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V I S I T E O S I T E

e s p a ñ o l
Collectif After- (Genève - Lima 2019)

BIG- Biennale Interstellaire des espaces d’art de Genève


Projet S.P.A.M
Genève, 2019
Photo: Greg Clement
Avec le projet SPAM, le collectif AFTER- propose une œuvre collective, une structure activable, habitable. Projet pilote, cette structure parle de la rencontre entre un collectif
d’artistes et un groupe d’étudiants en construction. Autour du thème "(SE) construire", la réflexion mêle l'acte de bâtir et de se former, en tant que citoyen, qu'être humain
dans un monde au bord de l'agonie.
En acceptant la dimension dialogique, l’ouverture à l’incertitude du résultat et l’importance de l’échange, les artistes du collectif AFTER- revendiquent une posture - celle
d'engager la forme et de collectiviser l'œuvre pour porter sur le même plan la construction d'un groupe et la construction concrète, l'œuvre.

Cette disposition à l’inattendu leur a permis de réaliser des objets et des formes imprévisibles : le pont Léonard qui soutient la production à la BIG est arrivé par un
continuum d'échanges et de partage de références entre les participants et les artistes. Elle a tout de suite parlé de collaboration, de coopération et d’assemblage.
Un pont Léonard se compose de morceaux de bois encastrés les uns dans les autres : le nombre et les dimensions des éléments du pont sont varia-
bles, mais déterminent la longueur et la hauteur du pont. On ne peut le construire et l’élever seul, la collaboration en quatuor ou plus est fondamentale.

Nous avons mené ce projet sur une durée de 3 mois avec respectivement l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir en Suisse. En parallèle, le collectif artistique
elgalpon.espacio menait un projet similaire en collaboration avec le professeur et architecte José Pacheco et des étudiants de la faculté d’architecture de l’Universidad
Privada del Norte sede Comas de Lima au Pérou.

Collectif AFTER-
Magali Raspail, Greg Clement, Laura Rivanera, Isabel Guerrero.
Photos: Greg Clement
Exposition DE-CONSTRUIR-SE en collaboration avec le collectif elgalpon.espacio
Lima, 2019
Photos: Andrés Garcia
MURO - Museo Rodante / TransEsculturas
(Pérou - Suisse 2017-2019)

Pupitre en bois, tiroirs, ardoise, assemblage d’objets, ordinateur, IPad, remorque vélo.
1.50 x 0.70 mts

Marche aux puces, Plainpalais - Genève, 2018


Photo: Greg Clement
* https://muromuseorodante.tumblr.com
Isabel Guerrero E.
Lima, 1984
Vit et travaille entre Lima et Genève

Elle a développé au fils du temps son intérêt pour tout ce qui touche à la construction, l’assemblage, la sculpture et sa mobilité
(dispositifs déplaçables et interactifs, mobilier, objets divers) afin de favoriser la rencontre avec son public et questionner,
par des pratiques participatives, les formes dominantes de l’éducation.

TranSculpture est le terme qu’elle utilise pour désigner sa pratique. Il s’agit de la transformation d’un objet qui active ou
réactive un potentiel chez les gens. Ce sont des objets qui ont déjà une histoire, perçus parfois comme des objets familiers.
Leur assemblage les oppose, les réconcilie et/ou les fait fusionner jusqu’à ce qu’ils perdent leur statut initial. Pourtant, ce sont
des objets qui sont en transition, ils n’ont plus leur utilité initial, mais ils gardent une identité qui change selon le regard et le
vécu de la personne qui s’y confronte. Ils témoignent d’une recherche personnelle de nouvelles formes de communication
avec des groupes sociaux divers.

La théorie du Théâtre de l’opprimé créée par Augusto Boal, donne une place centrale à l’image en tant qu’outil. L’idée est
qu’à partir d’une image, les acteurs puissent construire le scénario de leurs vies, reflétant un problème. L’image, ici, n’est
pas simplement symbolique ou représentative de la situation en question, c’est une consolidation de significations dans
laquelle la vie des acteurs est impliquée à l’intérieur de l’image qu’ils produisent. Parallèlement, il s’agit « d’un objet commun
capable de galvaniser les gens, en déballant et en projetant collectivement l’image à travers les multiples miroirs du regard
des autres.» (Radical Education Workbook, 2012).

La TranSculpture recherche un effet similaire à ce que l’image cherche à déclencher dans le Théâtre de l’opprimé. L’objet,
c’est l’outil central ou de base ; c’est lui qui va déclencher la mémoire et l’échange dans la mesure où elle est porteuse d’une
charge émotionnelle et symbolique, qui, à son tour, est représentative d’une situation, d’un système ou d’un contexte.
La TranSculpture cherche à créer des espaces pour qu’un dialogue informel et horizontal puisse prendre place - a contrario
de ce que l’on peut observer habituellement à l’école, dans une institution ou dans des lieux formels. Ces formes d’échange
s’appuient sur des pédagogies radicales et alternatives - notamment dans les méthodologies proposées par le pédagogue
brésilien Paulo Freire - nous permettant de reconnaître que chacun est porteur d’un bagage culturel et d’un savoir susceptible
de nourrir l’apprentissage collectif.
Marche aux puces, Plainpalais - Genève, 2018
Photo: Greg Clement
Plainpalais - Genève, 2018
Photo: Greg Clement
Pupitre en bois, tiroirs, ardoise, assemblage d’objets, ordinateur, IPad, remorque vélo.
1.50 x 0.70 mts

MURO est une plateforme collaborative qui repense le rôle des musées en tant qu’échange participatif et espace d’apprentissage, où la documentation et le contenu sont
constitués avec la participation des gens. Dans cette perspective, le projet propose des interventions dans les espaces publics à l’aide de structures mobiles. MURO veut
encourager le débat, la mémoire et le dialogue pour recueillir des témoignages (micro histoires), des objets, des images et de la documentation qui contribueront à créer
une histoire différente en matière d’éducation.
Plainpalais - Genève, 2018
Photo: Greg Clement
Plainpalais - Genève, 2018
Photo: Greg Clement
Interventions: Les Libellules, Plainpalais, Unibastion Genève, 2017
(Ayacucho - Pérou 2019)

Intervention en collaboration avec l’association de jeunes leaders, maires et dirigeant-e-s étudiant-e-s du collège
Huamanga, Ayacucho - Avril 2019
Photos: Archive MURO
Petite version du musée MURO: valise en bois avec une vidéo à l’intérieur, un tiroir avec des diapositives, des petits cahiers avec des dessins, des livres et encyclopédies classiques de
l’éducation péruvienne.
Intervention en collaboration avec l’association AARLE (Association de jeunes leaders, maires et dirigeant-e-s étudiant-e-s du collège) dans le cadre de la
XVIIIème Réunion régionale des maires, dirigeants et leaders étudiant-e-s d’Ayacucho
Lucanas, Ayacucho - Aout 2019
XVIIIème Réunion régionale des maires, dirigeants et leaders étudiant-e-s d’Ayacucho
Lucanas, Ayacucho - Aout 2019
photos: Archive MURO
MURO 002.DS.2017 (2017)

Live in your HEAD - Genève, 2017


Provisoire & Définitif, une proposition de Dan Solbach
With the students of Master - Arts Visuels HEAD

Valise en bois, lettres, cartes postals, IPAD, archive interactive:


https://padlet.com/MUROMuseoRodante/disciplina
90 cm x 50 cm
Photo: Nicolas Schopfer
Open Studio (2016)
Residence GLEIS 70 - Zurich

Vue de l’exposition: Open Studio, installation, diapositives, projecteur de diapositives, Zurich 2016
Installation: diapositives, projecteur de diapositives, dessins, photographies, système électronique pour le “Minette viewer editor” (éditeur du film super 8mm).
1.50 x 2.00 mts
Cartable Suisse, documents de l’école, petits tiroirs.
MURO - Museo Rodante (2015 - 2016)

Instalation, Vue de l’exposition: Memorias de la Escuela 01, Alliance Française


Lima, 2015
Meubles en bois, tiroirs, livres, loupes, circuit interactif.
1.90 x 1.50 mts
Intervention, Parque de la exposición, Lima, 2016
Intervention, Parque de la exposición, Lima, 2016

Les gens s’approchaient car ils reconnaissaient les objets – ou ils se reconnaissaient dans les objets. Chaque objet déclenchait chez eux le souvenir d’un
vécu singulier, correspondant à des réalités distinctes, mettant en scène des histoires différentes, des histoires de besoins, de lacunes, d’apprentissage
et de désapprentissage. Le fait d’être placés dans un cadre informel faisait que les gens s’exprimaient librement.
Intervention MURO - Museo Rodante dans L’institute Pedagogique Monterrico, 2015
Scriptorium (2013)

Installation, vue de l’Exposition du concours « Passeport pour un artiste » XVIème édition, Centre Culturel PUCP, Lima, 2013

2ème prix
Bureau en bois, tiroirs, ordinateur, livres, loupes.
3.00 x 3.00 mts
En Amérique latine, il semble qu’il n’y a qu’au Pérou que la décision avait été prise d’éliminer du curriculum les matières d’éducation physique et
sportive et d’éducation artistique afin d’accroître le nombre d’heures destinées à l’enseignement de la lecture et des mathématiques. Les pro-
grammes scolaires de 2005 ont réintroduit le cours d’éducation artistique mais, dans les faits, celui-ci était toujours une matière fragile, suscepti-
ble d’être évacuée à cause du manque d’enseignants spécialisés, de l’absence de formation, de l’absence de guides et de matériel pédagogique,
ainsi qu’à cause de la surévaluation de l’apprentissage de la lecture et des mathématiques au détriment d’autres apprentissages.

En réponse à cet état de faits, j’ai élaboré en 2013 un rapport sur le développent de l’éducation artistique au Pérou. Le résultat s’est traduit par
une installation proposant un parcours à travers l’histoire de l’enseignement de l’éducation artistique depuis les années 1970, au travers de té-
moignages, entretiens, objets et textes scolaires. L’installation montrait un bureau en bois dont les tiroirs pouvaient être ouverts pour dévoiler
des aspects de l’histoire de la discipline tout en sollicitant l’interaction avec le spectateur. La réunion et l’analyse de ces données font partie d’une
investigation plus large sur l’enseignement de l’éducation artistique en milieu scolaire, son orientation et la place que les pouvoirs publics lui ont
accordée. Elle devrait permettre de mieux comprendre la manière dont la société perçoit et apprécie l’art aujourd’hui.
¿Emergentes? (Collectif d’artistes)
Mil Metros Públicos (2013)

Dans une ville venant de sortir d’un conflit interne aussi fort, l’espace public devient, par
moments, un lieu d’affrontement. La ville ne cesse de grandir. Son expansion ne suit aucun
plan de développement intégral urbain. L’action des autorités municipales a toujours obéi
plutôt à des préoccupations pragmatiques et immédiates. On préfère donner la priorité aux
bâtiments – immeubles d’appartements, bureaux – au détriment des espaces publics, parcs
et autres zones d’intérêt commun. Ces derniers, de même que les zones intangibles, comme
la mer, les falaises, les lieux archéologiques, se trouvent pris au cœur d’un affrontement entre
le public et le privé.

Nous remettions en cause le statu quo sur les espaces publics et privés en agissant justement
sur des lieux où les frontières entre le privé et le public étaient floues. C’est ainsi que nous
avons par exemple réalisé une intervention dans le district de Chorrillos qui a consisté en la
délimitation et l’occupation pendant quelques heures d’une partie des falaises, du quai des
pêcheurs, de la jetée et de la mer.
Intervention “Malecón de Chorrillos - Mercado de Pescadores” , Lima, 2013
Máquina reproductora de textos (2010)

Vue de l’exposition ¿EMERGENTES?,


Galerie [e]Star, Lima, 2010

En 2010, j’ai présenté un projet sur les dépenses publiques en matière d’éducation. Mon intérêt portait tout particulièrement
sur les contenus d’enseignement et sur la façon automatique dont ils étaient délivrés et reçus sans susciter des questions. Je
me suis proposée de créer un espace de questionnement à partir de la critique des dépenses de l’État dans le secteur. Dans ces
dépenses, le matériel acheté - caractéristique des salles de classes des établissements publiques - était constitué de fournitures,
de mobilier et de manuels scolaires; ceci rendait visible l’investissement de l’Etat dans des choses matérielles plutôt que dans
la formation des professeurs, par exemple. Mon intérêt était de remettre en question ce qu’est une qualité éducative basée sur
le dispositif matériel et non sur les besoins des professeurs et étudiant-e-s. Une machine, créée de toutes pièces pour le projet,
produisait des documents contenant des informations et des données chiffrées en rapport avec le budget destiné à l’éducation.
Ces documents, écrits par des spécialistes de l’éducation, mettaient en valeur le coût des dépenses face aux résultats en termes
de qualité. La machine, imprimait les textes à l’infini, faisant allusion à une situation qui n’aurait pas de solution, “un cercle
infernal” [un rollo sin fin].
ISABEL GUERRERO (1984)
Isabel Guerrero a obtenu un Bachelor en Arts Plastiques avec une mention en Sculpture de l’Université Católica du Pérou (2009) , puis un diplôme de gestion culturelle
(2011). Elle a fait partie du collectif artistique ¿EMERGENTES? à Lima (2013-2016). En 2013, elle remporte le deuxième prix du XVIème “Pasaporte para un artista” concours
organisé par l’Ambassade de France au Pérou. Elle a présenté une exposition individuelle et a participé à plusieurs expositions collectives à Lima, Zurich et Genève.
En 2014, elle a fait une résidence artistique à Paris, à la Cité Internationale des Arts, grâce à une bourse de l’Institut Français. Plus tard, elle a suivi une formation “Intervention
artistique” à l’École des Beaux-Arts de Bourges, en France (2014-2015). Puis en 2015 - 2016 elle a fait une résidence artistique à GLEIS 70 Zurich, Suisse. Elle est diplomée
d’un Master à HEAD-Haute École d’art et de design à Genève en Art, education et engagement social, en Suisse.

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