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Introduction générale
Introduction..............................................................................................................................2
Etablissement d’un modèle :..................................................................................................2
Equations de bilan global :.................................................................................................2
Equation du bilan local :.....................................................................................................4
Exemple N° 1 : Conservation de la masse......................................................................4
Exemple N°2 : conservation de la quantité de mouvement.........................................5
Exemples de problèmes physiques :....................................................................................5
Transfert de masse :............................................................................................................5
Diffusion de masse : .............................................................................................5
Exemples thermiques :.......................................................................................................6
Problème de conduction/ convection à une dimension :.................................6
La conduction thermique (équation de Poisson) en deux dimensions : .......6
Exemples de mécaniques de fluides :..............................................................................7
Ecoulement dans un tube : ...................................................................................7
Ecoulement en milieu poreux saturé :................................................................7
Exemples mécaniques :......................................................................................................8
Barre en traction- compression : .........................................................................8
Poutres en flexion simples (Euler-Bernoulli) :..................................................8
Elasticité plane .......................................................................................................8
Méthodes de discrétisation..................................................................................................10
Annexe 1A : Rappels mathématiques................................................................................12
Intégration par partie à une dimension:.........................................................................12
Intégration par partie à deux dimensions :....................................................................12
Théorème du gradient :.....................................................................................................12
Théorème de la divergence : ...........................................................................................12
Définition d’une fonctionnelle :......................................................................................13
La variation d’une fonctionnelle : ..................................................................................14
Cours N° 01 : Introduction générale
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Introduction
r
S ≡ ∂Ω V (M , t )
M
W
FIGURE N° 1.1
Dans ce domaine, supposons que nous nous intéressons à l’évolution d’une grandeur
quelconque qui peut être par exemple la masse d’un constituant, la température, la
quantité de mouvement, ect… . Cette grandeur est susceptible d’évoluer au cours du
temps. Une telle entité porte le nom de "grandeur extensive", nous notons sa densité
volumique locale est notée C = C ( M , t ) .
Dans le cas où cette grandeur est scalaire, nous notons sa valeur sur tout le domaine Ω
K.
Cours N° 01 : Introduction générale
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K (t ) =
∫
Ω
C ( M , t ) dΩ ( M ) (1.1)
La variation de K pendant la durée dt peut être établie à partir d’un bilan fait sur les
causes de sa variation. Nous pouvons distinguer trois causes essentielles :
♦ Il existe un flux de la grandeur C(M,t) à travers S ≡ ∂ Ω , lié au mouvement d'un
support matériel, ne faisant pas partie cette grandeur sur laquelle on effectue le
bilan. Ce flux est représenté par un champ de vecteur :
r r
ϕ S ( M , t ) = C ( M , t ) × V (M , t ) . Le flux total à travers S a pour valeur :
r r r r
∫ ∫
Φ S ( t ) = − ϕ S ( M , t ) × n ( M ) dS ( M ) = − C ( M , t ) × V (M , t ) × n ( M ) dS ( M ) (1.2)
S S
Le signe – tient compte de la normale sortante du domaine (normale extérieure).
r
Bien sûr, ϕ S ≡ 0 si S est une paroi matérielle étanche relativement à cette
grandeur C ou plus généralement si Ω est un système fermé.
♦ Il existe des sources de la grandeur physique à l'intérieur de Ω, avec un débit
volumique local que nous notons q I . Le bilan apporté par ces sources (ces
♦ Il existe des sources (ou des puits) de la grandeur physique situées sur S ≡ ∂ Ω
avec un débit surfacique local que nous notons qS . Le bilan apporté par ces
r r
∫
sources : − q S ⋅ ndS
S
(1.4)
∂ r r r r
∂t ∫
Ω
C (x , y , z , t) d Ω =
∫
Ω
q I dΩ −
∫
S
q S ⋅ ndS −
∫
S
CV ⋅ ndS (1.5)
∂ r r
∂t ∫ C (x , y , z , t) d Ω +
∫ ( )
div CV d Ω =
∫ qI dΩ −
∫ div ( q S ) d Ω (1.6)
Ω Ω Ω Ω
Cours N° 01 : Introduction générale
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C’est l’équation du bilan global. Ce bilan peut être écrit sur le domaine entier comme il
peut l’être sur une partie du domaine.
Cette équation étant valable quelque soit le sous domaine Ω e ⊂ Ω alors, si la grandeur
C est continue et Ω un domaine fixe , nous avons:
∂ r r
∂t
( )
C (x , y , z , t ) + div CV = q I − div ( q S ) (1.7)
Si le milieu matériel contenu dans Ω est un mélange, on peut établir un bilan de masse
portant sur l'un seulement des constituants, noté A. On a dans ce cas :
- C ≡ ρ A masse volumique du constituant A dans le mélange (en kg/m3 )
- q I ≡ q IA taux de production local de A (en kg/m3 . s)
∂ r r
∂t
( )
ρ A ( x, y, z , t ) + div ρ AV = q IA − div ( qS A) (1.9)
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r
( ) dΩ +
∂ ρV r r r r r
∫ ∂t ∫ ( )
ρV V ⋅ n dS =
∫ ρ Fd Ω −
∫ TdS (1.10)
Ω S Ω S
Transfert de masse :
Diffusion de masse :
Exemples thermiques :
∂ 2T ∂ 2T
−k + = Q (x , y ) dans Ω
2 2
∂x ∂y
T donnéesur une partie d e ∂Ω (1.15)
∂T
k donnée suruneautre partie d e ∂Ω ≡ flux
∂n
T(x,y) est la température, k ≡ Wm −1 ° C −1 la conductivité thermique, Q(x,y) la densité
de chaleur produite par unité de surface ;
∂T ∂T ∂T
k = kn x ⋅ + ny⋅ = q n (1.16)
∂n ∂x ∂y
est le flux de chaleur par unité de longueur à travers une partie du contour (il peut être
d’origine conductive, convective ou rayonnement)
Cours N° 01 : Introduction générale
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u = pressionhydrostatique
4
a = π D D = diamètre, µ = vis cos ité
128 µ (1.17)
q = sourcefluide (= 0)
Q 0 = débit aubout
L’écoulement d’un fluide dans un milieu poreux est très complexe et peut être approché
par une loi de diffusion et non d’écoulement : loi de Darcy. Cette loi est
particulièrement valable pour les milieux poreux saturés (lorsque les pores sont
entièrement remplis de phase liquide) :
r K uur
Loi de Darcy : q s = − ρ gradp * (1.18)
µ
Où p * = p + ρ gz désigne la pression motrice dans l’écoulement, K la perméabilité du
milieu, µ représente la viscosité dynamique du fluide. Cette loi est équivalente à la loi
de Fourier pour la diffusion thermique ci-dessus.
La densité volumique locale de matière, dans le cas d’un milieu saturé elle a pour
valeur : C = ερ , ε étant la «porosité» du milieu (volume des pores/ volume total).
Le bilan local de masse s’écrit :
∂ ( ρε ) K ρ uur *
= div gradp (1.19)
∂t µ
Dans le cas unidimensionnel et lorsque les coefficients sont constants et en absence de
production interne de matière :
*
∂ ( ρε )( x, t ) ∂ K ρ ∂p ( x, t )
= (1.20)
∂t
∂x µ ∂x
Le traitement numérique de cette équation est identique à celui de la diffusion
thermique.
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Exemples mécaniques :
d du ( x )
EA + f ( x) = 0 0 < x < L
dx
dx
u ( x) donnée auxbords (1.21)
EA ( ) = F donnée auxbords
du x
dx
u(x) est le déplacement du point, E est le module de Young, A la surface de la section du
tube, f la force répartie et F la force de traction au bout.
En dynamique :
∂ ∂ u ( x, t ) ∂ 2 u ( x, t )
EA + f ( x, t ) = ρ A 0<x<L (1.22)
∂x ∂x ∂t 2
où ρ est la masse volumique.
d2 d 2w (x )
EI − f (x ) = 0 0 < x < L
dx 2 2
dx
dw ( x )
w ( x ), condition cinématique e n 0 ou L (1.23)
dx
2 2
EI d w ( x ) d d w (x)
≡ M (x), EI ≡ T ( x)
2
dx 2
dx dx
Où w(x) est la flèche, E le module de Young, I le moment d’inertie, M le moment de
flexion, T l’effort tranchant et f la force répartie.
Elasticité plane
Méthodes de discrétisation
Après l'écriture au sens global ou local, pour une grandeur physique extensive
au moyen de l'équation de bilan. Il faut trouver un moyen de résoudre ces équations
pour déterminer la grandeur physique cherchée.
Nous allons voir dans la suite du cours comment arriver à cette fin. Deux méthodes vont
être présentées :
♦ La méthode de différences finies, plus particulièrement adaptée à l'équation
locale du bilan en transformant les dérivées partielles présentes au moyen d'un
développement en série de Taylor de la fonction.
♦ La méthode des éléments finis qui trouve sa justification dans l'équation globale
de bilan. Cette méthode a le mérite d'impliquer des concepts globaux qui sont plus
familiers pour l'ingénieur : Principe de travaux virtuels ou le bilan d'énergie en
mécanique. Elle consiste à imposer le comportement sur une petite portion du
domaine "Elément Fini ".
Dans un cas, comme dans l'autre, nous arrivons à un système d'équations algébriques
dont la résolution numérique fournit une solution approchée en certains points
particuliers du domaine continu.
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Problème Physique
Milieu Continu
M.E.F. M.D.F.
(A.1)
Théorème du gradient :
uur r
∫ Ω
gradud Ω =
∫∂Ω≡Γ
und Γ (A.3)
∂u
Nous avons aussi :
∫ Ω ∂x
dxdy =
∫ ∂Ω≡Γ
n xud Γ (A.4)
Théorème de la divergence :
r
Soit w une fonction vectorielle et u et v deux fonctions scalaires, assez régulières, nous
avons :
r r r
∫ Ω
r
(divw ) dxdy = n .w d Γ
∫
∂Ω≡Γ
(A.5)
uur uur ∂v
−
∫( Ω
∆ v )⋅ u ⋅ dxdy =
∫
Ω
gradu ⋅ gradv ⋅ dxdy −
∫
∂Ω≡Γ ∂n
ud Γ (A.8)
∂v ∂u
∫
Ω
( ∆v.u − ∆u. v) dxdy =
∫
∂Ω≡Γ
u−
∂ n ∂ n
v dΓ
(A.9)
∂ r uur ∂ ∂
où = n .g r a d = n x +ny (A.10)
n ∂x ∂y
∂u ∂v
∫
Ω
v
∂x
dxdy = − u
∫
Ω
∂x
dxdy +
∫ ∂Ω≡Γ
n x vudΓ (A.11)
r r uur r
∫ Ω
(divuw) dxdy =
∫ Ω
u ( divw ) dxdy +
∫(
Ω
)
gradu ⋅ w dxdy (A.12)
r uur
Dans le cas où w = gradv , nous avons alors :
uur uur uur
∫ (
div ugradv dxdy = )
u ∆ vdxdy +
∫
gradu ⋅ gradv dxdy
∫( ) (A.13)
Ω Ω Ω
La valeur F(u) dépend de u, mais pour une fonction u donnée sa valeur est un scalaire.
D’une manière générale, on peut dire qu’une fonctionnelle est une fonction de fonction.
d ( u + εη ) d (u )
F u + εη, ,... − F u , ,...
dx dx
δ F (x , u , u′ , u′′,..) = lim (A.17)
ε→0 ε
∂F ∂F ∂F
δ F (u , u', x ) = δu + δu ′ + δ u ′′ + ... (A.18)
∂u ∂u′ ∂ u ′′
La règle de la sommation, du produit et de la division sont les mêmes que celles de la
différentiation. En particulier, nous avons :
δ ( F1 + F 2 ) = δ (F 1 ) + δ ( F 2 )
δ ( F1. F 2 ) = δ ( F1 ) . F 2 + F 1.δ ( F 2 )
[δ F ] n = nF n −1δ ( F ) (A.19)
∫
δ Fdx = δ Fdx
∫