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TABLE DES MATIERES

A. Introduction .......................................................................................... 2

B. Analyse de « La Cantatrice chauve » - une anti-pièce ...................... 4

1. Le titre .............................................................................................................. 4

2. Metteur en scène doit faire exactement selon les didascalies .......................... 5

3. La structure....................................................................................................... 5

4. Vide de sens dans les conversations ............................................................... 6

5. Le bouleversement du temps ........................................................................... 6

6. La répétition se traduit par les paroles des personnages ................................. 6

7. Le dérèglement des identités............................................................................ 7

8. Les personnages sont interchangeables .......................................................... 8

9. La logique habituelle n’est pas respectée ......................................................... 8

10. Thème de l’absurde ........................................................................................ 8

C. Conclusion.......................................................................................... 10

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A. INTRODUCTION
Le théâtre des années cinquante est un genre renouvelé par deux dramaturges,
Eugène Ionesco et Samuel Beckett. Le drame psychologique, la tragédie antique
revisitée (Giraudoux), la comédie sont désormais écartés, et la mise en scène est
réduite à quelques objets emblématiques, à un décor saugrenu. Les obsessions
des personnages sont "cultivées" par des monologues confus ou des dialogues
illusoires, dans lesquels le langage - son pouvoir, ses structures, ses préjugés
idéologiques - est sans cesse remis en cause.

Ce nouveau théâtre a parfois été nommé le « Théâtre de l’Absurde », car il


rappelle en effet les thèmes existentialistes des œuvres de Sartre ou de Camus.
Toutefois, cet absurde ne semble pas aboutir à un engagement (Sartre) ou à une
révolte (Camus). Les personnages et les situations chez Ionesco et Beckett
semblent plutôt s’immobiliser dans un tragique total, un nihilisme sans fin. La
nature absurde de ce « Nouveau Théâtre » trouve également ses origines dans le
mouvement surréaliste, et plus généralement, dans le rejet des propagandes
totalitaires, fascisantes, qui ont tant marqué les premières décennies du XX e
siècle. On retrouve dans le « Théâtre de l'Absurde » les mêmes principes qui ont
fait la force (et la faiblesse) du « Nouveau Roman » : de fait, l'absence d'intrigue
et la volonté de dessaisir le personnage d'une identité et d'une consistance qui est
celle des héros traditionnels, a entraîné l'écriture du côté de l'exploration du
langage et de l'interrogation identitaire.

L’anti-pièce contredit la façon dont la plupart des pièces sont écrites.


Normalement, on trouve au théâtre, pour permettre au spectateur de comprendre
la suite de la pièce, l’exposition (ou la scène d’exposition) lui délivre des
informations sur : l’intrigue, les personnages, les principaux thèmes de la pièce, le
ton, les motifs principaux de la pièce. Cependant, dans l’anti-pièce, l’intrigue est
inexistante; les personnages sont inconsistants et ridicules; ils parodient le «

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théâtre de boulevard »; quelques thèmes apparaissent, mais sans cohérence; le
thème principal, c’est l’absence de sens; le tragique de ces conversations vides
de sens conduit à la violence et produit un effet comique.

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B. ANALYSE DE LA PIECE
« LA CANTATRICE CHAUVE » - UNE ANTI-PIECE

Ionesco est né en Roumanie, d’un père roumain et d’une mère française. Il


s’installe définitivement en France en 1938. Son œuvre s’étend sur une période
d’une trentaine d’années, de 1950 à 1981 (Voyage chez les morts), mais c’est
surtout ses deux premières pièces, « La cantatrice chauve » (1950) et « La leçon »
(1951), qui restent associées à son nom. Ces deux pièces sont d’ailleurs jouées
en permanence depuis 1957 au Théâtre de la Huchette, une salle de 80 places du
Quartier Latin, à Paris.

Un record dans l'histoire du théâtre : la pièce, créée en 1950 et reprise en 1957


au théâtre de la Huchette, est jouée depuis, sans interruption, sur la petite scène
parisienne. La Cantatrice chauve s'est imposée comme le modèle du renouveau
dramatique hérité de l'après-guerre. Dans un monde meurtri par les horreurs de la
Seconde Guerre mondiale, la foi dans l'homme a faibli : l'art se doit d'en témoigner.

Nous pouvons voir que le Nouveau théâtre est une anti-pièce avec des nouvelles
caractéristiques comme celles dans La Cantatrice chauve dont la non-présence
des éléments d’une pièce de théâtre traditionnel :

1. Le titre :

Dans le théâtre traditionnel, le titre nous informe sur l’élément le plus important
d’une pièce de théâtre. Mais dans La Cantatrice chauve, il n’y a aucune relation
entre le titre et le contenu. On a mentionné spontanément une seule fois La
Cantatrice chauve et n’a lui parlé pas jusqu’à la fin de la pièce.

Le titre initial était L’Anglais sans peine ou L’Heure anglaise. Dans cette pièce,
l’acteur qui joue le rôle du « capitaine des pompiers » se trompe au cours des
répétitions des récits et dit « La cantatrice chauve » au lieu d’une « institutrice

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blonde ». Ionesco s’empare de ce lapsus involontaire qui le ravit, pour en faire
le titre de sa pièce. Il trouve ce dernier meilleur que les précédents. La pièce
s’intitulera désormais La cantatrice chauve et sera jouée sans interruption,
depuis 1957, au théâtre de la Huchette à Paris.

2. Metteur en scène doit faire exactement selon les didascalies :

Les didascalies dans une pièce est une note ou un paragraphe rédigé par
l’auteur à destination des acteurs ou du metteur en scène voire du lecteur en
général. Elles sont riches et claires à la fois : notons ce que Ionesco indique au
début de la pièce sur le décor du lieu et le accessoire :

« Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. M


Smith, Anglais, dans son fauteuil et ses pantoufles anglais, fume sa pipe
anglaise et lit un journal anglais, près d’un feu anglais. Il a des lunettes
anglaises, une petite moustache grise, anglais. A côté de lui dans un autre
fauteuil anglais, Mme Smith, Anglaise, raccommode des chaussettes
anglaises. (…..) La pendule anglaise frappe dix-sept coups anglais. »
(Scène 1)

L’auteur précise les mouvements des personnages « Ceux des Martin au


moment où ils arrivent chez Smith » (Scène 4), les réactions des personnages
(En face des Smith : « Les Martin (…) ont l’air embarrassé et timide. C’est
pourquoi la conversation s’amorce difficilement et les mots viennent, au début,
avec peine. » (Scène 7) et les dialogues des personnages.

3. La structure :

La structure d’une pièce de théâtre comporte au minimum 5 actes, grâce au


décor nous pouvons connaitre où les personnages sont lieu. Mais on peut voir
d’ici La Cantatrice chauve n’a pas des actes comme elle a 11 scènes. L’autre
côté, il n’y a pas de nœuds, de coups de théâtre dans cette pièce. Il n’y a
aucune également intrigue, la discussion ne mène nulle part, la situation
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n’évolue pas. Le dénouement est donc dérisoire. Cela est absolument contraire
de l’Ancien Théâtre car le développement, l’exposition de l’intrigue et
finalement un dénouement représentent toujours.

4. Vide de sens dans les conversations :

Il n’y a pas d’histoires. Cela est à l’opposite de la pièce normale parce que l’on
ne sait pas de quoi parlent les personnages. Les dialogues sont vides de sens
et chacun suit leur idée.

5. Le bouleversement du temps :

La notion de temps n’existe plus. Elle devient fausse quand la pendule sonne.
On ne sait exactement quel moment de la journée : après dix-sept coups de la
pendule, le spectateur est étonné d’entendre Mme Smith crier : « Tiens, il est
neuf heures. »(Scène 1) ; lorsque les Smith parlent de la mort de Bobby
Watson, on ignore le moment exact de décès parce qu’ « il (Monsieur Bobby)
est mort il y a deux ans. (…), on a été à son enterrement, il y a un an et demi »,
et qu’ « il y a trois ans qu’on a parlé de son décès. » (Scène 1). Le déroulement
y parait insolite. Madame Smith explique d’ailleurs au capitaine des
pompiers : « nous n’avons pas l’heure, chez nous ». Quant à la pendule, « elle
marche mal. Elle a l’esprit de contradiction. Elle indique toujours le contraire de
l’heure qu’il est. » (Scène 9)

6. La répétition se traduit par les paroles des personnages :

Cette répétition se base sur la méthode Assimil qui permet d’apprendre la


langue étrangère en répétant les phrases. La pièce d’un manuel de
conversation franco-anglais du type Assimil, à l’usage des débutants, que
l’auteur a utilisé en 1948. Il en copie les phrases pour les apprendre par cœur,
les relit attentivement et y remarque des vérités surprenantes : il y a sept jours
dans la semaine ; le plancher est en bas, le plafond en haut ; ce sont des

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affirmations qui lui apparaissent aussi stupéfiant qu’indiscutablement vraies
mais il n’y avait jamais réfléchi sérieusement.

La répétition du nom Bobby Watson sert à embrouiller les spectateurs, à qui


une famille de Bobby Watson semble bizarre. Cependant, les personnages se
comprennent complètement. A la fin de la pièce, tout le monde parle en phrases
qui n'ont pas de sens, et qui ne suivent pas logiquement les phrases qui les
précèdent. Souvent, ils ne font que des bruits répétitifs:

« M. Smith: Kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes, kakatoes...

Mme. Smith: Quelle cacade, quelle cacade, quelle cacade...

M. Martin: Quelle cascade de cacade, quelle cascade de cacade, quelle


cascade de cacade... »

En outre, on voit également les nombreuses silences, les petites et les grandes
silences. On dit que parler est encore vivre et silence est la mort, la perte de la
conscience.

7. Le dérèglement des identités :

L’identité des personnages est déroutante. Ils s’appellent tous de la même


façon, font tous le même métier...On ne peut plus les distinguer les uns des
autres. L’apparition des personnages ne fait pas l’impression sur des
spectateurs. Sans ni émotion, ni passion, les personnages pourraient être
n’importe qui et n’importe quoi. De plus, on peut remplacer l’un par l’autre
comme remplacer un part de moto. Les personnages dans La Cantatrice
chauve se représentent comme des robots qui, sans caractère, perdent tous
les véritables identités. Ils ne peuvent pas penser comme un être humain. Les
Smith et les Martin sont tout vidés de tout contenu psychologique, ils ne
peuvent ou ne veulent se faire comprendre, ils parlent pour ne rien dire. Alors

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que les personnages dans le théâtre traditionnel ont une psychologie raffinée.
Souvent, nous avons de l’information aussi sur leur apparence physique.

8. Les personnages sont interchangeables :

Ionesco a remplacé les Smith par les Martin à la fin de la pièce afin de marquer
le caractère interchangeable des personnages. Nous ne nous donc en
apercevrons pas.

9. La logique habituelle n’est pas respectée :

Le texte présente de nombreuses contradictions et oppositions : le mort est «


encore chaud », il est « gai », c’est « le plus joli cadavre de Grande-Bretagne
», « un véritable cadavre vivant » ; la veuve Watson est belle mais n’est pas
belle ; les Watson n’avaient pas d’enfants, mais Mme Smith demande « qui
s’occupera des enfants. »

10. Thème de l’absurde

Il est omniprésent, et ce dès le titre, « La Cantatrice chauve », qui n'a aucun


rapport avec la pièce et véhicule un sentiment d'incongruité. Ionesco refuse la
conception du théâtre comme miroir du réel : absente de la scène, la cantatrice
n'est qu'un être de langage, chauve de surcroît !
Les personnages sont des caricatures et ressemblent à de ridicules pantins,
l’intrigue est pratiquement absente et les répliques vides et décousues entre
les personnages conduisent à une véritable cacophonie. Pendant la guerre, les
gens assistent à des représentations de théâtre bourgeois qu’on appelle le «
théâtre de boulevard » (théâtre réaliste). Ils se divertissent de toutes les façons
possibles pour oublier l’occupation de la France par les Allemands. Pour les
dramaturges de l’absurde, après la guerre, il faut davantage secouer le public
endormi, le confronter dans ses réalités les plus étranges et cachées, dans ses
peurs enfouies : il faut aller au bout de ce qu’on ne veut pas voir. Ils montrent
le vide, le ridicule et l’absurdité de nos habitudes sociales, de nos pensées et
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de nos comportements. Par la déconstruction qu’ils font des conventions
théâtrales traditionnelles, on ira même jusqu’à dire qu’ils font de « l’anti-théâtre
». Il ne faut pas sous-estimer cependant la portée métaphysique qu’entraîne
cette apparence d’absurdité : c’est par cette déconstruction qu’on atteint selon
eux le fondement de l’homme, qu’on en voit les ficelles et qu’une distance
critique par rapport à nos comportements est possible.

L’humour qui résultera de ces déconstructions servira à supporter l’absurdité


de nos relations et de la déchéance humaine, à avoir une distance critique par
rapport à ces dernières. Le tragique et le comique s’entremêlent chez Ionesco
qui remarque lui-même que les deux sont très près.

Dans cette partie nous allons donner les thèmes principaux de l’absurde, les
procédés utilisés mais également les grands auteurs de ce courant littéraire et
les principales œuvres qui l’ont fait connaître aux publique. Nous
commencerons par étudier les thèmes principaux de l’absurde puis les auteurs
marquant de ce courant littéraire.

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C. CONCLUSION
Au XXe siècle, le plus populaire parmi les mouvements d’avant-garde était « le
théâtre de l’absurde ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve,
1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), ce
genre tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de
communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et
à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme et
incompréhensible.1

« On a dit que j’étais un écrivain de l’absurde ; il y a des mots comme ça qui


courent les rues, c’est un mot à la mode qui ne le sera plus. En tout cas, il est dès
maintenant assez vague pour ne plus rien vouloir dire et pour tout définir
facilement. » a-t-dit d’Eugène Ionesco.

Les pièces théâtrales, en fait, se répandaient partout à partir de « La Cantatrice


chauve », sa première pièce en 1950. Il s’agit un style de l’avant-garde de l’après-
guerre (la Première Guerre Mondiale). La critique de l’époque appelait d’ailleurs
également ce mouvement dramatique : « nouveau théâtre », l’expression « théâtre
de l’absurde » étant au début désavouée par Ionesco et Beckett qui récusaient
toute appartenance à l’existentialisme. Selon Encyclopédie Larousse, ce terme
avec son sous-titre « anti-pièce » se définit dans la lignée surréaliste et futuriste,
comme un théâtre dressé contre la « pièce bien faite » du XIXe siècle, avec sa
psychologie facile, ses dialogues brillants, son intrigue bien ficelée, son
illusionnisme scénique et sa volonté de se faire une tribune morale.

Le substantif « absurde » a été introduit en littérature par Albert Camus (1913-


1960) qui, dans Le mythe de Sisyphe (1942), affirme « Cette épaisseur et cette
étrangeté du monde, c'est l'absurde. » Pour Camus, l'absurde provient de la
confrontation entre la volonté qu'a l'être humain de chercher un sens au monde et

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letheatredeabsurde.blogspot.com

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l'absence de réponse que le monde et la vie lui apportent. Dans son essai, Camus
reprend le personnage mythologique de Sisyphe pour illustrer l'absurdité de la
condition humaine : Sisyphe ayant attiré sur lui la colère des dieux, il a condamné
par eux à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où celui-
ci retombait, entraîné par son propre poids. Sisyphe devait alors refaire à l'infini ce
travail inutile, ce que les Dieux considéraient comme une punition terrible. Pour
Albert Camus, ce châtiment est à l'image de l'existence de l'homme sur terre. 2

Ainsi, la signification de « l’absurde » dans le « nouveau théâtre » constitue un


héritage littérature des écrivains antérieurs. Il apporte un sous-entendu que
l’homme existe pour rien ; c’est une vie très malheureuse et désespérante.

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