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Festival

interceltique de
Lorient 2018
édition d'un festival

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Festival interceltique de Lorient
2018

48e Festival interceltique de Lorient


Détails
Dates Du 3 au 12 août 2018
Lieu Lorient, France
Président Guy Gestin
Directeur
Lisardo Lombardía
artistique
Site web www.festival-
interceltique.bzh
Chronologie

2017 2019

modifier  

La 48e édition du Festival interceltique


de Lorient, qui se déroule du 3 au
12 août 2018 à Lorient, est un festival
réunissant plusieurs nations celtes. Le
Pays de Galles est la nation invitée, pour
la troisième fois de l'histoire du festival,
et celui-ci voit la venue du Premier
ministre du pays de Galles Carwyn
Jones.

Les principales têtes d'affiches de cette


édition sont Yann Tiersen, Denez Prigent,
Gilles Servat, ou encore Manic Street
Preachers. L'avis sur la programmation
est assez partagé dans les médias,
considérée comme « dense » mais dans
laquelle il n'y a « pas de grosse tête
d'affiche qui claque ». Les médias
relèvent par ailleurs la faible affluence de
certains concerts, notamment celui de
Manic Street Preachers pourtant tête
d'affiche. Les prestations de certains
groupes comme Rhiannon Giddens ou
Hat Fitz & Cara sont, quant à elles, mises
en avant. Plusieurs infrastructures du
centre-ville de Lorient telles que le stade
du Moustoir et le théâtre de Lorient sont
utilisées pendant cet évènement tandis
que des installations temporaires sont
aussi montées pour les besoins du
festival.

La fréquentation est estimée à environ


750 000 festivaliers, et la diffusion du
grand spectacle du Festival interceltique
de Lorient à la télévision enregistre
2 302 000 téléspectateurs. Au niveau de
la sécurité, le bilan s'avère positif avec
globalement peu d'incidents notables et
de faits de violence, et un budget
d'environ 830 000 € alloués par le
festival, la ville de Lorient et le ministère
de la Culture. Les retombées
économiques pour le pays de Lorient
sont estimées à plus de 23 millions
d'euros. Le festival enregistre à
l'occasion son quatrième exercice positif
consécutif, ce qui lui permet de nouveau
de disposer de fonds propres.

Préparation
Pays invité
Lisardo Lombardía, directeur du festival depuis 2007.

Article connexe : Relations entre la


Bretagne et le pays de Galles.

L'annonce du pays invité pour l'édition


2018 a lieu le 8 août 2017, lors de
l'édition 2017. Le Pays de Galles est alors
annoncé pour la première fois depuis
2008, et pour la troisième fois depuis le
début du festival[1]. La délégation
galloise, dont Antwn Owen Hicks en est
le président, est composée pour
l'occasion de 160 à 180 personnes et de
21 groupes[2], alors qu'il s'agit
traditionnellement d'un petit pavillon
avec une dizaine d'artistes[3].

Un visuel reprenant des codes culturels


de cette nation est dévoilé le
19 janvier 2018. La figure du dragon de
couleur rouge symbole du Pays de Galles
est associé à celui du harpiste, jouant de
la harpe triple. Le fond vert complète le
jeu de couleurs associé à ce pays. Ceux-
ci sont censés « suggérer ainsi la poésie
galloise, sa tradition de transmission
orale, ses bardes, etc » selon Lisardo
Lombardía[4], directeur du festival
interceltique depuis 2007 [5].

Ce dernier lance une invitation fin


juillet 2018 au cycliste gallois Geraint
Thomas qui vient alors de remporter le
Tour de France, lui proposant de « venir
boire une bonne bière à Lorient, fêter sa
victoire au pavillon officiel du Pays de
Galles et entonner l’hymne de son
pays »[6].

Programmation

Le Pays de Galles est célébré autour du


thème « Terres d'Arthur, chants des
bardes et mémoire des ancêtres »[5].
Selon Lisardo Lombardía, c'est la plus
importante délégation de l'histoire du
festival pour ce pays qui a « connu une
importante évolution artistique » depuis
sa participation en 2008[5]. La Bretagne,
l'Acadie, les Asturies, les Cornouailles,
l'Écosse, la Galice, l'Île de Man et l'Irlande
sont les autres nations celtes
présentes[5].

La programmation est annoncée le


3 avril 2018 au théâtre de Lorient[7].
Selon Le Télégramme, il n'y a « pas de
grosse tête d'affiche qui claque »[7]. De
son côté, le magazine Rolling Stone
estime qu'il s'agit d'une programmation
« dense » et que « le charme de
l'évènement réside dans son mélange de
sons et d'ambiances »[8]. Il estime
également que « tout est rassemblé pour
faire plaisir aux amateurs de l'univers
celte et à ceux qui souhaiteraient juste
passer un moment en très bonne
compagnie »[8].

Parmi les têtes d'affiches bretonnes,


Yann Tiersen (dont la dernière apparition
remontait à 2005[9]), Nolwenn Korbell,
Gilles Servat, Alan Stivell, Denez Prigent
ou l'orchestre symphonique de Bretagne
sont entre autres annoncés[7]. Par
ailleurs, classé dans les dix meilleurs
groupes britanniques, Manic Street
Preachers joue lors de la soiré de clôture
du festival[7]. D'autres artistes comme
Paddy Keenan, Catrin Finch, Seckou Keita
ou Rhiannon Giddens sont présents[7].
Elephant Sessions, qui avait « enflammé
le pavillon écossais » lors de l'édition
précédente, est également annoncé[9].
Pendevig, un groupe de quinze musiciens
gallois issus de plusieurs autres
formations et formé juste avant Noël
2017 en vue de fêter l'année du Pays de
Galles à Lorient, a aussi plusieurs
concerts prévus[10].

Lisardo Lombardía déclare ainsi avoir


programmé des « grands artistes
internationaux, très connus chez eux »,
bien que moins notoires en France[11]. Il
explique aussi que « c'est là toute la
difficulté de la programmation qui ne
mise pas uniquement sur les grands
noms du show-business. Tous les
festivals programment les mêmes
artistes. Cela nous pénalise mais nous
légitime aussi dans notre volonté de
proposer autre chose : du chant choral
rajeuni, du folk alternatif et une scène
pop rock des plus incisives de Grande-
Bretagne »[11].

60 % des manifestations qui se déroulent


durant ce festival, considéré comme
« mixte et familial », sont gratuites[12].

Quelques artistes du Festival


interceltique de Lorient 2018
Yann Tiersen

Gilles Servat

Elephant Sessions
Rhiannon Giddens

Manic Street Preachers

Site et infrastructures

Le site du festival s'étend du stade du


Moustoir jusqu'au quai des Indes[13].
Plusieurs infrastructures du centre-ville
de Lorient sont utilisées pendant cet
évènement. Ainsi, à l'est du site, des
spectacles sont quotidiennement
organisés au stade du Moustoir et au
Théâtre de Lorient[14]. Au centre du
dispositif, le palais des congrès reçoit
des spectacles, des expositions et la
plupart des services du festival (point
accueil, cellule de presse…)[14]. À l'ouest,
la salle Carnot reçoit des activités liées à
la danse (initiations, fest-noz…) tandis
que l'hôtel Gabriel et ses jardins
accueillent des expositions et des
activités ponctuelles[14]. Par ailleurs, des
installations temporaires sont montées
pour les besoins du festival, dont les
pavillons des nations celtes sur les cotés
du palais des congrès et le long des
quais du bassin à flot, ainsi que l'espace
Marine en face de l'Hôtel Gabriel[14].

À la suite du réaménagement urbain de


Lorient, de nouvelles implantations
voient le jour[13]. Avec l'objectif final de
changer le visage du site en 2020, Bruno
Jaouen, vice-président du festival,
explique vouloir « tenir compte de
l'évolution de l'environnement urbain tout
en renforçant l'esprit Interceltique au
cœur du festival. Ça fait partie d'un
travail artistique et culturel »[13]. Ainsi, en
juillet, le miroir d'eau situé sur la place
Jules-Ferry a été asséché avant d'être
recouvert par des bâches en plastique de
protection[15] afin d'y installer les
pavillons de l'Acadie, de la Galice, de
l'Écosse et du Pays de Galles constituant
la place des Pays Celtes[16]. Cette
nouvelle place, située derrière le palais
des congrès, remplace ainsi l'ancien
Village celte[13]. Il y a désormais deux
espaces principaux de restauration avec
le Village celte dorénavant implanté au
Breizh Stade à côté du stade du Moustoir
et la Terrasse Bleue sur le quai des Pays
Celtes[13]. De plus, des stands de crêpes,
d'huîtres et divers produits sont montés
au niveau de l'allée interceltique, du quai
des Indes ou encore du quai de la
Bretagne[16]. Par ailleurs, quatre arches,
hautes de 6 m et mesurant entre 7 m et
14 m de long sont installées afin de
faciliter l'orientation pendant le
festival[13] à l'entrée du quai des Indes, de
la place des Pays Celtes, de l'allée
Interceltique et du Breizh Stade[16].
176 postes de sanitaires et douches
autonomes sont mis en place par la
société W-C Loc sur le site[17].

Par ailleurs, grâce à l'association « Le


Cœur à marée haute », des concerts ont
lieu tous les jours, le temps des
festivités, dans les établissements
d'hébergement pour personnes âgées
dépendantes et les hôpitaux comme
celui du Scorff[18]. Enfin, des évènements
sont aussi organisés dans d'autres villes
de la communauté d'agglomération
Lorient Agglomération. Ainsi, les villes de
Port-Louis et de Lanester accueillent des
défilés et des concerts durant le festival
interceltique[19],[20].

La CeltiCash et le badge de soutien sont


aussi proposés[21]. 40 000 cartes
Celticash, sorte de carte bancaire
gratuite à l'effigie du festival qu'il faut
approvisionner et permettant de payer
des repas, des boissons et des produits
dérivés à la boutique du festival, sont
éditées[21]. Quant au badge de soutien
vendu 5 € et valable durant les dix jours
de l'évènement, il donne accès dès 19 h à
des « lieux qui sont au cœur du
festival » : le quai de Bretagne, les
pavillons des nations celtes et la place
des pays celtes[21]. Il permet également
d'assister aux conférences au palais des
congrès, à la salle Carnot et à certaines
zones autour du stade du Moustoir[21].

Quelques sites du Festival


interceltique de Lorient 2018
Stade du Moustoir.

Théâtre de Lorient.
Quai des Pays Celtes.

Hôpital du Scorff.

Données financières

Le festival est tributaire d'un passif de


580 000 € hérité de l'édition 2014. Un
plan d'économie visant un comblement
de 120 000 € par édition du festival est
alors mis en place, devant être suivi
jusqu'en 2020. Une politique de réduction
des coûts est ainsi engagée[22]. Avec un
résultat positif de 166 668 € pour
l'édition 2017 et un passif ramené à
228 554 €[23], Lisardo Lombardía se
montre optimiste pour cette nouvelle
édition, déclarant pouvoir respecter les
échéances sur le plan financier, les
derniers exercices ayant été
bénéficiaires[24].

Au niveau des huit pavillons implantés


durant le festival, les budgets, dont une
partie est redistribuée dans l'économie
locale, sont disparates[25]. Par exemple,
pour cette édition, celui de l'Acadie, qui
« semble être le mastodonte du festival »,
dispose d'un budget de 200 000 euros,
dont un quart est alloué au transport.
Ceux de l'Écosse (invité d'honneur de la
précédente édition) et de la Galice (invité
de la prochaine) se voient allouer
respectivement environ 40 000 euros et
70 000 euros[25].

Le festival affecte un budget de


200 000 € pour le logement de
1 700 personnes[26]. Ainsi, des lycées
pour 640 personnes, 18 hôtels (220
chambres), 62 studios de la cité
universitaire, 20 logements Agora
Service, une quinzaine de locations
privées chez les particuliers pour
45 personnes et le centre culturel Amzer
Nevez avec 60 lits sont mis à disposition
pour héberger les artistes, bénévoles et
techniciens[26].

Sécurité

À la suite de l'attentat du 14 juillet 2016 à


Nice, le festival avait décidé d'augmenter
son budget alloué à la sécurité pour
l'édition 2017, en attribuant non plus
4,5 % mais 8 % de son budget global de
six millions d'euros, soit 430 000 €[27],[28].
De plus, près de 1 300 personnes avaient
été mobilisées pour assurer la
sécurité[27].
En 2018, le préfet Raymond Le Deun
rappelle que « la menace terroriste existe
toujours » et que « des mesures doivent
être prises quand 750 000 personnes se
rassemblent, avec, à certains moments,
de fortes concentrations »[29]. Comme en
2017, le festival alloue à la sécurité un
peu plus de 8  % de son budget global,
soit 500 000 €, et la ville de Lorient
environ 300 000 €[29]. Afin d'aider au
financement de la sécurité, le ministère
de la Culture verse une subvention de 30 
000 € au festival, contre 60 000 €
demandés[30]. Plus de 1 200 personnes
sont mobilisées, comprenant notamment
entre 230 et 250 policiers (CRS et
effectifs spécialisés dans les risques
terroristes compris),
170 sapeurs-pompiers, soixante
gendarmes dédiés jour et nuit à la
gestion des flux aux abords de Lorient et
une trentaine de militaires de l'armée de
Terre de la force Sentinelle[29]. Le parc
central Jules-Ferry et ses abords sont
accessibles via treize points de contrôle
et douze autres sont prévus pour accéder
à la Grande parade[29].

Déroulé
Couverture médiatique
Cyril Féraud lors du festival.

Le festival interceltique attire de


nombreux médias étrangers tels que
ceux d'Allemagne, de Belgique,
d'Espagne, d'Italie et de République
tchèque[31]. Les délégations des huit
nations celtes sont accompagnées de
quatre à cinq journalistes de leur
région[31]. De nouveaux médias étrangers
couvrent l'évènement comme l'agence de
presse espagnole EFE ou la radio
nationale tchèque Český rozhlas[31].
L'agence de communication culturelle
Heymann Renoult Associés (HRA)
explique ainsi qu'« outre la presse des
nations celtes, nous démarchons de
nouveaux médias internationaux
potentiellement intéressés par le
festival »[31].

D'autres médias, tels que Western Mail,


la BBC Cornwall, la RTBF et la RFI
hispanique, ont réalisé préalablement
des interviews et des sujets sur le
festival[31]. Certains magazines
spécialisés sont aussi présents, comme
Songlines, un mensuel pop folk
anglais[31].

Le 15 août 2018, la chaîne de télévision


française France 3 a diffusé en première
partie de soirée Le grand spectacle du
Festival interceltique de Lorient, animé par
Cyril Féraud, qui a attiré
2 302 000 téléspectateurs (no 2 des
audiences de la soirée) avec une part de
marché de 14,9 %[32].

Grande parade

La « Grande parade des nations celtes »


se déroule dans la matinée du 5 août[33].
Celle-ci part du pont de Carnel, passe par
l'avenue de la Marne et se termine au
stade du Moustoir, pour une distance
totale de 1,4 km[33]. Elle regroupe
73 groupes de danses et de musiques
venant des différentes nations celtes,
pour un total de 3 500 participants[33].
C'est l'occasion pour les artistes de jouer
une prestation typique et de défiler en
costumes traditionnels[33]. Durant le
spectacle, les départs entre deux
formations sont espacés d'environ deux
minutes et d'une distance de 30 m dans
la mesure du possible[34]. Douze
commentateurs, répartis sur six pôles
postés le long du parcours, mettent en
paroles le défilé[34].

Le nombre de spectateurs assistant à la


Grande parade est estimé à 70 000, dont
9 500 entrées payantes dans le stade du
Moustoir[35].
Selon l'agence France-Presse qui
recueille le témoignage positif de
plusieurs spectateurs, la Grande parade
est « particulièrement spectaculaire » et
« électrise Lorient »[36]. Le Télégramme
considère, quant à lui, qu'elle a été
« incroyable » et « inoxydable », ayant
« tout balayé sur son passage » et
« emportant avec elle une foule
compacte et joyeuse »[34].

Pour permettre aux festivaliers d'assister


à la Grande parade, la Compagnie de
transport de la région lorientaise met un
dispositif en place dont le coût est
d'environ 300 000 €[37]. Elle ouvre
notamment des parkings relais dans les
villes voisines de Lanester, Locmiquélic
et Riantec pour relier Lorient via les
lignes de bus et bateaux, et propose des
horaires élargis avec des services de
soirée[37].

La Grande parade donne lieu à une


captation par France 3, commentée par
Cyril Féraud et diffusée le 15 août[38].

Concours

Article connexe : Championnat national


des bagadoù 2018.

Les concours de solistes récompensent


lors de cette édition Menéndez González
(Trophée Mac Crimmon de gaïta), Stuart
Liddell (Trophée Mac Crimmon de
Highland Bagpipe), Tristan Jarry
(Trophée Botuha), Stuart Liddell
(Concours International de Pibroc'h),
Yann-Tudi Ruaud (Kitchen Music
Lancelot), Padruiig Morrison (Concours
accordéon) et Klervi Rouyer (Trophée de
harpe celtique Camac)[39].

Plusieurs concours de groupes sont


organisés. Le 28e « trophée Matilin an
Dall » regroupe des couples de sonneurs,
jugés par cinq juges au palais des
congrès. Il est remporté par
Lothodé/Quillay. Ils devancent Derrien/Le
Sauze (2e), et Bodénès/Hamon (3e). Un
prix du public est décerné à Goquet/Le
Fur. Le « Trophée de musique celtique
Loïc Raison » rassemble des participants
sélectionnés lors de l'année par des
concours qualificatifs. Ceux-ci passent
tous les soirs de la semaine. Les quatre
finalistes jouent le second samedi du
concours. Harmonica Creams (Japon)
s'impose lors de la dernière soirée[39]. La
prestation du trio de Japonais, qui jouait
pour la première fois au Festival
interceltique, a été appréciée du public,
plus de 200 spectateurs ayant même
demandé où ils pouvaient revoir le
groupe durant le festival alors qu'il n'était
programmé sur aucune autre scène[40].
Le Bagad Cap Caval gagne le Trophée
International Greatness de Pipe Band
dans la catégorie « Marches-Strathpeys-
Reels » ainsi que le Trophée International
Greatness de Batteries[39]. Il rafle aussi
l'épreuve de Lorient en première
catégorie du championnat national des
bagadoù 2018[41]. Néanmoins, pour ce
championnat, qui se joue normalement
sur deux manches, aucun bagad ne
remporte le trophée « Maout » remis
habituellement au champion de Bretagne
de première catégorie[42]. En effet, lors de
la première manche qui s'est jouée à
Brest le 25 février 2018[43], au moins huit
groupes sur quatorze ont joué des airs
soumis à des droits d'auteur[44].
Sonerion, la fédération des Bagadoù et
des sonneurs, décide alors de faire de
ces deux épreuves deux concours bien
distincts et de ne fait descendre aucun
bagad en deuxième catégorie tout en
s'engageant sur la montée des deux
groupes lauréats de la deuxième
catégorie[44].
Le Bagad Cap Caval remporte les
épreuves en pipe band et l'épreuve
lorientaise du Championnat national des
bagadoù 2018.

Harmonica Creams remporte le


« Trophée de musique celtique Loïc
R i
Raison ».

Concerts

Espace Marine

Les Manic Street Preachers pendant le festival.

L'Orchestre symphonique de Bretagne et


le chef gallois Grant Llewellyn à la
baguette assurent le mardi 7 août un
concert en compagnie de Rhiannon
Giddens[45]. Le journal Ouest-France
qualifie ce concert de « grand frisson »,
avec un public « tombé amoureux de la
voix, du sourire, de la beauté
magnétique » de la chanteuse
américaine[46]. Outside Duo, accompagné
d'une quinzaine d'artistes dont le Bagad
de Quimper et le guitariste Pat O'May, se
produit en tant que tête d'affiche le
8 août, après plusieurs participations aux
Nuits interceltiques lors d'éditions
précédentes[47].

Le 9 août, l'espace Marine accueille trois


groupes de rock trad : Elephant Sessions,
Jiggy, et Hat Fitz & Cara[48]. Ce dernier
groupe est retenu par Le Télégramme
comme ayant assuré une des meilleures
prestations du festival[49] ; mais ce
journal pointe aussi le faible public
présent ce soir-là avec 930 spectateurs
pour 4 300 places maximum
disponibles[48]. Le vendredi 10, la
harpiste galloise Catrin Finch et le joueur
de kora sénégalais Seckou Keita
présentent leur création commune,
accompagnés de l’Orchestre
symphonique de Bretagne et d'Alan
Stivell[50].

Le lendemain, les Manic Street


Preachers, considérés comme « le
groupe phare du rock gallois » avec
trente ans de carrière, terminent la série
de concerts à l'Espace Marine[51]. Selon
Antwn Owen Hicks, le président de la
délégation galloise, la fréquentation lors
de ce concert sera un des nombreux
indicateurs de la réussite de cette édition
du festival interceltique[51]. Mais, les
Manic Street Preachers, bien que tête
d'affiche, réalisent une contre-
performance avec entre 1 000[35] et
1 200 places vendues[49].

Théâtre de Lorient et pavillons


des nations celtes

Le théâtre de Lorient accueille plusieurs


créations artistiques lors du festival. La
« soirée d'Ouverture du Pays de Galles »
regroupe le samedi 4 août différents
artistes gallois dont Calan  , Only Boys
(en)
Aloud et Pendevig[52],[53]. Les quinze
musiciens de ce dernier groupe, qui
jouait son tout premier concert au
Festival interceltique, y font
« démonstration de leur énergie » selon
Le Télégramme[10]. Le concert de Gilles
Servat, qui se joue le 6 août, est le
premier concert à afficher complet lors
de cette édition, et ce à dix jours de
l'ouverture du festival[54]. La chanteuse
écossaise Julie Fowlis assure également
une prestation le 9 août, lors de la soirée
Femmes du monde celte[55]. Le
lendemain, le Bagad Roñsed-Mor, en
collaboration avec les chanteuses et
danseuses asturiennes Clara Diez
Marquez et Veronica Fueyo Alcedo et la
bandina Caldo y Os Rabizo, présente le
spectacle « Asturianaes » qui sera ausssi
le spectacle de leurs 50 ans[56].

Au niveau du pavillon d'honneur gallois,


le public répond présent aux concerts
proposés avec des prestations de qualité
comme celles de Calan, Nogood Boyo,
Pendevig et VRï[57]. Dans les autres
pavillons, les concerts et animations
proposés ont su attirer les
spectateurs[57]. Les Asturies, absentes
en 2017 pour raisons financières,
réussissent leur retour au festival[57].
Néanmoins, les Écossais, qui étaient les
invités d'honneur l'année précédente,
offrent un pavillon avec trop peu
d'ambiance et trop peu de monde d'après
Le Télégramme[57].

« Festival off »

Six restaurateurs et cafetiers de la place


Aristide-Briand (L'Aristide, Eat Sushi,
Amy's, Le Carré, Baxo, Le Lodge)
s'unissent pour investir un total de
20 000 euros afin d'avoir une scène
centrale de 25 m2 surélevée sur un mètre
et accueillir environ 2 000 personnes[58].
Ils proposent ainsi tous les soirs des
« têtes d'affiche » et « uniquement des
groupes celtes », chacune des
prestations coûtant entre 600 et
1 500 €[58]. Au niveau des arcades du
quai de Rohan, chaque bar propose sa
propre programmation, après une
concertation collective afin de gérer les
horaires de ses concerts en fonction des
voisins[58]. Christophe Boutier, patron de
l'Indian Café, estime que « la musique est
beaucoup plus centrale dans la
programmation générale du Off, qui a
gagné en notoriété »[58]. Parmi les
concerts joués pendant le « festival off »,
Rolling Stone accorde une mention
spéciale à Mask ha gazh « qui a fait
danser un pogo apocalyptique à une
foule hilare »[59].

Autres activités
Le premier ministre gallois Carwyn Jones lors de la
conférence du 6 août 2018.

La Poste, pour la quatrième année


consécutive, lance dès le 28 juin 2018 un
carnet de timbres aux couleurs du
Festival interceltique de Lorient tiré à
6 500 exemplaires[60].

Le festival accueille le Premier ministre


du pays de Galles, Carwyn Jones. Il y
rencontre Loïg Chesnais-Girard, le
président de la région Bretagne, afin
d'échanger notamment de la situation de
la pratique et de l'apprentissage des
langues bretonne et galloise[61]. Il
participe également à une conférence le
6 août sur le Brexit, les relations entre la
Bretagne et le pays de Galles ou encore
la place du pays de Galles en Europe[62].

Le 4 août au soir, le ministre des Affaires


étrangères Jean-Yves Le Drian, ancien
maire de Lorient et ancien président de la
région Bretagne, est récompensé pour
son action de partenariat entre la
Bretagne et le pays de Galles et pour son
soutien affirmé à la diffusion du Bro Gozh
comme hymne de la Bretagne[63]. Le prix
lui est remis par le comité Bro Gozh en
présence de Carwyn Jones, au théâtre de
Lorient[63].

Une exposition, intitulée Cynefin (qui


signifie habitat, habitué ou familier), est
consacrée à l'art gallois, à la galerie du
Faouëdic du 4 au 12 août[64]. Née d'un
partenariat entre le Festival interceltique
et les institutions culturelles du Pays de
Galles, la Ffotogallery et le festival
Eisteddfod, on y trouve des artistes tels
que le photographe Mike Perry ou les
peintres Elfyn Lewis, Ivor Davies et
Gareth Hugh Davies[64].

La deuxième édition du Championnat


d'Europe de football gaélique a
également lieu à Lorient durant le
festival[65]. Les finales sont jouées le
12 août sur le terrain Annexe A du stade
du Moustoir : chez les hommes, la
victoire revient à la France face à la
Galice tandis que, chez les femmes, les
Galiciennes battent les Françaises[65],[66].
Lisardo Lombardía et Paul Molac, député
du Morbihan, remettent les trophées aux
vainqueurs à l'issue des deux
confrontations[66].

Bilan
Fréquentation

Guy Gestin, président du festival


interceltique de Lorient, qualifie cette
édition de « réussie »[35]. Les
organisateurs du festival communiquent
le chiffre de 750 000 à
800 000 festivaliers présents[35]. Plus de
93 500 badges de soutien sont vendus,
en progression nette depuis l'édition
précédente[67]. Les places de concerts
vendues sont, quant à elles, en baisse
par rapport à l'année précédente, malgré
le fait que plusieurs concerts soient
joués à guichets fermés (Yann Tiersen,
soirée du pays de Galles, spectacle de
danse « Sonj »...) et que d'autres aient
affichés presque complet (Catrin Finch et
Seckou Keita, Denez Prigent)[35]. Les cinq
Nuits interceltiques au stade du Moustoir
ont été vues par 6 300 à
7 300 spectateurs par soirée[35] alors que
Lisardo Lombardía en avait espéré entre
5 000 et 10 000 personnes[68]. Enfin,
70 000 spectateurs ont été dénombrés
lors de la Grande Parade, dont
9 500 entrées payantes dans le stade du
Moustoir[35].

Données économiques

Le bilan comptable de l'édition 2018 est


annoncé lors de l'assemblée générale du
11 mai 2019 au centre culturel d'Amzer
Nevez à Ploemeur[69]. Avec un excédent
de 331 226 € réalisé, le festival enregistre
son quatrième exercice positif
consécutif[69]. Cela lui permet de combler
le déficit cumulé de 580 385 € en 2014 et
de disposer de 102 672 € de fonds
propres[69]. Par ailleurs, les espaces bars
et restauration ont généré plus d'un
million d'euros de bénéfices tandis que
les retombées économiques du festival
sont estimées à plus de 23 millions
d'euros[69].

Sécurité

Au lendemain du festival, le sous-préfet


Pierre Clavreuil fait l'état d'un premier
bilan de la sécurité positif avec
globalement peu d'incidents notables et
de faits de violence[70],[71]. Ainsi, la police
a enregistré 97 plaintes contre 104 lors
de l'édition précédente, pour des
atteintes aux biens, des dégradations et
sept affaires de violence[70]'[71]. Les
secours ont dû cependant intervenir
davantage pour des blessures, des
malaises et des excès d'alcool, prenant
ainsi en charge 678 personnes contre
610[71] ou 611 l'année auparavant[70].
48 personnes ont dû être évacuées vers
le centre hospitalier, soit trois de moins
qu'en 2017[71]. Clavreuil pointe du doigt
l'intensification de l'alcoolisation des très
jeunes (15 à 20 ans) après 2 heures du
matin[71] et considère qu'il s'agit d'« un
point de préoccupation »[70]. Norbert
Métairie, maire de Lorient, relève de son
côté « des rassemblements un peu
difficiles à canaliser sur l'esplanade du
Grand théâtre après 1 h du matin, des
comportements délictueux, une
cinquantaine de prises en charge par la
sécurité chaque nuit[72]… »

Évolutions annoncées

Le réaménagement du parc Jules-Ferry a


entraîné une nouvelle organisation du
festival lors de cette édition, et plusieurs
évolutions sont envisagées. L'espace
central qui réunit les pavillons des
nations est jugé insuffisamment mis en
valeur, et une évolution de la
scénographie et des décors est
envisagée pour pallier ce manque. Le
développement des activités sur le
terrain annexe du stade du Moustoir
montre un manque de connexion entre
ce site et ceux du parc Jules-Ferry ;
Lisardo Lombardía, directeur du festival,
plaide alors pour une réutilisation du
tente-dôme acquis par le festival en
2011, mais non-réutilisé depuis. La
création d'une « maison du festival »,
permettant au festival d'assurer des
activités culturelles tout au long de
l'année, est aussi de nouveau
mentionnée[35].

Le maire de Lorient Norbert Métairie


pointe plusieurs secteurs à faire évoluer.
L'esplanade du Grand théâtre pose des
problèmes de canalisation de foule en fin
de soirée, et il ouvre la voie à une
utilisation de l'esplanade de la Mairie par
le festival. Le maire repousse, par
ailleurs, l'idée de réduire la durée du
festival, car les enjeux économiques s'en
ressentiraient et les frais fixes seraient
les mêmes[72].

La pelouse hybride du stade du Moustoir,


qui était déjà touchée par un champignon
depuis début juillet, se retrouve dans un
très mauvais état à l'issue du festival à
cause de la canicule et des installations
qui ont recouvert le terrain[73]. Le Football
Club Lorient doit alors jouer ses premiers
matches à domicile à l'extérieur[73]. Le
président du club Loïc Féry exprime alors
son mécontentement vis-à-vis des
collectivités qui ne seraient « pas assez
attentives au rôle que joue le FC
Lorient », pourtant sixième contribuable
du Morbihan et élément important du
patrimoine du pays lorientais au même
titre que le Festival interceltique[74].
Après huit journées, dont une seule jouée
à domicile, il estime que cela leur coûte
presque 5 % des revenus du club, avec un
coût économique d'environ 300 000 €. Il
demande donc à la ville de trouver des
solutions pour pallier à l'avenir ce
problème de pelouse[74].

Discographie
2018 : Festival interceltique de Lorient
48ème Édition - Année du Pays de Galles
(Coop Breizh)
No Titre Durée
#Solo avec le vent du nord et
1. de temps antan - 500 hommes 4:54
armée
2. Denez - Ar roudoù avel 4:05
3. Pendevig - Lliw Gwyn 5:40
4. Yann Tiersen - Porz Goret 4:56
5. Jacky Molard Quartet - Bolom 6:57
José Manuel Tejedor - El
6. 3:19
Encargu
Julie Fowlis - An Aghaidh Fàilte
7. 3:07
Na Mòr-Thìr
8. MacQuarrie and Tom - Granite 5:02
9. Only Boys Aloud - Calon Lân 4:07
10. Gilles Servat - Medley Breizh 6:26
11. Uxía  (en) - Fiandeira 3:54
12. a'Nish - Noblebad 4:12
13. Catrin Finch/Seckou Keita - 4:53
Cofiwch Dryweryn
Rhiannon Giddens & l'Orchestre
14. symphonique de Bretagne - 3:46
Mouth Music
15. Alaw - Santiana 3:11
16. Jiggy - Taraka 5:02
Manic Street Preachers -
17. 3:51
International Blue

Références
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fêtera le Pays de Galles », Ouest-
France, 8 août 2017 (lire en ligne ).
2. Victor Large, « Antwn Owen Hicks.
« Ce n’est pas juste un festival » »,
Le Télégramme, 31 août 2018 (lire en
ligne ).
3. Victor Large, « Festival interceltique.
Mission accomplie pour la
délégation galloise », Le
Télégramme, 11 août 2018 (lire en
ligne ).
4. « Lorient. Le dragon gallois à
l'affiche de l'Interceltique 2018 »,
Ouest-France, 19 janvier 2018 (lire en
ligne ).
5. Somaya Aqad, « Le festival
interceltique de Lorient se met au
diapason des Gallois », Le Figaro,
3 août 2018 (lire en ligne ).
6. Charles Josse, « Interceltique. Le
vainqueur du Tour de France invité à
Lorient ! », Ouest-France,
30 juillet 2018 (lire en ligne ).
7. Katell Brélivet, « Festival
interceltique. Tiersen et Manic
Street Preachers à l'affiche », Le
Télégramme, 3 avril 2018 (lire en
ligne ).
8. « Festival Interceltique de Lorient :
musique à tribord », Rolling Stone,
4 avril 2018 (lire en ligne ).
9. « Festival interceltique Lorient.
Tiersen, Prigent, Servat à l'affiche »,
Ouest-France, 3 avril 2018 (lire en
ligne ).
10. Victor Large, « Festival interceltique.
La première des Gallois de
Pendevig, c'est à Lorient ! », Le
Télégramme, 5 août 2018 (lire en
ligne ).
11. Katell Brélivet, « Interceltique. Le
pays de Galles sort les griffes », Le
Télégramme, 4 avril 2018 (lire en
ligne ).
12. « La 48e édition du Festival
Interceltique de Lorient célèbre Le
Pays de Galles », La Dépêche du
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93 500 badges vendus, record
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aux accents gallois et bretons », Le
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très bonne année ! », Festival
Interceltique de Lorient, 11 mai 2019
(lire en ligne ).
70. « Festival interceltique : un bilan de
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13 août 2018 (lire en ligne ).
71. Pauline Decker, « Interceltique.
Sécurité : « Mission accomplie » »,
Le Télégramme, 13 août 2018 (lire en
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72. « Fil. Norbert Métairie : « Des
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l'avenir » », Le Télégramme,
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73. Julien Boitel, « Lorient. Pelouse du
Moustoir. Un nouveau souffle
pendant le Fil », Le Télégramme,
3 juillet 2019 (lire en ligne ).
74. Baptiste Cogné, « FC Lorient.
Pelouse du Moustoir, le coup de
gueule du président Féry », Ouest-
France, 5 septembre 2018 (lire en
ligne ).

Annexes
Festival interceltique de Lorient
Interceltisme
musique bretonne, musique celtique

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Portail de la musique bretonne
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