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5/24/2016 Rosa Bonheur — Wikipédia

Rosa Bonheur
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Marie­Rosalie Bonheur , dite Rosa Bonheur, née le 16 mars 1822 à Bordeaux en
Gironde et morte le 25 mai 1899 à Thomery en Seine­et­Marne, est une artiste peintre et Rosa Bonheur
sculptrice française, spécialisée dans les scènes de genre avec des animaux et la peinture
animalière.

Éloignée des tendances contemporaines de la peinture, la gloire de Rosa Bonheur connaît
une éclipse après sa mort. À partir de 1980, plus que sa peinture, sa vie, que l'on associe
désormais aux débuts du féminisme, fait l'objet de publications.

Sommaire
1 Biographie
1.1 Famille
1.2 Jeunesse et formation
1.3 Reconnaissance
1.4 Orientation sexuelle
2 Accueil critique
3 Collections publiques
4 Œuvres référencées
5 Galerie
6 Prix et distinctions
7 Notoriété
7.1 Hommages
7.2 Iconographie Rosa Bonheur en 1865, portant sa médaille de la Légion
8 Notes et références d'honneur
8.1 Notes Naissance 16 mars 1822
8.2 Références
Bordeaux, Gironde, France
8.3 Bibliographie
8.4 Article connexe Décès 25 mai 1899 (à 77 ans)
8.5 Liens externes Thomery, Seine­et­Marne,
France
Nom de naissance Marie­Rosalie Bonheur
Biographie Nationalité  française
Activité Artiste peintre
Famille sculptrice
Formation auprès de son père Raymond
Marie­Rosalie Bonheur naît au 29, rue Saint­Jean­Saint­Seurin (devenue depuis le 55 rue
2 Bonheur
Duranteau) . Sa mère Sophie Marquis (1797­1828), née de parents inconnus, est adoptée
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par un riche commerçant bordelais, Jean­Baptiste Dublan de Lahet . Rosa Bonheur se Frères Auguste Bonheur
plaira à imaginer que le mystère de ses origines maternelles cache quelque secret d'État et Isidore Bonheur
qu'elle est de sang royal, quand elle apprendra que Dublan de Lahet était bien son Conjoint Nathalie Micas (d)
véritable grand­père. Sophie Marquis épouse son professeur de dessin, le peintre Raimond
4 Concubins Anna Klumpke
Bonheur  (1796­1849), qui encouragera ses enfants dans cette voie artistique : outre Rosa,
Auguste et Juliette (née en 1830, elle épousera le fondeur d'art François Auguste Nathalie Micas (d)
Hippolyte Peyrol) deviendront peintres tandis que son frère Isidore Bonheur sera Distinctions Chevalier de la Légion
sculpteur. Influencé par le saint­simonisme, Raymond Bonheur monte à Paris en 1829, où d'honneur  (1865)
il est rejoint l'année suivante par sa femme et ses enfants. En 1833, la mère de Rosa Officier de la Légion
Bonheur meurt ; son père se remariera quelques années plus tard et aura un dernier enfant, d'honneur (1894)
Germain.

Jeunesse et formation

La famille vit à Paris dans la gêne. Après la mort de sa mère, Rosa Bonheur reçoit une instruction à l'école élémentaire, puis est mise en
apprentissage comme couturière, puis en pension. Son père finit par la prendre dans son atelier, où se révèlent ses aptitudes. En 1839, elle
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commence à étudier les animaux, qui deviendront sa spécialité .

Élève de son père, elle expose pour la première fois à dix­neuf ans au Salon de 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe (bronze) au salon
de 1845 et une médaille de 1re classe (or) au Salon de 1848 pour Bœufs et Taureaux, race du Cantal. Elle reçoit également une commande de
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l'État pour réaliser un tableau agraire (pour une somme de 3 000 francs ).

Reconnaissance

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 1/7
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En 1849, ce tableau commandité, intitulé Le Labourage nivernais , obtient un réel succès. La même
année, Rosa Bonheur est nommée directrice de l'École gratuite de dessin pour les jeunes filles, en
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remplacement de son père qui avait obtenu ce poste l'année précédente mais venait de mourir .
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Avec son Marché aux chevaux, remarqué au salon de 1853 , Rosa Bonheur atteint la notoriété. À une
époque où des polémiques opposent sans cesse romantiques et classiques, son tableau « a le rare et
singulier privilège de ne soulever que des éloges dans tous les camps. […] C'est vraiment une
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peinture d'homme, nerveuse, solide, pleine de franchise  ». Le tableau n'obtient aucune récompense,
mais le jury publie que « Par décision spéciale, Mlle Rosa Bonheur et Mme Herbelin, ayant obtenu
toutes les médailles qu'on peut accorder aux artistes, jouiront, à l'avenir, des prérogatives auxquelles
leur talent éminent leur donne droit. Leurs ouvrages seront exposés sans être soumis à l'examen du
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jury ». Son agent et ami Ernest Gambart (en) achète le tableau pour 40 000 francs . À la suite de
ce succès, elle accède à une reconnaissance internationale qui lui vaut d'effectuer des tournées en
Belgique et en Angleterre, organisées par Gambart, au cours desquelles elle est présentée à des
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personnalités telles que la reine Victoria . Le tableau part ensuite aux États­Unis où il est finalement
acquis par un Américain pour l'énorme somme de 268 500 francs­or, avant d'être offert au
Metropolitan Museum of Art de New­York. Édouard Louis Dubufe, Portrait de
14 Rosa Bonheur (1857), château de
Après 1855, elle s'abstient de paraître au Salon, toute sa production étant vendue d'avance . « Nous
Versailles.
avons toujours professé une sincère estime pour le talent de mademoiselle Rosa Bonheur », écrit
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Théophile Gautier cette année­là , « avec elle, il n'y a pas besoin de galanterie ; elle fait de l'art
sérieusement, et on peut la traiter en homme. La peinture n'est pas pour elle une variété de broderie au
petit point ».

En 1860, Rosa Bonheur s'installe à By, coteau viticole près du village de Thomery en Seine­et­
Marne, où elle fait construire un très grand atelier et aménage des espaces pour ses animaux. En juin
1864, l'impératrice Eugénie vient lui rendre visite. Cette visite a donné lieu à une gravure sur bois
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d'après un dessin d'Auguste Victor Deroy (1825­1906), conservée au château de Fontainebleau . Le Marché aux chevaux (1853), New
L'impératrice revient à By l'année suivante, le 10 juin 1865, pour lui remettre elle­même les insignes York, Metropolitan Museum of Art.
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de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur  — faisant ainsi d'elle la première femme artiste
à recevoir cette distinction. Elle est aussi la première femme promue officier dans cet ordre, en avril
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1894  — soit, selon les termes également en usage dans la presse de l'époque , la première officière de la
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Légion d'honneur .

En 1880, Rosa Bonheur s'installe à Nice dans la demeure d'Ernest Gambart, la villa « L'Africaine », et y peint
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de nombreuses toiles .

À l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1889, elle invite Buffalo Bill dans son domaine où ce
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dernier lui offre une panoplie de sioux . Elle fait partie de la délégation de femmes françaises artistes
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présentées à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, regroupées dans le Woman's Building .

Ayant contracté une congestion pulmonaire à la suite d'une promenade en forêt, elle meurt le 25 mai 1899 au
château de By sans avoir achevé son dernier tableau de grand format, La Foulaison. Elle est inhumée à Paris
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au cimetière du Père­Lachaise (74e division) dans la concession que la famille Micas lui avait léguée . Atelier de Rosa Bonheur à
By.
Rosa Bonheur ayant fait de sa dernière compagne, Anna Klumpke, son héritière (et de fait, déshérité sa
famille), un accord permit à Anna Klumpke, après quelques démêlés, de garder sa demeure à By tandis que
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« l'énorme collection d'études accumulées en soixante années de travail fut vendue pour plus d'un million­or  ». Du 30 mai au 8 juin 1900,
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2 100 œuvres (tableaux, aquarelles, bronzes et gravures) de son atelier et sa collection particulière furent vendus à la galerie Georges Petit
à Paris. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, Anna Klumpke regagna les États­Unis où elle était née en 1856 et y mourut en février 1942.
En 1948, ses cendres furent rapatriées et déposées dans la tombe de Rosa Bonheur.

Le musée­château de By, à Thomery de Rosa Bonheur (près de la forêt de Fontainebleau) est désormais fermé au public.

Orientation sexuelle
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Au cours de ses années de jeunesse à la campagne, au château Grimont à Quinsac , Rosa Bonheur a la réputation d'être un garçon manqué,
réputation qui la suivra toute sa vie et qu'elle ne cherchera pas à faire mentir, portant les cheveux courts et fumant des havanes. Considérée
11 notes 1
comme homosexuelle  — ce que Rosa Bonheur a toujours réfuté  —, elle a vécu avec deux femmes. L'une, Nathalie Micas, rencontrée
en 1837 (Rosa avait quatorze ans et Nathalie douze), qui deviendra peintre comme elle et dont elle ne sera séparée qu'à la mort de cette
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dernière en 1889  ; l'autre, après le décès de Nathalie Micas, en la personne de l'Américaine Anna Klumpke, également artiste­peintre qui
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réalise en 1898 son portrait, « boiteuse, de visage ingrat, lui témoignant une admiration totale qui ne demandait qu'à se muer en affection  »,
qu'elle connut à l'automne 1889 et qu'elle reverra à plusieurs reprises. Elle vint vivre avec elle à By en juin 1898 pour faire son portrait et
écrire ses mémoires. À la demande de Rosa Bonheur, elle y restera et deviendra sa légataire universelle.

La vie excentrique que menait Rosa Bonheur n'a pas fait scandale, à une époque pourtant très soucieuse des conventions. Comme toutes les
femmes de son temps, depuis une ordonnance datant de novembre 1800, Rosa Bonheur devait demander une permission de travestissement,
renouvelable tous les six mois auprès de la préfecture de Paris, pour pouvoir porter des pantalons dans le but de fréquenter les foires aux
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bestiaux .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 2/7
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Accueil critique
La carrière de Rosa Bonheur s'est déroulée à l'écart des courants artistiques. Ne s'associant à aucun
des courants modernes successifs, romantiques, réalistes et impressionnistes, et bénéficiant toujours
d'une clientèle fortunée, dont elle ne rechigne pas à faire le portrait des animaux de compagnie, elle a
été associée à un courant conservateur, « bourgeois », auquel ces courants se sont tour à tour opposés.
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Ses positions politiques conservatrices et « agrariennes » ont accentué cette association .

Après la chute du Second Empire, alors que son succès commercial la met à l'abri du souci de plaire à
la critique, ceux qui restent en contact avec les tendances du moment commencent à douter :

« Les femmes peuvent­elles être de grands peintres? On serait tenté de répondre oui lorsqu'on
regarde les bœufs de Rosa Bonheur, et de dire peut­être ou même non lorsqu'on étudie ses
figures humaines. »
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— Jules Claretie, 1874 .

Le modernisme répudiera son genre de peinture. D'après Ambroise Vollard, Paul Cézanne la tient Tombe de Rosa Bonheur (cimetière
pour « un excellent sous­ordre ». « Il me demanda ce que les amateurs pensaient de Rosa Bonheur. Je du Père Lachaise, division 74)
lui dis qu'on s'accordait généralement à trouver le Labourage nivernais très fort. “Oui, repartit
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Cézanne, c'est horriblement ressemblant”  ».

Le monde de l'art ne l'oublie pas totalement, mais c'est pour dire « Il ne m'échappe certes pas que la
littérature bucolique tend à la facilité. Tout l'aspect “Rosa Bonheur” de cet art­là, je le redoute » écrit
33
François Mauriac .

À la fin du XXe siècle, plusieurs auteurs publient de nouvelles biographies de Rosa Bonheur fondées
sur le caractère exceptionnel de sa vie en tant que femme. Ces ouvrages lui valent un renouveau de
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notoriété, alors qu'on juge ses réalisations artistiques confiner au kitsch  ou au mièvre . Le Musée
des beaux­arts de Bordeaux, sa ville natale, organise en 1997 la première exposition rétrospective
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depuis la mort de l'artiste .

Collections publiques
Aux États­Unis

Cody, Buffalo Bill Historical Center (en) : Le Colonel William F. Cody (Buffalo Bill), huile sur toile
New York, Metropolitan Museum of Art : « Permission de travestissement »
Marché aux chevaux (1853), huile sur toile (3 × 5 m) obtenue en 1857.
Veaux (1879), huile sur toile
Saint­Louis (Missouri), musée d'art de Saint­Louis : Relais de chasse (1887), huile sur toile

En France

Musée des beaux­arts de Bordeaux : La Foulaison (1899), huile sur toile
Musée d'Évreux : Les Pyrénées, huile sur toile
Palais des beaux­arts de Lille : Berger landais, huile sur toile
Paris, musée d'Orsay : Labourage nivernais (1849), huile sur toile

En Pologne

Musée national de Varsovie : Sultan et Rosette, les chiens des Famille Czartoryski (1853), huile sur toile

Œuvres référencées
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Portrait de Sultan et Saïda (vers 1888), deux des lions du dompteur François Bidel , non localisé

Galerie
Œuvres de Rosa Bonheur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 3/7
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Labourage nivernais (1849), Paris, musée d'Orsay. Veaux (1879), New York, Metropolitan Museum of
Art.
   

Relais de chasse (1887), musée d'art de Saint­ Le Colonel William F. Cody
Louis. (Buffalo Bill) (1889),
Sultan and Rosette, les chiens des Famille Czartoryski Cody, Buffalo Bill
(1852), musée national de Varsovie. Historical Center  (en).

Prix et distinctions
Salon de 1845 : médaille de 3e classe (section « Paysage et Animaux ») ;
Salon de 1848 : médaille de 1re classe ;
Salon de 1853 : ses tableaux sont exemptés de jury d'admission au Salon ;
1863 : membre honoraire de l'Académie des beaux­arts de Pennsylvanie et de la Société des artistes belges ;
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1865 : chevalier de la Légion d'honneur : décret en conseil des ministres du 8 juin, signé par l'impératrice­régente  ; Croix de San Carlos
du Mexique, octroyée par l'empereur Maximilien et l'impératrice Carlotta ;
1868 : membre de l'Académie des beaux­arts d'Anvers ;
1880 : commandeur de l'ordre royal d'Isabelle par Alphonse XII d'Espagne et croix de Léopold de Belgique ;
1885 : membre honoraire de la Royal Academy of Watercolorists de Londres et Mérite des beaux­arts de Saxe­Coburg­Gotha ;
1894 : officier de la Légion d'honneur, première femme dans ce grade.

Notoriété
Hommages

La rue Rosa­Bonheur située dans le 15e arrondissement de Paris a été nommée en son honneur (dès
1900), ainsi qu'une rue de Bordeaux (ancienne rue Cousse avant 1901), tout comme le collège
Rosa­Bonheur du Châtelet­en­Brie et de Bray­et­Lû, celui de Bruges en Gironde, l’école primaire
de Magny­les­Hameaux, et des écoles maternelles à Montceau­les­Mines, à La Réole et à Amiens.
Il existe également des rues à son nom à Thomery, Melun, Fontainebleau, Nice, La Rochelle,
Belfort, Perpignan, Roubaix et Vesoul.
À l'intérieur du parc des Buttes­Chaumont à Paris, le bar­guinguette « Rosa Bonheur », exploitée
par une SARL composée de la société cinématographique Why Not Productions, Céline Auzou,
Michelle Cassaro et Christophe Vix­Gras, ouvre le 2 août 2008 dans l'ancien Pavillon Weber,
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protégé au titre des monuments historiques  et concession de la Ville de Paris depuis
l'exposition Universelle de 1900.
Un Monument à Rosa Bonheur, surmonté d'un taureau en bronze, agrandissement d'une statuette de
l'artiste, a été offert en 1901 par Ernest Gambart, et érigé à Fontainebleau sur la place Dénecourt,
devenue place Napoléon. Le socle était orné de trois bas­reliefs d'Isidore Bonheur, composés Anna Klumpke, Portrait de Rosa
d'après des œuvres majeures de sa sœur, et d'un portrait en médaillon de Rosa Bonheur par son Bonheur (1898), New York,
neveu, Hippolyte Peyrol. Le taureau a été envoyé à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy. Les Metropolitan Museum of Art.
trois bas­reliefs latéraux ont pu cependant être sauvés et sont conservés à New York, au Dahesh
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Museum of Art .
Une statue en marbre la représentant assise et tenant une palette se trouve dans un jardin public à Bordeaux. Œuvre du sculpteur Gaston
Veuvenot Leroux, elle a été inaugurée en 1910.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 4/7
5/24/2016 Rosa Bonheur — Wikipédia

Iconographie

Raimond Bonheur, Portrait de Rosa Bonheur au berceau (1823), musée des beaux­arts de
Bordeaux
Raimond Bonheur, Portrait de Rosa et Auguste Bonheur enfants (1836), musée des beaux­arts de
Bordeaux
Auguste Bonheur, Portrait de Rosa Bonheur (1844), musée des beaux­arts de Bordeaux
David d'Angers, Profil droit de Rosa Bonheur (1854), portrait en médaillon, musée des beaux­arts
de Bordeaux
Le Monument à Rosa Bonheur, à
Édouard Louis Dubufe, Portrait de Rosa Bonheur (1857), musée de l'Histoire de France
Fontainebleau (1901), œuvre détruite.
(Versailles)
Auguste Victor Deroy, Rosa Bonheur dans son atelier en compagnie de l'Impératrice Eugénie
(1863), d'après Frédéric Théodore Lix
Louis Soulange­Teissier, Rosa Bonheur (après 1865), lithographie d'après une photographie de Louis Auguste Bisson, musée national du
château de Compiègne
George­Achille Fould, Rosa Bonheur dans son atelier (1893), musée des beaux­arts de Bordeaux
Anna Klumpke, trois portraits de Rosa Bonheur (de 1898 à 1899), New York, château de Fontainebleau et château de By
Gaston Veuvenot Leroux, Statue de Rosa Bonheur (1910), jardin public de Bordeaux. Le modèle en plâtre (1902) fut détruit
accidentellement en Italie
Charles Michel Geoffroy, Portrait de Rosa Bonheur, gravure de d'après un dessin d'Auguste Bonheur, musée national du château de
Compiègne

Notes et références
Notes
1. Pour Borin 2011, p. 8 « l'hypothèse de l'homosexualité de Rosa Bonheur […] était, à ses yeux [Rosa Bonheur], le résultat d'une fausse interprétation de sa vie
et une incompréhension totale. » Dans son ouvrage, l'auteur ne trouve aucune confirmation de l'homosexualité supposé de Rosa Bonheur dans les
publications du XIXe  siècle. Par ailleurs, pour Albert Boime, « il n'y a pas d'indices que ses relations intimes avec des femmes aient été consommées
sexuellement. La répression de la sexualité avouée, particulièrement pendant l'ère victorienne, dans beaucoup de relations profondément engagées, n'était pas
rare, et c'est un choix évident dans une société où l'“amitié romantique” est tolérée si la sexualité est niée » (Boime 1981, p. 386).

Références
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eur­1822­1899)
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9. Klumpke 2001, p. 275
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11. Franck Ferrand, « La peintre Rosa Bonheur », émission Au cœur de l'histoire, 8 mars 2012 (en ligne (http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/au­coeur­
de­l­histoire/sons/l­integrale­la­peintre­rosa­bonheur­980747))
12. Le Figaro, 23 novembre 1856, p. 4, « Causeries » : « M. Gambaert, l'heureux spéculateur qui, en Angleterre, a gagné 400 000 fr. à montrer le Marché aux
chevaux de mademoiselle Rosa Bonheur, qu'il avait payé 40 000 francs. »(lire en ligne (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2695242/f4)).
13. Bernadette Lizet, La Bête noire : à la recherche du cheval parfait, éditions MSH, 1989, p. 123.
14. Vapereau, ibid.
15. Les beaux­Arts en Europe, 1855 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111395m/f125.image), p. 120
16. Visite de l'Impératrice à Rosa Bonheur (http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU0PAVIQH), estampe de Auguste Victor Deroy. Reproduction
sur le site de la RMN. La date manuscrite de 1863, apocryphe, est une erreur.
17. Catherine Granger, L'Empereur et les arts : la liste civile de Napoléon III, Droz, 2005, p. 131, (ISBN 2900791715)
18. Pierre Milza, Napoléon III, Perrin, 2004, p. 282.
19. Rosa Bonheur PDF du site officiel de la Légion d'Honneur (http://www.legiondhonneur.fr/shared/fr/ordresdecorations/medias/lhfemmesdecorees.pdf)
20. « Les femmes décorées », Le Gaulois, no 5515,  12 décembre 1896, p. 1 (lire en ligne (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k529725q.image.r=officière.f1))
21. Borin 2011, p. 9 (http://books.google.fr/books?id=Xs_xpV8HRqcC&q=officière)
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Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :

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[réf. nécessaire]

Article connexe

Musée de l'atelier Rosa Bonheur

Liens externes

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Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119409632) •
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/027348393) •
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Association des Amis de Rosa Bonheur (http://www.amisderosabonheur.asso.fr)
Dossier historique « Rosa Bonheur », Archives départementales de Seine­et­Marne (http://archives.seine­et­marne.fr/marie­rosalie­bonheu
r­1822­1899­dite­rosa­bonheur)

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 6/7
5/24/2016 Rosa Bonheur — Wikipédia
code fiscal des États­Unis. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Bonheur 7/7

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