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OPTION : GEODESIE
Matricule : 01MIASIG09
Thème de mémoire :
M. Président
M. Examinateur
M. Examinateur
Abstract:
From a number of studies carried out on the subject of geodesy in Cameroon shows
that, the national territory is sky studies with multiple reference systems from the less precise
to better, with millimeters precision Pipeline Geodetic Network (PGN98).
Always, there have come out with pertinent reports: « No harmonization has been
done between the different geodestic systems». It is thus frequent to see these networks
expressed either in Gauss Laborde or Gauss Krüger projections or UTM (Clarke 1980). The
objective of this present study is to propose a unique and adapted solution in subject of
geodetic reference in Cameroon. As well, the putting in place of a geodetic network reference
in Cameroon, an unavoidable element in the subject of territorial disposition of cadastral
works or topographies, appears in a successive set of processes composed of small projects
before realize in sequential manner.
At first sight, the aim is to put in place a realization hyperfine WGS84 in Cameroon:
we ought to then proceed to the definition of a new unique and adapted projection system all
over the territory. This system in consequence ought to be attached to the precise world
reference ITRS. Next, it should be a question of putting in place a permanent GPS network
station. The network will be a concentration of permanent international network of IGS.
Lastly, the real installation of a geodetic unique and adapted network reference studies
propose to at least fix point in all divisional headquarters. However, it is established that
certain divisions with very large surface area, necessitate additional points; the same for all
localities notably in urban centers that cadastral or topographic work is intense.
SOMMAIRE
Présentation et localisation de la Direction du Cadastre
Remerciements
Dédicaces
Acronymes
Introduction Générale………………………………………………………………………..1
II-1. Introduction…………………………………………………………………….14
II-2. Les réseaux selon leur ordre d’importance……………………………………..16
II-2-1. Pipeline Geodetic Network 98 (PGN98)……………………………..16
II-2-2. Les réseaux aéroportuaires de l’ASECNA…………………………...17
II-2-3. Les réseaux de Yaoundé……………………………………………...18
II-2-4. Les réseaux de Douala………………………………………………..18
II-2-5. Le réseau de la frontière Cameroun /Nigéria…………………………18
II-2-6. Les réseaux continentaux ou transnationaux…………………………18
II-2-7. Les réseaux altimétriques……………………………………………..19
II-2-8. Les densifications…………………………………………………….19
II-2-9. Les densifications cadastrales en région……………………………...20
II-3. Principaux Constats…………………………………………………………….24
PARTIE B : STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE D’UN RESEAU GEODESIQUE AU CAMEROUN
Conclusion générale…………………………………………………………………………41
Références bibliographiques
Annexes
I. Glossaire de certains termes techniques du mémoire
II. Carte de la Projection Cameroun Traverse Mercator
III. Quelques coordonnées géodésiques et projections locales
IV. Carte du projet Réseau GPS Permanant du Cameroun
V. Carte du projet Réseau Géodésique de Référence du Cameroun
VI. Répertoire des réseaux existants
VII. Répertoire des plans
LOCALISATION ET MISSIONS DE LA DIRECTION DU CADASTRE
La Direction du Cadastre est une des cinq directions qui font partie intégrante de
l’administration centrale du Ministère des Domaines et Affaires Frontières. Elle se trouve dans
les locaux de l’immeuble ministériel numéro 2, situé au centre ville de Yaoundé, capitale
politique du Cameroun (voir figure ci-dessous).
Certes, nous avons été affectés dans le service de la géodésie et de nivellement, de la sous-
direction de la cartographie à grande échelle, mais durant la période de notre stage, tous les
services des autres sous-directions nous ont largement été utiles dans le cadre de notre étude ;
notamment à la sous-direction des études et des normes (voir organigramme ci-dessous).
Les missions du cadastre
SECRETARIAT GENERAL
Ce mémoire de Master a été pour moi une source d'expériences très importante tant dans le
domaine professionnel que dans la vie humaine.
Tout d’abord, j’aimerai exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude à trois personnes sans
lesquelles je n’aurai très certainement pas préparé ce Master. Il s’agit du Docteur MVOGO
NGONO Joseph, promoteur de ce Master et enseignant à l’Institut Universitaire de Technologie
(IUT-Douala), de Pascal BARBIER, co-promoteur et enseignant à l’Ecole Nationale des Sciences
Géographiques (ENSG) et du Docteur AWONO Jean Bosco, Directeur du Cadastre (MINDAF).
J'exprime toute ma reconnaissance à Monsieur YOKO Melvin, Sous-Directeur des Etudes et des
Normes (Direction du Cadastre), pour son entière disponibilité et pour tous ses conseils
techniques.
Merci à l’ensemble des éléments du Ministère des Domaines et des Affaires Frontières, en
particulier Messieurs FOUAFANG Moïse (ingénieur du Cadastre), ABONDO EKOUTI
(Géomètre), ONANA Bernard et Mademoiselle BEBENG Annabelle, pour leur bonne humeur
communicative.
Je remercie Messieurs Pierre BOSSER, Marcel MOUTOUME, pour leurs précieux conseils
techniques et pratiques et pour avoir pris le temps de répondre à mes nombreuses questions.
Je crois qu’on ne réussit pas ses études sans un grand soutien familial, une famille présente à mes
cotés depuis mes premiers pas. Je leur témoigne ici toute ma gratitude. Et je sais combien il aurait
été difficile d’accomplir tout cela sans eux. Je pense particulièrement à ma chère mère Rosalie
BELA épouse EKATA’A, Elisabeth NYANGONO veuve MBANG ETOH, Margueritte
MFOUMOU veuve ZO’OBO EKOMAN, Berthe ABENG, Christine OKOUMOU, Hortense
MBALLA, Eugénie OYO’O, Sr. Régine OLO’O, Nickel EKATA’A, Cyrille NGBWA, Jean
Marie MBALLA, Fr. Armand NTOUTOU, Pascal FOUMAN, Humberto ATANGANA, Landry
BELINGA, Emmanuel et Jerry ZO’OBO EKATA’A. J’ai une pensée pieuse au côté de mes
grand-mères Augustine AVOMO et Bernadette ESSOLA, que Dieu a bien voulu rappeler avant
cette soutenance, cette œuvre est une couronne de leur travail.
DEDICACES
IP Internet Protocole
Toute mesure de position sur la Terre se fait par rapport à des lignes imaginaires : la
longitude et la latitude. Un système géodésique définit l’endroit précis où ces lignes passent
sur la Terre. Autrement dit, un système géodésique est un système de référence permettant
d'exprimer les positions au voisinage de la Terre.
Associé au système géodésique, le réseau géodésique est ensemble de points dont les
coordonnées sont déterminées à partir des mêmes mesures de base. La réalisation des réseaux
géodésiques connait à ce jour deux époques distinctes :
1. Avant les années 60, les techniques classiques utilisées étaient uniquement terrestres :
mesure d’angles et de distances. Ces réseaux étaient fondamentalement
bidimensionnels pour deux raisons principales : Les mesures d'angles verticaux sont, à
cause de la réfraction atmosphérique, beaucoup plus mauvaises que les mesures
d'angles horizontaux. De plus les techniques terrestres ne permettent pas d'obtenir la
hauteur au-dessus de l'ellipsoïde parce que la composante verticale n’est pas prise en
compte. La constitution d'un réseau géodésique classique comprenait alors les étapes
suivantes :
2. Apparues dans les années 60, les techniques spatiales ont révolutionné la conception et la
détermination des réseaux géodésiques. Les mesures spatiales permettent d’avoir une vision
globale de la Terre et de déterminer les coordonnées des points beaucoup plus rapidement.
Ces réseaux spatiaux sont tridimensionnels. Les coordonnées obtenues sont cartésiennes et
géocentriques. Ces techniques ne donnent pas d'altitudes mais des hauteurs au-dessus de
l'ellipsoïde.
Master 2 en Informatique Appliquée aux Systèmes d’information Géographique (IASIG) – Université de Douala – Cameroun 1
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PARTIE A
"ETUDE DE L’EXISTANT"
Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
On appelle géodésie physique l’étude du champ de pesanteur terrestre. Cette étude permet de
définir un certain nombre de liens entre d’une part le modèle géométrique et d’autre part le
modèle dynamique.
Soit le centre de gravité d’un solide de masse à la surface ou à l’extérieur de la Terre, lié au
mouvement de rotation de la Terre sur elle-même (mouvement diurne).
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
b- Force centrifuge
Numériquement, à l’équateur
V peut être développé en harmoniques sphériques [Heiskanen, Moritz, 1967]. Dans un repère
Avec :
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
Cn,m , Sn,m coefficients qui caractérisent la répartition des masses à l’intérieur de la Terre. Ils
dépendent du repère de référence. Ils sont obtenus principalement par des mesures de
pesanteur, des études des perturbations des mouvements des satellites artificiels et des
mesures d’altimétrie par satellite,…
d’où :
Une surface équipotentielle est l’ensemble des points ayant même potentiel W. Une
ligne de force est une courbe perpendiculaire en tout point aux surfaces équipotentielles. Le
Géoïde est la surface équipotentielle coïncidant au mieux avec le niveau moyen des océans. Il
est déterminé soit par la valeur de son potentiel W0, soit par la connaissance d’un point lui
appartenant [H. Duquenne, 1997].
Tout point appartenant à l’ellipsoïde admet un potentiel normal égal à son potentiel
réel sur le géoïde (Wo).
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
La pesanteur normale notée γ est un modèle de l’accélération de pesanteur, tel que : γ= grad U
Ces formules sont utilisées dans les calculs de certains types d’altitudes et pour la réalisation
de géoïdes gravimétriques.
T=W–U
où : ∆Cn,m , ∆Sn,m sont les différences entre les coefficients normalisés du potentiel terrestre et
les coefficients normalisés du potentiel normal.
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
L’anomalie de pesanteur notée ∆g est la différence entre les modules de la pesanteur réelle en
P et la pesanteur normale en Q:
L’altitude orthométrique d’un point est son abscisse curviligne au dessus du géoïde comptée
le long de la ligne de force du champ de pesanteur.
Figure I-3 : Hauteur du géoïde N et Altitude orthométrique
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
Le quasi-géoïde est la surface d’altitude normale nulle. C’est la surface obtenue en reportant
depuis chaque point M de la surface topographique, vers le bas, son altitude normale.
,
)dans l’espace.
• ( ,
,
) est orthogonale, et les 3 vecteurs ont la même norme proche de 1 ;
• (O ;
) est proche et parallèle à l'axe de rotation de la Terre ;
• (; ,
) est confondu avec le plan méridien de Greenwich ;
•
,
) soit directe
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
);
♦ Le petit axe est confondu avec l'axe (O ;
♦ Son demi-grand axe est d'environ 6 370 km, son demi-petit axe est d'environ 6 350
km, ce qui donne un aplatissement de l'ordre de 1/300.
) et le plan méridien de M ;
♦ La longitude λ est l'angle orienté entre (; ,
♦La latitude ϕ est l'angle orienté dans le plan méridien de M entre l'équateur et la
);
normale à l'ellipsoïde en (; ,
C'est le plan méridien passant par un lieu L donné qui sert d'origine à la mesure des longitudes
λ '.
on a λ ' = λ - λ0.
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
Beaucoup de pays ont adopté des méridiens origines pour leur système géodésique
national. Aujourd'hui, tous les nouveaux systèmes issus de mesures spatiales ont adopté le
méridien origine de Greenwich.
La projection cartographique ou représentation plane est une fonction d'un ellipsoïde (ou
morceau d'ellipsoïde) vers un plan de projection (ou partie de plan).
La projection cartographique est définie par la donnée de deux fonctions f et g telles que :
Soit W, un point situé sur le globe terrestre, la position du point W par rapport au centre de la
Terre est donnée par la relation suivante :
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
a : Rayon équatorial
b : longueur de l’axe polaire
φ : Latitude
λ : Longitude
α : azimut du point B
Coordonnées
cartésiennes
(X,Y,Z)
Similitude à 7 Coordonnées
paramètres cartésiennes
(X,Y,Z)
altitude
Coordonnées
géodésiques
H Formule de
(λ,φ, h) Molodenski
altitude
Coordonnées
géodésiques
H
(λ, φ, h)
altitude Coordonnées
projection
H
(E, N, h)
Fonctions
polynomiales Coordonnées altitude
projection
H
(E, N, h)
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
Ce schéma résume l'ensemble des transformations possibles entre types de coordonnées. Les
transformations entre coordonnées d'un même système sont des transformations
mathématiquement exactes. Si les bons paramètres sont utilisés la transformation est juste,
dans le cas contraire elle est fausse. Pour les transformations entre systèmes géodésiques, il
est d'abord possible de ne faire des transformations qu'entre même type de coordonnées (par
exemple passage de coordonnées géographiques en coordonnées géographiques). Ces
transformations de coordonnées utilisent des paramètres estimés. Elles ne sont donc pas
exactes mais plus ou moins précises. La difficulté va donc consister à estimer les paramètres
de passages avec la précision requise. La formule de passage la plus utilisée consiste à passer
de coordonnées cartésiennes à coordonnées cartésiennes par une similitude dans l'espace.
C'est la transformation mathématiquement la plus simple et pour laquelle les paramètres sont
le plus facile à interpréter.
Voici les paramètres de la modélisation d'un changement entre deux repères affines
• 3 translations
Soient : (x1, y1, z1) et (x2, y2, z2) les coordonnées de M dans respectivement R1 et R2.
On peut écrire :
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
On considère que les rotations εX, εY et εZ et le facteur d’échelle D sont petits, on peut donc
linéariser la relation précédente :
Connaissant les coordonnées : (x1, y1, z1) et (x2, y2, z2) pour au moins 3 points, il est possible
d’estimer, par exemple par moindres carrés, les 7 paramètres de similitude. Très souvent, pour
des réseaux locaux ou nationaux, seuls les trois translations seront estimées.
I-14.Transformation de Molodenksi
Soient (λ1,φ1, h1) les coordonnées géographiques d’un point M dans le référentiel muni d’un
ellipsoïde E1 caractérisé par a1 et f1.
Soient (λ2,φ2, h2) les coordonnées géographiques du même point M dans le référentiel R2 muni
d’un autre ellipsoïde E2 (a2,f2).
Alors :
Soient (E1, N1, h1) les coordonnées planes d’un point M dans le référentiel R1
Soient (E2, N2, h2) les coordonnées planes du même point M dans le référentiel R2.
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Chapitre I: Notions fondamentales de la géodésique physique et spatiale
L'interpolation polynomiale se fait par des polynômes dont il faut choisir le degré. Les
formules sont les suivantes :
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
II – 1. Introduction
Ce système repose ainsi sur une ossature de points hiérarchisés de plusieurs ordres
servant de référence, observés et calculés dans un système unique et homogène pour réduire
les déformations dues à la représentation de la surface complexe du globe terrestre.
L’évolution de l’infrastructure géodésique au Cameroun confirme qu’elle est caractérisée par
une multiplicité de réseaux anciens et nouveaux, plus ou moins précis pouvant être classés par
ordre d’intérêt. Les plus précis sont les plus récents qui ont été réalisés dans le cadre de
chantiers miniers, industriels et de systèmes de navigation aérienne et sécuritaire entre 1980 et
2007, sans articulation avec une stratégie nationale cadastrale. Parmi eux on citera :
Le Pipeline Geodetic Network 98
Le réseau de la frontière Cameroun/Nigéria
Les réseaux Aéroportuaires de l’ASECNA
Les réseaux de Yaoundé
Les réseaux de Douala
Les réseaux continentaux ou transnatiaux
Il existe, cependant des survivances d’anciens réseaux réalisés entre 1939 et 1967. Il
s’agit notamment de réseaux points exprimés en projection Gauss Laborde AEF, Gauss
Krüger et en UTM 32 (Clarke 1880).
Exemples :
Canevas astronomique de campagne pour la majeure partie de la cartographie
au 1/200.000°
La triangulation IGN Gardet (1939) : Déterminations astronomiques servant
d’appui à 40 points de triangulation dont 14 de premier ordre, le long de
l’ancienne frontière entre le Cameroun Oriental et le Cameroun Occidental.
La triangulation IGN Tarrade (1947) : Déterminations géodésiques de 124
points exprimés sur l’ellipsoïde international en projection Gauss Laborde AEF
et sur Clarke 1880 Anglais en UTM32
La triangulation IGN de Fourraud (1950)
La triangulation IGN de Pommeraud 1950 (30 à 40 points)
La triangulation SHOM de l’estuaire du Wouri(1955) : 16 points
La triangulation OSGB au Cameroun Occidental (1959)
Travaux SEREPCA (1962) sur la feuille de Douala
La mission frontalière Cameroun – Nigéria (1965) : 26 points
Mission IGN de Géodésie du 12° parallèle : (1967-1968) : Premier tronçon,
Bornes 56 et 57 en territoire camerounais
Mission Doppler Douala (1971) : Transformation avec ‘Douala : Base de
1948’
Ville de Yaoundé : Mission IGN (1979) ; 67 points, liste des coordonnées sur
le Clarke 1880 Anglais et projectés UTM32
Déterminations astronomiques IGN à Tibati (1974)
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
Nous pouvons résumé dans la carte du Cameroun quelques unes de ces anciennes résalisations
par les figures ci-après.
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
II – 2 – 2. Les réseaux aéroportuaires de l’ASECNA : Ils ont été réalisés en 1998 avec la
participation de l’Institut Géographique National (IGN) de France sur neuf (9) aéroports gérés
par l’ASECNA à raison de 4 à 6 points au sol par aéroport. Ils sont arrimés sur l’ITRF 96.
Actuellement au Cameroun, ces réseaux sont la réalisation terrestre achevée la plus précise,
avec un degré de précision millimétrique.
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
II – 2 – 3. Les réseaux de Yaoundé : Hormis le Pipeline Geodetic Network (PGN 98) avec
son point PGN 013 qui y a permis une densification de 300 points, il existe trois (3) anciens
réseaux utilisés par les professionnels à Yaoundé : (i) le réseau Gauss Laborde de 10 points ;
(ii) le réseau UTM de 1972 de 60 points et, (iii) le réseau Gauss Krüger de 60 points
également.
II – 2 – 4. Les réseaux de Douala : Douala n’est traversée par le Pipeline Geodetic Network
(PGN 98), toutefois le point pivot dudit réseau dénommé "Douala" se trouve dans cette ville.
Ce point a permis aussi une densification de plus de 500 points dans cette ville. Il y subsiste
quelques 100 points du réseau de Gauss Laborde et 60 points en projection UTM 32 qui ont
été repris en WGS84 par une mission de l’IGN en 2001 à l’occasion de la stéréo préparation
de la cartographie de Douala.
II – 2 – 6. Les réseaux continentaux ou transnationaux : Ils ont été réalisés dans le cadre
de vastes programmes intéressant tout le continent africain ou tout le système mondial de
référencement. Il s’agit notamment de :
i) Le réseau géodésique du 12è parallèle réalisé en 1967/1968 par l’IGN qui compte
les points N° 56 et 57, petite portion ce cette célèbre chaine panafricaine en territoire
camerounais,
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
ii) African Doppler Observation System (ADOS) avec sept (7) à huit (8) points au
Cameroun qui ont servi de base de densification,
iii) Le réseau
éseau sismique ou du
d Lac Tchad (CBLT),
iv) La triangulation
riangulation du Cameroun occidental de 1959 (OSGB) dont 79 points en
coordonnées UTM 32 sont inventoriés par l’IGN dans les régions du Sud
Sud-Ouest et du
Nord-Ouest.
II – 2 – 8. Les
es densifications : La densification constitue le maillage (implantation de points
de référence) d’un territoire plus ou moins restreint avec des points de référence distants de 1
à 1,5km. Elle est donc réalisée sur la base des coordonnées des réseaux géodésiques.
géod Le
réseau du PGN98 a été densifié à Yaoundé de 300 points et à Douala de 500 00 points en 2003 à
partir des points de base N°013 (PGN98)
(PGN pour Yaoundé et le point "Douala
Douala" du même
PGN98 pour Douala. Ces travaux de densification connaissent des problèmes de mise à
disposition et d’exploitation dus à une discontinuité administrative. Le réseau de Douala est
entièrement calculé et les fiches signalétiques établies. Celui de Yaoundé devait faire
f l’objet
d’une reprise des observations sur 40 points qui n’est pas encore intervenue. Les 260 autres
points sont supposés bons puisque utilisés par les professionnels.
Acceptable
25%
Détruits et/ou
introuvable
55%
Détruits
20%
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
n’existe. Tout est à faire en matière de rattachement, densification et maintenance des points
géodésiques.
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
Ces départements ne disposent d’aucun point géodésique. Tout est à faire en matière
de rattachement, densification et maintenance des points géodésiques. Les systèmes de
coordonnées sont arbitraires et aucune maintenance n’est faite.
II – 3. PRINCIPAUX CONSTATS
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Chapitre II : Infrastructures géodésiques existantes
Cette situation génère un énorme contentieux que la Direction des Affaires Juridiques
(DAJ) a du mal à gérer. Les sources du contentieux proviennent i) des empiètements et des
chevauchements, ii) des superpositions de titres fonciers, iii) des créations de titres fictifs, iv)
des différentes catégories de lotissements, v) des rectificatifs de superficies et vi) des retraits
et annulation de titres fonciers. Ces pratiques sont les conséquences de l’utilisation de
plusieurs systèmes de coordonnées ou de coordonnées fictives par la Direction du Cadastre.
Le rectificatif est un néologisme utilisé par les techniciens du cadastre pour justifier
une pratique qui consiste à revenir sur la superficie d’un titre foncier déjà établi en prétextant
qu’elle était mal déterminée pour ainsi l’étendre à souhait. Avec cette pratique qui engage
également la responsabilité des Conservateurs il n’est pas étonnant de voir la superficie d’un
titre foncier passer de 1000 m² à 1500 m².
La superposition est le fait qui conduit par l’utilisation de coordonnées issues de
systèmes de géodésiques (ou de référence) différents, à la création, sur un même espace de
deux ou plusieurs titres fonciers.
Les titres fonciers fictifs, quant à eux ont une existence documentaire uniquement.
Leur implantation sur le terrain est impossible. Le retrait de titres fonciers devient ainsi une
conséquence de ces différentes pratiques. Il est toutefois attaquable par le recours gracieux et
judiciaire le cas échéant. Le DAJ a fait observer une certaine frénésie des retraits de titres
fonciers entre 2005 et 2008 comme si une stratégie de spoliation avait été établie. Ces
agissements ont mis en cause la compétence technique et la moralité des agents de l’ensemble
des composantes du MINDAF. Malgré la responsabilité directe et personnelle consacrée par
la prestation de serment des géomètres du cadastre et des conservateurs qui sont les
principaux acteurs de la création du titre foncier certains de leurs actes susceptibles de
détachement juridique ne l’ont pas été. Les conséquences de leurs fautes sont supportées par
l’Administration à travers la DAJ.
Ces constats confirment que l’insuffisance de l’offre des terrains domaniaux se traduit
par le fait que le domaine privé de l’Etat comme le domaine public n’est pas très connu des
services de l’Etat. On enregistre des domaines privés de l’Etat disposant des titres fonciers et
des domaines privés de l’Etat ne disposant pas des titres fonciers. A défaut des plans
cadastraux qui auraient à renseigner l’Etat sur sa disponibilité et planifier sa gestion, l’Etat se
limite à une gestion au coup par coup. Cette situation expose l’Etat à des multiples erreurs,
puisque les attributions se font par jugement sur pièces fournies et non par connaissance
instantanée de terrain ou par données géographiques immuables. C’est ainsi qu’on a parfois
un terrain qui fait l’objet de multiples attributions.
Il apparaît ainsi que les conséquences négatives de l’absence d’un système de
référencement unique au Cameroun sont vécues au quotidien par tous les acteurs du foncier.
La multiplicité des réseaux de référence non fiables pour la plupart et ses conséquences
observables sur la gestion de l’espace domanial et foncier ont amené le MINDAF à manifester
une nette volonté, de mettre de l’ordre dans le système de référencement national
camerounais.
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PARTIE B
"STRATEGIE DE MISE EN
ŒUVRE D’UN RESEAU
GEODESIQUE AU CAMEROUN"
Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
III – 1. Introduction
III – 2. Problématique
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Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
Pendant la majeure partie du XX° siècle, les réseaux géodésiques ont été obtenus par
triangulation, donc des mesures très précises d’angles, avec des mises à l’échelle toujours
assez compliquées à faire: encore actuellement, l’ensemble des réalisations triangulées
n’inclut que quelques mesures de bases dont une officielle et répertoriée à Douala en 1948.
Ces bases ont été mesurées au fil invar sur des distances de plusieurs kilomètres, et ont exigé
des semaines de travail à plusieurs personnes, pour une précision de l’ordre du centimètre.
Celle de Douala s’étend sur 1900 mètres et sa précision relative est estimée à D×1/400.000°.
En complément de ces mesures de bases, des observations astronomiques ont été menées afin
de permettre une orientation locale très précise de certains cotés, par observation de l’étoile
polaire sur quelques uns des points de premier ordre. Ce processus ne concerne évidemment
que les régions comportant des chaînes de triangulation, donc éventuellement des « datums »
géodésiques identifiés comme tels.
En outre, seule une partie minoritaire du territoire est concernée par ces réalisations
géodésiques. Dans la majeure partie du pays, subsiste un canevas astronomique lâche et par
nature peu homogène, qui a servi toutefois d’appui à la confection de la carte de base, au
moyen de procédés photogrammétriques expédiés (Triangulation par Fentes Radiales)
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Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
A partir du moment où il est devenu plus économique d’effectuer un canevas par GPS que
par triangulation, le GPS qui de surcroit peut être bien plus précise que l’ancienne
triangulation, il fallait donc se poser la question de la rénovation du réseau national et
conséquemment d’une législation appropriée. Différentes raisons peuvent être citées :
• Des besoins complètement nouveaux sont apparus avec la génération des SIG et de
l’emploi du GPS pour référencer tous les objets possibles. De plus en plus d’usagers
peuvent actuellement trouver un intérêt économique à lever ces objets dans un
référentiel bien défini (pourvu qu’il soit d’accès facile), car cela leur permet ensuite
de tirer un bénéfice croisé entre les levers différents, qui deviennent parfaitement
superposables et cohérentes entre eux : une valeur ajoutée apparait alors, grâce à
l’investissement public effectué en amont. A l’époque des cartes seulement sur
support papier, un tel bénéfice aurait été tout à fait marginal.
• Les usagers ayant, de plus en plus, des moyens de mesure GPS bien précis que ce qui
est diffusé actuellement, se seraient bientôt complètement passés de mettre leurs
travaux dans une référence bien définie, faisant perdre à long terme tout moyen de
dégager une synergie entre des levers successifs.
III – 5. Perspectives
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Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
On adopte une nouvelle référence nationale, les nouveaux travaux s’exprimant alors
naturellement et sans correction dans cette nouvelle référence, les anciens étant alors
récupérés en appliquant ce modèle de distorsion déjà évoqué.
Ces deux solutions ont chacune des avantages et des inconvénients, ces derniers étant
liés à la difficulté inévitable de rendre compatible les anciennes données (fort nombreuses et
ayant une énorme importance économique) avec les nouvelles.
Bien que l’ensemble des systèmes informatiques gère parfaitement le traitement des
coordonnées tridimentionnelles géographiques, l’usager traditionnel des réseaux géodésiques
éprouve le besoin d’utiliser les systèmes de coordonnées planes ou projections de l’ellipsoïde.
Comme le système de projection est basé sur le référentiel géodésique national, le
changement de ce dernier fournit l’opportunité de redéfinir le système de projection officiel.
Les systèmes actuel est UTM. Il présente pour le Cameroun des avantages et des
inconvénients.
a) Avantages :
- UTM est une projection mondialement connue et implémentée dans tous les
systèmes, tous les récepteurs et logiciels d’information géographique.
- UTM est très simple d’utilisation
- UTM est déjà utilisé depuis une cinquantaine d’années au Cameroun pour
exprimer les coordonnées des réalisations urbaines et également des canevas
triangulés originellement exprimés en projection de Gauss Laborde. Une grande
partie du patrimoine existe donc dans cette expression.
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Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
b) Inconvénients :
- Si on souhaite localiser les objets dans le nouvelle référence en coordonnées
planes UTM fuseau 32 ou 33 selon la zone d’étude, on va obtenir des coordonnées
(E, N) ou (X, Y) très proches de celles déjà calculées sur les anciens datums,
associés à d’autres modèles d’ellipsoïde. Il y a alors dans l’avenir risque de
confusion possible pour l’interprétation de sources mal documentées. Si ce n’est
pas explicitement précisé, l’utilisateur nouveau découvrant le dossier se
demandera toujours de quelles coordonnées UTM il s’agit : UTM Adidan ? UTM
Ville de Yaoundé ? UTM WGS84 ? ou encore CTM…?
- Plus encore, c’est la situation géographique du Cameroun qui pousse à remettre en
cause l’unicité de cette solution UTM. Le territoire est situé à cheval sur deux
fuseaux à savoir : le fuseau 32 et le fuseau 33. Le méridien séparant ces fuseaux (λ
= 12° Est de Greenwich) passe non loin de la capitale (Yaoundé). Même un
document cartographique ou d’aménagement concernant la région de Yaoundé se
situe au bord du fuseau ou à cheval sur les deux. A fortiori, un document général
sur le pays ne peut s’exprimer naturellement dans un fuseau UTM.
Dans le cadre de cette étude, on se propose d’étudier une solution et de proposer une
représentation toute simple à mettre en œuvre, unique et répondant à tous les critères. Il s’agit
d’une projection Transverse Mercator centrée entre le 12° méridien qui permet d’embrasser la
totalité du pays en un seul fuseau de 6° d’amplitude en utilisant l’algorithme du champ large.
Cela revient à légaliser un fuseau UTM 32½ qui aurait les mêmes caractéristiques que les
autres mais seulement de 3° en longitude (voir annexe 2).
Voici quels pourraient être les paramètres de cette projection et qu’on propose d’appeler
Cameroun Traverse Mercator (CTM) :
E0 = 500.000 m
N0 = 0 m
λ0 = 12° Est de Greenwich
ϕ0= 0°
K0= 0,9996
Remarques :
- Les paramètres sont aussi simples à mémoriser et facile à saisir que ceux de
l’UTM classique
- Cette projection serait totalement et exclusivement associée au nouveau système
de référence national et correspondrait uniquement à une représentation plane de
l’ellipsoïde IAG-GRS80 dans cette référence. Il n’y a plus aucun risque de
confondre les coordonnées nouvelles avec des anciennes éventuelles.
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Chapitre III : Définition d’une nouvelle référence géodésique au Cameroun
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
IV - 1. Introduction
Les données GPS sont telles qu’elles peuvent couvrir la grande majorité des
applications possibles du GPS, qui vont des plus précises (maintien de la référence nationale
en matière de coordonnées, guidage des engins de chantiers, des tracteurs, etc.) aux moins
précises (guidage routier, surveillance de flottes telles que taxis, camions en transit,
ambulances, navires, avions, etc.).
Le Réseau GPS Permanent du Cameroun (RGPC) apparait donc comme une cheville
ouvrière pour l’institutionnalisation de la référence au Cameroun ; il servira à coup sûr la mise
en œuvre du nouveau réseau géodésique (RGRC) et ensuite contribuerait éventuellement à
l’entretien du réseau de nivellement NGAC par technique de nivellement assisté par GPS.
IV - 2. Présentation du RGPC
Le projet RGPC envisagé est un réseau de stations GPS permanentes enregistrant les
données de code et de phase provenant de l’ensemble des satellites en visibilité. La
distribution des stations doit former un canevas régulier sur le territoire camerounais. Les
données des stations sont rapatriées vers un centre de données. Après un contrôle concis de
qualité, ces données sont mises à disposition du public via un serveur FTP.
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
Les villes de Yaoundé et Douala sont d’emblé retenues, dans la mesure où les
applications qui pourront s’ajouter (Temps Réel, Cinématique, suivi de flotte, guidage, etc.)
impliquent une proximité de la station ; ces deux métropoles sont donc incontournables.
Pour pourvoir bénéficier de stations dans toutes les villes des régions et couvrir le pays
de stations à moins de 50km (distance recommandée entre 2 stations), il faudrait un très
grand nombre (environ une trentaine). On devrait donc, dans une première mesure envisager
un bon compromis, qui voudrait bien que, outre Yaoundé et Douala, quatre autres chefs-lieux
de région soient choisis selon leur répartition géographique par rapport à ces deux villes.
Cette répartition permet de répondre aux besoins les plus importants, en terme
d’évolutivité et de proximité de la station, donc de précision en fonction du temps
d’observation, sur les villes de Yaoundé et Douala. On choisit ensuite Bamenda, Ngaoundéré,
Bertoua et Maroua pour s’efforcer de se répartir au mieux géographiquement, tout en tenant
compte de la densité de la population, donc de l’activité supposée dans le futur.
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
Quand les six premières stations seront fonctionnelles, il sera questions dès lors de penser
à augmenter le nombre de stations selon les activités et les besoins de l’Etat camerounais.
Ainsi, pour que l’ensemble du territoire camerounais soit totalement couvert, il va encore
nécessiter d’autres nouvelles installations dans les villes suivantes : Kousseri, Garoua,
Touboro, Banyo, Kribi, Sangmélima et Yokadouma soit donc encore sept stations GPS
Permanentes en plus (voir annexe 4).
Dans cette dernière phase, dite évolutive, il sera question de créer de nouvelles stations
GPS entre celles déjà en service dans un souci de rapprocher chaque point du térritoire à au
moins 50 à 100 kilomètres d’une station GPS. Ceci aurait un intérêt particulier pour ceux des
usagers qui utiliseront les applications « Temps Réel » ou « Cinématique ».
IV - 3. Données
IV – 3 - 1. Type de données :
Généralement, plusieurs types de données GPS ainsi que les éphémérides sont mis à
disposition des utilisateurs :
- Dans une première phase d’équipement, pour la détermination GPS en mode statique
ou statique rapide :
o Les données journalières 24h/30s : Elles se présentent sous la forme d’un
fichier regroupant les données sur 24 heures, échantillonnées à 30s
o Les données horaires 1h/30s : Elles se présentent sous la forme de fichiers
regroupant les données sur une heure, échantillonnées à 30s
- Les éphémérides
Plusieurs types d’éphémérides sont mis à disposition des utilisateurs professionnels,
ils peuvent être proposés sur le site du RGPC grâce à des automatismes, ou bien
directement sur le centre de données IGS.
Les éphémérides radiodiffusées
Les éphémérides recalculées par l’IGS. Il en existe 3 sortes :
o Les orbites ultra-rapides(IGU)
o Les orbites rapides (IGR)
o Les orbites finales(IGS)
- Ensuite, selon des besoins, pour les traitements cinématiques, trajectographie,… on
pourra proposer dans l’avenir les données horaires 1h/1s : Elles se présentent sous la
forme de fichiers regroupant les données sur 1 heure, échantillonnées à la seconde.
IV – 3 - 2. Format de données
Toutes les données sont disponibles au format RINEX, format d’échange standard
reconnu par tous les constructeurs de matériel GPS et accepté par la plupart des logiciels
du commerce.
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
Pour réduire le volume et par conséquent le temps de transfert, les fichiers de données
sont doublement compressés, par compression logique dite Hatanaka (du nom du
concepteur), puis numériquement. Pour exploiter ces données, l’utilisateur doit avoir à
disposition sur le site l’outil de décompression (Rinexpresso par exemple). En revanche,
les fichiers de navigation, contenant les éphémérides radiodiffusées, sont simplement
compressés numériquement et tout utilitaire de décompression standard peut être utilisé.
Quelque soit le type de données, les fichiers compressés ont une taille comprise entre 150
et 400 Ko (suivant les observables enregistrés). Une fois décompressés, leur taille est
comprise entre 1,5 et 2,5 Mo.
IV - 4. Architecture proposée
Cet avant projet sommaire n’est pas une proposition technique affinée et on n’entrera
pas ici dans des considérations matérielles détaillées et chiffrées en coût. Le choix des
constructeurs et des fournisseurs pourra se faire lors de la proposition de prestation de
réalisation du réseau.
IV – 4 – 1 - 1. Aspect matériel
- Sept récepteurs GPS/GNSS à double fréquence (de types « Base Trimble NTR5 ou
Leica GMX902 GG) munis d’un port communication IP (un récepteur secours est
prévu en cas de panne, afin que l’interruption du service soit la plus courte possible)
- Sept antennes de haute précision et de bonne qualité et fiable, type choke Ring, Dorne
Margolin.
- Un ordinateur PC classiques avec un disque standard.
- Six dispositifs d’alimentation continue (permanente), avec batteries et inverseur
automatique en cas coupure du courant. L’alimentation des batteries sera assurée par
les panneaux solaires. La durée d’alimentation de secours doit être évaluée pour une
réserve d’énergie à 3 jours.
- Deux commutateurs ou Switch (dont un sera logé à CAMTEL et ou au Site central
- Six routeurs
- Deux serveurs (dont un jouera le rôle de serveur secondaire en cas de panne du
Principal)
- six baies de brassage
IV – 4 – 1 - 2. Aspect humain : seule une personne suffira pour la Gestion du site Central
Certes, cette solution a des avantages énormes pour les coûts, il faut toutefois évoquer
nombres d’inconvénients y afférants. En effet, en cas de panne réseau, la station sera
complètement coupée du reste du réseau jusqu’à rétablissement. Mais alors pendant toute
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
cette période de panne, aucune donnée ne sera enregistrée. Par conséquent, même en
différée, il sera impossible d’avoir ces données.
Hors dans le cas suivant, pendant la durée de la panne réseau, les données seront stockées.
Une fois le réseau rétabli, ces données seront rapatriées malgré tout au site central et
pourront être ainsi utilisées en différé selon les besoins des utilisateurs.
IV – 4 – 2 - 1. Aspect matériel :
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Chapitre IV: Réseau GPS Permanent du Cameroun
- Six routeurs
- Deux serveurs (dont un jouera le rôle de serveur secondaire en cas de panne du
Principal)
- Six baies de brassage
IV – 4 – 2 - 2. Aspect humain :
- Six personnes dont le responsable de tout le réseau sera basé au site de Yaoundé. Ces
personnels recevront une formation de quelques jours sur la lecture à l’écran du
logiciel de traitement qui sera installé dans le PC des sites. Outre la formation
générale, le responsable de Yaoundé devrait avoir des compétences en informatique
générale (Windows) lui permettant de vérifier chaque jour, sur le panneau d’accueil de
l’ordinateur de Yaoundé :
- l’heure du système
- l’arrivée automatique de fichiers dans des répertoires, leur taille, ainsi que l’heure et la
date
- l’existence de message d’alarme
- l’espace disque disponible
Il devrait aussi savoir graver des disques et pourvoir archiver des données hors line
(cartouches,..) ;
En somme, un ensemble de matériels tel que ci-dessus énumérés doit être l’objet
d’une surveillance, d’une meilleure utilisation et d’une maintenance régulière. D’où la
nécessité de former le personnel appelé à utiliser ce réseau. Bien plus, on devrait définir une
politique de maintenance spéciale des Stations GPS Permanant par des missions périodiques
d’une équipe de spécialistes formée d’ingénieur Informaticien ou Géomaticien, d’ingénieur en
Electro-électricité et/ou Electro-technique pour les problèmes d’énergie électrique, d’un
Topographe ou d’un Géomètre et bien d’autres techniciens si nécessaire.
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Chapitre V: Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
V - 1. Introduction
A l’aide du réseau, une réalisation géodésique nécessite donc la mise en œuvre d’un
système géodésique qui peut être résumé par l’ensemble des constantes et algorithmes qui
doivent intervenir dans le processus d’estimation des coordonnées
- des outils d'analyse du réseau estimé: tests statistiques, fiabilité, déformation et amélioration
de la qualité.
V – 2. Justification et objectifs
Le Cameroun se caractérise par l’absence d’un cadastre national fiable. Cette situation
est une source de beaucoup d’errements dans l’aménagement urbain et rural en même
temps qu’elle entretient un doute sur le foncier préjudiciable aux affaires. La
présente étude est conçue pour faire un état des lieux nécessaire à la modernisation des
domaines et du cadastre au Cameroun. Sa justification s’explique par l’inexistence de
garantie de la propriété foncière au Cameroun, qui est fragilisée par l’absence d’harmonie
au niveau des repères sur lesquels sont établis les titres fonciers. En effet, le
rattachement à plusieurs systèmes géodésiques a parfois conduit à la duplicité de
titres sur une même parcelle de terrain. L’absence d’un système de repérage fiable
peut conduire à beaucoup d’errements allant du positionnement d’un simple monument à
la délimitation des frontières nationales. De manière globale, les principaux objectifs à
atteindre dans le cadre de la présente étude sont :
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Chapitre V: Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
Objectif spécifique
De manière spécifique, cette étude vise à garantir l’intangibilité du Titre Foncier par
le biais d’un réseau géodésique unique et adapté. De ce fait, elle proposerait des actions
susceptibles d’améliorer le cadre de vie des populations, l’environnement des affaires à
travers une modernisation du Cadastre et des Domaines par la restauration de la fiabilité des
titres fonciers délivrés pour préserver la paix sociale et contribuer également à la mobilisation
des recettes fiscales liées au foncier.
V – 3. Matérialisation
Ce choix purement mathématique, repose sur l’intérêt de pouvoir normaliser les sites
de construction des bornes dans les chefs-lieux de département en cherchant un partenaire
hébergeur tels que : concessions, cours, jardin aérés des institutions publiques (Cadastre,
Police, Ecoles, Hôpitaux, Palais,..). Les sites retenus dont les travaux cadastraux sont
fréquents, seront gardés aux heures d’ouvertures normales.
A chaque fois qu’il serait possible et opportun, on procédera à des sessions GPS de
rattachement sur les réalisations existantes précédemment évoques au chapitre II. Deux cas de
figure se présentent aux anciens points :
V – 3 - 4. Conservation et Diffusion
La matérialisation d’un tel réseau relève d’un investissement public d’envergure ; ainsi, la
conservation et la diffusion des ces informations doivent être de rigueur afin d’être utile au
plus grand nombre d’usagers et aussi le plus longtemps possible. La confection de fiches
signalétiques traditionnelles, comme documents figés, n’est plus à la hauteur des enjeux
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Chapitre V: Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
d’utilisation des réseaux. Ce patrimoine devrait donc être géré et documenté de belles
manières dans une Base de Données pour permettre :
- Certains départements sont très vaste et la fixation d’un point supplémentaire s’avère
indispensable aux fins de garantir la cohérence dans la précision des travaux
cadastraux et topographiques. Notamment au Centre du pays, département du Mbam-
et-Inoubou, on devrait ajouter un point à Mastari ou à Yoko. A la région de l’Est,
département de la Kadey où la nécessité s’impose d’ajouter un point soit à
Moloundou, soit à Salapoumbé. De même que dans le département du Lom-et-
Déjrem où on ajoutera un point à Lomié, Ngoïla ou Mbalam. A l’ Extrème –Nord,
département de Mayo-Sava, il faudrait ajouter un point à Makari ; Au Nord,
département du Mayo-Louti, on devrait ajouter un point à Touboro. Au Sud,
département du Dja-et-Lobo, la nécessité d’ajouter un point à Ndjoum ou à Mintom
s’impose ; De même dans l’Océan, on devrait ajouter un point à Campo. Au Sud-Est,
de façon spéciale, il est nécessaire d’ajouter un point dans la péninsule de Bakassi.
- Certaines villes dont les besoins cadastraux sont d’actualité ne sont pas chef-lieu, un
point supplémentaire servira à coup sur pour maximiser la précision au niveau
centimétrique des travaux effectués.
Les deux tableaux ci-après définis récapitulent respectivement les listes de réseaux
existants à rattacher au nouveau réseau géodésique de référence unique et adapté au Cameron,
et de manière indicative et non exhaustive les probables sites dudit réseau. Un projet de
localisation de ces sites est présenté à l’annexe 5 de ce mémoire.
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Chapitre V: Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
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Chapitre V: Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
Bamboutos Mbouda N, G8
Haut-Nkam Bafang N, G8, C19
Ouest Hauts-Plateaux Baham N, G8
Nkong-Khi Bandjoun N, G8
Menoua Dschang N, G8, C20
Mifi Bafoussam N, G8, C20
Ndé Bangangté N, G8, C17
Noun Foumban N, G8, G2, C17
Dja-et-Lobo Sangmélima N Rajouter 1pt à Mintom ou à Ndjoum
Sud Mvila Ebolowa N
Océan Kribi G1, N, C22 Rajouter 1pt à Campo
Vallée-du-Ntem Ambam N, C21
Fako Limbé G2, G8, N +2points : raccrocher aux densifications
cadastrales de Buéa, Limbé et aéroport de
Sud-Ouest Tiko
Koupé-Manengouba Bangem G8, N
Lébialem Menji G8
Manyu Mamfé G2, G8, G5, C24, N
Meme Kumba G8, N, C25 raccrocher densifications cadastrale de
Kumba
Ndian Mudemba G5, G8, N
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Conclusion générale
Le diagnostic réalisé dans le cadre cette étude ainsi que les propositions formulées
contribueront à la mise en place d’une politique cadastrale cohérente répondant à la vision à
long terme du Cameroun. Ainsi, au terme de ce mémoire, nous pouvons tirer les conclusions
suivantes :
1- Au plan technique, mettre en place une ossature cadastrale solide et fiable à travers
la mise en place et la reconnaissance officielle d’un réseau géodésique unique et
homogène de tout le territoire auquel doivent être rattachés tous les travaux
topographiques, topométriques et cartographiques dont les travaux cadastraux. Pour ce faire,
il serait important de réaliser en amont le réseau de stations GPS permanentes ; de même que
la définition d’un système de projection, cheville ouvrière en matière de référence pour le
nouveau système. Le réseau géodésique avenir devrait cependant être lié aux réalisations
existantes aux fins de minimiser les coûts en matière de densification, bien plus pour une
continuité au regard des documents déjà établis. En fin, la nécessité de définir un logiciel de
conversion de coordonnées entre les anciens réseaux et le nouveau est une nécessité de
premier ordre.
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Références Bibliographiques :
- Serge BOTTON
Introduction à la Géodésie. Ecole National des Sciences Géographiques, 2001.
Introduction à la Géodésie Spatiale. Ecole National des Sciences Géographiques, 2006.
Les réseaux permanents. Ecole National des Sciences Géographiques, 2006
Présentation Générale du Système GPS. Ecole National des Sciences Géographiques, 2006.
- Patrick SILLARD
Les projections et référentielles cartographiques. Institut Géographique National, 2002.
- Banque Africaine de Développement
Étude diagnostique pour la modernisation des secteurs du cadastre et des domaines.
Département Régional du Centre, 2009
- Mahdi Haddad
Mémoire de Magister en Techniques Spatiales option Géodésie. Centre National des
Techniques Spatiales (CNTS – Algérie), 2004
- Institut Géographique National
Etude du système géodésique adapté au Cameroun. Service de Géodésie et de
Nivellement (IGN-France), 2007
Annexe 1
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Glossaire de certains termes techniques du mémoire
3. Bornage : Le bornage est une opération juridique et technique qui consiste à fixer les
limites d’un terrain par des repères fixes appelés bornes. Pour avoir une valeur
légale le bornage doit être réalisé par un géomètre assermenté. Il existe le bornage
contradictoire fait avec l’accord des riverains et le bornage judiciaire ordonné par le
juge en cas de désaccord.
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Annexe 1
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Glossaire de certains termes techniques du mémoire
10. Fil invar : Fil en alliage INVAR généralement de longueur 20 m ou 24 m utilisé pour
des mesures de distance de précision, en particulier pour les mesures des bases
d’étalonnage des distances-mètres.
11. Foncier : Terme qui est originellement un adjectif, trouve son origine dans le
latin avec le mot « fundus » qui désigne fonds de terre. Cet adjectif était utilisé à
l’époque féodale pour désigner une « seigneurie » ou une « tenure », puis la rente
extraite de la valeur différentielle ou absolue de la terre.
12. Géoïde : C’est la surface équipotentielle de la Terre équivalant au niveau moyen des
mers. Il sert de référence pour déterminer les altitudes.
13. Géodésie : La géodésie est la science qui étudie la forme de la terre. Elle s'est
développée dans deux directions, une direction théorique et une direction pratique.
• Théorique: Connaissance de la forme de la terre, de son champ de pesanteur,
et développement de mesures précises dans le domaine spatial (repérage et
guidage de satellite).
• Pratique: Détermination de points remarquables et matérialisés de façon
durable permettant l'établissement de cartes et de plans exacts et fournissant les
données géométriques indispensables aux grands travaux de génie civil.
15. Gestion domaniale : Gestion des biens domaniaux, des domaines de l’Etat.
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Annexe 1
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Glossaire de certains termes techniques du mémoire
17. Immeuble : Désigne un bien qui par sa nature ne peut être déplacé. Il s’agit du sol, le
fonds de terre et de ce qui s’y incorpore (par exemple les constructions). Le
code civil napoléonien considère la terre comme immeuble par nature, un bien qui
peut ainsi être l’objet de propriété.
18. Lève topographique : il a pour objectif la création d’un plan ou d’une carte à partir
d’informations obtenues sur le terrain.
19. Lotissement : Opération consistant en la subdivision d’un terrain nu en plusieurs lots
en vue d’habitation ou d’activités connexes (commerce, artisanat, industrie).
20. Plan cadastral : Plan parcellaire à grande échelle d’une entité territoriale, subdivisé
en sections selon l’étendue de l’entité territoriale.
25. Sécurisation foncière : Processus par lequel les droits fonciers sont reconnus et
garantis. Elle implique que ces droits fonciers ne peuvent être contestés ou remis en
cause de façon inopinée. Ce processus implique aussi donc que des règles de
gestion foncière appropriées et légitimes soient mises en place et reconnues par tous.
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Glossaire de certains termes techniques du mémoire
29. Triangulation géodésique : On choisit sur le terrain des points élevés visibles entre
eux, on les relie par les visées forment des triangles dont on mesure les angles au
théodolite (appareil topographique). On commence d’abord par un réseau de triangles
dite 1ers ordres dont la longueur des cotes est d’environ 40 km. On cherche à atteindre
dans la mesure des angles la précision maximale 1′′ à 2 ′′ (seconde centésimale), à
l’intérieur des réseaux de 1er ordre on observe un réseau de 2ème ordre dont la longueur
des cotes varie de 10km à 15km puis un réseau de 3ème ordre dont la longueur des
cotes varie de 6km à 8km. La densité des points du 1er, 2ème et 3ème ordre est de 1 point
tous les 20km2.
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Annexe 2
Carte de la Projection Cameroun Traverse Mercator (CTM)
k=1.00125
ε=125 cm/km
32½ E=134.000 m
32 33
N=530.000 m
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Annexe 3
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Quelques coordonnées géodésiques et projections locales
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Quelques coordonnées géodésiques et projections locales
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Annexe 4
Carte du projet Réseau GPS Permanent du Cameroun (RGPC)
du Cameroun
Projet de répartition des Stations
(Couverture à 200km)
Phase initiale
Réalisation à moyen terme
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Annexe 5
Carte du projet du Réseau Géodésique de Référence du Cameroun (RGRC)
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Annexe 6
Nombre de Qualité de la
Systèmes Nombre total Localités points par conservation des
de points localité points
Banyo 76 +50% détruits
Tibati 05 Introuvables
Meiganga 13 Introuvables
Tignère 10 Introuvables
Bafia 18 -
Eséka 51 33 disparus
Maroua 60 Douteux
Garoua 60 Acceptable
Tcholliré 42 Acceptable
UTM Poli 72 Acceptable
Bamenda 15 Passable à douteux
Bagangté 17 Introuvables
Foumban 24 Introuvables
Bafang 22 Acceptable
Bafoussam 41 Acceptable
Dschang 14 Acceptable
Mamfé 46 +50% défectueux
Yaoundé 300 Acceptable
PGN (WGS 84) Douala 500 Passable
Bertoua 62 Bon
Meiganga 08 Bon
Kribi 04 01 fonctionnel
Kribi 60 74% disparus
Gauss Laborde Garoua 20 Bon
Maroua 20 Douteux
Edéa 53 Acceptable
Gauss Krüger Ngaoundéré 16 Inaccessibles
SNH Limbé 62 Acceptable
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Annexe 7
Répertoire des plans
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ANNEXES