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M BOUVIER
DUNOD 2008.
Synthèse des deux premières fiches.
NB : La présente lecture a fait référence à d’autres références bibliographiques du fait que le livre en
question ne présente qu’une synthèse concentrée sur des concepts fondamentaux, on a essayé ainsi à ajouter
la dimension nationale sur quelques plans.
FICHE 1
1
L’Institut national de la statistique et des études économiques est chargé de la production, de l'analyse et de la
publication des statistiques officielles en France : comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, évaluation de la
démographie nationale, du taux de chômage, etc. Source : Wikipédia
2
Valeur ajoutée (VA) = Chiffre d’affaires – les consommations intermédiaires
PIB = Sommes des VA + TVA + Droits de douane – subventions à l’importation
3
Principes de l'économie – G. MANKIW Ed. 1997
4
« Le leadership relationnel a-t-il sa place dans l’entreprise marocaine ? » Luxe radio.
I
CHAGAR Hassan a évoqué qu’un leadership n’est que la somme de la capacité à servir
l’acteur et l’action et la capacité à avoir des relations bienveillantes pour servir une
productivité et une performance. La dimension humaine est un facteur incontestable dans la
vie de l’entreprise dans la mesure où se faire converger tout un personnel autour d’un
objectif est un élément faisant la différence.
Au sein d’une société où l’entreprise s’agrandit d’où celle-ci est une réalité sociétale, au-delà
de sa contribution économique, l’entreprise contribue à la société par des externalités. En
économie du secteur public, on parle des externalités positives et d’autres négatives, en bref,
les externalités négatives conduisent le marché à produire une quantité plus grande que celle
qui est socialement désirable. En revanche, les externalités positives conduisent le marché à
produire une quantité plus faible que celle qui est socialement désirable5.
Certes, plusieurs mesures interventionnistes font l’objet des stratégies gouvernementales
pour faire concilier entre les deux situation en imposant les uns et en subventionnant les
autres, à titre d’exemple le Maroc encourage les sociétés socialement responsables par le
label RSE de la CGEM6 pour toute entreprise respecte les procédures représentées par neuf
axes d’engagement à savoir, le respect des droits humains, l’amélioration en continu les
conditions d’emploi et de travail et les relations professionnelles, la protection de
l’environnement, la prévention de la corruption, le respect des règles de la saine
concurrence, le renforcement de la transparence du gouvernement d’entreprise, le respect
des intérêts des clients et des consommateurs, la promotion de la responsabilité sociale des
fournisseurs et sous-traitants et le développement de l’engagement sociétal.7
En bref, l’entreprise ne se limite pas à produire des biens et/ou services en vue de dégager
un profit, plusieurs dimensions comme on a démontré font des contraintes mais aussi des
responsabilités pour le succès d’une entreprise, celle-ci agit dans une économie qui doit la
respecter et la développer, se fonctionne par un personnel qu’elle doit le valoriser mais
également se nourrit dans une société qu’elle doit la tenir en compte. (p2-p3)
FICHE 2
Le management est un terme qui a fait sa place dès le XVème siècle et son évolution a été
en causalité avec le développement économique touchant toute l’histoire ainsi que pour le
définir un tel terme il faut recourir en premier lieu à ses origines étymologiques, l’évolution
des courants en la matière, les problèmes contemporains du management et les diverses
activités du management.
Quant à l’étymologie du mot le verbe est d’une origine anglaise « to manage » mais les
français ont abusivement traduit le terme en lui attribuant « gestion » ou « diriger » alors
qu’en exactitude, on gère des choses et on dirige des personnes.
Une distinction forte importante à faire entre management et gestion, respectivement, on
désigne par le premier terme la dimension globale touchant tous les axes (top management)
alors que le deuxième terme est relatif aux métiers opérationnels centrés sur des tâches
diverses et spécifiques (Middle management).
Il convient de préciser que le cadre conceptuel a fait preuve tout en ce qui concerne
l’évolution de la matière dans la mesure où les visions sont divergées, on distingue deux
II
grandes écoles en la matière à savoir l’école classique dont la vision est centrée
principalement sur la division du travail (OST)8 alors que la deuxième vision représentée
principalement par Mintzberg qui préconise l’idée que le management ne consiste pas
seulement à organiser pour produire mais il a fait référence à la conciliation entre des
capacités créatives et analytiques raison pour laquelle on dit que le management est une
science et un art à la fois. (p5) mais celui-ci est confronté avec plusieurs problèmes puisque
l’objectif-cadre du management reste l’atteinte des objectifs fixés en mettant en place des
politiques à long terme soutenues par des plans d’action à court terme. Le manager doit
veiller donc pour que les objectifs ne se détournent pas de leur place dans la mesure où
plusieurs facteurs puissent en impacter. Nous sommes tous d’accord que le monde est basé
sur l’individualisme alors la première contrainte consiste à converger les visions comme on a
indiqué ci-dessus, ainsi le déploiement de la stratégie ne doit pas se détourner pour que les
objectifs soient atteints. Or, le long terme n’est que la somme de plusieurs horizons
successifs à court terme mais les deux horizons peuvent se confronter inversement d’où
l’importance managerielle à réconcilier entre les deux.
Concilier entre les différentes tâches provenant d’une division du travail fait l’objet d’un rôle
capital du top management nécessitant des travaux colossaux pour éviter toute dilution qui
peut parvenir de ladite division. (p6).
En ce qui concerne les activités du management, on peut les regrouper en quatre grandes
catégories à savoir ; la finalisation, la structuration, la management-relationnel et le contrôle.
Quant à la finalisation, elle s’agit de définir les objectifs stratégiques de l’entreprise dans le
cadre d’une planification visant principalement à définir des choix stratégiques (Spécialiste
sur un marché, diversification, etc.), la mise en place de la (des) stratégie (es) de l’entreprise
à travers la définition des domaines d’activités stratégiques souvent soutenus par des
facteurs clés du succès qui accordent à l’entreprise une brillance lui permettant d’être
distincte dans le marché, ainsi, il convient le mieux de chiffrer les plans par un CPC
prévisionnel visant à budgétiser les stratégies à court terme notamment.
Or, la structure ou le style de management est d’une forte importance et donc l’entreprise
est sous-contrainte de définir son mode d’organisation, ainsi et comme il est indiqué ci-
dessus, la dimension humaine prouve son importance pour le succès d’une firme d’où les
questions de formation, motivation, etc. deviennent soucieuses.
En dernier lieu, le contrôle d’un tel ou tel déploiement est important pour savoir si les
objectifs fixés ont pris leur chemin juste. (p6 et 7).
IDÉES À RETENIR :
- L’entreprise n’est pas seulement une entité de production puisque c’est ses
dimensions économique, humaine et sociétale qui la font ;
- Le personnel d’une entreprise n’est plus une charge mais plutôt un capital qu’il faut le
valoriser ;
- Une bonne entreprise est celle qui produit l’optimum social d’où l’importance de la
réalité sociétale de l’entreprise ;
- L’évolution de l’économie a largement impacté le management ;
- Il convient pour le management de converger tout un personnel vers un seul
objectif ;
- L’entreprise est sous-contrainte de concilier entre le court et le long terme ;
- Le management ne consiste pas seulement à tracer les règles du jeu mais plutôt qu’il
soit en vigueur dès la définition des objectifs jusqu’au le contrôle.
III