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• Niveau : L3-CFM-S5
• Objectifs du cours :
I. Présentation
La sécurité industrielle peut être vue comme étant l’ensemble des activités menées
dans le but de réduire voire même éliminer les risques d’atteinte aux ressources humaines ou
matérielles d’une entreprise donnée. Les activités de sécurité sont imaginées et préparées par
les responsables du service sécurité et menées par les agents de ce service.
• Sécurité du personnel
• Sécurité de l’environnement
Toute entreprise présente une gêne pour son environnement. Cette gêne peut prendre
plusieurs formes : pollution, effet de serre, transport des véhicules,…etc. Il est primordial de
mener des activités de sécurité destinées à la protection de l’environnement.
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• Biens immatériels : Données informatiques (fichiers, enregistrements, base de
données, mémoire électronique,…etc.
Il est indispensable de réaliser des activités de sécurité visant à protéger tous types de
bien contre les éventuels risques pouvant survenir.
• Les accidents de travail: L’article 3 de la loi n° 94-28 du 21 Février 1994, publiée dans
le journal officiel de la république Tunisienne, définit l’accident de travail comme
étant,
«Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause ou le lieu de
survenance, l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, à tout travailleur quand
il est au service d'un ou de plusieurs employeurs».
• Accidents de trajet
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• Accidents grave
Les accidents sans arrêt de travail sont considérés d’importance mineure. En effet, ce
type d’accident n’engendre pas des blessures sérieuses et donc pas d’obligation d’arrêter le
travail. Néanmoins, il est important d’enregistrer l’accident et de chercher les éventuelles
causes et remèdes.
Comme l’indique leurs nom, les accidents avec arrêt de travail sont caractérisés par un
arrêt de production pour une durée qui dépasse les 24 heures. Deux principaux indicateurs
sont utilisés pour évaluer la fréquence et la gravité de ce type d’accidents : le taux de
fréquence TF et le taux de gravité TG.
Le taux de gravité évalue la gravité des accidents d’un groupe des travailleurs en
termes d’absence de travail et d’incapacité temporaire, pendant une période déterminée.
Un accident de trajet est tout accident qui survient à un travailleur pendant le trajet
effectuée entre les points suivant :
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Un accident de travail est considéré grave s’il cause une incapacité permanente
partielle ou totale. Un indice de gravité IG permet d’évaluer la gravité de tels types
d’accident.
Le service de sécurité est une partie intégrante de l’entreprise. Les activités du service
sécurité peuvent être classées en 2 grandes familles :
Les activités de sécurité préventives sont menées dans le but de réduire voire éliminer
les causes d’un accident donnée. Il s’agit alors d’anticiper (prévenir) un accident de travail.
Les activités de sécurité préventives peuvent être résumées par le diagramme suivant,
- Procédés de
production
- Procédure de Accidenté
travail
- Statistiques
des accidents
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IV.2. Activités correctives
Les activités de sécurité correctives sont menées essentiellement dans le but de rétablir
(corriger) la santé de l’accidenté. Les activités de sécurité correctives peuvent être résumées
par le diagramme suivant,
Accidenté
Enregistrer l’accident
Emmener l’accidenté à
l’urgence
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N.B. Ce cours est élaboré en se basant sur l’ensemble des spécifications techniques
fournies par l’INRS (Institut National (français) de Recherche et de Sécurité).
I. Présentation
Exemple
• Surmenage
• Trouble de concentration
• Trouble de sommeil
• Nervosité
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• Epuisement intense
Cette catégorie de risque regroupe toute forme de contamination par les agents
biologiques existants dans l’environnement professionnel. Les contaminations sont
essentiellement de nature virale ou bactérienne. Ces risques se manifestent principalement
dans les métiers de la santé mais aussi dans les industries agroalimentaires et les métiers de
l’environnement. La prévention contre ce type de risques est d’autant plus efficace que la
chaine de transmission de la contamination soit rompue le plus en amont possible.
Exemple
• Infections
• Allergies
• Intoxications
• Cancers
Cette catégorie de risque concerne les contaminations par les agents chimiques
toxiques (colles, diluants, colorants, fumées,…etc.) qui peuvent se présenter, couramment,
dans l’environnement professionnel. Ces produits contaminent le corps du travailleur par les
voies respiratoires, la bouche et la peau. En termes de contamination, ces risques représentent,
en quelque sorte, un complément pour les risques biologiques. La prévention contre ce type
de risques est basée sur l’utilisation des équipements de sécurité ainsi que la réduction de la
toxicité des produits chimiques utilisés ou générés.
Exemple
• Intoxications aigues
• Intoxications chroniques
• Brulures (lésions)
• Cancers
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II.4. Risques liés aux phénomènes physiques
Cette catégorie de risque est causée par toute forme de phénomène physique pouvant
engendrer une dégradation de l’organisme du travailleur. La nature de ces phénomènes est
diverse : mécanique, vibratoire, sonore, thermique,…etc. La prévention contre ce type de
risques est basée sur l’utilisation des équipements de sécurité.
Exemple
• Blessures
• Brûlures
Cette catégorie de risque est causée par toute activité physique dont la répétition, la
pression temporelle ainsi que les importants niveaux d’efforts peuvent entrainer la
dégradation de l’organisme du travailleur. La prévention contre ce type de risques est basée
sur l’allègement des tâches les plus dures ainsi que la formation et l’entrainement des
travailleurs sur les techniques ergonomiques de travail.
Exemple
• Troubles musculo-squelettiques
• Troubles traumatiques
• Troubles cardiovasculaires
Cette catégorie de risque regroupe les accidents liés aux déplacements dans le cadre de
travail (à pied ou à bord d’un véhicule). La prévention contre ce type de risques passe par la
sensibilisation des travailleurs ainsi que la maintenance efficace des véhicules utilisés.
Exemple
Cette catégorie de risque engendre les mêmes effets que celles dus aux risques
chimiques et aux risques liées aux phénomènes physiques. La particularité de ces risques
réside dans le fait qu’ils sont causés par une défaillance ou un mauvais usage d’un équipement
de travail. La prévention contre ce type de risques est basée sur la formation et la
sensibilisation des travailleurs à l’utilisation correcte des équipements de sécurité ainsi que le
contrôle de la qualité de ces équipements.
Exemple
• Blessures ou brûlures des mains dues au non port ou à une défaillance des gants de
sécurité
• Blessures des pieds dues au non port ou à une défaillance des chaussures de sécurité
• Surdité réversible ou irréversible dues au non port ou à une défaillance des casques
anti-bruits
• Troubles de fonctionnement des organes internes dus au non port ou à une défaillance
des tabliers en cuir de sécurité
Cette catégorie de risque a une importance majeure vue son caractère extrêmement
destructif pour les ressources humaines et matérielles. Ces risques sont causés par tout
phénomène physique ou chimique pouvant entrainer un incendie ou une explosion. La
prévention contre les incendies et les explosions passe par 4 mesures essentielles :
Exemple
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I. Présentation
Pour assurer la sécurité, il est primordial de mettre en place une démarche de maitrise
des risques. Cette maitrise nécessite, avant tout, une bonne compréhension du processus
d’apparition d’un dommage.
Situation de travail
Evènement déclencheur
Phénomène dangereux n°2
Situation dangereuse
Dommage
II. Méthodologie
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Observation de la situation de
travail
Identification des
Etape 1 : Analyse des risques
risques/phénomènes dangereux
Non
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• Limitation productive : ce type de limitation s’agit de définir les types, les quantités,
les délais de production,…etc.
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possibilité de limiter ou d’éviter le dommage. On distingue généralement 4 degrés de
probabilité d’occurrence, à savoir,
1 : très improbable
2 : improbable
3 : probable
4 : très probable
Niveau de gravité
1
Niveau de probabilité
1 2 3 4
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II.2. Etape 2 : Appréciation des risques
Niveau de gravité
3 X
1 Risque tolérable
Niveau de probabilité
1 2 3 4
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II.3. Etape 3 : Suppression/réduction des risques
La suppression (ou la réduction) des risques est assurée par l’application d’un certain
nombre de mesures de sécurité (méthode de maitrise des risques). Ces mesures peuvent être
classifiées en 4 catégories :
• Consignes : il s’agit des instructions données aux opérateurs dans le but d’assurer la
sécurité.
Evaluation Mesures
Situations dangereuses Risques identifiés Estimation des risques
des risques de
Description Phénomènes Evénement Risques prévention
Dommage Gravité Probabilité
de l’activité dangereux déclencheur tolérables proposées
Les objectifs de maitrise des risques, dans une situation de travail donnée, sont jugés
atteints s’il est possible de répondre affirmativement aux 4 questions suivantes :
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• Tous les phénomènes dangereux ont-ils été éliminés ou réduit à un niveau tolérable ?
• La réduction des risques a-t-elle été réalisée par les moyens les plus simples et les
plus commodes ?
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I. Présentation
Pour mettre en place une protection efficace des travailleurs contre les différents
risques professionnels, il est primordial de maitriser ces risques. Cette maitrise est assurée par
l’application d’une combinaison des méthodes (mesures) variées. L’objectif est réduire voir
supprimer les risques d’une méthode de travail, d’une machine ou d’un produit. Parfois, il est
même envisageable de les changer par d’autres moins dangereux.
• Mesures techniques : consiste, par exemple, à changer une pièce d’une machine ou à
modifier une méthode de travail.
• Equipement de protection individuelle : comprend tout ce qui est protection des yeux,
des mains, des pieds, des oreilles,….etc.
II.1. Elimination
C’est la méthode de maitrise des risques la plus efficace. L’élimination du risque doit
être prise en compte dès l’étape de planification (à la source). Ceci facilite énormément la
maitrise des risques. On peut citer quelques exemples explicatifs de l’élimination:
• Conception des locaux prévoyant une bonne isolation des processus dangereux ainsi
qu’une ventilation très efficace.
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• Elaboration des méthodes de travail assurant une sécurité maximale pour le
travailleur.
II.2. Substitution
• Utiliser des moteurs électriques au lieu des moteurs à explosion. Ceci permet
d’éliminer les gaz d’échappement.
• Prévoir de hottes d’aspiration pour l’évacuation des gaz vers l’extérieur. Ceci permet
de réduire voir supprimer la quantité des gaz dans l’air.
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• Utilisation des peintures contenant des pigments sans plomb au lieu des peintures
classiques.
• Utilisation des glaçures sans plomb pour durcir la céramique au lieu des glaçures
classiques.
• Isolation : consiste à crée une certaine isolation spatiale entre le processus dangereux
et le travailleur.
II.3.1. Confinement
Le confinement est appliqué généralement sur une méthode de travail, une machine ou
un produit dangereux lorsqu’il est impossible de les éliminer ou les substituer. Il est possible,
aussi, d’appliquer le confinement sur une grande partie d’une usine. Le but est d’empêcher le
travailleur d’entrer en contact direct avec un processus dangereux. On peut citer quelques
exemples explicatifs de confinement:
• Les matières hautement toxiques doivent être élaborées dans une enceinte entièrement
close. Le travailleur reste à l’extérieur de l’enceinte et peut utiliser des systèmes
mécanisées pour exercer les tâches nécessaires.
• Les barrières de protection installées devant les organes mobiles d’une machine
permettent de confiner le mouvement mises en jeux. Le contact entre le travailleur et
les organes mobiles est, alors, impossible.
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II.3.2. Isolation
L’isolation est appliquée soit sur le processus dangereux soit sur le travailleur.
L’isolation des processus dangereux s’agit essentiellement de réunir ces processus dans une
même zone très peu fréquentée par les travailleurs. Il est possible aussi de réduire au
minimum possible les nombre des travailleurs d’une équipe exposée au processus dangereux.
L’isolation des travailleurs s’agit essentiellement de les réunir dans une salle ou pupitre de
commande. Il est à noter que l’isolation ne supprime pas complètement le risque. On peut
citer quelques exemples explicatifs de l’isolation:
• Rassemblement des bassins générant des gaz acides en une zone éloignée des ateliers.
• Limiter le nombre des travailleurs dans les zones de coulée de métal dans les
fonderies.
II.3.3. Ventilation
• Aspiration des fumées dégagées par une opération de soudage par l’intermédiaire des
tubes souples appliqués le plus proche possible de la zone de soudure.
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• Aspiration des vapeurs toxiques, dégagées par un bassin d’acides, par l’intermédiaire
d’une hotte.
• Faire travailler deux personnes en parallèle sur la même tâche afin de pouvoir diviser
par deux la durée totale de la tâche.
• Permettre aux travailleurs, exposés aux risques, de prendre des pauses plus longues.
Lorsque les mesures techniques sont insuffisantes pour pouvoir limiter les risques, il
est indispensable d’utiliser un équipement de protection individuelle. Cet équipement permet
de confiner le processus dangereux à l’extérieur en créant une barrière entre le travailleur et le
risque. Néanmoins, l’utilisation de l’équipement de protection reste la méthode la moins
efficace de maitrise des risques. Cette méthode peut réduire l’efficacité de travail et générer
même des problèmes de sécurité. On peut citer quelques exemples d’équipements de
protection individuelle :
• Masque à air avec filtre pour éviter de respirer les fumées toxiques.
• Lunettes de protection pour éviter les micro-blessures des yeux dues aux flashes
intenses.
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I. Présentation
On peut classer la protection contre les risques dans deux grandes familles : la
protection collective et la protection individuelle. La protection collective consiste
essentiellement à supprimer ou réduire considérablement le risque à sa source. Certes ce type
de protection reste le plus efficace et le plus sûre. Néanmoins, il est, parfois, très délicat voir
impossible de traiter le risque à sa source. La protection individuelle prend alors tout son
intérêt. Ce type de protection est basé sur l’utilisation des équipements de protection
individuelle (EPI) adaptés chacun à un risque donné. Il est à noter que les EPI présentent
l’inconvénient majeur de causer des gènes diverses pour le travailleur. On distingue
essentiellement : la perte des repère d’informations, la délicatesse de l’exécution de certaines
tâches, les dommages corporels (allergies) et psychologiques (confiance dans la fiabilité de
l’EPI)…etc.
Pour assurer le choix le plus adéquat d’un EPI, il faut mener un raisonnement basé sur
les 4 questions suivantes :
• Protège-t-il efficacement ?
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II.2. Mise en œuvre d’un EPI
• L’EPI doit être testé duurant une période d’essai dans les conditions réelles d’utilisation
afin de le valider.
• L’EPI doit être mainteenu en état de conformité avec les règles techhniques applicables
lors de sa mise en marcché par le fabricant.
• Certains EPI doivent rrecevoir des vérifications périodiques effectuuées par des agents
qualifiés.
Les gants présentent l’’EPI le plus utilisé pour la protection des maains. Cependant, ils
existent d’autres types d’EPI protégeant les mains. On distingue essentieellement les crèmes
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isolantes et les produits de neettoyage. Dans ce qui suit, on s’intéressera seeulement aux gants.
Les gants doivent assurer uune protection efficace tout en minimisant les gênes le plus
possible. Dans cet objectif, unne multitude de type de gant existe. Chaque tyype est adapté à une
protection donnée. On distinguue 5 types de gants :
• Les moufles (gant avecc un doigt pour le pouce et une poche pour less 4 doigts restantes.
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Le tableau suivant réssume les risques que peuvent subir les mainns ainsi que les EPI
appropriés.
Risques EPI
Risque mécanique 1/G
Gant en cuir
2/G
Gant en cuir renforcé par des parties métalliquues
Risque thermique 1/G
Gant renforcé par des tissus aluminés ou tissuus de verre
2/G
Gant en cuir traité
3/G
Gant en cuir traité aluminé
Risque électrique Gaant en caoutchouc
Risque chimique Gaant en matière plastique
Risque contre la saleté 1/G
Gant en caoutchouc
2/G
Gant textile
Risque infectieux 1/G
Gant en coton fins
2/G
Gant en latex très fin
Les chaussures de sécuurité présentent l’EPI destiné à la protection ddes pieds. La figure
suivante présente les constituaants d’une chaussure de sécurité classique.
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Le tableau suivant résume la nature des différentes protections assurées par la
chaussure de sécurité.
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• Les lunettes
• Les cagoules
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Ces EPI utilisent 3 principaux types de matériaux pour la protection des yeux par un
effet écran :
• Matériaux feuilletés (deux couches de verres minéraux séparés par une couche de
filtre plastique en butyrate de polyvinyle).
Les risques que peuvent subir les yeux sont essentiellement 5 types :
• Chaleur excessif
• Produits chimiques
• Projectiles
• Poussières
Les normes OMS (Organisation mondiale de la santé) limite les durées d’exposition
maximale par jour en fonction du niveau d’intensité sonore. Le tableau suivant résume cette
limitation:
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Niveau d’intensité sonore (en dB) Durée maximale d’exposition par jour
85 8 heures
88 4 heures
91 2 heures
94 1 heure
97 30 minutes
100 15 minutes
103 7 minutes et 30 secondes
106 3 minutes et 45 secondes
109 1 minute et 52 secondes
112 56 secondes
115 28 secondes
118 14 secondes
121 7 secondes
La protection contre le bruit est assurée essentiellement par deux grandes familles
d’EPI : les bouchons d’oreille et les coquilles.
• Serre-têtes
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• Serre-nuques
Un bon choix d’un EPI contre le bruit doit tenir compte d’un certain nombre de critère.
Le tableau suivant résume les choix adéquat :
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III.5. Protection de la tête
• Chute d’objets
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Les casques de sécurité sont fabriqués en matériaux thermoplastiques ou
thermodurcissables (matrice en polyester et renforcement en fibres de verre). Pour s’adapter
aux normes de sécurité et de confort, les casques doivent répondre à un certain nombre
d’essais :
• Résistance à la pénétration
• Résistance à la flamme
• Isolement électrique
• Vieillissement artificiel
Les appareils filtrants et les appareils isolants présentent l’EPI destiné à la protection
de l’appareil respiratoire contre un certain nombre de risques.
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• Les poussières
La protection contre les particules inertes est assurée par un filtre à faible efficacité P1
(pouvoir filtrant de l’ordre de 85%) vu que ce genre de particules n’est pas forcement
toxique mais présente juste une surcharge pulmonaire (valeur limite d’exploitation de
l’ordre de 10mg/m3).
La protection contre les particules irritantes est assurée par un filtre à moyenne
efficacité P2 (pouvoir filtrant de l’ordre de 95%) vu que ce genre de particules
présente un certain degré de toxicité (valeur limite d’exploitation variant entre
0.1mg/m3 et 10mg/m3).
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La protection conte les particules très toxiques (valeur limite d’exploitation de l’ordre
de 0.1 mg/m3) est assurée par un filtre à haute efficacité P3 (pouvoir filtrant de l’ordre
de 99.97%).
• Appareils filtrants anti-gaz : ce type d’appareil permet de se protéger contre les gaz
toxiques. Ceci est possible grâce à un filtre en charbon actif imprégné de produits
spécifiques aux substances toxiques à fixer (filtrer). Un seul filtre peut assurée une
protection contre plusieurs gaz toxiques en fonction des produits d’imprégnation
utilisés (filtre combinée). Le figure suivante résume les codifications et les couleurs
indiquées sur les filtres et renseignant sur la nature des gaz pouvant être filtrés.
- Catégorie 1 : filtre des gaz toxiques occupant jusqu’à 0.1% du volume d’air total
(1000 ppm)
- Catégorie 2 : filtre des gaz toxiques occupant jusqu’à 0.5% du volume d’air total
(5000 ppm)
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- Catégorie 3 : filtre des gaz toxiques occupant jusqu’à 10% du volume d’air total
(10000ppm)
Les appareils isolants sont « isolant » dans le sens où le travailleur ne respire pas l’air
ambiant filtré mais il respire plutôt de l’air comprimé dans des réservoirs (bouteilles). On
distingue 2 grandes catégories d’appareils isolants :
• Les appareils autonomes : ce type d’appareil est autonome dans le sens où l’air respiré
provient des bouteilles portables et non pas d’un réseau d’air comprimé. On distingue
deux types d’appareils autonomes :
- A air comprimé type à circuit ouvert : l’air respiré provient d’une bouteille d’air
comprimé à 200 bars et pesant 10 à 15 kg. Une autonomie de 30 à 60 minutes est
assurée pour une consommation de 30 à 90 litres par minute.
- A oxygène type à circuit fermé : le circuit est fermé dans le sens où le CO2 expiré
est régénérée par sa fixation sur une cartouche à potasse. Ceci permet de générer 1
litre d’oxygène supplémentaire par minute. Une autonomie de 2 heures est assurée.
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• Les appareils non autonomes : ce type d’appareil est non autonome dans le sens où il
doit être branché à un réseau d’air respirable. La mobilité se trouve, alors, limité. On
distingue deux types d’appareils non autonomes :
- Appareils à adduction d’air comprimé : l’air respiré est comprimé à 3-7 bars et
provient d’un réseau branché à des bouteilles de 40 litres à 200 bars.
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- Appareils à air libre : l’air respiré provient d’une canalisation d’air de 25 m de
longueur avec filtre anti-poussière. La canalisation puise dans de l’air frais loin de
la zone où l’air est pollué.
Les systèmes d’arrêt de chute présentent l’EPI destiné à la protection contre les chutes.
La figure suivante présente les constituants d’un système d’arrêt de chute classique.
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Une distance de chute potentielle doit être calculée judicieusement pour annuler tout
risque de blessure. Cette distance est la somme d’un certain nombre de facteurs qui sont
fonction de l’emplacement du point d’ancrage, la position du travailleur et du système d’arrêt
de chute. La figure suivante explique le calcul de la distance de chute potentielle.
40 NCIRI RACHED
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I. Présentation
Il est à noter que les solides et les liquides ne brûlent pas en soi-même. Ce sont plutôt
les gaz émis qui brûlent. Pour qu’un gaz puisse brûler, il faut que sa teneur dans l’air soit
comprise entre deux limites : limite d’inflammabilité inférieur (LII) et limité d’inflammabilité
supérieur (LIS). Quand la teneur du gaz est entre ces deux limites, l’énergie d’activation porte
le mélange air-gaz à une température appelée température d’auto-inflammation.
41 NCIRI RACHED
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Gaz LII (% en volume LIS (% en volume Température
d’air) d’air) d’auto-
inflammation (°C)
Propane 2.2 9.5 450
Butane 1.9 8.5 405
Ethanol (vapeur) 3.3 19 365
Ether (vapeur) 1.9 36 160
Essence (vapeur) 1.4 7.6 270
Pour les liquides, on parle plutôt du point d’éclair. Il s’agit de la température la plus
basse permettant à un combustible de dégager suffisamment de vapeur pour former, avec l’air
ambiant, un mélange gazeux pouvant s’enflammer sous l’action d’une énergie d’activation.
Néanmoins, cette combustion ne s’entretienne pas d’elle-même : on assiste juste à un flash
(éclair). Pour que la combustion continue, il faut que l’énergie d’activation apporte une
température qui dépasse le point éclair de quelques degrés pour atteindre un point
d’inflammation.
42 NCIRI RACHED
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III. Paramètres d’incendie
Q1 + Q2 + ... + Qn
P.C . =
S
S : Surface du local
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IV. Gaz générés par le feu
- Oxydes d’azote (NOx) : ces gaz sont formés suite à la combustion des
combustibles azotés (soie, coton, polyamide,…etc). Ce sont des gaz très toxiques.
Le plus toxique est le monoxyde d’azote.
- Monoxyde de carbone (CO) : c’est un gaz très toxique (mortel à une teneur en air
de seulement 0,3%).
- Acide cyanhydrique gazeux (HCN) : c’est un gaz formé suite à la combustion des
combustibles azotés et il est très toxique en début d’incendie.
- Dioxyde de carbone (CO2) : c’est un gaz polluant qui altère la santé mais il n’est
pas toxique à faible quantité.
- Acide chlorhydrique gazeux (HCl) : c’est un gaz formé suite à la combustion des
polychlorures de vinyle (PVC). Il n’est pas toxique mais il pollue les eaux
d’extinction.
V. Propagation d’incendie
• Convection : Les gaz générés par la combustion sont chauds et peuvent échauffer,
ainsi, tous autres combustibles se trouvant dans le nuage de ces gaz. L’incendie est,
ainsi, propagé par convection.
44 NCIRI RACHED
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• Rayonnement : Le rayonnement généré par la combustion se présente essentiellement
sous forme de chaleur qui va échauffer tous autres combustibles se trouvant dans la
zone de rayonnement. L’incendie est, ainsi, propagé par rayonnement.
L’incendie peut être propagé aussi par projection des matières enflammées dans les
explosions ou dans des conditions météorologiques données (vent).
• Phase 1 : Démarrage : cette phase s’appelle aussi « feu couvant ». Il s’agit du tout
début d’une combustion déclenchée par une source de chaleur (cigarette, feu non
éteint,…etc.)
• Phase 2 : Déclenchement : cette phase est caractérisée par le dégagement des gaz
chauds non complètement brulés et l’apparition des flammes.
• Phase 3 : Embrasement généralisé : durant cette phase, les particules imbrulées des
fumées atteignent la température d’auto-inflammation d’où l’embrasement généralisé.
• Phase 5 : Décroissance : Cette phase s’agit de l’extinction du feu soit par faute de
combustible soit par faute de comburant.
Les moyens techniques de prévention contre les incendies peuvent être classés en 8
familles :
- Mousse : en fait, c’est un mélange d’eau et de produit moussant. Son action est de
créer une séparation, par un effet écran, entre le liquide et les vapeurs enflammées.
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- Poudre : c’est un pproduit à base de potassium et de bicarbonaate de sodium. Son
action est très effiicace contre les flammes mais totalement innefficace contre les
braises. De ce fait,, les poudres sont particulièrement adaptées aux feux gras (feu
classe B), générés ppar des combustibles liquides ou solides liquééfiables, et les feux
gazeux (feu classe C), générés par les combustibles gazeux.
- Dioxyde de carbonne : le CO2 exerce sur le feu une action combbinée d’étouffement
et de refroidissemeent. Il est particulièrement efficace contre les ffeux classe B.
- Gaz inertes : l’ajouut des gaz inertes (essentiellement l’azote) daans l’air à certaines
teneurs permet de le
l rendre incomburant d’où l’extinction du feuu.
• Robinets d’incendie arrmés (RIA) : Un robinet d’incendie armé (RIIA) est un dispositif
de lutte contre l’incenddie constitué d’un tuyau semi-rigide, de longgueur allant de 20 à
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30 mètres, enroulé sur un dévidoir et alimenté en permanence en eau (d’où
l’appellation armé) avec une pression et un débit suffisants. Le tuyau ne s’aplatit pas et
conserve toujours sa section circulaire d’où la possibilité de l’utiliser même lorsque il
n’est pas complètement déroulé. Un embout, raccordé à la terminaison de tuyau,
présente un diamètre variable (en fonction de l’importance du risque) et permet deux
types de jet : jet bâton et jet diffusé. La disposition (emplacement et nombre) des RIA
dans un bâtiment ainsi que les pressions et les débits des sources d’eau sont fixés par
les normes en vigueur.
• Borne d’incendie : Une borne d’incendie (appelé aussi bouche d’incendie) est un
dispositif de lutte contre l’incendie constitué d’une prise d’eau sous pression
permettant d’alimenter les fourgons d’incendie des pompiers. Les bornes d’incendie
sont constituées de canalisations ayant un diamètre intérieur d’au moins 100 mm et
sont situées à proximité de la chaussée pour rester toujours accessibles.
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référence) et détecteur optique (émet un faisceau puis vérifie sa détection ou son
interruption par un nuage de fumées).
- Installation sous eau : l’eau est maintenue sous pression dans les canalisations
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- Installation sous air : les canalisations d’eau sont maintenues sous une pression
d’air comprimé.
- Installation à pré-action : les canalisations sont maintenues sous une pression d’air
comprimé et le remplissage en eau est assuré par un système de détection.
- Installation à déluge : les têtes d’arroseurs sont ouvertes et l’arrosage est assuré par
un système de détection.
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• Systèmes de désenfumage : comme l’indique leurs nom, ce type de système élimine
les fumées et les gaz chauds et toxiques.
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REFERENCES
[5] Pascale Mercieca et Catherine Pinatel, La prévention des risques professionnels, Anact Eds.
[7] AFNOR, Equipements De Protection Individuelle : Selection, Utilisation et Entretien, Normes &
réglementation sante-AFNOR.