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338 - Dysfonction érectile (2010)

Consensus Urologie
338 - Dysfonction érectile (2010)
ITEM ECN : 338 - Trouble de l'érection

RECOMMANDATIONS AUX MEDECINS GENERALISTES POUR LA PRISE EN CHARGE EN PREMIERE INTENTION DE


LA DYSFONCTION ERECTILE (AIHUS 2010)
MIROUSE Guillaume

1) Définition :
La dysfonction érectile : incapacité persistante ou répétée d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre
une activité sexuelle satisfaisante pendant au minimum 3 mois.
Retentissement psychologique et sur la qualité de vie pour l’homme et le couple.

2) Epidémiologie :
Fréquent
Augmentation en fonction de l’âge (facteur de risque indépendant)
Association fréquente avec des comorbidités (diabète, pathologie cardiovasculaire, troubles anxio-dépressifs)
Il s’agit le plus souvent d’un indicateur de comorbidité.

3) Diagnostic :
a) Interrogatoire du patient et de la partenaire ++ :
Doit confirmer et préciser la plainte du patient +++ (trouble du désir, trouble de l’éjaculation, douleurs lors des rapports…)
Caractère primaire (depuis le début de l’activité sexuelle) ou secondaire
Brutal ou progressif (oriente vers une cause organique)
Permanent ou situationnel
Evaluation du retentissement de la qualité de vie
Recherche de facteurs de risques :
- Antécédents abdomino-pelviens
- Diabète et facteurs de risque cardiovasculaire
- Troubles du sommeil
- Traitements, toxicomanie
- Syndrome dépressif

b) Examen clinique :
Examen urogénital : appréciation des caractères sexuels secondaires : signes évocateurs d’un déficit androgénique
Examen cardio-vasculaire
Examen neurologique

4) Examens paracliniques :
NFS, Ionogramme sanguin, bilan rénal et hépatique, bilan lipidique et glycémie à jeun : recherche de facteurs de risques
Recherche d’un déficit androgénique (testostérone) si signes cliniques évocateurs

5) Prise en charge :
Doit évaluer la demande réelle du patient et du couple
a) Non médicamenteux
Information sexuelle : physiologie de l’érection, mécanismes des pannes => dédramatiser la situation
Conseils d’hygiène de vie : régime alimentaire, rythme de vie …
Adaptation du traitement médicamenteux : b-bloquant, diurétiques, antidépresseurs
Neuroleptiques => toute possibilité de changement de classe médicamenteuse doit se décider avec le spécialiste

b) Traitements oraux :
Inhibiteurs de la PDE 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil)
Favorise la myorelaxation intra-caverneuse et donc l’afflux sanguin vers le tissu érectile
Risques d’effets secondaires : bouffée vasomotrice, céphalées, vertiges, altération de la vision des couleurs….
Explications au patient des modalités de prise : il s’agit d’un traitement facilitateur de l'érection

c) Traitements locaux :
Non indiqués en première intention

- Injections intra-caverneuses :
Si CI ou échec du traitement oral, chirurgie carcinologique prostate ou vessie, préférence du patient
Risques : douleurs, hématome au point de ponction, priapisme
Nécessité de réaliser plusieurs « injections tests » au cabinet pour apprentissage et éducation du patient en cas de priapisme
- Vacuum :
Non indiqué en première intention
Système mécanique permettant une érection passive du fait de la dépression induite par une pompe à vide

c) Chirurgie :
Implants péniens : mise en place de deux implants dans chaque corps caverneux
En cas d'échec des autres thérapeutiques
Risques : infections +++

d) Traitements hormonaux :
- Androgénothérapie :
Uniquement prescrit par le spécialiste en cas déficit d’androgènes
Surveillance régulière : clinique (examen génital ) et paraclinique (PSA, NFS)

-Association Inhibiteur de la PDE 5 et androgènes :


En l’absence de réponse à l’androgénothérapie isolée

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