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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE TOGOLAISE

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Travail-Liberté-Patrie

N° d’ordre : 2018/LP/GE (PGDEE)-07/28

UNIVERSITE DE LOME
(UL)

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’INGENIEURS


(ENSI)

DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE


(GE)

(Spécialité : Production et Gestion Durable de l’Energie Electrique)

ETUDE ET PROPOSITION D’UNE CHAINE D’ACQUISITION DE


DONNEES POUR LE SUIVI DES PARAMETRES ELECTRIQUES
DU RESEAU DE DISTRIBUTION DE LA CEET

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle en Génie


Electrique.

Présenté et soutenu par : ALADJI Kokou Mawuli


Jury :
Président : Professeur SALAMI Akim Adekunlé, Maître de Conférences des
Universités, Ingénieur Génie Electrique, enseignant chercheur à l’ENSI.
Directeur : Professeur KODJO Koffi Mawugno, Maître de Conférences des
Universités, Ingénieur automaticien, enseignant chercheur à l’ENSI,
Chef de Département Génie Electrique de l’ENSI.
Codirecteur : Monsieur DOUTI Kansamba Edouard, Chef Service Maintenance
Eclairage Public à la CEET.
Membre : Monsieur APALOO BARA Komla Kpomonè, Ingénieur Génie
Electrique, Enseignant Chercheur à l’ENSI.
© Décembre 2018
DEDICACES

DEDICACES

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI i ALADJI Kokou Mawuli


DEDICACES

Je dédie le présent mémoire à Dieu Tout-Puissant, créateur des cieux, de la terre et de


toutes formes de vie, source de mon courage, de mon intelligence et de mon
discernement. Je te loue de ce que je suis une de tes merveilleuses créatures, tes œuvres
sont bonnes et admirables à mes yeux et mon âme le reconnait bien et n’oublie aucun
de tes bienfaits ;

Je dédie le présent mémoire à :

 mon père ALADJI Kossi Isidore et à ma mère KOUGNIGAN Aku Amavi,


j’adresse un honneur mérité car l’art du travail bien fait que vous avez très tôt
semé en moi commence à porter ses fruits, qui j’espère, ne tarderont pas à murir;

 ma tante Madame GOZUI Novigno, qui m’encourage dans ma quête du savoir.


Mon amour pour elle est très profond. Que Dieu te bénisse très chère tante!;

 mon oncle ABALO Massogblé, qui m’encourage et m’encadre malgré son emploi
du temps chargé.

 ma sœur ALADJI Jeanne et mon frère ALADJI Amour, qui depuis mes premiers
pas, veillent sur mon éducation. Leurs rigueurs, leurs dévotions et leurs sens de
travail restent pour ma personne un exemple que j’essaie de suivre. A vos côtés,
je me suis offert un modèle d’intégrité, d’humilité, de courage et surtout de génie;

 mon frère GOZUI Dzifa Serge, qui est pour moi un model et qui m’as toujours
motivé dans mes études par tes soutiens tant moraux qu’économiques. Ce
mémoire représente l’aboutissement du soutien et des encouragements que tu
m’as prodigués tout au long de ma formation.

 Madame ALADJI Eugénie, pour votre soutien moral et votre contribution à ma


réussite ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI ii ALADJI Kokou Mawuli


DEDICACES

 Professeur KODJO Koffi Mawugno, mon papa à l’Université de Lomé pour vos
multiples soutiens, trouvez ici, l’expression de ma sincère gratitude ;

 tous mes camarades de promotion sans exception, qui ont su former une famille
très complice, que Dieu fasse que cette familiarité règne à jamais ;

 tous mes amis qui ont joué un rôle capital pour la réussite de ce travail ;

 toute la famille ALADJI.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI iii ALADJI Kokou Mawuli


REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI iv ALADJI Kokou Mawuli


REMERCIEMENTS

Remerciez le seigneur avec moi, et demandez-lui de diriger mes pas tout le reste de ma
vie tout en restant fidèle à mes engagements.

Notre formation a été possible grâce à l’encadrement efficace et le soutien de la


Direction et du corps professoral de l’ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
D’INGENIEURS. Nous ne dirons pas assez merci à cette école qui fait et qui fera de
nous de bons cadres de demain.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à :

 Professeur AJAVON Ayité Sénah Akoda, Maître de Conférences des


Universités, Ingénieur Electroénergéticien, enseignant chercheur à l’ENSI et
Directeur de l’ENSI, votre encadrement et vos efforts consentis à notre formation
ont été d’une considération inestimable ;

 Professeur SALAMI Akim Adekunlé, Maître de Conférences des Universités,


Ingénieur Génie Electrique, enseignant chercheur à l’ENSI et Directeur Adjoint
de l’ENSI, pour votre encadrement et vos efforts consentis à notre formation ;

 Professeur KODJO Koffi Mawugno, Maître de Conférences des Universités,


Ingénieur automaticien, enseignant chercheur à l’ENSI, Chef de Département
Génie Electrique de l’ENSI et Directeur de ce mémoire, qui depuis toujours nous
a prouvé que l’homme ne se forge que par le travail, l’honnêteté et sa disposition
à servir, ce travail représente le fruit de la confiance qu’il a su me faire en
acceptant ce thème, qu’il me soit permis ici de lui exprimer toute ma gratitude
en faisant ce travail avec moi malgré ses multiples occupations ;

 Professeur Titulaire BEDJA Koffi-Sa Eugène, Ingénieur des


télécommunications, Professeur Titulaire des Universités et enseignant
chercheur à l’ENSI, vos paroles nous ont toujours encouragés;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI v ALADJI Kokou Mawuli


REMERCIEMENTS

 M. KAKATSI Mawussi Paul, Directeur Général de la Compagnie d’Energie


Electrique du Togo (C.E.E.T.) qui a accepté de nous accorder le stage pour la
rédaction de ce mémoire ;
 AGBOSSOU Akpé Komi, Président du conseil d’administration de la CEET,
Maître de Conférences des Universités et enseignant chercheur à l’ENSI, vos
conseils nous ont toujours encouragés ;

 M. ESSENOUWA Degla, Directeur de la Distribution et des Mouvements


d’Energie (D.D.M.E.) de la CEET, pour votre soutien et contribution à notre
réussite ;

 M. OURO-YONDOU Essowavana, Directeur Régional Maritime (D.R.M.), pour


votre générosité pour votre attention particulier porté à mon égard ;

 DABOU Bawa, Chef Service Exploitation, pour vos conseils ;

 M. DOUTI Kansamba, Chef Service Maintenance Eclairage Public, pour votre


encadrement malgré votre emploi du temps chargé ;

 M. APALOO BARA Komla Kpomonè, Ingénieur Génie Electrique, Enseignant


Chercheur à l’ENSI, pour vos conseils ;

 tout le personnel de Direction de la Distribution et des Mouvements d’Energie de


la CEET en aucune celui du Bureau Central de Conduite (B.C.C.) et de la division
manœuvre, qui a mis toute sa connaissance à ma disponibilité pour la réussite de
ce travail ;

 tous mes camarades de promotion ;

 tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué d’une manière ou d’une autre à
la réussite de ce travail ; qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde
gratitude.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI vi ALADJI Kokou Mawuli


TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

Titres Pages
DEDICACES ...................................................................................................................
i
REMERCIEMENTS ......................................................................................................
iv
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ vii
TABLE DE FIGURES ..................................................................................................
xii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................
xiv
GLOSSAIRE .................................................................................................................
xv
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................
1 ................................................................................................................................ xviii
Chapitre I : GENERALITES DU RESEAU ELECTRIQUE DE LA CEET ..................3
I. 1 Introduction ...............................................................................................................4
I.2 Définition du réseau électrique ..................................................................................4
I.3 Constitution d’un réseau.............................................................................................5
I.3.1 La production ..........................................................................................................6
I.3.2 Le transport de l’énergie électrique .........................................................................6
I.3.3 La répartition ...........................................................................................................7
I.3.4 La distribution .........................................................................................................7
I.3.4.1 Le réseau de distribution moyenne tension HTA .................................................8
I.3.4.2 Le réseau de distribution basse tension ................................................................9
I.3.4.2.1 Les postes électriques ......................................................................................10
I.3.4.2.2 Les postes électriques de distribution .............................................................10
I.3.4.2.3 Les Postes électriques de transformation ........................................................11
I.3.4.2.3.1 Les Postes de transformation HTA/BT ........................................................11
I.3.4.2.3.2 Les postes de transformation HTA/HTA .....................................................11
I.4 Domaines de tension ................................................................................................12

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI vii ALADJI Kokou Mawuli


TABLE DES MATIERES

I.5 Sources d’approvisionnement en énergie électrique de la CEET ............................13


I.5.1 Communauté Electrique du Benin (CEB) .............................................................13
I.5.2 Contour Global et les centrales thermiques de la CEET .......................................13
I.6 Structure topologique des réseaux électriques .........................................................14
I.6.1 Les réseaux à structure radiale ou étoile ...............................................................14
I.6.2 Les réseaux maillés ...............................................................................................16
I.6.3 Les réseaux à structure en boucle ..........................................................................16
I.7 Structure du réseau électrique de la région maritime ...............................................17
I.7.1 Les arrivées et les départs des trois grands postes de répartition du réseau électrique
.......................................................................................................................................18
HTA de Lomé ...............................................................................................................18
I.7.1.1 Poste de répartition de Lomé A ..........................................................................18
I.7.1.2 Poste de répartition de Lomé B ..........................................................................20
I.7.1.3 Poste d’éclatement à Lomé Siège ......................................................................22
I.8 Les équipements des réseaux électriques .................................................................24
I.8.1 Les matériels de puissance ....................................................................................25
I.8.2 Les lignes électriques ............................................................................................25
I.8.2.1 Les lignes aériennes ...........................................................................................25
I.8.2.2 Les lignes électriques souterraines .....................................................................25
I.8.3 Les matériels de surveillance et de contrôle .........................................................26
I.8.3.1 Les matériels de surveillance .............................................................................26
I.8.3.2 Le matériel de conduite ......................................................................................26
I.9 Conclusion ................................................................................................................27
Chapitre II : ETAT DES LIEUX DE L’INSTALLATION EXISTANTE ...................28
II.1 Introduction .............................................................................................................29
II.2 Structure de la chaine d’acquisition existante.........................................................29
II.2.1 Les cellules de Lomé siège ..................................................................................29
II.2.2 La chaine de mesure du courant ..........................................................................31
II.2.2.1 Le transformateur principal de courant (TC de mesure) ..................................32
II.2.2.2 Le transformateur secondaire de courant ..........................................................32
II.2.2.3 Ampèremètre afficheur .....................................................................................33
II.2.3 La chaine de mesure de la tension .......................................................................34

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TABLE DES MATIERES

II.2.3.1 Les transformateurs de tension TT ...................................................................34


II.2.3.2 Les voltmètres afficheurs ..................................................................................35
II.2.4 Les câbles de liaison ............................................................................................35
II.3 Etude d’une chaîne d’acquisition de données .........................................................36
II.3.1 Présentation ..........................................................................................................37
II.3.2 Structure d’une chaîne d’acquisition numérique .................................................37
II.3.2.1 Les capteurs ......................................................................................................38
II.3.2.2 Les types de capteurs et leurs spécificités ........................................................39
II.3.2.3 Le capteur intelligent ........................................................................................42
II.3.3 Propriétés statiques d’un capteur .........................................................................45
II.3.4 Propriétés dynamiques d’un capteur ....................................................................45
II.4 Amplificateur de signal ...........................................................................................46
II.4.1 Filtre d’entrée .......................................................................................................46
II.4.2 L’échantillonneur .................................................................................................47
II.4.3 Le convertisseur analogique numérique (CAN) ..................................................47
II.4.4 La zone de stockage .............................................................................................48
II.4.5 Le convertisseur numérique analogique (CNA) ..................................................48
II.4.6 Le filtre de sortie ..................................................................................................49
II.4.7 Amplificateur de puissance ..................................................................................49
II.4.8 Performances globales .........................................................................................49
II.4.8.1 Fréquence de fonctionnement ...........................................................................49
II.4.8.2 Résolution de la chaîne .....................................................................................49
II.4.9 Le système de contrôle.........................................................................................50
II.4.10 Système de contrôle de processus ......................................................................51
II.4.11 Aspects temporels et développement des systèmes de contrôle de processus .52
(Systèmes temps réel) ....................................................................................................52
II.5 Conclusion ..............................................................................................................52

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI ix ALADJI Kokou Mawuli


TABLE DES MATIERES

Chapitre III : PROPOSITION D’UNE CHAINE D’ACQUISITION DE DONNEES


POUR LE SUIVI DES CHARGES (TENSION-COURANT) AU BCC DE LA CEET
.......................................................................................................................................53
III.1 Introduction ...........................................................................................................54
III.2 Présentation d’une centrale de mesure ..................................................................54
III.3 Etude et choix d’une centrale de mesure ...............................................................55
III.3.1 La centrale de mesure M2M de ABB .................................................................56
III.3.1.1 Présentation de M2M.......................................................................................56
III.3.1.2 Affichage de la centrale de mesure M2M .......................................................57
III.3.1.3 Les dimensions d'encombrement de M2M ......................................................58
III.3.1.4 Caractéristiques techniques .............................................................................60
III.3.1.4.1 Alimentation auxiliaire .................................................................................60
III.3.1.4.2 Plage de mesure ............................................................................................61
III.3.1.4.3 Précisions des mesures .................................................................................62
III.3.1.4.4 Installation et adaptation du réseau électrique..............................................62
III.3.1.4.5 Taux de distorsion harmonique ....................................................................63
III.3.1.4.6 Normes réglementaires .................................................................................64
III.3.1.4.7 Interface utilisateur .......................................................................................64
III.3.1.4.8 Interface de communication .........................................................................64
III.3.1.4.9 Les entrées et sorties de la centrale de mesure M2M ..................................65
III.3.1.4.10 Compteurs horaires .....................................................................................66
III.3.1.4.11 Conditions ambiantes .................................................................................66
III.3.1.4.12 Degré de protection ....................................................................................66
III.3.1.4.13 Schéma de connexion pour le branchement des entrées de mesure et ......67
alimentation auxiliaire ...................................................................................................67
III.3.1.4.14 L’installation de la centrale ........................................................................69
III.3.2 La centrale de mesure ENERIUM 150 ...............................................................69
III.3.2.1 PRESENTATION D’ENERIUM 150 .............................................................70
III.3.2.2 Affichage de la centrale de mesure ENERIUM 150 .......................................70
III.3.2.3 Les dimensions d'encombrement d’ENERIUM 150 .......................................73
III.3.2.4 Caractéristiques techniques .............................................................................74
III.3.2.4.1 Alimentation auxiliaire .................................................................................74

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TABLE DES MATIERES

III.3.2.4.2 Plages de mesures de centrale de mesure ENERIUM 150 ...........................75


III.3.2.4.3 Précisions des mesures de la centrale ENERIUM 150 .................................76
III.3.2.4.3 Protection des entrées U et I de ENERIUM 150 ..........................................77
III.3.2.5 Schéma de raccordement préconisé pour ENERIUM 150 ..............................77
III.3.2.6 Installation sur le Réseau électrique ................................................................81
III.3.2.7 Normes réglementaires ....................................................................................81
III.3.2.8 Les entrées et sorties analogiques ou numériques ...........................................82
III.3.2.9 Les modes de communications de la centrale de mesure ENERIUM 150 ......83
III.3.2.9.1 Communication par RS485 ..........................................................................83
III.3.2.9.2 Communication par ETHERNET.................................................................83
III.3.2.10 Logiciels ........................................................................................................84
III.3.3 La centrale de mesure SENTRON PAC4200 de SIEMENS ..............................85
III.3.3.1 Présentation de SENTRON PAC4200 ............................................................85
III.3.3.2 Affichage de la centrale de mesure SENTRON PAC4200 .............................86
III.3.3.3 Dimension d’encombrement de SENTRON PAC4200 ..................................87
III.3.3.4 Caractéristique technique ................................................................................88
III.3.3.4.1 Alimentation auxiliaire .................................................................................88
III.3.3.4.2 Plages de mesure ..........................................................................................89
III.3.3.4.3 Précision de mesure ......................................................................................89
III.3.3.4.4 Schéma de raccordement préconisé pour SENTRON PAC4200 .................90
III.4 Choix d’une centrale de mesure ............................................................................91
III.4.1 Interprétation du tableau .....................................................................................96
III.4.2 Proposition de la centrale de mesure ..................................................................96
III.5 Evaluation financière du projet..............................................................................97
III.5.1 Inventaire des matériels ......................................................................................97
III.5.2 Evaluation totale des coûts .................................................................................98
III.6 Conclusion .............................................................................................................99
CONCLUSION GENERALE .....................................................................................100

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xi ALADJI Kokou Mawuli


TABLE DES MATIERES

BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................102
ANNEXES...................................................................................................................106

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xii ALADJI Kokou Mawuli


TABLE DES FIGURES

TABLE DE FIGURES

Titres Pages
Figure I.1 : Schéma d’un réseau électrique. ....................................................................
5
Figure I.2 : Schéma de la structure du réseau électrique. ............................................... 5
Figure I.3 : Schéma illustré d’un réseau électrique montrant que l’électricité est
produite, transportée et distribuée à des niveaux de tensions différents. .... 8 Figure I.4
: Schéma d’un poste HTA/BT. ..................................................................... 10
Figure I.5 : Image d’un poste de transformation HTA/BT du type H59 cabine. ......... 11
Figure I.6 : Réseau à structure radiale de distribution de l’énergie électrique. ............ 14
Figure I.7 : Schéma d’un réseau maillé. ....................................................................... 16
Figure I.8 : Schéma d’un réseau à structure en boucle. ................................................ 17
Figure I.9 : Schéma électrique des arrivées et des départs du poste de répartition
LOME A. ...................................................................................................
18
Figure I.10 : Schéma électrique des arrivées et des départs du poste de répartition
LOME B. ...................................................................................................
20
Figure I.11: Schéma électrique des arrivées et des départs du poste d’éclatement
LOME SIEGE ........................................................................................... 22
Figure II.1 : Image montrant les cellules des départs sur les deux RAMEs de Lomé
siège. ..........................................................................................................
29
Figure II.2 : Modèle de cellules préfabriquées HTA avec toutes les différentes parties .
...................................................................................................................
30
Figure II.3 : Image d’un transformateur abaisseur de courant 400/5A. ........................ 31
Figure II.4 : Une photo d’un transformateur abaisseur de courant 5/0-10mA. ............ 32
Figure II.5 : Image de l’armoire de mesure du courant du BCC. ................................. 33
Figure II.6 : Image d’un transformateur abaisseur de tension 20kV/100V. ................. 34
Figure II.7 : Image de l’armoire des voltmètres afficheurs de Lomé Siège. ................ 34
Figure II.8 : Des cables de liaisons assurant l’intermédiaire entre les transformateurs et

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xiii ALADJI Kokou


Mawuli
les appareils de mesure. .............................................................................
35
Figure II.9 : Modèle d’une chaine d’acquisition de données. ....................................... 36
Figure II.10 : Structure d’une chaîne l’acquisition numérique. .................................... 37
Figure II.11 : Structure d’une chaîne de restitution. ..................................................... 37
Figure II.12 : Architecture générique d’un capteur intelligent. .................................... 41
Figure II.13 : Fonctionnalités internes d’un capteur intelligent. .................................. 42
Figure II.14 : Courbe illustrant Rapidité/temps de réponse d’un capteur (sonde Pt100) .
................................................................................................................. 44
Figure II.15 : (i) signal analogique ;(ii) signal échantillonné ;(iii) signal quantifié. ... 45
Figure II.16 : Convertisseur analogique numérique. .................................................... 46
Figure II.17 : Boucle fermée. ........................................................................................ 48
Figure III.1 : Une image complète de la centrale de mesure M2M. ............................. 54
Figure III.2 : Une image montrant les différentes parties de la centrale de mesure
M2M. ....................................................................................................... 55
TABLE DES FIGURES

Figure III.3 : Image montrant l’interface de l’afficheur. .............................................. 56


Figure III.4 : Les dimensions vues de droite de M2M.................................................. 57
Figure III.5 : Les dimensions en vue de face de M2M. ................................................ 57
Figure III.1 : Schéma de connexion pour triphasée + neutre avec 3 CT sans TT. ....... 65
Figure III.2 : Schéma de connexion pour triphasée sans neutre avec 3 CT.................. 66
Figure III.3 : Triphasée + neutre avec 3 CT et 3 TT. .................................................... 66
Figure III.4 : Une image de la centrale de mesure ENERIUM 150. ............................ 67
Figure III.5 : RESENTATION D’ENERIUM 150 ....................................................... 68
Figure III.6 : Image donnant le titre de l’écran affiché. ................................................ 68
Figure III.7 : Image montrant le menu principal. ......................................................... 69
Figure III.8 : Image montrant l’image de la partie centrale qui affiche les mesures. ... 69
Figure III.9 : Image montrant les pictogrammes en partie inférieure de l’écran. ......... 70
Figure III.10 : Image des cotes dimensionnelles en d’ENERIUM 150 ........................ 71
Figure III.11 : Image de la centrale de mesure ENERIUM 150 montrant les bornes de
la source d’alimentation auxiliaire ; les entrées de mesures de tension
et les entrées de mesures du courant. .................................................... 73
Figure III.12 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non
équilibré, 4 fils, 3 TC + TT en étoile. ................................................... 75
Figure III.13 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé
équilibré, 4 fils ; 1 TC + TT. ................................................................. 76
Figure III.14 : schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non
équilibré, 3 fils ; 3 TC + TT en étoile. .................................................. 77
Figure III.15 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau monophasé 2
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xiv ALADJI Kokou Mawuli
fils ; 1 TC + 1 TT. ................................................................................. 78
Figure III.16 : Schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure ENERIUM150
par communication RS485. ...................................................................
81
Figure III.17 : Schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure ENERIUM150 par
communication ETHERNET. ............................................................... 82 Figure III.18 :
Image de la centrale de mesure SENTRON PAC4200 de SIEMENS. . 83 Figure III.19 :
Les différentes parties de la centrale de mesure SENTRON PAC4200.
...............................................................................................................
84
Figure III.20 : Image de l’affichage du SENTRON PAC4200. ................................... 85
Figure III.21 : Les dimensions de la centrale de mesure SENTRON PAC4200. ......... 85
Figure III.23 : Mesure en triphasé, trois(3) conducteurs, charge déséquilibrée, avec
transformateur de tension et trois(3) transformateurs de courant. ........ 89

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX

Titres Pages
Tableau I.1 : Les domaines de tension .......................................................................... 12
Tableau II.1 : Les types de capteurs et leurs spécificités. ............................................. 38
Tableau III.1 : Alimentation auxiliaire. ........................................................................ 59
Tableau III.2 : Plage de mesure. ................................................................................... 59
Tableau III.3 : Précisions des mesures. ......................................................................... 60
Tableau III.4 : Installation et adaptation du réseau électrique. ..................................... 61
Tableau III.5 : Normes réglementaires. ........................................................................ 62
Tableau III.6 : Tableau renfermant les interfaces de communication de la centrale de
mesure M2M. ........................................................................................
63 Tableau III.7 : Les entrées et sorties de la centrale de mesure M2M. .........................
63
Tableau III.8 : Conditions ambiantes. ........................................................................... 64
Tableau III.9 : Degré de protection. .............................................................................. 65
Tableau III.10 : Tableau montrant les icones de la centrale de mesure ENERIUME 150
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xv ALADJI Kokou Mawuli
avec leurs significations. .....................................................................
70
Tableau III.11 : Montrant les détaille sur l’alimentation d’ENERIUM 150. ............... 72
Tableau III.12 : Plages de mesures de centrale de mesure ENERIUM 150 ................. 72
Tableau III.13 : Les précisions de mesures de la centrale de mesure ENERIUM 150. 74
Tableau III.14 : Renfermant les informations d’ENERIUM150 sur l’installation du
Réseau électrique ................................................................................
79
Tableau III.15 : Normes réglementaires d’ENERDIS .................................................. 79
Tableau III.16 : Les caractéristiques de la communication par RS485. ....................... 81
Tableau III.17 : Les caractéristiques de la communication par ETHERNET. ............. 81
Tableau III.18 : Alimentation auxiliaire de SENTRON PAC4200. ............................. 86
Tableau III.19 : Plage de mesure de SENTRON PAC 4200. ....................................... 87
Tableau III.20 : Précision de mesure de SENTRON PAC 4200. ................................. 87
Tableau III.21 : Comparaison des centrales de mesure. ............................................... 90
Tableau III.22 : Evaluation des coûts d’études techniques. .......................................... 95

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xvi ALADJI Kokou Mawuli


GLOSSAIRE

GLOSSAIRE

GLOSSAIRE

AC : Courant alternatif ;

BCC : Bureau Central de Conduite (Organe interne de la CEET) ;

BT : Basse Tension ;

BTA : Basse Tension catégorie A ;

CEB : Communauté Electrique du Bénin ;

CEET : Compagnie Energie Electrique du Togo ;

CEI : Commission Electrotechnique International ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xvii ALADJI Kokou

Mawuli
Cos : Facteur de puissance ;
DC : Courant continu ;

HTA : Haute Tension catégorie A ;

HTB : Haute Tension catégorie B ;

Hz : Hertz ;

IACM : Interrupteur Aérien à Commande Mécanique ;

IP : Indice de protection ;

Kg : Kilogramme ; m

: Mètre ;

MALT : Mise à la Terre ;

N : Neutre ;

Ph : Phase ;

V : Volt ;

TP : Transformation de Puissance ;

TT : Transformation de Tension ; TC

: Transformation de courant.

INTRODUCTION GENERALE

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xviii ALADJI Kokou

Mawuli
INTRODUCTION GENERALE

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI xix ALADJI Kokou

Mawuli
INTRODUCTION GENERALE

La maîtrise de l’énergie repose sur trois grands axes : la protection, la surveillance et le


contrôle continu du réseau électrique. Pour l’exploitant, il est aussi essentiel de procéder
à un contrôle de sa consommation pour un rapport coût/utilisation optimal. Pour atteindre
cet objectif, il est nécessaire d’avoir une vue globale et en temps réel de tous les
paramètres électriques du réseau électrique.

Le Bureau de Central de Conduite (BCC) de la Compagnie Energie Electrique du Togo


(CEET) a pour principal rôle l’adoption d’un schéma d’exploitation en situation normale
et en situation de perturbation permettant d’assurer la desserte des clients en continu.
Pour un fonctionnement efficace de ce bureau, il est nécessaire qu’il soit équipé d’un
dispositif permettant de rapatrier vers le BCC automatiquement et sur place les données
pour le suivi instantané des charges du réseau électrique dans la région maritime et ces
environs à l’aide d’une consignation d’état. Le BCC de par le passé disposait toute une
chaine de transmission de données qui assurait parfaitement la collecte des données
analogiques en amont des transformateurs (transformateurs courant et transformateurs
de tension) dans la salle hébergeant les RAME, le traitement de ces données analogiques
en données numériques affichées par les appareils de mesure (ampèremètre et voltmètre)
et la restitution de ces données numériques au BCC pour le suivi instantané des
éventuelles variations. Compte tenu de la sénescence du dispositif et de leurs absences
sur le marché, les ampèremètres du départ HYGIENE sur la RAME1; SGGG, STADE
et LOME B sur la RAME2 en plus le voltmètre SULZER2 sont hors d’usage ainsi que
la fonction de transfert en temps réel des données au BCC.

Face à cette insuffisance, le personnel du BCC est redevable de se déplacer (des allés et
retours intempestifs) vers le local hébergeant les RAME pour le suivi temporel des
charges même quand le réseau est stable c’est à dire en fonctionnement normale du
réseau. Le problème devient crucial lors des pannes et des isolements où il est nécessaire
de reprendre les clients par l’intermédiaire d’un bouclage réseau. Cette défaillance ne
garantit pas la qualité dans les activités du BCC parce que, en électricité, beaucoup de
choses peuvent se passer d’une seconde a une autre (la montée ou la descente des

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CHAPITRE I

charges) et donc il est impeccable de trouver une solution plus moderne et performante
possible pour la restitution fiable des données au BCC.

Chapitre I :
GENERALITES DU RESEAU ELECTRIQUE
DE LA CEET

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CHAPITRE I

I. 1 Introduction

L’électricité est un phénomène physique dû aux différentes charges électriques de la


matière, se manifestant par une énergie. Présente naturellement dans notre
environnement, l’homme a depuis longtemps cherché à la maîtriser. C'est au cours du
XIXe siècle que les propriétés de l'électricité ont commencé à être comprises. La foudre
fut la première manifestation visible de l’électricité pour les humains [21]. L'électricité
est une énergie souple et adaptable mais elle est difficilement stockable, alors que la
consommation des clients et la coïncidence de la demande sont constamment variables.
Ces exigences nécessitent la permanence du transport, la répartition et la mise à
disposition de l’énergie par un réseau de distribution. Au Togo, c’est la Compagnie
Energie Electrique du Togo (CEET) qui s’occupe de la distribution d’énergie ; et cette
dernière dispose de deux catégories de tensions à savoir: La Haute Tension (HTA) pour
les fortes puissances et les longues distances, et la Basse Tension (BT) pour les moyennes
et faibles puissances et les courtes distances. La CEET exploite ces deux catégories de
tensions pour distribuer en permanence de l’énergie. Etant donné que notre projet
s’intègre plus dans l’amélioration d’un service de la CEET de Lomé, nous allons
développer dans ce chapitre la généralité sur le réseau électrique de Lomé.

I.2 Définition du réseau électrique

Le réseau électrique est l’ensemble des structures de production, de transport et de


distribution de l’énergie. Le transport de l’énergie de son lieu de production vers les
postes de distribution s’effectue par le réseau d’énergie électrique en très haute tension
(HTB) avec des lignes en triphasé 225000,330 000 Volts afin d’abaisser le courant et de
réduire les pertes par effet joule. Un réseau électrique bien élaboré est structuré en
plusieurs niveaux assurant des fonctions spécifiques propres et caractérisées par des
tensions adaptées à ces fonctions. Nous avons à la figure I.1, le schéma d’un réseau
électrique.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 4 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

Figure I.1 : Schéma d’un réseau électrique [11].

I.3 Constitution d’un réseau

Pour arriver chez ces clients, le réseau électrique suit une procédure dite :
ProductionTransport-Répartition-Distribution. La figure I.2 est le schéma de la structure
du réseau électrique.

Figure I.2: Schéma de la structure du réseau électrique.

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CHAPITRE I

I.3.1 La production
L'énergie électrique est une énergie secondaire qui est produite à partir d'énergies
primaires contenues dans l'eau, l'uranium, le charbon, le pétrole, le vent et le soleil.
Dans presque tous les cas, l'énergie primaire est transformée dans des centrales en
énergie mécanique à l'aide des turbines [3].

Les turbines sont directement couplées à des alternateurs qui produisent l'énergie
électrique sous forme de tensions triphasées de fréquence et d'amplitude constante. Le
stockage de l’électricité étant difficile en grande quantité, la production de l’énergie
électrique est directement liée à sa consommation.

I.3.2 Le transport de l’énergie électrique


Les réseaux de transport à très haute tension HTB transportent l’énergie des centres de
production vers les zones de consommation avec une tension comprise entre 150 et 800
kV [5].
Au Togo on utilise 161 kV et 330 kV; en France on utilise 225 kV et 400 kV. Ces réseaux
sont souvent interconnectés réalisant la mise en commun de l’ensemble des moyens de
production à disposition de tous les consommateurs pour assurer une continuité de
service et une reprise des parties en besoin quand il y a panne sur un départ ou dans un
poste de répartition.
La nécessité de transporter sous haute tension relève du souci de minimiser le courant
et les pertes par effet joule de même que les sections des câbles. En effet les pertes par
effet joule ont pour expression suivante :

PJ = RI2 (I.1)

où : R est la résistance de la ligne et I l’intensité nominale.

La puissance électrique du réseau est :

P UI= (I.2)

où : U est la tension du réseau et I l’intensité nominale.


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CHAPITRE I

Il en découle des deux équations (I.1) et (I.2) l’expression (I.3) :

RP
pJ = 2
2 (I.3)
U

I.3.3 La répartition
Les réseaux de répartition de par leur nom, ont pour principal rôle de répartir, au niveau
régional, l'énergie issue du réseau de transport avec une Haute Tension comprise entre
30 et 150 kV.
Au Togo, la Haute Tension est comprise entre 33 et 63 kV et en France elle est comprise
entre 63 et 90 kV. Ces réseaux sont, en grande partie, constitués de lignes aériennes,
dont chacune peut transiter plus de 60 MVA sur des distances de quelques dizaines de
kilomètres. Leur structure est, soit en boucle fermée, soit le plus souvent en boucle
ouverte, mais peut aussi se terminer en antenne au niveau de certains postes de
transformation [23].
La structure des réseaux de répartition est généralement de type aérien mais parfois
souterrain (à proximité de sites urbains et sur des longueurs n'excédant pas quelques
kilomètres). Dans ce domaine, les politiques de respect de l’environnement et de
protection des sites s’opposent souvent à la construction des lignes.

En conséquence, la pénétration du réseau de répartition jusque dans les zones à forte


densité de population est de plus en plus difficile et coûteuse [19]. Ces réseaux alimentent
d'une part, les réseaux de distribution à travers des postes de transformation HTB/HTA
et d'autre part, les utilisateurs industriels.

I.3.4 La distribution
On distingue habituellement deux niveaux de tension pour la distribution de l’énergie
électrique :
 les réseaux Moyenne Tension HTA sont généralement de 3 à 33 kV. Le Togo opte
pour 20 kV pour son réseau de distribution;
 les réseaux Basse Tension BT, de 110 V à 600 V. Le Togo opte pour 230/400
selon le RTD (Règlement Technique de Distribution).
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CHAPITRE I

Les choix des différents niveaux de tension résultent directement de l’optimisation des
volumes d’ouvrage. Au regard de la fonction à assurer, les tensions les plus élevées étant
adaptées aux transports de quantités d’énergies importantes sur des longues distances
[12]. Le schéma a la figure I.3, illustre un réseau électrique montrant que l’électricité est
produite, transportée et distribuée à des niveaux de tensions différentes

Figure I.3 : Schéma illustré d’un réseau électrique montrant que l’électricité est
produite, transportée et distribuée à des niveaux de tensions différents [12].

I.3.4.1 Le réseau de distribution moyenne tension HTA


Le principal rôle de ce réseau est d’acheminer l’électricité du réseau de répartition aux
points de moyenne consommation. Ces points de consommation sont :
 soit du domaine public, avec accès aux postes ;  soit du domaine
privé, avec accès aux postes.

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CHAPITRE I

Le nombre de ces abonnés ne représente qu’un faible pourcentage du nombre total des
consommateurs livrés directement en BT. Ils sont essentiellement des secteurs comme
les industries, hôpitaux, les bâtiments administratifs, etc... La structure du réseau
est de type aérien ou souterrain et en ce qui concerne l’exploitation de ce réseau, elle peut
être assurée manuellement ou par télé conduite à partir de centres de conduite fixes ou
embarqués dans des véhicules. Mais pour tenir compte des besoins spécifiques à la
conduite des réseaux de distribution HTA, ces centres de conduite sont différents de ceux
utilisés sur les réseaux de transport et de répartition. La multiplicité et la dispersion
géographique des points de télé conduite, la gestion de plusieurs centres de conduite
simultanée, le nombre et la qualification des exploitants nécessitent des solutions
adaptées : ergonomie et convivialité des postes de travail, outils d’aide à la conduite,
outils de configuration des centres de conduite et gestion des différents supports de
transmission utilisés.
Avec un niveau de tension allant de 3 à 33 kV, ce réseau a pour caractéristiques les
suivantes [11]:

 neutre à la terre par une résistance ;

 limitation du courant neutre à 300 A pour les réseaux aériens ; 

limitation du courant neutre à 1000 A pour les réseaux souterrains ;

 réseaux souterrains en boucle ouverte.

I.3.4.2 Le réseau de distribution basse tension


Pour ce réseau, la finalité est d’acheminer l’électricité du réseau de distribution HTA aux
points de faible consommation (inférieure à 250 KVA en France) dans le domaine public
avec l’accès aux abonnés BT. Il représente le dernier niveau dans une structure
électrique. Ce réseau permet d’alimenter un nombre très élevé de consommateurs
correspondant au domaine domestique. Sa structure de type aérien ou souterrain est
souvent influencée par l’environnement. Avec un niveau de tension allant de 110 à
600V, ce réseau est le plus souvent exploité manuellement et présente les caractéristiques
suivantes [11] :
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CHAPITRE I

 neutre directement relié à la terre, masse mise à la terre ;


 réseaux de type radial, maillé et bouclé.

I.3.4.2.1 Les postes électriques


Les postes électriques encore appelés postes de transformation, sont les nœuds du réseau
électrique ; donc les points de connexion des lignes électriques. Les postes des réseaux
électriques peuvent avoir 2 finalités :

 l’interconnexion entre les lignes de même niveau de tension : cela permet de


répartir l’énergie sur les différentes lignes issues du poste ;
 la transformation de l’énergie : les transformateurs permettent de passer d’un
niveau de tension à un autre.

Le schéma de la figure I.4, nous montre l’architecture d’un poste électrique.

Figure I.4:Schéma d’un poste HTA/BT [20].

I.3.4.2.2 Les postes électriques de distribution


On trouve sur les réseaux de distribution publics ou privés, divers postes moyenne
tension. Chacun joue un rôle différent en fonction du type de réseau et de son
positionnement sur celui-ci. Les postes électriques se trouvent aux extrémités des lignes
de distribution. Il existe deux (02) types de postes de distribution électrique à savoir les
postes HTA/BT et les postes HTA/HTA.

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CHAPITRE I

I.3.4.2.3 Les Postes électriques de transformation


Les postes électriques sont les nœuds du réseau électrique, donc les points de connexion
des lignes électriques.

I.3.4.2.3.1 Les Postes de transformation HTA/BT


Le poste de transformation HTA/BT constitue l’interface entre le réseau de distribution
HTA et BT. Il s’adapte à tous les modes d’exploitation et doit pour cela, remplir les
fonctions suivantes:

 distribuer une puissance et protéger les départs en BT ; 


isoler le poste du réseau en cas de défaut.
Nous pouvons donc les classer par rapport aux réseaux sur lesquels ils sont utilisés ainsi
que par les fonctions qu’ils remplissent. Ils sont de deux (02) types à savoir les postes
H61 et les postes H59. La figure I.5, représente l’image d’un poste de transformation
HTA/BT du type H59 cabine.

Figure I.5: Image d’un poste de transformation HTA/BT du type H59 cabine.

I.3.4.2.3.2 Les postes de transformation HTA/HTA [3]


Ces postes sont destinés à alimenter les gros clients (les usines). Ces postes sont utilisés
à certains points de forte chute de tension du réseau pour ramener le niveau de tension à
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CHAPITRE I

la tension nominale du réseau. Ils sont aussi utilisés dans le cas de passage d’un niveau
de tension de la gamme HTA à un autre niveau de tension de la même gamme. Ils sont
essentiellement réalisés en cabine.

I.4 Domaines de tension

Chaque domaine d’utilisation de l’énergie électrique tel que la production, le transport,


la distribution et les applications diverses nécessitent un niveau de tension donné. La
norme indique le niveau de tension approprié [19]. Le tableau I.1, indique les différents
domaines de tension et précise si le courant est alternatif ou continu.

Tableau I.1 : Les domaines de tension [19].

Valeur de la tension nominale

Domaines de tension

En courant Alternatif En courant continu


lisse

TBT Un < 50 V Un < 120 V

Plus de
distinction
de BTB /
BT 50 V < Un < 1000 V 120 V < Un < 1,5 kV
BTA

HTA 1kV < Un < 50 kV 1,5 kV < Un < 75 kV

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CHAPITRE I

HT

HTB 50 kV < Un 75 kV < Un

Ce tableau présente les différents niveaux de tension. Les tensions sont présentées soit
en courant alternatif ou soit en courant continu. La tension nominale (Un) est toujours en
volt [19]. La tension utilisée en distribution au Togo est la tension alternative avec une
fréquence de 50Hz.

I.5 Sources d’approvisionnement en énergie électrique de la CEET

On en compte plusieurs sources:

 Communauté Electrique du Benin (CEB);


 Contour Global et les centrales thermiques de la CEET.

I.5.1 Communauté Electrique du Benin (CEB)


La CEB est pour le Togo et le Bénin une source commune d’approvisionnement en
énergie électrique. Ces derniers ont des organismes pour la gestion de cette énergie qui
sont respectivement la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET) et la Société
Béninoise d’Energie Electrique (SBEE). La CEB alimente ces deux pays sur la base d’un
quota de 53% pour la SBEE et de 47% pour la CEET sur l’ensemble de son énergie
disponible. Notons que la CEB tire son énergie de la Volta River Authority (VRA) du
Ghana, de la Transmission Courant of Nigeria (TCN) du Nigéria et par le biais de ses
propres centrales qui sont : la centrale hydroélectrique de Nangbéto et les turbines à gaz
(TAG) de Lomé et de Cotonou [1].

I.5.2 Contour Global et les centrales thermiques de la CEET


Contour Global et les centrales thermiques de la CEET sont des centrales de pointe qui
appuient la fourniture de la CEB. Face à la pénurie d’énergie électrique à laquelle le pays
est confronté, si la CEB n’arrive pas à satisfaire les besoins énergétiques de la CEET ;
cette dernière démarre ses propres centrales thermiques ou fait appel à Contour
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 13 ALADJI Kokou Mawuli
CHAPITRE I

Global qui lui vend de l’énergie électrique pour pallier le déficit d’énergie afin d’éviter
le délestage des clients [1].
La société Contour Global dispose d’une puissance de 100 MW sur six groupes de 16.6
MW chacun. La CEET dispose à Lomé de deux centrales dont la Centrale Lomé B qui a
une puissance 10 MW sur dix groupes de 1 MW chacun et la Centrale SULZER qui a
une puissance de 14 MW sur deux groupes de 07 MW chacun.

I.6 Structure topologique des réseaux électriques

Dans les divers réseaux électriques, on peut retrouver de diverses configurations variante
en fonction des niveaux de tension et des besoins d’utilisation tels que le couplage, la
permanence d’alimentation etc.

I.6.1 Les réseaux à structure radiale ou étoile


Ce sont des réseaux dont le schéma unifilaire est arborescent ; chaque artère se séparant
des autres à la manière des branches d’un arbre. Leur principe de fonctionnement est à
une seule voie d’alimentation, autrement dit, tout point de consommation sur ces réseaux
ne peut être alimenté que par un seul chemin électrique possible comme illustré à la
figure I.6. [1]. Nous avons à la figure 1.6, un réseau à structure radiale de distribution de
l’énergie électrique.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 14 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

Figure I.6 : Réseau à structure radiale de distribution de l’énergie électrique [11].


Sur le schéma de la figure 1.6, nous avons les éléments suivants :

 poste source HTA/BT.

 disjoncteur de départ à réenclenchement automatique (De) ;

 Interrupteur Aérien à Commande Manuelle (IACM 1) pour tronçon d’artère


principale ;

 IACM 2 de 31,5 A pour tête de grappe ;

 IACM 3 de 31,5 A éventuel ;

 IACM 4 de 100 A de bouclage éventuel ;

 Interrupteur A Creux de Tension (IACT) ;

Ce réseau est le plus simple en terme d’exploitation et de protection et le moins onéreux.


Par contre, la sécurité de l’alimentation de la clientèle est précaire. En effet, l’isolation
d’une ligne en cas d’intervention ou d’incident provoque l’arrêt de la fourniture
d’électricité aux clients en aval du défaut pendant toute la durée des travaux. Ce

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 15 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

réseau est particulièrement utilisé pour la distribution de la moyenne tension HTA en


milieu rural.

I.6.2 Les réseaux maillés


Les réseaux maillés ont moins de pertes et sont mieux adaptés à la production
décentralisée qui risque de se développer dans un avenir proche (énergie verte,
éoliennes, pile à combustible, …)
Les liaisons forment des boucles réalisant une structure semblable aux mailles d’un filet.
Cette structure généralement utilisée en transport, est présentée à la figure I.7 [1].

Figure I.7 : Schéma d’un réseau maillé [23].

I.6.3 Les réseaux à structure en boucle


C’est un réseau maillé simplifié présentant un certain nombre de boucles. L’artère qui
alimente les postes d’abonnés se referme sur elle-même au point de départ. Les postes
sont raccordés au réseau en coupure d’artère : avec cette disposition, un arrêt pour
travaux ou à un incident n’entraîne l’indisponibilité de la ligne qu’entre deux points de
coupure voisins ; tous les autres postes restant alimentés [23]. La continuité

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 16 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

de la fourniture en énergie électrique est alors garantie et les chutes de tension sont
réduites. Cependant, ce système demeure onéreux car les dits réseaux sont composés de
plusieurs longueurs de câbles sur lesquels sont prises les dérivations [23] :
C’est la structure des réseaux de répartition.

La figure I.9 illustre ce type de configuration de réseau.

Figure I.8 : Schéma d’un réseau à structure en boucle [23].

I.7 Structure du réseau électrique de la région maritime

La CEET dispose de deux postes de répartition qui sont : Lomé A situé à Lomé Aflao,
Lomé B situé à Lomé port et d’un poste d’éclatement qui est Lomé Siège situé à la
direction générale de la CEET. Ce poste d’éclatement disposant des groupes appelés
Sulzer pour la compensation d’énergie en cas de déficit d’une part et pour décharger les
départs d’autre part, il joue le même rôle que les postes de répartition et permet à la CEET
de faciliter les mouvements d’énergie entre les postes de Lomé A et Lomé B.

Les postes de répartition Lomé A et Lomé B et le poste d’éclatement Lomé siège forment
un réseau bouclé permettant le report des charges en cas de panne sur un tronçon ou dans
un poste.
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 17 ALADJI Kokou Mawuli
CHAPITRE I

I.7.1 Les arrivées et les départs des trois grands postes de répartition du réseau
électrique HTA de Lomé
Les arrivées et les départs ont un point commun qui est appelé RAME. Une RAME est
un ensemble de départ alimenté par un même jeu de barre.
I.7.1.1 Poste de répartition de Lomé A
Il est composé de trois (3) RAME alimentées chacune par une arrivée venant du poste
source de Lomé Aflao (CEB).
Le schéma électrique unifilaire de la figure I.9, présente l’architecture du poste de
répartition Lomé A.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 18 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

RAME 1 est composée de sept (7) départs et est alimentée par l’arrivée T1-1 qui sont :

 ADEWI ;
 GARAGE CENTRAL ;
 CENTRE ;
 AVENOU ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 19 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

 ASSEMBLEE DE DIEU ;  FOYER DES JEUNES FILLES ; 


CASABLANCA.

RAME 2 est composée de cinq (5) départs et est alimentée par l’arrivée T1-2 et T2 qui
sont:

 CEET 2 ;

 GAKLI ;

 DOGBEAVOU ;

 SOTOTOLES ;  TSEVIE.

RAME 3 est composée de six (6) départs et est alimentée par l’arrivée T3 qui sont :

 02 FEVRIER;

 CEET 1 ;

 LOME AB ;

 N’DANIDA ;

 AGOUENYIVE ;  ADIDOGOME.

I.7.1.2 Poste de répartition de Lomé B


Il est composé de quatre (4) rames parmi lesquelles trois alimentent les départs. Ces trois
rames sont desservies par trois arrivées (figure I.10) :

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 20 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

RAME 1 composée de quatre (4) départs et alimentée par l’arrivée T5 qui sont :

 KAGOME ;

 SOTOTOLES ;

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CHAPITRE I

 KPOGAN ;

 KAGNIKOPE / TSA 5.

RAME 2 composée de six (6) départs et alimentée par l’arrivée T6 qui sont :

 ATS/RAFFINERIE ;

 ADAMAVO ;

 CABLE DIRECT / TSA ;

 BAGUIDA ;

 TERMINAL CLINKER ;

 MOYENNE ENTREPRISE.

RAME 3 : Elle sert de couplage entre la rame 1 et la rame 2. En cas d’indisponibilité du


T5, T6 ou T7, la rame 3 permet une alimentation directe des rames 1 ou 2 par les départs
(couplage) respectifs nommés 902 (couplage 3/1) et 905 (couplage 3/2) issus du
transformateur 20MVA (901) de Contour Global.

RAME 4 composée de cinq (5) départs alimentée par l’arrivée T7.

Les départs de la rame 4 sont :

 TOGO TERMINAL ;

 LCT 1 ;

 LCT 2 ;

 CIMTOGO ;

 LOME KPOGAN.
I.7.1.3 Poste d’éclatement à Lomé Siège
Ce poste comprend deux RAMES qui permettent le couplage du réseau en cas de panne
sur un départ. Le schéma électrique unifilaire de la figure I.11 présente l’architecture du
poste d’éclatement Lomé siège.
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 22 ALADJI Kokou Mawuli
CHAPITRE I

Il est composé de deux rames à savoir :

RAME 1 composée de six départs qui sont :

 CEET 1 ;
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 23 ALADJI Kokou Mawuli
CHAPITRE I

 CABLE DIRECT ;

 HYGIENE ;

 COOPERATIVE ;

 PHARE ;

 TP 1 ARRIVEE SULZER 1.

RAME 2 composée de six départs qui sont :

 CEET 2 ;

 TP 2 ARRIVEE SULZER 2 ;

 SGGG ;

 STADE ;  DIRECTION TP ;

 LOME B FUTUR.

Les départs CEET1 et CEET2 sont des câbles principaux alimentant respectivement la
rame 1 et la rame 2. Ces deux câbles principaux sont issus de Lomé A d’où le nom du
poste d’éclatement donné au poste Lomé siège.

Deux groupes Sulzer 1 et Sulzer 2 viennent renforcer respectivement la rame 1 et la rame


2 en situation de panne et en cas de surcharge des arrivées et des départs. CEET1 et
CEET2. Voir la figure 1.4 qui montre le schéma électrique des arrivées et des départs du
poste d’éclatement LOME SIEGE.

I.8 Les équipements des réseaux électriques

Le réseau électrique est constitué non seulement de matériel haute tension (dit matériel
de puissance), mais également de nombreuses fonctions périphériques telles que la télé
conduite ou le système de protection [6].

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 24 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

I.8.1 Les matériels de puissance


Les lignes électriques relient les postes entre eux pour assurer le transfert d’énergie
électrique. A l'intérieur d'un poste, on trouve pour chaque niveau de tension un jeu de
barre qui relie les départs lignes sur les départs du secondaire du transformateur [11].

I.8.2 Les lignes électriques


Les lignes électriques assurent la fonction "transport de l'énergie" sur les longues
distances. Elles sont constituées de trois phases et chaque phase peut être constituée d’un
faisceau de plusieurs conducteurs (de 1 à 4) espacés de quelques centimètres afin de
limiter l’effet couronne qui entraîne les pertes en lignes, différentes des pertes joule. On
dispose deux (2) techniques permettent aujourd'hui d'assurer le transport d'énergie entre
les centrales de production et les centres de consommation : les lignes aériennes et les
lignes souterraines (ou encore les câbles souterrains) [11].

I.8.2.1 Les lignes aériennes


Ce sont des lignes visibles installées le long des routes ou des voies ferrées. Elles sont
composées des conducteurs fixés sur des supports en bois, en béton armé ou en métal.
Ces lignes offrent l’avantage d’un dépannage facile et rapide, d’un coût d’installation
relativement faible et sont d’une simplicité dans la pose. Par contre elles ont
l’inconvénient de présenter une esthétique très discutable, des risques de contacts et
d’avoir des frais d’entretien élevés compte tenu de la nécessité d’effectuer
périodiquement des visites [23].

I.8.2.2 Les lignes électriques souterraines


Les conducteurs sont isolés et sont posés dans des canalisations sous-sol. Elles servent à
la distribution moyenne tension et basse tension dans les centres urbains. Elles assurent
une bonne esthétique. En outre elles ne présentent aucun risque de contact et ne
nécessitent aucun entretien mais, elles sont longues et difficiles à dépanner. Leurs mises
en place est complexe ce qui entraine un coût d’installation élevé.
Les câbles souterrains sont principalement employés pour le transport et la distribution
d'énergie électrique dans les zones fortement urbanisées aux bords ou à l'intérieur des

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 25 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE I

grandes villes, parfois pour résoudre des problèmes locaux particuliers, techniques ou
environnementaux [23].
Le câble souterrain en lui-même est constitué des éléments suivants :

 une âme en cuivre ou aluminium, conductrice, nécessaire au transport de


l’électricité ;

 une isolation de haute qualité en polyéthylène capable de résister aux contraintes


électriques liées à la haute tension ;

 un écran servant à éliminer le champ électrique et les courants en cas de


courtcircuit ;

 une gaine extérieure permettant l’isolation de tout l’ensemble.

I.8.3 Les matériels de surveillance et de contrôle

Ce sont les types de matériels qui ont pour fonction de surveiller l’installation électrique
et de permettre sa conduite.

I.8.3.1 Les matériels de surveillance


Tout réseau électrique possède des systèmes de protection pour déconnecter le système
de production en cas de défaut sur la ligne. L'objectif est de protéger les trois (03)
constituants d'un réseau électrique :
 les organes de production (alternateur) ;

 les réseaux de transport (lignes aériennes, transformateurs, jeux de barre) ;

 les réseaux de distribution (les clients).


I.8.3.2 Le matériel de conduite
La conduite s'effectue depuis des centres de conduite régionaux (dispatchings) ou
nationaux. Ceux-ci disposent d'instruments de télé conduite (des SCADA) comprenant
des dispositifs permettant :
 de commander les organes de coupure (disjoncteurs, sectionneurs) ;
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 26 ALADJI Kokou Mawuli
CHAPITRE I

 de connaître la position de ces organes ;

 de mesurer un certain nombre de grandeurs (tension, intensité, fréquence) ;  de

signaler des dysfonctionnements (alarmes).

Outre les éléments ci-dessus permettant la conduite à distance, on trouve également des
dispositifs locaux, pouvant réaliser de façon automatique des manœuvres destinées à
sauvegarder le fonctionnement du système électrique où à rétablir le service lorsque
celui-ci a été interrompu [5].

Un important réseau de télécommunications fiables et sécurisées est nécessaire pour


échanger les informations entre le centre de conduite (le BCC pour le cas de la CEET) et
les postes qu’il exploite.

I.9 Conclusion

L’énergie électrique est produite de diverses manières dans des centrales de production,
ensuite transitée par le réseau de transport et enfin fournie aux consommateurs d’énergie
par le réseau de distribution suivant les différentes configurations. La généralité sur le
réseau électrique étant faite, le chapitre 2 servira à présenter l’état des lieux de
l’installation existante et l’étude d’une chaine d’acquisition de données.

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CHAPITRE II

Chapitre II : ETAT
DES LIEUX DE L’INSTALLATION EXISTANTE

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CHAPITRE II

II.1 Introduction

Comme l’indique le titre de ce chapitre, On va tout d’abord parler de tous ce qu’avait le


BCC en terme de chaine d’acquisition donnée et en suite on aura à faire une description
générale de la chaîne d’acquisition tout en illustrant les systèmes de contrôle « en temps
réel » et les différentes caractéristiques temporelles de la chaîne d‘acquisition.

II.2 Structure de la chaine d’acquisition existante

Au BCC, on se trouve face à une tension de 20kV qui est disponible sur deux (2) RAME.
Cette tension provient de Lomé A, Lomé B et des fois des centrales de pointes de la
CEET. En aval de ces RAME de Lomé siège, est disposer par départs une cellule pour
permettre des interventions sur celui-ci. Pour mesurer ces données (tension-courant) il
est indispensable d’abaisser les valeurs de ces dernières afin que les appareils de mesure
puissent traiter ces informations pour afficher les valeurs les plus approximatives
possibles. De ce fait, il est nécessaire d’utiliser des transformateurs abaisseurs de tension
pour la mesure de la tension et des transformateurs abaisseurs du courant pour la mesure
de l’intensité. Etant donné que la mesure du courant est quasiment différente de la
mesure de la tension, nous allons les présenter différemment.

II.2.1 Les cellules de Lomé siège


Lomé siège dispose des cellules interrupteurs sauf celles de SULZER qui ont des
disjoncteurs. Elles sont constituées d’un jeu de barre muni des interrupteurs servant
d’organe de coupure et des transformateurs de mesure. Lomé siège dispose des cellules
répartis équitablement sur ces deux (2) RAME (RAME 1 et RAME 2). La RAME 1
comprend neuf (9) Cellules dont six (6) départs (CEET 1, T.P.1 ARRIVEE SULSER 1,
HYGIENE, PHARE, COOPERATIVE, CABLE DIRECTE) ainsi que la RAME 2,
comprend neuf (9) Cellules dont six (6) départs (CEET 2, T.P.2 ARRIVEE SULSER,
SGGG, STADE, DIRECTION TP, LOME FUTUR). Nous avons a la figure 2.1 une
image des cellules des deux RAMEs de lomé siege.

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CHAPITRE II

Figure II.1 : Image montrant les cellules des départs sur les deux RAMEs de Lomé
siège.

Une cellule comprend les différents organes nécessaires au fonctionnement du poste


(figure 2.2) : disjoncteur, jeu de barres, interrupteur, sectionneur de terre, transformateur
de courant, transformateur de tension (ou transformateur de potentiel). On distingue
plusieurs types de cellules :

 les cellules disjoncteurs débrochables dans les postes de répartition pour la protection des
départs et des arrivées ;
 les cellules interrupteurs ou cellules réseaux disposées en coupure d’artère ou en double
dérivation sur le réseau de distribution HTA ;
 les cellules interrupteur associé ou combiné au fusible pour la protection des
transformateurs. Pour la protection des transformateurs de puissance élevée, on utilise des
cellules disjoncteur.
 cellules de mesure.

Sur l’illustration de la figure II.2, nous voyons un modèle de cellules préfabriquées HTA avec
toutes les différentes parties.

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CHAPITRE II

Légende :

1-armoire basse tension 6-transformateurs de tension 11-mécanisme d‘embrochage

2-disjoncteur 7-transformateurs de courant 12-volet métallique côté jeu de barres

3-porte compartiment appareillage 8-raccordement câbles 13-jeu de barres

4-mécanisme manœuvre S.T. 9-sectionneur de terre

5-panneau compartiment câbles 10-volet côté départ

Figure II.2 : Modèle de cellules préfabriquées HTA avec toutes les différentes parties [23].

II.2.2 La chaine de mesure du courant


Cette chaine commence depuis la cellule d’un départ jusqu’a l’affichage des données
sur les amperemetres dans la salle appropriée.Le courant du départ est deux fois abaissé
avant d’attaquer l’amperemetre pour le traitement des données et l’affichage.

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CHAPITRE II

II.2.2.1 Le transformateur principal de courant (TC de mesure)


Dans les réseaux tension élevée des courants de plusieurs kilo ampères transitent, la
mesure de courant si élevé est difficile. Pour faciliter la mesure du courant, les
transformateurs de mesure ont pour rôle de diviser la valeur du courant à mesurer par un
facteur constant. Cette démarche permet également de standardiser les équipements de
mesure du courant et de les isoler diélectriquement du réseau tension élevée. Le
transformateur de courant principal est le type du transformateur qui abaisse directement
le courant du départ. De ce fait ce transformateur est placé à l’intérieur de la cellule. Ce
transformateur a pour puissance 7.5VA, rapport de transformation 400/5A, classe de
précision 0.5, fréquence 50-60Hz et de facteur de sécurité 10. Le transformateur
secondaire est un transformateur qui permet d’abaisser une fois de plus la tension.

La figure II.3 nous présente une image d’un transformateur abaisseur de courant 200/5A.

Figure II.3 : Image d’un transformateur abaisseur de courant 400/5A.

II.2.2.2 Le transformateur secondaire de courant


Le transformateur secondaire est un transformateur se trouvant généralement à
l’intérieur du coffret et qui permet d’abaisser une seconde fois le courant. Ce
transformateur est placé au secondaire du transfoarmateur principal dans la chaine. Il a
une plage de fréquence entre 50 et 60Hz et un rapport de transformation de 5/0-10mA
lui permetant de transformer le courant de 5A du secondaire du transfoarmateur
principal de rapport 400/5A en une valeur en miliampère de l’ordre de 0 a 10mA. Le

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CHAPITRE II

courant est ainsi abaissé pour garantir la sécurité des personnel et du matériel (
ampèremetre) qui contient des circuits intégrés ne pouvant pas fonctionner en courant
fort. L'illustration de notre transformateur de courant est à la figure II.4 suivante.

Figure II.4 : Une photo d’un transformateur abaisseur de courant 5/0-10mA.

II.2.2.3 Ampèremètre afficheur


Un ampèremètre afficheur est un appareil de mesure de l’intensité d’un courant
électrique dans un circuit. Sur et l’armoire de mesure de courant, nous avons douze(12)
ampèremètres qui sont repartis équitablement sur les RAME de Lomé Siège. L’image
à la figue II.5 nous montre l’armoire de mesure du courant du BCC.

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CHAPITRE II

Figure II.5 : Image de l’armoire de mesure du courant du BCC.

II.2.3 La chaine de mesure de la tension


Cette chaine commence depuis la cellule des départs CEET1 et CEET2 faisant office
d’arrivée jusqu’a l’affichage des données sur les voltmetres dans la salle appropriée. La
tension du départ est abaissée avant d’attaquer le voltmetre pour le traitement des
données et l’affichage.

II.2.3.1 Les transformateurs de tension TT


La fonction d’un transformateur de tension est de fournir au secondaire une tension
proportionnelle à celle du circuit primaire(MT) sur lequel il est installé. Le primaire,
monté sur le réseau MT, est soumis aux mêmes variations de tension que celui-ci. La
tension primaire est abaissée suivant un rapport de transformation pour les connexions
avec les ampèremètres. Les transformateurs de tension utilisés dans notre cas ont pour
rapport de transformation de 20kV/100V. Nous avons à la figure II.6 une image du
transformateur de tension (TT) 20kV/100V

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CHAPITRE II

Figure II.6 : Image d’un transformateur abaisseur de tension 20kV/100V.

II.2.3.2 Les voltmètres afficheurs


Un voltmètre afficheur est un appareil de mesure qui a pour rôle de mesurer la tension
électrique d’un circuit et de l’afficher sur son écran. A Lomé Siège il y a quatre(4)
voltmètres afficheurs notamment: TP1 ; TP2 ; SULZER1 et SULZER2. L’image à la
figure II.7, nous montre l’armoire les voltmètres afficheurs de Lomé Siège.

Figure II.7 : Image de l’armoire des voltmètres afficheurs de Lomé Siège.

II.2.4 Les câbles de liaison


Un câble électrique est un ensemble de plusieurs fils fonctionnant côte à côte ou groupés,
qui est utilisé pour transporter un courant électrique. Ainsi, selon la destination dudit
câble (en fonction du type d’approvisionnement qu’il doit assurer), il peut être installé à
l’intérieur ou à l’extérieur. Chaque câble possède des caractéristiques auxquelles on se

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CHAPITRE II

réfère. Outre le transport d’électricité, d’autres câbles sont destinés à véhiculer des
données, comme le multimédia, ou des signaux comme la TV. Le câble utilisé pour
l’acheminement des données du transformateur (courant-tension) jusqu’aux appareils de
mesure sont des câbles électriques RO2V U-1000 R2V 3G1, 50 mm2. Nous avons à la
figure II.8, les cables de liaisons assurant l’intermédiaire entre les transformateurs et les
appareils de mesure.

Figure II.8 : Des cables de liaisons assurant l’intermédiaire entre les transformateurs
et les appareils de mesure.

II.3 Etude d’une chaîne d’acquisition de données

Une chaîne d'acquisition de données est l'ensemble des éléments nécessaires à la capture
des données (analogiques ou numériques) à leur transmission jusqu'au récepteur et à
l'utilisateur des données capturées [14]. Cet utilisateur peut vouloir utiliser ces données
immédiatement ou les stocker pour les utiliser ultérieurement. Les chaînes d’acquisition

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CHAPITRE II

de données ont pour objectif l’acheminement d’informations entre différents éléments


du système.

II.3.1 Présentation
La communication qui nous intéresse est de nature monodirectionnelle et se fait d’un
ensemble de producteurs de données (les capteurs) vers un ensemble de
consommateurs (les applications de contrôle).

Ainsi, même s’il peut exister une communication bidirectionnelle au niveau du contrôle
(en particulier pour la configuration ou pour initier des demandes de communication),
la communication des données suit un flux monodirectionnel des producteurs vers les
consommateurs. A la figure II.9, nous avons le modèle d’une chaine d’acquisition de
données [14].

Figure II.9 : Modèle d’une chaine d’acquisition de données [14].

II.3.2 Structure d’une chaîne d’acquisition numérique


Une chaîne d’acquisition numérique peut se représenter selon la figure II.10.

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CHAPITRE II

Figure II.10 : Structure d’une chaîne l’acquisition numérique [14].

Elle est souvent associée à une chaîne de restitution qui est présenté à la figure II.11.

Figure II.11 : Structure d’une chaîne de restitution [14].

II.3.2.1 Les capteurs


Ce sont des composants qui permettent de prélever une grandeur physique (température,
pression, vitesse, force, etc.) et de la transformer en grandeur électrique : tension,
courant ou charge. Dès lors on a des capteurs qui captent le signal électrique (tension,
courant) image du phénomène physique que l’on souhaite numériser. Les différents
éléments qui accompagnent les capteurs constituent les conditionneurs ou
transmetteurs. Le conditionneur est l’environnement du capteur qui lui permet de
produire le signal image de la mesure [14].

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CHAPITRE II

II.3.2.2 Les types de capteurs et leurs spécificités


Nous allons vous les présenter dans le tableau II.1, les capteurs selon leurs spécificités de
manière à bien les différencier.

Tableau II.1 : Les types de capteurs et leurs spécificités [2].

CAPTEURS SPECIFICITES

Produit dans l'axe du capteur un


champ magnétique oscillant. Ce
champ est généré par système
constitué d'une self et d'une capacité
Inductif montée en parallèle. Lorsqu'un objet
métallique pénètre dans ce champ, il y
a perturbation de ce champ,
atténuation du champ oscillant.

Capteurs de proximité qui permettent


de détecter des objets métalliques ou
isolants. Lorsqu'un objet entre dans le
champ de détection des électrodes
Capacitif sensibles du capteur, la fréquence des
oscillations est modifiée en même
temps que la capacité de couplage du
condensateur.

se compose d'un émetteur de lumière


associé à un récepteur. La détection
d'un objet se fait par coupure du
Capteur photoélectrique ou optique faisceau lumineux

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CHAPITRE II

Ce sont des capteurs à contact. Ils


peuvent être équipe d'un galet, d'une
tige souple, d'une bille. L'information
Capteur de position

donnée par ce type de capteur est de


type tout ou rien et peut être électrique
ou pneumatique

Un capteur ILS est un capteur de


proximité composé d'une lame souple
sensible à la présence d'un champ
Capteur ILS (Interrupteur a Lame magnétique mobile. Lorsque le champ
Souple) se trouve sous la lame, il ferme le
contact du circuit provoquant la
commutation du capteur. Ce capteur se
monte directement sur un vérin et
permet de détecter des positions autres
que les positions extrêmes. Pour
utiliser ce type de capteur, il est
nécessaire d'utiliser un vérin
comportant un aimant sur le piston.

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CHAPITRE II

Les capteurs à fuite sont des capteurs


de contact. Le contact avec l'objet à
détecter peut se faire soit par une tige
souple, soit par une bille. Pour pouvoir
fonctionner correctement, ces capteurs
doivent être couplés avec un relais
pour capteur à fuite. Le capteur est
alimenté en pression par le relais. L'air
Capteur a fuite peut alors s'échapper de ce capteur par
un orifice prévu à cet effet. Lorsque la
bille ou la lame souple est déplacée
dans son logement, elle obture l'orifice
d'évacuation d'air et le relais pour
capteur à fuite se déclenche et émet un
signal à la pression industrielle.

pyromètre, thermomètre, sonde


Capteur de température PT100, thermocouple, thermistance...

tube de Bourdon, capsule anéroïde,


piézo-électrique, corde vibrante,
Capteur de pression
baromètre, hypsomètre...

photodiode ou phototransistor, capteur


photographique, cellule
Capteur de lumière
photoélectrique...

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CHAPITRE II

débitmètre à turbine, roues ovales,


plaque à orifice, tube de Pitot,
débitmètre à effet vortex, débitmètre,
Capteur de lumière électromagnétique, débitmètre à
Venturi, débitmètre à ultrasons,
débitmètre ionique, débitmètre
massique

Capteur de courant Capteur de courant à effet Hall,


Shunt...
Capteur de son microphone, hydrophone...

II.3.2.3 Le capteur intelligent


Notons aussi que nous avons des capteurs appelés « capteur intelligent ». Un capteur
intelligent est un capteur intégrant une interface de communication bidirectionnelle et
un microcontrôleur/DSP [14] :

 l’interface de communication permet de commander à distance le capteur et d’en


gérer plusieurs ;
 le microcontrôleur permet de gérer les différentes mesures et de corriger les erreurs
dues à des variations de grandeurs physiques parasites;
Nous avons à la figure II.12, l’illustre de l’architecture générique de capteur intelligent.

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CHAPITRE II

Figure II.12 : Architecture générique d’un capteur intelligent [2].

Cette architecture générique regroupe les composants de base qui permettent d’assurer
les fonctionnalités attendues d’un capteur intelligent (mesure, validation, configuration,
communication). Ces fonctionnalités sont définies comme suites [14]:

 mesure : Pour un capteur intelligent, la fonctionnalité MESURE intègre les aspects


métrologiques et de traitement de signal dans le but d’avoir une mesure
opérationnelle qui est une mesure validée directement utilisable par les différents
composants du système ;
 validation : La fonction validation est la fonction qui permet de valider la mesure
fonctionnelle en fonction des mesures technologiques qui caractérisent le bon
fonctionnement du capteur intelligent et ceci en terme de technologie (tension

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CHAPITRE II

d’alimentation, température de l’électronique, intégrité de la chaîne d’acquisition),


mais aussi en terme de métrologie (la cohérence de la mesure par rapport à des
modèles) ;
 configuration : la fonctionnalité configuration d’un capteur intelligent (peut être
réalisée par le constructeur, l’installateur et/ou l’utilisateur) consiste en une
configuration technologique (intégrer le capteur dans son environnement physique),
une configuration fonctionnelle (rendre le capteur mesurant et communiquant) et
une configuration opérationnelle (dédier le capteur à l’application). Les
configurations fonctionnelles et opérationnelles peuvent être modifiées en cours de
fonctionnement (dégradation, amélioration) ;
 communication : La fonctionnalité communication assure
l’échange
d’informations datées ou non entre le capteur intelligent et son environnement.
Elle doit décoder et interpréter les ordres et messages qui parviennent au capteur
intelligent. Elle doit également mettre en forme (datation) et transmettre les
informations du capteur intelligent vers l’environnement. La figure II.13 nous
montre les fonctionnalités internes d’un capteur intelligent.

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CHAPITRE II

Figure II.13 : Fonctionnalités internes d’un capteur intelligent [14].


Un capteur basique ou intelligent, doit être associé à un composant en charge des
activités de mesure, configuration, validation, communication. Ce composant s’appuie
sur une partie matérielle en charge des composants de type transduction et acquisition
et sur une partie logicielle en charge des traitements et des communications avec
l’application de contrôle [2].

II.3.3 Propriétés statiques d’un capteur


Les capteurs ont plusieurs propriétés statiques, entre autre on a [22] :
 justesse : un capteur est juste si ses valeurs ne changent pas quand on les compare
à des valeurs étalon, ou à des valeurs données par d’autres capteurs normalisés ;
 sensibilité Sc : c’est le coefficient qui lie la grandeur physique d’entrée à mesurer
à la grandeur électrique de sortie ;

𝑆𝑐 = d d((entréesortie)) (2.1)

 linéarité : un capteur est linéaire si sa sensibilité est constante. La relation entre


grandeur physique à mesurer et grandeur électrique est alors linéaire (équation
d’une droite) ;
 fidélité : un capteur est fidèle si ses valeurs ne changent pas au cours du temps: si
on mesure deux fois la même grandeur à deux moments différents, on doit obtenir
deux fois la même valeur ;
 plage de mesure : c’est la gamme des valeurs d’entrée qu’un capteur peut traiter
sans dégrader son fonctionnement.

II.3.4 Propriétés dynamiques d’un capteur


En ce qui concerne les propriétés dynamique des capteurs, on a [2]:

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CHAPITRE II

 rapidité du temps de réponse : un capteur est caractérisé par son temps de montée
tm (ou tr : rise time) à 90% ou 95% : c’est le temps au bout duquel la sortie atteint
90% ou 95% de sa valeur finale quand la grandeur d’entrée est un échelon [14] ;
La courbe à la figure II.14, illustre le phénomène de la rapidité du temps de réponse d’un capteur
(sonde Pt100).

100% Sortie
90%
Entrée

tr

Figure II.14 : Courbe illustrant Rapidité/temps de réponse d’un capteur (sonde Pt100)
[14].

 bande passante : c’est la plage de fréquence pour laquelle le fonctionnement du


capteur est correct. On lui applique une variation périodique de la grandeur
physique d’entrée, on mesure la sortie associée et on trace la sensibilité du capteur
en fonction de la fréquence (sensibilité dynamique). Ceci permet de mesurer sa
bande passante a -3Db [2].

II.4 Amplificateur de signal

Cette étape permet d’adapter le niveau du signal issu du capteur à la chaîne globale d’acquisition.

II.4.1 Filtre d’entrée


Ce filtre est communément appelé filtre anti-repliement. Son rôle est de limiter le
contenu spectral du signal aux fréquences qui nous intéressent. Il transforme l'histoire
d’une grandeur d'entrée (c'est-à-dire ses valeurs successives sur une période de temps

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CHAPITRE II

Δt) en une grandeur de sortie. Ainsi il élimine les parasites. C’est un filtre passe bas que
l’on caractérise par sa fréquence de coupure et son ordre [14].

II.4.2 L’échantillonneur
Son rôle est de prélever à chaque période d’échantillonnage (Te) la valeur du signal. On
l’associe de manière directe à un bloqueur. Le bloqueur va figer l’échantillon pendant le
temps nécessaire à la conversion. Ainsi durant la phase de numérisation, la valeur de la
tension de l’échantillon reste constante assurant une conversion aussi juste que possible.
On parle d’échantillonneur bloqueur [14].

II.4.3 Le convertisseur analogique numérique (CAN)


Il transforme un signal (tension ou courant) de l’échantillon (analogique) en un code binaire
(numérique).
Cette première définition pour être complète en appelle deux autres, celles des signaux
analogiques et numériques :
 signal analogique : signal continu en temps et en amplitude ;
 signal numérique : signal échantillonné et quantifié, discret en temps et en amplitude.

Conceptuellement, la conversion analogique-numérique peut être divisée en trois étapes:


l’échantillonnage temporel, la quantification et le codage.

Nous avons à la figure II.15 ci-dessous, la présentation successive de ces trois étapes pour
un CAN dont la sortie du signal numérique est sur 3 bits :

(i) ( ii ) ( iii )

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CHAPITRE II

Figure II.15 : (i) signal analogique ;(ii) signal échantillonné ;(iii) signal quantifié [2].
Un signal analogique, va(t) continu en temps et en amplitude (i) est échantillonné à une
période d’échantillonnage constante Tech. On obtient alors un signal échantillonné vech
(k.Tech) discret en temps et continu en amplitude (ii). De ce dernier quantifié, on obtient
alors un signal numérique vq[k] discret en temps et en amplitude (iii). La quantification
est liée à la résolution du CAN (son nombre de bits) ; dans l’exemple précédent v q[k]
peut prendre huit amplitudes différentes (soit 23, 3 étant le nombre de bits du CAN). La
figure 2.15.iii, présente également le code numérique sur trois bits (en code binaire
naturel) associé à vq[k] en fonction du temps. Les notions précédentes seront
approfondies dans les parties suivantes. La figure II.16, présente le symbole d’un CAN
à N bits.

b1
b2
Vq[K]
Va[t] CAN
N bits

bN

Figure II.16 : Convertisseur analogique numérique.

II.4.4 La zone de stockage


Elle peut être un support de traitement (DSP, ordinateur), un élément de sauvegarde (RAM,
Disque dur) ou encore une transmission vers un récepteur situé plus loin [2].

II.4.5 Le convertisseur numérique analogique (CNA)


Il effectue l’opération inverse du CAN, il assure le passage du numérique vers l’analogique en
restituant une tension proportionnelle au code numérique.

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CHAPITRE II

II.4.6 Le filtre de sortie


Son rôle est de « lisser » le signal de sortie pour ne restituer que le signal utile. Il a les mêmes
caractéristiques que le filtre d’entrée.
II.4.7 Amplificateur de puissance
L’amplificateur de puissance est la dernière étape dans la chaine. Il adapte la sortie du filtre à
la charge.

II.4.8 Performances globales


La performance globale d’une chaine d’acquisition de données est appréciée d’une part, par
sa fréquence de fonctionnement et d’autre part, par la résolution de chaine.

II.4.8.1 Fréquence de fonctionnement


On peut définir la vitesse limite d’acquisition. Elle va dépendre du temps pris pour effectuer les
opérations de :

 échantillonnage (Tech) ;
 conversion (Tconv) ;  stockage (Tstock).

Ainsi la somme de ces trois temps définit le temps minimum d’acquisition et donc la fréquence
maximale de fonctionnement de la chaîne :
1
Tacq = Tech + Tconv + Tstock + (2.2)
Tech+Tconv+Tstock

II.4.8.2 Résolution de la chaîne


La numérisation d’un signal génère un code binaire sur N bits. On obtient donc une
précision de numérisation de λ21N.
Il faut donc que tous les éléments de la chaîne de conversion aient au moins cette précision. On
leur demande en général une résolution absolue de (0.5λ21N) [14].

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CHAPITRE II

II.4.9 Le système de contrôle


C’est l’ensemble des applications de contrôle ainsi que leurs supports d’exécution
matériels et logiciels (microcontrôleurs, exécutif temps réel, pilotes d’équipement, etc.).
Les applications de contrôle peuvent obtenir des informations sur le processus via les
capteurs et agir sur celui-ci par l’intermédiaire des actionneurs.
Les premiers systèmes de contrôle (production, automobile, etc.) étaient basés
exclusivement sur l’être humain (l’opérateur). Ce dernier est en charge d’agir sur le
système en fonction d’une sensation (observation) ou d’une perception de l’état de
processus contrôlé. Avec l’arrivée des systèmes automatisés, que ce soit dans l’industrie
(les systèmes de production) ou dans la vie courante (électroménager, automobile, etc.),
on assiste à une réduction de l’intervention de l’opérateur qui se réduit à donner des
ordres ou des consignes de haut niveau.

L’automatisation du contrôle a ainsi pour but de sécuriser et d’optimiser les opérations


de contrôle. Les stratégies actuelles consistent à réduire de plus en plus l’intervention de
l’opérateur, le but étant d’améliorer la qualité tout en accroissant la sûreté de
fonctionnement. Pour satisfaire ces exigences, le concepteur du système intègre, à
différents niveaux hiérarchiques de système, la boucle fermée (figure 2.17). Pour assurer
le contrôle, un système de contrôle échange des informations avec son environnement
physique. L’échange se fait dans les deux sens. On distingue les informations dites “ en
entrée ” qui sont consommées par le système de contrôle (les Mesure et les Consignes)
et les informations dites “ en sortie ” qui sont produites par le système de contrôle [2].
Par la suite de l’étude, on s’intéresse aux informations “ en entrée ”. La figure figure
II.17, illustre les différentes parties d’un système de control.

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CHAPITRE II

Figure II.17: Boucle fermée [14].


II.4.10 Système de contrôle de processus [14]
Dans les systèmes de contrôle de processus, on a l’environnement physique : il comporte
le processus à contrôler et l’ensemble de son environnement, soit les phénomènes
physiques n’appartenant pas au processus. L’environnement physique contient une
entité appelée opérateur qui est une personne ou un système extérieur fournissant des
directives que le système de contrôle doit réaliser sur le processus à contrôler. On parle
généralement de consignes. Pour assurer le suivi de consignes, l’état du processus à
contrôler et son environnement peuvent être mesurés par un ensemble de capteurs et
l’état du processus qui peut être modifié à l’aide d’actionneurs. Une information en
entrée est acquise par l’intermédiaire de capteurs pour produire des mesures. Une mesure
est une représentation numérique ou analogique de grandeurs physiques qui reflètent
l’état de l’environnement physique. L’état de l’environnement physique peut être
représenté par une ou plusieurs mesures. L’état de l’environnement physique étant
variable, une mesure numérique est un flot de données. Les flots d’informations
naviguent dans le système de contrôle à partir des capteurs jusqu’à l’application de
contrôle. L’ensemble des entités traversées par ces flots d’informations est appelé :
chaîne d’acquisition des données.

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CHAPITRE II

II.4.11 Aspects temporels et développement des systèmes de contrôle de processus


(Systèmes temps réel)
Un système de contrôle de processus est un système réactif qui contrôle en temps réel
son environnement physique. Du fait de l’évolution dynamique du processus, le système
de contrôle doit produire des sorties en fonction des entrées dans un temps contraint pour
assurer un contrôle correct. Les spécificités temps réel des systèmes de contrôle de
processus influent le processus de développement de ces derniers. En particulier, une
évaluation des caractéristiques temporelles lors de développement est nécessaire pour
assurer leur validation [2]. Ainsi, les travaux font le constat que si les caractéristiques
(les lois) temporelles des flots d’informations en provenance des capteurs ou à
destination des actionneurs ne sont pas prises en compte lors du développement, la
validation du système est incorrecte vis-à-vis de propriétés temporelles qu’il doit
satisfaire. En effet, le système de contrôle évolue, non seulement en fonction des valeurs
des informations en entrée, mais aussi en fonction de leur qualité d’acquisition
(précision, retard, etc.). Pour les systèmes de contrôle, on met l’accent sur deux
propriétés temporelles importantes pour les flots en entrées qui sont: la loi d’arrivée et
la loi de retard [2].

II.5 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons eu à faire l’état des lieux du BCC pour son installation de
mesure des charges (tensions courants). Pour ce faire nous avons étudié l’installation
existante depuis la salle des deux (2) RAME (RAME 1 et RAME 2) jusqu’aux
afficheurs. Dans le but d’enrichir l’état des lieux, nous avions ajouté une étude plus
ample d’une chaine d’acquisition de donnée.

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CHAPITRE III

Chapitre III :
PROPOSITION D’UNE CHAINE
D’ACQUISITION DE DONNEES POUR
LE SUIVI DES CHARGES (TENSION-
COURANT) AU BCC DE LA CEET

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CHAPITRE III

III.1 Introduction

La gestion qualitative et le souci de garantir la continuité de l’énergie électrique


conduisent les producteurs et distributeurs de cette énergie des secteurs publics et privés
à surveiller l’état de leur réseau électrique. A des échelles différentes, ces deux acteurs
doivent faire face à des problématiques similaires pour une bonne exploitation de
l’énergie. Pour rendre l'installation la plus efficace possible, il est indispensable de
connaître le comportement et les consommations des charges. En plus d'optimiser
l'utilisation des ressources énergétiques, cela permet de localiser et d'éliminer les
gaspillages. A partir de la mesure des paramètres électriques, il est possible d'optimiser
les performances et de les rendre plus efficaces. La Compagnie d’Energie Electrique du
Togo (CEET) étant une société de distribution de l’énergie électrique se donne à fond
dans le contrôle de l’énergie électrique et un besoin est de plus en plus grand de mesurer
en tous temps la variation de l’énergie dans son installation ; ceci afin de maintenir la
juste proportion entre l’énergie fournie et l’énergie consommée. Sur ceux, la CEET a le
devoir de ce modernisé en termes d’équipement de mesure et de transfert des données
(tension-courant) en temps réel pour un contrôle plus approximatif de son énergie. Dans
ce chapitre, nous allons nous attarder sur une étude complète de trois centres de mesure
capable de nous aider dans l’acquisition de données (tension-courant) et à la fin, nous
proposerons un de ces trois centres pour la mesure et le monitoring des données
(tensioncourant) sur les départs au Bureau Central de Conduite de la CEET.

III.2 Présentation d’une centrale de mesure

Une centrale de mesure est un organe électrotechnique servant à mesurer et à analyser


un réseau électrique. Une centrale de mesure concentre les fonctions de plus d'une
dizaine d'outils électriques tels que les voltmètres, ampèremètres, wattmètres etc. Au
cœur de la politique de Smart Grid (politique qui permet à un réseau de distribution
d'électricité à favoriser la circulation d'information entre les fournisseurs et les
consommateurs afin d'ajuster le flux d'électricité en temps réel et permettre une gestion

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CHAPITRE III

plus efficace du réseau électrique) une centrale de mesure s'intègre dans une politique
de gestion de l'énergie.

III.3 Etude et choix d’une centrale de mesure

Les concepteurs d’appareils, de machines ou d’installations complexes sont souvent


amenés à sélectionner des composants. Les responsables de la mise en service et de la
maintenance de systèmes industriels doivent, quant à eux, choisir, installer et utiliser des
appareils de mesure. Ces choix sont difficiles pour les raisons suivantes:

 le marché des appareils de mesure est vaste : les fournisseurs, les principes de
mesures utilisés, les niveaux de prix et de qualité sont nombreux ;
 les fiches techniques fournissent un grand nombre de paramètres, parfois difficile
à interpréter ;
 il faut souvent tenir compte des conditions particulières, notamment pour assurer
la sécurité.

Pour notre étude, nous allons nous concentrer à établir le cahier des charges détaillé de
trois centrales de mesure, d’interpréter correctement les données communiquées par les
fournisseurs, et de sélectionner la centrale de mesure adéquat qui répond à nos attentes.
Pour ce faire, nous allons étendre nos recherches sur trois différents fabricants
notamment :

 ABB : est une entreprise helvético-suédoise dont le siège social est basé à Zurich,
en Suisse. Elle est un acteur majeur des technologies de l’énergie et de
l’automation;
 CHAUVIN ARNOUX-ENERDIS : est un acteur mondial de la mesure, il dispose
d’une expertise complète dans la mesure des grandeurs électriques et physiques.
L’entreprise ENERDIS de nos jours, tend a changé de nom en CHAUVIN
ARNOUX-ENERGY. Dans toute la gamme de produit de CHAUVIN
ARNOUX-ENERGY, nous allons nous intéresser a la centre de mesure
ENERIUM 150 ;

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CHAPITRE III

 SIEMENS : est un groupe industriel français à dimension internationale, qui


fabrique et propose des produits de gestion d'électricité, des automatismes et des
solutions adaptées à ces métiers.

III.3.1 La centrale de mesure M2M de ABB


Avec les nouvelles centrales de mesure M2M en façade, ABB offre la solution pour la
mesure et l’analyse des paramètres électriques pour tous les systèmes de distribution,
basse et moyenne tension, monophasées ou triphasées, avec ou sans neutre. A la figure
III.1, nous avons une image complète de la centrale de mesure M2M.

Figure III.1 : Une image complète de la centrale de mesure M2M.

III.3.1.1 Présentation de M2M


La M2M est une centrale disposant des borniers amovibles accessibles sur trois côtés
ainsi que le câblage parallèle à la porte garantissant un montage facile. Les circuits de
mesure ampérométriques sont fixés avec des vis pour assurer la sécurité et une
exploitation précise. Le système de fixation permet de rendre sûre et fiable l’installation
de l'appareil sur la porte, pas seulement dans la phase de mise en service mais aussi

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 56 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

pendant le fonctionnement normal, quand l'unité est soumise à des vibrations et à des
écarts de température.
La centrale de mesure M2M a une fréquence de mise à jour des données 2 fois/seconde.
Grâce à la fonction d'autodiagnostic, la centrale de mesure effectue une vérification
constante du câblage, signalant toutes les anomalies de fonctionnements : vérification
des séquences de tensions et courants, vérification de la cohérence entre le câblage et la
configuration réglée, vérification de l’uniformité des signes de courant. Les différentes
parties du M2M sont à la figure III.2.

Figure III.2 : Une image montrant les différentes parties de la centrale de mesure
M2M.

III.3.1.2 Affichage de la centrale de mesure M2M


L’afficheur de la centrale de mesure M2M est un afficheur à cristaux liquide de type
alphanumérique qui permet d’afficher des chiffres, des lettres et quelques caractères
spéciaux. Ce type d’afficheur est constitué d’un certain nombre de lignes, constituées

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CHAPITRE III

elles-mêmes par un certain nombre de caractères (ex : 2 lignes de 16 caractères) et


chaque caractère est composé d’une matrice de pointes (généralement 5 × 7).
L'afficheur donne des indications claires, qui aident l’utilisateur aussi bien dans la phase
de réglage que dans la phase de compréhension et interprétation des valeurs affichées,
grâce aux deux lignes de texte défilant et à la langue qui peut être réglée par l'utilisateur.
La figure III.3, nous avons une image plus claire montrant les qualités de l’afficheur.

Figure III.3 : Image montrant l’interface de l’afficheur.

Le fond blanc de l'afficheur facilite la lecture dans toutes les conditions d'éclairage. En
outre le rétroéclairage de l'afficheur peut être modifié, avec la possibilité de régler la
fonction d'économiseur d'écran, qui active l'extinction automatique du rétroéclairage
après trois minutes d'inactivité de l'opérateur sur le clavier. Touches de navigation
intuitives et faciles à utiliser pour la navigation des écrans et la configuration. La
protection face avant est assurée par l’indice de protection IP50.
La possibilité de définir un mot de passe de sécurité garantit la protection des réglages
de l'intervention de personnel non autorisé. L’appareil est accompagné d’un manuel
d’instructions, d’un mini CD d’installation avec la documentation technique sur
l’appareil et les protocoles de communication.

III.3.1.3 Les dimensions d'encombrement de M2M


Suivant la norme des cotations dimensionnelles, les dimensions de la centrale de mesure
M2M sont en millimètre. L’aspect compact est un des éléments clé de la nouvelle
centrale de mesure. Toutes les fonctions pour mesurer les paramètres de qualité de
l'énergie en temps réel sont contenues dans seulement 96mm x 96mm x 77mm par

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CHAPITRE III

rapport à une profondeur à l'intérieur du tableau de 57mm et un poids maximal de


0,400kg. Les dimensions de la centrale de mesure M2M sont en vue de droite à la figure
III.4 et en vue de face à la figue III.5.

Figure III.4 Les dimensions vues de droite de M2M.

96

Figure III.5 : Les dimensions en vue de face de M2M.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 59 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

La profondeur réduite à seulement 57 mm rend l’appareil idéal pour le montage en


façade même en cas d’espaces réduits à l’intérieur de l’armoire. Les borniers amovibles
facilitent le montage tandis que le serrage à vis des circuits de mesure ampérométriques
offre sécurité et précision. La façade offre une protection IP50 et est équipée de boutons
de navigation et d’un afficheur multi-langues rétro-éclairé. Les deux lignes de texte
défilant permettent même à l’utilisateur le moins expérimenté de programmer facilement
l’appareil et comprendre correctement les paramètres affichés.

III.3.1.4 Caractéristiques techniques


Les caractéristiques techniques de notre centrale de mesure M2M sont détaillé dans les
lignes suivantes.

III.3.1.4.1 Alimentation auxiliaire


Une source d'alimentation qui fournit une énergie autre qu'une puissance de sortie
nécessaire au bon fonctionnement d'un dispositif est appelé source d’alimentation
auxiliaire.
A l'exception de certains moteurs et grandes machines industrielles, tous les circuits
électroniques ou électroniques nécessitent des tensions (ou courants). Or, la grande
majorité des appareils est raccordée au réseau électrique. Nous disons dans la pratique
que ces appareils sont raccordés au secteur [15].
La tension du réseau électrique est dans nos régions de 230V alternatif, oscillant à une
fréquence de 50 Hz. Ce qui impose aux circuits d'alimentation un système de
redressement de la tension (ou du courant).
Un transformateur peut être présent pour délivrer plusieurs tensions alternatives de
diverses valeurs et effectuer une séparation galvanique. La séparation galvanique
consiste à séparer le secteur des pièces métalliques du Châssis de l'appareil appelées
Châssis ou masse de l'appareil. La séparation galvanique permet également de relier le
Châssis aux connexions externes de l'appareil [15]. Dans le cas de notre centrale de
mesure nous avons au tableau III.1 suivant la plage de tension, la gamme de fréquence

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CHAPITRE III

ainsi que les fusibles qui permettent la protection du circuit d’alimentation de notre
centrale de mesure M2M.
Tableau III.1 : Alimentation auxiliaire.
Les valeurs
De 24V à 240V AC/DC
Plage de tension De 48V à 240V AC/DC En mode
ETHERNET ou PROFILBUS

Gamme de fréquences 45Hz à 65Hz

Fusible de protection T 0,5 A de 24 V à 100 V


T 0,25 A de 100 V à 240 V

III.3.1.4.2 Plage de mesure


La plage de mesure décrit l'espace de mesure dans lequel l'objet à mesurer doit se situer
afin de remplir les données techniques spécifiques. On appelle début de plage de mesure
et fin de plage de mesure les deux zones situées aux extrêmes de cet espace. Le début de
la plage de mesure pour les appareils de mesure sans contact est qualifié de Début de
Plage de Mesure (DPM). Le Centre de la Plage de Mesure (CPM) correspond à la moitié
de la plage de mesure tandis que la Fin de la Plage de Mesure (FPM) correspond à la fin
de la plage de mesure (la valeur maximale à mesurer). Dans certains cas, le point zéro
électrique se trouve au début de la plage de mesure, dans d'autres, au centre de la plage
de mesure. Le tableau III.2, présente la plage de mesure de la centrale de mesure M2M.

Tableau III.2 : Plage de mesure de la centrale de mesure M2M.


Grandeurs Plages
De 10V à 500V AC Ph - N.
Tension Affichage avec 0 nombres décimaux
De 50 mA à 5 A AC. Affichage avec 2
Courant nombres décimaux
De 40Hz à 500Hz.

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CHAPITRE III

Affichage avec 1 nombre décimal jusqu'à


Fréquence 99.9Hz et avec 0 nombres décimaux
audelà de 100

Facteur de puissance Affichage avec 2 nombres décimaux

III.3.1.4.3 Précisions des mesures


La précision d'une mesure dépend de la précision de l'instrument utilisé. Un instrument
de mesure possède toujours une incertitude mais donne quand même à l'occasion une
mesure conforme à la valeur réelle. L'erreur est l'écart entre la valeur mesurée et la valeur
réelle.

Tableau III.3 : Précisions des mesures.

Grandeurs Précisions

Tension ± 0.5% F.S. ±1 chiffre

Courant ± 0.5% F.S. ±1 chiffre


40.0 Hz a 99.9 Hz : ± 0.2% ± 0, 1
Fréquence 100 Hz a 500 Hz : ± 0.2% ± 1

± 1% ± 1 chiffre (de cos = 0.3 Inductif à


Facteur de puissance
cos = 0.3 Capacitif)

± 1% ± 0.1% F.S (de cos = 0.3 Inductif


Puissance active Puissance active
à cos = 0.3 Capacitif)

III.3.1.4.4 Installation et adaptation du réseau électrique


L’installation et l’adaptation de la centrale de mesure M2M de ABB consiste à la
mettre dans un environnement où elle sera soumise à des conditions lui permettant de
fonctionner normalement comme l’indique le constructeur.

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CHAPITRE III

Tableau III.4 : Installation et adaptation du réseau électrique.


Type de réseau
Réseaux de distribution Basse et moyenne tension
Insertion monophasée
Triphasée avec neutre
Triphasée sans neutre
Entrées ampèremétriques Toujours utiliser des TA extérieurs
Primaire de 1 A à 10.000 A AC
Secondaire 5 A et 1 A AC

Entrées voltmétriques Insertion directe jusqu'à 500 V AC


Insertion directe avec TV :
primaire de 60 à 60.000 V AC
Secondaire de 60 à 190 V AC

III.3.1.4.5 Taux de distorsion harmonique


Le taux de distorsion harmonique abrégé THD (Total Harmonic Distortion) est un
indicateur de la qualité du traitement du signal dans un appareil. Le taux de distorsion
harmonique est une mesure de la linéarité du traitement du signe effectuée en comparant
le signal en sortie d'un appareil à un signal d'entrée parfaitement sinusoïdal. La
nonlinéarité du système déforme cette sinusoïde. Le signal de sortie reste un phénomène
périodique. Un signal phénomène périodique peut s'analyser en une somme de
sinusoïdes de fréquences multiples de celle donnant la période, appelée fréquence
fondamentale. Chacune de ces sinusoïdes est un harmonique de rang égal au quotient
de sa fréquence par la fréquence fondamentale. Le taux de distorsion harmonique est le
rapport des valeurs efficaces entre la fréquence fondamentale et les autres. Le taux
de distorsion harmonique d'un système varie avec le niveau et avec la fréquence du
signal d'essai. Ces paramètres de la mesure doivent être spécifiés dans les procédures et
les comptes rendus. La centrale de mesure M2M mesure le taux de distorsion
harmonique dans la bande jusqu'à 500 Hz

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CHAPITRE III

III.3.1.4.6 Normes réglementaires


Le constructeur ABB de la centrale de mesure M2M a utilisé plusieurs normes pour
assurer la sécurité et la qualité de son produit. Nous avons les détails de ces normes dans
le tableau III.5 ci-dessous.

Tableau III.5 : Normes réglementaires.


Références Caractéristiques
Entrées ampérométriques Section 6 mm2 - Pas 6.35 mm
Entrées voltmétriques Section 2.5 mm2 - Pas 7.62 mm
Sorties impulsives Section 2.5 mm2 - Pas 5.08 mm
Port série RS485 Section 2.5 mm2 - Pas 5.08 mm
Sorties relais Section 2.5 mm2 - Pas 5.08 mm
Dimensions d'encombrement IEC 61554
Degré de protection IEC 60529
Classe de précision IEC 60688, IEC 61326-1, IEC 62053-21,
IEC 62053-23, IEC 62053-31
Sécurité électrique IEC 61010-1

III.3.1.4.7 Interface utilisateur


Une interface utilisateur, c'est tout simplement le point de rencontre entre un utilisateur
et un objet (ou une machine) ; c'est ce qui permet d'interagir avec le produit. Pour retenir,
découpez le mot "Inter-face": c'est la "face" (la surface) qui fait l'intermédiaire entre
vous et un produit [18].

III.3.1.4.8 Interface de communication


Une interface de communication est un organe permettant des échanges de données entre
un microprocesseur et un périphérique. La centrale de mesure M2M dispose de deux
interfaces de communication qui sont définis dans le tableau III.6 suivant [20].

Tableau III.6 : Tableau renfermant les interfaces de communication de la centrale de


mesure M2M.

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CHAPITRE III

RS485 (M2M MODBUS, M2M ALARM, M2M 1/0)


Protocole Modbus RTU
Standard électrique RS485 avec coupleur optoélectronique
Débit en bauds 4.8; 9.6; 19.2 kbps
Bit de parité Pair, impair, aucun (Odd, Even, None)
Bit d’arrêt 1;2
Adresse 1-247
Connecteur Borne 4broches (extrémité de 120 Ohm
intégrée)

Ethernet (M2M ETHERNET)


Protocole Modbus TCP/IP
Connecteur RJ465
Tension extérieure d'alimentation du 48V max (DC ou AC de crête)
contact
Courant maximum 100 mA (DC ou AC de crête)
Durée d'impulsion 50 OFF (min) / 50 ON contact fermé
Fréquence d'impulsion 10impulsions/s (max)

III.3.1.4.9 Les entrées et sorties de la centrale de mesure M2M


Nous avons au tableau III.7, les caractéristiques des entrées et sorties de la centrale de
mesure M2M [19].

Tableau III.7 : Les entrées et sorties de la centrale de mesure M2M.

Sorties numériques programmées en tant qu'alarme


Tension extérieure d'alimentation du 48V max (DC ou AC de crête)
contact
Courant maximum 100 mA (AC ou DC de crête)
Retard dans le déclenchement de l'alarme 1s - 900 s (programmable)
Hystérésis de suppression d'alarme 0 - 40 % (programmable)

Sorties analogiques (M2M I/O)


Paramètres électriques configurables Portée [0 - 20 mA ou 4 - 20 mA]
Charge Standard 250 Ohm, max 600 Ohm

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CHAPITRE III

Entrées numériques (M2M I/O)


Tension nominale 24 V DC (absorption = 13mA)
Tension maximale 32 V DC (absorption = 22mA)
Tension maximale pour l'état OFF 8 V DC
Tension minimale pour l'état ON
DC

III.3.1.4.10 Compteurs horaires


Les compteurs horaires pour la M2M sont de deux types à savoir :
 compteur régressif : il décompte la durée de fonctionnement de l'installation à
travers l'activation d'un seuil programmable sur le courant total. Au terme de la
durée d'entretien configurée, une icône s'affiche sur l'écran ;
 compteur progressif : il décompte la durée de fonctionnement l'appareil depuis
son activation.

III.3.1.4.11 Conditions ambiantes


Les conditions ambiantes de la centrale de mesure sont les conditions de température sous
lesquelles la centrale de mesure peut fonctionnée normalement [16].

Tableau III.8 : Conditions ambiantes.


Natures des actions Conditions
Stockage de -10°C à +60°C
Service de -5°C à +55°C
Humidité relative Max 93 % (sans condensation) à 40 °C

III.3.1.4.12 Degré de protection


L'indice de protection (IP) est un standard international de la commission
électrotechnique internationale relatif à l'étanchéité paru pour la première fois en 1989.
Cet indice classe le niveau de protection qu'offre un matériel aux intrusions de corps

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CHAPITRE III

solides et liquides. Le format de l'indice, donné par la norme CEI 60529, est IP 69 où
les caractères 6 et 9 sont deux chiffres ou lettres ayant chacun une signification propre.
L'indice de protection s'énonce en distinguant clairement les deux chiffres ou lettres qui
suivent le préfixe IP. Par exemple, pour un indice de protection IP50, on prononcera IP
cinq-zéro, et non pas IP sécante-zéro [17].
Tableau III.9 : Degré de protection.
1er chiffre (dizaine) 2e chiffre (unité)
Indices Protection contre les Protection contre
solides l'intrusion d'eau

Façade IP50 Protégé contre les Aucune protection.


poussières et autres
résidus microscopiques
Vers les bornes IP25 Protégé contre les corps Protégé contre les jets d'eau
solides supérieurs à 12 de toutes directions à la
mm lance (buse de 6,3 mm,
distance 2,5 à 3 m, débit
12,5 l/min ±5 %)

III.3.1.4.13 Schéma de connexion pour le branchement des entrées de mesure et


alimentation auxiliaire
Schéma de connexion représente plus clairement le circuit de câblage montrant les
références des bornes de connexion de la centrale de mesure et la configuration du réseau
électrique dont on veut mesurer les valeurs (tension-courant) [17].

 schéma de connexion triphasée + neutre avec trois (3) Transformateurs de courant


(CT) ;

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CHAPITRE III

V AC/DC

CHARGE

Figure III.1 : Schéma de connexion pour triphasée + neutre avec 3 CT sans TT.

 schéma de connexion triphasée sans neutre avec trois(3) TC

V AC/DC

CHARGE

Figure III.2 : Schéma de connexion pour triphasée sans neutre avec 3 CT.

 schéma de connexion triphasée + neutre avec trois (3) TC et trois (3)


Transformateurs de Tension (TT) ;

Figure III.3 : Triphasée + neutre avec 3 CT et 3 TT.

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CHAPITRE III

III.3.1.4.14 L’installation de la centrale


L’installation de la centrale de mesure M2M se complète avec :
 des Transformateurs de Courant (CT) et Transformateurs de Tension (TT) pour
transmettre les signaux de mesure à l’appareil ;
 des fusibles E9F et porte-fusibles E90 pour la protection de l’alimentation auxiliaire
et des entrées de tension ;
 des chargeurs CP-D pour l’alimentation auxiliaire en courant continu à 24V CC.
Des transformateurs TS-C, TM-S et TM-C pour l’alimentation auxiliaire en courant
alternatif.

III.3.2 La centrale de mesure ENERIUM 150


ENERIUM 150 est une centrale de mesure fabriquée par ENERDIS qui est un acteur
mondial de la mesure disposant d’une expertise complète dans la mesure des grandeurs
électriques et physiques.

Figure III.4 : Une image de la centrale de mesure ENERIUM 150.

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CHAPITRE III

III.3.2.1 PRESENTATION D’ENERIUM 150


La centrale de mesure ENERIUM 150 élabore plus de 50 grandeurs du réseau (U, V, I,
P, Q, S, énergie active, énergie réactive et apparente, etc.). Les informations recueillies
sont disponibles sur la face avant de l’appareil en 5 langues, par l’intermédiaire d’un
afficheur LCD rétroéclairé blanc, ainsi que sur une sortie numérique de type RS485 au
protocole ModBus/RTU ou Ethernet au protocole Modbus/TCP, tandis qu’une ou
plusieurs sorties optionnelles délivrent des impulsions de comptage ou gèrent des sorties
analogiques. Sa programmation localement ou à distance, permet une adaptation précise
de l’appareil à son environnement. La centrale de mesure se décline en deux modèles
dénommés ENERIUM 50 et ENERIUM 150. Nous avons à la figure III.10 suivante, une
image commentée de centrale de mesure ENERIUM 150

Figure III.5 : RESENTATION D’ENERIUM 150

III.3.2.2 Affichage de la centrale de mesure ENERIUM 150


L’écran d’affichage de mesure ENERIUM 150 affiche L’ensemble des grandeurs
mesurées et calculées. Cet écran LCD de type positif, transmissif, est un module
d'affichage graphique (128 lignes, 160 pixels), rétro-éclairé par des leds blanches. Le
rétro-éclairage s’active par l’appui sur l’une des deux touches et se désactive si aucune

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CHAPITRE III

action sur les touches n’est détectée au bout de 3 minutes. Il y a possibilité de protéger
les paramètres par un mot de passe. Le contraste est ajustable localement via la
communication locale ou distante. Le menu principal se présente comme suit :

 la partie supérieure donne le titre de l’écran affiché ;

Figure III.6 : Image donnant le titre de l’écran affiché.


 menu principal ;

Figure III.7 : Image montrant le menu principal.

Cet écran LCD permet aussi :


 la visualisation de nombreuses grandeurs électriques mesurées et calculées ; la
visualisation et la modification du paramétrage ;
 la partie centrale donne une indication sur la valeur des grandeurs affichées avec
l’unité correspondante ;

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CHAPITRE III

Valeurs

Grandeurs Unités

Figure III.8 : Image montrant l’image de la partie centrale qui affiche les mesures.

 la partie inférieure donne alors l’état des différents pictogrammes.

Figure III.9 : Image montrant les pictogrammes en partie inférieure de l’écran.

La centrale de mesure ENERIUM 150 a plusieurs icones pour faciliter la manipulation.


Le tableau III.3 suivant, nous montre les icones de la centrale de mesure avec leurs
significations correspondantes.

Tableau III.10 : Tableau montrant les significations des pictogrammes de la centrale de


mesure ENERIUME150 avec leurs significations.
pictogrammes Signification
Pictogramme clignotant, indique qu’au moins une alarme globale est
active

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 72 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

Pictogramme allumée fixe, indique une erreur d’ordre de phase pour


les entrées tensions

Pictogramme clignotant, indique qu’une communication est en cours


sur les interfaces locale ou distante

Pictogramme fixe, indique que le mode de défilement automatique


des écrans est actif

Pictogramme fixe, indique que le réseau est capacitif

Pictogramme fixe, indique que le réseau est inductif

Pictogramme fixe, indique que le réseau est générateur

Mesures (tension ; courant etc...)

Energies

Harmoniques

Alarmes

Ecrans personnalisés

Diagramme de fresnel et jauge

Services : Information produit, compteur horaire (Date / Heure)

III.3.2.3 Les dimensions d'encombrement d’ENERIUM 150


L’un des multiples atouts d’ENERIUM 150 est sa dimension. Les fonctions pour
mesurer et suivre les paramètres électriques en temps réel sont contenues dans seulement
96mm x 111mm x 74mm par rapport à une profondeur à l'intérieur du tableau de 55mm

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CHAPITRE III

et un poids maximal inferieur a 0,600kg. Nous présentons à la figure III.10, une image
montrant les cotes dimensionnelles de la centrale de mesure ENERIUME 150.

Figure III.10 : Image des cotes dimensionnelles en d’ENERIUM 150


III.3.2.4 Caractéristiques techniques
Les caractéristiques de la centrale de mesure ENERIUM 150 sont détaillées dans les lignes
suivantes.

III.3.2.4.1 Alimentation auxiliaire


Les bornes «Source auxiliaire» de d’ENERIUM 150 sont libellées 12 et 13 sur l’étiquette
en partie arrière haute à droite. Cette centrale de mesure a deux niveaux d’alimentation
à savoir: l’Alimentation Haut Niveau (AHN) et l’Alimentation Bas Niveau (ABN).

Suite à une coupure de la source auxiliaire, les données stratégiques sont mémorisées en
mémoire imperdable. Le tableau III.11 nous montre clairement les détails sur
l’alimentation d’ENERIUM 150.

Tableau III.11 : Montrant les détaille sur l’alimentation d’ENERIUM 150.

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CHAPITRE III

Source Caractéristiques

80 V AC/DC à 265 V AC/DC


Fréquence comprise entre 42,5 Hz et 69 Hz
Alimentation Haut Niveau

Alimentation Bas Niveau 19 V DC à 58 V DC

Consommation < 15 VA – 10 W

III.3.2.4.2 Plages de mesures de centrale de mesure ENERIUM 150


La plage de mesures de la centrale de mesure ENERIUM 150 est la marge de valeurs
que cette centrale peut mesurer sans ambigüité. Nous en avions deux types, qui sont qui
sont présentés dans le tableau III.12 ci-dessous.

Tableau III.12 : Plages de mesures de centrale de mesure ENERIUM 150

Plages de mesure de la tension

VARIABLES PLAGE
Tension simple nominale 57,7 / 230 V
Tension composée nominale 100 / 400 V
Tension composée maximale 520 V
Fréquence 42,5 Hz à 69 Hz
Consommation par phase < 0,2 VA

Plages de mesure du courant


Courant d’entrée nominal 5A
Courant d’entrée maximal 6,5 A
Fréquence 42,5 Hz à 69 Hz
Consommation par phase < 0,2 VA

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CHAPITRE III

Nous avons à la figure III.11 suivante, une image de la centrale de mesure ENERIUM
150 nous montrant les bornes de la source d’alimentation auxiliaire ; les entrées de
mesures de la tension et les entrées de mesures du courant.

Figure III.11 : Image de la centrale de mesure ENERIUM 150 montrant les bornes de
la source d’alimentation auxiliaire ; les entrées de mesures de tension et les entrées de
mesures du courant.
III.3.2.4.3 Précisions des mesures de la centrale ENERIUM 150
La précision d’un appareil de mesure est la capacité de cet appareil à mesurer la valeur
précise (juste). Les précisions de mesures de la centrale de mesure ENERIUM 150 sont
dans le tableau III.13 suivant.

Tableau III.13 : Les précisions de mesures de la centrale de mesure ENERIUM 150.

Grandeur Conditions précision

V V compris entre [10% et 120%] de Vnom ±0,5% de la mesure

U U compris entre [10% et 120%] de Unom ±0,5% de la mesure

I I compris entre [5% et 130%] de Inom ±0,5% de la mesure

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CHAPITRE III

F F compris entre [42,5 Hz et 69 Hz] ±0,1 Hz

III.3.2.4.3 Protection des entrées U et I de ENERIUM 150


L’insertion de fusibles sur les entrées tension ainsi qu’un système de court-circuitage des
entrées courant est fortement recommandée.

III.3.2.5 Schéma de raccordement préconisé pour ENERIUM 150


Les entrées tension et courant seront connecté en fonction du type de montage sélectionné.
Les schémas de raccordements préconisés sont comme suit :

 schéma de raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non équilibré a


quatre (4) fils : trois (3) Transformateurs de Courant (TC) + Transformateur de
Tension (TT) en étoile ;

Légende :
VT (1) : Borne de raccordement a la terre I1+(6) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la première
phase

N (2) : Borne de raccordement au neutre I1-(7) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
première phase

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CHAPITRE III

V1(3) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2+(8) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase deuxième phase

V2(4) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2-(9) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
deuxième phase deuxième phase

V3(5) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur I3+(10) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
la troisième phase troisième phase

I3-(11) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la


troisième phase

Figure III.12 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non


équilibré, 4 fils, 3 TC + TT en étoile.

 schéma de raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé équilibré à 4 fils


avec un (1) Transformateur de Courant (TC) + un (1) transformateur de tension
(TP) ;

Légende :
VT (1) : Borne de raccordement à la terre I1+(6) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase

N (2) : Borne de raccordement au neutre I1-(7) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
première phase

V1(3) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2+(8) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase deuxième phase

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 78 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

V2(4) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2-(9) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
deuxième phase deuxième phase

V3(5) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur I3+(10) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
la troisième phase troisième phase

I3-(11) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la


troisième phase

Figure III.13 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé


équilibré, 4 fils ; 1 TC + TT.

 schéma de raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non équilibré à trois


(3) fils avec trois (3) transformateurs de courant (TC) et un transformateur de
tension (TT) en étoile ;

Légende :
VT (1) : Borne de raccordement à la terre I1+(6) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase

N (2) : Borne de raccordement au neutre I1-(7) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
première phase

V1(3) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2+(8) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase deuxième phase

V2(4) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2-(9) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
deuxième phase deuxième phase

V3(5) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur I3+(10) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
la troisième phase troisième phase

I3-(11) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 79 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

troisième phase

Figure III.14 : schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau triphasé non


équilibré, 3 fils ; 3 TC + TT en étoile.

 schéma de raccordement d’NERIUM 150 au réseau monophasé a deux (2) fils


avec un (1) Transformateur de courant TC et un (1) transformateur de tension
(TT) ;

Légende :
VT (1) : Borne de raccordement à la terre I1+(6) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase

N (2) : Borne de raccordement au neutre I1-(7) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
première phase

V1(3) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2+(8) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
première phase deuxième phase

V2(4) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI2-(9) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la
deuxième phase deuxième phase

V3(5) : Borne de raccordement pour la mesure de tension sur laI3+(10) : Borne d’entré pour la mesure du courant sur la
troisième phase troisième phase

I3-(11) : Borne de sortie pour la mesure du courant sur la


troisième phase

Figure III.15 : Schéma de Raccordement d’ENERIUM 150 au réseau monophasé 2


fils ; 1 TC + 1 TT.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 80 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

III.3.2.6 Installation sur le Réseau électrique


En effet, toutes les mesures étant vues côté primaire des transformateurs, les valeurs des
transformateurs sont paramétrées dans l’ENERIUM 150. Le produit du primaire de TC
par le primaire de TP ne doit pas être supérieur à 693 MW (puissance triphasée maximale
= 3 x 693 MW= 1,2 GW).
Pour l’installation du réseau à surveiller par ENERIUM 150:
 définir la tension maximale du primaire (tension composée) du transformateur de
tension ;
 définir le courant maximal du primaire du transformateur de courant et ;
 définir le type de réseau à surveiller (3 fils avec neutre non distribué ou 4 fils avec
neutre distribué).

Tableau III.14 : renfermant les informations d’ENERIUM150 sur l’installation du Réseau


électrique
Transformateur Marges de sécurité
Le primaire (en tension composée) du transformateur TP est
Primaire TP compris entre 100 V et 650 000 V.
Le primaire du TP peut être réglé par pas de 1 V
Le secondaire (tension composée) du transformateur TP est
Secondaire TP compris entre 100 V et 480 V.
Le secondaire de TP peut être réglé par pas de 1 V
Le primaire du transformateur TC est compris entre 1 A et 25 000
Primaire TC A. Le primaire TC peut être réglé par pas de 1 A

Le secondaire du transformateur TC est compris entre 1 A et 5 A.


Secondaire TC Le secondaire TC peut être réglé par pas de 1 A

III.3.2.7 Normes réglementaires


Normes réglementaires sont des normes reconnues par le comité électrotechnique
international (CEI). Ces normes sur lesquelles ENERDIS s’est basé pour la construction
de la centrale de mesure ENERIUM 150 sont dans le tableau 3.15.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 81 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

Tableau III.15 : Normes réglementaires d’ENERDIS


Accès Normes

Enveloppe CEI 61000-4-2 : Décharges électrostatiques


CEI 61000-4-3 : Champ électromagnétique

CEI 61000-4-11 : interruptions brèves


Alimentation C.A.
(incluant la protection à la terre) CEI 61000-4-4 : Transitoire rapide en salve
CEI 61000-4-5 : Onde de choc
CEI 61000-4-6 : Perturbations RF conduites

CEI 61000-4-4 : Transitoire rapide en salve


Alimentation C.C. CEI 61000-4-5 : Onde de choc
CEI 61000-4-6 : Perturbations RF conduites
Entrée/Sortie
Signal/Commande CEI 61000-4-4 : Transitoire rapide en salve
(incluant les lignes connectées à un
accès fonctionnel à la terre) CEI 61000-4-5 : Onde de choc
CEI 61000-4-6 : Perturbations RF conduites

III.3.2.8 Les entrées et sorties analogiques ou numériques


Le bornier de chacune de ces cartes est accessible en partie arrière supérieure de
l’ENERIUM 150. Quatre modèles de cartes sont disponibles, à savoir :

 carte à deux (2) sorties analogiques ;


 carte à deux (2) sorties TOR ;
 carte à deux (2) entrées TOR ;
 carte à une (1) entrée et d’une (1) sortie TOR.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 82 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

III.3.2.9 Les modes de communications de la centrale de mesure ENERIUM 150

La centrale de mesure ENERIUM 150 dispose de deux types de communication


notamment la communication par RS485 et la communication par ETHERNET.

III.3.2.9.1 Communication par RS485


L’option RS485 n’est pas présente si l’option Ethernet l’est. Pour ce type de
communication, jusqu’à 247 ENERIUM peuvent être reliés sur la même ligne de
communication RS485. Les caractéristiques de la communication par RS485 sont dans
le tableau III.15.
Tableau III.16 : Les caractéristiques de la communication par RS485.
Item Caractéristiques
Protocole ModBus en mode RTU
Branchement 2 fils + blindage, half duplex
Bornes débrochables 3 bornes à vis pour fils rigides ou
souples de 0.2 à 2.5 mm² (22-14 AWG)

Nous avons à la figure III.16, un schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure


ENERIUM150 par communication RS485.

Figure III.16 : Schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure ENERIUM150


par communication RS485.
III.3.2.9.2 Communication par ETHERNET
L’option Ethernet n’est pas présente si l’option RS485 l’est. Relier la prise Ethernet RJ45
de chacun des ENERIUM à une entrée RJ45 d’un switch (ou hub) par

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CHAPITRE III

l’intermédiaire d’un câble Ethernet (câble droit pour le raccordement à un switch, câble
croisé pour le raccordement à un PC). Les caractéristiques de la communication par
ETHERNET sont dans le tableau 3.17 ci-dessous.

Tableau III.17 : Les caractéristiques de la communication par ETHERNET.


Item Caractéristiques
Protocole ModBus TCP
Vitesse 10/100 Base T
Longueur maximale Transmission sur 100 m max
Branchement Prise RJ45 à 8 points

Nous avons à la figure III.17, un schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure


ENERIUM150 par communication ETHERNET.

Figure III.17 : Schéma de liaison unifilaire de la centrale de mesure ENERIUM150


par communication ETHERNET.

III.3.2.10 Logiciels
Le paramétrage de la centrale de mesure par communication locale ou distante peut être
effectué par deux principaux logiciels ; notamment:

 E.set permettant le paramétrage et ;


 E.view. permettant le paramétrage et visualisation des données mesurées par la
centrale de mesure.

Tout autre logiciel ou automate compatible avec la norme ModBus/RTU ou ModBus/TCP


permet le paramétrage de l’ENERIUM 150.

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CHAPITRE III

III.3.3 La centrale de mesure SENTRON PAC4200 de SIEMENS


La centrale de mesure SENTRON PAC4200 constitue une solution idéale dans la mesure
et du monitoring des valeurs électriques pour un suivi qualitatif et l’exploitation du
réseau électrique. En effet, elle permet l’acquisition précise et fiable des valeurs
électriques des différents départs et consommateurs électriques raccordés et en mesure
les principales grandeurs permettant ainsi d’évaluer l’état de l’installation et la qualité
du réseau. NOUS présentons a la figure III.18, une image de La centrale de mesure
SENTRON PAC4200 de SIEMENS.

Figure III.18 : Image de la centrale de mesure SENTRON PAC4200 de SIEMENS.

III.3.3.1 Présentation de SENTRON PAC4200


La centrale de mesure SENTRON PAC4200 s’intègre dans le rang des centrales de

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CHAPITRE III

mesure qui interviennent partout où il y a distribution de l’énergie électrique. Elle assure


l’acquisition des différentes valeurs électriques au sein d’un réseau et permet de
visualiser les valeurs mesurées sur un écran graphique LCD.
Pour permettre le traitement de ces valeurs, elle peut être raccordée, en toute simplicité,
à des systèmes d’automatisation et de gestion de l’énergie. Elle est notamment
compatibles avec les logiciels SIMATIC PCS7 powerrate et SIMATIC WinCC
powerrate. Nous avons à la figure III.19, les différentes parties de la centrale de mesure
SENTRON PAC4200.

Figure III.19 : Les différentes parties de la centrale de mesure SENTRON PAC4200.

III.3.3.2 Affichage de la centrale de mesure SENTRON PAC4200


SENTRON PAC4200 dispose d’un fond blanc pour son afficheur lui permettant ainsi
une facilité de lecture dans toutes les conditions d'éclairage. L'écran graphique LCD
largement dimensionné permet aussi une lecture de loin. Pour une lisibilité optimale
même dans de mauvaises conditions d'éclairage, le SENTRON PAC4200 possède un
rétroéclairage réglable.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 86 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

Les quatre(4) touches de fonctions combinées à l’affichage assurent un guidage intuitif


de l'utilisateur en plusieurs langues. L'utilisateur confirmé dispose en outre d'une
navigation directe qui lui permet de sélectionner plus rapidement le menu souhaité.
L'accès en écriture aux paramètres d'appareil peut être protégé par un mot de passe. La
lecture des données est possible sans restrictions. La centrale de mesure SENTRON
PAC4200 est accompagné d'un support de données (CD ou DVD). L’affichage de
SENTRON PAC4200 est présenté à la figure III.20.

Figure III.20 : Image de l’affichage du SENTRON PAC4200.

III.3.3.3 Dimension d’encombrement de SENTRON PAC4200


SENTRON PAC4200 est une formule réduite des centrales de mesure de SIEMENS qui
fait sa preuve dans sa génération. Il a une forme compacte au format 96 mm x 96 mm x
99 mm qui lui permettant de l'installer dans toutes les découpes normalisées. Nous avons
à la figure III.21, un détail sur les dimensions de la centrale de mesure SENTRON
PAC4200.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 87 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

Figure III.21 : Les dimensions de la centrale de mesure SENTRON PAC4200.


III.3.3.4 Caractéristique technique
Le SENTRON PAC4200 est une centrale de mesure qui affiche, enregistre et surveille
tous les paramètres d'un réseau de distribution à basse tension. Il peut effectuer des
mesures en monophasé, biphasé et triphasé dans des réseaux TN, TT et IT à deux, trois
ou quatre conducteurs.

Sa forme compacte au format 96 x 96 mm permet de l'installer dans toutes les découpes


normalisées. Le SENTRON PAC4200 mesure environ 200 grandeurs électriques avec
leurs valeurs minimales, maximales et moyennes.

Du fait de sa grande étendue de tension d'entrée, le SENTRON PAC4200 avec


alimentation à large plage de tension peut se raccorder directement à tout réseau basse
tension de tension nominale jusqu'à 690 V (600 V max pour tension ligne).

Pour la variante avec bloc d'alimentation à très basse tension, un raccordement direct aux
réseaux jusqu'à 500 V est autorisé.

III.3.3.4.1 Alimentation auxiliaire


L’alimentation auxiliaire de SENTRON PAC4200 est variante avec bloc d'alimentation à
très basse tension, un raccordement direct aux réseaux jusqu'à 500 V est autorisé.
Tableau III.18 : Alimentation auxiliaire de SENTRON PAC4200.

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CHAPITRE III

Alimentation Plage des valeurs


Plage de tension étendue 95 V à 240 V AC ± 10%
110 V à 340 V DC ±10 %
Fréquence 50 Hz à 60 Hz

L'absence de protection sur l'alimentation peut entraîner un endommagement de l'appareil


et de l'installation.

Nous devons protéger toujours la tension d'alimentation du SENTRON PAC4200 avec


alimentation à large plage :
 selon CEI la protection se fait avec un fusible homologué 0,5 A, caractéristique de
déclenchement C ;
 selon UL la protection se fait avec un fusible agréé UL 0,6 A, CLASS CC.

III.3.3.4.2 Plages de mesure


Nous avons dans le tableau III.19, la plage de mesure de la centrale de mesure SENTRON
PAC 4200.

Tableau III.19 Plage de mesure de SENTRON PAC 4200.


Grandeurs de mesure Plages des valeurs
Tension >500V (Ph-N)
690 V (Ph-Ph ; Ph-N)
Courant
A ou 5 A

III.3.3.4.3 Précision de mesure


Nous avons dans le tableau III.20, la précision de mesure de la centrale de mesure
SENTRON PAC 4200.

Tableau III.20 : Précision de mesure de SENTRON PAC 4200.


Grandeur de mesure Classe de précision selon CEI 61557-
12

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CHAPITRE III

tensions (Ph-Ph, Ph-N) 0,2


courant 0,2

III.3.3.4.4 Schéma de raccordement préconisé pour SENTRON PAC4200


La centrale de mesure SENTRON PAC420 nous présente les schémas de raccordement
suivants :
 nous présenterons à la figure III.22, un schéma de raccordement pour la mesure
en triphasé quatre (4) conducteurs, charge déséquilibrée, avec trois (3)
transformateurs de tension et trois (3) transformateurs de courant ;

La légende :
X1 : les bornes de raccordement pour la mesure du courant F : les fusibles pour la protection du circuit tension
X2 : les bornes de raccordement pour la mesure de la tension L/+ : la phase de l’alimentation
L1, L2, L3 : les trois(3) phases du réseau N/- : le neutre de l’alimentation

Figure III.22 : Schéma de raccordement pour la mesure en triphasé quatre(4)


conducteurs, charge déséquilibrée, avec trois(3) transformateurs de tension et trois(3)
transformateurs de courant.

 et à la figure III.23, nous avons le schéma de la mesure en triphasé, trois(3)


conducteurs, charge déséquilibrée, avec transformateur de tension et trois(3)
transformateurs de courant.

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CHAPITRE III

La légende :
X1 : les bornes de raccordement pour la mesure du courant F : les fusibles pour la protection du circuit tension X2
: les bornes de raccordement pour la mesure de la tension L/+ : la phase de l’alimentation
L1, L2, L3 : les trois(3) phases du réseau N/- : le neutre de l’alimentation

Figure III.13 : Mesure en triphasé, trois(3) conducteurs, charge déséquilibrée, avec


transformateur de tension et trois(3) transformateurs de courant.

III.4 Choix d’une centrale de mesure

Une grande variété d’appareils destinés à l’acquisition de données électriques est


proposée sur le marché. Diverses méthodes de mesure peuvent par ailleurs être mises en
œuvre à cette fin. Le choix du matériel à utiliser ainsi que celui de la méthode la plus
appropriée sont déterminés par le type de mesure qu’on désire effectuer et par l’usage
qu’on souhaite faire de l’information ainsi obtenue.

Pour définir le choix de la centrale de mesure idéale et permettre l’acquisition des données
au BCC, considérons les trois(3) aspects suivants :

 les caractéristiques techniques de l'appareil;


 les conditions d'utilisation et;  le prix.

Ces critères feront l’objet d’une étude dans le tableau III.21.

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CHAPITRE III

Tableau III.11 : Comparaison des centrales de mesure.

M2M ENERIUM150 SENTRON PAC4200

Les caractéristiques techniques de l'appareil

Bas Niveau - 19 V à 58 V DC -

48V à 240V AC/DC en 80 V à 265 V AC/DC en 95 V à 240 V AC ± 10%


Alimentation mode ETHERNET ou mode ETHERNET ou 110 V à 340 V DC ±10 %
auxiliaire Haut Niveau PROFILBUS PROFILBUS

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CHAPITRE III

Fréquence De 45Hz à 65Hz 42,5 Hz à 69 Hz 50 Hz à 60 Hz

10V à 500V AC (Ph – N; 57.7V à 230V (Ph - N) >500V (Ph-N)


Ph – Ph). 100V à 520V (Ph - Ph) 690 V (Ph-Ph; Ph-N)
Tension Affichage avec 0 nombres
décimaux
Plages de
mesure De 50 mA à 5 A AC. De 50 mA à 5.6 A AC 1 A ou 5 A
Affichage avec 2 nombres
Courant décimaux

Tension
± 0.5% ±0.2% ±0.5%
Précision de
mesure Courant
± 0.5% ±0.2% ±0.5%
Résolution réglable en face avant
  
Fréquence du réétalonnage externe 1fois/s 2fois/s 1fois/s

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CHAPITRE III

-  
Simplicité d'emploi

Clarté du mode d'emploi -  

Poids Maximum 0.5 Kg 0.5 Kg 0.5 Kg

Les conditions d'utilisation

Les dimensions d’encombrement 96mm x 96mm x 77mm 96mm x 111mm x 74mm 96mm x 96mm x 99mm

Entrées TOR 1(Multifonction) 2(Multifonction)


Carte 2 entrées ou
Sortie TOR 1(Multifonction) Carte 2 sorties ou 2(Multifonction)
Carte 1entrée et 1sortie ou
Sortie analogique Carte 2 sorties -
1 analogiques
sur panneau
  
Montage sur rail DIN
  -
en fond d’armoire
-  -

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CHAPITRE III

de paramétrage
-  
Logiciel de mise à jour
-  -
Procédures de mesure basée sur les
normes CEI   
Prix
Toutes taxes comprises 229,16 €=150206,34 FCFA 1397€ =915684,5 FCFA 1274,17€=835173,74FCFA
Code du produit 2CSG299883R4052 CENTRALE ENERIUM 125232 – 62
150 COMM. ETHERNET
Référence M2M P01330810 7KM4212-0BA00-3AA0

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CHAPITRE III

III.4.1 Interprétation du tableau


Une observation du tableau ci-dessus nous amène à voir que le prix de ENERIUM 150
est quasiment élevé que celui des deux autres centrales de mesure. Au premier abord
nous avions eu l’envie d’éjecter ce produit mais compte tenu de la disponibilité de la
société ENERDIS à nous expliquer de long en large sur leurs produits, de plus les
nombreux avantages qu’offre ENERIUM 150 par rapport aux deux autres centrales de
mesure nous ont amené à le garder, entre autres :

 le bas niveau d’alimentation 19 V à 58 V DC qui lui permet d’être par une


batterie en cas de délestage ;
 une large plage de fréquence 42,5 à 69 Hz ;
 une précision de mesure qui est de ±0.2% pour la mesure du courant et de la
tension ;
 la possibilité d’insérer les cartes d’entrées et sorties selon le besoin ;
 un montage facile sur rail DIN, sur panneau et en fond d’armoire ;
 des logiciels (E.set, E.view, E.view+ etc…) qui permettent l’acquisition, le
traitement des données sur ordinateurs et le paramétrage direct depuis le poste.
Ces logiciels sont livrés avec les centrales de mesure et sont à mettre à jour
périodiquement pour permettre l’amélioration de leur fonctionnalité.

III.4.2 Proposition de la centrale de mesure


Une large place est accordée aux appareils numériques au détriment des appareils
analogiques du fait des progrès incessants réalisés dans le domaine de l’électronique. En
effet, les performances des composants et des systèmes autour desquels ils sont
construits, le large éventail des fonctions qu’ils réalisent, leur robustesse ainsi que leur
prix de plus en plus attractif ont rendu leur emploi quasi universel.

Dans notre cas précis, nous voulons faire l’acquisition des données (tension et courant)
disponibles sur les RAMEs de Lomé Siège pour des interprétations en vue de juger la
qualité du réseau électrique de Lomé. Pendant nos recherches, nous avions trouvé
plusieurs appareils pouvant nous aider à atteindre nos objectifs mais parmi tous ces

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 96 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

multiples appareils, une gamme a rapidement attiré notre attention : il s’agit de la gamme
des <<centrales de mesure>> parce qu'elle s'applique plus là où il y a besoin de mesure,
de traitement, et de restitution des données. L’étude comparative des trois(3) types de
centrale de mesure nous amène a proposé au BCC, la centrale de mesure ENERIUM
150.

III.5 Evaluation financière du projet

La réalisation de ce projet ne peut être faite sans l’estimation du coût de la fourniture et


de la réalisation des travaux en n’ignorant surtout pas les imprévus évalués à 3% du coût
total de la réalisation et les Taxes sur Valeur Ajoutée (TVA) à 18%.

III.5.1 Inventaire des matériels


L’inventaire des matériels consiste à répertorier tout ce qui sera pris en compte dans
l’élaboration du devis.

l’étude pour la proposition d’une chaine d’acquisition de données pour le suivi des
charges (tension-courant) au Bureau Central de Conduite (BCC) de la CEET nous a
permis de déterminer les principaux matériels entrant dans l’évaluation du coût qui sont
entre autres :

 seize (16) ENERIUME 150 ;


 une armoire électrique ;
 câbles 1.5mm2 + blindage (500m) ;
 câble Ethernet (droit et croisé) ;
 trente-cinq (35) Connecteurs RJ45 ;
 switch à 16 entrées ;
 un ordinateur plus écran.

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CHAPITRE III

III.5.2 Evaluation totale des coûts


Les coûts d’études techniques regroupent l’ensemble des fonds à prévoir pour les études,
le suivi et le contrôle ainsi que la rémunération due au travail accompli en tant que
technicien supérieur.
Les études pour l’élaboration d’une chaine d’acquisition des données (tension – courant)
pour BCC nous ont occupés pendant près de trois mois. Le coût total d’étude regroupe
les évaluations financières des différentes actions qui ont mené à la conclusion de
l’étude. Le coût d’étude technique et de confection du document est fixé à 12 %.

Le devis est élaboré suite à la connaissance des différents coûts que nous venons de
mentionner. Il permet de résumer dans le tableau III.22, de façon succincte, les différents
coûts du projet. Les coûts de matériels à acquérir, les coûts d’étude, les imprévus, les
hausses de prix et les coûts de réalisation des travaux ont été incorporés. Les imprévus
sont estimés à 3 % du coût total de base et les hausses de prix sont fixées à 3 % de ce
coût.

Tableau III.22 Evaluation des coûts d’études techniques.


N° Désignation du Montant TVA 18 % Total TTC
matériel (prix internet converti (FCFA) (FCFA)
en FCFA)
1 Seize(16) 14650952 2637171,36 17288123,36
ENERIUME 150
2 Armoire en tôle 221272,29 39829,0122 261101,3022
d’acier (1000 x
760 x 300)
3 Câble électrique 248318,65 44697,357 293016,007
RO2V U-1000
R2V 3G1, 50mm²
(500 m)
4 Câble Ethernet 15423,09 2776,15 18199,24
(droit 50m et
croisé 50m)
5 Trente-cinq (35) 48176,66 8671,7988 56848,46
Connecteurs RJ45
6 Switch 95035,86 17106,4548 112142,3148

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 98 ALADJI Kokou Mawuli


CHAPITRE III

7 Un ordinateur 1069170,8 192450,744 1261621,544


(Processeur: Intel
Core i7, 3.7Ghz ;
RAM: 16Go ;
Mémoire 500Go ;
Système 64Bits;
Edition: Windows
10)
8 Trente(30) 104955,68 18892,0224 123847,7024
Fusibles de type T
en verre 5 X 20
240V ; 0,25 A
Montant total du matériel 19414899,9304
Main d’œuvre 25 % 4853724,9826
Imprévus physiques 3 % 582446,997912
Prévision de hausse de prix 3% 582446,997912
Montant total du projet 25433518,908824
III.6 Conclusion

Dans ce chapitre, nous avions eu à faire l’étude de trois(3) différentes centrales de


mesure, à savoir : M2M de ABB, ENERIUM 150 d’ENERDIS (CHAUVIN ARNOUX)
et SENTRON PAC420 SIEMENS. Cette étude est faite suivant trois (3) principaux
critères qui sont : les caractéristiques techniques de l’appareil, les conditions
d’utilisation, et le prix. De part ces différents critère, nous avions réussi a proposé au
BCC la centrale de mesure ENERIUM 150 qui nous parait la plus optimale pour faire
l’acquisition de données (tension et courant) des départ de Lomé siège.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 99 ALADJI Kokou Mawuli


CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 100 ALADJI Kokou


Mawuli
BIBLIOGRAPHIE

CONCLUSION GENERALE

Ce projet de fin d'études a pour objet d'étudier toutes les possibilités offertes à la mise
en place d'un système d'acquisition et de traitement de données au Bureau Centrale de
Conduite (BCC) de la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET), en
remplacement de celui qui était utilisé. Pour ce faire nous avions au premier abord fait
l’étude du réseau électrique, depuis la production de l’énergie électrique jusqu’à sa
distribution à la clientèle. L’énergie électrique est produite de diverses manières dans
des centrales de production, ensuite transitée par le réseau de transport et enfin fournie
aux consommateurs d’énergie par le réseau de distribution moyenne tension (HTA) pour
les gros consommateurs ou base tension(BT) pour les maisons d’habitation.

Ceci et étant fait, pour connaitre l’installation existante dans le but de réduire les couts
de réalisation, nous avons eu à faire l’état des lieux de l’installation de mesure des
charges (tensions courants) du BCC. Pour ce faire nous avons étudié l’installation
existante depuis la salle des RAME (RAME1 et RAME2) jusqu’aux afficheurs. Dans le
but d’enrichir l’état des lieux, nous avions ajouté une étude plus ample d’une chaine
d’acquisition de donnée.

Ce projet a été rendu possible grâce à la découverte des centrales de mesure; nous avions
eu à faire l’étude de trois (3) différentes centrales de mesure, à savoir : M2M de ABB,
ENERIUM 150 d’ENERDIS (CHAUVIN ARNOUX) et SENTRON PAC420
SIEMENS. Cette étude est faite suivant trois (3) principaux critères qui sont : les
caractéristiques techniques de l’appareil, les conditions d’utilisation, et le prix. De part
ces différents critère, nous avions réussi a proposé au BCC la centrale de mesure

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 101 ALADJI Kokou


Mawuli
ENERIUM 150 qui nous parait la plus optimale pour faire l’acquisition de données
(tension et courant) des départ de Lomé siège et nous avions terminé par une étude
financier du projet.

BIBLIOGRAPHIE

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 102 ALADJI Kokou


Mawuli
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Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 103 ALADJI Kokou


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Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 104 ALADJI Kokou


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l’obtention de la licence professionnel conducteur des travaux, ENSI, Togo, 2017.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 105 ALADJI Kokou


Mawuli
ANNEXES

ANNEXES

ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 103
Annexe 1 : Présentation de la CEET

1. Historique de la CEET

La CEET est créé le 20 mars 1963 pour assurer la production, le transport et la


distribution de l’énergie électrique. Son principal fournisseur est la communauté
électrique du Bénin (CEB), société Inter-Etat (Benin et Togo), chargée de fournir à la
CEET la quantité d’énergie électrique dont elle a besoin pour son exploitation sur
l’étendue du territoire togolais.

Le secteur de l’électricité au Togo était confié en 1926 à une compagnie française : la


société OMNIA qui a conclu un contrat avec le Togo pour la construction d’une centrale
hydro-électrique à kpimé-Séva (Kpalimé). En 1935 l’Union Electrique Coloniale
(UNELCO) succéda à OMNIA puis prend la gestion de l’électricité au Togo.

En 1963, le gouvernement togolais a fait le rachat des concessions de l’UNELCO pour


le compte de la CEET créée par ordonnance N° 63-12. Ses premières activités ont débuté
à Kpalimé avec la mise en service de la centrale hydroélectrique de Kpimé et de
plusieurs centrales thermiques. Cette nouvelle compagnie a continué l’exploitation de
ces installations sur toute l’étendue du territoire togolais jusqu’au 1er décembre 2000,
date à laquelle la société Togo électricité (T E) s’est vue confier le service de distribution
et de vente de l’énergie électrique au Togo suite à un appel d’offre international.

En effet suite à une réforme du secteur de l’électricité au Togo, une convention de


concession de vingt ans a été signée entre ladite société et l’Etat togolais. Mais cinq (05)
ans après, cette convention de concession est rompue pour céder place à l’ancienne
CEET qui reprend les activités de distribution de l’énergie électrique au Togo à partir
de Février 2006 sous l’appellation de Gestion Provisoire. Le 18 mars 2008, la CEET se
dote de nouveaux statuts qui font d’elle une société d’Etat à part entière, mettant ainsi
définitivement fin à la gestion provisoire. Le 08 Mars 2011, lancement dans
Togopressede l’appel à la candidature pour la sélection d’un directeur qui s’est soldé par
le choix du docteur Gnandé DJETELI. La CEET est géré maintenant par l’équipe de
Monsieur Paul Mawussi KAKATSI. Le siège de la CEET se trouve au 426, avenue
Mama Fousseni dans la zone administrative. Pour être plus proche de sa clientèle et
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 107 ALADJI Kokou Mawuli
ANNEXES
atteindre les milieux les plus reculés, elle a implanté plusieurs agences sur toute
l’étendue du territoire réparties en trois types d’agences qui sont :

 les agences de Lomé : Siège, Port, Hédzranawoé, Akosombo, Adidogomé, Agoè,


kégué, Avepozo et Espace Zorro Bar ;
 les agences de l’intérieur-sud : Tsévié, Tabligbo, Aného, Vogan, Notsè, Amlamé,
Atakpamé et Kpalimé ;
 les agences de l’intérieur-nord : Sotouboua, Tchamba, Sokodé, Bassar, Kara,
Niamtougou, Mango, Dapaong, Cinkassé.

2. Mission et objectifs

Selon le dictionnaire Larousse, on peut définir un objectif comme étant << le résultat
que l’on veut atteindre >>, en d’autres termes le résultat vers lequel tend l’action d’une
entreprise. Réaliser un profit est un objectif essentiel que toute entreprise doit atteindre.
Dans le cas de la Compagnie Energie Electrique du Togo, la réalisation de ses objectifs
passe par les missions qu’elle s’est fixées. Ainsi avec son nouveau slogan << toujours
plus d’énergie >>, la CEET a décidé de mettre à la disposition de la population togolaise
tous les services nécessaires pour la satisfaction de leurs besoins en électricité, faire des
prestations de services et créer l’emploi par l’aboutissement de ces objectifs et missions
suivants :

2.1. Missions

La mission générale de la CEET est d’assurer le service public de distribution et de vente


de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national dans le respect des normes
en vigueur dans la production, le transport et la distribution d’électricité.

2.2. Objectifs

En vue de mener à bien sa mission, la CEET s’est fixé comme objectifs :

 d’approvisionner et de distribuer l’électricité à moindre coût en conformité avec


les principes commerciaux couramment admis ;
 fournir une bonne qualité de service ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 108 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
 garantir et améliorer la continuité et de la qualité du service pour mieux satisfaire
sa clientèle ;
 assurer la viabilité technique et l’efficacité opérationnelle ;
 renforcer la capacité de production des centrales existantes ;
 réduire la dépendance énergétique du pays ;
 se baser sur les critères de coût de fourniture pour tarifier l’électricité et améliorer
le taux de recouvrement ;
 réduire les branchements fortunes (toiles d’araignée) ;
 des ressources humaines qualifiées et compétentes ;
 assurer la rentabilité financière et l’équilibre financier.

3. Structure organisationnelle de la CEET

Pour atteindre ses objectifs et aspirer à la croissance, toute entreprise doit avoir une
bonne organisation interne. La CEET a adopté une organisation qui est la suivante.

3.1. Le conseil d’administration

Composé de cinq (05) membres nommés par le conseil de surveillance pour un mandat
de quatre (04) ans renouvelable deux (02) fois. Ces derniers sont investis des pouvoirs
les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Ce conseil gère la
société par l’intermédiaire du Directeur Général qu’il nomme.

3.2. La Direction Générale

Cette direction définit la stratégie et les objectifs de la société. Elle est supervisée par le
Directeur Général. Le Directeur Général est le premier responsable de la mise en œuvre
du projet industriel de la société. Il coordonne toutes les activités des autres directions
et donne des instructions pour leurs exécutions après concertation avec ses conseillers.

Certains départements qui lui sont directement rattachés, on a : La Direction de


l’Inspection Générale et de l’Audit Interne, le département Normes Qualité Sécurité et
Environnement, le département Contrôle de Gestion, le département Passation des
Marchés et Achats, le département Juridique et Prévention des Risques et le département
Comptabilité Energétique et Performance.
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 109 ALADJI Kokou Mawuli
ANNEXES
3.3. La cellule des conseillers
Elle regroupe les directeurs centraux, le conseiller du président du conseil
d’Administration et le conseiller principal de la cellule des conseillers. Cette cellule fait
partie du comité de direction.

3.4. La Direction de l’Inspection Générale et de l’Audit Interne (DIGA)

Elle est rattachée à la Direction Générale due à l’importance de sa mission d’audit et de


contrôle. Elle a pour mission de préserver le patrimoine de la vulgarisation des
procédures et textes, et de leur application au sein de la société. Elle est composée du
département de l’inspection générale et du département d’audit interne.

3.5. La Direction Financière et Comptable (DFC)


Assurée par le Directeur Financier et comptable, elle est chargée de l’organisation de la
gestion financière et comptable de la CEET. Elle regroupe les départements suivants :

 le département Comptabilité Générale (CG) subdivisé en service Comptabilité


Trésorerie (CT), Comptabilité Achats et Stocks (CAS), Comptabilité Générale (CG)
et Comptabilité Gestion des Stocks (CGS) ;
 le département Immobilisation reparti en service Références et Inventaire des
Immobilisations et Gestion Comptable des Immobilisations ;
 le département Finance composé du service Prévisions Analyses Financières et
Emprunts et du Service Trésorerie.

3.6. La Direction des Ressources Humaines (DRH)


Sa mission principale est d’assurer le bien-être du personnel et le bon état des moyens
logistiques pour un développement durable de la société. Elle est repartie comme suit :

 Département Médico-Social ;
 Département Administratif du Patrimoine et de la Logistique ;  Département
Ressources Humaines.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 110 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
3.7. La Direction administrative, juridique et du patrimoine
Dans l’administration de la CEET c’est la direction administrative, juridique et du
patrimoine qui s’occupe des affaires juridiques et du patrimoine mobile ou immobile de
la compagnie. Elle est composée de deux(2) départements :

 département des patrimoines et de la logistique ;  département juridique et


prévention des risques.

3.8. La Direction des Systèmes d’Information (DSI)

Cette direction s’occupe de la collecte, du traitement, de la sauvegarde et de la diffusion


de l’information afin d’aboutir à des prises de décisions. Elle met en place des systèmes
d’exploitation et de traitement des données. Cette direction repartit ses tâches entre les
services suivants :

 Département Support et Gestion des Infrastructures (DSGI) ;  Département


Production et Restitutions (DPR).

3.9. La Direction Commerciale (DC)


Elle est chargée de mettre en œuvre les politiques et stratégies commerciales qui vise au
développement et à la fidélisation de la clientèle dans sa consommation. Elle est
subdivisée en :

 sous-direction grands comptes et clientèle administration ;


 Département de la Clientèle Basse Tension (DCBT) ;  Département
Communication et Marketing (DCM).

3.10. La Direction de la Distribution et des Mouvements d’Energie (DDME)

Elle a pour mission de fournir de l’énergie à la population et s’occupe de la maintenance


des réseaux et de la correction des chutes de tensions. Elle est repartie comme suit :

 sous-direction région MARITIME ;


 sous-direction région PLATEAUX ;
 sous-direction région CENTRALE ;
 sous-direction région KARA ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 111 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
 sous-direction région SAVANES.

Ces sous directions sont des directions opérationnelles et régionales. Ce dernier organe
est le cadre de notre stage plus précisément la Sous-Direction Région MARITIME.

Certains départements sont directement rattachés à la DDME, on a : le Département


Production et Mouvement d’Energie et le Département Distribution.

Le département de Distribution qui a constitué le cadre de notre stage de mémoire est


constitué des Divisions suivantes :

 division poste ;
 division manœuvre ;
 division MT (Moyenne Tension) Ligne ;
 service maintenance BT (Basse Tension) ;
 division BCC (Bureau Central de Conduite) ;
 service maintenance EP (Eclairage Public) ;  service laboratoire.

3.11. La Direction des Etudes et du Développement (DED)


Elle se charge de l’élaboration théorique et technique des projets de la recherche de
nouveaux procédés de production et de traitement des données. Ses tâches sont reparties
en deux (02) départements qui sont :

 Département Etude et Partenariat (DEP) ;


 Département Planification, Suivi et Evaluation (DPSE).

3.12. La Direction Exécution des projets (DEP)


Elle a pour fonction de suivre et de mettre en œuvre les moyens adéquats dans la
réalisation d’un projet décidé par le conseil d’administration. Elle est composée de deux
(02) départements à savoir :
 Département des Travaux (DT);
 Département de la Coordination des Projets (DCP).

4. L’effectif du personnel
Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 112 ALADJI Kokou Mawuli
ANNEXES

L’effectif du personnel CEET en fin Aout 2018 était au environ de 1452 agents, composé
de deux types de personnel à savoir : le personnel permanent (1127 agents) et le
personnel temporaire (325 agents).

5. Les activités de la CEET


Dans le souci d’assurer à la population Togolaise une fourniture de l’énergie de façon
permanente, continue, et régulière, la CEET subdivise ses taches en trois(3) volets :

5.1. L’approvisionnement
La société acquiert près de 90% de l’énergie électrique vendue à la population auprès de
Contour Global (CG), de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) et de la
Communauté Electrique du Bénin (CEB) son principal fournisseur. Cette dernière
s’approvisionne au Ghana, en côte d’Ivoire et au Nigeria. En ce qui concerne Contour
Global (CG), c’est la CEET qui finance ses productions mais elle le traite comme un
acheteur du fait que les centrales ne lui appartiennent pas.

5.2. La production
En vue de s‘assurer un minimum d’indépendance en matière de fourniture d’énergie
électrique, la Compagnie Energie Electrique du Togo produit une partie de la
consommation totale à partir de ses centrales thermiques et hydroélectriques (environ
une vingtaine) installées dans certaines localités du pays. Cette production représente
environ 10% de ses ventes d’énergie électrique.

5.3. La distribution
La CEET distribue de l’énergie électrique achetée et produite. Cette distribution se fait
à partir de ses installations (poste de répartition et sous actions, poste de transformation,
réseaux aériens et souterrains basse et moyenne tension) avant d’arriver au niveau des
équipements de comptage (compteurs électriques) des consommateurs.

5.3.1. Les branchements

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 113 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
Cette activité consiste à poser un compteur chez un client après les formalités de
branchements.

5.3.2. Les raccordements


Il s’agit ici de brancher à un compteur principal ou classique un sous compteur à la
demande d’un client. Les différents types de compteurs :
 compteurs classique ou postpaid : le paiement se fait suite à la réception d’une
facture ;
 sous compteur classique ;
 sous compteurs prépayé ou prepaid : l’achat du courant électrique se fait comme
l’achat d’un crédit de communication, une fois que l’énergie électrique achetée
est épuisée, on se procure une nouvelle carte à l’agence.

Pour faciliter le paiement à sa clientèle, la CEET a diversifié ses moyens de règlement


des factures : à la caisse de ses agences, par virement, au guichet des banques, à la poste,
par FLOOZ, TMONEY, WARI, …

Outre ces activités, la CEET intervient aussi dans :

 le dépannage : Il consiste à réparer des disfonctionnements constatés sur un


réseau électrique tel que des problèmes de compteur, de ligne ou de disjoncteur,
un réseau défectueux ;

 l’entretien réseau : nous avons deux (02) types d’entretien réseau, l’entretien
préventive qui permet d’éviter que surviennent certains dommages que peuvent
subir les installations ou matériel en cours d’utilisation en faisant des visites pour
des révisions ou contrôles de ces installations et l’entretien curative qui consiste
des opérations de réparations des installations défectueuses ou en panne, de
dépannage ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 114 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
 l’Eclairage Public (EP) : Elle permet de mettre la lumière sur les voies et les
édifices publics tels que les bâtiments administratifs, les marchés, les places
publiques, les centre de santé, etc.

6. L’environnement de la CEET
L’environnement d’une entreprise peut être défini comme l’ensemble des facteurs
extérieurs à l’entreprise et qui ont une influence sur elle. Celui de la CEET est constitué
de ses relations avec les institutions financières, les organismes sociaux, les fournisseurs,
et ses clients.

6.1.1. Les fournisseurs


Compte tenu de sa grande activité, la CEET entretient des relations commerciales avec
beaucoup fournisseurs.
6.1.2. Les fournisseurs d’énergie électrique
Comme dit plus haut, ses fournisseurs sont : Contour Global (CG), la Société Nouvelle
des Phosphates du Togo (SNPT) et de la Communauté Electrique du Bénin (CEB) son
principal fournisseur. Donc c’est ce dernier qui fournit la plus grande partie de l’énergie
vendue à sa clientèle.

6.1.3. Les autres fournisseurs


La CEET est en relation avec ces fournisseurs pour ses autres besoins d’exploitations
réparties en deux types :

 les fournisseurs locaux : ce sont les fournisseurs à l’intérieur du pays. Il


s’agit de
: NTA, BEBETECH Sarl, PLANET COM, Ameublement A…Z, NETE, TOGO
ALFA Equipement Sarl, KOFFENA, B.A. TRANSTOGO, DAXO DATA,
Continental Diffusion, GSA, CAP-TOGO, TOTAL, etc... ;
 les fournisseurs étrangers : ce sont les fournisseurs hors du pays. A savoir:
CIFEM, MAESTRO Conseils, AD3T-CONSULT, IMA, AXXEND SA, EDILYFE
TRICOMPETENCES, MEDIACOMER, SIFIJA, AK Consult, I2C,

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 115 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES
SDEL EDEXA, ITRON FRANCE, etc…

6.2. Les sous-traitants


Une partie de ses travaux est exécutée par certaines sociétés pour son compte. Nous
pouvons citer: e-HUB, E3TE, AFRICA ELECTRICITY, ETE …

6.3. Les clients


Elle constitue toute la population togolaise hormis une infirme partie qui utilisent de
l’énergie solaire.

6.4. Les institutions financières


La CEET a un compte bancaire dans les livres de plusieurs Banques de la place pour la
facilitation de règlement au ses différents fournisseurs. Nous avons : la BPEC, la BTCI
ORABANK, la BSIC, la BOA, la BIA, ECOBANK, DIAMOND BANK, la BANQUE
ATLANTIQUE, l’UTB et le CCP. Elle a signé des contrats d’encaissements externalisés
avec certaines banques telles que : la BANQUE ATLANTIQUE, le CCP, la BPEC
ORABANK, l’UTB, FLOOZ, TMONEY et WARI.

6.5. Les organismes sociaux


La CEET entretient des relations avec des organismes internationaux afin d’avoir une
situation exacte de l’état financier et économique pour le Togo. La CEET fournit aussi
à ces organismes les agrégats économiques pour l’établissement de la balance des
paiements. Il s’agit de : le FMI, la BCEAO et la BANQUE MONDIALE.

6.6. Les perspectives


Les visions futures de la CEET sont orientées vers :
 l’amélioration des modalités de gestion, du processus de distribution et la qualité
du service fournis ;
 la réduction de la dépendance énergétique du Togo.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 116 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEXES

Figure : Organigramme général de la CE

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 117 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEX ES

Annexe 2 : Exemple de configuration du réseau électrique : cas d’ENERIUM 150

1. Configuration du réseau électrique à surveillé

Ces informations définissent les rapports de transformations des transformateurs de


tension et de courant placés en amont de l’ENERIUM 150 pour lui permettre un
affichage des valeurs correspondantes.

En effet, toutes les mesures étant vues côté primaire du transformateur, les valeurs des
transformateurs sont paramétrées dans l’ENERIUM 150. Le produit du primaire de TC
par le primaire de TP ne doit pas être supérieur à 693,0 MW (puissance triphasée
maximale = 3 x 693 MW = 1,2 GW).

Procéder comme suit :

 l’écran Configuration est affiché ;


 la ligne Réseau électrique étant sélectionnée, appuyer sur OK pour afficher
l’écran Réseau électrique.

Réseau électrique

Primaire TP : 0020000 V

Secondaire TP : 0000100 V

Primaire TC : 0000400
A

Secondaire TC : 0000005
A

3 fils/3 fils : 3 fils


Figure : Montrant l’exemple de figuration du réseau électrique à surveillé.

1.1 . Le primaire du TP

Définit la tension maximale du primaire (tension composée) du transformateur de


tension(TP). Procéder comme suit :

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 118 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEX ES

 l'écran réseau électrique étant affiché, appuyer sur OK pour sélectionner


primaire TP ;
 appuyer sur OK pour sélectionner la valeur à modifier ;
 utiliser les touches  (HAUT) et  (BAS) pour modifier la valeur affichée
et les touches  (gauche) et  (droite) pour changer la position du curseur ;

Le primaire (en tension composée) du TP est compris entre 100 V et 650 000 V et peut
être réglé par pas de 1 V.
 appuyer sur OK pour valider.

1.2 . Secondaire du TP

Définit la tension maximale du secondaire du transformateur de tension(TP). Procéder


comme suit :

 sélectionner la ligne Secondaire TP avec les touches  et appuyer sur OK


;
 utiliser les touches  pour modifier la valeur soulignée et  pour
changer la position du curseur ;

Le secondaire (en tension composée) du TP est compris entre 100 V et 480 V. Le


secondaire de TP peut être réglé par pas de 1 V.

 appuyer sur OK pour valider.

1.3 . Le primaire du TC

Définit le courant maximal du primaire du transformateur de courant (TC). Procéder


comme suit :

 sélectionner la ligne primaire TC avec les touches  et appuyer sur OK


;
 utiliser les touches  pour modifier la valeur soulignée et  pour
changer la position du curseur ;

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 119 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEX ES

Le primaire du transformateur TC est compris entre 1 A et 25 000 A. Le primaire TC


peut être réglé par pas de 1 A.

 Appuyer sur OK pour valider.


1.4 . Secondaire du TC
Définit le courant secondaire du transformateur de courant(TC). Procéder comme suit :

 sélectionner la ligne Secondaire TC avec les touches  et appuyer sur OK ;


 utiliser les touches  pour modifier la valeur soulignée ;

Le secondaire du transformateur TC est compris entre 1 A et 5 A. Le secondaire TC peut


être réglé par pas de 1 A.

 Appuyer sur OK pour valider.

1.5 . Type de réseau (réseau a 3 fils ou 4 fils) :

Définit le type de réseau à surveiller. Procéder comme suit :

 sélectionner la ligne 3 fils ou 4 fils avec les touches  et


appuyer sur OK ;  utiliser les touches  pour modifier la
sélection affichée.

La sélection affichée peut être :

 trois (3) fils (trois phases sans neutre) ;  quatre (4) fils (trois

phases + neutre).

En fin, appuyer sur OK pour valider et terminer la configuration.

1.6. Schémas de connexion d’ENERIUM 150 au réseau électrique pour la


mesure de la tension et du courant

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 120 ALADJI Kokou Mawuli


ANNEX ES

Figure: montrant le schéma de connexion pour la mesure de la tension.

Figure : montrant le schéma de connexion pour la mesure du courant.

Mémoire de Licence Professionnelle/ENSI 121 ALADJI Kokou Mawuli

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