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20.10.

07 Malaise à l’Assemblée provinciale de Kinshasa où le Mlc perd la présidence


des commissions permanentes (Réf+)
Kinshasa, 20/10/2007 / Politique - Le torchon brûle à l’Assemblée provinciale de Kinshasa entre les membres du
Bureau et les députés provinciaux du Mouvement de Libération du Congo (MLC).
Ces derniers accusent le président Roger Nsingi et Henri Itoka d’avoir été soudoyés
en vue de favoriser la victoire de l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) aux
dernières élections des membres des commissions permanentes.

Le bureau a réorganisé ces élections après un recours en annulation des résultats des
premières élections introduit par Martin Fayulu, député allié de l’AMP. A ces premières
élections, c’est le MLC qui avait gagné tous les sièges des commissions permanentes
grâce au suffrage de Roger Nsingi qui, en violation de l’article 49 du ROI de
l’Assemblée provinciale, avait voté dans toutes les commissions. Ce qui a conduit le
nombre total de suffrages à 50 alors qu’il est connu de tous que l’Exécutif provincial de
Kinshasa compte 48 députés.

Au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi, le Rapporteur de l’Assemblée provinciale, Henri Itoka, a rejeté les
accusations orchestrées contre sa personne et contre la personne de son président dans le seul but de les séparer
de la hiérarchie de leur parti. Il pointe du doigt un autre député du MLC (sans le citer) qui, selon lui, a reçu un
cheque du camp adverse pour jouer le rôle de taupe au sein de l’Assemblée en vue de stopper toutes les stratégies
de victoire du camp proche de Bemba.

Après l’échec, c’est le même député, a ajouté Henri Itoka, qui joue au sapeur pompier pour diaboliser les
consciences honnêtes et fidèles au MLC. « Je ne suis pas membre du MLC, mais un cadre du MLC ayant un long
parcours au sein de ce parti », souligne le Rapporteur avant de révéler que ses détracteurs visent à le séparer de
son parrain politique Adam Bombole. Mais il est prêt à prouver même à la justice qu’il n’est pas la cause de l’échec
du MLC car il a voté avec un stylo à encre unique. Autrement dit son bulletin est facilement repérable.

Parlant des raisons de la défaite du MLC, Henri Itoka abonde dans le même sens que beaucoup d’autres analystes
de l’Assemblée provinciale. Il relève d’abord le fait que le MLC ne dispose pas de la majorité à l’assemblée
provinciale comme le croient beaucoup de kinois. Le parti de Jean Pierre Bemba aligne 22 députés sur 48 que
compte au total l’Exécutif provincial. Il faut ajouter aux 22 un député de CODELI, le seul allié de l’UN resté fidèle. Par
contre « l’AMP avec ses méthodes que l’on connaît » contrôle parfois les autres alliés de l’ABAKO, RCD,
indépendants, etc.

Ainsi pour avoir la majorité absolue, le candidat doit obtenir au moins 26 voix. Devant cette réalité, après que la
plénière aie jugé de fondé le recours en annulation des résultats des premières élections, le Bureau a estimé qu’il
fallait dégager un consensus pour permettre aux deux camps d’obtenir des sièges au sein de toutes les
commissions. Mais les députés du MLC ont rejeté l’idée du consensus soutenant à la place la reprise des élections.
Par conséquent, Martin Fayulu a battu Balungeni à la commission ECOFIN, Honorable Mbuyi Tshitela a battu
William Kanon à la commission PAJ, honorable Kiaku a remporté la commission socioculturelle et Laurent Batumona
le Comité des sages.

Pour Henri Itoka, le Bureau travaille pour l’intérêt des électeurs. En recherchant le consensus, le but était de
permettre à ce que les compétences travaillent ensemble au sein des commissions permanentes plutôt que de les
opposer. Mais si les gens n’ont pas voulu la proposition du Bureau, ils doivent accepter les résultats au lieu d’afficher
des comportements déshonorants et accuser faussement le président et le Rapporteur de l’Assemblée.

Martinez Ngyaluka/La Référence Plus

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