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LICENCE PRO / 1ère ANNEE INGENIEUR

COURS DE RECHERCHE OPERATIONNNELLE

THEORIE DES GRAPHES


Chapitr
Chapitr -------------
ee NOTIONS DE BASE EN
22 THEORIE DES GRAPHES

Sommaire
1- Définitioins préliiiiinrires
2- Les diféreintes représeintrtioins d’uin grrphe
3- Autres teriiinioliiogies liiées rux grrphes
4- Recherche des iniverux des sioiiets drins uin grrphe

1- Définitions préliminaires
1.1 Activité : championnat entre plusieurs équipes
Considérons une équipe de football qui appartient à une ligue au sein de laquelle elle
rencontre d’autres équipes. Désignons par A cette équipe et B, C, D, E et F les autres.
Voici les rencontres qui ont eues lieu au bout de quelques semaines de compétition :
- A a rencontré C, D et F
- B a rencontré C, E et F
- C a rencontré A et B
- D a rencontré A, E et F
- E a rencontré B, D et F
- F a rencontré A, B, E et D
1.1.1 Illustration graphique 1
On peut représenter la situation sur un diagramme géométrique où chaque équipe est
représentée par un point (ou un petit cercle, ou encore une croix). On relie ensuite
deux de ces points par un segment de droite chaque fois que les équipes concernées
se rencontrent. On obtient la figure géométrique suivante :

Figure1-1a: Représentation des différentes rencontres entre équipes

Cette représentation graphique est appelée graphe simple. Il est formé de points A,
B, C, D, E et F appelés sommets du graphe et de segments reliant deux sommets
AC, EB par exemple, qui sont des arêtes du graphe simple.
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1.1.2 Illustration graphique 2
Dans l’illustration précédente, nous avons joint deux équipes, A et C par exemple, par
une arête (A, C) du graphe correspondant, chaque fois que ces deux équipes se
rencontraient. Avec cette représentation, il manque une information essentielle : le
vainqueur de la rencontre. On peut y remédier en traçant une flèche sur l’arête
considérée. Si la flèche est dirigée de A vers C, par convention on peut adopter que
l’équipe A a battu l’équipe C.
On suppose qu’a l’issu des rencontres précédentes (illustration1) nous ayons obtenus
les résultats suivant :
- A est vainqueur de C, D et F
- B vainqueur de C, E et F
- D vainqueur de E et F
- F vainqueur de E.
Traçons la figure géométrique correspondante.

Figure1-1b : Représentation des différentes rencontres entre équipes avec indication des vainqueurs

Cette représentation graphique nous donne un graphe orienté ; ici les arêtes ont une
orientation, on les appelle des arcs.
1.1.3 Illustration graphique 3
Si une rencontre se solde par un match nul et que le match n’est pas rejouable, dans
ce cas, on n’indique aucune direction sur l’arête correspondante.
Un graphe qui comporte à la fois des arêtes et des arcs est appelé graphe mixte
En supposant que les équipes A, B, C et D se sont toutes rencontrées :
- A a battu B et C et a fait match nul avec D ;
- C a perdu contre A, gagné contre D et fait match nul avec B ;
- D a fait match nul avec A et perdu contre B et C.
Traçons la figure géométrique correspondante.

Fig1-1c : Représentation des différentes rencontres avec indication des vainqueurs et des matchs nuls

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1.2 Définition graphe
Soit X un ensemble fini de points : X = {x1, x2,…., xn} et U un sous ensemble de X 2
(l’ensemble de couple de X).
Mathématiquement, un graphe est représenté par un couple de deux ensembles
(X;U) ou bien (X, Γ) où X est l’ensemble des sommets, U l’ensemble des arcs
(ensemble de couple de X) et Γ l’ensemble des extrémités finale des arcs du graphe.
Le graphe est généralement noté G et on note que G = (X, U) ou G = (X, Γ)
1.3 Concepts non orientés
Considérons un graphe simple G = (X, U) où X est l’ensemble des sommets et U
l’ensemble des arcs de G. Soit n l’ordre et m la taille de G.
1.3.1 Sommet
Les éléments de X sont appelés les sommets du graphe. Pour notre activité
précédente, A, B, C, …, F sont des sommets ou nœuds du graphe simple
1.3.2 Arête
Les éléments de U sont appelés des arêtes du graphe. Une arête a = {x, y} est noté xy
(avec la convention xy = yx). Les sommets x et y sont appelés les extrémités de l’arête
xy et on dit que x et y sont adjoints. Dans le cas de notre activité précédents, l’arête
AB est égale à l’arête BA (ce qui signifie que A joue avec B équivaut à B joue avec A).
Exemple :
a
X Y (X, Y) ou a représente une arrête

1.3.3 Ordre d’un graphe simple : n


L’ordre d’un graphe simple est le nombre n de ses sommets.
Exemple
Pour l’activité, l’ordre du graphe de la fig1-1a est n = 6 car X = {A, B, C, D, E, F} à pour
cardinal 6.
1.3.4 Taille d’un graphe simple : m
La taille d’un graphe simple est le nombre m des ses arêtes.
Exemple
Pour l’activité, l’ordre du graphe de la fig1-1a est m =
1.3.5 Graphe discret
Un graphe G est dit discret si m = 0.

Exemple :

x1 x2

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1.3.6 Graphe complet


Un graphe est dit complet si m = n(n – 1)/2 c’est dire si U = XxX autrement dit entre deux
sommets quelconque il existe une arête ( si tous les sommets sont adjacents deux à
deux)

Fig4-3a : Graphe complet Fig4-3b : Graphe non complet

1.3.7 Une clique


Une clique de G est un sous ensemble C de sommets de G (C inclut dans X) tel que
deux sommets quelconques de C sont reliés par une arête (C induit un sous graphe
complet).
Exemple :
Considérons le graphe G suivant :

x
4

x x
1 3

x
L’ensemble C = {x1, x2, x32} est une clique.

1.3.8 Chaîne
Une chaîne est une suite d’arêtes adjacentes.
Exemple :
x y z

C = (x, y, z) est une chaîne de longueur 2 (existence de 2 arcs)


 Une chaîne hamiltonienne d’un graphe G est une chaîne qui passe une et une seule
fois par chacun des sommets de G

 Une chaîne eulerienne de G est une chaîne qui passe une et une seule fois par
chaque arête de G
1.3.9 Cycle
Un cycle est une chaîne dont l’extrémité initiale est confondue avec l’extrémité finale

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Exemple :
V

X W

C = (X, V, W) est un cycle.


 Un cycle hamiltonien est un cycle (x1, x2, …., xn, x1) tel que la chaîne (x1, x2, ….,
xn) soit hamiltonien.
 Un cycle eulerien est une chaîne eulerienne dont les extrémités coïncident

1.3.10 Graphe eulerien


Un graphe est dit eulerien s’il admet un cycle eulerien.
1.4 Concepts orientés
1.4.1 Graphe orienté
Un graphe orienté est un graphe qui ne contient que des sommets et des arcs
Exemple

V
d W
e

X W
f
W

 Multigraphe
Lorsque dans un graphe orienté, deux sommets sont reliés par plusieurs arcs, le
graphe est donc un multigraphe.
Exemple

1.4.2 Arc
Un arc relie deux sommets entre eux, il est représenté par un couple soit (x; y) où x
V
est l’origine (ou extrémité initiale)ddu l’arc et yeson extrémité (ou
W extrémité finale). Un
arc est orienté (porte une flèche contrairement à un arc) ce qui signifie que l’arc (x, y)
est différent du couple (y, x).
X W
f
Les arcs sont représentés graphiquement de la manière suivante.
W
a
X Y (X, Y) ou a représente un arc
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1.4.3 Boucle
On appelle boucle un arc dont l’extrémité initiale est égale à son extrémité finale. Par
exemple, (x; x) est une boucle.
1.4.4 Chemin
Soit G = (X, U) un graphe et x, y ϵ X.
Un chemin de x à y dans G est une suite ordonné C = (u 1, u2, …, uq) d’arcs distincts et
adjacents de G tel que :
i) L’origine du premier arc u1 est x ;
ii) L’origine de chacun des autres arcs est l’extrémité finale de l’arc précédent c'est-
à-dire, pour tout i tel que 1 ≤ i ≤ q – 1, l’origine de u i+1 est l’extrémité finale de ui ;
iii) L’extrémité finale du dernier arc uq est y.

Un chemin peut aussi être définit par une suite de sommets : C = (x, x1, …..xq-1, y)
Exemple
Considérons le graphe G = (X, U)

Un chemin de x1 à x5 dans G est : C = (u1, u2, u3, u4, u5, u6) avec
u1 = (x1, x2), u2 = (x2, x4), u3 = (x4, x5), u4 = (x5, x3), u5 = (x3, x2), u6 = (x2, x5)
Remarque
Il existe plusieurs chemins d’une extrémité à une autre.
 La longueur d’un chemin est le nombre d’arcs qui le compose.

Exemple :
a b
Soit C = (x, y, z) un chemin x y z
C est composé de 2 arcs, il est de longueur 2.
D’une manière générale, un chemin de longueur n contient n arcs adjacents deux à
deux.
 Chemin Hamiltonien
Un chemin est dit hamiltonien s’il passe une et une seule fois par chaque sommet du
graphe
Exemple
Soit G = (X, U) un graphe

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Le chemin σ = (x1, x2, x4, x6, x5, x3) est un chemin hamiltonien.
 Chemin eulerien
Un chemin est dit eulerien s’il passe un et une seule fois par chaque arc du graphe.
Exemple
Soit G = (X, U) un graphe

Le chemin σ = (x1, x2, x5, x3, x1, x3, x2, x4, x5, x6) est un chemin eulerien.
1.4.5 Circuit
Un circuit est un chemin dont l’extrémité initiale du premier arc est confondue avec
l’extrémité finale du dernier arc
Exemple
Considérons le graphe G suivant :

V
d e

X W
f
C = (x, v, w, x) est un circuit
1.4.6 Taille – ordre d’un graphe
Soit G = (X, U) un graphe.
 On appelle ordre du graphe G, le nombre n de ses sommet : n = card(X) = |X|
 On appelle taille de G, le nombre m de ses arc : m = cardU = |U|
Exemple : considérons le graphe de la figure 3a
G = (X, U) avec X = {x1, x2, x3, x4, x5} et
U = {(x1, x1), (x1, x2), (x1, x4), (x2, x1), (x2, x3), (x4, x5), (x5, x3)}.
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- Ce graphe a pour ordre n = card(X) = 5
- Et pour taille m = cardU = 7.

2- Les différentes représentations d’un graphe


Considérons l’ensemble X = {x1, x2, -----, xn} et le graphe G = (X, U) où U est
l’ensemble des arcs de G. G peut être présenté ou représenté de diverses manières :
2.1 Enumération de tous les arcs de G
Le graphe G peut être donné par l’ensemble de tous les arcs.
Example : G = {(s1,s2), (s1,s3), (s3,s4), (s2,s4), (s3,s5), (s5,s6), (s4,s6)}
2.2 Représentation sagittale
On représente l’ensemble des sommets de X par des points, des croix, des cercle ou
des carrés, ensuite on relie les xi aux xj tel que (xi, xj) ϵ U (ou xj ϵ Γ(xi)).
Exemple : considérons l’exemple du paragraphe 2-1 :
Le diagramme sagittale de G = {(s1,s2), (s1,s3), (s3,s4), (s2,s4), (s3,s5), (s5,s6), (s4,s6)}
nous donne:

2.3 Enumération des arcs ou des sommets


2.3.1 Représentation cartésienne
Dans cette représentation, chaque point traduit une liaison orientée (arc) allant du
sommet de départ (abscisses) vers le sommet d’arrivée (ordonnées).
Exemple : le graphe sagitalle précédent peut encore se représenté comme suit :

Par exemple le point situé en (s2, s4) est associé à l’arc c (de s2 vers s4).
2.3.2 Tableau de correspondance Γ

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On peut se donner un graphe relatif à X, en dressant un tableau précisant pour tout x ϵ
X, l’image Γ(x) de x par la correspondance associée.
Exemple :

si Γ(si) si Γ-1(si)
s1 {s2, s3} s1 Ø
s2 {s4} s2 {s1}
s3 {s4, s5} s3 {s1}
s4 {s6} s4 {s2, s3}
s5 {s6} s5 {s3}
s6 Ø s6 {s4, s5}
Tableau Γ Tableau Γ-1
Le tableau Γ correspond au treillis cartésien lu verticalement et le tableau Γ -1 au même
treillis lu horizontalement.

2.4 Représentation par dictionnaires


On peut représenter un graphe relatif à X à l’aide de tableaux appelés dictionnaires. Il
existe plusieurs classifications de dictionnaires :
- Dictionnaire des suivants : indique dans un tableau tous les suivants de chaque
chaque sommet du graphe.
Exemple : précédent
Sommets Suivants
si S(si)
s1 s2, s3
s2 s4
s3 s4, s5
s4 s6
s5 s6
s6 -
Dictioininrire des suivrints
- Dictionnaire des précédents : indique dans un tableau tous les précédents de
chaque sommet du graphe.
Exemple : précédent
Sommets Précédents
sj P(sj)
s1 -
s2 s1
s3 s1
s4 s2, s3
s5 s3
s6 s4, s5
Dictioininrire des précérints
2.5 Représentation matricielle (matrice booléenne)

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On associe au graphe G, une matrice M de n lignes et n colonnes appelée matrice
booléenne du graphe. Elle est définie par

si xj ϵ Γ(xi)
Mij =
0 si xj n’appartient pas à Γ(xi)
Où Mij est l’élément de la ième ligne et de la jème colonne.
En reprenant l’exemple précédent, on obtient la représentation suivante

Sommets extrémités
s1 s2 s3s4s5 s6 s1s2s3s4s5s6

Sommets
origines

2.6 Application
Déterminer les dictionnaires du graphe ayant la matrice booléenne suivante puis en
donner une représentation sagittale :
Sommets extrémités
x1 x2
x3x4x11001x20110x30001x4
Sommets 0000
origines

Résolution

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3- Autres terminologies liées au graphe


3.1 Sous graphe – graphe partiel
Considérons le graphe G = (X, U) avec X = {x1, x2, x3, x4, x5}

X x X
x
1 5

X x
x
2 x X
X
4
Fig3a : Grrphe N°
3.1.1 Sous graphe 3

Un sous graphe d’un graphe G = (X, U) est un graphe G’ = (X’, U’) où X’ est inclus
dans X et U’ inclus dans U. U’ est l’ensemble des arcs ayant leurs deux extrémités
dans X’.
Exemple : Pour le graphe G précédent, Le sous graphe induit par X’ = {x1, x3, x4} est
G’ = (X’, U’) avec U’ = {(x1, x1), (x1, x4), (x4, x3)}.
Illustration graphique :

3.1.2 Graphe partiel


On appelle graphe partiel de G = (X, U), tout graphe G’’ = (X, U’’) avec U’’ inclus dans
U.
Remarque : tous les sommets sont pris en compte.
Exemple : Considérons le graphe G précédent. Le graphe partiel induit part
U’’ = {(x1, x1), (x2, x1), (x5, x3)} est le graphe G’’ = (X, U’’)
Illustration graphique :

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3.2 Précédent et suivant d’un sommet


Soit G = (X, Γ) un graphe avec X = {x1, x2, x3, …, xn}.
Un sommet xj est dit suivant de xi si xj ϵ Γ(xi) et dans ce cas xi est dit précédent de xj
Illustration graphique :

x x
Précédeint
i de xj Suivrint
j de xi

3.3 Arcs adjacents - sommets adjacents


 Deux sommets reliés par un arc sont dits adjacents
 Deux arcs sont dits adjacents s’ils ont au moins un sommet en commun
Exemple : considérons le graphe suivant

- Les sommets x1 et x2 sont adjacents, ainsi que x1 et x3, x4 et x5, …


- Par contre les sommets x3 et x5 ne sont pas adjacents
- Les arcs (x1, x2) et (x1, x3) sont adjacents
- Par contre les arcs (x1, x3) et (x4, x5) ne sont pas adjacents

3.4 Degré d’un sommet


Soit x un sommet d’un graphe G = (X, U).
Tout arc de la forme (x, y) ϵ U est dit sortant en x (ou incident extérieurement à x) ; on
note xU l’ensemble de tels arcs.
De la même façon, on dit que tout arc de la forme (y, x) ϵ U est dit arc entrant (ou
incident intérieurement à x) et on note Ux l’ensemble de tels arcs.
 On appelle degré sortant de x (ou degré extérieur de x), le nombre d +G(x) d’arcs
sortant en x et on a : d+G(x) = card(xU) = |xU|
 On appelle degré entrant en x (ou degré intérieur de x), le nombre d -G(x) d’arcs
entrant en x et on a : d-G(x) = card(Ux) = |Ux|
 Le degré de x noté dG(x) est le nombre d’arcs ayant une extrémité en x. On a :
dG(x) = d+G(x) + d+G(x)
Exemple1 : considérons le sommet x suivant
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d (x) = 3, d (x) = 2, d(x) = 5.


+ -

Exemple2 : considérons le graphe G suivant

o Déterminons les arcs sortants et entrants des sommets x i


- x1U = {(x1, x3), (x1, x4)} ; Ux1 = {(x2, x1)}
- x2U = Ux2 =
- x3U = Ux3 =
- x4U = ; Ux4 =
o Déterminons les degrés sortants, entrants et degré des sommets x i :
- d+(x1) = 2, d-(x1) = 1 => d(x1) = 2+1 = 3
- d+(x2) = , d-(x2) = => d(x2) =
- d+(x3) = , d-(x3) = => d(x3) =
- d+(x4) = , d-(x4) = => d(x4) =

4- Recherche des niveaux des sommets dans un graphe


Considérons un graphe sans circuit.
Pour obtenir un représentation plus lisible du graphe, il est souhaitable de la tracer en
dirigeant toutes les flèches dans le même sens, en général de la gauche vers la droite.
4.1 Rang ou niveau d’un sommet
Soit G = (X, U) un graphe sans circuit.
Le rang ou le niveau d’un sommet x de G est le nombre maximum d’arc d’un chemin
d’extrémité terminale x. On le note r(x).
4.2 Procédure de détermination des niveaux
Pratiquement, pour déterminer le niveau (ou rang) de tous les sommets du graphe G,
on suit les étapes suivantes :
i) Déterminer le dictionnaire des précédents du graphe G.

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ii) Relever tous les sommets sans précédent (ensemble des sommets pour
lesquels P(x) est vide) : ils ont pour niveau 0 et soit C0 cet ensemble.
iii) Barrer les somments de niveau 0 partout où ils figure dans la colonne des
précédents (P(x)). Si une ligne a ainsi tout ses éléments barrés (dans la
colonne P(x)), le sommet correspondant est de niveau 1 ; on note C1 cet
ensemble.
iv) Réitérer cette procédure en incrémentant chaque fois le niveau jusqu’à ce que
tous les sommets soient barrés.
4.3 Représentation sagittale
Pour tracer la représentation sagittale, on place les sommets de gauche à droite par
niveau croissants, puis on indique les arcs du graphe en utilisant le dictionnaire des
précédents.
Exemple
Ordonnancer par niveau le graphe G suivant puis en donner une représentaton sagitale.

Sommets Précédents
x P(x)
E -
D M, B
F B
G M, P
H D, B, Q
J F, H
M -
P M
Q B
R P, G, D, H, J

Résolution

 Ordonnancement par niveau de G

- Les sommets sans précédent : B, M ; on leur affecte le niveau 0 :


C0 = {B, M} → N0
- On supprime M et B de la colonne P(x). Les sommets qui sont sans
précédents sont alors : D, F, P et Q. On leur affecte le niveau 1 : C1 = {D, F, P,
Q} → N1.
- On supprime D, F, P et Q de la colonne P(x). Les sommets qui sont sans
précédents sont alors : G et H. On leur affecte le niveau 2 : C2 = {G, H} → N2.
- On supprime G et H de la colonne P(x). Le sommet sans précédent est alors :
J. On lui affecte le niveau 3 : C3 = {J } → N3.
- On supprime J de la colonne P(x). Le sommet sans précédent est alors : R. On
lui affecte le niveau 4 : C4 = {R } → N4.
Récapitulation

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Niveau 0 : C0 = {B, M}
Niveau 1 : C1 = {D, F, P, Q}
Niveau 2 : C2 = {G, H}
Niveau 3 : C3 = {J}
Niveau 4 : C4 = {R}

 Représentation sagittale de G

On peut vérifier que pour le sommet G par exemple et qui à pour niveau 2, le chemin
MPG comporte deux arcs. Il n’y a pas de chemin partant d’un sommet de niveau 0,
aboutissant à G, comportant plus de deux arcs.
4.4 Application
Considérons le graphe G suivant :

a) Montrer G est un graphe sans circuit.


b) Ordonnancer par niveau le graphe G
c) Déduire de 2) une représentation sagittale de G

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