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A. Introduction .......................................................................................... 2
1. Le titre .............................................................................................................. 4
3. La structure....................................................................................................... 5
C. Conclusion.......................................................................................... 10
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A. INTRODUCTION
Le théâtre des années cinquante est un genre renouvelé par deux dramaturges,
Eugène Ionesco et Samuel Beckett. Le drame psychologique, la tragédie antique
revisitée (Giraudoux), la comédie sont désormais écartés, et la mise en scène est
réduite à quelques objets emblématiques, à un décor saugrenu. Les obsessions
des personnages sont "cultivées" par des monologues confus ou des dialogues
illusoires, dans lesquels le langage - son pouvoir, ses structures, ses préjugés
idéologiques - est sans cesse remis en cause.
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théâtre de boulevard »; quelques thèmes apparaissent, mais sans cohérence; le
thème principal, c’est l’absence de sens; le tragique de ces conversations vides
de sens conduit à la violence et produit un effet comique.
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B. ANALYSE DE LA PIECE
« LA CANTATRICE CHAUVE » - UNE ANTI-PIECE
Nous pouvons voir que le Nouveau théâtre est une anti-pièce avec des nouvelles
caractéristiques comme celles dans La Cantatrice chauve dont la non-présence
des éléments d’une pièce de théâtre traditionnel :
1. Le titre :
Dans le théâtre traditionnel, le titre nous informe sur l’élément le plus important
d’une pièce de théâtre. Mais dans La Cantatrice chauve, il n’y a aucune relation
entre le titre et le contenu. On a mentionné spontanément une seule fois La
Cantatrice chauve et n’a lui parlé pas jusqu’à la fin de la pièce.
Le titre initial était L’Anglais sans peine ou L’Heure anglaise. Dans cette pièce,
l’acteur qui joue le rôle du « capitaine des pompiers » se trompe au cours des
répétitions des récits et dit « La cantatrice chauve » au lieu d’une « institutrice
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blonde ». Ionesco s’empare de ce lapsus involontaire qui le ravit, pour en faire
le titre de sa pièce. Il trouve ce dernier meilleur que les précédents. La pièce
s’intitulera désormais La cantatrice chauve et sera jouée sans interruption,
depuis 1957, au théâtre de la Huchette à Paris.
Les didascalies dans une pièce est une note ou un paragraphe rédigé par
l’auteur à destination des acteurs ou du metteur en scène voire du lecteur en
général. Elles sont riches et claires à la fois : notons ce que Ionesco indique au
début de la pièce sur le décor du lieu et le accessoire :
3. La structure :
Il n’y a pas d’histoires. Cela est à l’opposite de la pièce normale parce que l’on
ne sait pas de quoi parlent les personnages. Les dialogues sont vides de sens
et chacun suit leur idée.
5. Le bouleversement du temps :
La notion de temps n’existe plus. Elle devient fausse quand la pendule sonne.
On ne sait exactement quel moment de la journée : après dix-sept coups de la
pendule, le spectateur est étonné d’entendre Mme Smith crier : « Tiens, il est
neuf heures. »(Scène 1) ; lorsque les Smith parlent de la mort de Bobby
Watson, on ignore le moment exact de décès parce qu’ « il (Monsieur Bobby)
est mort il y a deux ans. (…), on a été à son enterrement, il y a un an et demi »,
et qu’ « il y a trois ans qu’on a parlé de son décès. » (Scène 1). Le déroulement
y parait insolite. Madame Smith explique d’ailleurs au capitaine des
pompiers : « nous n’avons pas l’heure, chez nous ». Quant à la pendule, « elle
marche mal. Elle a l’esprit de contradiction. Elle indique toujours le contraire de
l’heure qu’il est. » (Scène 9)
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affirmations qui lui apparaissent aussi stupéfiant qu’indiscutablement vraies
mais il n’y avait jamais réfléchi sérieusement.
En outre, on voit également les nombreuses silences, les petites et les grandes
silences. On dit que parler est encore vivre et silence est la mort, la perte de la
conscience.
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que les personnages dans le théâtre traditionnel ont une psychologie raffinée.
Souvent, nous avons de l’information aussi sur leur apparence physique.
Ionesco a remplacé les Smith par les Martin à la fin de la pièce afin de marquer
le caractère interchangeable des personnages. Nous ne nous donc en
apercevrons pas.
Dans cette partie nous allons donner les thèmes principaux de l’absurde, les
procédés utilisés mais également les grands auteurs de ce courant littéraire et
les principales œuvres qui l’ont fait connaître aux publique. Nous
commencerons par étudier les thèmes principaux de l’absurde puis les auteurs
marquant de ce courant littéraire.
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C. CONCLUSION
Au XXe siècle, le plus populaire parmi les mouvements d’avant-garde était « le
théâtre de l’absurde ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve,
1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), ce
genre tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de
communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et
à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et
incompréhensible.1
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l'absence de réponse que le monde et la vie lui apportent. Dans son essai, Camus
reprend le personnage mythologique de Sisyphe pour illustrer l'absurdité de la
condition humaine : Sisyphe ayant attiré sur lui la colère des dieux, il a condamné
par eux à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où celui-
ci retombait, entraîné par son propre poids. Sisyphe devait alors refaire à l'infini ce
travail inutile, ce que les Dieux considéraient comme une punition terrible. Pour
Albert Camus, ce châtiment est à l'image de l'existence de l'homme sur terre. 2
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