes locaux (compression, tls eee gmome de la toversée thoraconachale ons wee onneTEnt Pou impartanie quel literature est is prune oy ce gui Ir aha to Casaig et Sarin v Marines, Roca i Vannewvlle et coll ne donnent de ebtiny 316M Richis er rere aa Fig, 15-20 Les apps complmenstes rpatisot iféemment et agement es contains, vers Favant (ak ct, Fae Fig. 15.21 — ta verte C7 ete dlc ati, ood 3 gh Fig. 1524 — Laccrochoge poséieur dC? est nenisant (oblique de 10) et nl def monde Hexion 518m Rachis er aise Amplitudes de la chamiére cervico-thoracique Niveau (7-71) | Flexion-extension Inclinaison Rotation Environ = 10 = _s Louis (1982) 10" = e Norlander et coll (1995) 0 s & NB: inlinalson et cotation sont chtiresunatralement Fig. 15.28 -La défi los ode au niven favors le clséquiage expo uous des PAP a) 4 Fig 15.28 Ceanment ot panes tela Cacwamaws ota Les mobilité spécitiques sont minimos (Ohlen et coll, 1989) Les mobilités fonctionnelles associent largement les segments adjacents, EO Le mouvement est pou représenté a cet étage : il entre dans le ‘cadre des mobiltés de transition entre un segment mobile et tn segment rigid. STABILITES 1 Stabilité positionnelle En situation verticale La stabilisation passive est acquise & peu de frais, mais elle est précaire (ig. 15-28 a. La stabilisation active est favorisée par la Fongueur du processus épineux (fig. 15-29) et les entrecroisements musculaires (fig, 15-30), de la mise sous tension des clférents fas: Ea II 7 ie cenicosacique de Penge cingiqu canis a. mee Haque de malnerage do la 20 me chan sarang ceeeethoracaue ext en situation de dacine antérieure, done en équilre oy fonction du maintien de cet equiting Surmenage des structures de maintion, mouvement intense $2 grande stabiité est =Sil est rompu, ly « voire lésion en cas de 520 8 Racis 1 er Fig. 15:2 — Consure caractitque de cerns sts a niveau conic thorscique Fig. 1533 ~ sauaise ergonomic devant un poste de aval. L post Fig. 15-34 — Situation clive postrowe de Fanon T12-LP, avec risque de aissoment des zones thoaciqu et fombake (CHARNIERE THORACO-LOMBALE BASE DE REFLEXION 4 Caractéristiques essentielles Crest un segment s'échelonnant entre THT et LI, englobant les c6tes flottantes, La jonction T12-LI se situe en déclive pos- Aérieure (plan oblique en aurieve et en bas) (ig, 15-34), § Vocation fonctionnelle Crest une zone de transition entre deux segments difficile ment dissociables sur le plan dynamique. Elle se place en «rotule fonetionnelle » au milieu du trone (ig, 15-35), 1 Fréquence des pathologies La plus faible résistance de T12 expose aux fracturescasse- iments. La fréquence des « dos plats», au-dessus de la cambrure lombale, expose certe chariore a la eyphose basse. RAPPELS ANATOMIQUES 11 Sur le plan ostéoarticulaire Sur le plan osseux 112” se caractérse par sa forme massive, pratiquement sans processus transverse (la 12° cdte est flotiantel, ses PAP infé- rieurs trochoiides et son absence de retenue osseuse cu fit de sa position déclive vers arriére (Panjabi et coll, 1997), Lave {Ebre T12 est moins résstante que les vertébres sus-jacentes et que L1 : cela fait e’elle un maillon faible au sein du rachis tho- raco-lombal (Singer et coll, 1989; Singer, 1989) (ch fig, 13-59), ‘Sur le plan ligamentaire 1 faut signaler le ligament lombo-costal de Henle (Rausch, 1990), qui, bien qu’inconstant,traduit la liaison fibreuse entre la 12 e6te et le rachis, comme les fibres les plus hautes du carré des lombes 1 Sur le plan musculaire ‘Outre les Longs muscles axiaux, cette chatt entrecroisement ce muscles égionaux lest une zone En avant Ce sont les fibres hautes du psoas, qui descendent, et les piliers du diaphragme, qui montent (Simon et coll, 2001) (fig. 15-360. distance, par abdomen interposé, ces 'entrecroi~ sement des abdominaux. Enarriere Ce sont les fibres des transversaires épineux, en profondeur dans un sens, et celles du dentolé postéro-iniérieur et du grand 19. 712, surnommée « fausse vertbre thoracique de Broca {ebre anvclnale de Burmester = lohant © pos. asso. TD Chnassiets Du Racnis dorsal, plus superticelles «as particulier est représemié par le mun fibres forment des parenth; chamiére (ig, 15-38) et de Macintosh, 1984), et dans autre sens (fig. 15-37). Un cle épineux, dont les ses concentriques encadtant cette art et c'auire de T10 (Bogduck et Sur les cétés On trouve ici la portion de transition souple e costaux et le tre les inter Carré des lombes (bres obliques po ur chacun, © Autres éléments Cesta zone dlimteraction des deux abdominal. Leur plasticté épouse le mx offre un Contrefort résistant pour col ns (thoracique et Chis, leur rigiitieation fui-ci (ig. 15-39), Mositrrés Sef analyse dilfre des considérations habtuellement ses. Les résult ats des mesures realise tableau 15-3 (inclinaison et rotations 6 ment; NC = non chit" ‘es sont donnés dans le nt chitrées unilatérale FE [S36 Emecroscment tenn amc ch ephagme 0 pocas 2) et come des ego 20. Cet le cas de Casaing et Santini (1960) et de Kapaneji (1980, Fig, 15.35 - Ca chaméee thoaco- Fig 15-27 - Enscroisement musculie postieur tims ete le dere otele gd ere hs fms 2), cette ps (ior tte sion ombeabtominate, grace esa Sacha rats pois tointeur 3), deren Pine (a later des ees (9. ———— 522m Racniser ate Fig. 18.38 —Ltpincor encadie a chamre Fig. 15.39 —'miypéncrasion des caisson theracique et abeminal et un ken import de la sbi cet i thoracolombale, lend de chamiee 133 Let hase ie verte Tt, Amplitudes de la charniére thoraco-lombale Niveau! Flexion-extension Indlinaison Rotation THz (de 3° 8 8) 8 (de 5° a 207) & Tet 11° (de 5° 8 15°) 10° (de 8° 8 25°) . TOTAL 18 = 7 Soit environ : 20" 20° 10° Martinez (1982) Ne NC 10° Louis (1982) NC NC “ Les mobilités spécifiques sont minimes (Maigne et coll, 1986). Les mobilités fonctionnelles font partciper les deux seg. ‘ments voisins de facon indissociable” (Lewit, 1997). 21. Tawackoli et coll. 2008) ont montsé Fimportance de la précon ‘aime sur les mobiliés de la chamiere thoraco-lombale La mobilité de a charnidre thoraco-lombale est peu importante. Elle représente surtout une zone neutre coreespondant & inversion des mobilités entre les segments thoracique et lam bal, surtout dans les rotations | OO Chenier ou gaciis 5: ‘STABILITES © Stabilité positionnelle En situation verticale {2 position déclive de T12 fait qu‘elle a tendance & siliser Cer aire; en outre, elle ne peut ere stabilisée sur Ie plan osseux, puisqul n’existe aucune retenue des PAP En situation inclinée vers 'avant Cn actouve un déséquilibre antrieut, avec un glissement PrP Lan at niveau discal et un appui patil au nivesw tee eta sae de cisaillement est conttecané parla mie ane dela sistance des caissons (De Pere et Argenson, 1086, ea a carweage Parois du caisson abdominal, avec le glace ‘du caisson thoracique sus-jacent fig. 15-40) § Stabilité dynamique et 2 situation axiake physiologique, cete zane reste Safle sila chaine de mobilé est argement répanie ences rote 1997). Dans le cas contrare, elle subit une lesion vic aumatisante (Thomas et col, 1998) (ef, Contrainien " Pathologies La raideur Ce aideu, provoquant une bypeestabilté, est réquente apis seeaereassement de T12. il sensuit un report de mobili we tesegmentlombal fisque desurmenage) Basan cca ag Vinstabilite at cteuente elle met en cause Ia sommation des calssons Rinchronisme, déallance de mainten) et celle de Vecuinins musculaite périphérique (Lee et coll, 1996) Fi: 1540 Les caisers, 3 preson et omen aiabey et Dermott un bon amaiage de 2 suet POUR CONCLURE Cig elt €3tconditlonnée par Fequilbre des cissonsthore= qian @€ Abdominal et la synergie de leurs elgmont ne oe tien, CoNTRAINTES © Contraintes positionnelies 1a fe Sraiaite est proche du segment osseux ig. 15-41, momen Norable pour une charive peu esistnte, he aie mince Gulbrent et le jeu des tensions muscuaies pest Ete minite tig. 15-42). La pression sus jacente cx décompase pose omosante axiale de compression, sur Li, et une cone Pe tasendentclle de cisaillement postérieur (Edmomuon x Soe ine is 1543), Cee deride est absorsee por Ie (te intervenébral et par Vapparellligamentare et mucculece 22. Doi Fimportance essentele bilté active Tocate pis ant Pata pls roche dy rachis: Fentecrokement des Piliers du diaphragme-pscas, a apparel igamentaire etd fa sta Fig. 15-41 — A niveau de cene cham inte. ce qu mins es bras de re, rachis approche dl aig lever en jeu 524 Racins er Fig. 1542 En saon 6g, fa gestion de a Sto eft par up jew dajustements ne cesta ps de force, Fig. 1543 La estan Redes forces en jet v Pet A tit agpanive une compasante det ‘salmon petieure (Fo force 4 ‘agente ot une decompression (Fo) (riano et Schultz, 1997), notamment par la sangle postérieure clu grand dorsal (fig. 15-44). Un renforcement des muscles de la cchamiére, en position courte, est done toujours utile, Il faut roter que la station assise, fréquente dans nos civilisations, met la chamiére thoraco-lombale en tension’ (et ce dautant plus sil existe un secteur raide sus-jacent, comme dans les « dos plats»); elle est souvent génératrice de plaintes (Frei et coll, 2002) 24, Pus particulidrement dans des sigges bas et mous (les personnes ‘gées, ou soutant de cete region, prevent ks chases). 25. Les gens se reressent souvent dune postion assse al ajustée en pplaquant leurs mains dans le bas du dos, tut en se camibrant, 26. Certassement réquent chez In viele dame, ostéoporotique et sans ‘hoc majeu,nafiece pas le « mur postérieur » du comps verbal, pro tgeant les elements nerveux. Fig. 154 es deue grands dosaun pronent fy chamiére thoraco- lomble en échapo postvewe, lui assurant un soutien, § Contraintes dynamiques Elles sont généralement le fait de compressions par un choc indirect de tassement’, c’est-i-dire provaquant une flexion (chute sur les fesses). La soudaineté courtcircuite les éléments de défense ete risque de fracture est e’autant plus grand que T12a une résistance plus faible. Les contraintes en cisaillement sont en général bien absorbées par Iélasticité ligamentaire et rmusculaite; les cas de spondylalisthéss sont raves. EI Les contraintes de la vie quotidienne sont glabalement bien vécues par la charire thoraco-lombale, a deux conditions: ne pes trop s'éloigner de la position mayenne, et ne pas tester ‘immobile longtemps. Cela témoigne de importance du mob lier et du changement de position, particulgrement dans le cadre du travail La charniére thoraco-lombale est une zone de transition part- culiérement peu résistante. A ce titre, elle est sujette aux trau matismes et au surmenage muscuio-ligamentaire, dou la fréquence des plaintes. CCHARNIERE LOMBO-SACRALE BASE DE REFLEXION © Caractéristiques essentielles est la jonction enire la dernidre partie mobile du rachis et {G.Bloe pelvien, Dun point de vue anatomique, elle siege en LST i d'un point de we fonctionnel, elle intégre également Vinterligne L4-15, 1 Vocation fonctionnelle Crest une zone carrefour enire l'axialité rachidienne et la bipolarté cies membres infxiewts (Badelon, 1999) fig. 15:4 ay Elle se situe dans un plan oblique en avant et en bas ce cui i donne une propension au glissement antérieur (ig 15-45 § Fréquence des pathologies Cette charnigre es touchée par des pathologies du glissement {Gpendylolisthésis) (Meyerding, 1956 ; Vidal et Mainay, 1983 ; Steib et Ohlmann, 1989), des troubles statiques (cassvre de I, Courbure basse), et cles anomalies tansitionnelles sactalisation ‘ou lombalisation, uni- ou bilatérae), RAPPELS ANATOMIQUES # Sur le plan ostéoarticulaire a dernigre vertébre lombale est massive, cunéiforme, inclinge de 307 3.35" sur Thorizonale, en bas et en avant, avec un épincux peu développe; horizontal, des transversestrapus, courts ertanie centre les ales iliagues (Vannewville et coll. 1975) See PAP ine (euls sont écartés et frontalisés” (Nemeth et Ohlsen, 1989) Wig. 15-40. Le demier disque est cunéierme”(eavantage précon, {aint 3 s3 parte postérieure) (Snijders et col, 2004), Le platens ‘secral est incliné de 40° 45° en bas et en avant (ef fig. 1433), angle lombo-sacral évolue avec la croissance : le nouveau, nf a un angle ouvert en avant, pew & peu il sour, pul Siaverse. Uangle coxo-fémoral s‘ouvre également (Lin ot cll, 2001) fig. 15-47). 1 Sur le plan fibroligamentaire Fermi les ligaments partagés avec le reste du rachis, le supra: éPineux est faible ou absent, le ligament jaune est égalonent Bis fable. En revanche, il enste une formation latrale spec Mique a cet étage: le ligament iio-lombaire", roprécemtare Is 27, Ce gui ofre un meilleur amarrage sur SI, pour ésster ala tendlance 20 glissement antéreur iran ats Um en avant conte 5 mm en ane, est te plus {naling sur Yhorizoniale: 30° & son bord supesieur (Eker et cot 1986), Finite his som des moyenne ily a de fonts dliparités pour {ielinaison du plateau sacral et une obliquité de 45° Tore oe dere comme normale ot démorre au niveau de L$ de facon inconsante et fable, il ext fort let constant sur ts Crawvenes BU RicHS Fig, 15-45 ~ 1a chamiérelombo-scale es un caneour ante Vai sus ‘arene al talitéasyriqu sous jacene a. Ele ftement oblique fen avant een hae. Fig. 1846 - Poston écoée et tomabce des PAP infveus de SWS) (elleureetenue 526m Racris erie Fig. 15-87 —Fvalution des angles Jonna ait plein et cox. ‘mors pint chee te nove (a), Venta, Fade to. Fig, 15-48 ~ Le figment ili lambsie en L5 empéehe le sflsemontantieur de cette erie. Inserion cove), Inseion 152 expansion 3 eapale seroloque Bi Fig. 15-49 — Mégavansverses de 5 ‘seralsation utile de 3 Iombalsation de 5). fibrose des fibres basses du carré des lombes” Fujiwara et coll, 2000) (fig. 15-48) I existe un autre ligament spécifique, compo. transversaire,reliquat de larcade du psoas, qui peut étre source de conilts avec le tronc lombo-saeral (anastomose entre les racines L5 et SI, cheminant latéralement au dernier disque (Mayoux-Benhamou et Revel, 1994), 18 Sur fe plan musculaire Les muscles locaux sont peu différeneiés et en grande part aponévrotiques, ce qui confére un élément de stabilté & cette zone (Nemeth et Ohlsen, 1986). Le psoas passe en avant, mais 1a plus d'insertion & ce niveau (Wilke et coll, 1995). # Autres éléments en jeu | faut mentionner la proximité du paquet vasculaire iliaque ‘commun et la jonction des plexus lombal et sacral (Atihan et coll, 2000), Par ailleurs, les variables morphalogiques concer rent L5 (mégatransverses”), les sacralisations ou lombalisations (complétes ou non ig. 15-49), et les cas de saccum hyperbasal ‘ou hypobasal” tig. 15-50) Mosiurés 1 Flexion-extension Les mouvements sagittaux représentent 50 % de Ia mobilité de tout le rachis lombal (Neiger et coll,, 1987). Crest une mobi lité ayant, en station débout, Ia pesanteur pour moteut, éven- 'uellement aidée par la contraction des abdominaux (Lin et coll, 1993 ; 1994). Les freins sont le gros apparel fbreux postérieur t, plus légerement, le ligament ilio-lombaire (Le Roux et Des- marets, 1992) 31. Phénomane apparassant vers ge de 7 ans. 42. Emcas de mégatransverse, on se rapprache d'une situation de sacra Tisation, 33, Cesta avec une base dont la proéminence sur les clés ext excessive Sacrum hyperbasa) ou 34 contaire anonmalement rite Ihypobasl b § Tableau récapitulatif (tableau 15-4) § Inclinaisons Elles sont présentes, mais faibles (10° de chaque cété ® Rotations Encore plus faibles, elles s évaluent entre 5° et 10° Coi6 (Nitschke et coll, 1999), © Autres mobilités les mobilités spéctiques mappellent pas de remarque. Les mobilités fonctionnelles sont le fait de Vantéversion ct de la *étroversion du bassin (Yamamoto et coll. 1988), NC = pon chitid,) Les mobilités spécifiques sont minimes. Les mobilités fon Craasstaes pu Racuis 537 Fig. 15.50 - Ditvons ps Aypertasal by, Iypabasl Inclinaison et rotation sont chiffrées unilatéralement tionnelles associent, 1a plus quiailleurs, le complexe. lomo. pelvi-iémaral La mobilité est essentiellement antéro-postérieur. Elle occupe le pivot du complexe lomborpeli-fémoral. Les anomalicn tan Stionnelles, ou pathologies, doivent fare surveller le compor ‘tement des articulations voi POUR COMCLURE Amplitudes de la charniére lombo-socrale Niveau Flexion-extension Inclinaison as 7" & st 20" 3 TOTAL. 7 * Soit environ 35°-40" 10" CCastaing et Santini NC (ext. > flex) quasi nulle (1350) Louis (1982) a Ne # Kepandj (1980) als: 2a° laisse Ne | LSSi: 18° 1551: 2° ] | | soit un total de 42° soit un total de 10° Peat de nS Sa ce regent SNS de Tanz (1953) tae regen et leat (887, Maina oe dome is de chives Geulement une ‘ototion de 1° ala marche: pout Ls), STABILITES © Stabilité fonctionnelle Ceest la dominante de cette zone. En position verticae, la situae 10, blique de la charnizre est natuellement équlince par oll, 1994). En sitvation oblique vers Vavant, le bras de levier gravilaire augmente, mas table si Vaxialité est préservée, Tout écart risque cle rompre cet équilire et d‘engendrer des contraintes non ccna éance (Cheng ct coll, 1998). architecture des structures (Panjabi et la situation re trolables a plus ou moins breve ée {es anomalies structurelles sont bien tolérées,jusqu’’ un cer: {ain Point, Si leur importance est grande, ou si Fusage physio. logique n'est pas respecte, elles iéagissent moins bien ot Condluisent rapidement a la pathologie (Willems et col, 1997), 34. On paut dire qu'il en vail comme dans la mécanique industiele Sas de non-espect di mode employ, a garantie res pis son le: Cost le rte specitique du kinesthérapcate de promo Begiquement let nom intllectuellement la prise de Comereree ees — 528 HE Racits er tre 1 Pathologies Lexcés de stabilité (raideur) Il est fonction du type morphologique. 1I peut étre résiduel d'une pathologie (alfaissement), ou plus simplement lié & ge Vrenraidissement est parfois providenticl, pourvu qu'il se fasse cen position neutre équilibrée™ (Viner et Lee, 1995). Le manque de stabilité (instabilité) lnstabilite passive Elle est le fait du lachage des structures passives : lyse deégé nérative de larc postérieur de L5, se traduisant par une iendance au cisaillement antérieur: spondylolisthésis (Gurghegian et D'Hondt, 1991) (fg. 15 jonnelles (se tra- duisant par une perturbation orthopédique, surtout lorsqu’elles sont asymeétriques), et par des troubles posturaux (hyperlordase basse, indgalité de longueur des membres inférieurs} (D'Hondt ot coll, 1986), Instabilité active Elle est peu en cause sur le plan quantitatif, da fit de la resis: tance des éléments passifs en jeu. En revanche, sur le plan qua- Titatif, un dysfonctionnement proprioceptif peut die a Vorigine ‘de malpositions adaptatives, puis de soutirances liées & une ins- tabilité d'ordre fonciionnel EOI La Stabilité est un mote de cette charniére la plus sollictée du rachis lombal. Les instablités doivent étre traitées rapide- ment, voire préventivement, sous peine de voir se développer tn cortege de pathologies du dysfonctionnement. 35. Les lombalgiques chroniques de ge adulte deviennest souvent asymptomatiques pendant la viellesse (evolution également favorisée par Fabsence des Contains professionnelles) Fig. 1551 Les sas de sponds son gradu. en gate crosante, de 12.4 Meyerdng CONTRAINTES: 8 Contraintes en jew Contraintes statiques En station debou Cette position, délicate du fait de Ia déclive, est contrebalan- ccée par la proximité de la ligne gravitaire (fig. 15-52) qui tend 2 équilibrer les moments des forces en présence. La charge ver- ticale se décompose en une force tangenticlle au plateau sacral, représentant une composante de cisaillement, qui doit étre neu- tralisée, et une force axiale au sacrum, représentant une com= posante de compression. En flexion. Les contraintes font objet d'un équilibrage musculaire (pou- lve composite) qui ramBne au cas précédent. Les contraintes en torsion sont dangereuses, et sont neutralisées, fant par les truc- tures fibromusculaires que par les freins que représentent les PAP. Pour une charge de 1 100 N, la répartition se fait 3 55 % ppour le disque (570 N) el 45 % pour les PAP (230 N chacun) Le rile du eaisson abdominal et ce ses six parois est primor= dial (cf. chap. 13, et Le rachis lombal, p. 487 et 498) : Kapandii (1980) indique que la pression axiale sur L5-St s'en trouve rnuée de 30 % et la tension cles muscles érecteurs diminuée de 55 %, Cependant, si a position neutre est bien supportée, les dlificultés apparaissent ds que I'on sen écarte. Elles sont secon- daicement aggravées par la répétition, les charges additionne!- les, les associations de mouvement, es contraintes dynamiques, (De Laoze et coll,, 1993 ; Khoo et coll., 1994, 1995}. 236, Chiles de Varnewville et col. (1980). Le total ne correspond pas 1°10 en raison de la deperdition en frostements. Fig. 1552 — Em ston ebou, de vier gravis (Fee muscu?) sont refnvemen équi’, ce qui assy un manten &onorigue. La resulante Res moments se décompose en une fore Feo de Compression et une tangent Fei de cisllement Contraintes dynamiques La compression Elle est fe fait d'un choc en tassement, mécanisme indirect produisant une flexion rachidienne (chute sur les fesses, tate «une marche), Survenant & occasion d'un accident, la com Pression se produit nécessairement sur un rachis non prépard + elle est done doublement dangereuse, Les chocs violent: se "epercutent sur cet étage aussi bien que sur les sus-jacents, La conséquence est une non-absorption des contraintes. ot Wemblée des ésions des structures passives (selon lintensité du mécanisme) Plus insidioux, ils peuvent développer une fatigue des struct (ures et une désynehronisation proprioceptive nécessitint un réentrainement et 'élaboration d'une straigie le protection, Elles sont mal supportées et cemandent une anticipation du placement pelvien, en libre pivot sur les tétes fémorales (cela fait penser au probleme du placement scapulaire préalable pour Vanticulation scapulo-humérale), afin de retrouver les conditions de Vaxialté, 4 Pathologies des contraintes Mécanisme Les symptomes (cf. inf refletent le mécanisme de déséquie libre au niveau discal :fuite postérieure du noyauy ragilisant les fibres, peu & peu rupture dégénérative de certaines, évolution vers les rechutes, voire Vaggravation (crise aigué, blocage, radi culalgie, hernie) Mellin, 1987). Il ‘agi d'aspects différents un méme problime: le non-respect du fonctionnement local, co Gui appelle un traitement rééducatif Equivalent (traitement én, logique”), non proportionnel a la symptomatologie doulourcuse (traitement symptomatique) " Symptémes Ce sont les conséquences des dysionctionnements, Les plas {courants sont les fombalgies, aigues ou non, occasionnelles ou. Chroniques, les lumbagos, lombo-sciatalgies, sci fiquesparalysantes, les hernies cliscales et les fémoralgies (cruralgies)" Structures Le disque est le premier touché, et dégénéze dautont plus vite que accident est sévere ou répété. Ultérieurement, son tasse 37. Crest Foceasion de rapele Fntrpétaton que Dolo fait du mot < inesitheraie dart qu'il aga moles un wana a ‘mouwemen, qn tatement de mouvement 38. Dou importance de enscgement cea manuteton des pationts fats de wavail pour lombagiesrequents en teu hognohen ty ‘aus habiuete ele mauvals seulevement du patent de peg ad ne tombe, le soignant akon eon tidimensonel en mauvets fa Non, génateurde conaintes man lines 28. Vote des dformatons 2 cstane, comme ala valgus, monvant aque tout amen du rachis dott comprende les piers et Ie, mong ésieurs ince! rca, 2002), Chnaoiaes nu Rcris 529 ent reporte un excés de pression sur les PAP (cf. fig. 13-77), Pérennisant ainsi la chronicité des souffrances sous une autre forme. Hest a noter que, lorsque I'étage L5-S1 est déficient (aideur, ankylose, sacralisation, artvodése), tout repose alors sur ’éiage sus-jacent (L4-L5), qui est alors sursollicité tout en étant moins adapté (moins stabilise que L5). Cela doit imposer une ergono- ‘mie et une hygigne accrues. POUR CONCLURE Les contraintes sont bien tolérées, si la stabilité locale est cor Fecte et que le fonctionnement Fest également. inversement les accidents dsco-raciculaires sont la rangon du dysfonctionve: ment, surtout sur des structures hypersollitees La charniére lombo-sacrale esta charniere la plus fréquemment concemee dans tes pathologies discal. Il est essentel de res, Pecter sa stabilité en bonne position. La mobilite daft venir in. tialement du plateau pelvien au sein du complexe lombo pel. ‘fémoral (¢'ou importance du travail propriocaptif 3 ce nheau), JONCTION sAcRO-ILIAQUE ena BASE DE REFLEXION 4 Situation La sucro-iiaque se situe au milieu du complexe lombo-pelvi- fémoral (LPF) (ig. 15-53), § Caractéristiques essentielles {Le sacrum est un os ambigu, a la fois rachidien (vert8bres sou dées) et pelvien fig. 15-54) (Marty et call, 1997a, 1997b), Son {ype articulaire original en fait une zone tres peu mobile. Lo saero-iliaque est en rapport avec le centre de gravite fen face fle $2) et avec un earrefour neurovasculaire pour les membres inférieurs (plexus lombal et sacral, artéte iliaque commune) (Ebraheim et coll, 1997 ; Atlihan et coll, 2000) 8 Vocation fonctionnelle Les sacro-illaques représentent deux des trois joints ¢‘absorp- tion de mobilité de Vaneau pelvien (fg. 15-55). Son obliquite |ui permet cle fragmenter la charge sus-jacente, verticale, en Brande partie en transmission horizontale 1 Fréquence des pathologies Tres robustes, i semblerait que les sacro-iliaques soient plus souvent incriminges que réellement concemées par les patho logies. On trouve les difficutés lies & la fin de’ grossesse, les 40, Le terme de « joncton » employe ici soulgne Fanatomie tds pat caliéte de cete articulation, dont a earactxistique mécanique cat ete le mouvement (propre d'une articulation elasiquel que absorption ces contrainte, 33008 Racias re Fig. 1553 Le complevelambo peliémoalineraleVabliquté pelvenne ses Fe ache Teo Tes membres iver Fig 15.34 ~ Larbiguc’ cy sau ens dil appartenaee, ia, rachicenne let pehicnne fractures de la ceinture pelvienne, les chocs asymétriques vio- lenis accidents de parachutisme, par exemple). RAPPELS ANATOMIQUES 1 Sur le plan ostéoarticulaire Les surfaces auriculaires ont un relief tourmenté, inégu- lier, ce qui n'est pas évocateur de glissement (ig. 15-36) (Runge, 1957 ; Paillex, 1996). Le type articulaire est original des articulations & synoviale, la sacro-iliaque posséde la cap- sule et la synoviale, mais des symphyses elle possede une Parte fibreuse pénétrant articulation (Atlihan et col, 2000) On la classe comme « mi-synoviale, mi-symphyse », avec des variables 8 Sur le plan ligamentaire Elle possede de trés forts ligaments postérieurs répartis en trois plans (ligaments interosseux, sacro-iliaques postérieurs tilio-articulaires) (fig. 15-57), avec de puissants ligaments & distance (sacio-ubéral et sacro-épineux) et ilio-lombaires (expansions sur la capsule) (fig. 15-58) (Rucco et coll, 1996 ; Pool-Goudzwaard et coll., 2001), Ces formations sont renior ‘c6es par les muscles profonds qui s'insérent sur elles (grand fessier profond et coccygien). Cette densité fibreuse de maintien confirme extraordinaire stabilité de Vensemble Les ligaments antérieurs sont mécaniquement 1 Sur le plan musculaire Cotte articulation ne posstde aucun muscle moteur, ce qui confirme encore qu'elle n'a pas de vocation de mohilité. Le piriforme passe au contact de I'articulation, ayant méme par- fois une insertion sur la partie voisine de Vos coxal, ce qui cen fait un muscle coaptateur (Samuel, 1989). De méme, Filiaque s‘insére dans la fosse de méme nom et déborde sur Vraile du sacrum, apportant un contact coercitif supplémen. taire (ef, fig. 15-59), En arritre, le neeud aponévrotique des Grecteurs et de l'aponévrose lombo-sacrale rentorce encore la fixité régionale, 1 Sur fe plan vasculo-nerveux Ontrouve le passage antérieur, proche, des racines spinales ddu tron lombo-sacral (TLS} et des vaisseaux iliaques communs (ig, 15-60) 41. Plus ingulier que ne le laisseraientsupposer les anciennes dno. Iminations de» ral plein» et rail eeu de Paebeut 442 a ois de zone elle est plus synoviateen avant et pus symphysaie en arrive), et ge ils synoiale chez Venta, pls symphysatte chee le sella. 43. Fa revanche, il faut noter que les émergences cutanées poséreures cn regard de la exéte tllaque, que Fon est tenté de ropprocher une Soutrance sacroiiaque, sont les branches tres obliques des nerfs 12, th Chartres pu aici 531 Fig. 15:5 - homoge ome potion sera dngereuse nour san inte Tos joints de mob fn pour cbse point ‘Tappui permetent abstr les slain ans dre Fig. 15.56 C2 vision spe ‘btique on ovat ten deb le nives dun ioterfgnesacostioque plano ication. x négulre vane selon coupe van Fig. 15.57 ilaques vs en cope Ligiment ans ps2) 9 line lca constue, on pas un ‘ersemble moteur mis de puissant cee amtécewe fo): nusces aque (pion Fn wwoposs muscles rand dose grand esr). 532m Racnis ere Fig. 15.60 tes camenis de passage vscul-nereae Sont importants 3b patie aie ce ba sao aque TLS (P,veine cave Iniveure (2 amie aot =, Fig, 15-61 — Les ciplacemons; minimes, pewent sficctuer en mowvemen’s lines, verticoun cu rian a, en mouvement angles bd fagon symétique ov non ofa est une carcatere. Is font patie dune madi rimerscnnele Fig. 15-62~ Lo mutation es fe ‘mouvement de sakaation» ‘hi promontoiresacral, Mostités Elles sont excessivement réduites (ordinairement non percep- Libles et tridimensionnelles (Brunner et col, 1991). On peut Sschématiser ses mouvements™ en déplacements angulaires et linéaires, symétriques ou non (fig, 15-61) (Lavignolle et coll, 1983 ; Sturesson et cal, 2000). § Nutation et contre-nutation Elles prennent en compte un sacrum mobile entre deux pid es coxales fixes (Sohier, 1991). Le sacrum opére une bascule de son promontoire vers lavant (nutation) ou Vartigre (con- ‘re-nutation) fig. 15-62) (Delamer et Peter, 1994). Les axes de rmobilité ont été placés au centre de la tubérosié illaque (Fara beut), 8 Vintersection des deux segments de la surface au Culaire (Bonnaire), un peu en bas et en avant delle (Weisel), et multipligs par les ostéopathes (en haut, en bas, au miliew et en avant ou en amriére, obliques croisés en diagonale, ot vertical) (fig. 15-63). Des analyses récentes (Viel, 1989) ont montré quils élaient tous faux : les centres instantanés de ‘rotation (CIR ~ notion biomécanique moderne, dont la rCalité est aujourd'hui établie), sont sités un peu aurdessus et en atridte de la symphyse pubienne, ce qui était un résultat inat, tend. La valeur angulaire du déplacement va de 0° & 12° (fig, 13-68), elle est corrélée a un seul élément : le diametee pelvien pubo-promontoire™. Lc glissement linéaire des surfs. ‘ces a 616 mesure sil se situe entre 4 et & mm (Smicl et coll, 1997). § Antériorisation et postériorisation En supposant le sacrum fixe, un os coxal peut opérer une bas- cule vers Favant (antérioisation") ou l'arigre (postétiorisation) (ig. 15-65) § Mobilité fonctionnelle Ces mouvements se combinent. Une occasion dobserver le jeu de ces articulations est donnée par 'accouchement, Au cours de Vengagement de l'enfant, la femme augmente les dia metres de son detroit supérieur grace 4 une contre-nutation et lune ouverture des ailes iliaques en haut et en dehors, Inverse ‘ment, au moment de expulsion, elle augmente les diaméires du détroit inférieur grce & une nutation avec écartement des branches ischio-pubiennes (fermoture des ales ilaqjues) ig, 1 61d etd, ainsi que 15-66), 44. Our es manipulations kingsidrapiques, duces mais pissantes, 24 cours de a masothrapie de ete sone le alent patente eg aulomobisations ‘soit on sation dehowt donee cok ane ce pul eynamiqu sr son scm) Ct enainemen est Se ope en gmastique de préspartam, ou sores {Ae vee ner ea Ck incinant ves Fan» a mmanére dun chef daxcheate slant le public 46, 0n imagine les variables ene un homme rade ayan pass a cin {quantang tune femme laine ae ef went caccoackee 47, Dune valeur moyenne de 11,10 cm Wiel 1989) 48, Le terme a chow pour ier la contusion ae une antéversion ouune aniéulsion du basin fet nversement pour a postr saan) \anéinsaton eat une het anteversion CCunwsstees ou eacnis 533 Co La mobilté est infime, réduite a des mouvement trigimension- els modulant les détroits du bassin chez laduite jeune ero des mobilitesd’ebsorption de Vanneau selvien. ‘STABILITE Cest la dominante de cette jonction, Tout concourt 4 cette fonction, © Stabilité statique Sur le plan osseux On note un encastrement du sacrum entre les deux os conaux, ainsi qu/une irrégularité des imerlignes ‘Sur le plan ligamentaire Cette jonction est le sidge dune tris forte densité ligamene tate. Les ligaments sont essentellement postérieurs ct cicposcs en éventail, ce qui réponel a la décomposition des coninintes appt sur le plateau sacral ig, 15-67). La tendance du sacrum 8 Seenfoncer comme un coin entre les deux 0s conaun met en fension le gros appareilfibreux sacro-iliaque, et assure une sa, bilité proporionnelle 3 la charge. . ‘Sur le plan musculaire De gros renforts musculaires sont présents, avec uniquement {une vocation de fixation, ainsi qu‘un fot réseau aponévrotique a directions de fibres eniremélées (fig. 15-68), 1 Stabilité dynamique \ sacto-iliaque travaille en cisallement dans les trois plans de Vespace (fig. 15-69). Cela permet de mieux absorber lee so. Tcitatons tig, 15-70) et de mieux résister aux contrainte, en «alisant un joint dabsorption de mobilité& la mantere le ceun 5 ee aet claus (rch ans): cela de betty, de Ge Ventée et ta sortie du tablier d'un pont (fig. 15. fimo de Wesel M,C ds cxtopates cre on) stares qui n'a {epee 15, moyen TM ice 1, abiqus Ob, vec). toca {es centres instanton de ration (CR) son ales: u-desun een st 1h gmphyse pobione, b, Fien de commun avec fa mobilité d'un pont levis ov fun pont tournant. Ce foncionnement est nuancé parle ype anatomo-morphologique (ig, 15-72), lage et le sexe Teut ce qui vient d'etre dit montre & quel point eette jonction est formidablement stable. ConrRAINTEs ‘e sacrum recoit la charge axiale du poids du wonc, de la tate et des membres supérieurs, avec la charge additicnnella vemtuelle (Wood et coll, 1996). Cela appelle trois remarques «La mobilté réduites‘explique par la nécessité d'absorber les Contraintes inégales subies par Vaneau pelvien (cf. fig, 15-53), & Cette charge, transmise par le plateau sacral, est eépatie ind. Ealement ente les cdtés droit et gauche (soit que Fappui est ceject” Vakeranute dy monemem sco-age:de0'412eure — Pronpodel a cee bipodal, du fait qu'il est rarement syne exes. trique)

S-ar putea să vă placă și