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Titre original :
Lost Secrets of the Sacred ark,
amazing revelations of the incredible power of gold
www.tredaniel-courrier.com
info@guytredaniel.fr
ISBN : 978-2-84445-688-5
Laurence Gardner
PREMIÈRE PARTIE
1. La maison de l'Or 21
La montagne sacrée 21
Le champ du Béni 26
Le Grand 29
Le but ultime 32
2. La pierre du Paradis 36
Dispensateur de vie 36
Lepain quotidien 40
La manne sacrée 43
3. Lumière et perfection 48
Le mystère des joyaux 48
L'étrange spirale 51
Le merveilleux rubis 54
L'anneau du témoignage 56
Une nouvelle dynastie 61
4. Hors d'Égypte 63
Les enfants d'Israël 63
Le buisson ardent 65
Droit de succession 73
Aimée de Khiba 76
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
5. L'arche d'Alliance 81
Les contradictions du Deutéronome 81
Origine de la Bible 85
La demeure de l'Arche 87
Chars et chérubins 88
Une essence divine 95
6. La puissance de l'Or 99
L'abondance 99
Une brève histoire de l'or 102
Le jour de l'Arche 104
La Toison d'Or 107
La Table d'émeraude 109
DEUXIÈME PARTIE
7. Electrikus 117
Le jugement de l'Archonte 117
Le feu de saint Elme 120
Batteries antiques 122
L'or des dieux 124
Feu de l'Arche, flamme de l'arc 129
8
TROISIÈME PARTIE
QUATRIÈME PARTIE
9
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
ANNEXES
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Liste des illustrations hors-texte
11
Liste des cartes et illustrations
dans le texte
12
Remerciements
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Laurence Gardner
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Introduction
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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INTRODUCTION
Laurence Gardner
Exeter, juillet 2002
1
La Maison de l'Or
La montagne sacrée
Notre histoire commence au début du siècle dernier, en mars
1904. Le roi Edouard VII régnait alors en Grande-Bretagne et
Théodore Roosevelt présidait aux destinées des États-Unis
d'Amérique. On ignorait encore que la Grande Guerre (1914-
1918) arrivait dans un futur relativement proche et, pour tout
dire, c'était une époque enthousiaste d'aventure et d'exploration.
Le capitaine Robert Scott et son équipage du Discovery quittaient
l'Antarctique pour regagner l'Angleterre, tandis que dans le même
temps, un archéologue britannique, Sir W.M. Flinders Petrie, et
son équipe arpentaient un plateau rocheux battu par les vents
dans le désert du Sinaï.
L'expédition de Petrie avait été financée par le jeune Egypt
Exploration Fund (devenu depuis l'Egypt Exploration Society).
Son but était d'étudier toute cette région de la péninsule du Sinaï,
où l'on extrayait jadis le cuivre et la turquoise, entre les golfes de
Suez et d' Aqaba, au-dessus de la mer Rouge à l'est de l'Égypte.
C'était là que se dressait la vieille montagne biblique de Moïse,
que le livre vétérotestamentaire de l'Exode appelle le mont
Horeb3, dans les éditions courantes modernes (notamment la Bible
anglaise officielle du roi Jacques). Mais la Bible des Septante (IIIe
siècle AEC) 4 y fait référence sous une appellation plus correcte de
mont Choreb. Loin d'être de pures dénominations, les mots
choreb et horeb avaient une grande importance à l'époque de
Moïse, comme nous le découvrirons.s
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LA MAISON DE L'OR
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LA MAISON DE L'OR
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Le champ du Béni
Au risque de paraître me répéter pour ceux qui ont lu Genesis
of the Crai/ Kings [Genèse des rois du Graal, inédit en français],
il me semble utile de rappeler quelques-uns des aspects clés de la
découverte de Petrie, tout en ajoutant quelques détails supplémen-
taires issus du débat qui s'ensuivit en Occident.
La partie extérieure du temple a été construite en granit extrait
de la montagne. Structurellement, l'édifice est composé d'une série
contiguë de halls, de sanctuaires, de cours, d'antichambres et de
chambres, l'ensemble s'intégrant à l'intérieur d'un mur d'enceinte.
Les parties exhumées les plus significatives sont la salle de Hathor,
le grand sanctuaire, le sanctuaire des rois et la cour du portique.
Tout autour, les piliers et les stèles évoquaient le souvenir des rois
égyptiens de toutes les époques. Certains comme, Thoutmôsis III,
apparaissaient de nombreuses fois sur des pierres levées et des
reliefs muraux. Après avoir dégagé le site, Petrie écrivit : « Il
n'existe pas d'autres monuments connus qui nous fasse autant
regretter qu'il ne soit pas dans un meilleur état de conserva-
tion. »13
La caverne de Hathor avait été taillée dans la roche. On avait
soigneusement aplani ses murs intérieurs. En son centre se dressait
un gros pilier de Aménemhet III (vers1841-1797 AEC). Son grand
chambellan, Khenemesou, et son porte-sceaux, Ameny-senb,
étaient également représentés. Plus loin dans la caverne, Petrie
découvrit une stèle calcaire du pharaon Ramsès Ier. Curieusement,
sur ce bloc, le souverain se présente comme « le Seigneur de tout
ce qu' Aton embrasse » 14, alors que les égyptologues considèrent
traditionnellement que Ramsès fut un adversaire du culte mono-
théiste du dieu Aton. En outre, il fut découvert une tête sculptée
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LA MAISON DE L'OR
Le Grand
Au cours des recherches, les scientifiques furent confrontés à
d'autres causes d'étonnement : notamment les innombrables
inscriptions faisant référence au « pain » que l'on trouvait à
Serâbît et la récurrence du hiéroglyphe traditionnel désignant la
« lumière » (un point dans un cercle) dans le sanctuaire des rois.
Et naturellement, il y avait cette mystérieuse poudre blanche -
dont on en découvrit des tonnes sur place, d'après le compte-
rendu de Petrie.
Selon certains, la poudre aurait pu être un résidu de la fonte du
cuivre. Mais, comme Petrie n'a pas manqué de le signaler, la
fusion du cuivre n'a jamais produit de poudre blanche, mais elle
laisse des scories noires. Au demeurant, il n'y avait pas la moindre
réserve de minerai de cuivre à proximité du temple. En toute
occurrence, la fonte du cuivre était effectuée dans des vallées loin-
taines. D'autres ont supposé que la poudre pouvait être de la
cendre de plantes brûlées pour produire de l'alcali. Mais il n'y
avait par ailleurs pas le moindre résidu de plantes.
A défaut d'autre explication, on considéra que la poudre
blanche et les pierres coniques étaient probablement associées à
quelque forme de rite sacrificiel.19 Seulement, nous avions ici
affaire à un temple égyptien, or les sacrifices d'animaux ne furent
pas en usage en Égypte avant l'époque des Ptolémées. D'ailleurs,
on ne trouva aucun reste d'os ni même d'une quelconque matière
étrangère mélangée à la poudre découverte dans les réserves. La
poudre blanche était parfaitement propre et pour ainsi dire pure.
Petrie indiqua dans son récit : « Des dizaines de fois, j'ai méticu-
leusement fouillé ces cendres en les passant au crible fin, mais je
n'ai jamais trouvé le moindre fragment d'os, ni quoi que ce soit
d'autre. »20
Dès lors que la poudre blanche et le mfkzt étaient l'un et l'autre
aussi indéfinissables tout en ayant manifestement une grande
importance, il est fort possible qu'ils n'aient été qu'une seule et
même chose. Seulement, comment une poudre aurait-elle pu être
décrite comme une « pierre » et comment pouvait-elle être une clé
donnant accès à un espace situé dans l'Autre monde ? En outre,
que ce soit la poudre ou le mfkzt, que pouvaient-ils avoir affaire
avec le pain et la lumière ?
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LA MAISON DE L'OR
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Le but ultime
En dépit du fait que l'or ne soit pas un produit traditionnel du
Sinaï, on trouve des références importantes liant cette région - et
spécifiquement le mont Horeb (la montagne du Khâdim) - à l'or
dans l'Ancien Testament. En outre, l'un des récits bibliques associe
l'or à une poudre mystérieuse et mentionne également l'eau, non
pas pour laver l'or, mais pour l'immerger.
Dans le livre de l'Exode, Moïse et les Israélites arrivent au mont
Horeb, après avoir traversé la mer Rouge pour quitter l'Égypte.
Moïse gravit la montagne pour aller s'entretenir avec El Shaddai,
le seigneur de la montagne (que l'on appellera ultérieurement
Jéhovah ou Yahvé). Celui-ci lui dit qu'il est dorénavant leur dieu
et qu'ils ne doivent plus utiliser leur or pour créer des idoles et des
statues déiformes.24 Mais pendant ce temps, au pied de la
montagne, les Israélites s'impatientent. Croyant que Moïse est
perdu - car son absence s'éternise-, ils ôtent les anneaux d'or qui
pendent à leurs oreilles. Apparemment, ils sont des milliers à le
faire puisque la Bible dit que « tout le peuple le fit ». Puis ils
confient ces bijoux à Aaron, le propre frère de Moïse. Sans que
cela suscite le moindre problème, il fond les anneaux et fait une
statue de veau d'or qui doit leur servir d'idole pour la suite du
périple. Peu après, Moïse redescend de la montagne. Il entre dans
une rage folle en découvrant que son peuple danse autour de la
statue. Alors, il va procéder à une opération extraordinaire.
L'Exode 32 : 20 nous explique ceci : « Il prit le veau qu'ils avaient
fabriqué, le brûla au feu, le moulut en poudre fine, et en
saupoudra la surface de l'eau qu'il fit boire aux enfants d'Israël. »
Dans la pratique, cela ressemble davantage à un rituel qu'à une
punition, même si c'est sous cette dernière acception que l'on nous
présente l'histoire. Aaron avait déjà fondu l'or des anneaux sur le
feu pour mouler le veau d'or. Mais ce qu'accomplit Moïse était
incontestablement différent, parce que chauffer de l'or le trans-
forme normalement en liquide et non en poudre. La Bible des
Septante est encore plus explicite quand elle dit que Moïse a
« consumé l'or dans le feu », ce qui suggère un processus plus
extrême que celui de la fusion. Si l'on ouvre un dictionnaire, on
constate que le mot « consumer » signifie « réduire en infimes
particules ou jusqu'à complète destruction ». Alors quel est ce
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LA MAISON DE L'OR
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LA MAISON DE L'OR
pour que la vie puisse lui être donnée » . Sur la seconde, on voit
Aménophis offrant un autre pain conique au dieu Sopdu. Le texte
dit cette fois : « Il donna l'or de la récompense; les bouches se
réjouirent. » A partir de ces deux exemples, il est clair que le pain
de poudre blanche était perçu comme un dispensateur de vie, un
principe nourricier, et qu'il était bien créé à partir de l'or.
2
La Pierre du Paradis
Dispensateur de vie
Dès les premiers jours de l'histoire dynastique égyptienne, le
Sinaï ne fut pas une entité géographique séparée, mais bien une
partie intégrante de l'Égypte. S'il n'y avait dans cette région ni
garnison militaire ni gouverneur résident, elle était sous le contrôle
direct du pharaon. Sous la XVIIIe dynastie (celle d' Akhenaton et
de Toutankhamon), l'époque de Moïse, la péninsule du Sinaï
péninsulaire était dans les faits supervisée par deux fonctionnaires
: le chancelier royal et le messager royal pour les territoires étran-
gers. Sous les règnes des prédécesseurs immédiats d' Akhenaton,
Touthmôsis N et Aménophis III, le messager royal s'appelait
Neby. Il fut aussi le maire et le commandant des troupes de Zaru
dans la région deltaïque de Goshèn (ou de Gesem, selon la Bible
des Septante), où les Israélites (descendants de Jacob-Israël, pour
les distinguer des Hébreux de Canaan) vivaient depuis de
nombreuses générations, depuis l'époque d'Abraham. La fonction
de chancelier royal était traditionnellement détenue par la famille
hyksos de Pa-Nehas29, et Akhenaton avait nommé un de leurs
descendants appelé Panahesy (Phinehas dans le livre de l'Exode)
pour administrer le Sinaï. Pour cette raison, Moïse savait que le
Sinaï serait un refuge sûr quand lui et les Israélites auraient entre-
pris leur exode après avoir quitté le delta égyptien - un refuge où
se trouvait un temple opératif égyptien sur le mont Horeb.
Ce que Sir W.M. Flinders découvrit en 1904, ce fut tout simple-
ment l'atelier alchimique d' Akhenaton et des générations de
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Le pain quotidien
Plus loin, nous examinerons le mfkzt dans le contexte scienti-
fico-expérimental moderne - pour vérifier ce qu'il est, comment il
est fait et comment il fonctionne. Mais auparavant, il nous faut
étudier sa représentation biblique afin de découvrir la signification
spécifique du mfkzt pour Moïse, les Israélites et les rois de Juda.
En tant que branches des dynasties babyloniennes et égyptiennes,
ils montèrent sur le trône comme des successeurs de la Maison de
l'Or.
Nous sommes maintenant partis sur la piste d'une substance
magique qui : 1. au début est de l'or ; 2. se transmute par le feu en
une poudre blanche; 3. peut être transformée en pain; et 4. est
qualifiée de « pierre » - nous constatons que les références à
celles-ci sont nombreuses tout au long des différentes époques. En
termes bibliques, elle fait sa première apparition environ 600 ans
avant Moïse dans la Genèse 14: 18. Dans ce passage, nous appre-
nons que Melchisédech, roi de Salem et prêtre du Dieu Très-Haut,
présente à Abraham du pain et du vin - c'est la première mention
dans la Bible d'un acte rituel qui, ultérieurement, sera enveloppé
dans la cérémonie de la communion.
Au moment où il rencontre Melchisédech, Abraham vient
d'achever une campagne militaire dans le pays de Canaan. Il a
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LA PIERRE DU PARADIS
La manne sacrée
Toujours avec Moïse et les Israélites sur le mont Horeb, nous
découvrons d'autres références bibliques ·à une mystérieuse subs-
tance blanche. L'Exode 16 : 15 déclare: « Lorsque les enfants
d'Israël virent cela, ils se dirent les uns aux autres : " Qu'est-ce que
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
cette mannes3 ? " car ils ne savaient pas ce que c'était. Et Moïse
leur dit: " Cela, c'est le pain que Yahvé vous a donné à manger.
" » Plus loin, la manne est décrite comme étant blanche, ressem-
blant à une graine de coriandre et avec un goût de miel. (Exode
16: 31.)
Si nous nous tournons maintenant vers les Antiquités judaï-
ques, compilées par l'historien juif Flavius Josèphe au Jer siècle, on
constate que l'auteur nous explique que la manne a d'abord été
remarquée éparpillée sur le sol : « Le peuple ne savait pas ce que
c'était et pensait qu'il avait neigé. » Il continue : « Il s'agissait
d'une nourriture si divine et merveilleuse ... Les Hébreux appe-
laient maintenant cette nourriture manne ; car, dans notre langue,
la particule man (rattachée à man-hu, prononcée « manna »)pose
la question : « Qu'est-ce que c'est ? »54 Certains des témoignages
bibliques et non-bibliques les plus importants ont été préservés
dans les écrits de Flavius Josèphe, qui a écrit ses Antiquités judaï-
ques et sa Guerre des juifs en adoptant un point de vue personnel.
Il était le gouverneur militaire de Galilée au cours de la révolte
juive contre les forces d'occupation de la Rome impériale, dans les
années 60 EC.
La substance blanche au goût sucré, qui était apparue autour de
la montagne au matin et que Moïse avait qualifié de «pain »,fut
donc appelée Manne (Qu'est-ce que c'est?) en raison de son
origine inconnue.ss On trouve la même question dans Le Livre des
morts égyptien - le plus vieux livre complet du monde - connu
également sous le nom de Papyrus d'Ani (du nom d'un scribe
royal). Ce rouleau abondamment illustré provenant de Thèbes et
datant de la XVIIIe dynastie (acquis par le British Museum en
1888) fait environ 76 pieds (plus de 23 m) de long.s6 Dans cet
antique ouvrage rituel, le « pain de la présence » s'appelle
« shefa » (littéralement « nourriture ») et, à chaque stade de son
périple, le pharaon cherchant l'illumination ultime de l'Après-Vie
ne cesse de poser la question : « Qu'est-ce que c'est ? »
D'autres Livres des morts (bien que fragmentaires et incom-
plets) datent du IIIe millénaire AEC. En outre, les reliefs de Serâbît
montrent clairement que, au moins dès 2180 AEC environ, les rois
égyptiens ingéraient la manne d'or blanche. Cependant, seuls les
adeptes métallurgistes des écoles de mystère (les artisans habiles et
avisés) connaissaient les secrets de sa fabrication. Ces adeptes
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Lumière et perfection
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LUMIÈRE ET PERFECTION
avait été donnée par les dieux Enlil et Enki (fils du grand dieu
céleste annunaki, Anu)68. Et dans les textes pré-bibliques concer-
nant le dieu babylonien Mardouk, on la dit portée contre la
poitrine.69
La doctrine kabbalistique rapporte que la Table de la Destinée
était un saphir, dont Moïse hérita et qui plus tard passa sous la
protection du roi Salomon de Juda. Il s'ensuit que les représenta-
tions des artistes ultérieurs sont erronées et que la Table du
Témoignage de l'Exode n'était pas une plaque de pierre ordinaire,
mais quelque chose de beaucoup plus précieux.70 En dépit des
traductions modernes de la Kabbale, le terme originellement
utilisé dans les vieux textes était sappir, alors que le mot que l'on
restitue généralement par « saphir » dans les écrits bibliques était
leshem.71
Le principal ouvrage de la Kabbale est le Se(er ha Zohar (Le
Livre de la Splendeur)n - près d'un million de mots de philosophie
scripturaire appliquée fondée sur les anciennes traditions juives et
pour l'essentiel écrit dans une forme d'araméen. 73 Cette dernière
était la langue des Araméens, un peuple établi en Mésopotamie au
XIIIe siècle AEC et qui se répandit plus tard en Syrie et en
Palestine. À partir de 500 AEC environ, l'araméen devint la
langue officielle de l'empire perse et il éclipsa l'hébreu comme
langue des juifs pendant près de mille ans. Le contenu du Zohar
est attribué au rabbin palestinien du IIe siècle EC, Siméon bar
Yohai74, mais le texte lui-même fut composé en 1286 par Moïse
ben Shem Tov de Léon, de Castille en Espagne.
Fondamentalement, c'est un commentaire exégétique de la Torah
- les cinq livres de Moïse (également appelés Pentateuque) qui
constituent la loi juive. Conjointement au Talmud, cet ouvrage a
continué d'être vénéré dans les pays orientaux, africains et euro-
péens de la Diaspora. 75
La Schethiyâ, une pierre du roi Salomon, n'apparaît pas seule-
ment dans la tradition kabbalistique, mais également dans les
enseignements de la franc-maçonnerie de l'Arche Royale [Royal
Arch]. Le Talmud juif (un commentaire des textes hébreux philo-
sophique)76 explique que la Schethiyâ était appelée la « Pierre de
Fondation » . Elle servait apparemment de moyen de levage, ou
plus précisément de lévitation, dans le Saint des Saints (le Sanctum
Sanctorum) du temple de Jérusalem, et permettait à l'Arche
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
d' Alliance de ne pas être en contact avec la terre. Elle aurait ainsi
plané à « trois doigts » au-dessus du sol.n Du fait de cette capa-
cité à maintenir l'Arche dans une parfaite position d'équilibre, elle
fut en outre appelée « Pierre de Perfection ».
D'autres pierres furent associées à Salomon. C'est notamment
le cas de la Schamir- la «Pierre de Foudre. » Le Talmud rapporte
comment le roi l'utilisait pour rendre parfaites les pierres du
temple.7s On disait que la Schamir coupait et transperçait la roche,
silencieusement, grâce à son magnifique rai de lumière fulgurante.
On considérait que Moïse avait possédé tant la Schethiyâ que cette
Schamir projetant un terrifiant rayon et que, dit-on, Salomon
aurait par la suite inséré dans son anneau.79
Maintenant que nous avons établi les attributs ésotériques de la
Pierre de Perfection et de la Pierre de Foudre, nous pouvons
retourner à la Bible pour constater qu'elles sont mentionnées en de
nombreuses occasions. Elles apparaissent pour la première fois
dans le livre de l'Exode, lorsque Moïse monte sur l'Horeb.
L'épisode décrit la fabrication d'un pectoral d'or (l'essen) destiné
à son frère, Aaron. Celui-ci devait la porter dans sa fonction de
Grand Prêtre, gardien de l'Arche d' Alliance. L'Exode 28 : 30 dit
ainsi: «Tu joindras dans le pectoral du jugement l'Urim et la
Thummim. Et ils seront sur le cœur d' Aaron quand il se présen-
tera devant le Seigneur. » Les mots U'rim et Thum'mim signifient
Lumière et Perfection.so De ce fait, la Schamir (la « Pierre de
Foudre ») et la Schethiyâ (la « Pierre de Perfection ») du Talmud
sont des synonymes de l'Urim et de la Thummim de l'Exode.
À aucun moment dans l'Ancien Testament, on ne trouve la
moindre question quant à la nature de l' Urim et de la Thummim.
On ne parle ni de leur forme, ni de leur taille, ni de leur couleur,
ni de leur poids. On considère simplement qu'il s'agit de deux
objets familiers pour Moïse. Cependant, nous avons bien affaire
ici à deux pierres magiques. L'une est un joyau rayonnant, capable
d'émettre une charge de lumière transperçant la pierre, tandis que
l'autre possède un pouvoir de lévitation.
Finalement, les bijoux sont passés d' Aaron à son fils Éléazar,
qui lui succéda comme Grand Prêtre (Nombres 20: 28). On esti-
mait qu'ils dégageaient tant d'énergie qu'ils représentaient la
présence même de Dieu - que l'on appelle la « Grande Lumière »
dans la cérémonie maçonnique de deuxième grade, la réception au
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LUMIÈRE ET PERFECTION
L'étrange spirale
Le livre des Nombres 27: 21 indique que l'Urim était utilisé par
le Grand Prêtre quand il voulait obtenir un conseil de Yahvé. Cette
sagesse divine émanait d'entre les deux chérubins d'or qui
surmontaient l'Arche d'alliance (Exode 25 : 22). Le livre des Juges
20: 27-28 explique ensuite que se tenir debout devant l'Arche
était considéré comme se tenir devant Dieu lui-même. Dès lors que
l'Urim et la Thummim devaient être présents pour que l'Arche
puisse transmettre la parole de Dieu, certains ont suggéré qu'ils
aient pu être des sortes de dés ou d'objets oraculaires. Mais la
caractéristique-clé de l'Urim, quand il se trouvait en présence de
l'Arche, était sa lumière rayonnante. Or la Bible dit que « Dieu est
Lumière »s3. Donc, selon ce précepte, l'arche de lumière de l'Urim
était une manifestation perceptible de Dieu.
Mais alors, qu'était cet Urim-Schamir si fondamental pour
manifester le pouvoir de l'Arche ? Jusqu'à présent, nous avons
acquis la certitude qu'il s'agissait d'une pierre précieuse : une
gemme de cristal pouvant, sous certaines conditions, émettre un
rayon de lumière capable de découper la pierre avec précision.
Ceci peut sembler invraisemblable à cette époque de l'ancien
Empire égyptien théoriquement non-technologique. Cependant,
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Le merveilleux rubis
Quittons momentanément les sables du Sinaï et projetons-nous,
il y a quelques décennies en arrière, dans la Californie de 1960. Le
physicien Theodore Maiman travaille alors pour Hugues Aircraft
Research à Malibu. Il découvre un article intéressant dans la
Physical Review (décembre 1958) - le journal de la société améri-
caine de Physique [American Physical Society]. Il y est rapporté
qu'un professeur et un chercheur de l'université de Columbia se
sont associés pour faire des recherches sur l'amplification de la
lumière dans le cadre des laboratoires Bell. Ils s'appelaient Charles
Townes et Arthur Schawlow et leur spécialité était le domaine de
la spectroscopie micro-ondes, qui traitait des caractéristiques
intrigantes de différentes molécules. Ils savaient déjà que plus la
longueur d'onde de rayonnement micro-ondes se rétrécissait, plus
ses interactions avec les molécules se renforçaient. De ce fait, cela
en faisait un puissant outil spectroscopique pour examiner les
différents stades de réfraction lumineuse. En fait, ce qu'ils
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LUMIÈRE ET PERFECTION
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
L'anneau du témoignage
Les artistes du passé ont représenté Moïse tenant des tables de
la Loi ressemblant à des pierres tombales, faisant jusqu'à trois
pieds de haut, rien que pour accueillir les dix commandements.
Par contraste, les tablettes de l'ancienne Mésopotamie qui ont été
exhumées contiennent proportionnellement de grandes quantités
d'informations inscrites sur quelques pouces d'argile.
Il est difficile de déterminer la nature exacte de la Table de la
Destinée sumérienne originelle, mais son histoire est beaucoup
plus ancienne que n'importe quelle référence biblique. On la
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LUMI!RE ET PERFECTION
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Hors d'Egypte
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HORS D'ÉGYPTE
Le Buisson ardent
Dans /'Histoire d'Égypte [Aegyptiaca] de Manéthon (un
conseiller du pharaon Ptolémée Ier autour de 300 AEC), Moïse est
présenté comme un prêtre égyptien d'Héliopolis.101 Flavius
Josèphe, l'historien juif ultérieur (Ier siècle EC) réfute cette affirma-
tion de Manéthon comme quoi Moïse aurait été un prêtre égyp-
tien 102, mais lui-même, dans ses Antiquités judaïques, affirme que
Moïse avait été un général de l'armée égyptienne dans la guerre
contre l'ÉthiopietoJ.
La clé de l'identité de Moïse se trouve dans son nom: même
devenu Moshé en hébreu, celui-ci n'est ni d'origine israélite ni
d'origine hébraïque. Associé au fait que l'Exode 11 : 3 nous dit
que « Moïse était un très grand personnage au pays d'Égypte »,
cet élément nous conduit à penser que son nom avait une racine
égyptienne. Comme l'ont rapporté Sigmund Freud, James Henry
Breasted, Ahmed Osman, et d'autres qui ont étudié son étymo-
logie, le nom Moïse dérive en fait du mot égyptien mose (grec :
mosis}, qui se rapportait à l'idée de « progéniture » ou d' « héri-
tier »to4, comme dans Tuthmose (Touthmôsis) : « né de Thoth »
ou Amenmose (Amenmôsis) : «né d'Amon. »
On prétend que le nom hébreu Mosheh ou Moshé vient du mot
mosche, qui signifie « celui qui fait sortir [des eaux] »1os. Selon le
récit traditionnel, ce nom lui aurait été donné par la fille du
pharaon qui l'aurait trouvée dans un panier d'osier dérivant sur le
fleuve.106 Or il est déjà très improbable qu'une princesse égyp-
tienne ait eu des connaissances en matière d'étymologie hébraïque,
d'autant qu'après 400 ans de présence dans le delta du Nil, l'hé-
breu n'était même plus la langue des Israélites d'Égypte. Il est bien
évident que la jeune femme aurait choisi un nom égyptien pour
l'enfant qu'elle adoptait. Ensuite, Moïse n'est pas « celui qui fait
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
sortir [des eaux] » (le mosche), mais « celui qui fut sorti », ce qui
en hébreu donnerait moschiu.10?
L'histoire originelle ayant inspiré ce récit d'un garçon trouvé
dans un panier au milieu des roseaux n'est pas difficile à retrouver.
On la rencontre dans les textes que les Israélites ultérieurs, retenus
en captivité à Babylone par Nabuchodonosor (vers 586-536
AEC), n'ont sans doute pas manqué de lire avec intérêt parce
qu'ils réveillaient un écho ancestral. Dans les bibliothèques de
Mésopotamie, ils ont pu trouver le récit originel de la Création,
l'Enûma elish, ainsi que l'Épopée de Gilgamesh, qui décrivait le
Déluge, et l'Adapta, qui détaillait l'histoire du premier homme
d'essence royale, l'Adâma.10s Dans ces textes écrits sur des
tablettes d'argile (et déjà anciens au VIe siècle AEC), on trouvait le
prototype de l'arche de joncs dans la Légende de Sharru-kîn, qui
devint Sargon le Grand, roi d'Akkad (2371-2316 AEC). Un texte
assyrien sur ce dernier dit ainsi : « Ma mère m'a conçu ; en secret,
elle m'a porté. Elle m'a placé dans un panier de joncs et avec de la
poix, elle en a scellé le couvercle. Elle m'a déposé sur l'eau d'une
rivière, qui ne m'a pas englouti. La rivière m'a emporté· et m'a
conduit jusqu'à Akki, le puiseur d'eau. »109
Qui était donc le bébé égyptien (devenu homme) que l'on appe-
lait Moïse - le personnage légendaire qui trouva sa fameuse
mission sur le mont Horeb et qui accomplit sa destinée en tant que
patriarche de la Loi juive ? Avant cet ouvrage, j'ai déjà parlé de
l'héritage de Moïse, tant dans Bloodline of the Ho/y Grail [Le
Graal et la lignée royale du Christ] que dans Genesis of the Grail
Kings [inédit en français]. Le temps est venu de rassembler les
pièces au moment où nous nous apprêtons à entreprendre un long
voyage avec l'arche d' Alliance, un voyage de 1 300 ans qui nous
emmènera du Sinaï jusqu'à l'époque des Évangiles et au-delà. Je
vais évoquer ici des éléments qui peuvent paraître familiers, mais
ce rappel est nécessaire pour mettre en place le décor de l'histoire
- et ça l'est particulièrement pour les lecteurs qui n'auraient pas lu
d'autres ouvrages de cette série.
Au cours d'un débat radiophonique à la BBC, un théologien de
l'université d'Oxford me faisait remarquer qu'il n'existait aucune
preuve historique que des personnages comme Abraham, Moïse,
David ou Salomon aient jamais existé. Ils n'apparaissent, disait-il,
que dans des textes hébreux étrangers ! Mais clarifions la nature
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HORS D'ÉGYPTE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
MER MËDITERRANËE
Désert de Chour
SINAI
El Faiyum
•
DÉSERT
(LYBYEN)
OCCIDENTAL
•EIAmama
DËSERT ORIENTAL
(NUBIEN)
HAUTE ËGYPTE
Abydos•
Nag Hammadi •
Vallée des rois
NUBIE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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HORS D'ÉGYPTE
Droit de succession
À ce point de l'histoire, on ne nous avait parlé que d'une sœur
de Moïse (dont on ne nous donnait pas le nom), celle qui avait
conversé avec la fille du pharaon au bord du fleuve. Mais voilà
qu'un frère appelé Aaron fait son apparition (Exode 4: 14) et
qu'un rôle quelque peu déconcertant va lui être affecté. Moïse et
Aaron rentrent en Égypte et se font reconnaître des Israélites.
Pourtant, ce n'est pas devant ces derniers mais devant le pharaon
que fut exécutée la magie du bâton qui se transforme en serpent.
Plus curieux encore, ce n'est même pas Moïse qui va s'en charger,
comme c'était semble-t-il prévu, mais Aaron. (Exode 7: 10-12.)
Cet épisode revêt une importance particulière parce qu'elle
permet d'indiquer que, parallèlement à Moïse, Aaron a lui aussi
un statut pharaonique. Les rituels du serpent-bâton et de la main
blanchie (même s'ils sont présentés comme de la magie dans la
Bible) étaient tous deux des aspects des fêtes de régénération I
rajeunissement des rois égyptiens - des cérémonies dans le cadre
desquelles leurs pouvoirs divins étaient renforcés. Les pharaons
possédaient un certain nombre de sceptres (bâtons) pour diffé-
rentes occasions. Le sceptre de la régénération était un bâton
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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HORS D'ÉGYPTE
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LES SECRETS PERDUS DE L' ARCHE D'ALLIANCE
Aimée de Khiba
Après avoir identifié Moïse et Aaron, il nous reste un membre
de leur famille immédiate à découvrir : leur sœur Miryam.
D'abord, une sœur plus âgée apparaît dans l'histoire de la
corbeille de joncs (Exode 2 : 7), mais on ne nous donne pas alors
son nom. Ensuite, beaucoup plus tard, (Exode 15 : 20), on nous
présente une femme appelée Miryam, qui, nous est-il dit, est la
sœur d'Aaron. Et finalement, on apprend qu'elle est la sœur tant
d' Aaron que de Moïse (Nombres 26 : 59).
Le nom hébreu Miryam est l'équivalent de la forme grecque
Maria/Marie et elle découle du nom égyptien Mery, signifiant
« Aimé ».141 Or on va découvrir sans surprise dans les inscriptions
relatives à la famille d' Akhenaton l'existence de deux princesses
répondant au nom de Merytaten (Aimée d' Aton), l'une étant sa
sœur et l'autre sa petite-fille. L'épithète Mery fut aussi appliquée à
la reine Néfertiti elle-même. Elle était également une sœur de lait
de Semenkharê (Aaron), car sa nourrice était Tey, la mère
d' Aaron, de la maison de Lévi. Une inscription dans la tombe
amarnienne de Tey la désigne comme étant la « nourrice et la
tutrice de la reine ». Pareillement (à propos de Moïse cette fois),
Tey est décrite comme « la grande nourrice, nourrice du dieu et du
roi ».142 Au regard de cela, Néfertiti a été identifiée il y a quelques
années comme la possible sœur de Moïse qui était apparue au
bord du fleuve alors qu'il était bébé dans son panier de joncs.143
En théorie, une telle déduction semblerait logique, mais comme.
l'histoire de la corbeille de papyrus repose sur une base au moins
en partie fictive, l'identité réelle de la sœur se manifestant dans cet
épisode n'a que peu d'intérêt.
Mais la Miryam qui apparaît ultérieurement dans le Sinaï avec
Moïse et Aaron est beaucoup plus importante. De ce point de vue,
nous constatons donc que l'épithète Mery s'appliquait à une autre
demi-sœur et épouse d' Akhenaton. Cette reine de second rang
était toutefois qualifiée de « favorite royale ; enfant de l'Aton
vivant ».144 Elle était la reine en second, à côté de Néfertiti qu'elle
surpassait à bien des égards. Si on la connaît mieux aujourd'hui
sous le nom de reine Kiya, cette altesse royale était alors la très
aimée Mery-khiba14s - une fille d'Aménophis III et de sa troisième
épouse Gilukhipa. L'une des raisons du prestige de Kiya était qu'à
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HORS D'ÉGYPTE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
dans le livre de Jasher, un ouvrage qui n'a pas été retenu dans
l'Ancien Testament canonique.
Ce ne fut pas avant l'époque de Jésus que les différents textes
sacrés constituant les Saintes Écritures furent réunis en un seul
volume. C'est à ce moment que certains textes furent laissés de
côté et non inclus dans la Bible parce qu'ils ne correspondaient pas
à la stratégie des compilateurs. L'un de ceux-là était précisément le
livre de Jasher - un ouvrage jugé auparavant suffisamment impor-
tant pour avoir été cité deux fois dans la Bible canonique.149 Le
fait que ces mentions se trouvent dans Josué 10: 13 et dans le
second livre de Samuel 1 : 18 indique que le dénommé Jasher avait
vécu avant l'écriture de ces textes -qui tous les deux affirment que
le livre de Jasher1so était une mine de connaissance essentielle.
Toutefois, si les autorités officielles n'en firent pas la promotion,
le livre de Jasher ne fut historiquement pas pour autant un docu-
ment secret ou inconnu, contrairement à ce que l'on pourrait
imaginé. Le rouleau hébreu manuscrit de 9 pieds (environ
3 mètres) fut un des trésors de la cour franque de l'empereur
Charlemagne (règne de 800 à 814 EC). Il avait été découvert en
Perse par le moine Alcuin, qui, ultérieurement, fonda l'université
de Paris.ts1 Pour le récompenser de sa découverte, Alcuin se vit
nommer à la tête de trois abbayes et il devint archevêque de
Canterbury.1s2
Jasher était le fils né en Égypte de Caleb. Il était le beau-frère
du premier juge israélite Otniel (Juges 1 : 13) et aussi le porteur du
bâton - ou sceptre - royal de Moïse. Par conséquent, le livre de
Jasher ne commet pas l'erreur biblique d'appeler le beau-père
madianite de Moïse Reuel (comme le fait l'Exode 2 : 18-21 : ce
qui est corrigé dès le chapitre suivant Exode 3 :1), mais il l'appelle
Jethro dès le départ.1s3 Une autre différence que l'on peut noter
entre le livre de Jasher et la Bible - différence qui devient particu-
lièrement manifeste-, c'est l'importance signifiante de Miryam:
elle est présentée comme une conseillère constante de Moïse et
d' Aaron et elle est grandement vénérée par les Israélites, pour qui
elle apparaît clairement être un chef culturel. Nous trouvons d'ail-
leurs ici une raison qui incita les compilateurs de la Bible à exclure
ce livre de la version retenue : cette façon de représenter une
femme donnant des instructions à ceux qui viennent lui demander
conseil et qui généralement lui obéissent est très différente de celle
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L'Arche d'Alliance
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L'ARCHE D'ALLIANCE
l'Exode 40 : 20), tandis que l'autre (une copie) contenait les tables
qui avaient été brisées par Moïse !166 Cependant, on considéra que
c'était la première arche, celle de Béçaléel, la « vraie » Arche, qui
devait être placée dans le Saint des Saints du Temple de Salomon.
Quant au destin de l'hypothétique seconde arche, cette question
ne fut jamais évoquée - tout au moins pas par les historiens juifs.
L'idée d'une« seconde » arche fut récupérée avec enthousiasme
par la communauté chrétienne d'Éthiopie. Si les juifs ne furent pas
enclins à se servir de cette fable, les chrétiens avaient assurément
la possibilité de construire une nouvelle tradition autour de celle-
ci. C'est donc ainsi que, dans les années 1930, un livre éthiopique
apparut intitulé Kebra Nagast (Gloire des rois)t67. Au cours de
cette époque d'infiltration européenne dans les territoires afri-
cains, l'objet de ce livre était d'établir l'existence de longue date
d'une prétendue culture judéo-chrétienne dans la vieille Abyssinie.
Il prétendait que les rois de ce pays descendaient d'un certain
Ménélik (Menyelek), qui aurait été le fils - jusque-là inconnu - du
roi Salomon de Juda et de la reine de Saba (ou de Cheba). Mais ce
n'était pas tout: ce livre ajoutait que Ménélik avait rapporté
l'Arche avec les commandements en Éthiopie. De manière
incroyable, cette légende a perduré jusqu'à aujourd'hui - encou-
ragée par l'Église orthodoxe éthiopienne et l'industrie touristique
d' Axoum16s. La relique serait, dit-on, conservée dans une chapelle
grossièrement construite dans les années 1960 dont l'entrée est,
sans surprise, interdite. Selon un gardien opportunément briefé -
et qui refuse résolument de parler de l'Arche, personne (pas même
le Patriarche) ne l'a jamais vue !169
Les différences entre le texte de l'Exode et le passage ultérieur
du Deutéronome sont considérables - au point de voir, dans le
Deutéronome, Moïse désigné comme le propre constructeur de
l'Arche (Deutéronome 10 : 5). Ce dernier détail contraste naturel-
lement avec le récit originel qui nous raconte comment l'artisan
Beçaléel construisit l'Arche : « Beçaléel fit l'arche en bois de
shittim [acacia]. Elle était longue de deux coudées et demie, large
d'une coudée et demie et d'une coudée et demie haute.170 Il la
plaqua d'or pur au-dedans et au-dehors. » (Exode 37: 1-2). Avant
cela, il avait été expliqué que Beçaléel (aidé d'Oholiab) avait été
spécifiquement choisi par Yahvé pour cette mission.rn Donc,
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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L'ARCHE D'ALLIANCE
Origine de la Bible
Il est bon de se rappeler que même au Ier siècle EC, l'époque des
Évangiles, il n'y avait pas de volume unique et complet de la Bible
disponible pour les Juifs. Les différents livres n'existaient que
séparément, comme le montre les 38 rouleaux de 19 livres de
l'Ancien Testament découverts à Qoumrân, en Judée, entre 1947
et 1951. Parmi ceux-ci, on a un parchemin de 23 pieds de long
85
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D ' ALLIANCE
86
L'ARCHE D'ALLIANCE
La demeure de l'Arche
Le Tabernacle du Témoignage ou de l'Assemblée est tradition-
nellement vu comme le sanctuaire élaboré érigé dans le Sinaï pour
abriter l'Arche d'Alliance. Cependant, cette construction extrava-
gante est confinée aux passages « P » (attribués au rédacteur
sacerdotal) du Pentateuque et elle ne correspond pas à la Tente de
la rencontre beaucoup plus simple que l'on voit décrite ailleurs
dans le texte.1 74 De ce point de vue, dans les passages de l'Élohiste
(« E » ), on trouve des assertions du type : « Maintenant Moïse a
pris la tente et l'a plantée hors du camp, loin du camp » (Exode
33: 7-11). Et juste après, nous avons une ligne très intéressante
qui ressemble beaucoup au sujet de la Genèse 3 : 8-9, où l'on voit
Yahvé marcher dans le Jardin d'Éden, après avoir perdu Adam de
vue. Dans l'Exode, on nous rappelle encore une fois - assez abrup-
tement - qu'il y a une claire différence entre le dieu mystérieux
dont la présence émanait du rayonnement de l'Arche, et le
Seigneur de la Montagne El Shaddaï, au comportement très terre-
à-terre. L'Exode 33 : 11 rapporte que, à l'entrée de la tente de la
rencontre, «Yahvé parlait à Moïse face à face, comme un homme
parle à son ami. » On trouve des références similaires dans les
Nombres 11 : 16 - 30 et 12: 4 - 9.
Il n'y a aucune similitude apparente entre la simple tente de
l'Élohiste, plantée à l'extérieur du camp, et le puissant Tabernacle
de l'auteur sacerdotal (P), situé au centre du camp, avec son armée
de préposés et de gardiens lévites. Cependant, c'est bien ce taber-
nacle fantastiquement complexe, avec son grand autel de bronze,
qui apparaît généralement comme le prototype en réduction du
temple qui sera finalement construit par Salomon pour accueillir
l'Arche à Jérusalem.
En dehors de somptueux ameublement, tentures, anneaux et
ornements largement décrits, 175 les murs du Tabernacle étaient
faits de planches en bois dressés de 13,5 pieds de haut et
27 pouces de large (environ 4 m x 69 cm). Il y avait plus de quatre
douzaines de larges planches avec des cadres additionnels aux
angles, pour un ratio 3 : 1 de 45 x 15 pieds (environ 13,7 m x
4,6 m) et 15 pieds de haut.176 L'ensemble était recouvert et drapé
de lourdes étoffes de lin et de peaux de chèvres. À l'intérieur, le
Sanctuaire de l'Arche lui-même était cerné de rideaux et occupait
87
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Chars et chérubins
La première mention de l'Arche dans la Bible intervient dans
l'Exode 25 : 10-22, quand on voit Yahvé donner ses spécifications
pour sa construction. Les mesures du coffre principal sont
données en coudées. La coudée standard faisant 18 pouces, cela
nous donnerait 45 pouces de longueur, sur 27 de large et 27 de
haut (soit environ 113 x 68 x 68 cm). Mais dès lors que la coudée
était une mesure variable, faisant fréquemment 22 pouces,179 on
aurait dans ce cas 55 pouces de long sur 33 de large et de haut
(env. 140 x 84 x 84 cm), ou toute autre dimension intermédiaire.
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L'ARCHE D'ALLIANCE
Quel que soit le cas, au regard des coudées fournies, nous avons
une proportion précise largeur/hauteur sur longueur de 1 : 1, 666.
La structure du coffre était en bois de shittim (que l'on consi-
dère généralement comme étant de l'acacia, mais qui est traduit
directement de la Septante comme du « bois incorruptible » )iso,
plaqué d'or pur sur l'extérieur et l'intérieur. Tout autour de son
sommet, l'Arche était décorée par une couronne rectangulaire. Un
anneau d'or était fixé à chacun de ses montants, deux anneaux
d'un côté et deux de l'autre, soit quatre anneaux pour accueillir les
barres - elles aussi en bois de shittim et plaquées d'or - servant à
porter l'Arche.
À ce stade de la description, on nous dit qu'un dispositif appelé
« propitiatoire » (ou « siège de miséricorde ») était placé sur
l'arche - ses dimensions étaient exactement identiques à celles des
bords extérieurs du coffre : deux coudées et demie sur une et
demie (1 : 1,666). En fait, il s'agissait d'un couvercle que la
couronne cernant les bords de l'Arche devait empêcher de glisser.
Cependant, il n'y avait pas de bois dans ce couvercle: c'était une
plaque exclusivement d'or pur, qui devait être assez épaisse pour
ne pas ployer. Précisément, le mot hébreu kapporeth (désignant ce
« siège de miséricorde ») se traduit par « couvrir », mais la
Septante spécifie que celui-ci est un « couvercle », qu'elle qualifie
de « propitiatoire » - un dispositif permettant de rendre propice.
À chaque extrémité de ce couvercle fut placé un chérubin d'or pur.
Les deux se faisaient face et avaient leurs ailes déployées l'un vers
l'autre au-dessus du propitiatoire. Finalement, il était expliqué que
Yahvé s'entretiendrait avec Moïse depuis l'espace situé sur le
couvercle entre les chérubins. (Ces descriptions sont toutes répé-
tées dans Exode 37: 1-9, qui raconte comment Beçaléel
construisit l'arche selon ces spécifications. )
Concernant l'Arche, la principale difficulté à résoudre est préci-
sément relative à la nature de ces chérubins, dans la mesure où
Yahvé a auparavant délivré le commandement suivant: «Tu ne
feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans
les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-
dessous de la terre. » (Exode 20 : 4. ) Si les chérubins étaient des
représentations angéliques, comme le suggèrent les représenta-
tions artistiques populaires, cela signifierait que le commande-
ment divin avait été bafoué dès le départ. Et peu avant le commen-
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
(__)
6. L'Arche d'Alliance.
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L'ARCHE D'ALLIANCE
l'on écartait cette hypothèse, le fait est que (tant qu'elle a été
conservée dans le Temple) seul le Grand Prêtre avait le droit de
voir l'Arche. Les rédacteurs de l'Exode n'avaient donc aucune
connaissance réelle directe de celle-ci et des chérubins et ils n'ont
pu fonder leurs descriptions que sur la tradition et la rumeur.
L'acception angélique populaire du mot cherubim a été déve-
loppée par les autorités judéo-chrétiennes comme une forme
plurielle de cherub. Cela signifie que « chérubins (ou chérubims) »
(comme le restituent les traductions de l'Ancien Testament)
constitue un double pluriel, ce qui est impossible. L'erreur est
partiellement corrigée en différents endroits : par exemple dans
l'Exode 25 : 18-19, qui parle de « deux chérubins » avec « un
chérubin » à chaque extrémité. L'Exode 3 7 : 8 répète la même
chose. Cependant, la Septante et d'autres textes antiques ne
commettent pas cette erreur et se réfèrent généralement aux
chérubs plutôt qu'aux chérubins.
Pour découvrir le meilleur indice quant à la nature des chéru-
bins, il nous faut examiner l'utilisation originelle du mot. Dans la
Bible, nous le rencontrons pour la première fois dans la Genèse 3 :
24, quand des chérubins et une épée fulgurante qui tournaient de
tous les côtés (ce qui ressemble davantage à un char d'assaut qu'à
des anges) étaient utilisés pour garder l'Arbre de Vie. Il existe un
opuscule alexandrin du IIIe siècle, intitulé L'Origine. Si les spécia-
listes ne lui voient généralement pas de rapport direct avec la
Bible, il nous parle de l'immortelle déesse de la Sagesse Sophia et
du seigneur Sabaoth qui «créa un grand trône sur un char de
chérubins à quatre faces »,181
Le terme « chérub » vient du vieux mot sémitique kerûb, signi-
fiant « se déplacer (à cheval ou avec un autre véhicule) ».182
« Chérub » est donc un substantif né d'un verbe et la manière
correcte de le prononcer est « qeroub ». Par conséquent, il est
important de remarquer que, quelles que soient les formes que la
Bible ou toute autre source puissent donner aux chérubs ou chéru-
bins, ils sont dans tous les cas décrits comme des types de trônes
mobiles, considérés comme célestes et associés au vol (ils ne sont
assurément pas représentés comme des créatures autonomes). De
telles identifications spécifiques reviennent régulièrement dans
l'Ancien Testament. Par exemple, après que Yahvé eut sauvé
David de ses ennemis, tant le deuxième Livre de Samuel 22 : 11
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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L'ARCHE D'ALLIANCE
(deux pierres sappir) avaient été placés dans l'Arche par Moïse.192
Ils étaient faits du même cristal Schethiyâ que la baguette de
Moïse (dans le rapport de Petrie de 1906, l'inventaire des objets
découverts dans le temple de Serâbît sur le mont Horeb recense
des baguettes faites dans une matière dure non identifiée d'un
bleu-vert pâle).t93
L'histoire biblique la plus explicite concernant l'identification
des chérubins avec des chars ou des trônes mobiles se trouve dans
le livre d'Ézéchiel, le prophète dont les visions entêtantes font
partie des épisodes les plus fascinants de l'Ancien Testament. En
plus de tout ce que nous avons déjà découvert au sujet des trônes
mobiles et de la chevauchée des kerûbs sur le vent, il ajoute une
étonnante dimension supplémentaire aux chérubins: des roues.
Ézéchiel était l'un des prêtres de Jérusalem qui, en 598 AEC,
furent déportés à Babylonie, avec le roi Joachim [ou Joiakîn] de
Juda (2 Rois 24 : 12 - 16). Avec d'autres exilés, il s'installa à Tell-
Abib (Irak actuel) et semblent avoir passé là le reste de sa vie.
Savoir si les récits d'Ézéchiel sont vrais ou pas ne présente guère
d'importance: de toute façon, il les appelle des visions. Ce qui
importe en revanche, c'est qu'ils permettent, mieux que tout autre
récit biblique, à identifier la nature des chérubins tels qu'ils étaient
perçus à cette époque - c'est-à-dire non pas comme des puttit94
célestes, mais comme de formidables objets capables de s'élever
dans les airs par des moyens mécaniques.
Ézéchiel expliquait: « Je regardai : il y avait quatre roues à côté
des chérubins ... et l'aspect des roues était de la couleur du béryl.
Elles semblaient avoir le même aspect toutes les quatre, comme si
une roue était au milieu d'une autre. Quand elles se déplaçaient,
elles avançaient vers les quatre directions et ne se tournaient pas
lorsqu'elles étaient en mouvement, mais elles avançaient dans la
direction où était tournée leur tête ... Lorsque les chérubins avan-
çaient, les roues avançaient à côté d'eux; lorsque les chérubins
levaient leurs ailes pour s'élever de terre, les roues ne tournaient
pas non plus à côté d'eux.195
Ailleurs, Ézéchiel ajoute encore d'autres informations concer-
nant des lumières et des anneaux tournant bruyamment. Le
prophète raconte qu'un vent de tempête soufflait du nord en
faisant jaillir du feu. Du centre de la clarté, arrivaient en volant ce
qui ressemblait de prime abord à quatre créatures vivantes,
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Le jour de l'Arche
Un fait étonnant émerge de tout ce panorama et c'est le
suivant : à l'époque de Moïse et de l'Égypte antique, l'or était
ostensiblement utilisé à grande échelle (ce que répéta un temps
l'Empire romain et la Russie). Aujourd'hui cependant, au regard
des extractions, nous sommes comparativement inondés d'or,
mais nous le remarquons à peine. Où se trouve-t-il alors ?
Symbole de richesse et de succès, il est principalement confiné à la
joaillerie, aux pièces commémoratives, aux montres, aux bibelots
divers et à d'autres petits objets du même ordre - en somme, quel-
ques onces d'or ici, quelques onces là. Mais la totalité des babioles
de Grande-Bretagne serait peut-être nécessaire simplement pour
fondre le couvercle de l'Arche d' Alliance !
Ce qui s'est produit, c'est que nous sommes devenus des thésau-
riseurs, des amasseurs d'or, des adorateurs du lingot, plutôt que
des utilisateurs esthètes de l'or. Aujourd'hui, quelque 900 millions
d'onces d'or (contre 40 000 onces pour le propitiatoire - qui,
soudainement, paraît minuscule en comparaison) sont détenues
par les autorités monétaires comme réserves nationales. Pourquoi
? L'or n'est pas particulièrement rare comparé à certains autres
métaux ou gemmes précieux. Il est extrêmement lourd, comme le
plomb, et requiert beaucoup d'espace pour son stockage. Il y
aurait sûrement d'autres substances mieux adaptées au rôle que
l'on attribue à l'or.
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LA PUISSANCE DE L'OR
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA PUISSANCE DE L'OR
La Toison d'Or
Notre fascination pour l'or est la même que celle que nous
avons pour l'Arche et c'est la raison pour laquelle cette dernière
est devenue l'objet d'une quête sacrée. Nous avons toujours su que
l'Arche était importante - non pas parce qu'elle aurait renfermé
les dix commandements (ce qui n'était d'ailleurs pas le cas), mais
parce qu'elle était la clé d'un secret dont l'or était l'ultime cataly-
seur. Dans la mythologie grecque, ce secret fut symbolisé par
l'énigmatique Toison d'Or recherchée par Jason et ses Argonautes
(Cette épopée est au demeurant antérieure à la compilation finale
de l'Ancien Testament)222. Dans son Nouveau système d'analyse
de la mythologie antique [New System of an Analysis of Ancient
Mythology], le mythologue anglais réputé du XVIIIe siècle, Jacob
Bryant223, attirait déjà l'attention sur la ressemblance nominale
entre l'Arche et l'Argo, le navire de Jason. On disait que le bateau
avait été nommé d'après son constructeur ou son pilote, Argos ou
Argus, dont le nom signifiait en grec « veilleur » ou « gardien ».
Au cours de leurs exploits, les Argonautes furent emportés par
Zeus vers l'île d'Electris. C'était l'île dans la mer Valtiki d'où
provenait l'ambre. Le mot grec pour ambre était d'ailleurs elec-
tron. Il était notoire que de l'ambre frotté avec un tissu doux atti-
rait les feuilles de papier et les particules grâce à une charge invi-
sible. Le terme utilisé pour désigner cette force frictionnelle était
elektricus, d'où vient le nom moderne « électricité ».
En 1598, un texte intitulé Aureum Vellus (La Toison d'Or) fut
publié en Allemagne par l'alchimiste Salomon Trismosin (ou
Trismosian).224 Il y exposait que, contrairement à l'idée roman-
tique d'une peau de bélier complète que véhiculait traditionnelle-
ment la mythologie, la véritable toison historique était en réalité
une peau au sens de vélin. L'étymologie vient à l'appui de cette
hypothèse : le mot anglais pour « toison d'ovin », Fleece, vient du
moyen-haut-allemand vlûs, qui désignait simplement une peau de
mouton. La Toison d'or, expliquait Trismosin, était un parchemin
qui contenait les secrets de l'or et de la pierre philosophale depuis
« les rois et les sages des Égyptiens, des Arabes, des Chaldéens et
des Assyriens ».Dans le même esprit, de nombreux autres adeptes
étaient convaincus que les secrets de l'alchimie hermétique étaient
contenus dans le texte de la légende de Jason. Il y a environ un
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA PUISSANCE DE L'OR
La Table d'émeraude
Jusqu'ici nous avons rencontré l'ancienne Table de la Destinée
sumérienne, le Sappir du Témoignage de Moïse, et les vélins de la
Toison d'Or et du Parchemin d'Or- tous étant réputés renfermer
les secrets sacrés des temps passés. On ne sait pas si la Table de la
Destinée et le Sappir étaient littéralement des textes, mais c'est très
improbable. On disait simplement qu'ils « contenaient » une
grande sagesse. Cependant, la Toison d'Or était censé être un
manuscrit alchimique.
Dans l'Ancien Testament, nous avons encore un autre texte
renfermant des éléments de sagesse ancienne avec le livre des
Proverbes. Celui-ci constitue une série de sages maximes attri-
buées au roi Salomon. Il est plausible qu'il les ait utilisées, mais
elles étaient d'origine égyptienne. En réalité, elles furent traduites
quasiment mot à mot en hébreu à partir des écrits d'un sage égyp-
tien appelé Amenemopem, aujourd'hui conservés au British
Museum. Chaque verset du livre des Proverbes peut être attribué
à cet original égyptien. En outre, il est aujourd'hui certain que les
écrits d' Amenemope furent eux-mêmes extraits d'un ouvrage
encore plus ancien appelé La Sagesse de Ptah-hotep232, qui
émergea plus de 2 000 ans avant l'époque du roi Salomon (voir
l'annexe IV pour une comparaison Amenemope/Proverbes).
Les annales de l'ancienne franc-maçonnerie contiennent un
document datant de 1450 environ, qui énumère certaines des
anciens Devoirs de l'Ordre (et qui lui aussi est conservé au British
Museum)233. Il fut republié par Richard Spencer de Londres en
1861, et, d'après le nom de son premier éditeur, il est toujours
connu sous le nom de Manuscrit (Matthew) Cooke. Dans le texte
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LA PUISSANCE DE L'OR
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Le jugement de l'Archonte
Ténèbres et nuées l'environnent ;
Justice et Droit sont les demeures de son trône.
Un feu s'avance devant lui,
Et consume à l'entour ses ennemis.
Ses éclairs illuminent le monde :
La terre voit et tremble.
Les monts fondent comme la cire
En présence du Seigneur...
Psaumes 97 : 2-5
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ELECTRIKUS
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prêchait dans les orages autour de 300 EC) était le saint patron
des navigateurs.
Comparativement à l'atmosphère, la terre est un bon conduc-
teur. Elle a la capacité de décharger spectaculairement de l'électri-
cité au sommet de ses montagnes. Il n'est donc pas surprenant que
les dieux de jadis aient été si souvent associés aux montagnes. En
vérité, la Bible cite bon nombre d'exemples de culte ou de vénéra-
tion rendus dans des « hauts lieux ».254 Il n'est pas davantage
surprenant que dans un environnement aussi chargé électrique-
ment, Moïse se soit vu conseiller de rester pieds nus. Si le corps
d'un individu n'est pas en contact direct avec la terre, il acquiert
une charge correspondant au potentiel de l'atmosphère au niveau
de sa tête. Des semelles de cuir sèches joueront un rôle de résis-
tance et empêcheront la charge de s'écouler dans le corps. En soi,
cela ne pose pas de problème, mais si la personne touche alors
quelque chose qui est chargé électriquement, un choc survient.255
On peut parfois faire l'expérience d'une charge d'électricité
statique semblable - mais à un moindre degré - quand on touche
des armoires métalliques ou d'autres éléments du même ordre.
Batteries antiques
Sous sa forme normale, l'électricité était parfaitement connue
des anciens, quel que soit le nom qu'ils aient pu lui donner. En fait,
YHWH (vocalisé sans les voyelles ajoutées ultérieurement) pour-
rait être aussi descriptif que n'importe quelle autre désignation
audible et on disait que les prêtres ne pouvaient prononcer le nom
indicible qu'en chuchotant. Selon le papyrus judéo-égyptien inti-
tulé Zeus Tonneur, Roi Adonaï: Seigneur Iaooue, la prononciation
chuchotée et non vocalisée de YHWH était « iauooe »256 - un peu
comme un « i-ou »murmuré. Cependant, ce qu'il est bon de noter
c'est que, d'une certaine façon, ils avaient appris à capter le
pouvoir et la gloire de YHWH, à l'accroître et à en utiliser les
effets stupéfiants.
D'une manière ou d'une autre, l'électricité a toujours été perçue
comme la manifestation d'un dieu associé aux montagnes, que ce
dieu soit Zeus, Yahvé ou un autre. Dans son ouvrage érudit, The
Shining Ones [Les Brillants], le linguiste et géologue Christian
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ELECTRIKUS
8. La batterie de Bagdad
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drons plus tard dans cet ouvrage sur ces descriptions, à mesure
que les éléments de preuves se préciseront.
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La sphère de lumière
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Le plan de Shar-On
Mais alors quelle est précisément cette condition « transcen-
dante » qui permet de convertir l'or et d'autres métaux nobles en
cette impalpable poudre blanche mfkzt de la Pierre de Paradis ? Et
quelles étaient ses propriétés quand elle était ingérée par les
anciens rois de la Maison de l'Or, en Mésopotamie, en Égypte et,
ultérieurement, en Judée ?
En termes scientifiques modernes, « transcendant» (highward)
va se traduire par « à spin élevé » (high-spin) - autrement dit, on
parlera ici d'un élément dans un état de « spin élevé ».Un atome
normal possède autour de lui un potentiel de filtrage - un filtrage
positif produit par le noyau. La majorité des électrons tournant
autour du noyau se trouvent à l'intérieur de ce filtre, à l'exception
des électrons les plus extérieurs. Le noyau passe dans l'état trans-
cendant, ou « à spin élevé »,dès que le potentiel de filtrage positif
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LA SPHÈRE DE LUMIÈRE
ment dirigés vers la tête des rois (voir illustration couleur 15).
Parfois représentés avec des coiffes en forme d'aigle, de griffon ou
de poisson, ces sages étaient appelés Apkallus (un terme akkadien
venant du sumérien ab-gal, signifiant « grand directeur » )292, et
leur aptitudes transcendantes étaient exprimées en les montrant
avec quatre ailes.293
En plus des pommes de pin (pinus brutia, représentant le corps
pinéal)294, les Apkallus portaient également de petites situles (des
sortes de seau appelés banduddû). Et quand ils n'assistaient pas un
roi, on les montrait ordinairement en train d'entretenir la Plante
de Naissance (l'arbre Kiskanu). Cette plante sacrée incarnait l'im-
mortalité de la royauté qu'on leur avait confiée. À Babylone, un
gardien apkallu était appelé un Alad29s, tandis que dans le monde
arabe il était un djinni (ou jinni, ce qui signifie un « génie » ; le
mot français étant dérivé du mot arabe). Ces mots protecteurs,
alad et djinn (pluriel de djinni) forment la racine du nom du héros
des Mille et une Nuits, Aladin.
Bon nombre des plus intéressants reliefs représentant des
Apkallus (aujourd'hui exposés dans les musées du monde entier)
furent découverts au milieu des années 1800 dans le palais de
Nimroud du roi Assurnazirpal II, qui régna en Assyrie entre 883
et 859 AEC296, et le palais de Khorsabad de Sargon le Grand (720-
705 AEC). Selon la pratique traditionnelle, les Apkallus (Ab-gal)
de cette époque étaient apparentés aux Grands des temples égyp-
tiens, qui avaient la responsabilité de la conservation des corps de
lumière des pharaons.
Les archéologues et les responsables de musées continuent
d'être indécis quant à ce que ces génies pouvaient transporter dans
leurs situles. Selon la théorie la plus répandue, il s'agirait de pollen
recueilli sur la Plante de Naissance et symboliquement transmis au
roi, au moyen des pommes de pin, dans une sorte de rite de ferti-
lité. Cependant, aucun élément n'a jamais été découvert laissant
penser que les Apkallus avaient un quelconque rapport avec la
fertilité. Ils avaient pour devoir de s'occuper des souverains en
qualité d'ultime gardien de la souveraineté. Par ailleurs, la Plante
de Naissance était un arbre purement symbolique (comme l'Arbre
de Vie) qui servait, selon la Liste des rois sumériens (vers 2000
AEC)297, à nourrir les rois. Sa représentation était directement liée
au Gra-al mésopotamien: le «nectar de suprême excellence »
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Au-delà de zéro
La poudre de pierre de feu transcendante est non seulement
capable d'élever la conscience humaine, mais elle est aussi un
supraconducteur défiant la pesanteur. L'un des plus grands cher-
cheurs sur la gravité à partir des années 1960 fut le physicien russe
Andrei Sakharov. Les données mathématiques de sa théorie
(fondée sur la gravité considérée comme un point zéro) furent
publiées dans la Physical Review, par Hal Puthoff del' lnstitute for
Advanced Studies (Institut des Études Avancées).310 Depuis,
Puthoff n'a pas manqué de faire remarquer que, parce que la
gravité détermine l'espace-temps, alors la poudre blanche monoa-
tomique est capable de plier cet espace-temps.311 C'est une
« matière exotique », expliqua-t-il, avec une force d'attraction
gravitationnelle inférieure à zéro. En plus du fait que la substance
est conçue pour peser moins que rien et disparaître dans une
dimension inconnue, le récipient dans lequel elle est placée peut
aussi être amené à peser moins que rien. Donc, dans les circons-
tances correctes, la poudre est capable de transposer sa propre
absence de poids à son hôte, qui peut être un récipient, un creuset,
ou qui peut parfaitement être un énorme bloc de pierre.
On a peut-être ici un indice de la manière selon laquelle les
Égyptiens construisirent les pyramides et érigèrent d'autres monu-
ments massifs.312 Les blocs de pierre massifs, pesant individuelle-
ment de nombreuses tonnes, furent-ils hissés à de grandes
hauteurs, avec une telle précision, par des centaines de milliers
d'esclaves en n'utilisant rien d'autre que des cordes et des rampes
sur une période de temps indéterminée, comme on le croit ordinai-
rement ? Comme des tentatives récentes et infructueuses pour
reproduire ce procédé l'ont montré, il est clair qu'ils ne purent
l'être ainsi. Pour construire un plan incliné jusqu'au sommet de la
Grande Pyramide avec une inclinaison d'un dixième, il aurait fallu
une rampe de 4 800 pieds (environ 1 460 m) de longueur, avec un
volume trois fois supérieur à celui de la pyramide elle-même.313 En
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Génération royale
Revenons maintenant à l'époque de Moïse et continuons l'his-
toire de l'Arche. Il nous faut d'abord examiner la chronologie
biblique ambiguë. Parmi les traits récurrents de l'Ancien
Testament, on trouve les références fréquentes à une période de
« quarante ans ». Exemple qui n'est pas le moindre: C'est ce
temps précisément que les Israélites auraient, dit-on, passé dans le
désert du Sinaï après leur séjour près du mont Horeb avant de
pénétrer finalement en Canaan.319 Cette période d'errance de
quarante ans dans le désert est assez importante pour être
mentionnée plusieurs fois dans les livres des Nombres et du
Deutéronome, avant d'être corroborée ultérieurement dans les
Psaumes et les livres des prophètes.
Aspect-dé de ces années : il est dit que les Israélites passaient
apparemment une bonne partie de leur temps à « murmurer » 1320
Ils murmuraient contre Aaron ; ils murmuraient contre leur
nouveau Seigneur et contre tout le monde. Ils n'étaient clairement
pas impressionnés par le périple de Moïse. Ils se plaignaient de
l'environnement, de la nourriture, du manque d'eau, des serpents
et d'avoir à faire face à des autochtones hostiles. Finalement, le
Seigneur fut tellement indisposé par leurs incessants murmures
qu'il les livra aux mains des Philistins pendant encore
40 années 1321
Pour comprendre le sens de tout cela, il est important d'identi-
fier deux faits marquants. D'abord, qu'à l'époque de la rédaction
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE SECRET DU ROI SALOMON
La conquête de l'Arche
Il fut déterminé que la lignée ne pouvait endosser son rôle royal
qu'une fois établie à Jérusalem sur le site du mont Moriah, où
Abraham avait offert son fils en sacrifice à El Shaddaï des siècles
plus tôt.331 Le Seigneur avait conclu son pacte avec les générations
153
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE SECRET DU ROI SALOMON
e Damas
Jourdain
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Serâbit el Khâdim
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LE SECRET DU ROI SALOMON
(Armegeddon)
Cesarée • Mt. Güboa ISRAEL
•
•Samarie
•Sichem
SAMARIE
•Silo •
Mt. Gikad
Béthel •
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i
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eGuézer • PERÉE
Jerusalem
Bethléem• •
Mar Saba
Hébron•
En-Guédie
JUDA
(JUDÉE)
Massada•
157
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE SECRET DU ROI SALOMON
Le cantique de Déborah
Bien qu'ils ne fussent pas encore prêts à établir leur nouveau
royaume, les Israélites avaient besoin d'une organisation centra-
lisée dans la mesure où leurs tribus disparates commençaient à
opérer indépendamment les unes des autres. Ils élaborèrent le
concept des Juges désignés (des magistrats disposant de pouvoirs
militaires), qui allaient les superviser pendant environ 250 ans,
c'est-à-dire jusqu'à ce que la monarchie soit constituée.
Cependant, au cours de cette période, il est manifeste qu'ils ne
furent en aucune façon unis sur le plan religieux. À Sichem, ils
avaient été réunis par Josué pour prêter allégeance à Yahvé34s.
Mais après la mort de leur chef, ils se mirent aussi à vénérer des
divinités cananéennes telles que Baal et Ashtoreth/Astarté.349
Les Israélites de cette époque étaient non seulement poly-
théistes, comme leurs ancêtres l'étaient en Égypte, mais ils étaient
aussi assez capricieux et violents dans leur comportement social.
Le rapt des jeunes filles de Silo en fournit un bon exemple35o,
comme le sacrifice de la fille de Jephté offerte en holocauste à
Yahvé pour le remercier pour leur victoire sur les Ammonites dans
le pays de Galaad.351 Comme le rapporte Juges 17: 6: « En ces
temps-là ... chacun faisait ce qui lui plaisait » ••• mais c'était une
manière difficile de construire une société cohésive et confédérée !
Les principaux Juges des années de colonisation forent Otniel,
Ehud, Déborah, Gédéon, Jephté, Samson et Samuel. La prophé-
tesse Déborah (la première femme chef depuis Miryam et une véri-
table Jeanne d'Arc) fut prééminente parmi ceux-ci et, conjointe-
ment au commandant en chef Baraq, elle fut l'instigatrice de
l'assaut le plus important depuis Josué. Celui-ci amena la défaite
des formidables chars cananéens du roi Siséra à Har Megiddo
(Armageddon)352, ce qui permit aux Israélites de conquérir la
vallée de Jizréel, ainsi que les hauteurs des collines de Galilée
précédemment occupées. Des découvertes archéologiques ont
permis de déterminer que cet événement intervint vers 1125
AEC3H et son histoire fut préservée dans l'évocateur Cantique de
Déborah, qu'elle aurait chanté, prétend-on, à son peuple assemblé
après la bataille (Juges 5).354
Le triomphe d'Israël suivant intervint sous le commandement de
Gédéon, quand ils furent confrontés à des hordes de Madiânites
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La pierre de feu
Finalement, vers 968 AEC, après une longue série de combats
et de pérégrinations depuis les jours lointains du mont Horeb,
l'Arche avait trouvé son lieu de résidence longtemps attendu dans
la Jérusalem du roi Salomon. Si on le désigne généralement sous
son nom familier (signifiant « pacifique »), le nom légitime de
Salomon était en réalité Yedidya.380 Le véritable nom de son père
est incertain, dès lors que l'archétype du David a prédominé (bien
que ce terme n'ait jamais été utilisé comme nom de personne avant
cette époque). Cependant, les textes mésopotamiens du palais de
Mari font référence au Dâvidum comme on parlerait d'un
« César » (Empereur) et le titre est resté accolé au personnage
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LE SECRET DU ROI SALOMON
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
tions fut un autre Hiram, lui aussi de Tyr, un maître artisan en ma-
tière de travail du bronze.389 D'après la tradition maçonnique, cet
Hiram était surnommé Abif, bien qu'il ne soit pas appelé ainsi dans
la Bible.J90 Loin d'être un lieu de culte parfaitement yahviste, le
Temple fut dessiné à partir d'aspects des traditions moyen-o-rien-
tales. À son entrée (et conformément à la coutume en vigueur dans
les temples phéniciens), on trouvait deux colonnes indépendantes,
ne soutenant rien : jakin (traduisant l'idée d' « établissement ») et
Boaz (signifiant « en force » : c'était aussi le nom du grand-père de
David). Le rituel maçonnique nous dit que ces deux piliers étaient
creux et qu'ils contenaient les rouleaux constitutionnels de l'Ordre.
Les murs et le plafond du Temple étaient recouverts de cèdre du
Liban et décorés de chérubins, de palmiers, de grenades et de lis.
Les portes et les planchers étaient faits d'oliviers et de pins. Et tout,
du sol au plafond, était plaqué d'or.391 Au cen-tre de l'ensemble se
trouvait le Sanctum Sanctorum, le Saint des Saints, conçu pour
abriter l'Arche d' Alliance, gardée par deux chérubins géants392 (en
plus de ceux de l'Arche elle-même). Mais il y avait encore un autre
détail déterminant, qui a suscité une per-plexité considérable dans
la mesure où sa fonction n'a jamais été expliquée.
1 Rois 7: 23-26 nous parle d'un récipient massif, qu'Hiram créa
pour la cour du Temple. Cependant, la description s'écarte un peu
du contexte du texte grec originel, donc il est nécessaire de se
concentrer sur le troisième livre des Rois de la Bible des Septante
pour trouver un récit plus authentique. Il raconte que cette vasque
était un réceptacle circulaire en bronze de quelques 15 pieds (env.
3,8 m) de diamètre et 7,5 pieds (env. 1,9 m) de hauteur. L'épaisseur
de métal était d'une palme (env. 3 pouces/ 7,5 cm). Ses bords étaient
façonnés en forme de fleur de lotus épanouie et elle était posée sur
douze grands bœufs de bronze. En tout, elle pouvait contenir « trois
mille mesures » des 10 chariots - les bases rou-lantes - qui étaient
adjoints au récipient principal. Eux aussi étaient faits de bronze et
ils n'avaient pas de couvercle. Ils étaient richement décorés de lions
et de chérubins et ils reposaient sur des roues de chariot de 2 7
pouces (env. 68,5 cm). En outre, il est rap-porté qu'Hiram fit les
chaudrons et les pelles.
Des questions se posent immédiatement: Que pouvait bien
faire un conteneur d'une telle dimension dans un temple ? Qu'est-
ce qui pouvait être stocké dedans ? Et à quoi servaient les chariots
166
LE SECRET DU ROI SALOMON
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Dans l'obscurité
Kebra Nagast
Nous avons vu (relire « Les Contradictions du Deutéronome »,
ch. 5) comment les chrétiens de l'Église orthodoxe éthiopienne du
XIVe siècle ont symboliquement détourné l'Arche au profit des
empereurs abyssiniens dans le Kebra Nagast (La Gloire des rois).
Le livre suggère que le roi Salomon aurait eu un fils secret appelé
Bayna-lekhem (Menyelek) avec la reine de Saba - un fils qui serait
discrètement parvenu à enlever l'Arche du Temple de Jérusalem,
puis qui l'aurait emmenée en Éthiopie via l'Arabie et la mer
Rouge. On peut difficilement imaginer comment quelqu'un pour-
rait enlever « discrètement » quelque chose pesant environ une
tonne et demie sans se faire repérer. Mais il est intéressant d'exa-
miner plus attentivement cette légende pour voir en quoi elle
diffère du récit de l'Arche dans la Bible. Si le texte éthiopien avait
un fond de vrai, l'Arche ne devrait plus apparaître dans les Écri-
tures hébraïques après l'époque de Salomon. Cependant, le fait est
que l'Ancien Testament continue de la dire présente à Jérusalem
pendant plusieurs générations de successeurs de Salomon. Alors,
pourquoi un obscur scribe éthiopien anonyme se serait-il donné la
peine de concocter une histoire immédiatement réfutable ?
Revenons en 330 EC. L'empereur Constantin le Grand a
formellement scindé son Empire romain en deux: l'Ouest est
gouverné de Rome et l'Est de Byzance, qu'il rebaptisa
Constantinople (et qui est aujourd'hui Istanbul). Mais peu après,
l'Empire d'Occident s'effondra sous les coups des Wisigoths et des
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DANS L'OBSCURITÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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DANS L'OBSCURITÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
La reine de Saba
Lors de notre évocation chronologique du roi Salomon, nous
avons éludé la légende de la reine de Saba. Mais nous sommes
parvenus à un stade plus approprié pour examiner l'illustre et
mystérieuse souveraine du Sud. Le Kebra Nagast l'appelle
Makeda d'Éthiopie, mais elle n'est pas spécifiquement nommée
dans la Bible, ni identifiée dans le moindre document reconnu
comme historiquement authentique. Indépendamment de cela et
contrairement aux nombreuses affirmations prétendant que le
pays de Saba (ou Sheba) est difficile à identifier, celui-ci est en
réalité précisé dans les inscriptions assyriennes du roi
Tiglathpileser III (vers 745-727 AEC) et de Sargon II (vers 720-
705 AEC). Rendant parfaitement clair que Saba était la terre des
Sabéens (les Sâba'aa), cette dernière inscription (datant approxi-
mativement de 707 AEC) associe une reine Samsé cl'Aribû à
It'amara, le roi de Saba. Son royaume se trouvait loin au sud de la
Palestine et du Jourdain, dans la péninsule arabique ce qui inclut
maintenant le Yémen. Bordant le flanc oriental de la mer Rouge
au-dessus du golfe cl' Aden, la restitution hébraïque du nom Sâba
était Sheba.404
La reine de Saba fait sa courte apparition biblique devant
Salomon dans 1 Rois 10: 1-13 (passage répété dans 2 Chroniques
9 : 1-12), qui explique d'une manière quelque peu ambiguë qu'elle
« vint éprouver celui-ci par des énigmes ». Le récit rapporte
qu'elle arriva à la tête d'une très grande caravane, chargée
d'épices, d'or et de pierres précieuses pour le roi de Juda, dont la
sagesse sans équivalent était très renommée. En dehors de cela,
l'histoire ne nous apprend pas grand-chose d'autre. Les sages
réponses du roi réjouirent la reine et elle se montra très impres-
sionnée par la cour. Puis, après un échange de cadeaux munifi-
cents, elle repartit. Cependant, il est très probable que sa visite
avait quelque chose à voir avec des négociations en vue d'acquérir
pour sa maison la pierre de feu sacrée. 1 Rois 10 : 10 spécifie
qu'elle donna à Salomon 120 talents (environ 5,5 tonnes) d'or.
172
DANS L'OBSCURITÉ
Gardiens de la destinée
Revenons maintenant à l'Arche biblique. En totale contradic-
tion avec le Kebra Nagast, nous voyons que l'Ancien Testament
confirme que l'Arche se trouvait encore à Jérusalem bien après
l'époque de Salomon (vers 968 AEC). Il est rapporté que le roi
Ézéchias de Juda (12e successeur de Salomon en ligne directe)
173
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
aurait prié devant l'Arche (2 Rois 19: 15). Au cours des règnes
ultérieurs des rois Manassé et Amon, l'Arche fut emmenée à l'abri
dans un sanctuaire lévite, tandis que des troubles et des problèmes
d'antagonismes religieux éclataient autour du Temple. Plus tard,
tandis que l'on nous raconte le règne de l'arrière petit-fils d'Ézé-
chias, Josias de Juda, 2 Chroniques 35 : 3 nous rapporte comment
ce dernier décida de ramener l'Arche dans sa demeure idoine. Il
« dit aux Lévites qui enseignaient à Israël ce qui était consacré
pour le Seigneur : « Déposez l'Arche sainte dans la maison qu'a
bâti Salomon, le fils de David, roi d'Israël. Ce n'est plus un
fardeau pour vos épaules. » Cela se passait 360 ans après la
construction du Temple par Salomon et peu avant la première
invasion de Jérusalem par Nabuchodonosor de Babylone, vers
597 AEC.
Au regard de cette instruction, il semblerait logique que les
troupes de Nabuchodonosor aient emporté l'Arche au milieu de
leur butin quand ils pillèrent le Temple. Mais ce ne fut apparem-
ment pas le cas. 2 Rois 25 : 13-17 et Jérémie 52: 17-23 fournis-
sent un inventaire des biens pillés, mais l'Arche n'y figure pas. En
revanche, on la retrouve dans de nombreux textes hébreux confir-
mant qu'avant l'invasion, elle fut cachée par le prophète Jérémie.
Il n'est donc pas étonnant que l'on puisse trouver dans le livre
vétérotestamentaire de Jérémie (3 : 16) une prophétie qui y fasse
allusion:« "L'Arche d'Alliance de Yahvé". Plus personne n'y
pensera, plus personne ne s'en souviendra, plus personne n'ira la
vmr. »
Dans l'Ancien Testament, on rencontre une allusion complé-
mentaire dans 2 Maccabées 2: 5, tandis que 2 Esdras 10 : 22, tout
en se lamentant que les Lévites aient été emmenés en captivité,
poursuit : « Notre chandelier est éteint, l'Arche d' Alliance est
dégradée, nos objets sacrés sont profanés. » Dans le Talmud
hébreu, différents commentaires rappellent que Jérémie cacha
l'Arche sous le sol près du Saint des Saints du Temple et cette
tradition était si enracinée qu'elle survécut pendant des siècles,
même après la rédaction de la Bible hébraïque massorétique au
xe siècle.
Ce que tout cela traduit clairement, c'est qu'à partir du règne
de Salomon, l'Arche ne fut plus utilisée. La culture de l'or s'arrêta
brutalement quand éclatèrent les luttes autour de la royauté entre
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DANS L'OBSCURITÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Melek (La Vallée du roi), comment la sainte relique avait été mise
en sécurité avant la destruction du temple.
Au centre de tous les récits relatifs à la mise à l'abri del' Arche,
on trouve Jérémie. C'est donc vers son histoire que nous devons
nous tourner maintenant. S'il est généralement présenté dans les
enseignements de l'Église comme un prophète, Jérémie était en
réalité un homme particulièrement influent. Comme le précise
Jérémie 1 :1, il était le fils de Hilkiah (ou Hilqiyyahu), un prêtre
d' Anatot qui devint le Grand prêtre de Jérusalem et qui découvrit
le Livre de la Loi caché dans le Temple (2 Rois 22 : 8 et
2 Chroniques 34: 15). En outre, Jérémie fut le capitaine de la
garde du Temple d'Hilkiah. Avant l'invasion de Nabuchodonosor,
Hilkiah aurait donné à Jérémie l'ordre de faire emmener par ses
hommes les trésors les plus sacrés du Temple - ce qui incluait
l'Arche d'Alliance - dans les caveaux creusés en dessous. Ceci fut
dûment exécuté et la Garde se transforma en une élite, l'Ordre du
Temple, chargé de conserver le souvenir et l'emplacement de ce
trésor.
Et c'est donc pour cette raison que, lorsque Nabuchodonosor
pilla le Temple, des objets spécifiques comme l'Arche et la pierre
du sacre des rois de Juda ne se trouvaient pas sur la liste du butin.
Cette dernière, la Pierre de l'Alliance, était le chevet sur lequel
Jacob, disait-on, avait la tête posée lorsqu'il vit l'échelle menant
au Ciel à Béthel (Genèse 28 : 18-22). En cette occasion, El Shaddai
avait promis à Jacob que sa descendance engendrerait une lignée
de rois; la lignée qui, finalement, deviendrait la dynastie de David
et Salomon.
Maintenant que les trésors étaient à l'abri de Nabuchodonosor,
Josias se retrouva confronté à un autre ennemi et fut tué au
combat contre le pharaon Néchao d'Égypte à la bataille de
Megiddo.413 Son fils Josias fut installé sur le trône pour lui
succéder, mais Néchao le détrôna pour mettre à sa place son jeune
frère Elyakim qui prit le nom de Joiakim en devenant roi.4t4
Jérusalem se retrouva contrainte de payer de lourdes taxes au
pharaon et la ville s'affaiblit gravement. C'est alors que
Nabuchodonosor arriva de Babylone et lança son premier assaut.
Nekau jugea préférable de ne plus s'aventurer du côté de
Jérusalem. Puis Joiakim mourut et son fils Joiakin (ou Jechoniah)
prit sa suite. Mais Nabuchodonosor frappa durement encore cette
176
DANS L'OBSCURITÉ
177
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179
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Après la captivité
D'un côté, les rapatriés israélites étaient sous le contrôle des
Perses et de leur dynastie régnante, mais de l'autre, ils étaient
également soumis au langage impérial araméen officiel. Le Grand
Prêtre du nouveau temple devint la tête d'une culture qui était
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DANS L'OBSCURITÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
de faire passer une réforme agraire en 133 AEC, mais il fut assas-
siné par le parti des sénateurs. Son frère embrassa à son tour la
cause des fermiers et lui aussi fut assassiné. Le chef du parti popu-
laire devint alors le commandant militaire, Caius Marius.
En 107 AEC, ce dernier était consul de Rome. Mais le Sénat
trouva son propre champion en la personne de Lucius Cornelius
Sylla, qui déposa Marius et devint dictateur en 82 AEC. Un terri-
fiant règne de terreur s'ensuivit jusqu'à ce qu'un nouveau politi-
cien du parti du peuple, le général Caïus Julius César, ait acquis
une grande popularité et soit élu à la fonction suprême en 63 AEC.
Cette même année, les légions romaines marchèrent sur la Terre
sainte qui se trouvait déjà dans une situation de graves troubles
partisans. Les Pharisiens, qui observaient les strictes lois anciennes
juives, s'étaient dressés contre la culture grecque plus libérale. En
faisant cela, ils s'opposaient aussi à la caste sacerdotale des
Saducéens et, du fait de ce contexte instable, le pays se retrouva
mûr pour une invasion. Les Romains virent l'opportunité qui s'of-
frait à eux et, sous le commandement de Cneius Pompeus Magnus
(Pompée le Grand), ils soumirent la Judée, s'emparèrent de
Jérusalem et annexèrent la Syrie et le reste de la Palestine.
Simultanément, la hiérarchie de la République romaine
connaissait ses propres bouleversements. Jules César, Pompée et
Crassus formèrent le premier triumvirat à la tête de Rome, mais
leur association souffrit quand César fut envoyé en Gaule et que
Crassus partit superviser ce qui se passait à Jérusalem. En leur
absence, Pompée changea de camp politique: il quitta le parti
populaire pour rejoindre les aristocrates républicains. Aussi,
lorsque César revint, une guerre civile éclata. César l'emporta à
Pharsale, en Grèce, et, finalement, il prit le contrôle total des
provinces impériales quand Pompée s'enfuit en Égypte.
Jusqu'à cette date, la reine Cléopâtre VII avait gouverné
l'Égypte conjointement avec son frère Ptolémée XIII. Mais alors,
César visita Alexandrie et conspira avec Cléopâtre, qui fit assas-
siner son frère et commença à régner seule et de plein droit. César
partit en campagne en Asie mineure et en Afrique du Nord. Mais
à son retour à Rome en 44 AEC, il fut assassiné par les
Républicains. Son neveu Caius Octavius (Octave, puis Octavien
[Octavianus] après son adoption par César) forma un second
triumvirat avec le général Marc Antoine et le politicien Marcus
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UNE DIMENSION PARALLÈLE
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UNE DIMENSION PARALLÈLE
Défier la gravité
Un nouveau protagoniste apparut alors, un docteur ès systèmes
de séparation des métaux de l'école métallurgique du ministère US
de l'Énergie à l'université de l'Iowa. Il était consultant des firmes
Motorola et Sperry et il avait travaillé avec des échantillons de
terres rares et la majorité des éléments de la classification pério-
dique. Après avoir recueilli ses propres échantillons de sol et avoir
travaillé sur le dossier pendant trois ans, il annonça finalement
que la substance contenait bien les éléments de métaux précieux
sous une forme totalement inconnue de la science. Il confirma
également les mêmes taux d'onces par tonne que l'analyse spec-
troscopique russe antérieure.
De 1983 à 1989, la recherche continua avec un docteur ès
chimie, trois maîtres chimistes et deux techniciens travaillant à
plein temps. Avec l'aide des informations de l'académie soviétique
des Sciences et du bureau US des Poids et Mesures comme point
de départ, ils apprirent à faire des séparations quantitatives et
qualitatives de chacun des éléments énigmatiques. Ils achetèrent
des métaux précieux purs (or, rhodium, osmium, iridium et ruthé-
nium) à la firme Johnson Matthey, étudièrent les agrégats
(groupes d'atomes), et, avec l'équipement assisté par ordinateur le
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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UNE DIMENSION PARALLÈLE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Supraconducteurs
Il semblerait que circule à l'intérieur d'un supraconducteur une
lumière monofréquence, qui se déplace (comme de la lumière
liquide) à la vitesse du son plus faible que celle de la lumière. Elle
possède un champ magnétique nul, qui repousse pareillement les
pôles magnétiques nord et sud, mais qui a la capacité d'absorber
une énergie magnétique élevée pour produire encore plus de
lumière. En fait, le champ magnétique de la terre peut fournir
suffisamment d'énergie à un supraconducteur pour que celui-ci
lévite. Et c'est précisément ce qui est arrivé aux 44 % de poids
manquant : la matière commençait à léviter et ne pouvait donc
être enregistrée correctement sur l'échelle par les appareils de
mesure de pesée. Lorsque le poids enregistré était équivalent à
zéro, voire à moins, la matière supraconductrice se trouvait tota-
lement en état de lévitation. L'échantillon était aussi un réflecteur
de lumière capable lui-même d'en produire ce qui lui donnait cet
aspect blanc brillant. Quand la lumière s'écoule dans un supracon-
ducteur, elle produit autour d'elle un champ qui exclut tous
champs magnétiques externes. On l'appelle l'Effet (ou Champ)
Meissner, du nom du physicien allemand Walter Meissner qui en
a publié la découverte en 1933 et c'est celui-ci qui écarte tout autre
champ magnétique de l'échantillon. Du fait qu'ils sont repoussés,
c'est pour cette raison que les aimants léviteront au-dessus d'un
supraconducteur.
Un supraconducteur ne conduit pas au moyen d'une conducti-
vité ordinaire, mais grâce à la fréquence de sa lumière inhérente.
Quand des électrons externes sont réglés sur cette même
fréquence, elle va les conduire. Quand deux supraconducteurs
sont liés par leurs champs Meissner, sur une quelconque distance,
les deux peuvent fonctionner comme s'ils ne faisaient qu'un dans
le cadre d'un processus appelé « cohérence quantique ».
L'électricité (par contraste) doit circuler à travers des contacts
physiques. Même la lumière elle-même peut être transmise entre
des supraconducteurs. Ce que la lumière a d'intéressant, c'est que,
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
(Un engagement sous serment écrit était requis par le Bureau des
Brevets.) À cette fin, la direction du département Céramique &
Supraconductivité d'Argonne, mit en contact David et un chimiste
métallurgiste qui, sur les spécifications d'Hudson, produisit la
poudre blanc immaculée à spin élevé à partir d'or pur. Cependant,
quand il analysa la matière résultant de l'opération, son équipe-
ment déclara qu'il s'agissait de fer, de silice et d'aluminium,
comme on l'avait prévenu au préalable que ce serait le cas. Quand
il avait signé son engagement écrit, le chimiste avait spécifique-
ment mentionné le fait que (en dépit de tous les tests qui pour-
raient être ultérieurement réalisés), il garantissait que la matière
utilisée était de l'or à 100 % dès lors qu'elle avait été obtenue à
partir d'or pur dans son propre laboratoire.
Ensuite, on demanda à Hudson d'inverser le processus en
retransformant la poudre en un morceau de métal d'or. C'était
comme demander à quelqu'un de recréer une pomme à partir
d'une casserole de compote: une opération apparemment impos-
sible ! Des essais antérieurs avaient donné des résultats désastreux
: des électrodes onéreuses avaient brûlé en moins d'une seconde.
Pire encore : on avait assisté à une production de rayons gamma à
ondes courtes qui avaient fait voler en éclats l'équipement du
laboratoire. À la fin de 1995, les difficultés avaient été surmontées
et la « pomme » avait pu être reconstituée à partir de la
« compote ». À partir de là, il n'y eut plus aucun doute qu'il était
possible (comme dans l'ancienne science métallurgique) de fabri-
quer de l'or à partir d'une base qui n'était apparemment pas de
l'or. À partir d'un échantillon originel analysé comme étant du fer,
de la silice et de l'aluminium, on obtenait un lingot qui se révélait
être de l'or pur à l'analyse. Après des siècles de tentatives, d'er-
reurs, de frustrations et d'échecs, la pierre philosophale des
anciens temps avait été enfin redécouverte.
Le jour du Jugement
Du début de sa quête à 1995, David Hudson avait personnelle-
ment dépensé pour ses recherches sur les ORMUS quelque
8, 7 millions de dollars. Maintenant, l'usine de production devait
être construite. L'ORMES L.L.C. fut créée pour être la société qui
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UNE DIMENSION PARALLÈLE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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UNE DIMENSION PARALLÈLE
Éléments de transition
On le voit, au gré de notre voyage avec l'Arche d'Alliance, il ne
nous faut pas seulement étudier des matières telles que l'arc élec-
tronique et la transmutation des ORMUS, mais aussi des sujets
tels que les supraconducteurs et les dimensions parallèles.
Si l'Ancien Testament ne mentionne pas spécifiquement le
dépôt de la poudre de manna dans l'Arche, la tradition a prévalu
en vertu d'une référence néo-testamentaire dans Hébreux 9 : 4. Ce
passage nous parle de « l'Arche d' Alliance entièrement recouverte
d'or, dans laquelle se trouvaient une urne d'or contenant la
manne ». Ce qui ressort clairement de cela (vu les qualités supra-
conductrices de la poudre ORMUS), c'est que l'Arche elle-même
était un supraconducteur de grande puissance. Par conséquent, il
n'y a aucune raison de mettre en doute toutes les références bibli-
ques concernant l'aptitude de l'Arche à léviter ou à émettre des
forces destructrices d'une grande violence, que ce soit sous la
forme de simples rayons lumineux ou de rayons meurtriers.
Au centre de la Table de classification périodique, on a un
groupe d'éléments dits éléments (ou métaux) de transition. Ils
incluent l'argent et le groupe des platines légers : palladium,
rhodium et ruthénium, à côté de l'or et du groupe des platines
lourds : platine, iridium et osmium. Les éléments non-précieux
comme le cuivre, le cobalt et le nickel sont aussi inclus. Ce sont les
éléments de transition qui sont capables de se transmuter dans
l'état monoatomique de la pierre de feu transcendante.
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LE PROTOCOLE QUANTIQUE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Lévitation et téléportation
Dans le monde des supraconducteurs, il existe deux types prin-
cipaux. Un supraconducteur parfait à une seule phase vibratoire
repoussant toute invasion magnétique est appelé supraconducteur
de type 1. On trouve dans cette catégorie l'or monoatomique et les
éléments du groupe des platines. Les supraconducteurs de type 2
(des complexes métalliques dont le cuivre, le plomb, le niobium et
le niobium-titane) ont un comportement mixte, qui autorise quel-
ques pénétrations magnétiques externes.
Les supraconducteurs de type 1 fonctionnent parfaitement
parce que les électrons tournant en sens contraires s'associent par
paires tels des reflets ou des jumeaux sans se détruire l'un l'autre.
Ils deviennent des photons monofréquence - ce ne sont plus des
particules, mais des ondes lumineuses. Ces ondes sont la clé du
protocole quantique parce que, en essence, les protons représen-
tent les quanta - les quantités d'énergie proportionnelle à la
fréquence de radiation qu'ils représentent (du latin quantus,
« combien » ). Ces photons qui se reflètent à l'identique et qui flot-
tent sur l'onde quantique d'un supraconducteur sont appelés
Paires de Cooper441 et ils créent un effet Meissner - un champ
magnétique unique sans polarité nord ou sud. Une fois activé, ceci
résiste à tout autre champ magnétique, de telle manière que le
supraconducteur devient diamagnétique - un état dans lequel il
repousse de puissants champs magnétiques ou est repoussé par
ceux-ci. Cela offre des possibilités de lévitation immédiates.442
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LE PROTOCOLE QUANTIQUE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE PROTOCOLE QUANTIQUE
La science sacrée
Il est important de rappeler et de préciser ici les principes de
base que nous reconnaissons comme exacts et dont nous avons
discuté, dès lors qu'ils échappent au cadre des informations que le
public connaît normalement. Ce n'est qu'en retenant les toutes
dernières avancées de la science de pointe des supraconducteurs et
leurs attributs phénoménaux que nous pouvons parvenir à
comprendre ce qui est finalement arrivé à l'Arche d' Alliance.
D'éminents scientifiques modernes n'ont pas seulement
confirmé l'existence de dimensions parallèles, de la téléportation
et d'autres éléments du même ordre, mais ils se sont aussi particu-
lièrement souciés de laisser le public à l'écart de toutes ces
matières. Pour montrer le dilemme auquel nous sommes
confrontés à cet égard, le long extrait suivant est tiré d'une confé-
rence donnée par le physicien nucléaire Daniel Sewell Ward
devant le Forum de l'Association internationale de la Nouvelle
Science à Fort Collins (Colorado) en octobre 1999:
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Il est clair qu'une grande partie de ce que l'on sait aujourd'hui dérive
du processus normal de l'acquisition de savoir et des découvertes
d'âge en âge. Historiquement, la connaissance s'est disséminée par
l'apprentissage qui voit le détenteur de cette connaissance (le maître)
partager son savoir avec un tiers (l'apprenti) qui a gagné le droit à
acquérir cette connaissance par la démonstration de sa valeur... Des
écoles ont aussi existé pour disséminer la sagesse et la connaissance.
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LE PROTOCOLE QUANTIQUE
Il paraît clair, par exemple, que Moïse, en tant que prince d'Égypte,
fut largement instruit dans les anciens mystères et qu'il partagea une
partie de son éducation avec les Israélites sous la forme de l'Arche
d'Alliance. Les Templiers apparurent pendant les croisades à l'aube
du dernier millénaire et ce sont eux qui découvrirent apparemment
un trésor d'informations dissimulé dans les environs de Jérusalem ...
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Retour à Dendérah
À la lumière de ce judicieux exposé, je compris alors qu'il me
fallait obtenir l'opinion du Dr Daniel à propos des mystérieux
pétroglyphes de Dendérah relatifs à Hathor. Ce sont d'étranges
objets bulbeux décorant les murs du temple, que nous avons déjà
examinés plus tôt (voir « L'Or des Dieux », chapitre 7). Nous
avions ici un physicien qualifié à la pointe de la science moderne,
qui avait également une compétence en matière d'histoire
ancienne. Il indiqua qu'il y avait des différences importantes entre
les reliefs du temple. Par exemple, alors que sur certaines images,
on voit des bras qui supportent apparemment les ampoules en se
tenant en dessous, dans d'autres versions, les bras des piliers djed
sont tendus et pénètrent à l'intérieur des bulles dans lesquelles
sont suspendus des serpents. Cela laisse entendre que les
bulles/tubes/ampoules ne sont pas du tout des objets physiques,
mais qu'ils représentent la zone ou l'aura spécifique qui se trouve
à l'intérieur (à la manière des bulles des BD, où l'élément impor-
tant, ce sont les mots indiqués à l'intérieur et non la bulle elle-
même.
Les bras djed les plus proches des serpents sont plus musclés
que ceux des autres djed ou personnages qui ne font que toucher
l'espace confiné. Lorsque les bras pénètrent à l'intérieur de la
212
LE PROTOCOLE QUANTIQUE
bulle, les serpents ont cinq ou six ondulations, mais quand les bras
demeurent à l'extérieur de l'ampoule, les serpents en ont moins.
Cela suggère peut-être l'existence d'un processus précis de renfor-
cement à l'intérieur des limites de la bulle.
La présence du faucon Horus dans certains des reliefs est un
autre trait de ces représentations. L'effet Horus est un facteur
important du scénario du mfkzt (poudre blanche) et la «larme
d'or» tombant de l'œil d'Horus a été directement associée à ses
attributs divins. Dans le texte des pyramides appelé le Papyrus
d'Ani, le pharaon en quête de la lumière de la connaissance dans
le champ de Mfkzt (voir « le Champ des Bénis », ch. 1) déclare:
« Je suis purifié de toute imperfection. Qu'est-ce que c'est ?
[Manna?]. Je m'élève comme le faucon doré d'Horus. Qu'est-ce
que c'est? Je viens chez les immortels sans mourir. Qu'est-ce que
c'est ? Je viens devant le trône de mon père. Qu'est-ce que c'est ? »
D'après les inscriptions qui y sont associées à Dendérah, le
personnage sacerdotal qui était en charge du rituel était identifié
sous le nom de Ka, un type d'âme physique (c'est le même nom
que le « corps de lumière » pharaonique, lui aussi appelé Ka, et
213
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Rite de passage
Alors que j'entreprenais de saisir une partie de la science épous-
touflante que je découvrais en poursuivant les recherches pour ce
livre, un astrophysicien me conseilla justement de ne pas essayer
de la comprendre. «Vous n'avez même pas besoin de la croire, me
dit-il, parce que ce n'est pas une question de croyance. Il vous faut
simplement reconnaître que, au-delà des limites de toute croyance
ou compréhension conventionnelle, elle est simplement là. C'est la
science et elle existe. » Et pour citer le professeur Stephen
Hawking: « Seules quelques personnes peuvent suivre la frontière
de la connaissance qui se déplace rapidement. Ils doivent consa-
crer tout leur temps à cette tâche et se spécialiser dans de petits
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LE PROTOCOLE QUANTIQUE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
L'énigme du Graal
Nous avons vu comment la Pierre des Philosophes - la Pierre
philosophale - était décrite dans les légendes médiévales du Saint
Graal (voir « la Manne sacrée », ch. 2) et comment elle était liée
à la mythologie alchimique du Phénix qui s'élève des cendres de
l'illumination. Des sujets comme ceux-là ont longtemps laissé
perplexe tous ceux qui essayent de voir la tradition du Graal
comme une prérogative chrétienne, dès lors que le Phénix et la
Pierre philosophale sont souvent perçus comme des thèmes de
l'occulte. De fait, nous sommes ici confrontés à une étrange
énigme, parce que même si le Graal est généralement considéré
comme une relique chrétienne, l'Église a en réalité proclamé que
la tradition graalique était une hérésie au concile de Trente (Italie
du Nord) en 1547. Ce fut à ce même concile que l'on ratifia les
livres retenus pour le Nouveau Testament officiel à partir d'une
sélection effectuée longtemps auparavant au concile de Carthage
en 397.
Quand nous avons examiné l'héritage du Gra-al de l'ancienne
Mésopotamie (voir « Le royaume des Génies », chap. 8), il est
apparu clairement que le symbolisme du calice et du pain appar-
tenait à la culture sémitique à l'époque d'Abraham et de
Melchisédech (comme le montre la Genèse 14 : 18) à partir de
1960 AEC environ. Le plus curieux, c'est que l'Église aurait dû
affirmer ses conceptions officielles contre le Graal, alors qu'elle a
usurpé le symbole le plus pertinent de cet héritage pour en faire le
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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DU FEU DANS LE DÉSERT
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
La maison d'Asmon
Judas, connu comme le « Marteleur » (Maqqaba) était un fils
du prêtre Mattathias de Modin, près de Jérusalem, et son bouclier
(auquel il est fait référence dans l'histoire du Graal) était déjà une
légende à son époque. Sur celui-ci était inscrite une question rhéto-
rique : « Qui est comme toi parmi les dieux ? » En raison du
surnom de Judas, ses successeurs furent connus sous le nom de
Macchabées. Mais plus largement, ils furent appelés Asmonéens,
du nom de leur ancêtre, Asmon (ou Asmonée), l'arrière-grand-
père de Mattathias.
Dans les pas de son père, Judas se souleva contre les rois séleu-
cides de Syrie, qui avaient pris Jérusalem. Ils étaient les successeurs
du général macédonien d'Alexandre le Grand, Séleucos, et, par
conséquent, ils imposèrent la tradition et la religion grecques au
peuple de Judée. Le principal adversaire séleucide de l'époque était
le roi Antiochos IV, qui s'était allié aux frères du Grand prêtre
aaronite de Jérusalem. Ils avaient usurpé l'héritage de leur famille
pour se placer aux côtés de l'envahisseur, tout en introduisant les
dieux et le culte grecs dans le Temple. Les rouleaux de la Torah
furent brûlés avec de la graisse de porc. La circoncision fut bannie
et la langue grecque devint obligatoire sous peine de mort.
Voyant les prêtres de Jérusalem soutenir malencontreusement
l'invasion contre leur propre culture juive, Mattathias de Modin
se dressa à la tête d'une force de guérilla dont hérita ultérieure-
ment son fils Judas. En quelques années, Judas défit plusieurs
armées syriennes au cours de grandes batailles qui virent s'af-
fronter des milliers d'hommes de chaque côté. Au cours de cette
période, Jérusalem fut encore une fois détruite. Mais le 25 Kisev
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DU FEU DANS LE DÉSERT
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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DU FEU DANS LE DÉSERT
Gardiens de l 'Alliance
Pendant le règne d'Hérode le Grand (37-4 AEC), d'énormes
sommes d'argent furent dépensées à Jérusalem, mais ce fut à la
suite d'un désastre majeur qui frappa le royaume en 25 AEC.
Cette année-là, de nombreuses pluies tombèrent et il ne put y avoir
de récolte en Palestine et en Syrie.460 Il n'y eut ni fruits, ni céréales
et toutes les chèvres et les moutons moururent. Pour nourrir le
peuple face à cette adversité, commenta Josèphe, Hérode récupéra
tout l'or et l'argent de son palais et il l'envoya à Pétronius, le
préfet d'Égypte, afin d'acheter des provisions provenant des
greniers pharaoniques. Conjointement à des vêtements et à d'au-
tres besoins, ces vivres furent librement distribuées dans tout le
royaume en quantités exceptionnelles.461 Après deux longues
années, la crise s'acheva, mais les caisses de Jérusalem étaient tota-
lement vides. Hérode (au sommet de sa royauté) avait sauvé la
nation d'une catastrophe effroyable, mais lui et sa cour avaient été
totalement brisés dans l'affaire.
Cependant, en très peu de temps, il retrouva un train de vie
étonnamment somptueux. Il dépensait d'énormes sommes d'ar-
gent - bien supérieures à ce qu'aurait pu lui rapporter les revenus
des taxes prélevées tels qu'on peut les calculer. Par-dessus tout, il
reconstruisit et étendit le Temple de Jérusalem: planté au milieu
d'un nouveau complexe de plus de 35 acres, il était désormais plus
grand que l' Acropole d'Athènes et c'était la construction la plus
magnifique de l'époque. Des milliers de maçons travaillèrent sur
ce projet colossal au cours de nombreuses années. Mais d'où
venait tout cet argent ? En outre, à l'instar des pyramides et d'au-
tres monuments gigantesques d'Égypte (voir «Au-delà de zéro »,
chap. 8), on peut se demander comment ils parvinrent à déplacer
223
LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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1. Les Israélites et l'Arche d'Alliance devant les murs de Jéricho,
par Jacques J. Tissot (1836-1902).
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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DU FEU DANS LE DÉSERT
Le paradoxe de la Nativité
En atteignant maintenant l'époque des Évangiles néo-testamen-
taires, nous abordons la période du thème central de notre précé-
dent ouvrage, Le Graal et la lignée royale du Christ. 471 Comme ce
livre traite déjà en détail de la vie, du ministère et du mariage de
Jésus, nous ne nous attarderons pas de nouveau ici sur ces sujets.
Cependant, nous avons une bonne opportunité pour développer
quelque peu différents aspects qui ont suscité des recherches spéci-
fiques au cours des dernières années. Ainsi, nous allons pouvoir
progresser, en suivant l'héritage de Jésus, vers l'époque médiévale
qui vit la récupération de l'Arche d'Alliance à Jérusalem.
Une question s'est fréquemment posée: comment le personnage
mortel de Jésus (le fils de Marie et Joseph) peut-il s'accorder avec
la représentation chrétienne de Jésus en tant que fils de Dieu ?
Pour répondre, le mieux est encore de nous reporter au Nouveau
Testament lui-même. Simultanément, nous allons pouvoir clarifier
certaines autres anomalies relatives à la naissance et à l'ascen-
dance de Jésus que l'on trouve dans les Écritures.
Il existe une différence significative entre ce que les chrétiens
enseignent de la Nativité et ce que la Bible dit réellement. Par
exemple, on considère ordinairement que Jésus est né dans une
étable. Mais il n'y a pas la moindre référence à une telle circons-
tance dans l'un des Évangiles officiels. Et assurément, il n'est fait
mention ni d'un bœuf, ni d'un âne, ni de l'une des quelconques
créatures représentées classiquement dans cette scène. Plus curieux
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LES DESPOSYNES
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LES DESPOSYNES
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
La Vierge et le charpentier
Le moment est bien venu pour rappeler (voir« Dispensateur de
vie », chap. 2) à propos de Joseph, le père de Jésus, que c'est une
mauvaise traduction qui a fait de lui un charpentier. Les textes
originaux grecs parlent de lui comme d'un ho tekton, traduction
d'un mot araméen, naggar. Ces termes n'auraient pas dû être resti-
tués par le mot« charpentier »,mais par« artisan ».48o Comme l'a
montré le spécialiste du monde sémitique, le Dr Geza Vermes, le
mot désignerait plus probablement un expert, voire un érudit, ou
un maître. Cela ne fait assurément pas de Joseph un homme
« travaillant le bois ».Plus précisément, le mot suggère un homme
instruit doué de grands talents dans son emploi. En pratique, et en
appliquant ce que disait l'Ancien Testament de personnages
comme Tubai-Caïn, Beçaléel ou Hiram de Phénicie, Joseph pour-
rait fort bien avoir été un maître artisan métallurgiste dans l'affi-
nerie des pierres de feu de Qumrân.
Une semblable erreur a été commise à propos de Marie, la mère
de Jésus, que les Évangiles modernes nous présentent comme une
vierge. Cependant, le mot sémitique traduit par « vierge » était
almah, qui, en réalité, ne signifie rien de plus que « jeune
femme ». 481 Or, comparativement, il existe bel et bien un mot dans
cette même langue pour exprimer la virginité physique qui est
bethulah. En latin, le mot virgo signifiait simplement « céliba-
taire » et, pour suggérer l'acception moderne du mot « vierge »,le
qualificatif intacta aurait dû compléter le substantif virgo (soit
virgo intacta) pour traduire l'absence d'expérience sexuelle.482
La virginité physique attribuée à Marie devient encore moins
crédible lorsque l'on aborde le dogme catholique établi en 692 au
concile de Trullo qui fait d'elle une « vierge pour toujours ». Ce
n'est pas un secret que Marie eut d'autres enfants, comme chacun
des Évangiles le confirme : « Celui-là n'est-il pas le fils du char-
pentier ? Sa mère n'est-elle pas appelée Marie et ses frères Jacques,
Joseph, Simon et Jude ? » (Matthieu 13 : 55). Tant dans Luc 2 : 7
que dans Matthieu 1 : 25, Jésus est présenté comme le « premier
né » de Marie. En outre, la citation de Matthieu décrit Jésus
comme le « fils du charpentier »,c'est-à-dire de Joseph, et Luc 2 :
27 désigne clairement Joseph et Marie comme les «parents » de
Jésus. Matthieu 13 : 56 et Marc 6 : 3 indiquent aussi que Jésus
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LES DESPOSYNES
Brûler la preuve
En dehors du récit du mariage de Jésus et Marie-Madeleine à
Béthanie, Le Graal et la lignée royale du Christ expose les nais-
sances de leurs enfants et l'histoire graalique de leur famille qui
s'ensuivit. Il est bon de développer ici une séquence d'événements
en relation avec ceux-ci : celle des persécutions dont firent l'objet
les générations d'héritiers de la famille messianique. C'est un sujet
qui intéresse particulièrement les lecteurs, parce qu'il n'a pas été
transmis par les enseignements de l'histoire romaine officielle.
Après la révolte judéenne du Jer siècle et le sac de Jérusalem par
le général Titus en 70 EC, on raconte que les occupants romains
auraient détruit toutes les traces de l'héritage davidique de la
famille de Jésus. Cependant, la destruction fut loin d'être totale et
des documents opportuns furent conservés par les héritiers messia-
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LES DESPOSYNES
Le Voyage de la Madeleine
En établissant la nouvelle Église romaine sous une forme
hybride clairement différente du christianisme primitif, les évêques
de l'empereur Constantin introduisirent des règles de fonctionne-
ment spécifiques. L'une de celles-là fut, au IVe siècle, l'instauration
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LES DESPOSYNES
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Un noble artisan
Si Jésus avait été réellement jugé et puni pour son crime
supposé contre l'État judéen, pourquoi ses parents et ses héritiers
des générations ultérieures auraient-ils été poursuivis et persécutés
tout au long de l'Empire ?
Dans certains cercles, cette famille était extrêmement influente
et représentait une menace significative pour la structure impériale.
Mais il y avait bien autre chose encore en jeu. Le frère de Jésus,
Jacques, avait été l'évêque nazaréen de Jérusalem. Comme il était
le « second fils » de la famille, il occupait la fonction commu-
nautaire de « Joseph » alors que Jésus était reconnu comme le «
David ». Toutes les branches majeures de la lignée étaient indivi-
duellement qualifiées de Dâvidum de la Maison du Pain (Beth-le-
hem) (voir « Le projet Pierre de feu », chap. 9). Jacques hérita du
titre de« Joseph» en devenant« la Grandeur de Dieu » (ha Rama-
Theo), c'est-à-dire, d'une certaine manière, l'Altesse divine, comme
on parlerait aujourd'hui d'Altesse royale à propos du prince héri-
tier. En tant que tel, il était, dans la terminologie de la communauté
nazaréenne, le Joseph ha Rama-Theo, nom qui se popularisera
- après translittération phonétique - en Joseph [d'] Arimathie.
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LES DESPOSYNES
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La Renaissance hermétique
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA RENAISSANCE HERMÉTIQUE
Le concile de l'Arche
En 1127, les Templiers avaient achevé leurs recherches. Ils
n'avaient pas seulement retrouvé l'Arche, mais aussi une fortune
incalculable en lingots d'or et des trésors cachés, dont une grande
partie avait été soigneusement enterrée bien après l'époque
d'Hilkiah, juste avant l'invasion romaine du Jer siècle AEC. Dans
ses Histoires [de la Rome impériale], le sénateur Cornelius Tacite
avait rappelé la surprise du Grand Pompée quand il était entré
dans le Temple en 63 AEC : « Le sanctuaire était vide et le Saint
des Saints inoccupé. »513
À la lumière de la formidable réussite des Templiers, Hugues de
Payens reçut une convocation de saint Bernard pour assister à
l'imminent concile de Troyes. Celui-ci devait être présidé par l'am-
bassadeur du pape, le cardinal légat de France. Hugues et une
compagnie de chevaliers quittèrent la Terre sainte avec leurs
heureuses découvertes et Bernard de Clairvaux put annoncer que
la mission de Jérusalem avait été remplie. Craignant que les auto-
rités vaticanes ne cherchent à mettre la main sur ce qui avait été
récupéré, il écrivit : « Avec notre aide, cette tâche a été menée à
bien et les Chevaliers ont traversé la France et la Bourgogne, sous
la protection du comte de Champagne, toutes les protections
ayant été prises pour prévenir une interférence de la part des auto-
rités civiles ou ecclésiastiques. »514
La cour de Champagne à Troyes fut parfaitement préparée
pour assurer le travail de traduction cryptée qui devait suivre et
elle avait fait appel à une influente école d'études judaïques. Le
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Notre-Dame
Dès que la nouvelle de leur incroyable découverte se répand, les
Templiers vont jouir d'un immense prestige auprès de tout et,
indépendamment des trésors de Jérusalem, des dons considérables
vont affluer de partout. Aucun prix n'est trop élevé pour tenter de
s'affilier à l'Ordre. En moins d'une décennie, ils vont devenir l'or-
ganisation la plus influente que le monde ait jamais connu.
Néanmoins, en dépit de leurs possessions fantastiques, individuel-
lement, les Templiers restaient liés par leurs vœux de pauvreté.
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LA RENAISSANCE HERMÉTIQUE
Quel que soit son rang dans la vie, chaque Templier devait
renoncer à ses biens personnels. Pourtant les fils de la noblesse se
pressaient pour rejoindre les rangs de l'Ordre. Disposant de
finances immenses, les Templiers établirent le premier réseau
bancaire international : ils devinrent les financiers des États latins
du Levant et de quasiment tous les trônes d'Europe.
À mesure que l'Ordre croissait pour atteindre les sommets de la
puissance, la fortune des cisterciens connaissait un essor parallèle.
Moins de 25 ans après le concile de Troyes, ils pouvaient se flatter
de posséder plus de 300 abbayes. Mais ce n'était pas fini. Le
peuple de France allait bientôt pouvoir admirer le résultat stupé-
fiant de la technologie que les Templiers venaient de découvrir. La
silhouette des villes allait se modifier spectaculairement, à mesure
que les cathédrales Notre-Dame, avec leurs majestueuses arches
gothiques, s'élevaient de terre. Ces édifices étaient de véritables
prouesses architecturales - impossibles, disaient certains - qui
déroutent encore les architectes d'aujourd'hui. Les ogives attei-
gnaient des hauteurs invraisemblables, enjambant des espaces
jusque-là infranchissables, avec des arcs-boutants et des voûtes à
fines nervures. Tout tendait vers le ciel et, malgré les tonnes de
pierres abondamment ornées, l'ensemble donnait une impression
d'apesanteur. Utilisant la géométrie hiramique et les techniques de
lévitation issues de temps très anciens, les maçons construisirent
les sanctuaires les plus beaux qui aient jamais illuminé le monde
chrétien.
Les cathédrales furent principalement l'œuvre des Enfants de
Salomon, une corporation des maîtres bâtisseurs ayant été initiés
à la science secrète nouvelle acquise par l'ordre cistercien de saint
Bernard. Comme l'a expliqué l'hermétiste français du XXe siècle
Fulcanelli, ce style architectural fut appelé gothique (Art Gothique
ou Argot) d'après la langue argotique: le langage codé protégeant
la Toison d'Or et qui fut appliqué à la transmutation alchi-
mique.516 Saint Bernard avait traduit la géométrie secrète des
maçons du roi Salomon qui, sous l'autorité de leur propre maître,
Hiram (l'artisan phénicien de Tyr), progressaient dans leur art par
degrés en fonction de leur connaissance et de leur compétence. En
vertu de cela, Hiram devait devenir l'un des personnages symboli-
ques clés de la Franc-maçonnerie ultérieure sous le nom d'Hiram
Abif (ce qui signifierait, dit-on, Excellent Père).517
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA RENAISSANCE HERMÉTIQUE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA RENAISSANCE HERMÉTIQUE
L'inquisition
Au VIIIe siècle, le roi Pépin le Bref des Francs carolingiens avait
accepté que s'établisse un royaume juif au sein de la Bourgogne,
un royaume qui aurait à sa tête un descendant reconnu de la
maison royale de David.m Cette initiative venait en remerciement
de l'aide apportée par les juifs de Narbonne pour chasser les
maures islamiques de la ville. Consécutivement, le royaume juif de
Septimanie (le midi de la France) fut instauré en 768, de Nîmes à
la frontière espagnole, avec Narbonne pour capitale. Le successeur
de Pépin, son fils Charlemagne, empereur en 800, confirma volon-
tiers l'indépendance de la Septimanie sous l'autorité des Potentats
de Juda. Cette décision fut entérinée par le calife de Bagdad et, à
contrecœur, par le pape Étienne à Rome. Tous reconnurent le
prince Guilhelm de la maison de Juda comme le vrai successeur
par le sang du roi David et, en 791, il fonda sa célèbre académie
judaïque de Saint-Guilhelm à Gellone.
Plus de 300 ans plus tard, la succession davidique existait
encore dans le midi hispanique au sud de la Bourgogne, même si
le royaume théorique avait cessé de fonctionner en tant qu'État
indépendant. En 1144, le moine anglais Théobald de Cambridge
attesta (en introduisant une accusation de meurtre rituel contre les
juifs de Norwich) : « Les chefs et les rabbins des juifs qui demeu-
rent en Espagne se rassemblent à Narbonne, où réside la lignée
royale, et où ils sont tenus en très haute estime. » En 1166, le
chroniqueur Benjamin de Tudèle rapportait qu'il existait encore
des propriétés importantes détenues par des héritiers davidiques :
«Narbonne est une ancienne cité de la Torah.s22 On y trouve des
sages, des magnats et des princes, à la tête desquels se trouve
Kalonymos, fils de feu le grand prince Todros, un descendant de
la maison de David, comme l'établit son arbre généalogique. Il
possède des biens héréditaires et d'autres domaines légués par les
seigneurs du pays et personne ne peut le déposséder. »
Saint Bernard et ses cisterciens firent bon usage de l'académie
judaïque de Gellone quand ils rassemblèrent leurs traductions des
manuscrits de l'ancienne Jérusalem après le concile de Troyes.
Cependant, ces mouvements finirent par inquiéter grandement les
évêques catholiques qui ne parvenaient pas à découvrir ce qui se
passait. Ils savaient que Gellone avait longtemps été un centre culturel
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LA RENAISSANCE HERMÉTIQUE
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Le parchemin caché
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LE PARCHEMIN CACHÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
était mort sur le bûcher à Paris, pour avoir refusé de révéler les
secrets de l'Ordre aux inquisiteurs du roi Philippe IV.
Suite à Bannockburn, les Chevaliers firent partie intégrante du
gouvernement de l'Écosse en qualité de garde du corps royale et
ils devinrent les Gardiens officiels des Rois d'Écosse. L'Ordre fut
alors favorisé et encouragé par les différents rois Stewart qui se
succédèrent. Des domaines considérables furent concédés à
l'Ordre (surtout autour des Lothians - la région d'Édimbourg - et
d' Aberdeen) et les Chevaliers possédaient également des
propriétés dans les régions occidentales d' Ayr, de Lorne et
d'Argyll.
L'année 1317 vit un changement intervenir dans l'administra-
tion des Templiers. Beaucoup étaient morts à Bannockburn et,
pour compléter leurs rangs considérablement clairsemés, il leur
sembla judicieux d'inviter des chevaliers écossais à rejoindre
l'Ordre. Le roi d'Écosse devint son Souverain Grand Maître héré-
ditaire et, à partir de ce moment, quiconque occupait le poste
suprême était appelé Prince (ou Comte) Saint-Germain. Bruce fut
le premier à hériter de ce titre et il instaura un nouvel Ordre à cette
fin: il le baptisa Ordre des Frères Aînés de la Rose-Croix.
Plusieurs Chevaliers Rose-Croix firent alors voile vers la France
pour aller rencontrer le pape Jean XXII à Avignon.
Si les Templiers n'avaient théoriquement plus aucun rapport
avec l'institution pontificale, le nouvel Ordre n'était pas en appa-
rence une structure templière . .Et dès lors que le pape tenait les
rênes des ordres chevaleresques au plan international, il était
nécessaire de le rencontrer pour obtenir son homologation.
Gaston de la Pierre Phœbus fut le chef de cette mission et le pape
Jean accepta de lui délivrer une Charte en échange de la désigna-
tion de son propre neveu, Jacques de Via, au poste de Grand
Maître. Cependant, de Via mourut le 6 mai 1317. Le poste rede-
venu immédiatement vacant, les Chevaliers élirent Guidon de
Montanor (qui se trouvait alors en Écosse) et ils retournèrent dans
le nord avec la Charte de reconnaissance requise qu'ils présentè-
rent au roi Robert.532
Parallèlement, la bulle d'excommunication des Écossais ne
devait pas durer indéfiniment et elle fut levée en 1323 quand le
pape Jean XXII reconnut Robert Bruce comme souverain légitime
des Écossais. En vertu de cette reconnaissance, de nombreux histo-
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LE PARCHEMIN CACHÉ
riens ont supposé que les Templiers avaient été dissous en Écosse,
mais ce ne fut pas le cas. Simplement, Bruce avait transformé
l'Ordre secret en une structure encore plus secrète. En constituant
son Ordre de la Rose-Croix pour les Templiers qui s'étaient
montrés vaillant à Bannockburn, Bruce leur avait fourni une
couverture efficace.
C'est à cette époque, sous l'influence des Templiers, que le
système bancaire national écossais évolua en se fondant sur l'ex-
périence financière de !'Ordre en Europe et au Moyen-Orient. Le
sol de l'Écosse possédait des réserves d'or significatives et les
Chevaliers furent prompts à faire usage de ces ressources. Cette
richesse souterraine fut l'une des raisons qui poussa les
Plantagenêt à tenter de mettre la main sur l'Écosse.533 Lors d'un
banquet à Paris, à l'invitation du roi Jacques V d'Écosse (1513-
1542) et de son épouse, Madeleine de France, plus de 300 invités
français se virent remettre une timbale remplie à ras bord d'or
écossais. La couronne d'Écosse (avec ses gemmes magnifiques et
ses perles provenant de la rivière Tay) est faite en or du pays et
même encore aujourd'hui, comme on a pu le lire récemment dans
la presse nationale britannique, il existe deux mines en activité
dans le Perthshire, l'un des comtés du centre de l'Écosse.534
Le troisième degré
À côté des Enfants de Salomon, il existait d'autres fraternités de
maçons dans la France médiévale comme les Enfants du Père
Soubise et les Enfants de Maître Jacques.535
Au plus fort des persécutions et de l'inquisition contre les
Templiers, au XIVe siècle, ces corporations étaient elles aussi
menacées. Dans la mesure où ils pratiquent un art hermétique,
leurs membres étaient détenteurs de secrets privilégiés relatifs à la
géométrie sacrée selon leur degré d'initiation. Il existait trois
degrés : apprenti compagnon, compagnon entré et maître compa-
gnon, comme il existe trois degrés dans la franc-maçonnerie
spéculative régulière moderne. (C'est pourquoi, à la suite des
persécutions dont les Templiers firent l'objet, un interrogatoire
sévère visant à arracher des informations secrètes ou vitales sous
la contrainte est souvent appelé le «Troisième degré ».)
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE PARCHEMIN CACHÉ
La flamme de l'innocence
Alors que je travaillais sur ce chapitre, je reçus un appel
d' Adriano Forgione, directeur du magazine italien Hera, à Rome.
« Avez-vous entendu parler de la dernière découverte dans les
archives du Vatican ? » me demanda-t-il tout excité. Je dus recon-
naître que non, mais un article de six pages illustré de photos
parut bientôt sur ce sujet dans Hera.sJs Celui-ci suscita un long
article dans le principal quotidien britannique, le Times, intitulé :
« Les Archives vaticanes prouvent que le pape avait gracié les
Chevaliers massacrés ».539
En voyant le pape Jean-Paul II demander pardon aux musul-
mans pour les Croisades, le correspondant du Times à Rome lui
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE PARCHEMIN CACHÉ
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
Le réveil du phénix
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LE RÉVEIL DU PHÉNIX
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
L'Arche royale
Si beaucoup ont déjà confirmé que l'origine de la franc-maçon-
nerie remontait à des temps très anciens en Égypte et à Babylone,
il est remarquable que la maçonnerie moderne s'accroche ferme-
ment à l'idée du Temple de Salomon à Jérusalem. Cette idée est
particulièrement caractérisée par le rituel et par certaines ques-
tions-réponses cérémonielles. Par exemple, à la question : « Où se
trouvait la première loge ? », il est répondu : « Dans l'entrée du
Temple de Salomon », Question: « Dans quelle partie du Temple
se tenait la loge ? » Réponse: « Dans l'entrée de Salomon à l'ex-
trémité ouest du Temple, là où se dressaient les deux colonnes. »553
Le chef des maçons de Salomon Hiram Abif est une figure
centrale du thème de la maçonnerie de troisième degré (voir « Le
Troisième degré », chap. 16). D'après le rituel, il fut assassiné par
trois maçons de grade inférieur, Jubela, Jubelo et Jubelum, parce
qu'il n'avait pas voulu révéler les secrets d'un maître artisan. Les
rituels varient légèrement de l'un à l'autre, mais, fondamentale-
ment, un homme a frappé le maître avec une règle en plomb de
24 pouces (ou une perpendiculaire/fil à plomb), un autre avec une
équerre (ou un niveau) et le troisième avec un maillet. Ils l'ont
enterré au sommet du mont Moriah et une branche d'acacia fut
placée ultérieurement sur la tombe sommaire pour la marquer.
Quand le corps d'Hiram fut découvert, Salomon demanda à des
Compagnons maçons (Second degré) de le déterrer, mais ils ne
purent le faire en utilisant les attouchements d'Apprenti ou de
Compagnon (les deux premières poignées de main maçonniques).
Ce ne fut qu'en saisissant solidement le poignet du défunt et en
adoptant la bonne posture (appelée les « cinq points de la
Maîtrise ») pour faire levier qu'ils purent le relever. Hiram fut
alors enterré avec dignité avec une épitaphe appropriée près du
Sanctum Sanctorum.
Ce qu'il y a de particulièrement intéressant à noter à propos de
cet épisode, c'est que Salomon avait demandé aux Compagnons
concernés de revêtir des tabliers (ephods), comme les gardiens
lévites de l'Arche. En outre, ils devaient porter des gants et se
défaire de tous les objets métalliques qu'ils pouvaient avoir sur
eux ou dans leurs poches. Aujourd'hui encore, le candidat maçon
doit enlever toutes les pièces de monnaie et les objets de métal
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
L'art d'Hermès
Bien que le rituel de la maçonnerie d' Arche royale s'articule
ostensiblement autour de la découverte d'une crypte (ou Arche), il
semble probable que, dans les temps les plus anciens, son origine
ait été davantage fondée sur des principes hermétiques directe-
ment liés à la symbolique de l'arche en tant que telle. Les
Constitutions anglaises de 1723 ne spécifient pas moins de 23 fois
qu'elle concerne la culture et la transmission d'un « Art royal »
(expression chaque fois notée en capitales ou en italique)564. C'est
aussi du rituel de 1723 que se formule la question: « D'où vient
la forme de l'arche ? »,à laquelle on répondra cérémoniellement:
« De l'arc-en-ciel »565. De manière très intéressante, cette allusion
nous rappelle la « lumière courbe » qui était l'emblème de la
Maison alchimique de Camu-lôt (voir « Un noble artisan »,
chap. 14).
Il ne fait aucun doute que de nombreuses gravures que l'on
trouve dans le journal ros1cruc1en de Robert Fludd, Clavis
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LE RÉVEIL DU PHÉNIX
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LES SECRETS PERDUS DE L' ARCHE D'ALLIANCE
Le seigneur de 1umière
On dit parfois que le pavé mosaïque noir et blanc des loges
maçonniques est lié au sol du Temple de Salomon. Seulement ce
n'est pas une représentation biblique et on ne trouve aucune
mention d'un tel revêtement dans l'Ancien Testament ou tout
autre texte du même ordre. En réalité, 1 Rois 6: 15 et 30 préci-
sent clairement que le sol du Temple était en planches de sapin, de
genévrier ou de cèdre recouvertes d'or. De ce fait, la question du
motif mosaïque du pavement des loges est un fréquent sujet de
discussion dans les cercles maçonniques. Quantité de points de
vue ont été mis en avant à ce propos au cours du temps. Ce qui est
certain - et quelle que soit son origine réelle-, c'est que ce pavé
mosaïque reflète la bannière de combat noir et blanc des Templiers
(que l'on appelait Beaucéant). À l'instar de ce que l'on dit du pave-
ment maçonnique, cette bannière représentait l'antagonisme entre
liberté et contrainte, ignorance et connaissance, ténèbres et
lumière.s73
L'un des mots symboliques du rituel de l'Arche royale (censé
avoir été découvert dans une crypte du premier Temple alors que
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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L'ULTIME DEMEURE
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LES SECRETS PERDUS DE L'ARCHE D'ALLIANCE
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L'ULTIME DEMEURE
L'enlèvement de l'Arche
Pour confirmer une fois encore - si besoin était - que l'Arche
fut cachée sur ordre du roi Josias avant l'offensive de
Nabuchodonosor en 597 AEC, nous pouvons nous tourner main-
tenant vers les écrits talmudiques (voir « Gardiens de la
Destinée », chap. 10). Dans la Mishnah hébraïque (Yoma 52b), il
est spécifiquement écrit: « Avant la destruction du premier Saint
Temple, le roi Josias ordonna que l'Arche soit cachée pour empê-
cher sa capture. » Dans la foulée, il est dit que la Shemen ha
Mishchah fut aussi mise à l'abri avec l'Arche, ce qui eut pour
conséquence l'impossibilité de consacrer ( « oindre ») par la suite
les Grands Prêtres. Le mot mishchah fait référence à l' « onction »
(d'où le Messie, qui est littéralement « l'Oint ») et la Shemen ha
Mishchah a été traditionnellement considérée comme l'huile
d'onction ou de consécration. Linguistiquement, c'est précisément
ce que le terme signifie maintenant, mais, étymologiquement,
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L'ULTIME DEMEURE
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d' Alliance »584. Quelle que soit la traduction retenue, elle ne dit
jamais que l'Arche aurait été perdue ou cachée par les Templiers,
mais simplement qu'on l'a « laissée partir »,qu'on l'a « envoyée »
ou « enlevée » d' « ici » - de Chartres.
L'ultime représentation
L'une des curiosités les plus marquantes - et les plus discutées -
de la cathédrale de Chartres est son labyrinthe. La présence de ce
motif dans certaines cathédrales est curieuse parce que, si les laby-
rinthes sont à la fois anciens et multiculturels, ils n'ont jamais été
associés avec le christianisme. C'est pour cette raison que le clergé
catholique français n'a pas hésité à détruire les labyrinthes fran-
çais des cathédrales d'Auxerre (1690), de Sens (1768), de Reims
(1778) et d'Arras (1795). Jean-Baptiste Souchet, un chanoine de
Chartres, mort en 1654, a écrit qu'il considérait le labyrinthe de la
cathédrale comme « un jeu absurde et une perte de temps »585.
Cependant, à la différence de ses pendants évoqués plus haut,
personne n'a jamais tenté de détruire celui de Chartres et il
demeure aujourd'hui le plus grand, le mieux préservé et tradition-
nellement le plus sacré de tous les labyrinthes du Moyen-Âge.
Incrusté dans le pavement de la nef, le motif du dédale de
Chartres reprend celui d'un labyrinthe figurant dans un manuscrit
alchimique grec du ne siècle EC. Au cours des années 1220, ce
dernier fut recopié dans l'Album de Croquis du maître d'ouvrages
cistercien Vilars Dehoncort (ou Villard de Honnecourt, pour
utiliser la forme moderne de son nom depuis le XIXe siècle), origi-
naire de Picardie (voir illustration hors-texte 16). Il devint une
réalité maçonnique physique dans la nef de Chartres avant la fin
de la première tranche de travaux de la cathédrale, en 1260. Les
croquis uniques de Honnecourt, tracés sur des feuilles de parche-
mins glissées dans une chemise en peau de porc, étaient conservés
à la fin du Moyen-Âge au monastère de Saint-Germain des Prés à
Paris, avant d'être transférés à la Bibliothèque nationale en
1795 .586 En sus des nombreux croquis d'architecture ou de
vitraux, le portfolio comprend quantité de dessins d'animaux,
mais aussi des schémas décrivant des techniques de maçonnerie et
de charpenterie, plus d'extraordinaires mécanismes d'horlogerie et
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L'ULTIME DEMEURE
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La porte
En plaçant l'Arche au milieu du dispositif pour activer le
vortex, on va voir se produire une expansion de toute la scène
parce que, comme nous l'avons vu, l'Arche d'or renfermant la
pierre de feu mfkzt était elle-même un supraconducteur avec son
propre champ Meissner. Dans de telles circonstances, le résultat
pouvait être stupéfiant.
Non seulement, l'Arche allait pouvoir léviter, mais elle allait
commencer à défier tous les paramètres connus de pesanteur et
d'espace-temps, dans la mesure où la supraconductivité n'est pas
une question de particules et de matière; elle concerne la lumière
et existe dans un monde qui lui est propre. Pour citer encore une
fois David Hudson : « Dans la supraconductivité, tous les atomes
d'une matière agissent comme un seul, là où le temps devient
intemporel. Ils deviennent cohérents, résonant à l'unisson avec
l'énergie du point zéro » (exactement comme cela a été confirmé
par le Dr Hal Puthoff de l'Institut des Sciences avancées).
Dans le domaine quantique de la théorie des supercordes
(superstrings), on suppose qu'il existe dix dimensions d'espace-
temps: une de temps, trois d'espace tel que nous le connaissons,
et six dimensions spatiales qui ont basculé dans une échelle de
perception différente (un peu comme la compression numérique
dans un ordinateur). Dans une récente émission radio de la BBC,
l'astronome royal de Grande-Bretagne, Sir Martin Rees, a parlé
des recherches sur les dimensions parallèles non pas comme d'une
nouvelle entreprise théorique, mais comme d'une science
« secrète ». « L'espace est la nature sous-jacente de la réalité »,
expliqua-t-il. « Mais tout ce que nous pensons être de la matière,
donc composé de particules, est en réalité fait de vibrations. » Par
conséquent, il n'est pas difficile de comprendre que si l'on change
la fréquence vibratoire, la nature de la réalité change aussi. Il n'y
a aucune frontière autour de réalité : seule notre perception
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L'ULTIME DEMEURE
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controverse qui fait rage autour d'une tombe qui pourrait être en
rapport avec Semenkharê et Akhenaton. Celle-ci ne se trouve pas
à Amarna, mais c'est la tombe numéro KV 55 dans la vallée des
Rois thébaines. Elle a été découverte, inachevée et endommagée
par les eaux, en janvier 1907. Elle ne possède qu'une chambre
funéraire et le corps trouvé à l'intérieur a été identifié comme
féminin. D'abord, on a pensé qu'il pouvait s'agir de la mère
d' Akhenaton, la reine Tiye. Mais ce n'était qu'une pure conjecture
dans la mesure où il n'y avait aucun cartouche pour indiquer le
nom de l'occupant. Néanmoins, il restait quelques vestiges du
sarcophage plaqué d'or de Tiye. Mais plus tard, un autre corps de
femme non identifié a été découvert dans une tombe voisine
(n° KV 35, la tombe d' Aménophis Il) et on pense maintenant que
c'est bien cette fois le corps de Tiye.
À la suite de cette découverte, le corps de la tombe KV 5 5 (qui
n'est qu'un squelette mal préservé) semble avoir mystérieusement
changé de sexe. Et on prétend désormais que ce serait les restes
d' Akhenaton lui-même. Pour expliquer ce revirement, on argue du
fait que certaines représentations contemporaines du pharaon le
montrent avec une structure pelvienne exceptionnellement
arrondie. Mais l'art amarnien - pour utiliser le nom sous lequel il
est aujourd'hui connu - était unique en Égypte et il a toujours
incorporé de nombreuses excentricités physiques, comme le cou
extraordinairement long du buste de Néfertiti. Essayer de
retrouver les physionomies réelles derrière ce style artistique révo-
lutionnaire reviendrait à tenter de chercher à quoi ressemblaient
les personnes qui ont servi de modèle aux personnages déformés
de Picasso. Admettant cela et concédant que le corps de la tombe
KV 55 était bien féminin, des égyptologues (pour s'accrocher à
leur hypothèse Akhenaton) ont même suggéré que ce pharaon
était en réalité une femme déguisée en homme - en faisant fi du
fait que lui et Néfertiti avaient eu 6 filles. D'autres ont continué de
dire qu'il devait s'agir d'un homme au corps étrangement formé,
en considérant que cela pouvait être Semenkharê. Mais cette
hypothèse n'a guère de partisans et, dans les faits, il n'existe même
pas un fragment de texte qui suggèrerait son nom.
Quatre jarres d'albâtre canopiques (utilisées pour mettre les
entrailles d'un corps embaumé), avec de belles têtes de femmes
gravées dessus, ont également été découvertes dans la tombe, mais
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L'ÉNIGME DES TOMBES
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L'EXODE
Or à vendre
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OR À VENDRE
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Amenemope et le livre des proverbes
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VERS LE POINT LIMITE
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Je peux vous dire que pour les personnes qui l'ont prise sous la
forme d'injections de 2 mg, en moins de 2 heures leur taux de
globules blancs s'élève de 2500 à 6500. Je peux vous dire que des
cancéreux au stade 4 l'ont prise par voie orale et qu'après 45
jours, il n'y avait plus nulle part trace de cancer dans leur corps.
Cette perspective a dû donner le vertige aux puissantes firmes
pharmaceutiques et, en vertu de la clause de confidentialité de
l'équipe d'Hudson, il n'y avait pas moyen de pouvoir reproduire
le processus de finalisation. Ce que cette industrie avait compris,
c'est qu'une fois que le produit de Phoenix gagnerait le marché des
traitements du cancer, les jours des profits exorbitants réalisés sur
la vente de médicaments semi-efficaces aux effets secondaires
néfastes (nécessitant à leur tour d'autres médicaments pour être
traités) seraient comptés. Toutefois, il existerait un moyen de
conserver ces profits élevés si Hudson disparaissait de la scène. Au
lieu d'avoir un étranger mettant au point des produits à partir de
substances naturellement monoatomiques qui se vendraient à un
prix modique, les ORMUS sous leurs différentes formes pour-
raient être directement obtenus à partir d'or et de métaux du
groupe des platines.
Le même scénario aurait précisément été applicable aux compa-
gnies pétrolières. Si les piles à combustible devaient devenir le
carburant du futur, alors elles pourraient, elles aussi, être fabri-
quées à partir de métaux extraits par les méthodes traditionnelles.
(En vérité, l'industrie des pièces détachées automobiles utilisait
déjà le palladium pour ses pots catalytiques.) Cela permettrait non
seulement d'assurer le maintien de prix de marché et de profits
élevés, mais les pourcentages de taxes gouvernementales pour-
raient également être conservés sur les revenus pharmaceutiques et
pétroliers.
Ce n'est que très peu de temps après l'effondrement de l'entre-
prise d'Hudson que les informations concernant les PGM et les
batteries se retrouvèrent dans le domaine public. En octobre 2000,
le quotidien britannique Dai/y Telegraph a parlé de la demande
industrielle de PGM croissant considérablement. Dans l'article, le
journal citait le plus gros producteur et fournisseur mondial,
l'Anglo-American Platinum Corporation (Amplats), qui aurait des
revenus annuels de 2,8 milliards de dollars. « On s'attend à ce que
la technologie des batteries fournisse les demandes à long terme,
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VERS LE POINT LIMITE
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THÉSÉE ET LE MINOTAURE
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reproduction, si un quelconque oubli ou une erreur se sont glissés
à propos de ces copyrights, nous prions les intéressés de nous en
excuser et nous procèderons aux rectifications requises dans les
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Bibliographie
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1 Thomas de Vaughan ou Waghan, célèbre alchimiste anglais connu
sous le nom d'Irénée Philalethe. Né en 1612 et mort(?) à une date
inconnue. (N.d. T.)
2 Le spin est une particule quantique intrinsèque associée à chaque
particule. Il correspond au mouvement de rotation des particules
élémentaires sur elles-mêmes. (N.d. T.)
3 Exode 3 : 1, 17: 6.
4 Dans sa forme originelle, l'Ancien Testament fut écrit dans un
style hébraïque consistant exclusivement en consonnes.
Parallèlement, une traduction grecque apparut vers 270 AEC à
l'intention du nombre croissant de juifs hellénistiques gréco-
phones. Cette traduction fut connue sous le nom de Bible des
Septante (du latin septuaginta: 70) parce que 72 érudits travaillè-
rent à celle-ci. Quelques siècles plus tard, une version latine de la
Bible, appelée la Vulgate (en raison de son usage « vulgaire »,
c'est-à-dire commun), fut réalisée vers 385 EC par saint Jérôme
pour être utilisée au sein de l'Église chrétienne (incluant le
Nouveau Testament). Puis, une version hébraïque révisée de
l'Ancien Testament (sur laquelle se fonde l'actuelle Bible juive) fut
produite par des érudits massorétiques vers 900 AD. [La massore
(de l'hébreu massorah, tradition) étant l'examen critique du texte
de la Bible par des docteurs juifs qui l'ont formellement fixée.
(N.d.T.)] Cependant, ce fut la version la plus ancienne et la plus
fiable, celle des Septante, qui fut utilisée pour traduire la Bible
anglophone officielle dite « du roi Jacques »,datant de 1611.
s Voir chapitre 5, rubrique « Chariots et chérubins ».
6 Petrie, Sir W.M. Flinders, Researches in Sinai~ John Murray,
Londres, 1906.
7 Ibid.
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346
NOTES
22 Ibid.
23 British Museum, Hieroglyphic Texts (rom Egyptian Stelae, British
Museum, Londres, 1911.
24 Exode 20 :23. Pareillement, Exode 20: 4 nous fournit un exemple
précoce d'ordre contre la fabrication d'idoles.
25 Philalethes, Eirenaeus [Irénée Philalèthe], Introitus apertus ad
occulusum regis palatium [En français, Entrée ouverte au palais
fermé du roi - Les Secrets révélés, mais plus souvent appelé Le
Philalèthe ou Le véritable Philalèthe] , Musaeum Hermeticum,
Amsterdam, 1667.
26 Philalethes, Eirenaeus [Irénée Philalèthe], Tres tractatus de metal-
lorum transmutatione - Brevis manuductio ad rubinum coelestem
[Paru en français sous le titre : Trois traités sur la métamorphose
des métaux - Préparation du rubis céleste], Musaeum
Hermeticum, Amsterdam, 1668.
27 Pharaon = Grande maison.
28 De Lubicz, R.A. Schwaller, Sacred Science, Inner Traditions,
Rochester, 1982.
29 Osman, Ahmed, Moses, Pharaoh of Egypt, Grafton/Collins,
Londres, 1990.
30 Sitchin, Zecharia, The 12th Planet, Avon Books, New York, 1978.
31 Wilson, A.N., Jesus, Sinclair Stevenson, Londres, 1992.
32 Au demeurant, l'une comme l'autre ont été présentées comme la
mère du dieu-faucon, Horus. (N.d. T.)
33 Par allusion au lieu où le soleil se couche, donc au royaume des
morts. (N.d. T.)
34 Carlyon, Richard, A Guide to the Gods, Heinemann/Quixote,
Londres, 1981.
35 « Fountain of Youth : Telomerase », in Science, 23 janvier 1998,
publié par l'American Association for the Advancement of Science.
36 Bodnar, Andrea G., Quelette, Michel, Frolkis, Maria, Holt,
Shawn, E., Chiu, Choy-Pik, Morton, Gregg B., Harley, Calvin B.,
Shay, Jerry W., Lichtsteiner, Serge et Wright, Woodring E.,
"Extension of Life Span by introduction of Telomerase into
Normal Human cells", in Science, 16 janvier 1998.
37 Sur ce sujet, on pourra se reporter à un excellent ouvrage :
Brenner, Sydney (ed.), Telomeres and Telomerase, Ciba
Foundation and John Wiley, New York, 1997. Pour des détails
spécifiques sur la télomérase et les cellules reproductrices, voir l'ar-
ticle de Calvin B. Harley de la Geron Corporation.
38 De plus en plus restitué aujourd'hui par l'expression plus poétique
d'ADN égoïste. (N.d.T.)
347
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39 Brenner, Sydney (ed.), op. cit. : article de Robert Newton sur l'iso-
lation du gène.
40 L'état diploïde désigne la présence de deux ensembles de chromo-
somes par cellule.
41 Bodnar, Andrea G., et al., in Science, op. cit., 16 janvier 1998.
42 Armstrong, Karen, A History of Gad, Ballantine, New York,
1994.
43 Voir note 4.
44 Hastings, James, Dictionary of the Bible, T. & T. Clark,
Edimbourg, 1909.
45 Charpentier, Louis, Les Mystères des cathédrales.
46 Vermes, Geza, The Complete Dead Sea Scrolls in English, Penguin,
Londres, 1998.
47 Hastings, James, op. cit.
48 On trouvera d'autres références dans Lévitique 24: 5, Nombres
4: 7, 1 Samuel 21 : 6, 1 Rois 2 : 4, 2 Chroniques 2 : 4, Matthieu
12 : 4, Marc 2 : 26, Luc 6 : 4, Hébreux 9 : 2.
49 Dans Exode 25, une note de la Bible de Jérusalem (Cerf, Paris)
explique que le mot restitué dans le texte par « pains d'oblation »
signifie littéralement « " pains de la face ", c'est-à-dire les pains
personnels de Yahvé » , (N.d. T.)
50 Hastings, James , Dictionary of the Bible, entrée "Shewbread".
Également Mills, Watson, E. (ed.), Lutterworth Dictionary of the
Bible, Lutterworth Press, Cambridge, 1994. Alors que la Bible du
roi Jacques n'a que deux livres des Rois, la Bible des Septante en a
quatre. En réalité, dans celle-ci, le Premier Livre des Rois est le
Premier Livre de Samuel, le Second Livre des Rois est le Second de
Samuel, le Troisième Livre des Rois est le Premier des versions
modernes de la Bible et ainsi de suite.
51 La première partie de la Tente sacrée, précédant le Saint des Saints.
(N.d.T.)
52 Velikovsky, Immanuel, Ages in Chaos, Sidgwick & Jackson,
Londres, 1952.
53 Cette question (en hébreu man hû') est souvent traduite simple-
ment par : « Qu'est-ce que c'est ? » qui en est la traduction litté-
rale. C'est ultérieurement que man a fourni le fondement du mot
biblique manne. (N.d. T.)
54 Flavius Josèphe, Antiquités judaïques.
55 Avant que la science moderne n'ait découvert le phénomène de la
poudre blanche d'or en 1979, on pensait que la manne qui
tombait sur la terre comme de la neige et qui était mangée par les
Israélites dans le Sinaï était une sécrétion résineuse du tamaris. Les
348
NOTES
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appelée Livre de Raziel (l'un des sept archanges dans 1 Énoch 20:
4.)
71 Hastings, James, op. cit., entrée « Jewels and Precious stones ».
72 Browne, Lewis (ed.), The Wisdom of Israel, Michael Joseph,
Londres, 1948.
73 Scholem, Gershom G., Major Trends in Jewish Mysticism, Thames
& Hudson, Londres, 1955.
74 Patai, Raphael, The Hebrew Goddess, Wayne State University
Press, Detroit, 1967.
75 Scholem, Gershom G., op. cit.
76 Le Talmud est essentiellement un commentaire sur la Mishnah,
compilé originellement en hébreu et en araméen. Il découle de
deux importants courants distincts de la tradition juive : le babylo-
nien et le palestinien. La Mishnah (Répétition) est une codification
primitive de la loi juive, fondée sur d'anciennes compilations et
éditée en Palestine par l'ethnarque (Gouverneur) Juda Jer au début
du me siècle EC. Elle consiste en textes de lois traditionnels sur
toute une variété de sujets, dérivant pour une part des anciennes
coutumes et pour une autre de la loi biblique (Tannaim) telle que
l'interprétaient les rabbins (enseignants).
77 Jones, Bernard E., Freemasons' Book of the Royal Arch, George
G. Harrap, Londres, 1957. Voir aussi Encyclopediae judaica
Decennial, Keter Publishing, Londres, 1997, sous "Even
Shettiyyah".
78 Hall, Manly, op. cit. Et aussi, Horne, Alex, King Solomon's
Temple in the Masonic Tradition, Aquarian Press, Londres, 1971.
79 Day, David, Tolkien's Ring, HarperCollins, Londres, 1994.
80 Smith, Dr William, Smith's Bible Dictionary.
81 Flavius Josèphe, Antiquités judaïques.
82 Hastings, James, op. cit. sous « Dress / apron »
83 Première épître de Jean 1 : 5.
84 Carlyon, Richard, A Guide to the Gods.
85 Le terme biblique utilisé pour traduire le serpent était nahash - de
la racine consonantique NHSH, qui signifie « déchiffrer » ou
« découvrir ».Voir Sitchin, Zecharia, op. cit.
86 Flavius Josèphe, Guerre des juifs.
87 L'histoire de Maiman et les 30 années de dispute autour des
brevets qui s'ensuivirent (avec le prix Nobel qui alla à Townes et
Schawlow) sont racontées dans Maiman, Theodore, The Laser
Odyssey, Laser Press, Blaine, 2000. Aussi dans Taylor, Nick,
Laser, Simon & Schuster, New York, 2000.
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192 Ibid.
193 Petrie, Sir W.M. Flinders, op. cit.
194 Des angelots dans le domaine des Beaux-Arts (N.d.T.)
195 Le texte complet se trouve dans Ézéchiel 10: 8-22.
196 Éléments tirés de Ézéchiel 1.
197 Le sujet est bien traité dans Diiniken, Erich von, Chariots of the
Gods, Souvenir, Londres, 1969.
198 Voir Gardner, Laurence, Le Graal et la lignée royale du Christ.
199 Ginsberg, Louis, Legends, op. cit.
200 Concise Oxford English Dictionary.
201 Ginsberg, Louis, Legends, op. cit.
202 Ibid.
203 Voir aussi Concise Oxford English Dictionary.
204 On fait généralement dériver ces préfixes plus directement du grec
arkhein commander, mais ces étymologies ne sont pas incompati-
bles : le monarque, par exemple, faisant office de lien, d'arc, entre
la terre et le ciel, fonction symbolisée par son sceptre. (N.d. T.)
205 Strong, James, The Exhaustive Concordance of the Bible,
Abingdon Press, New York. Aussi Ziegler, Jerry L., YHWH, Star
Publications, Morton, 1977.
206 Mais signifiant surtout « chef». (N.d. T.)
207 Le terme fut utilisé plus tard en Grèce pour distinguer les hauts
magistrats d'Athènes.
208 Robinson, James, The Nag Hammadi Library. "Hypostase" =
fondation.
209 1 coudée = 18 pouces. Le couvercle de l'arche faisait 2,5 coudées x
1,5 coudée.
210 Dans la Bible, sept noms sont utilisés pour désigner l' « or » :
zahav, paz, ketem, harus, s'gor, ophir, baser. Parmi les locutions
adjectivales, zahav tahor désignait l' « or pur », ce qui est appli-
cable au couvercle de l'Arche. La Midrash définit l'or pur comme
de l'or qui ne diminue pas à la fusion. Voir Patai, Raphael, The
Jewish Alchemists, Princeton University Press, Princeton, 1994.
211 Levine, Moshe, The Tabernacle : Its Structure and Ustensils,
Soncino Press, Tel Aviv, 1969.
212 Une association à but non lucratif de producteurs d'or du monde
entier. Son siège se trouve à Londres avec des bureaux sur tous les
marchés majeurs.
213 Chavin de Huantar, site archéologique du Pérou septentrional dont
la civilisation s'est épanouie entre les IXe et IIIe siècles AEC.
(N.d.T.)
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360
NOTES
uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu- eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee -
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa-oooooooooooooooooooooo(22de
chaque lettre dans chaque section de voyelles).
257 O'Brien, Christian, et Joy, Barbara, The Shining Ones, Dianthus,
Cirencester, 1997. Voir aussi le site web Golden Age Project de la
Patrick Foundation à <http://www.goldenageproject.org.ukl> qui
présente l'œuvre fascinante de Christian et de Barbara Joy
O'Brien.
258 Ziegler, Jerry L., YHWH.
259 Schwalb, Harry M., dans Science Digest, 41: 17-19.
260 Childress, David Hatcher, Technology of the Gods, Adventures
unlimited, Kempton, 2000.
261 Watterson, Barbara, op. cit.
262 Un titre également confirmé dans Ibid.
263 Clayton, Peter A., op. cit.
264 Childress, David Hatcher, op. cit.
265 Un dispositif consistant en un volume scellé dans lequel les élec-
trons ·circulent entre des électrodes, séparés par un vide ou un gaz
ionisé à basse pression. Les deux électrodes principales d'un tube
électronique sont la cathode et l'anode. Elles ont été largement
utilisées dans les champs de transmission et la télévision, mais sont
maintenant remplacées, dans de nombreux cas, à part pour de
hautes tensions, par des dispositifs rigides comme des transistors.
266 Suite à la découverte de Faraday, le physicien Johann Hittorf
observa que dans certains tubes de verre, des rayons partaient de
l'électrode négative et produisaient une lueur fluorescente à l'en-
droit où ils touchaient les parois du tube. En 1876, ils furent
baptisés rayons cathodiques par le scientifique Eugene Goldstein.
Quelques années plus tard, William Crookes utilisa des tubes qu'il
conçut pour montrer que les rayons cathodiques pouvaient
projeter des ombres d'objets et faire tourner une petite roue de
métal sur leur passage, et qu'ils pouvaient en outre être détournés
par un aimant.
267 Chassinat, Émile, Le Temple de Dendéra, Institut français d'ar-
chéologie orientale, Paris, 1934.
268 Cauville, Sylvie, Le Temple de Dendéra : guide archéologique,
Institut français d'archéologie orientale du Caire, 1990.
269 Voir note 266, ci-dessus.
270 On trouvera des informations intéressantes dans Kaiser, Cletus J.,
The Capacitor Handbook, Van Nostrand Reinhold, New York,
1993.
271 Ramage, Andrew, & Craddock, Paul, op. cit.
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272 Ibid.
273 Ibid.
274 Patai, Raphael, The ]ewish Alchemists, op. cit.
275 Ramage, Andrew, et Craddock, Paul, op. cit.
2 76 Ibid.
2 77 Ibid.
278 Documentaire de la BBC 2, Cosmic Bu/lets, 1997, citant Gubbio
(Italie du nord), en particulier.
279 Nexus, octobre/novembre 1996.
280 Le sujet des éléments métalliques à spin élevé est traité aux chapi-
tres 11 et 12.
281 Nexus, Août/septembre 1996.
282 Patterson, David. « Electric Genes » in Scientific American, mai
1995. Les supraconducteurs sont utilisés pour le scannage de
cerveau et ils peuvent même mesurer les pensées. Un supraconduc-
teur est sensible aux champs magnétiques de taille microscopique.
A la différence de la conductivité électrique, la supraconductivité
ne requiert pas de contact physique.
283 Un trimestriel de Johnson Matthey plc.
284 Par exemple : « Anti-tumour Platinum Coordination Complexes »,
in Platinum Metals Review, n° 4, 1990.
285 Breasted, James H., op. cit. et Gardiner, A., op. cit.
286 Budge, E.A.W., The Book of the Dead: Papyrus of Ani.
287 Utiger, Robert D., « Melatonin, the Hormone of Darkness »,in
The New England Journal of Medicine, 19, novembre 1992.
288 Becker, Robert O., & Selden, Gary, The Body Electric, William
Morrow, New York, 1985.
289 Hardland, R., Reiter, R.J., Poeggeler, B., et Dan, D.X., "The
Significance of the Metabolism of the Neurohormone Melatonin:
Antioxidative Protection of Bioactive Substances", dans
Neuroscience and Biobehavioral Review, 17, 1993.
290 Roney-Dougal, Serena, Where Science and Magic Meet, Element
Books, Shaftesbury, 1993.
291 Hall, Manly P., op. cit.
292 Dans Sitchin, Zecharia, op. cit., on dit semblablement qu'il signifie
le « grand qui montre la voie ».
293 A l'époque d'Anunnaki, il y avait sept Apkallus désignés par le
dieu sumérien Enki: U-an adapa, U-an-dugga, En-me-duga, En-
megalanna, En-me-buluga, An-enlilda et Utu-abzu.
2 94 Les pommes de pin étaient appelées mullilû (purificateurs), voir
Black, Jeremy, et Green, Anthony, Gods, Demons and Symbols of
Ancient Mesopotamia.
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NOTES
295 Ibid.
296 Fouillé en 1845 par le diplomate anglais Sir Austen Henry Layard.
Par la suite, le meilleur des assyriologues britanniques, Sir Henry
Creswicke Rawlinson, exhuma également la grande bibliothèque
du roi Assourbanipal, un peu au nord de Nimroud à Ninive.
Nimroud (jadis appelé Kalhu ou Calah, comme il est mentionné
dans le livre de la Genèse) était la cité biblique de Nemrod, le
puissant chasseur.
297 Jacobsen, Thorkild, The Sumerian King List (Assyrialogical
Studies n° 11 ), University of Chicago Press, Chicago, 1939.
298 Wilson, Colin, & Grant, Joh" The Directory of Possibilities, Webb
& Bower, Exeter, 1981. Le concept de Graal existait bien avant les
temps bibliques.
299 Scholem, Gershom G., On the Kabbalah and its Symbolism,
Shocken Books, New York, 1965. Le mot sémitique da'ath signifie
"gnose" ou "vraie connaissance".
300 Shapiro, Debbie, The Body Mind Workbook, Element Books,
Shaftesbury, 1990.
301 Roney-Dougal, Serena, op. cit.
302 Grant, Kenneth, The Magical Revival, Skoob Books, Londres,
1991.
303 Yatri, Unknown Man, Sidgwick & Jackson, Londres, 1998.
304 Weinberg, Steven Lee (ed.), Ramtha, Sovereignty Inc., Eastbound,
1986.
305 Grant, Kenneth, op. cit.
306 Yatri, op. cit.
307 Hall, Manly P., op. cit. Le cygne est un symbole des initiés des
anciens mystères et de la sagesse incarnée.
308 La colonne vertébrale humaine contient 24 vertèbres (7 cervicales,
12 thoraciques et 5 lombaires), plus les sections séparées du
sacrum et du coccyx, qui contiennent respectivement, 5 et 4 vertè-
bres. Soit un total de 33 vertèbres.
309 Hall, Manly P., op. cit.
310 Physical Review A, 5, mars 1989. "Gravity as a zero-point fluc-
tuation force", par H.E.Puthoff.
311 Nexus, novembre 1996.
312 De manière fiable, il a été estimé que la grande Pyramide était
constituée de 2,3 millions de blocs. Voir aussi Hancock, Graham,
Fingerprints of the Gods, William Heinemann, Londres, 1995.
313 Hodges, Peter, How the Pyramids were built, Element Books,
Shaftesbury, 1989.
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NOTES
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NOTES
400 Budge, Sir Ernest A. Wallis, The Book of the Cave of Treasures,
The Religious Tract Society, Londres, 1927.
401 Budge, Sir Ernest A. Wallis, The Book of the Bee, Clarendon
Press, Oxford, 1886.
402 Pour de plus amples détails, voir Grierson, Roderick, et Munro-
Hay, Stuart, The Ark of the Covenant, Weidenfeld & Nicolson,
Londres, 1999.
403 Ibid.
404 Hastings, James, Dictionnary of the Bible. Entrée "Sheba".
405 Cruden, Alexander, Complete Concordance to the Old and New
Testaments and the Apocrypha, Frederick Warne, Londres, 1891.
406 Genèse 10 : 7.
407 Genèse 10: 28.
408 2 Samuel 20 : 1.
409 Genèse 26 : 33.
410 1 Rois 14: 25.
411 Clayton, op. cit.
412 Unterman, Alan, Dictionary of ]ewish Lore and Legend, Thames
& Hudson, Londres, 1997. "Ark of the Covenant"
413 2 Rois 23 : 29-30.
414 2 Rois 23 : 31-34.
415 2 Rois 25: 1-7 et Jérémie 39: 6-7, 52: 10-11.
416 Sinclair, Andrew, The Sword and the Grail, Crown, New York,
1992 ; Gerber, Pat, Stone of Destiny, Cannongate, Edimbourg,
1997.
417 2 Rois 21 : 3.
418 2 Rois 23 : 12.
419 2 Rois 21 : 14-15.
420 2 Rois 24 : 3.
421 Roux, Georges, Ancient Iraq.
422 Catholic Encyclopedia. "Paralipomenon".
423 Albany, HRH Prince Michael of, The Forgotten Monarchy of
Scot/and, ChrysalisNéga, Londres, 2002. L'auteur est l'actuel
Grand Maître des chevaliers templiers de Saint Antoine et le
Souverain Grand Maître de toutes les loges jacobites du monde.
424 Les Asmonéens étaient une famille de prêtres estimée et éminente
dans la Jérusalem du IIe siècle AEC. À l'époque d' Antiochos IV, le
chef de la maison était le grand prêtre Mattathias, qui fut l'instiga-
teur de la révolte juive. Avant de mourir, il nomma son troisième
fils Judas (surnommé Maccabeus, Maccabée ou Macchabée: le
« désigné ») au poste de commandant militaire du mouvement.
Puis, à Judas succédèrent ses frères, Jonathan et Simon qui,
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506 Le Dôme du Rocher n'a pas toujours été doré comme il l'est
aujourd'hui. Les 80 kilos de plaquage d'or sont une initiative
récente de feu le roi Hussein de Jordanie qui a vendu une de ses
maisons londresiennes pour financer le projet.
507 Sultan =Seigneur de pouvoir.
508 Si les musulmans sunnites considèrent Jérusalem comme leur troi-
sième lieu saint, les Chiites placent la ville en 4e position, derrière
Karabala dans le sud de l'Irak.
509 L'Ordre de Sion originel fut instauré pour que des musulmans, des
juifs et d'autres puissent s'allier à l'ordre chrétien qui devint les
chevaliers templiers.
510 Gibson, Shimon, et Jacobsen, David, M., Below the Temple
Mount in ]erusalem, Tempus Reparatum, Oxford, 1996.
511 Les idéaux des Cisterciens étaient très éloignés des préoccupations
de la curie au Vatican. Ils s'occupaient d'éducation, d'agriculture
et d'arts sacrés.
512 Après la chute d'Acre, qui mit un terme aux croisades en 1291, les
Hospitaliers furent contraints de quitter la Palestine. Ils se rendi-
rent à Rhodes et à Chypre, ajoutant des dimensions séculières et
militaires à leurs activités, et, à partir de 1530, ils devinrent les
Chevaliers de Malte en s'installant sur cette dernière île.
513 Tacite, Histoires.
514 Parmi les nombreux ouvrages sur les Templiers et les Croisades,
citons : Andressohn, John, The Ancestry and Life of Godfrey of
Bouillon, University of Indiana Press, Bloomington, 1947;
Baigent, Michael, et Leigh, Richard, The Temple and the Loge
[Des Templiers aux francs-maçons], Jonathan Cape, Londres,
1989; Seward, Desmond, The Monks of War, Paladin/Granada,
St Albans, 1974; Addison, Charles G., The History of the Knights
Templars, Adventures Unlimited, Kempton, 1997; et Runciman,
Steven, A History of the Crusades, Cambridge University Press,
Cambridge, 1951.
515 Begg, Ean, CM, The Cult of the Black Virgin, Arkana, Londres,
1985.
516 Sworder, Mary (ed.), Fulcanelli: Master Alchemist: Le Mystère
des Cathédrales, Brotherhood of Life, Albuquerque, 1986.
517 Brewer, Rev. E. Cobham, The Reader's Handbook of Famous
Names in Fiction, J.B. Lippincott, Philadelphia, 1899.
518 Charpentier, Louis, Le Mystère de la cathédrale de Chartres.
519 Un dolmen comprend généralement deux pierres droites avec une
autre, horizontale, au sommet, comme à Stonehenge. Depuis les
temps préhistoriques, les dolmens étaient utilisés comme des réso-
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