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Réseaux

Les réseaux : généralités

Un réseau est un ensemble de plusieurs ordinateurs reliés entre eux par un système de communi-
cation permanent.

Si on relie momentanément deux ordinateurs pour, par exemple,


Les réseaux  : généralités
copier des données de lʼun sur lʼautre, on ne peut pas vraiment
parler de réseau. Les réseaux locaux
Un réseau a trois caractéristiques fondamentales : Le modèle OSI de lʼISO
1. les machines fonctionnent comme un tout ;
Les systèmes intermédiaires
2. cet interfonctionnement est automatique ;
3. il est actif 24 heures sur 24. Étude de cas dʼun LAN

Dans la plupart des cas, un réseau réunit des postes de travail Lʼadressage IP
et des serveurs, mais les très petits réseaux ne comprennent
parfois que des postes de travail. FTP

Les réseaux incluent aussi des imprimantes. Si elles sont Commandes de réseaux
attachées directement à un PC, ce sont des imprimantes locales.
Si elles sont dotées dʼune électronique de réseau, ce sont des Les réseaux téléinformatiques
imprimantes de réseau.

Pour communiquer avec le monde extérieur, il faut un routeur. Cet équipement permet notamment
aux utilisateurs dʼenvoyer et recevoir des messages électroniques et dʼaccéder au web.
Les postes de travail, les serveurs, les imprimantes de réseau et les routeurs sont reliés ensemble
par un commutateur ou switch. Son
symbole standard est un carré
surmonté de quatre flèches opposées
deux à deux.
On peut relier des switches entre eux.
Par exemple, le schéma ci-contre
montre une pyramide en trois étages
composée de 3 serveurs, 4 switches
centraux, 10 switches de groupes de travail et un nombre indéterminé de postes de travail.
Chaque switch central gère soit trois groupes de travail soit deux groupes et un ou deux serveurs.

LAN, MAN et WAN

Un réseau local ou LAN (Local Area Network) sʼétend sur un seul site (un ou plusieurs bâtiments,
mais sur un seul terrain). Il ne requiert aucune autorisation de la part des autorités.

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Les réseaux locaux utilisent pour leurs liaisons les normes Ethernet 100BaseT, 100BaseF, 1 GE
et/ou 10 GE. Lʼabréviation GE signifie Gigabit Ethernet ; cʼest le terme général pour toute une série
de spécifications (voir page 5).
Un LAN peut sʼétendre sur des dizaines de kilomètres sʼil repose sur des fibres optiques. En fait, il
pourrait même couvrir des centaines de kilomètres, mais aucune entreprise ne possède de terrain
de cette taille.

Un réseau téléinformatique ou WAN


(Wide Area Network) sʼétend sur
plusieurs sites. Les liaisons entre sites
passent par le domaine public. Ces
liaisons sont assurées par un
opérateur de télécoms (France
Télécoms, Belgacom, Swisscom, etc.).
Les liaisons WAN passent par des fibres optiques qui relient les villes entre elles. Physiquement,
les câbles se trouvent souvent sous les autoroutes et les lignes de chemin de fer. Ils sont gérés
par les opérateurs de télécoms sous la
surveillance de lʼÉtat.

Économiquement, ils sont vitaux pour


le pays parce que presque toutes les
communications passent par eux —
les communications informatiques,
mais aussi la téléphonie fixe et la
téléphonie mobile.
Un réseau métropolitain ou MAN (Metropolitan Area Network) est un cas particulier de WAN. Sʼil
est filaire, il réunit plusieurs réseaux locaux qui se trouvent dans une même zone géographique de
quelques kilomètres carrés (souvent une agglomération) et qui appartiennent le plus souvent à la
même organisation. Par exemple, les
différents sites dʼune municipalité
peuvent être réunis par un MAN.

Les liaisons entre les sites passent par


des fibres optiques. Il sʼagit souvent de
fibres prêtes à lʼemploi qui utilisent la
norme Metro Ethernet ou de fibres
noires, cʼest-à-dire de fibres nues,
sans signal.
Avec la solution Metro Ethernet, les
liaisons sont prêtes à lʼemploi. On utilise les switches Ethernet normaux, ce qui est pratique : de
cette manière, le MAN forme une extension «naturelle» du LAN et sa gestion ne nécessite que des
compétences en Ethernet.

Avec les fibres noires, on met en place le système de communication que lʼon souhaite, mais cette
solution nʼexiste que dans certaines villes.

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On appelle aussi MAN les réseaux de points dʼaccès sans fil mis à disposition du public dans
beaucoup de villes. Ces MAN municipaux sans fil (Muni Wi-Fi) ne servent quʼà accéder à lʼinternet.
Contrairement aux MAN filaires, qui sʼadressent au premier chef aux entreprises, ils visent dʼabord
le public.

Internet, extranet et intranet

Lʼinternet est un interréseau, cʼest-à-dire un ensemble de réseaux, mais il sʼagit dʼun système très
particulier :
• il se compose de systèmes informatiques totalement indépendants les uns des autres ;
• nʼimporte qui peut accéder à ces systèmes ;
• mais il nʼy a que deux canaux dʼaccès : les protocoles HTTP (web) et SMTP (e-mail).
Un intranet est un internet privé, cʼest-à-dire un internet dont lʼaccès est réservé aux employés de
lʼentreprise concernée.

Les notions de réseau local et dʼintranet nʼont rien à voir lʼune avec lʼautre :
• si les ordinateurs dʼun site sont reliés par des câbles ou des ondes et fonctionnent ensemble,
cʼest un réseau local ;
• si les utilisateurs des ordinateurs dʼune organisation ont accès à un site web réservé aux
employés de lʼentreprise, cʼest un intranet.

Lʼintranet dʼune multinationale couvre le monde entier.

Si un intranet réunit plusieurs entreprises, cʼest un extranet. Lʼun des plus grands extranets est
ENX ((European Network Exchange), qui réunit des fabricants dʼautomobiles européens et leurs
fournisseurs (http://www.enxo.com/lang/fr).

La notion de protocole
Les normes utilisées pour permettre à des ordinateurs de communiquer sʼappellent des
protocoles. Ethernet, IP, TCP, HTTP, SMTP sont des protocoles. Un groupe de protocoles
complémentaires forme une pile de protocoles (protocol stack).
Il y a vingt ou trente ans, plusieurs piles de protocoles coexistaient. Il y avait notamment AppleTalk
dʼApple, DECnet de DEC, IPX-SPX de Novell et SNA dʼIBM.
Mais, aujourdʼhui, tout le monde utilise la pile TCP-IP, aussi appelée protocoles Internet parce
quʼelle a été mise au point pour le réseau Arpanet, lʼancêtre de lʼinternet. IP (Internet Protocol)
gère lʼadressage des paquets de données et TCP (Transmission Control Protocol) sʼassure que
les messages parviennent bien à leur destinataire.

Le fait que les LAN, les MAN et les WAN reposent tous sur le même système de transport des
messages est très pratique : on nʼa aucun système de passerelle à mettre en place pour permettre
les communications entre systèmes informatiques. On est sûr que le message parviendra bien à
son destinataire quel quʼil soit et où quʼil soit.

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Par contre, lʼusage universel de TCP-IP ne garantit pas que le programme destinataire
comprendra le message quʼil a reçu. Pour cela, il faut encore que les applications soient
compatibles.

Le WAN
Contrairement au LAN, le WAN traverse le domaine public, ce qui implique quʼon ne peut pas faire
ce que lʼon veut. Les communications sont une prérogative essentielle de lʼÉtat.
La distance entre les sites peut être très courte (la largeur dʼune route) ou très longue (une ligne
intercontinentale).

Le nombre de sites connectés varie de deux à plusieurs milliers, voire plus.

Dans chaque site, on place un routeur qui sert de porte entre le réseau local et le monde
extérieur. Cʼest lui qui gère les adresses IP.

Le routeur et le switch peuvent être intégrés dans un Là où il y a routage, il y a choix entre


seul boîtier qui assure les deux fonctions de base : plusieurs chemins possibles. Le rôle des
• le routage, cʼest-à-dire le choix de lʼitinéraire vers le routeurs est de déterminer un itinéraire
destinataire dʼun message ; vers un destinataire.

• la commutation (switching), cʼest-à-dire la Le switch nʼintervient quʼensuite, une fois


transmission du message à lʼordinateur destinataire que le chemin a été déterminé. Cʼest lui
(en suivant le chemin choisi par le routage). qui établit la connexion vers le destina-
taire du message.
Une organisation peut gérer elle-même son WAN et,
dans ce cas, elle ne demande à lʼentreprise de
télécommunications quʼun service de transport de données. Mais elle peut aussi demander des
services supplémentaires comme la gestion de la disponibilité et de la sécurité. Ce type de WAN
sʼappelle un VAN (Value-Added Network, réseau à valeur ajoutée).

La connectique des LAN

Il existe trois possibilités pour la connectique des réseaux locaux : le câble en cuivre, la fibre
optique et les ondes. Elles sont conçues pour coexister : on peut utiliser un mélange des trois
possibilités.

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Les deux caractéristiques essentielles de chaque protocole sont le débit et la longueur maximale
dʼun segment, cʼest-à-dire la distance maximale entre deux équipements. Il sʼagit par exemple de
la distance entre deux switches ou entre un switch et un poste de travail.
Le débit se calcule en mégabits par seconde (Mbps, millions de bits par seconde). Un bit est un 1
ou un 0. Ne pas confondre le bit, abrégé b minuscule, avec le byte, abrégé B majuscule, qui vaut 8
bits. Un débit de 100 Mbps équivaut donc à un débit de 12,5 MBps.

Le tableau ci-dessous donne un aperçu des principales normes actuelles de réseaux locaux.

Norme Medium Débit Segment

802.11g Ondes (2,4 GHz) 54 Mbps dizaines de mètres

802.11n Ondes (5 et 2,4 GHz) 300 Mbps 100 à 200 mètres

Ethernet 100Base-TX Cuivre, paire torsadée 100 Mbps 100 mètres

Ethernet 1000Base-CX Cuivre, paire torsadée 1 Gbps 25 mètres

Ethernet 1000Base-TX Cuivre, paire torsadée 1 Gbps 100 mètres

Ethernet 10GBase-CX4 Cuivre, paire torsadée 10 Gbps 15 mètres

Ethernet 10GBase-T Cuivre, paire torsadée 10 Gbps 100 mètres

Ethernet 100GBase-CR10 Cuivre, paire torsadée 100 Gbps 10 mètres

Ethernet 100Base-SX Fibre optique multimode 100 Mbps 300 mètres

Ethernet 100Base-FX Fibre optique multi ou monomode 100 Mbps 2 kilomètres ou plus

Ethernet 100Base-BX Fibre optique monomode 100 Mbps 40 kilomètres

Ethernet 1000Base-SX Fibre optique multimode 1 Gbps 550 mètres

Ethernet 1000Base-LX Fibre optique multimode 1 Gbps 550 mètres

Ethernet 1000Base-LX Fibre optique monomode 1 Gbps 5 kilomètres

Ethernet 1000Base-LX10 Fibre optique monomode 1 Gbps 10 kilomètres

Ethernet 10GBase-SR Fibre optique multimode 10 Gbps 300 mètres

Ethernet 10GBase-R Fibre optique multimode 10 Gbps 300 mètres

Ethernet 10GBase-LR Fibre optique monomode 10 Gbps 10 kilomètres ou plus

Ethernet 10GBase-LRM Fibre optique multimode 10 Gbps 260 mètres

Ethernet 10GBase-ER Fibre optique monomode 10 Gbps 40 kilomètres

DWDM, norme non spécifiée Fibre optique monomode 40 Gbps dizaines de kilomètres

Ethernet 100GBase-SR10 Fibre optique multimode 100 Gbps 100 mètres

Ethernet 100GBase-LR4 Fibre optique monomode 100 Gbps 10 kilomètres

Ethernet 100GBase-ER4 Fibre optique monomode 100 Gbps 40 kilomètres

Les débits indiqués sont des valeurs maximales théoriques. En pratique, on atteint grosso modo
50% de ces valeurs en sans-fil et 80% en filaire, cela pour autant que les ordinateurs connectés

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soient capables de suivre le rythme. Dans beaucoup de cas, le 1 GE nʼest utilisé quʼà une fraction
de sa capacité parce que le goulet dʼétranglement nʼest plus le réseau, cʼest le système dʼentrée-
sortie des ordinateurs.
Les distances maximales peuvent être allongées en utilisant ce quʼon appelle des répéteurs (en
bon français, on devrait dire des répétiteurs). Leur rôle consiste à régénérer le signal et à éliminer
le bruit. Cʼest grâce à eux que nous parvenons à envoyer des données dʼun pays à lʼautre et, sous
les océans, dʼun continent à lʼautre. Des câbles intercontinentaux comme Pacrim-East ou
Southern Cross connectent Hawaii à lʼAustralie en traversant des milliers de kilomètres.

La topologie physique des LAN


Lʼarchitecture des réseaux sʼappelle la topologie. La solution la plus simple est de sʼen passer
purement et simplement en utilisant le sans-fil, mais cette méthode convient surtout aux réseaux
de petite taille parce que le débit est proportionnel au nombre dʼutilisateurs. De plus, elle nécessite
que les échanges soient chiffrés pour assurer la sécurité.

En filaire, on emploie lʼétoile simple quand il nʼy a pas plus de quelques dizaines dʼordinateurs
connectés. Les grands fabricants offrent des switches de 8, 12, 16, 32, 48 ou 96 prises, ce qui
veut dire quʼon pourrait construire une étoile unique avec près de 100 ordinateurs à connecter,
mais il faut penser à la résistance aux pannes et prévoir une réserve (la plupart des réseaux
croissent avec le temps). On préfère donc utiliser plusieurs switches centraux, dʼautant plus quʼon
peut les faire travailler ensemble comme sʼil sʼagissait dʼun seul grand switch, ce qui est pratique
pour lʼadministrateur du réseau. Financièrement, ce nʼest pas plus cher parce quʼun switch de 24
prises coûte grosso modo la moitié dʼun switch de 48 prises.
De cette manière, on construit une étoile simple virtuelle avec un groupe de switches centraux et
on garde les avantages essentiels de lʼétoile : cʼest la solution la plus simple à administrer et celle
qui offre le meilleur débit.
Le cœur du réseau sʼappelle le backbone. Dans le schéma ci-dessous, il est constitué des deux
switches centraux :

Ici, on a affaire à une double étoile. Cʼest une topologie classique parce que le doublement des
liaisons offre une bonne sécurité et que les flux des données sont bien modélisés par la forme en
étoile puisque la quasi-totalité des échanges se passent entre un serveur et un poste de travail.

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Une autre structure de backbone répandue est le carré de quatre switches centraux quʼon a vu à
la page 1.

Dans une grande entreprise, la topologie est souvent à trois étages : des switches centraux
entourés de switches départementaux, eux-mêmes entourés des switches des groupes de travail.

La place des serveurs nʼest pas forcément au centre du dispositif. On les relie aux switches
centraux sʼils fournissent des services à lʼensemble des utilisateurs, mais, quand ils ne concernent
quʼun groupe dʼutilisateurs, il vaut mieux les intégrer au groupe de travail en question. Par
exemple, le meilleur endroit où mettre le serveur qui abrite la comptabilité est le groupe de travail
Comptabilité. Non seulement il nʼest pas utile aux autres employés, mais il leur est au contraire
interdit pour des raisons de confidentialité. Cela nʼaurait donc aucun sens de le placer à un endroit
mieux centré. De plus, placer les serveurs à lʼendroit du réseau où ils sont le plus utilisés a pour
résultat de minimiser le trafic sur le réseau.

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