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Ecole de Management de la Sorbonne

GESTION DE PRODUCTION
Sujets d’examen

Cours de P. MEDAN

L 3 Gestion – L 3 GEE
2ème semestre

Juin 2003
Question de réflexion (10 points)

Pourquoi est-il si difficile d’être un Directeur de Production efficace ?

Important : traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré, où les deux premiers niveaux du
plan apparaîtront obligatoirement sous forme de titres soulignés.

Exercice (10 points)

Vous venez d’être recruté pour améliorer la gestion des stocks de l’entreprise de distribution JPM. Dès votre
arrivée, vous procédez à une étude de l’existant, notamment en construisant une segmentation de l’offre selon la
méthode des 20/80. Il ressort de cette étude que les stocks des 4 produits « vedettes » (appelés A1, A2, A3 et A4,
grâce auxquels l’entreprise réalise 70 % de son chiffre d’affaires) étaient gérés de façon indépendante sur la base
du modèle de Wilson, alors que JPM commandait ces produits auprès d’un même fournisseur.

Pour éclairer vos collaborateurs, vous commencez par présenter les éléments de base du modèle existant pour un
produit vedette quelconque Ai, en considérant les variables et paramètres suivants :

- DAi (Demande annuelle) : nombre de produits Ai vendu annuellement par JPM ;


- TPAi (Taux de Possession) : par an et en pourcentage du coût d’achat ;
- CLF (Coût de Lancement Fixe) : coût de passation d’une commande ;
- CLV (Coût de Lancement Variable) : coût de passation d’une ligne de commande (1) ;
- nAi : nombre de commandes pour le produit Ai ;
- N : nombre de commandes groupées ;
- PXAi : prix unitaire du produit Ai (encore appelé coût d’achat).

(1)
Lorsque les produits vedettes sont gérés de façon indépendante, un bon de commande ne contient qu’une seule
ligne de commande, alors qu’il contiendra autant de lignes de commande que de catégories de produits livrés par
un même fournisseur (dans le cadre d’une stratégie de commande groupée).

Question 1 – Vous exprimez le coût de gestion de stock – noté C(nAi) – d’un produit vedette quelconque Ai, en
fonction de la variable nAi et des différents autres paramètres.
Question 2 – Par une procédure d’optimisation standard, vous déterminez nAi*, nombre optimal de commandes
pour le produit vedette Ai.

Suite Pour les 4 produits vedettes, les chiffres dont vous disposez sont les suivants :

Référence DAi PXAi TP Ai Dimensions du produit


emballé en mètre
(H x L x P) Autres informations :
A1 180 100 € 24 % 0,4 x 1 x 1 - Coût de lancement fixe : 200 €
A2 240 80 € 20 % 0,3 x 1 x 1 - Coût de lancement variable : 50 €
A3 80 25 € 10 % 0,3 x 1 x 1
A4 220 50 € 20 % 0,6 x 1 x 1

Question 3 – Dans le cas d’une gestion indépendante des références, vous calculez pour chaque référence, le
nombre optimal de commandes, la quantité optimale de réapprovisionnement et le coût de possession.

Pour plus de clarté, vous décidez de présenter vos résultats selon le modèle suivant :

Références Nombre optimal Nombre optimal de Quantité Coût de


de commandes commandes optimale possession
(valeur exacte) (valeur arrondie) du stock
A1
A2
A3
A4

NB : Seuls les calculs relatifs au produit vedette A1 seront présentés immédiatement après le tableau.

Question 4 – Vous calculez enfin le coût global de gestion des stocks des produits vedettes – noté CG – .

Suite
Vous présentez maintenant à vos collaborateurs le modèle théorique de gestion de stock par commandes groupées.
NB : Pour les questions 5 et 6, on ne travaille que sur les variables présentées au début de l’énoncé.

Question 5 – Vous explicitez le coût total de gestion de stock – noté CT(N) – en fonction du nombre de
commandes groupées que l’entreprise passe annuellement au fournisseur de ses produits vedettes.
Question 6 – Par une procédure d’optimisation standard, vous déterminez N*, nombre optimal de commandes
groupées.
Question 7 – Il s’agit d’effectuer les applications numériques. Après avoir calculé la valeur de N*, vous présentez
les différents résultats dans un tableau (de structure identique au précédent).
NB : Seuls les calculs relatifs au produit vedette A1 seront présentés immédiatement après le tableau.

Question 8 – Vous calculez enfin le coût total de gestion des stocks des produits vedettes selon la technique des
commandes groupées.
Question 9 – Indiquez à vos collaborateurs la stratégie qui a votre préférence. Vous décidez de justifier votre choix
en avançant plusieurs arguments.
Question 10 – On admettra ici que la stratégie consistant à effectuer des commandes groupées est retenue. Vous
examinez les conséquences des contraintes suivantes sur la stratégie de l’entreprise :
- le transporteur utilise des camions d’une capacité maximale de 30 m3 ;
- le transporteur facture sa prestation par camion selon la formule suivante : FDT = AX + B
- FDT : Frais De Transport
- B : frais fixes d’un montant de 250 €
- X nombre de m3
- A coefficient ayant pour valeur :
- 10 € lorsque le camion est plein
- 10.(1 + Y) € lorsque le camion n’est pas plein, où Y est le complémentaire à 100 % du taux
de remplissage.

septembre 2003

ETUDE DE CAS [ 10 points ]


Le responsable d’un entrepôt régional de Carrefour s’intéresse à la gestion des stocks de
couches Pampers Premium (taille 3, carton de 96 couches), dont les prévisions de sorties
d’entrepôt pour l’année 2004 sont de 400 000 cartons. Le prix d’achat d’un carton au
fournisseur s’élèvera à 20 €. Le coût de passation d’une commande est estimé à 1 500 €. Se
fondant en partie sur le niveau des taux d’intérêt pratiqués sur les marchés, le responsable de
l’entrepôt considère que le taux de possession sera d’environ 10 %. Les cartons sont de forme
parallélépipédique (61 x 40 x 41 cm).

1 – Expliciter le coût total de gestion du stock de cartons de Pampers Premium [noté CT(Q)],
somme des coûts de passation, de possession et d’achat, où Q est la quantité commandée.
2 – Uniquement à partir de la réponse précédente, déterminer la quantité économique
théorique [notée Q*] et le coût total associé.
3 – En déduire le nombre optimal annuel de commandes [noté N*]. Puis proposer des valeurs
opérationnelles pour ces trois derniers résultats.

Imaginons maintenant que Pampers propose à Carrefour le tarif dégressif suivant :

Quantités Prix de vente


[ 1 ; 9 999 ] 20,00 €.
[ 10 000 ; 19 999 ] 19,50 €.
[ 20 000 ; 299 999 ] 19,00 €.
[ 300 000 ; 600 000 ] 18,50 €.

4 – Déterminer la quantité économique [notée QTD], le nombre optimal de commandes [noté


NTD] et le coût total de gestion associé. On veillera à proposer des solutions opérationnelles.
5 – Sachant que le logisticien qui assure le transport pour le compte de Pampers utilise des
camions dont la capacité est légèrement supérieure à 125 m3, combien de camions devront
être mobilisés à chaque livraison ?
6 – En contrepartie du tarif dégressif, Pampers souhaite que Carrefour prenne à sa charge le
coût du transport. Ce dernier dépend du nombre de camions mobilisés par livraison. Si ce
nombre est strictement inférieur à 32, le coût de transport par camion s’élève à 4 000 €, alors
qu’il est de 2 500 € lorsque le nombre de camions mobilisés pour une livraison est supérieur ou
égal à 32. Analyser toutes les conséquences de cette proposition.

QUESTION DE REFLEXION [ 10 points ]


Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré, où les deux premiers niveaux du plan
apparaîtront sous forme de titres soulignés.

Par quels moyens l’entreprise peut-elle améliorer la qualité ?


mai 2004

ETUDE DE CAS [ 10 points ]

Données de fonctionnement - En France, un grand distributeur commercialise un produit de nettoyage, le « Fleez »,


dans ses 300 magasins (50 hypermarchés et 250 supermarchés), approvisionnés à partir d’un entrepôt central (appelé EC),
situé dans la banlieue d’Orléans, lui-même livré par le fabricant du Fleez. Les magasins gèrent leur stock de Fleez selon la
méthode calendaire à niveau de recomplètement. Pour les supermarchés, la périodicité fixe est de 1 mois1 ; alors qu’elle est
de 2 semaines pour les hypermarchés. On admettra que la demande des clients est connue et régulière, qu’il n’est pas utile
de constituer un stock de sécurité, et que le délai de livraison des magasins est négligeable. L’EC gère son stock de Fleez en
passant une commande de Q unités chaque fois que le stock de Fleez atteint le niveau d’alerte de NA unités. Le délai de
livraison par le fabricant est de 1 semaine. On admettra que la demande de l’ensemble des magasins, exprimée au niveau
de l’EC, est connue et régulière.

Données économiques et physiques


n Prix de revient du produit = 10 €
n Niveau de la demande des consommateurs, par mois :
- pour un hypermarché : 2 500 unités
- pour un supermarché : 400 unités
n Taux annuel de possession du stock : 12 %

n Coût de traitement d’une commande passée par :


- l’EC à destination du fabricant : 950 €
- un magasin à destination de l’EC : négligeable

n Coût de transport pour acheminer le produit :


- de l’EC aux magasins = 75 € par palette
- du fabricant à l’EC = 280 € par camion
(plein ou non)
n Coût de manutention d’une palette dans l’EC : 40 € (réception, mise en stock, picking …)
n Une palette contient 300 produits et un camion contient 60 palettes

Questions (veillez à bien numéroter vos réponses)


1 – Déterminer le recomplètement pour chaque type de magasin et en déduire le coût global de possession des stocks des
magasins par mois.
2 – En ce qui concerne la gestion du stock dans l’EC :
a – calculer le stock d’alerte NA ;
b – expliciter la fonction de coût total de gestion du stock, notée CT (on choisira de prendre la quantité commandée Q
comme variable) ;
c – en déduire la quantité optimale théorique commandée (Q*), puis sa valeur réelle (QR), et le coût total associé
(CT(QR)).
3 – Déterminer le coût mensuel global (CMG) de gestion du système d’approvisionnement, de stockage et de distribution.

Le directeur logistique souhaite procéder à une réorganisation partielle des flux. Il s’agit de faire livrer directement les
hypermarchés par le fabricant. Le coût de traitement d’une commande directe de l’hypermarché vers le fabricant est évalué à
405 €. Le coût de transport pour acheminer le produit sans rupture de charge est de 23 € par palette.
4 – Cette réorganisation est-elle souhaitable ?

QUESTION DE REFLEXION [ 10 points ]


Est-il possible de concilier rentabilité et diversité ?

1
Pour simplifier, on dira que l’année compte 12 mois, comportant chacun 4 semaines.
Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation), où les
deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

septembre 2004

ETUDE DE CAS [ 6 points ]

Un distributeur s’intéresse à la gestion des stocks et des approvisionnements de l’un de ses produits. Il a évalué le coût de
passation d’une commande à son fournisseur à 125 € (environ) et le coût de possession par jour d’une unité stockée dans son
entrepôt à 0,02 euro. Dans un premier temps, le responsable se place en avenir certain, considérant que les ventes prévues
seront réalisées. Dans un second temps, il admettra la possibilité d’aléas et de ruptures.

Ventes mensuelles prévues pour l’année 2005 :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
200 200 240 260 180 260 200 200 240 300 200 200

Hypothèses :
- on admettra que les ventes se répartissent uniformément dans le mois,
- le fournisseur a fermement indiqué qu’il n’accepterait pas une périodicité de livraison inférieure au mois,
- les mois seront de 30 jours et l’année de 360.

1 – Le distributeur étudie le cas où l’ensemble de ses besoins est livré en une fois. La livraison des 2.680 unités interviendrait
le 31 décembre 2004 au soir. Déterminer le coût de cette solution, ses avantages et ses limites.
2 – A l’opposé de la méthode précédente, le distributeur analyse le cas où il se fait livrer en début de mois exactement la
quantité dont il a besoin. Calculer le coût de gestion de stock de cette stratégie.
3 – Le distributeur envisage maintenant d’utiliser la méthode de Wilson. Quels en sont les résultats ? Est-elle concrètement
applicable ici ? Si oui, calculer les dates de livraison, si non, expliquer pourquoi.

4 – Calculer la demande mensuelle moyenne et son écart-type.


5 – Le distributeur souhaite que les quantités commandées au fournisseur soient constantes. Quelle stratégie
d’approvisionnement proposeriez-vous sachant que le coût de pénurie est de 10 € par unité manquante ? Même question avec
un coût de pénurie de 200 €.

QUESTION DE REFLEXION [ 14 points ]


Le deuxième moteur du redécollage, c’est l’alliance Skyteam. Initialement nouée en juin 2000 entre Air France et Delta, elle a
suscité du scepticisme. AeroMexico et Korean Air l’ont rejointe ensuite, de même que, plus récemment, l’italienne Alitalia et la
tchèque CSA. Avec 12 % du marché, Skyteam reste la plus petite des alliances. Mais elle pourrait accueillir prochainement les
américaines Continental et Northwest et peut-être la néerlandaise KLM. Si tel était le cas, elle détiendrait 20 à 21 % du marché
contre 21 % à Star Alliance (Lufthansa et United Airlines) et 18 % à One World (British Airways et American Airlines). Grâce à
l’alliance, le réseau a changé de dimension. En trois ans, Skyteam, qui proposait 451 destinations, en offre désormais 512. Elle
dessert 114 pays et transporte 230 millions de passagers chaque année. Sous son seul nom à Atlanta, Delta propose 1 885
départs ou arrivées chaque semaine. A Roissy, Air France en affiche 2 200. Dans son ensemble, Skyteam affiche au total 57
400 vols hebdomadaires, soit plus de 8 000 vols par jour ! L’union fait la force. Pour les passagers, le principe de l’alliance
diminue le temps des correspondances. Pour les compagnies, il permet d’optimiser le nombre de vols, de mieux remplir les
avions et donc d’améliorer la rentabilité. Durant le conflit Irakien, les horaires de toutes les compagnies de Skyteam ont été
systématiquement ajustés pour maintenir toutes les destinations du réseau. Pour certaines, des économies ont été faites en
éliminant les « doublons », deux liaisons identiques effectuées par deux compagnies de l’alliance. Important pour la part de
marché : « Quand on enlève un vol une fois par semaine, le client ne change pas l’horaire ou le jour de son voyage, il change
tout simplement de compagnie », signale Pierre-Henri Gourgeon. Avec ce système, au moins, il reste dans la famille.
[ Extrait d’un article du Figaro, juin 2003 ]

Quelles réflexions vous inspire ce texte ?


Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation), où les
deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.
septembre 2005

QUESTION DE REFLEXION (20 points)


Stratégies de globalisation et management de la production
Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie
dissertation), où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés. Par exemple :

I – Le mauvais temps II – Le beau temps


I–A Les dépressions II – A L’anticyclone des Açores
I–B Le rôle des océans II – B Le réchauffement de la planète
II – C Le problème de la couche d’ozone

juin 2006

QUESTION DE REFLEXION [ 12 points ]

Concurrence internationale et systèmes productifs.


Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation), où les deux
premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

ETUDE DE CAS [ 8 points ]

Le grand distributeur GRANDIS achète au fournisseur PETIFOUR un certain nombre de produits finis pour les revendre
en l’état. Après le départ d’un cadre incompétent, GRANDIS entend remettre de l’ordre dans la gestion de ses stocks et de
ses approvisionnements. Vous êtes embauché(e) pour proposer une solution optimale et cohérente par rapport aux
différents objectifs de l’entreprise et aux contraintes que toute relation contractuelle suppose. Lors de la négociation du
contrat entre les deux entreprises, il a bien été précisé que le transport serait à la charge du fournisseur (un camion ne peut
transporter au maximum que 80 m3 ).

PARTIE I

Notons :
- Di : demande annuelle pour le produit i
- Pi : prix du produit i
- ti : taux de possession annuel en pourcentage
- CL : coût unitaire de lancement en € (appelé encore coût de passation d’une commande), lorsque la
commande ne contient qu’une même référence, c’est-à-dire une seule ligne de commande.
- CLG : coût unitaire de lancement en €, lorsque la commande rassemble plusieurs références achetées au même
fournisseur (cas d’une commande groupée).
- ni : nombre annuel d’approvisionnements pour le produit i
- qi : quantité de produit i livrée lors d’un approvisionnement
1 – Dans le cas où les produits sont gérés individuellement, déterminer le coût total de gestion du stock
pour le produit i en fonction de ni [ noté CTi (ni) ].
2 – Uniquement à partir de la fonction précédente, déterminer la valeur de ni [ notée ni* ] qui minimise le
coût total de gestion du stock. Puis en déduire la quantité économique de commande [notée qi* ], encore
appelée Economic Order Quantity.
3 – En considérant maintenant que GRANDIS procède à des « commandes groupées », expliciter le coût
global de gestion du stock en fonction de N [ noté CG(N) ], sachant que N correspond au nombre de
commandes groupées dans l’année.
4 – Uniquement à partir de la fonction précédente, déterminer la valeur de N [ notée N* ] qui minimise le
coût global de gestion du stock.

PARTIE II

Vous disposez maintenant des informations suivantes, concernant les six produits que GRANDIS achète à
PETIFOUR :

Informations chiffrées Résultats


Gestion individualisée des références
Réf. Demande Prix Volume unitaire ni* qi* Di.Pi.ti CTi(ni*)
annuelle unitaire en m3
A 1 000 66,67 0,80 5 200 10 001 2 000
B 2 600 25,65 0,50 10 004
C 3 000 32,00 0,50 6 500 14 400 2 400
D 4 000 10,67 0,35 4 1 000 6 402 1 600
E 5 000 53,33 0,31 10 500 39 998 4 000
F 8 000 21,33 0,17 8 1 000 25 596 3 200

On sait de plus que :

- ti = 15 % pour tout i,
- CL = 200

166
- et C LG = 200 + nb
3
où nb correspond au nombre de références faisant l’objet de la commande groupée ( ici : nb = 6 ).

5 – En utilisant les résultats des questions 1-2-3 et les informations données dans le tableau précédent :
a/ calculer la valeur de n B* ,
b/ calculer la valeur de q B* ,
c/ calculer la valeur du stock d’alerte pour le produit E (noté SAE) lorsque PETIFOUR
livre en 9 jours.
d/ calculer le coût total de gestion du stock pour l’ensemble des six produits.

6 – Sur la base du critère « coût de gestion des stocks », quelle est la meilleure stratégie (gestion individuelle
ou groupage) ?
7 – Sur la base du critère « nombre de camions nécessaires à l’approvisionnement annuel de GRANDIS »,
quelle est la meilleure stratégie ?
8 – Enfin, sur la base du critère « valeur moyenne immobilisée » (sans forcément en calculer la valeur exacte),
quelle est la meilleure stratégie ?
juin 2007

QUESTION DE REFLEXION [ 14 points ]


La flexibilité en management de la production
Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation),
où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés. Par exemple :

I – Le mauvais temps II – Le beau temps


I–A Les dépressions II – A L’anticyclone des Açores
I–B Le rôle des océans II – B Le réchauffement de la planète
II – C Le problème de la couche d’ozone

ETUDE DE CAS [ 6 points ]

Au sein d’une supply chain, on s’intéresse à la gestion des stocks et des approvisionnements d’un entrepôt (E),
appartenant à un grand distributeur (GD), pour un produit (P) fabriqué par un industriel (I) et transporté de I vers E par
un logisticien (L). P est un produit de grande consommation, dont la demande agrégée des différents points de vente
(PdV) est assez régulière. La demande annuelle est de 780.000 unités. Comme les PdV, l’entrepôt du distributeur
fonctionne 52 semaines par an, à raison de 5 jours ouvrables par semaine (fermeture le dimanche et le lundi). Les
conditions commerciales (prix, emplacement du produit en rayon …) ont été négociées par le GD une fois pour toute en
début d’année, sur la base de la quantité globale rappelée ci-dessus. Ainsi, le prix d’achat unitaire du produit par le GD est
de 3,8 € (HT).
Chez I, à l’issue du processus de fabrication, P est conditionné en carton de 50 unités. Une étiquette, indiquant le n° du
lot, la date de fabrication, la DLC et le code à barres, est collée sur chaque carton. I prépare aussi des palettes de 12
cartons (dites palettes standards), à l’intention de L.
Lorsqu’il est demandé par E, l’approvisionnement de E par L a lieu le mardi avant midi. Le GD fait appel à un autre
transporteur pour livrer quotidiennement P aux PdV de la zone géographique dépendante de E. Chaque jour ouvrable,
vers 15 h., les camions quittent E afin d’approvisionner les PdV en produits P (plus exactement, en produits de la
catégorie « gâteaux d’apéritif », dont le produit P fait partie).
Le prestataire logistique L assure le transport de I vers E, à l’aide de camions qui peuvent prendre au maximum 30
palettes standards. Pour l’affrètement d’un camion, les conditions tarifaires du transporteur proposées au GD, sont les
suivantes :
- frais fixes de base pour un chargement : 650 €
- frais fixes supplémentaires en cas de chargement partiel :
o 500 € si le camion est chargé à moins de 70 %,
o 200 € si le camion est chargé entre 70 % et 90 % (bornes incluses)
Il a été établi par les services comptables que le coût de possession du stock dans E est de 2,10 € par carton par semaine
(on pourra négliger l’influence éventuelle des stockages de cartons dont la durée est inférieure à la semaine). Par ailleurs,
le coût administratif de passation d’une commande passée par E est évalué à 65 €.

1/ Si E décide de commander exactement la quantité nécessaire pour satisfaire la demande des PdV pendant une semaine,
indiquer (et justifier) les principales modalités de ce choix et déterminer le coût annuel associé.
2/ Si E décide de commander uniquement par camions complets, indiquer (et justifier) les principales modalités de ce
choix et déterminer le coût annuel associé.
3/ Après avoir rappelé à quel(s) modèle(s) générique(s) de gestion de stock il est fait référence dans les questions
précédentes, vous indiquerez et motiverez votre choix.
4/ En contrepartie d’une hausse de son prix de vente, l’industriel propose au GD de livrer lui-même l’entrepôt (donc, sans
avoir recours à un prestataire), chaque mardi matin, d’une quantité fixe de 25 palettes standards. A quelle(s) condition(s)
le GD peut-il choisir cette solution ?
juin 2008

QUESTION DE REFLEXION [ 14 points ]

Les entreprises sont-elles maîtresses de leurs coûts de production ?


Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation),
où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

EXERCICES [ 6 points ]

A/ La demande journalière d’un produit, fortement périssable et faiblement encombrant, suit une loi normale de
paramètres m = 450 et σ = 50. Vendu à 162 €, il procure un bénéfice de 130 €.
1 - Présenter le problème.
2 - Calculer la quantité optimale que votre entreprise doit fabriquer chaque jour pour le jour suivant.
3 - Déterminer le niveau du stock de sécurité tel que le taux de service soit de 99 %. Expliquer cette stratégie.

B/ En état normal de marche, une machine débite, à raison de 1 600 par minute, des tubes cylindriques dont la masse suit
une loi normale de paramètres : moyenne = 1,2 kg et écart-type = 0,063 kg.
1 - Poser le problème dans le cas général lorsque le test est bilatéral et que le seuil de signification est de 5 %.
2 - A un moment donné, on prélève 16 tubes à la sortie de la machine. Leur masse moyenne est de 1,23 kg. Que peut-on
en conclure ?
3 - Que pourrait-on en conclure si la même moyenne était constatée sur un échantillon de 90 tubes ?

A et B sont totalement indépendants. Tous vos résultats devront être soigneusement justifiés.

ANNEXE

Table de la fonction
de répartition
de la loi normale
centrée réduite

π(t) = p ( T < t )
septembre 2008

QUESTION DE REFLEXION [ 14 points ]

La flexibilité est-elle la solution aux difficultés que rencontrent actuellement les entreprises ?
Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation), où les deux
premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

ETUDE DE CAS [ 6 points ]

L’entreprise DURENAFER cherche à mieux prévoir ses ventes futures de produits X. Pour cela, elle dispose des ventes
trimestrielles pour les années 2009, 2010 et 2011 (exprimées en milliers d’unités) :

Trimestres ti 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Ventes Vi 50 90 60 70 80 130 90 100 110 160 115 110

Par la méthode des moindres carrés, l’équation de la droite de régression linéaire entre t et V est la suivante :
Vˆi = 56,06 + 6,311.ti Le coefficient de corrélation linéaire associé est approximativement égal à 0,74.

1 – Utiliser exclusivement le modèle précédent pour effectuer des prévisions à court terme afin d’alimenter un système
MRP vous paraît-il judicieux ?
2 – En admettant que vous puissiez utiliser le modèle multiplicatif, calculer les coefficients saisonniers, notés CSj .
3 – En déduire les valeurs désaisonnalisées.
4 – Qu’en concluez-vous ?
5 – Déterminer les prévisions de vente des trimestres n° 13 et n° 14 de 2012, notées respectivement PV13 et PV14.
6 – Imaginons que le modèle fournisse pour l’année 2006 les prévisions trimestrielles suivantes :
PV13 = 120 PV14 = 200 PV15 = 140 PV16 = 150
Sachant que les ventes trimestrielles réalisées furent égales à V13 = 110 , V14 = 160 , V15 = 110 et V16 = 100 que pensez-
vous de ce modèle ?

Remarques :
- à chaque fois que cela est possible, les résultats seront présentés en tableau,
- il est inutile de justifier la totalité des résultats d’un tableau ; seules quelques valeurs seront expliquées avec précision.

Juin 2009

PARTIE I – QUESTION DE REFLEXION (14 points = 84 minutes)

La coopération, phénomène de mode ou tendance de fond ?


Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais d’une vraie dissertation),
où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

PARTIE II - ETUDE DE CAS (6 points = 36 minutes)

Vous êtes le nouveau responsable des achats de l'entreprise de distribution Le Prince Merlin. Vous souhaitez améliorer la
gestion des stocks et des approvisionnements des perceuses à percussion modèle PP-34-FRA, dont le prix d'achat
unitaire est de 250 € H.T.. Pour les quatre prochains trimestres, le service commercial prévoit une demande de 12.000
unités. Le coût de passation d'une commande au fournisseur est estimé à 125 € et les frais de transport forfaitaires de
1.000 € correspondent à l'utilisation d'un camion pour un aller-retour dans la journée. Un camion peut transporter jusqu'à
4.000 produits. Le taux annuel de possession est évalué à 30 % du prix d'achat hors taxe.
Avant votre arrivée dans l'entreprise, votre prédécesseur avait signé un accord avec le fournisseur prévoyant un
fonctionnement par livraisons trimestrielles (la première livraison étant prévue le 1er juillet 2009, la seconde le 1er
octobre, … etc.). Les prévisions trimestrielles des ventes sont fournies dans le tableau suivant :

3ème trimestre 2009 4e trimestre 2009 1er trimestre 2010 2ème trimestre 2010
2.800 2.900 3.600 2.700

A – On admettra que pour chaque trimestre, les ventes s'opèrent à un rythme régulier et que les livraisons
trimestrielles permettent de couvrir les ventes trimestrielles, sans rupture, ni invendu.
1 – Calculer le stock moyen (sur la période du 1er juillet 2009 à fin juin 2010). .
2 – Calculer le coût total de passation des commandes et le coût total de possession.

B – Si vous décidiez de remettre en cause l’accord précédent (livraisons trimestrielles) dans le but de vous faire
livrer la totalité des 12.000 unités au 1er juillet 2009 :
3 – Calculer le coût total de gestion de stocks.

C – Ne retenant pas la précédente solution, vous décidez finalement d’étudier l’influence de l’utilisation de la
méthode de Wilson sur la gestion des stocks et des approvisionnements. Ainsi, malgré les variations des ventes
d’un trimestre à l’autre, vous faites l’hypothèse simplificatrice que les 12.000 unités sont consommées au même
rythme tout au long des douze mois.
4(*) – Expliciter le coût total de gestion de stock en fonction du nombre de commandes (noté CT(N)).
Déterminer la valeur optimale N*, la quantité économique Q* et le coût total minimal CT*.
5 – La solution de Wilson précédente permet-elle de satisfaire la demande trimestrielle lorsque cette dernière
est effectivement celle indiquée dans le tableau ci-dessus ?
6 – Existe-t-il une autre solution possible ? Fournir l’ensemble des éléments d’appréciation (les quantités
livrées, les périodes, le coût). Pour plus de clarté, présenter les résultats dans un tableau.

(*)
Remarque : l’utilisation de formules non démontrées est possible mais ne permettra pas d’obtenir les points.

septembre 2009

QUESTION DE REFLEXION

En quoi les Technologies de l’Information et de la Communication ont-elles modifié et


modifient encore aujourd’hui le management de la production ?

Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais
d’une vraie dissertation), où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

NB : il est souhaitable d’utiliser l’abréviation TIC dans votre devoir.


Juin 2010

PARTIE I – Question de cours et de réflexion (10 points)

Traiter la question suivante dans le cadre d’un développement structuré où les deux premiers niveaux du plan
apparaîtront impérativement sous forme de titres soulignés.

La diversité en management de la production.

PARTIE II – Exercices (10 points)

A – Petit problème de stock moyen en avenir certain

Sur une période de 15 jours, on étudie l’évolution du stock d’un produit, le Fiasco. Le stock
initial est de 120 unités. Le stock d’alerte est fixé à 60 unités, ainsi que le volume d’une
commande. Le délai de réapprovisionnement est de 2 jours. Enfin, en période normale, les
clients achètent 10 Fiasco par jour. Mais on note que durant les trois derniers jours, il ne se
vend aucun Fiasco.

1/ Représenter graphiquement l’évolution du stock de Fiasco sur une période de 15 jours.


2/ Calculer le stock moyen sur cette période.
3/ Si le coût de possession du stock, par jour et par unité est de 0,50 €, quel est le montant
du coût total de possession du stock de Fiasco, sur la période ?
4/ Imaginons que cette période se répète à l’identique 24 fois de suite. Quelle sera la
nouvelle valeur du stock moyen ?
5/ Imaginons qu’aucun aléa ne vienne perturber le schéma ci-dessus. Quelle mesure
évidente prendriez-vous pour améliorer la gestion des stocks du Fiasco ? Financièrement,
quel en serait l’impact sur une année ?

B – Petit problème de gestion de stock en avenir aléatoire

Vous êtes le responsable de la stratégie d’approvisionnement d’un laboratoire.


Soit un produit pharmaceutique, la Xythoméditropinabinzodine, dont les caractéristiques
sont les suivantes :
- ce produit ne peut pas être stocké à l’avance,
- une fois fabriqué, il doit être consommé dans la semaine, sans quoi ses propriétés
curatives deviennent quasi nulles et il est détruit.

Sur 200 semaines, une étude a montré que le nombre de doses demandées au producteur
en début de semaine par votre laboratoire suivait la distribution de probabilités suivante :

Nombre de doses demandées 0 10 20 30 40 50 60


Nombre de semaines 5 10 40 90 40 10 5

Les informations relatives à la stratégie de stockage sont :


- les commandes sont régulièrement passées en début de semaine,
- le coût de possession de 0,08 € par dose stockée et par semaine,
- le coût de passation d’une commande au producteur de 12 €,
- le coût de rupture de stock, évalué à 32 € par dose manquante,
- le coût d’un invendu, évalué à 10 € par dose stockée non vendue au laboratoire.

1/ Dans un modèle de gestion calendaire en avenir risqué, où les stocks sont à rotation
nulle, que dire des informations ci-dessus ?
2/ A l’aide de deux tableaux liés (les différents niveaux de demande seront présentés en
ligne), déterminer le niveau du stock de début de semaine (noté X1*) qui minimise
l’espérance mathématique du coût de gestion.
3/ Admettons maintenant que la demande suit une loi normale de moyenne 30 et d’écart-
type 10. Déterminer le niveau du stock de début de semaine (noté X2*) qui minimise
l’espérance mathématique du coût de gestion.
4/ Calculer le niveau du stock de début de semaine (noté X3*) telle que la probabilité que
la demande soit inférieure ou égale à X3* soit égale à 97 %. Cette politique de stockage
permet-elle au laboratoire de minimiser son coût de gestion ? A quoi correspond-elle ?
5/ Que dire d’une situation où le coût d’un invendu passerait à 1 € (toutes choses égales
par ailleurs) ?

ANNEXE

Table de la fonction
de répartition
de la loi normale
centrée réduite

π(t) = p ( T < t )

Septembre 2010

QUESTION DE REFLEXION

Par quels moyens l’entreprise peut-elle actuellement parvenir à maîtriser ses coûts de
production et logistique ?
Traiter cette question dans le cadre d’un développement structuré (il ne s’agit pas d’un plan détaillé, mais
d’une vraie dissertation), où les deux premiers niveaux du plan apparaîtront sous forme de titres soulignés.

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