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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
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Département de Génie Civil
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OPTION : Bâtiments et Travaux Publics
POUR L’OBTENTION DU
DIPLÔME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
THEME :
DEDICACE
A mon père François GODONOU et à ma mère Victoire GODONOU
née AFFAMA pour leur attachement exceptionnel au sens de la
responsabilité parentale.
Remerciements
Je ne saurais commencer ce mémoire sans remercier Dieu tout
Puissant pour son assistance et sa protection de tous les jours : « Tout
vient de toi Seigneur et nous venons t’offrir ce que ta main nous donne par
amour et par bonté ». Aussi, voudrais-je avoir une attention toute
particulière à la Vierge Marie pour son intersection.
Résumé
L’utilisation des résidus agricoles dans le béton devient de plus en
plus une alternative fiable pour résoudre les problèmes environnementaux
actuels tels que l’épuisement des ressources naturels, la pollution de
l’environnement. De plus, certains de ces déchets solides pourraient être
utilisés pour avoir des bétons légers dont l’utilisation induit une réduction
considérable de la charge morte des bâtiments.
Abstract
The use of agricultural residues becomes more and more a reliable
alternative to solve the present environmental problems as the natural
resources depletion and the pollution. Besides, some of these solid wastes
could be used to have lightweight concrete whose use leads to a
considerable reduction of the dead load of buildings
Sommaire
DEDICACE................................................................................................................ ii
Remerciements ......................................................................................................... iii
Résumé .................................................................................................................... vii
Abstract .................................................................................................................. viii
Sommaire.................................................................................................................. ix
Liste des tableaux ................................................................................................... xii
Liste des figures ..................................................................................................... xiv
Liste des photos ...................................................................................................... xvi
Liste des sigles et abréviations ............................................................................. xvii
Notations .............................................................................................................. xviii
Liste des annexes ................................................................................................... xix
Introduction ............................................................................................................... 1
1. Contexte de l’étude .......................................................................................... 1
2. Problématique ................................................................................................. 2
3. Objectifs ........................................................................................................... 3
4. Hypothèses ...................................................................................................... 4
5. Plan de l’étude ................................................................................................. 4
Chapitre 1. Généralités et synthèse bibliographique .......................................... 6
1.1. Propriétés des granulats légers ................................................................... 7
1.1.1. Généralités sur les granulats ................................................................ 7
1.1.2. Classification des granulats légers ....................................................... 9
1.1.3. Propriétés des granulats légers .......................................................... 12
1.2. Propriétés des bétons de granulats légers ................................................ 19
1.2.1. Généralités........................................................................................... 19
1.2.2. Propriétés physiques des bétons de granulats légers ........................ 22
1.2.3. Propriétés mécaniques des bétons de granulats légers ..................... 24
1.2.4. Propriétés thermiques des bétons de granulats légers ...................... 28
1.3. Travaux antérieurs sur les coques de noix de palmistes .......................... 29
Chapitre 2. Présentation de la filière « palmier à huile » et du milieu d’étude. 33
2.1. Le palmier à huile ...................................................................................... 34
2.1.1. Définition ............................................................................................. 34
2.1.2. Caractéristiques botaniques ............................................................... 34
2.1.3. Culture du palmier à huile.................................................................. 36
Rédigé par GODONOU E. F. Gildas ix
.
. Sommaire
Notations
Introduction
1. Contexte de l’étude
2. Problématique
Voilà une liste non exhaustive d’interrogations qui nous amène à axer
notre recherche sur le thème intitulé : Contribution à la valorisation des
matériaux de proximité du sud-Bénin : cas des coques de noix de palmistes
pour la confection du béton.
3. Objectifs
Objectif général
Objectifs spécifiques
Etudier la compatibilité entre les coques de noix de palmistes et le
ciment à partir de la chaleur d’hydratation du mélange.
Identifier une formulation du béton à base de coques de noix de
palmistes du sud Bénin.
Evaluer l’incidence de l’utilisation des coques de noix de palmistes
dans l’industrie de la construction
4. Hypothèses
5. Plan de l’étude
Les granulats dits courants sont ceux que l'on utilise dans le béton
d'utilisation courante. Ils sont obtenus en exploitant des gisements de
sable et de gravier d'origines diverses (alluvionnaire, terrestre, marine) ou
en concassant des roches massives (calcaires ou éruptives). Selon leur
origine, on distingue les granulats roulés, extraits de ballastières
naturelles ou de dragués en rivières ou en mer, et les granulats concassés
obtenus à partir de roches exploitées en carrière. Leur masse volumique
absolue avoisine en générale 2700 kg/m3. [3]
Les granulats courants proviennent de plusieurs roches. Nous
pouvons citer entre autre [3]:
Les silex calcaires durs, silico-calcaires : ils constituent une grande
partie des matériaux alluvionnaires. La densité absolue de ces
matériaux est de 2,5 à 2,65 pour les calcaires selon leur dureté et
leur compacité et de 2,6 à 2,7 pour les silex ;
Photo 1-1 : Laitier volcanique [5] Photo 1-2 : la pierre ponce [4]
Photo 1-5 : Argile expansée [4] Photo 1-4 : Schiste expansé [4]
Photo 1-7 : Cendre volante [4] Photo 1-6 : Laitier expansé [4]
1.1.3.2.1. Porosité
béton. Comme les propriétés élastiques du granulat sont liées à leur indice
de vide et donc à leur densité, le module d’Young du béton léger dépend
non seulement de la résistance en compression, mais aussi de la masse
volumique du béton [14].
0.3 2
f
Ec 22000 cm . bs
10 2200
fck
est la résistance caractéristique
coques est un béton léger, 23% moins lourd que le béton normal, très
maniable et dont l’utilisation pourrait résoudre des problèmes
environnementaux et contribuer à réaliser des habitats à moindre coût. Il
a par ailleurs remarqué que ce béton a une résistance plus faible que celle
du béton classique (entre 6 et 11 Mpa selon le dosage en ciment et le mode
cure) mais cet aspect ne constitue pas un handicap parce que le béton de
coques peut être adapté à des cas spécifiques de construction. [23].
Peter NDOKE [24] s’est penché sur l’utilisation des coques de noix
de palmistes comme agrégats grossiers dans les couches de liaison de la
route en mettant l’accent sur la résistance du béton d'asphalte telle que
donnée par l’essai Marshall. Il a procédé en effet à un remplacement
partiel et graduel des gros agrégats par les coques de noix de palmiste. Il a
été observé que les coques de noix de palmistes peuvent être utilisées pour
remplacer les gros granulats jusqu'à 30% avant que des réductions
drastiques ne deviennent perceptibles. Il est donc recommandé que, pour
des routes à forte circulation, une substitution de coques de palme jusqu'à
10% peut être utilisé pendant le même remplacement à 100% est possible
pour les routes à faible circulation dans les milieux ruraux.
AVLESSI Bernard [25] a montré que les bétons bitumineux à
‘‘granulats’’ de coques d’amande palmistes sont aussi bien utilisables pour
les chaussées à fort trafic que pour celles à faible trafic. Il obtient ainsi un
enrobé drainant avec des résistances mécaniques acceptables et à moindre
coût. La légèreté des coques d’amande palmistes favorise également les
petits producteurs car avec un ratio de 166 m3/km, on obtient le
revêtement d’une chaussée bitumée d’emprise 7m avec une stabilité
Marshall supérieure à 950 kilogrammes.
Teo et al. [26] ont effectué des tests sur des poutres de coques de noix
de palmistes renforcées pour étudier leur comportement en flexion. Les
moments ultimes expérimentaux sont de l'ordre de 4% à 35% plus élevés
Rédigé par GODONOU E. F. Gildas 30
Contribution à la valorisation des matériaux de proximité du sud-Bénin: cas des coques de noix de
palmistes pour la confection du béton
par rapport aux moments prévus. De même, les poutres en béton de coques
ont montré un bon comportement à la ductilité. Toutes les poutres
exposent une déflexion considérable, ce qui constitue un avertissement
suffisant à l'imminence de l'échec. Les largeurs de fissures à des charges de
service variaient entre 0,22 mm à 0,27 mm, tranche admissible selon la
norme BS 8110 pour des exigences de durabilité.
U.Johnson Alengaram et al [27] ont procédé à la confection d’un
béton de coques de noix de palmistes de résistance caractéristique égale à
30 MPa à l'aide de dix pour cent(10%) de la fumée de silice et de cinq pour
cent(5%) des cendres volantes respectivement en tant que matériau d’ajout
et matériau de substitution du ciment. Ils ont procédé à l’étude du
comportement structurel de la poutre réalisée à base de ce béton ainsi qu’à
la comparaison avec une poutre de béton courant de mêmes
caractéristiques.
Il a été observé, à partir de l'étude expérimentale des poutres, que la
moment maximum des poutres de coques de noix de palmistes était plus
élevée que celui les poutres normales d'environ trois pour cent (3%). En
outre, le mode de défaillance observée dans les poutres de coques de noix
de palmistes a été ductile contrairement à l'échec cassante des poutres
normales. Ainsi, les poutres de coques ont montré une rupture ductile,
donnant un ample avertissement avant la rupture. Les poutres de coques
ont également montré beaucoup de fissuration, la largeur de la fissure et
l'espacement des fissures étant petite. Les poutres de coques affichent
aussi une plus grande déformation sous charge constante jusqu'à la
rupture, contrairement aux poutres normales qui ont échoué de manière
cassante, sans avertissement.
MANNAN et GANAPATHY ont montré l’inadéquation des méthodes
conventionnelles de formulation des bétons à la formulation des bétons de
coques de noix de palmiste [28] [29]. Les résistances à 28 jours du béton de
Payam Shafigh et al [31] ont effectué une étude dans laquelle, les
coques ont été utilisées pour la production du béton léger de grande
résistance. La densité le volume de vide, la maniabilité, la résistance à la
compression et le pourcentage d’absorption ont été mesurés. L’effet de 5
modes de cure sur la résistance à la compression a été étudié. Les résultats
montrent que, par incorporation ou non d’ajout, il est possible de produire
un béton de coques dont la résistance à 28 jours est d’environ 43-48 MPa
et la densité sèche 1870-1990 kg/m3. La résistance à la compression de ce
béton est sensible au défaut de cure.
2.1.2.1. Classification
L'Elaeis comprend 2 espèces principales : la plus importante et la
plus répandue est l'Elaeis guineensis. L'autre, l'Elaeis oléifera se rencontre
dans le Nord de l'Amérique du Sud, en peuplements spontanés.
La classification des variétés peut se faire principalement suivant 3
caractères :
La couleur du fruit :
- Fruit noir avant maturité : variété Nigrescens la plus répandue
2.1.2.2. Description
Le palmier à huile mesure 20 à 25 m de haut dans la nature, mais
dans les cultures de palmeraies, les ‘‘elaeis’’ ne dépassent pas 15 mètres : il
présente les caractéristiques suivantes [32] :
Les feuilles ou palmes entourent et protègent le bourgeon végétatif.
De nouvelles feuilles sont émises en continu au centre de la
couronne, alors que les plus vieilles sont élaguées ou se dessèchent.
Elles mesurent 6 à 9 mètres de haut et comptent plus de 300 folioles
lamelliformes disposées sur plusieurs plans. La base de la feuille, ou
pétiole, est bordée d’épines acérées.
Le stipe, de diamètre constant et non ramifié, présente les sections
losangiques des feuilles qui ont été coupées, disposées en spirales.
Rédigé par GODONOU E. F. Gildas 35
Contribution à la valorisation des matériaux de proximité du sud-Bénin: cas des coques de noix de
palmistes pour la confection du béton
Les fleurs sont réunies en inflorescences, les unes mâles, les autres
femelles, qui apparaissent à l’aisselle de chaque palme, excepté en
cas d’avortement précoce.
Les fruits, très riches en huile, sont des drupes ovoïdes, charnues,
réunies en « régimes » pouvant peser 1 à 60 kilos. A l’âge adulte, un
régime mûr pèse en moyenne 15 à 25 kilos et porte environ 1 500
fruits.
Les fruits présentent une peau lisse protégeant une pulpe huileuse et
fibreuse, elle-même recouvrant une coque noire très dure. Cette coque,
percée de 3 pores germinatifs, protège une amande ovoïde pleine appelée «
palmiste ». L’ensemble coque et amande constitue la graine du palmier.
[32]
Les coques sont des résidus d’exploitation des noix de palme. Après
la récolte, on procède à la cuisson des régimes (stérilisation), à l’égrappage,
au pressage des fruits. On obtient ainsi après décantation l’huile de palme
brute. Il ressort également de ce processus deux produits : les fibres, qui
sont des résidus de la pulpe et la noix de palmistes. Cette dernière est
ensuite cassée (à l’aide d’une machine artisanale ou de façon industrielle)
puis on procède à la séparation de l’amande pour servir à la production de
l’huile palmiste. L’ensemble des coques constitue le résidu que nous
entrevoyons de valoriser à travers la présente étude.
2.2.1. Relief
Le relief du sud-Bénin est constitué de zones de basse altitude et de
plateaux. Il comprend :
une région côtière, basse et sablonneuse limitée par des lagunes ;
un plateau d’argile ferrugineux ;
un plateau silico-argileux, parsemé de quelques sous-bois
3.1.1.1. Le ciment
Désignation Valeurs en %
SiO2 17,16
Al2O3 5,10
Fe2O3 2,61
CaO 60,55
MgO 1,76
SO3 grav 2,50
Res.Insoluble 1,40
Perte au feu 9,85
Source : Laboratoire SCB Lafarge
Désignation Valeurs
Densité apparente 1,073
Masse volumique (g/cm3) 3,01
Début de prise 3H05
Fin de prise 4H39
Surface spécifique (Blaine)
3155
en cm²/g
Expansion (mm) 1,50
Refus sur tamis 0.08 10,92
Refus sur tamis 0.16 0,80
Source : Laboratoire SCB Lafarge
3.1.1.2. L’eau
3.1.1.3. Le sable
Méthode
Préparation des prises d'essai
La masse de chaque prise d'essai doit être conforme au tableau 3-4
pour des granulats de masse volumique comprise entre 2,00 Mg/m3 et 3,00
Mg/m3.
Tableau 3-4 : Masse des prises d'essai pour des granulats courants
Exécution de l'essai
100,00
Pourcentages cumulés des passants(%)
90,00
80,00
70,00
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
0,01 0,1 1 10
Ouvertures des tamis (mm)
- Pourcentage de perte
217, 20 216, 4
P 100 0,37% (0.37% 1%) ok
217, 20
- Classe granulaire : 0/2
- Module de finesse
Mf
1
100
refus cumulés sur tamis 0,16 0,315 1, 25 2,5 5
1
= 97,93 71,87 21,32 0,64 1,92
100
1,92 < 2,2 ; on en déduit alors que le sable a une majorité d’éléments
fins c’est à dire qu’il est un sable fin.
- Coefficient d’uniformité
D 60
Cu
D10
où Cu est le coefficient d’uniformité,
D60 le diamètre de la particule qui correspond à 60% de passants
D10 le diamètre de la particule qui correspond à 10% de passants
On a :
0,4671
Cu 1,86
0,2504
Méthode
Préparation de la solution concentrée
Mode opératoire
Siphonner la solution lavante dans chaque cylindre gradué, jusqu'au
trait repère inférieur figurant sur le cylindre ;
à l'aide de l'entonnoir, verser une éprouvette dans chaque cylindre
gradué, en maintenant le cylindre dans une position verticale ;
taper le fond de chaque cylindre à plusieurs reprises sur la paume de
la main afin de déloger les bulles d'air et de favoriser le mouillage de
l'éprouvette ;
laisser reposer pendant 10 min pour humidifier l'éprouvette ;
à la fin de cette période de 10 min, boucher un cylindre à l'aide du
bouchon en caoutchouc, puis fixer ce cylindre sur la machine
d'agitation ;
Matériel
Méthodes
Étalonnage du pycnomètre
Peser (Mp) le pycnomètre sec ainsi que l’entonnoir ;
déterminer le volume du pycnomètre en le remplissant d’eau à (22 ± 3)
°C et en le laissant pendant au moins 1 h dans le bain d’eau à (22 ± 1)
°C. Compléter avec de l’eau jusqu’à la marque sur l’entonnoir puis le
retirer du bain d’eau. Sécher l’extérieur avec soin et peser (M).
Calculer (M-M1) ;
corriger le résultat pour tenir compte de la masse volumique de l’eau
en divisant la masse d’eau remplissant le pycnomètre par la masse
volumique de l’eau à la température d’étalonnage mesurée, afin
d’obtenir le volume calculé (Vp) ;
Préparer deux éprouvettes. Leur masse doit être supérieure ou égale aux
valeurs données dans le Tableau 3-5.
Mode opératoire
Maintenir, pendant toute la durée de l'essai, le bain d'eau à une
température de (22 ± 3) °C ;
sécher la prise d’essai dans l'étuve à une température de (110 ± 5) °C
jusqu'à masse constante. La laisser refroidir à température ambiante ;
peser le pycnomètre et son entonnoir (M1). Placer la prise d’essai avec
précaution dans le pycnomètre. Insérer l'entonnoir au sommet du
pycnomètre et peser le tout (M2).
NB : Pour éviter que l'entonnoir n'adhère au pycnomètre, il est possible
d'appliquer sur la zone de contact un peu de gel de silicone avant la pesée.
remplir le pycnomètre d'eau à (22 ± 3) °C, jusqu'à environ 30 mm de
la partie rodée du col. Remuer soigneusement les granulats à l'aide
de la tige de verre pour éliminer l'air occlus et les bulles d'air
adhérentes ;
une fois l'air éliminé, remplir à nouveau le pycnomètre (l'entonnoir
étant installé) d'eau jusqu'à environ 20 mm du repère sur l'entonnoir
p
M2 M1
V M3 M2 w
où :
M1 est la masse du pycnomètre et de l'entonnoir, en grammes ;
M2 est la masse du pycnomètre, de l'entonnoir et de la prise d’essai, en
grammes ;
M3 est la masse du pycnomètre, de l'entonnoir, de la prise d’essai et de
l'eau, en grammes ;
V est le volume du pycnomètre, en mm ;
ρw est la masse volumique de l'eau à la température d'essai, en Mg/m3
arrondir la valeur de la masse volumique à 0,001 Mg/m3 près ;
arrondir la moyenne des résultats des deux prises d’essai à 0,01
Mg/m3 le plus proche.
Matériels
Conteneur cylindrique étanche, en métal
Balance de marque METTLER TOLEBO de portée 35 kg et de
précision 5 g
Pelle
Règle en acier
Thermomètre
Etuve ventilée, de marque MEMMERT à thermostat, capable de
maintenir la température à (110 ±5) °C.
Plaque en verre
Méthodes
Préparation des éprouvettes
Les granulats doivent être séchés à (110±5)°C jusqu’à masse
constante. La masse de chaque prise d’essai doit être comprise entre 120 %
et 150 % de la masse nécessaire pour remplir le conteneur.
Mode opératoire
Peser les conteneurs vides, secs et propres (m1) ;
poser le conteneur sur une surface horizontale et le remplir à l’aide
de la pelle jusqu’à ce qu’il déborde. Durant le remplissage du
conteneur, limiter la ségrégation en appuyant sur le bord supérieur.
3.1.1.4. Le gravier
100,00
90,00
Pourcentages cumulés des passants
80,00
70,00
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100
Ouvertures des tamis (mm)
- Pourcentage de perte
8415 8415
P x100 0% (0% 1%) ok
8415
- Classe granulaire:4/31,5
- Coefficient d’uniformité
23,7747
Cu 1,81
13,1465
Matériels
Méthodes
où :
M1 est la somme des masses des granulats élémentaires di/Di, en
grammes ;
M2 est la somme des masses de passants sur les grilles à fentes
correspondantes d'écartement Di /2, en grammes.
Rédigé par GODONOU E. F. Gildas 62
Contribution à la valorisation des matériaux de proximité du sud-Bénin: cas des coques de noix de
palmistes pour la confection du béton
volumique réelle inférieure à 2,0 Mg/m3 tels que les coques de noix de
palmistes, une correction appropriée est appliquée aux masses des
prises d'essai du tableau 3-4, sur la base du rapport des masses
volumiques, dans le but d'obtenir une prise d'essai
approximativement de même volume que celle des granulats courants.
La courbe granulométrique des coques de noix de palmistes se
présente comme suit :
100,00
90,00
Pourcentages cumulés de passants
80,00
70,00
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
1 10 100
Ouvertures des tamis (mm)
- Pourcentage de perte
2034,80 2029,7
P x100 0, 25% (0, 25% 1%) ok
2034,80
- Classe granulaire : 4/12,5
- Coefficient d’uniformité
8,1930
Cu 1,62
5,0668
- Coefficient de courbure
6,5420²
Cc 1,03
5,0668 8,1930
A partir de la courbe représentative de l’analyse granulométrique
effectuée sur les coques de noix de palmistes, on remarque que tous les
tamis successifs de la série ont eu un refus, soit que les coques de noix de
palmistes telles que récupérées après concassage ont une granulométrie
continue. Cette caractéristique est d’un atout majeur puisqu’elle élimine
les contraintes de composition de l’agrégat comme dans le cas des roches
Matériel
Le matériel est le même que celui décrit au paragraphe 3.1.1.3.3.
Méthodes
Préparation de la prise d'essai
L’essai doit être réalisé en utilisant deux prises d’essai. Préparer
chacune d’elles pour obtenir un volume compris entre 0,5 L et 0,6 L. La
laver sur un tamis de 4 mm afin d'éliminer les grains les plus fins, puis la
laisser s'égoutter. Écarter tous les grains refusés au tamis de 31,5 mm.
Mode opératoire
L’essai est effectué en double en utilisant deux prises d’essai.
Maintenir le bain d'eau à une température de (22 ± 1) °C pendant
toute la durée de l'essai ;
peser le pycnomètre et son entonnoir (M1) ;
sécher les prises d’essai dans l'étuve à (110 ± 5) °C jusqu'à masse
constante. Laisser refroidir à température ambiante et placer avec
précaution la première prise d’essai dans le pycnomètre ;
peser le pycnomètre contenant la première prise d’essai (M2). Pour
éviter que l'entonnoir n'adhère au pycnomètre, on applique sur la
zone de contact un peu de gel de silicone avant la pesée ;
remplir le pycnomètre d'eau à (22 ± 1) °C jusqu'au repère sur
l'entonnoir et déclencher le chronomètre ;
placer le tout dans le bain d’eau à (22 ± 1) °C. Pendant l’essai,
ajouter la quantité d’eau nécessaire pour la maintenir au niveau du
repère sur l’entonnoir ;
au bout de 5 min, sortir le tout du bain d’eau. Remuer les granulats
en faisant tourner et en tapotant doucement le pycnomètre ou
appliquer une légère vibration pour éliminer l’air occlus ;
remplir à nouveau le pycnomètre d’eau jusqu’au repère sur
l’entonnoir. Sécher soigneusement les parois extérieures et peser
(M5). Remettre le pycnomètre dans le bain d'eau ;
répéter l'opération décrite ci-dessus au bout de 24 h (M24) ;
NB : L’opération peut également être réalisée à l’issue d’autres laps de
temps
à l’issue du mesurage final, vider l’eau du pycnomètre. Transférer les
granulats sur un tissu sec et éliminer l’eau de surface en les roulant
doucement dans le tissu pendant 15 s maximum ;
WI WF
MF MI 100
m2 m1
25
Eau absorbée en % du poids sec
20
15
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
temps d'immersion des coques (heures)
pendant au moins huit (8) heures et de les égoutter jusqu’à avoir une
teneur en eau de surface constante.
Matériels
Méthodes
Préparation de l’échantillon à essayer
Tamiser l’échantillon pour laboratoire sur les tamis de 14mm, 10
mm, 6,3mm et 4 mm, pour obtenir des classes granulaires séparées
4/6 ,6/10, 10/14.
Laver chaque fraction séparément et les sécher dans l’étuve à (110 ±
5) °C jusqu’à masse constante.
Laisser refroidir à température ambiante.
La masse de l’échantillon par classe granulaire pour essai doit être
égale à (5 000 ± 5) g.
Mode opératoire
Vérifier que le tambour est propre avant d’y mettre l’échantillon.
Tableau 3-6 : Détermination du coefficient los Angeles sur les coques de noix de
palmistes
Quelle que soit la classe granulaire, le coefficient Los Angeles est faible
par rapport aux valeurs généralement obtenues pour les granulats
classiques (15%-20%).
Rappelons que les coques ont une masse volumique faible ; la norme
ayant exigé un prise d’essai de 5000 g, il en découle un volume plus
important. L’énergie d’abrasion générée par les billes est répartie dans ce
volume ; les chocs sont donc amortis et l’effet sur chaque particule s’en
trouve réduit.
100,00
90,00
Pourcentage cumulé des passants
80,00
70,00
AG coques de Pobè
60,00
50,00 AG coques d'Azovè
40,00
AG coques
30,00 d'Abomey
20,00 AG coques
10,00 d'Abomey-Calavi
0,00
1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
Matériels
Méthodes
Préparation des échantillons d’essais
Manipulation
Peser les matériaux et les introduire dans un sachet plastique;
faire le mélange de façon à le rendre homogène ;
plonger le thermocouple au cœur du mélange dans le sachet
plastique ;
placer le mélange dans un bocal couvert qui est enfermé dans
un thermos pour éviter l’échange de chaleur avec l’extérieur;
fermer hermétiquement le thermos et l’introduire dans l’un des
quatre compartiments du calorimètre;
enregistrer les températures durant toute la période d’essai (24
heures au moins).
Awc
CA 100 (3.1)
Anc
Avec Awc et Anc les aires respectives sous les courbes temps-chaleur dans le
composite et dans le ciment seul. La compatibilité est appréciée comme
suit :
Où
C est le dosage en ciment en Kg/m3 et E est la quantité d’eau efficace.
'28 est la résistance moyenne du béton à obtenir à 28 jours (en bars)
C '28 250
On a donc : '
0,5 0,5 2,1
E Gxc 0,35x450
C C
2,1 donc E=
E 2,1
370
E=
2,1
E 176,190 kg m3
C 370 kg m3 G
on déduit à partir du graphe 1,875
D 16mm S
G
1,875 0,05 1,825
S
G
1,825
S
3.1.2.5. Compacité
VM
1000
Dans notre cas, nous adoptons pour ce béton plastique mis en place
à l’aide d’une vibration normale, la valeur de compacité 0,830
On a donc :
Vg Vs Vc 830L
370
Or Vc 119,35L (volume absolu des grains de ciment)
3,10
On a alors
Vg +Vs =830-119,35
Vg G Vg 459,09L et Vs=251,56
1,825
Vs S
En dosage pondéral on a:
Ps=251,56 x 2,63 =661,60 kg m3 (Pour le sable)
Pg= 459,09x1,43 656,50 kg m3 (Pour les coques)
Pg 656,50
vg
dag 0,53
v g 1238,68L
Ciment : mc 370 kg
Eau efficace : VE 176,190 l
Sable : ms 661,60 kg
Coques : Vg 1238,68 l
Ciment : mc 39,59 kg
Eau efficace : VE 18,25 L
Sable : ms 70,79 kg
Coques : Vg 132,54 L
D
XA
2
16
XA 8mm
2
YA 50 D k1 ks
k s 6Mf 15
=6 1,92 15
k s 3,48
Donc
YA 50 16 2 3,48
YA 38,52%
100
90
Pourcentages cumulés des passants
80
70
60
oab
50
ag sable
40
AG Coques
30
ligne de partage
20
10
0
0,01 0,1 1 10 100
Ouvertures des tamis (mm)
- Sable : 32 %
- Gravier : 68 %
- Ciment : 530 kg
- Eau totale : 250,96 kg
La densité théorique du béton frais ( ) est = 1,98
28 1,15xn
28 1,15 250
28 287,5 bars
où
C '
28 ' 0,5
E Gxc
C 287,5
0,5
E 0,40 450
C
2,1
E
C= 400 kg/m3
E = 190,48 litres
Correction en eau
E 1 0,04 x190,48
E 182,86 L
YA 50 D k1 ks
k s 6Mf 15
=6 1,92 15
k s 3,48
Donc
YA 50 40 2 3,48
YA 38,20%
100
90
Pourcentages cumulés des passants
80
70
60
Droite OAB
50 courbe sable
40 Courbe gravier
30 Ligne de partage
20
10
0
0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis
- Sable : 33 %
- Gravier : 67 %
3.1.3.6. Compacité
En utilisant le tableau donnant le coefficient de compacité en fonction
de la consistance du béton, du serrage et de la dimension des grains, on a :
0,830 31,5
40 0,834
0,835 50
0,834
Par suite, on a :
3.1.4.2. Malaxage
3.2.1.1. Matériel
3.2.1.2. Méthodes
3.2.2.1. Matériel
3.2.2.2. Méthodes
M2 M1
bf
V
3.3.1.1. Matériel
3.3.1.2. Méthodes
4M
b 2
hmd m
3.3.2.1. Matériel
Surfaceuse
3.3.2.2. Méthodes
Surfaçage des éprouvettes : méthode au mortier de souffre
Avant le surfaçage, s’assurer que l’extrémité de l’éprouvette à
surfacer est sèche, qu’elle est propre et que toutes les particules
étrangères ont été éliminées ;
chauffer l’ensemble souffre + sable fin jusqu’à ce qu’il soit
liquide. Le mélange est remué de façon continue afin de garantir
son homogénéité ;
passer une couche d’huile sur le plateau de la surfaceuse pour
faciliter le démoulage ;
verser le mortier de souffre liquéfié dans le plateau de la
surfaceuse ;
faire descendre verticalement l’une des extrémités de l’éprouvette
dans le souffre liquéfié ;
laisser durcir le mélange ;
répéter cette opération pour l’autre extrémité ;
attendre 30 min avant l’exécution de l’essai de compression sur
l’éprouvette.
Essai proprement dit
Eliminer toute source d’humidité excessive de la surface de
l'éprouvette avant de la positionner dans la machine d'essai. Tous les
plateaux de la machine d'essai doivent être essuyés et toutes
particules ou corps étrangers enlevés des surfaces de l'éprouvette qui
seront en contact avec eux ;
centrer l'éprouvette sur le plateau inférieur avec une précision de -1
% du diamètre pour les éprouvettes cylindriques ;
sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage 0,6
MPa/s ± 0,2 MPa/s ;
Rédigé par GODONOU E. F. Gildas 99
Contribution à la valorisation des matériaux de proximité du sud-Bénin: cas des coques de noix de
palmistes pour la confection du béton
3.3.3.1. Matériel
Machine d’essai
Disques d’espacement
Pièce d’appui
Tige circulaire métallique dont la longueur est supérieure à celle de
l’éprouvette
3.3.3.2. Méthodes
42
Température d'hydratation (°C)
37 Mélange
témoin
32 mélange
ciment-
coques
27
22
0 5 10 15 20 25
Temps (heures)
Tableau 4-2 : Dosage des constituants du béton de coques suivant le rapport G/S
2000
y = -167,6x3 + 554,92x2 - 706,29x + 2159,4
R² = 0,9921
1900
Masse volumique (Kg/m3)
1800
1700
1600
1500
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Rapport G/S en volume absolu
2500
y = 0,0008x3 - 0,0153x2 - 13,477x + 2411,1
R² = 1
2300
Masse volumique (Kg/m3)
2100
1900
1700
1500
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Pourcentage de substitution
2100
2000
1900
1800
1700
1600
1500
12,00
y = -5,1782x3 + 21,143x2 - 29,874x + 22,128
R² = 0,9984
Résistance en compression (MPa)
10,00
7 jours d'âge
8,00
0,00
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Rapport G/S en volume absolu
1,20
Résistance en traction à 28 jours d'âge MPa)
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20
0,00
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Rapport G/S en volume absolu
12
Résistance en compression (MPa)
10
8
7 jours
6 d'âge
28 jours
4
d'âge
0
1500 1600 1700 1800 1900 2000
Masse volumique du béton (kg/m3)
30
y = -7E-05x3 + 0,0139x2 - 0,9541x + 26,666
R² = 1
Résistance en compression (Mpa)
25 7 jours d'âge
20
28 jours
15 d'âge
10
Poly. (28
jours d'âge)
5
0
0 20 40 60 80
Pourcentage de coques
1,80
1,60
1,40
Résistance à la traction
1,20
1,00
0,80
0,60
0,40
0,20
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Pourcentage de substitution
30,00
Résistance à la compression (MPa)
25,00
7 jours
20,00 d'âge
15,00 28jours
d'âge
10,00
5,00
0,00
1500 1700 1900 2100 2300 2500
Masse volumique du béton (Kg/m3)
12,00
10,00 à 7 jours
d'âge
8,00
à 28 jours
6,00
d'âge
4,00
2,00
0,00
28
f c28
1,15
Où
28 est la valeur moyenne des résistances obtenues sur l’ensemble des
éprouvettes.
En considérant le béton de coques de noix de palmistes de type 6 on
a:
10,65
f c28 9, 26 MPa
1,15
Retenons fc28 9 MPa
Type de béton
Désignation Béton Béton de
classique coques
Poids volumique béton non armé (KN/m3) 22 19
Poids volumique béton armé (KN/m3) 25 22
Poids surfacique permanente de la couverture
0,08 0,08
en tôle (KN/m2)
Poids surfacique d’exploitation de la toiture
1 1
(KN/m2)
Poids surfacique permanente de la charpente
0,25 0,25
en bois (KN/m2)
Largeur de la toiture reprise (m) 3 3
Longueur reprise (m) (3,75+1,8/2) (3,75+1,8/2)
Pente (°) 20 20
La descente des charges sur le poteau P2 se présente comme suit :
Effort à
1,35N2g+1,5 N2q 36,39 1,35N2g+1,5 N2q 35,46
l’ELU Nu
Effort à
N2g+N2q 25,33 N2g+N2q 24,64
l’ELS Nser
Valeurs
Désignation Unité Notation Béton Béton de
classique coques
Contrainte de l'acier
MPa Fe 400 400
utilisé
Contrainte du béton à 28
MPa Fc28 25 9
jours
Résultats
Désignation unité Expression Notation Béton Béton de
classique coques
Périmètre de la
m 2a +2b u 0,70 0,70
section
Aire de la section
m² (a - 0.02) x (b - 0.02) Br 0,0234 0,0234
réduite
Rayon de giration m a 2 3 i 0,0433 0,0433
Elancement 0.707l0 i l 63,37 63,37
Contrôle :
- - - vérifié vérifié
Elancement <70
Coefficient si λ > 50 : α = ( 0.6 (
- α 0,340 0,340
d'élancement 50 / λ )² ) / K
Section maximale
cm² (5%B) A.maxi 15,00 15,00
d'acier
Section de calcul maxi ( 0.2 % B ; 4u ;
cm² Asc 2,80 2,80
minimale Ath )
Contrôle : Asc <
- - - vérifié vérifié
A.maxi
Choix d'une
section - - - 6 HA 8 6 HA 8
commerciale
Diamètre des
armatures mm - l 8 8
comprimées
Diamètre des
aciers mm t <( l/ 3) t 6 6
transversaux
Espacement des
Ath < Asc : St = mini
aciers cm St 20 20
( a+10 cm ; 40 cm )
transversaux
Jonctions par lr = 0.6 ls (soit l
cm Lr 19,2 19,2
recouvrement pour HA 400)
Conclusion générale
Les coques de noix de palmistes sont des résidus d’exploitation du
palmier à huile et ont une faible valeur économique au vue de l’utilisation
qui en est faite. L’utilisation de ces sous-produits de l’agriculture comme
agrégats dans le béton permet de les valoriser et s’inscrit parfaitement
dans la politique de promotion des matériaux locaux de notre pays.
Les coques ont été utilisées comme granulats dans le béton dont la
formulation a été faite à partir de la méthode de Dreux, relative aux
granulats légers. Les bétons ainsi obtenus ont une densité inférieure à
2000 kg/m3 avec une réduction de poids allant de 21 à 35% par rapport au
béton classique. Leur résistance à la compression varie entre 4 et 11 MPa
et ils peuvent être utilisés à plusieurs fins.
Références bibliographiques
[1] S. Yepmo, ‘Matériaux locaux et construction de logements dans les pays en
voie de développement, Université de Montréal, 1993.
[12] D. MORIN, Sur les bétons légers et leur comportement mécanique sous des
sollicitations biaxiales, Université Paul Sabatier de Toulouse, 1976.
[19] Okafor F.O., «Palm kernel shell as a lightweight aggregate for concrete,»
Cement and Concrete Research , vol. 18, pp. 901-910, 1988..
[28] C. G. M.A. Mannan, «Engineering properties of concrete with oil palm shell
as coarse aggregate,» Construction and Building Materials , vol. 16, pp. 29-
34, 2002.
[30] C. G. M.A. Mannan, «Mix design for oil palm shell concrete,» Cement and
Concrete Research , vol. 31, p. 1323–1325, 2001.
[31] Payam Shafigh, Mohd Zamin Jumaat et Hilmi Mahmud, «Oil palm shell as a
lightweight aggregate for production high strength lightweight concrete,»
Construction and Building Materials, vol. 25, p. 1848–1853, 2011.
[32] cirad, «palmier à huile,» 2009. [En ligne]. [Accès le 14 Janvier 2012].
[49] J.-P. MOUGIN, Béton armé BAEL 91 modifié 99 et DTU associès, Paris:
Eyrolles, 2000.
[50] F.Gorisse, «De l'influence des graviers calcaires dans le béton,» béton, béton
armé, vol. 84, n° %1221, Mai 1966.
ANNEXES
Masse Totale
(g) 8415,00
Ouverture Masse des refus
des tamis Masse des refus cumulés (Rci) refus cumulés Tamisats
(mm) partiels (Ri)( g) (g) en % cumulés en %
40 0 0 0,00 100,00
31,5 995 995 11,82 88,18
25 1800 2795 33,21 66,79
20 2330 5125 60,90 39,10
16 1515 6640 78,91 21,09
12,5 1145 7785 92,51 7,49
10 425 8210 97,56 2,44
8 125 8335 99,05 0,95
6,3 45 8380 99,58 0,42
5 5 8385 99,64 0,36
4 5 8390 99,70 0,30
2,5 5 8395 99,76 0,24
tamisats 20 8415
Source : [3]
400 + Fluidt
400
Dosage en
350
ciment
300
250
200
Source : [3]
Vibration
normale
Plastique Piquage
Vibration
faible
Vibration
normale
Vibration
puissante
Ferme Piquage
Vibration
normale
Vibration
puissante
Source : [3]
NB : Ces valeurs sont convenables pour les granulats roulés sinon porter les
corrections au coefficient de compacité :
o Présentation du problème
En recherche, il est très courant de s’intéresser à l’évolution d’un
paramètre donné en fonction d’un autre. On peut évoquer à titre d’exemple
le suivi de la variation dans le temps de la résistance à la compression d’un
béton. Pour ce faire, on initie généralement un programme expérimental
au terme duquel on acquiert une série de données (xi , yi) avec i = 1…N.
Chaque couple de donnée (xi , yi) représente en fait un point dans un
système de coordonnées cartésiennes d’axes ox et oy. Le paramètre y = f(x)
étudié n’est connu qu’aux points xi de la série. On ne dispose donc d’aucune
information sur la valeur prise par la quantité y en un point x compris
entre deux quelconques des données xi de la série. Dès lors, trois
principaux problèmes pourraient se poser. Le premier consiste en la
recherche de l’expression analytique d’une fonction f(x) dont la courbe
représentative dans un système d’axe (ox, oy) passe par l’ensemble des N
points de la série de données. Le deuxième consiste en la recherche de
l’image d’un point x є [x1 ; xN] par les dérivées d’ordre k f (k) de la fonction
f, l’expression explicite de f n’étant pas connue. .
f(X)
X 0 = a X 1X 2X 3 … X n-2 X n-1 Xn = b X
∫ ∑ ∫ ∑
Cette dernière relation est connue sous le nom de formule des trapèzes.
60 75 180 135 180 135 180 135 180 135 180 135 180 135 180 135 180 135 180 75 60
B A C
120
15
15
D D
472.5
457.5
735
750
SALLE DE CLASSE 1
960
15
277.5
262.5
15
E E
195
195
180
180
F F
15
15
80
B A C
15 297.5 20 295 20 295 20 295 20 295 20 295 20 295 20 295 20 297.5 15
60 2850
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L'OBTENTION DU
DIPLÔME D'INGENIEUR CE CONCEPTION EN GENIE CIVIL
VUE EN PLAN COTE PLANS EN VUE DE LA STANDARDISATION POUR CONSTRUCTION
DES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES AU PRIMAIRE
MODULE DE 3 SALLES DE CLASSE SIMPLE Echelle : 1/150
VUE EN PLAN Octobre 2011
Elv Ing: Direction:
Hognon E. A. SOGBOSSI Dr, Ing Mohamed GIBIGAYE
207
107
40
85
20 43
20 43
63
63
20
602
57
15 65 105 15
20
187
120
80
110
395
287
P450 P450
P450
100
100
20
25 20
25 20
TN
85
5 55
5 55
60
80
20
20
S70 S110 S110