Sunteți pe pagina 1din 112

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHECHE SCIENTIFIQUE


UNIVERISTIÉ LARBI TEBESSI – TÉBESSA
FACULTÉ DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
DÉPARTEMENT DE GÉNIE DES MINES

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES


En vue de l’obtention d’un diplôme de Master

Option : MINERALURGIE

Thème

ETUDE HYDRODYNAMIQUE D’UN


HYDROCYCLONE LORS DE
L’ENRICHISSEMENT DES GRES
CAS D’EL-AOUANA /JIJEL
Par:

Abdessalem BELHIRECHE

Omar BAKIRI
Devant le jury composé de :

LAARABA Mohammed MAA Université Larbi Tébessi - Tébessa Président


BOUZANZANA Abdellali MCA Université Larbi Tébessi - Tébessa Encadreur
AMIRECH Abdelkrim MAA Université Larbi Tébessi - Tébessa Examinateur

Promotion 2016/2017
‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur ‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬


et de la recherche Scientifique
Université Larbi Tebessi – Tébessa
‫جامعة العربي التبسي – تبسة‬
Faculté des Sciences et de la Technologie ‫كلية العلوم و التكنولوجيا‬
Département Génie des Mines ‫قسم هندسة المناجم‬

Année universitaire : 2016/2017 Tébessa le : …………………………………………..

Lettre de soutenabilité
Nom et prénom des étudiants :

1- BAKIRI Omar

2- BELHIRECHE Abdessalem

Niveau : MASTRE Option : MINERALURGIE

Thème

Nom et prénom du promoteur : BOUZANZANA Abdellali

Chapitres réalisés Signature de l’encadreur


Chapitre I :partie générale

Chapitre II : matière première

Chapitre III :partie expérimentale


Au nom du dieu le clément le miséricordieux
Remerciement
Avant tout nous remercions dieu qui nous a donné la patience de

terminer ce travail.
Nous tenons grand merci à Mr BOUZANZANA Abdellali pour les
efforts
faits durant l’année universitaire, et pour leurs conseils précieux.
Nous remercions tous les enseignants de département de Génie Minier et
spécialement les enseignants de la Minéralurgie.
Nous adressons notre vif remerciement à tous les personnels de l’usine
d’Africaver -JIJEL
Enfin nous tenons à remercier tous ceux ou celles qui ont eu l’honneur,
de près ou de loin, à nous aider à présenter ce travail.

OMAR ET ABDESSALEM
Au nom du dieu le clément le miséricordieux

Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
Mon très cher père, qui me nourrit toujours de ses sages
conseils.
Ma très chère mère, celle qui m’apporte toujours sans
condition son amour.
Mes chers sœurs et mes petits frères , qui me soutiennent
toujours.

Toute ma grande famille BAKIRI.


Tous mes enseignants.
Tous Mes amis surtout ROUMMANI Abdelhamid et
Zouaoui Hamza

OMAR
Au nom du dieu le clément le miséricordieux

Dédicace
Je tiens à dédier ce modeste travail à ma famille pour leur
soutien et leur accompagnement dans la vie. En particulier

Mon très cher père, qui me nourrit toujours de ses sages


conseils. Ma très chère mère, celle qui m’apporte toujours sans
condition son amour.

, mes frères et sœurs pour tous les efforts et les sacrifices qu’ils
ont fait pour moi. J’adresse une reconnaissance sans limite à ma
future femme.
Enfin j’exprime mes reconnaissances et ma sympathie à, touts
mes amis omar, abdelhamid, hamza,nouri,abdelkhalek,mohsen,
abdelkader, abdlrahim, haroun,lamin
À ma grande famille, à tous ceux qui ont aimé, aidé ou seulement

Connu

ABDESSALEM.
Sommaire

Introduction générale ..………………..…………………………..…………………... 1


Chapitre I. Partie générale

I.position géographique ………………………………………………………………. 4


II. Partie géologique ……………………………………….…………………………..5
II.1. description de l’environnement de gisement…………….………………………..7

II.1.1. La flore .…………………………………………………………………….......7


II.1.2. La faune………………………………………………………………………....7

II.1.3. Topo-morphologie ………….……………………………………..…………....7


II.2 Hydrographie ………………………….………………………..…………………7
II.3. Hydrogéologie de gisement …………………...……………………………….....9
II.3.1. Travaux de sondages………………………………….……….…….......…....…9
II.3.2. Travaux de laboratoire………………....……………………..……...…….……9
III. Réserve ………………………………………………………………….………..11
III. 1 Calcul des réserves …………………………...……………………………..….11
III.2 Valeurs de réserves …………………………..…………...…………………….12
IV. Exploitation de gisement ……………………………………………..…………..12
IV. 1 Généralité……………………………………………………………………….12
IV.2 Principes et plan de l'exploitation………………………………………………..13
IV.3 Travaux de forage et de tir……………………………….………………………14
IV.4 Le chargement des grés …………………………………….…………………...14
IV .5 Equipement requis pour l’exploitation de la carrière ……….………….............15
V. Usine de traitement ……………………………………………………...………...16
V .1 Localisation de l’usine de traitement ……………………………………………16
V .2 Présentation générale de l’usine ………………………………………………...16
VI. Conclusions……………………………………………………………………….18

Chapitre II. Matière premier

I. Introduction…………..…………………………..………………………..………..19
II.. les caractéristiques de grés………….…………………………………………….20
III. Composition des Grés……………………………………………………………25

III.1. Composition chimique……………………….…………………………………25

III.2. Les spécifications de sable traité……………………………………………..…26

III.3. Densité………..…………………………………………………………..….….26

III.4. Caractérisation minéralogique de grès……………………………………..……26

III.5.. Distribution granulométrique par tamisage…………………………………….28

IV. Préparation mécanique des grés…………………………………………………...28

IV.1. Préparation mécanique à la carrière……………………………………………..28

IV.2. Préparation mécanique au niveau de l’usine……………………………...….…29

V. Unités de la matière première ……………………………………….……………..31

VI. Traitement gravimétrique…………………………………………………………32

VI.1 Classificateurs à vis …………………………..…………………………………32

VI.2 Hydrocyclone ……………………………………….…………………………..32

VI.3. Tables à secousses ………………………………………….…………………..32

VI.4. Arrosage-Séchage…………………………………………………..…………..33

VII. Echantillonnage …………………………………………………………..……...34

VII.1. Préparations des échantillons pour analyse…………………….………………34

VII.2 Quartage…………………………………………………..…………………….34

VIII. Utilisation……………………………………….………………………………35

VIII.1. Fabrication de verre …………………...……………………………………...36

IX. Statistiques sur les grés :………………………….………………………………37


IX.1 Production et réserves mondiales…………..……………………………………37
IX.2 Marché et acteurs mondiaux…………………….…………………………….…37

IX.3 Le sable siliceux en Algérie……………………………………………..………37


X. Conclusion…………………………………………………………...…………….39

Chapitre III. PARTIE EXPRIMANTALE

I. Introduction :………………………………………………………………………..40

II. Définition et conception d’un hydrocyclone :…………………………………..…42

III. Technologie de l’hydrocyclone ………………………………………...………..45

IV. Eléments d’analyse de la performance d’un hydrocyclone ……...……………….50

IV.1. Simulation de l’opération de cyclone …………………..………………………54

IV.2. Géométries particulières ………………………………………………………..57

V. Valorisation par hydrocyclone ………………………...…………………………..58

V.1. Zones de classification des particules ………..………………………………….58

V.2. Efficacité d’un hydrocyclone ………………………………………………..…..60

VII. Présentation des résultats ……………………………………………....………..61

VII.1. Les analyse granulométriques et chimiques de produit issue de


l’hydrocyclone …...........................................................................................................61

VII.1.1 Analyse granulométrique …………………………………………………….62

VII.1.2. Analyse granulométrique par voie sèche du grès :…………………………...62

VII.2. Analyse chimique des produit issus d’hydrocyclone ………………………….66

VII.2.1. PERTE AU FEU :……………………………………………………………67

VII.2.2. Détermination de la pureté en oxyde de silicium (SiO 2) ……………………67

VII.2.3. Mise en solution de sable ………...…………………….……………………68

VIII. Discussion……………………….………………………………………………73

Conclusion générale………………………………...…………………………………74
‫ملخــــــــص‬

‫ان صناعة الزجاج تطرح مشكلة حقيقية هي مشكلة النوعية بسبب نوعية المادة الخام المستعملة ''السيليكا'' هده‬
‫ السيليكا تحتوي على شوائب غير مرغوب فبها مثل‬-‫االخيرة مستخرجة من المحجر الرملي بالعوانة –جيجل‬
.‫ اليت بكميات اعلى من الكميات المطلوبة في صناعة الزجاج‬.‫ ليمونيث‬.‫ البيريث‬.‫ التورمالين‬.‫ الروتيل‬.‫الهيماتيث‬

‫يهدف هدا البحث الى محاولة تحسين جودة السيليكا من خالل العمليات المعدنية مثل الفصل باستعمال الكثافة و‬
‫و قبل الخوض في هده العمليات قمنا بدراسة معدنية و كميائية لتشخيص هده المادة االولية المراد تحسين‬.‫الثقل‬
) ‫نوعيتها ( التحليل الكميائي و اشعة س‬

‫حيث تم تحسين‬. ‫عملية المعالجة اعطت نتائج مقبولة لصناعة الزجاج وخاصة الزجاج المسطح الزجاج الورقي‬
‫المادة‬ .‫و انخفاض في نسبة الحديد الطين‬99.34% 97.82 % ‫ اي رفع نسبة‬-‫االولية –السيليكا‬
‫السليسيوم من‬

Abstract :

L’industrie du verre est trop fréquentée par des problèmes de qualité posés par la
matière première qui est la silice. Ce dernier extrait à partir du gisement du grès d'El
Aouana wilaya de Jijel. Le grès contient des inclusions nocives comme l’hématite, le
rutile, la tourmaline, la pyrite, la limonite, l'illite, avec des teneurs supérieures aux
normes de fabrication du verre. Donc l’objectif de cette recherche est de tester les
possibilités d'enrichissement du grès pour améliorer la qualité de silice par des procédés
minéralurgiques telle que la séparation gravimétrique. Pour ce faire on a opté à une
séparation par gravimétrie avec un hydrocyclone nous avons procédé à une étude
d’identification de minerai à séparer par caractérisation minéralurgique et chimique
(analyse granulométrique, analyse chimique, détection diffraction par rayon X). Le
procédé d’enrichissement adopté a permis d'améliorer la teneur en silice de 97.82 % à
99.10 %, et un abaissement des teneurs en fer Fe2O3, Argile Al2O3 respectivement de
0.15 % à 0.09 %, de 0.95 % à0.27 %, et par conséquent ses résultats sont satisfaisants
pour la fabrication du verre, surtout le verre plat, le verre feuilleté et le verre coloré.
Abstract :
Glass industry is too much frequented by problems of quality caused by the raw
material that is the silica. The layer of the sandstone of El Aouana w. Jijel, contains
some inclusions of iron as hematite, gleams, tourmaline, pyrites, limonite, illite, etc…
with contents above of norms to manufacture the glass. The objective of this research is
to try to find a solution will contribute to the improvement of the quality of silica by
minerals processing as gravimetric, For that we have opted to a separation by
gravimetry with a hydro cyclone f, of course before starting these processes, we
proceeded to a survey of identification of ore to separate by mineral characterization
and chemical (grading analysis, chemical analysis, detection by diffraction by X ray).
The process of Improvement adopted permitted to improve the content in silica of
97.82% to 99.34% with a lowering of the contents, in Fe2O3 " iron ", Clay " Al2O3 "
respectively " of 0.15 % to 0.09 %, of 0.95 % to 0.27 % and gave satisfactory results
therefore especially for the manufacture of the glass the flat glass, thumbed glass and
the colorful glass
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

INTRODUCTION GENERALE
Le traitement du minerai implique des opérations de fragmentation, de concentration
des minéraux de valeur et de préparation de ces minéraux pour la livraison aux usines
d'extraction des métaux. La fragmentation est une étape critique qui influence la
performance des étapes subséquentes de concentration des minéraux de valeur. La
fragmentation s'effectue dans des concasseurs et des broyeurs, opérés en circuit fermé
avec des classificateurs. Le traitement des minerais est habituellement effectué en milieu
humide, c'est-à-dire que la roche est mélangée avec de l'eau pendant les opérations de
réduction granulométrique et de récupération des phases de valeur. Un hydrocyclone est
un classificateur qui est opéré en milieu humide et c'est cet appareil qui fait l'objet du
mémoire.
Les premières descriptions d'un hydrocyclone datent de 1891 notamment avec le
premier brevet publié par Bretney. Les premières applications furent pour les séparations
solide-liquide, mais actuellement les hydrocyclones sont utilisés pour des séparations
solide-solide, liquide-liquide, gaz-liquide et même pour la séparation de micro-
organismes dans des solutions fermentées. Les hydrocyclones sont des classificateurs
populaires à cause de leur facilité d'opération, leur faible coût d'investissement,
d'opération et d'entretien. La vitesse du processus de classification à cause de la force
centrifuge est aussi une caractéristique appréciée des hydrocyclones. Ces appareils ont
trouvé et maintenu leur place dans les circuits de traitement du minerai depuis plus d'un
demi-siècle. Dans le domaine du traitement du minerai, la fonction d'un hydrocyclone est
similaire à celle d'un tamis.

1
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

PROBLEMATIQUE
Les appareils de classification par dimension, tel que les hydrocyclones sont les appareils
les plus utilisés en raison de leur simplicité et de leurs coûts d’exploitation en plus d’un
réglage très simple.
Dans ces appareils la séparation se fait sur la base de la différence du comportement
hydrodynamique des particules dans un écoulement tourbillon centrifuge qui est
dépendant de :
 La dimension des particules.
 Diamètre du cyclone
 Le diamètre de la buse de surverse
 Le diamètre de l’alimentation
 La longueur de la partie cylindrique de l’hydrocyclone
 La densité de la pulpe de l’alimentation (rapport liquide- solide)
Le mélange liquide solide entre à l’intérieur du cyclone, La force centrifuge développée
par le mouvement d’injection d’une grande pression envoie les particules grosses vers les
parois intérieures alors que le liquide et les particules fines restent plus près du centre,
d’où elles sont emportées par un courant ascendant vers la buse de surverse au sommet
du cyclone. Les particules grossières et une petite fraction du liquide sont déchargées par
la buse de sousverse par l’ouverture inférieure du cône.
La performance d’un hydrocyclone peut être définie complètement par la connaissance
de trois paramètres : la dimension d’équicoupure, le soutirage d’eau à la sousverse, et
l’acuité de la séparation
Dans notre travail, Nous avons procédé à une étude d’identification de minerai à séparer
par analyse granulométrique et caractérisation chimique à partir de mesures faites sur
l’alimentation, la surverse et la sousverse, la courbe de partage d’un hydrocyclone de
laboratoire opérant sur la pulpe de silice.
Pour fabriquer un verre, on part d’un ensemble de matières premières constitué de
roches naturelles (sable, calcaire) et de produits chimiques industriels (carbonate de
sodium), pris en proportions définies. Ce mélange hétérogène vitrifiable, appelé en
langage verrier

« Composition », est porté à la fusion dans un four approprié. Mise à part les corps
volatils qui s’échappent au cours de cette opération, tous les constituants du mélange

2
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

initial (y compris les impuretés indésirables) fondent et forment un liquide homogène


appelé verre fondu ou fonte qui vitrifie par refroidissement.
La silice (SiO2) représente un composant principal utilisé dans de diverses applications
telles que la fabrication des verres, les céramiques, les fonderies et même pour la
fabrication des cellules photovoltaïques. Malgré cette importance, l’utilisation de
sables siliceux en Algérie reste limitée suite à la qualité du matériau renfermant des
inclusions minérales nocives. C’est le cas du gisement d’El-Aouana où la présence
d’impureté notamment l’oxyde de fer limite industriellement l'utilisation du grès pour
la production du verre de qualité. Donc, on doit rechercher des considérations physico-
chimiques, particulièrement la pureté de sable qui doit répondre aux normes strictes
des verriers dont la teneur en SiO2 doit être supérieure à 99 % par contre inférieure à
0,03 % pour le Fe2O3. Le gisement des grès d'El Aouana (w. Jijel) est la principale
source de la silice utilisé pour la verrerie. Les grés provenant du gisement subissent un
traitement pour éliminer les impuretés néfastes à l’élaboration des verres et leur
qualité, à savoir les oxydes de fer (Fe 2O3), le rutile (TiO2) et l'alumine (Al2O3) ainsi
que les métaux lourds.

3
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

CHAPITER 1

PARTIE GENERALE

4
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

I. POSITION GEOGRAPHIQUE :
Localisation du gisement d’El-Aouana
Le gisement de grès d’El -Aouana se trouve sur le littoral, dans le nord de la petite
Kabylie, au Nord Est d’Algérie. Le gisement de grès d’El -Aouana est situé à 7 km à
l’Ouest de la ville de Jijel, en bordure de la Route Nationale 43 reliant Jijel à Bejaïa et à
24 km de l’usine de traitement du grès (Africaver) dans la région de Taher (figure 1).
Le produit naturel des grès est destiné à être transformé en sable fin dont le but est
d’élaborer du verre imprimé et du silicate de soude pour approvisionner les utilisateurs
de ces produits.

Figure 01 : Situation géographique du gisement de grès

La région de Jijel est caractérisée par un climat méditerranéen chaud en été et humide
en hiver. L’importance pluviométrique de la région a favorisé développement d’une
couverture végétale exceptionnelle, ces végétaux sont composés essentiellement de
chênes lièges et de broussailles. Le réseau hydrographique de la région de Jijel est
représenté par de nombreux oueds et ruisseaux dont certains sont alimentés à partir de
sources ou l’écoulement de l’eau permanent. Les cours d’eaux les plus importants se
jettent dans la mer, montrent un écoulement orienté sensiblement du Sud vers le Nord.
Ces cours d’eaux sont : l’Oued kissir, l’Oued Djenjen et l’Oued el-Mencha. [1]

5
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

II. PARTIE GEOLOGIQUE :


Les unités litho stratigraphiques formant la région du site de la carrière Kef
Hadjirat sont représentées par :
 Les formations du flysch Numidien.
 Les dépôts de l’Oligo-miocène-Kabyle.
 Les dépôts quatern.
Ces formations sont bien représentées au niveau de l’axe du barrage Kissir, une
importante masse gréseuse affleurant sur une grande étendue avec une épaisseur
d’environ 600 m visible au niveau de la rive gauche de l’Oued Kissir.
Au niveau de l’assiette du barrage de Kissir, le flysch Numidien est représenté par:
Des bancs de grès épais et réguliers, massifs de 2 à 3 m d’épaisseur, constituant un
ensemble de 140 à 150 m d’épaisseur, ce sont des Grès quartzeux à granulométrie
hétérométrique, se particularise par la présence de dragées de Quartz, de couleur
jaunâtre à blanchâtre montrant généralement une carapace ferrugineuse en surface,
entre ces bancs de grès s’intercalent des passées fines d’argiles noire schisteuses.
Ces bancs gréseux surmontent une alternance de bancs de grès d’épaisseurs
réduites et de marnes de couleur grisâtre à noirâtre, bien visible à la sortie de tunnel de
dérivation. On note la présence de poches de 1 à 40 cm de diamètre remplies par des
argiles. [3]

6
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

Figure 02 : Formation du grès

Les niveaux de grès formant cette alternance se particularisent par une épaisseur
très variante décimétrique à métrique, présentant une granulométrie variante de fine à
moyenne, riche en Quartz, de couleur variable de blanchâtre à grisâtre et de jaunâtre à
rougeâtre rouille à l’altération et à cassure blanchâtre.
Les niveaux argileux sont parfois de couleur noire, riche en matière organique, et
qui montrent des concentrations de sulfures de fer (Pyrite), donnant à l’oxydation de
ces niveaux une teinte rouille.
Cette alternance d’argile et de grès est visible le long de la route en rive gauche sur
environ 150m avec une direction variable de N80° à N90°, et un plongement variable
de 50° à 70° vers le sud.
Les formations d’Oligo-miocène-kabyle affleurent sur le versant de la rive droite
de l’Oued Kissir vers le sud, elles sont représentées par une alternance de pélites et des
bancs de grès micacés, dilacérés et très perturbés (fractures, plissement…etc.).
Les bancs de grès micacés discontinus et les marnes vari colores présentent par
endroit des microplis très spectaculaires.
Les marnes sont très altérées en surface donnant des horizons argileux, montrant
un débit en plaquettes millimétriques à centimétriques.
Au niveau de la rive droite, près de l’excavation de l’évacuateur de crue, à divers
endroits dans les formations de l’OMK, apparaissent des fragments non roulés, à bords
anguleux, ainsi que, des bancs discontinus de calcaires bioclastiques remaniés, plissés,

7
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

fracturés, et bréchifiés, de couleur gris clair, riche en Nummulites et algues, ainsi que
des argiles rouges de l’Eocène.
Au niveau de l’excavation du tunnel de dérivation, une formation représentée par
des marnes massives grises bleutées à noires dans laquelle est noyée de blocs et galets
de calcaire gris clair.
Dans la région de Kissir, les dépôts quaternaires sont représentés pour l’essentiel par les
dépôts des terrasses alluviales et les colluvions (éboulis de pente). [3]

II.1 DESCRIPTION DE L’ENVIREMENT DE GISEMENT :


II.1.1 La flore :
Suite à notre visite du site nous avons noté que la région est caractérisée par un couvert
végétal très Superficielle en raison de la nature du terrain et le climat favorable au
développement des arbres de la famille des conifères (pins), des touffes de plantes
herbacées et une abondance d’arbres des acacias et Myrte particulièrement au niveau des
ravinements des Chaabats. [3]
II.1.2 La faune :
Il n’a pas été signalé d’espèces animales particulières, mais nous avons identifié
des espèces mammifères, oiseaux et insectes adaptés à l’environnement naturel de la
région [3]
 Mammifères : Rongeurs, tortues, chacals, sangliers ...
 Insectes : papillons, abeilles, fourmis, scarabées, sauterelle ...
 Oiseaux : corbeaux, perdrix, faucons.
 Animaux domestiques : chiens, vaches, chèvres et moutons.
II.1.3. Topo-morphologie :
 Niveau régionale :
Faisant partie du domaine littoral jijilien, les reliefs de cette zone font partie de la
chaine Numidie littorale à la limite orientale de la chaine de petite Kabylie et faisant
partie du domaine interne des Maghrébaies. C’est une zone qui occupe une position

8
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

ouverte vers la mère, directement au Nord, mais contrôlée par les reliefs telliens du
côté Sud.
 Niveau local :
Cette plaine concerne toute la bande littorale développée entre les deux vallées N-
S de l’oued Nil à l’Est et l’oued Djendjene à l’Ouest et entre le rivage méditerranéen
au Nord et le système collinaire au Sud. C’est une bande subhorizontale ou le relief
est généralement bas et ne dépasse que très localement les 20 m d’altitude. [1]

II.2 Hydrographie :
Le basin côtier de Jijel est le plus arrosé et draine les plus grands volumes d’eau
chaque année pour cette partie de la région de Jijel.
Les infrastructures réalisées sur la partie Ouest du réseau hydrographique de la Wilaya
de Jijel comportent plusieurs retenues collinaires, ainsi que le barrage de Kissir,
qui constitue un important barrage dans la région, doté en aval d’une station de
traitement des eaux qui dessert toute la ville de Jijel en eau potable.
La région étudiée est traversée au Sud par l’oued Takiekt, qui rejoint à l’Ouest
l’Oued Kissir, pour enfin se jeter en fin de parcours dans la mer Méditerranée.
Le site est également connu par la présence de plusieurs sources d’eau, dont celle
dénommée source ferrugineuse située à 150 mètres environ du site de la carrière. [3]

Figure03 : Affleurements des grès.

9
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

Figure04 : Direction du pendage des bancs gréseux

II.3. Hydrogéologie de gisement :


Dans les limites du gisement il n’y a pas de problèmes d’eau. Les sondages n’ont
traversé ni de niveau hydrostatique ni de nappe phréatique. Tous les forages sont restés
sec.
II.3.1. Travaux de sondages
Les travaux de sondages ont été réalisés par l'UREG /ENDMC de Boumerdès à la
demande de l'ENAVA, les sondages ont été approfondis à l'aide d'une foreuse de type
ACKER.
Les sondages ont été implantés le long de profils parallèles à la direction des profils
est perpendiculaire à la direction du pendage des couches.
Les sondages étaient en partie verticaux et inclinés et ceci en fonction de la structure
de la matière première et des possibilités offertes par la carrière. [2]
Les coordonnées des sondages sont les suivantes :

10
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

Tableau 01. Coordonnées des sondages.


Numéro X Y Z
1 739 320.0 4076 029.5 52.50
2 739 372.5 4075 986.5 60.00
3 739 349.0 4076 011.1 60.00
4 739 346.0 4076 071.0 67.20
5 739 324.0 4076 126.5 60.00
6 739 381.5 4076 132.0 83.00
7 739 412.0 4076 077.5 90.50
8 739 434.0 4076 035.0 94.00
9 739 445.0 4076 001.5 92.25
10 739 344.5 4076 040.0 61.00

II.3.2. Travaux de laboratoire :


Les échantillons sont préparés pour les analyses chimiques et minéralogiques. Les
lames minces sont préparées pour déterminer les compositions minéralo-
pétrographiques des grès composant la substance utile ainsi que des roches stériles
formant les couches sus-et sous-jacentes et intercalaires. [2]
Les résultats des analyses de lames minces sont résumés comme suit :
 Grés
Grés à grains fins, moyens et grossiers par endroit plus ou moins graveleux,
généralement mal classifié, l'intensité d'usure des grains varie.
Les grains fins sont faiblement arrondis, les gros sont fortement arrondis. Le composant
principal de la roche est le quartz.
Le quartz minéral, composé de silice pure ou oxyde de silicium (SiO2), se présente
sous forme de prismes hexagonaux, transparents à translucides (d'origine magmatique et
métamorphique) de grandeur variable.
La quantité totale des minéraux accessoires ne forme que quelques pourcents, ces
minéraux sont : "Muscovite, biotite, tourmaline, rutile, zircon, titanite, pyrite, leucoxènes,
quartzite, silex, verre volcanique dévitrifié, fluorite. La quantité du liant est aussi petite,
les grains sont cimentés par une matière siliceuse ou argileuse (illite, kaolinite), parfois
limoniteuse. Le quartz liant forme souvent des accroissements autour des grains. Les
minéraux argileux sont parfois remplissent les pores et d’autre forment des pellicules
fines autour des grains de quartz.

11
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

La pyrite porteuse du principal élément souillant le fer (Fe) est généralement sous forme
saupoudrée répandue dans les pores entre les grains de quartz. D'après les analyses, le
grès est selon la classification de Folk (1954) un orthoquartzite ou subgrauwacke. Selon
la classification de Bokman (1955), le grès est aussi qualifié d'orthoquartzite ou
protoquartzite (Figure 6).

FOLK 1954 BOKMAN 1955

Figure 05. Classification du grès d’El Aouana selon le diagramme de FOLK et


BOKMAN.

 Roches stériles :
Grès à texture variable, à structure et composition argileuse, grès micacés, grès
graveleux, argilite sableuse, argilite aleurolitique, Aleurolite calcaire. Chez les grès
argileux, les grains graveleux allant de l'Aleurolite au sable grossier se répandent dans
une matrice argileuse, à porte matière organique de couleur foncée. Dans la fraction
lourde du lavage, selon les analyses micro-minéralogiques, la majeure partie de la
fraction (-0.1 ; +0.06) mm est composée par le Zircon. Qui est en partie idiomorphe,
mais souvent arrondi, en prismes hypidiomorphes par fois fissurés dans un ou deux
cas il présente aussi des accumulations.
Les cristaux sont transparents et jaunâtres -brunâtres et y sont en quantité égale. A côté
de zircon, on trouve en petite quantité du rutile, de la tourmaline, de la pyrite, de la
magnétite et du dihtène. Parmi les tourmalines il y a de la tourmaline alcaline. La
majeure partie de la fraction (-0.2 + 0.1) mm est aussi composée de zircon à côté

12
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

duquel on trouve en petite quantité de la tourmaline alcaline, de la pyrite, du rutile,


disthène, de la titanite et de l'épidote. [2]

IV. RESERVE :
IV. 1 Calcul des réserves :
Pour calculer les réserves nous avons retenu les hypothèses suivantes :
 L’exploitation sera menée suivant des gradins dont la hauteur sera pour des de
sécurité limitée 15 m
 Le niveau inférieur de l’exploitation sera à l’altitude de 20 m par rapport au
niveau de la mer (cote de la sole actuelle).
 L'exploitation s'arrêtera dans le thalweg situé entre les sondages
 Dans la zone voisine des schistes, il sera laissé un stot d'environ 3 m de
puissance (grés chargé de pyrite).
Les talus cote schistes auront une pente voisine du pendage des schistes
Dans la masse de grés proprement dite les talus seront verticaux
Entre 2 gradins consécutifs il sera ménagé une banquette de sécurité de 5 m
La densité des grés en place est de 2.49g/m3
Les pertes totales sont estimées à 40 / (élimination des terres de recouvrement. Des
filons de schistes intercalaires, pertes au broyage et lavage).
Un traitement gravimétrique augmenterait ces perte d'environ 100 / les réserves
indiquées ci-dessous seraient diminuées d'autant.
IV.2 Valeurs de réserves :
Les sondages avaient pour but de s'assurer de l'homogénéité du gisement dans une
zone couvrant 10 ans d’exploitation soit environ 400.000 tonnes. Cette zone
correspondant au prolongement de la carrière actuelle nous a été indiquée au démarrage
de l'étude comme étant celle devant être exploitée pour la verrerie. Cette zone a été
étudiée par des sondages S3, S2, S4, S7, S1, nous l'appellerons zone ‘’S3-S1"
Réserves du gisement sont estimées comme suit :
Le grès se situe entre deux blocs relativement bien délimités, ainsi le calcul des
réserves a été fait par la méthode dite "méthode des blocs géologiques".
Le bloc No I se situe au Sud de la partie actuellement en exploitation. IL est limité au
Nord par le gradin, à l'Est et à l'Ouest par la limite des couches et au Sud par la faille.
Le bloc No II se trouve au Sud de cette faille. Ainsi ses limites sont, au Nord le plan
de la faille, à l'Est et à l'Ouest les limites des couches et au Sud une plus grande faille

13
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

caractérisée par la morphologie. Pour simplifier les calculs, les couches supérieurs (N)
et inferieure (W) du corps gréseux sont considérées parallèles. La limite inférieure
pour le calcul des réserves est le niveau plus 20 m. Les surfaces des deux blocs ont été
calculées à l'aide du pantographe. Les résultats ont été obtenus comme suit :
Bloc N° I = 8840 m², Bloc N° II = 10870 m².
La hauteur du bloc N° I comprise entre la surface et le niveau + 20 mètres est en
moyenne de 50 mètres, ceci donne un volume de : 8840 m² *50 m = 442000 m3.
La hauteur du bloc N° II comprise entre la surface et le niveau plus 20 mètres est en
moyenne de 55 mètres, ceci donne un volume de : 10870 m2 *55= 597850 m3.
Le volume total des deux blocs est : 442000 m3+597850 m3=1039850 m3 avec un
volume de stérile de 15000 m3, le volume des réserves géologiques du grès est égal à
2.9 millions de tonne compte tenu que la densité du grès est de 2.49 g/m3. [2]

V. Exploitation de gisement :
V. 1 Généralité :
La topographie du gisement impose une exploitation par gradins : pour des raisons
de sécurité, leur hauteur sera limitée 15 m.
Il est nécessaire de faire des pistes d’accès aux différents gradins pour y réaliser
les travaux d'abattage et reprise des produit Ces pistes s’appuieront sur les bancs de
schistes encaissants.
La progression de l’exploitation se fera dans la direction S 20 soit celle des bancs
de schistes.
Cette direction a été retenue Car d'une part elle permet de profiter des travaux
préparatoires d'ouverture de la carrière déjà réalisés et surtout parce que c'est la
direction qui permet le mieux de mettre en évidence les bancs et filonnets de schistes.
Ces filonnets seront abattus de manière sélective et mis ou stérile. Seront également
mis au stérile les terrains de recouvrement.
Les travaux préparatoires à l’exploitation comprennent l’exécution des pistes d’accès,
le débroussaillage (soit par brulage ou soit manuellement). Le déplacement des poteaux
de ligne électrique qui sont sur J’emprise de l'exploitions.
Le grès est généralement extrait à ciel ouvert dans des carrières au moyen de
techniques classiques d’abattage. Après son concassage primaire, la roche est camionnée
jusqu’à l’usine où elle est davantage broyée, traitée et valorisée.

14
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

L'exploitation de la matière première dans notre cas se fait par la méthode à ciel
ouvert, l'extraction est réalisée par forage et tir. La production de la matière première
est assurée suivant la demande au niveau de l'usine de fabrication du verre (verrerie).
[4]

V .2 Principes et plan de l'exploitation :


Ci-après nous décrivons une méthode pour l'exploitation des grés compris entre les
bancs de schistes B1 à B2 mais cette méthode est transposable à l’exploitation des grés
copris entreB1 et B3.
L'exploitation sera menée suivant 3 tranches. Pour tenir compte des niveaux déjà
existants, et utiliser au mieux les pistes déjà réalisées. L'altitude des soles de chaque
tranche sera le suivant :
▪ Tranche 3 niveaux 3 altitudes de la sole 50 m.
▪ Tranche 2 niveau 2 altitude de le sole 35 m (sole déjà existante).
▪ Tranche 1 : niveau 1 altitude de la sole 20 m (sole déjà existante).

Figure 06. Schéma d'une partie de la carrière du grès.

15
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

V .3 Travaux de forage et de tir :


Les travaux de forage se font avec une foreuse à compresseur de marque
Atlascopco Roc 310 avec des tiges de forage de 76 mm de diamètre un avancement de
1,50 m et une distance entre les trous de 1,20 m.
La quantité moyenne de matière à abattre par mètre linière de trou de forage est
de 8 m la fragmentation secondaire des blocs hors gabarits se fait à l’aide d’un brise
roche. [4]

V.4 Le chargement des grés :


L’extraction et le chargement des grés abattus se front à l’aide d’une pelle à godet
de 1,1 m3. Les roches hors gabarits sont débitées à l’aide d’un bris roche.
Après débitage les roches sont transportées vers la station de concassage pour être
concassées jusqu'à une granulométrie de 0-60 mm qui sera transportée vers l’usine
pour subir un traitement. [4]

V.5 Equipement requis pour l’exploitation de la carrière :


La carrière de production de sable a été ouverte sur le gisement de grés quartzeux.
Elle a été configurée pour une production de 30000 tonnes de tout venant par an
Le tout venant de la carrière est servi à une station de concassage qui fonctionne
en circuit fermé sur un crible qui en offre une granulométrie de 60 mm Dotée d’une
capacité de 80 tonnes par heure, la station fonctionne avec une moyenne de 40 tonnes
par heure.
L’exploitation de cette carrière et assurée au moyen :
D’une foreuse sur chenille couplée à un compresseur mobile pour la foration de trous
de mine.
 D’un bulldozer pour la découverture et le ramassage du produit à font de carrière
 De deux pelles chargeuses sur chenille pour l’extraction des roches abattues ;
moyennant des changements alternatif d’outils sert aussi de brise roches.
 D’un camion à benne renforcé pour le transport du brut du front de carrière
jusqu'au concasseur.
 D’une station de concassage.

16
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

Figure07. Circuit de concassage

La carrière assure la demande de matière première gréseuse pour l'usine de verre de


l'ENAVA (Entreprise Nationale du Verre et Abrasif) à Taher.
Les conditions infrastructurelles sont bonnes le transport de la matière première
concassée de la carrière à l'usine se fait par des camions sur une route asphaltée. Le
gisement est situé dans la partie formée par le triangle El- Aouana, Jijel et Texanna, sur
le flanc Nord du complexe grès marnes argileuses appartenant à la nappe numidienne.

VI. Usine de traitement :

VI .1 Localisation de l’usine de traitement :


La société Africaver est située à deux kilomètres au Sud-ouest de la ville de Taher sur
la route menant vers la commune d’Emir ABD EL KADER. Elle est limitée :
Au nord : par l’ENMTP ;
Au sud : par le lotissement El kandoula ;
A l’est : par une route secondaire et une caserne de l’ANP ;
A l’ouest : par un terrain agricole.
La filiale Africaver est accessible à partir de la route nationale n°43 et le CW 147
menant vers la commune d’Emir ABD EL KADER

17
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

Les coordonnées et positionnement du site d’implantation de la société ont été


déterminés par le Système (GPS) et se présentent comme suit :
- la Latitude : 36°45'54.60"N
- la Longitude : 5°52'32.08"E

VI .2 Présentation générale de l’usine :


La société Africaine du verre AFRICAVER « EPE SPA » est une entreprise publique
économique par action et est une filiale du groupe verrier ENAVA
Alors AFICAVER est société par actions dotée d’une direction générale autonome et d’un
conseil d’administration.
La gestion interne est décentralisée et est confiée à six directions différent : verre coulé,
verre de sécurité, finance, qualité et affaires industrielles ; ressources humaines ;
logistique et maintenance
Dans le domaine d’activité, elle est le leader incontesté pour le verre imprimé
d décoratif ainsi que pour le silicate de soude solide et liquide connu par son excellent et
où elle détient la plus grande part de marché.
Mais dans les dernières années l’entreprise a connu plusieurs concurrences étrangères sur
le marché algérien.
La société compte de nombreux client, parmi ces clients : ENAD, ainsi que d’autres
fabricants de détergents. Pour verre de sécurité automobile et architectural, elle détient
environ de 30% du marché et continue à équiper en pare prise et vitrage véhicule les plus
grands entreprise et institutions étatiques privées tell que : SNVI, MDN « parc roulant de
l’armée nationale, ENMTP « pare prise et vitrage pour tous types d’engins »,
aéroport, …. etc.

18
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés

VII. Conclusions :

La carrière d’El-Aouana assure la demande de matière première gréseuse pour


l’usine de verre de l’ENAVA (entreprise nationale du verre et abrasif) à Taher. Les
conditions infrastructurelles sont bonnes le transport de la matière première concassée
de la carrière à l’usine se fait par des camions par une route asphaltée.
Le gisement est situé dans la partie formée par le triangle Jijel, Texanna, El- Aouana,
sur le flanc nord du complexe grès marnes argileuses appartenant à la nappe numidien.

19
CHAPITRE I

PARTIE GENERALE
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

I. POSITION GEOGRAPHIQUE :
Localisation du gisement d’El-Aouana
Le gisement de grès d’El -Aouana se trouve sur le littoral, dans le nord de la petite
Kabylie, au Nord Est d’Algérie. Le gisement de grès d’El -Aouana est situé à 7 km à
l’Ouest de la ville de Jijel, en bordure de la Route Nationale 43 reliant Jijel à Bejaïa et à
24 km de l’usine de traitement du grès (Africaver) dans la région de Taher (figure 1).
Le produit naturel des grès est destiné à être transformé en sable fin dont le but est
d’élaborer du verre imprimé et du silicate de soude pour approvisionner les utilisateurs
de ces produits.

Figure 01 : Situation géographique du gisement de grès

La région de Jijel est caractérisée par un climat méditerranéen chaud en été et


humide en hiver. L’importance pluviométrique de la région a favorisé développement
d’une couverture végétale exceptionnelle, ces végétaux sont composés essentiellement
de chênes lièges et de broussailles. Le réseau hydrographique de la région de Jijel est
représenté par de nombreux oueds et ruisseaux dont certains sont alimentés à partir de
sources ou l’écoulement de l’eau permanent. Les cours d’eaux les plus importants se
jettent dans la mer, montrent un écoulement orienté sensiblement du Sud vers le Nord.
Ces cours d’eaux sont : l’Oued kissir, l’Oued Djenjen et l’Oued el-Mencha. [1]

4
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

II. PARTIE GEOLOGIQUE :


Les unités litho stratigraphiques formant la région du site de la carrière Kef
Hadjirat sont représentées par :
 Les formations du flysch Numidien.
 Les dépôts de l’Oligo-miocène-Kabyle.
 Les dépôts quatern.
Ces formations sont bien représentées au niveau de l’axe du barrage Kissir, une
importante masse gréseuse affleurant sur une grande étendue avec une épaisseur
d’environ 600 m visible au niveau de la rive gauche de l’Oued Kissir.
Au niveau de l’assiette du barrage de Kissir, le flysch Numidien est représenté
par:
Des bancs de grès épais et réguliers, massifs de 2 à 3 m d’épaisseur, constituant un
ensemble de 140 à 150 m d’épaisseur, ce sont des Grès quartzeux à granulométrie
hétérométrique, se particularise par la présence de dragées de Quartz, de couleur
jaunâtre à blanchâtre montrant généralement une carapace ferrugineuse en surface,
entre ces bancs de grès s’intercalent des passées fines d’argiles noire schisteuses.
Ces bancs gréseux surmontent une alternance de bancs de grès d’épaisseurs
réduites et de marnes de couleur grisâtre à noirâtre, bien visible à la sortie de tunnel
de dérivation. On note la présence de poches de 1 à 40 cm de diamètre remplies par
des argiles. [3]

Figure 02 : Formation du grès

5
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Les niveaux de grès formant cette alternance se particularisent par une épaisseur
très variante décimétrique à métrique, présentant une granulométrie variante de fine à
moyenne, riche en Quartz, de couleur variable de blanchâtre à grisâtre et de jaunâtre
à rougeâtre rouille à l’altération et à cassure blanchâtre.
Les niveaux argileux sont parfois de couleur noire, riche en matière organique, et
qui montrent des concentrations de sulfures de fer (Pyrite), donnant à l’oxydation de
ces niveaux une teinte rouille.
Cette alternance d’argile et de grès est visible le long de la route en rive gauche
sur environ 150m avec une direction variable de N80° à N90°, et un plongement
variable de 50° à 70° vers le sud.
Les formations d’Oligo-miocène-kabyle affleurent sur le versant de la rive droite
de l’Oued Kissir vers le sud, elles sont représentées par une alternance de pélites et
des bancs de grès micacés, dilacérés et très perturbés (fractures, plissement…etc.).
Les bancs de grès micacés discontinus et les marnes vari colores présentent par
endroit des microplis très spectaculaires.
Les marnes sont très altérées en surface donnant des horizons argileux, montrant
un débit en plaquettes millimétriques à centimétriques.
Au niveau de la rive droite, près de l’excavation de l’évacuateur de crue, à divers
endroits dans les formations de l’OMK, apparaissent des fragments non roulés, à bords
anguleux, ainsi que, des bancs discontinus de calcaires bioclastiques remaniés, plissés,
fracturés, et bréchifiés, de couleur gris clair, riche en Nummulites et algues, ainsi que
des argiles rouges de l’Eocène.
Au niveau de l’excavation du tunnel de dérivation, une formation représentée par
des marnes massives grises bleutées à noires dans laquelle est noyée de blocs et
galets de calcaire gris clair.
Dans la région de Kissir, les dépôts quaternaires sont représentés pour l’essentiel par les
dépôts des terrasses alluviales et les colluvions (éboulis de pente). [3]

6
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

II.1 DESCRIPTION DE L’ENVIREMENT DE GISEMENT :


II.1.1 La flore :
Suite à notre visite du site nous avons noté que la région est caractérisée par un
couvert végétal très Superficielle en raison de la nature du terrain et le climat favorable
au développement des arbres de la famille des conifères (pins), des touffes de plantes
herbacées et une abondance d’arbres des acacias et Myrte particulièrement au niveau
des ravinements des Chaabats. [3]
II.1.2 La faune :
Il n’a pas été signalé d’espèces animales particulières, mais nous avons identifié
des espèces mammifères, oiseaux et insectes adaptés à l’environnement naturel de la
région [3]
 Mammifères : Rongeurs, tortues, chacals, sangliers ...
 Insectes : papillons, abeilles, fourmis, scarabées, sauterelle ...
 Oiseaux : corbeaux, perdrix, faucons.
 Animaux domestiques : chiens, vaches, chèvres et moutons.
II.1.3. Topo-morphologie :
 Niveau régionale :
Faisant partie du domaine littoral jijilien, les reliefs de cette zone font partie de la
chaine Numidie littorale à la limite orientale de la chaine de petite Kabylie et faisant
partie du domaine interne des Maghrébaies. C’est une zone qui occupe une position
ouverte vers la mère, directement au Nord, mais contrôlée par les reliefs telliens du
côté Sud.
 Niveau local :
Cette plaine concerne toute la bande littorale développée entre les deux vallées N-
S de l’oued Nil à l’Est et l’oued Djendjene à l’Ouest et entre le rivage méditerranéen
au Nord et le système collinaire au Sud. C’est une bande subhorizontale ou le relief
est généralement bas et ne dépasse que très localement les 20 m d’altitude. [1]

II.2 Hydrographie :
Le basin côtier de Jijel est le plus arrosé et draine les plus grands volumes d’eau
chaque année pour cette partie de la région de Jijel.

7
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Les infrastructures réalisées sur la partie Ouest du réseau hydrographique de la


Wilaya de Jijel comportent plusieurs retenues collinaires, ainsi que le barrage de
Kissir,
qui constitue un important barrage dans la région, doté en aval d’une station de
traitement des eaux qui dessert toute la ville de Jijel en eau potable.
La région étudiée est traversée au Sud par l’oued Takiekt, qui rejoint à l’Ouest
l’Oued Kissir, pour enfin se jeter en fin de parcours dans la mer Méditerranée.
Le site est également connu par la présence de plusieurs sources d’eau, dont celle
dénommée source ferrugineuse située à 150 mètres environ du site de la carrière. [3]

Figure03 : Affleurements des grès.

8
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Figure04 : Direction du pendage des bancs gréseux

II.3. Hydrogéologie de gisement :


Dans les limites du gisement il n’y a pas de problèmes d’eau. Les sondages n’ont
traversé ni de niveau hydrostatique ni de nappe phréatique. Tous les forages sont
restés sec.
II.3.1. Travaux de sondages
Les travaux de sondages ont été réalisés par l'UREG /ENDMC de Boumerdès à
la demande de l'ENAVA, les sondages ont été approfondis à l'aide d'une foreuse de
type ACKER.
Les sondages ont été implantés le long de profils parallèles à la direction des
profils est perpendiculaire à la direction du pendage des couches.
Les sondages étaient en partie verticaux et inclinés et ceci en fonction de la structure
de la matière première et des possibilités offertes par la carrière. [2]
Les coordonnées des sondages sont les suivantes :
Tableau 01. Coordonnées des sondages.
Numéro X Y Z
1 739 320.0 4076 029.5 52.50
2 739 372.5 4075 986.5 60.00
3 739 349.0 4076 011.1 60.00
4 739 346.0 4076 071.0 67.20
5 739 324.0 4076 126.5 60.00
6 739 381.5 4076 132.0 83.00
7 739 412.0 4076 077.5 90.50
8 739 434.0 4076 035.0 94.00
9 739 445.0 4076 001.5 92.25
10 739 344.5 4076 040.0 61.00

II.3.2. Travaux de laboratoire :


Les échantillons sont préparés pour les analyses chimiques et minéralogiques.
Les lames minces sont préparées pour déterminer les compositions minéralo-

9
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

pétrographiques des grès composant la substance utile ainsi que des roches stériles
formant les couches sus-et sous-jacentes et intercalaires. [2]
Les résultats des analyses de lames minces sont résumés comme suit :

 Grés
Grés à grains fins, moyens et grossiers par endroit plus ou moins graveleux,
généralement mal classifié, l'intensité d'usure des grains varie.
Les grains fins sont faiblement arrondis, les gros sont fortement arrondis. Le composant
principal de la roche est le quartz.
Le quartz minéral, composé de silice pure ou oxyde de silicium (SiO2), se présente
sous forme de prismes hexagonaux, transparents à translucides (d'origine magmatique et
métamorphique) de grandeur variable.
La quantité totale des minéraux accessoires ne forme que quelques pourcents, ces
minéraux sont : "Muscovite, biotite, tourmaline, rutile, zircon, titanite, pyrite,
leucoxènes, quartzite, silex, verre volcanique dévitrifié, fluorite. La quantité du liant est
aussi petite, les grains sont cimentés par une matière siliceuse ou argileuse (illite,
kaolinite), parfois limoniteuse. Le quartz liant forme souvent des accroissements autour
des grains. Les minéraux argileux sont parfois remplissent les pores et d’autre forment
des pellicules fines autour des grains de quartz.
La pyrite porteuse du principal élément souillant le fer (Fe) est généralement sous forme
saupoudrée répandue dans les pores entre les grains de quartz. D'après les analyses, le
grès est selon la classification de Folk (1954) un orthoquartzite ou subgrauwacke. Selon
la classification de Bokman (1955), le grès est aussi qualifié d'orthoquartzite ou
protoquartzite (Figure 6).

10
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

FOLK 1954 BOKMAN 1955

Figure 05. Classification du grès d’El Aouana selon le diagramme de FOLK et


BOKMAN.
 Roches stériles :
Grès à texture variable, à structure et composition argileuse, grès micacés, grès
graveleux, argilite sableuse, argilite aleurolitique, Aleurolite calcaire. Chez les grès
argileux, les grains graveleux allant de l'Aleurolite au sable grossier se répandent
dans une matrice argileuse, à porte matière organique de couleur foncée. Dans la
fraction lourde du lavage, selon les analyses micro-minéralogiques, la majeure partie
de la fraction (-0.1 ; +0.06) mm est composée par le Zircon. Qui est en partie
idiomorphe, mais souvent arrondi, en prismes hypidiomorphes par fois fissurés dans
un ou deux cas il présente aussi des accumulations.
Les cristaux sont transparents et jaunâtres -brunâtres et y sont en quantité égale. A
côté de zircon, on trouve en petite quantité du rutile, de la tourmaline, de la pyrite, de
la magnétite et du dihtène. Parmi les tourmalines il y a de la tourmaline alcaline. La
majeure partie de la fraction (-0.2 + 0.1) mm est aussi composée de zircon à côté
duquel on trouve en petite quantité de la tourmaline alcaline, de la pyrite, du rutile,
disthène, de la titanite et de l'épidote. [2]

III. RESERVE :
III. 1 Calcul des réserves :
Pour calculer les réserves nous avons retenu les hypothèses suivantes :
 L’exploitation sera menée suivant des gradins dont la hauteur sera pour des
de sécurité limitée 15 m

11
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

 Le niveau inférieur de l’exploitation sera à l’altitude de 20 m par rapport au


niveau de la mer (cote de la sole actuelle).
 L'exploitation s'arrêtera dans le thalweg situé entre les sondages
 Dans la zone voisine des schistes, il sera laissé un stot d'environ 3 m de
puissance (grés chargé de pyrite).
Les talus cote schistes auront une pente voisine du pendage des schistes
Dans la masse de grés proprement dite les talus seront verticaux
Entre 2 gradins consécutifs il sera ménagé une banquette de sécurité de 5 m
La densité des grés en place est de 2.49g/m3
Les pertes totales sont estimées à 40 / (élimination des terres de recouvrement. Des
filons de schistes intercalaires, pertes au broyage et lavage).
Un traitement gravimétrique augmenterait ces perte d'environ 100 / les réserves
indiquées ci-dessous seraient diminuées d'autant.
III.2 Valeurs de réserves :
Les sondages avaient pour but de s'assurer de l'homogénéité du gisement dans une
zone couvrant 10 ans d’exploitation soit environ 400.000 tonnes. Cette zone
correspondant au prolongement de la carrière actuelle nous a été indiquée au démarrage
de l'étude comme étant celle devant être exploitée pour la verrerie. Cette zone a été
étudiée par des sondages S3, S2, S4, S7, S1, nous l'appellerons zone ‘’S3-S1"
Réserves du gisement sont estimées comme suit :
Le grès se situe entre deux blocs relativement bien délimités, ainsi le calcul des
réserves a été fait par la méthode dite "méthode des blocs géologiques".
Le bloc No I se situe au Sud de la partie actuellement en exploitation. IL est limité au
Nord par le gradin, à l'Est et à l'Ouest par la limite des couches et au Sud par la faille.
Le bloc No II se trouve au Sud de cette faille. Ainsi ses limites sont, au Nord le plan
de la faille, à l'Est et à l'Ouest les limites des couches et au Sud une plus grande faille
caractérisée par la morphologie. Pour simplifier les calculs, les couches supérieurs
(N) et inferieure (W) du corps gréseux sont considérées parallèles. La limite
inférieure pour le calcul des réserves est le niveau plus 20 m. Les surfaces des deux
blocs ont été calculées à l'aide du pantographe. Les résultats ont été obtenus comme
suit :
Bloc N° I = 8840 m², Bloc N° II = 10870 m².
La hauteur du bloc N° I comprise entre la surface et le niveau + 20 mètres est en
moyenne de 50 mètres, ceci donne un volume de : 8840 m² *50 m = 442000 m3.

12
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

La hauteur du bloc N° II comprise entre la surface et le niveau plus 20 mètres est en


moyenne de 55 mètres, ceci donne un volume de : 10870 m2 *55= 597850 m3.
Le volume total des deux blocs est : 442000 m3+597850 m3=1039850 m3 avec un
volume de stérile de 15000 m3, le volume des réserves géologiques du grès est égal à
2.9 millions de tonne compte tenu que la densité du grès est de 2.49 g/m3. [2]

IV. Exploitation de gisement :


IV. 1 Généralité :
La topographie du gisement impose une exploitation par gradins : pour des
raisons de sécurité, leur hauteur sera limitée 15 m.
Il est nécessaire de faire des pistes d’accès aux différents gradins pour y réaliser
les travaux d'abattage et reprise des produit Ces pistes s’appuieront sur les bancs de
schistes encaissants.
La progression de l’exploitation se fera dans la direction S 20 soit celle des bancs
de schistes.
Cette direction a été retenue Car d'une part elle permet de profiter des travaux
préparatoires d'ouverture de la carrière déjà réalisés et surtout parce que c'est la
direction qui permet le mieux de mettre en évidence les bancs et filonnets de schistes.
Ces filonnets seront abattus de manière sélective et mis ou stérile. Seront également
mis au stérile les terrains de recouvrement.
Les travaux préparatoires à l’exploitation comprennent l’exécution des pistes
d’accès, le débroussaillage (soit par brulage ou soit manuellement). Le déplacement des
poteaux de ligne électrique qui sont sur J’emprise de l'exploitions.
Le grès est généralement extrait à ciel ouvert dans des carrières au moyen de
techniques classiques d’abattage. Après son concassage primaire, la roche est
camionnée jusqu’à l’usine où elle est davantage broyée, traitée et valorisée.
L'exploitation de la matière première dans notre cas se fait par la méthode à ciel
ouvert, l'extraction est réalisée par forage et tir. La production de la matière première
est assurée suivant la demande au niveau de l'usine de fabrication du verre (verrerie).
[4]

IV .2 Principes et plan de l'exploitation :

13
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Ci-après nous décrivons une méthode pour l'exploitation des grés compris entre
les bancs de schistes B1 à B2 mais cette méthode est transposable à l’exploitation des
grés copris entreB1 et B3.
L'exploitation sera menée suivant 3 tranches. Pour tenir compte des niveaux déjà
existants, et utiliser au mieux les pistes déjà réalisées. L'altitude des soles de chaque
tranche sera le suivant :
▪ Tranche 3 niveaux 3 altitudes de la sole 50 m.
▪ Tranche 2 niveau 2 altitude de le sole 35 m (sole déjà existante).
▪ Tranche 1 : niveau 1 altitude de la sole 20 m (sole déjà existante).

Figure 06. Schéma d'une partie de la carrière du grès.

IV .3 Travaux de forage et de tir :


Les travaux de forage se font avec une foreuse à compresseur de marque
Atlascopco Roc 310 avec des tiges de forage de 76 mm de diamètre un avancement
de 1,50 m et une distance entre les trous de 1,20 m.

14
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

La quantité moyenne de matière à abattre par mètre linière de trou de forage est
de 8 m la fragmentation secondaire des blocs hors gabarits se fait à l’aide d’un brise
roche. [4]

IV.4 Le chargement des grés :


L’extraction et le chargement des grés abattus se front à l’aide d’une pelle à
godet de 1,1 m3. Les roches hors gabarits sont débitées à l’aide d’un bris roche.
Après débitage les roches sont transportées vers la station de concassage pour
être concassées jusqu'à une granulométrie de 0-60 mm qui sera transportée vers
l’usine pour subir un traitement. [4]

IV.5 Equipement requis pour l’exploitation de la carrière :


La carrière de production de sable a été ouverte sur le gisement de grés
quartzeux. Elle a été configurée pour une production de 30000 tonnes de tout venant
par an
Le tout venant de la carrière est servi à une station de concassage qui fonctionne
en circuit fermé sur un crible qui en offre une granulométrie de 60 mm Dotée d’une
capacité de 80 tonnes par heure, la station fonctionne avec une moyenne de 40 tonnes
par heure.
L’exploitation de cette carrière et assurée au moyen :
D’une foreuse sur chenille couplée à un compresseur mobile pour la foration de trous
de mine.
 D’un bulldozer pour la découverture et le ramassage du produit à font de carrière
 De deux pelles chargeuses sur chenille pour l’extraction des roches abattues ;
moyennant des changements alternatif d’outils sert aussi de brise roches.
 D’un camion à benne renforcé pour le transport du brut du front de carrière
jusqu'au concasseur.
 D’une station de concassage.

15
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Figure07. Circuit de concassage

La carrière assure la demande de matière première gréseuse pour l'usine de verre de


l'ENAVA (Entreprise Nationale du Verre et Abrasif) à Taher.
Les conditions infrastructurelles sont bonnes le transport de la matière première
concassée de la carrière à l'usine se fait par des camions sur une route asphaltée. Le
gisement est situé dans la partie formée par le triangle El- Aouana, Jijel et Texanna, sur
le flanc Nord du complexe grès marnes argileuses appartenant à la nappe numidienne.

V. Usine de traitement :

V .1 Localisation de l’usine de traitement :


La société Africaver est située à deux kilomètres au Sud-ouest de la ville de Taher
sur la route menant vers la commune d’Emir ABD EL KADER. Elle est limitée :
Au nord : par l’ENMTP ;
Au sud : par le lotissement El kandoula ;
A l’est : par une route secondaire et une caserne de l’ANP ;
A l’ouest : par un terrain agricole.
La filiale Africaver est accessible à partir de la route nationale n°43 et le CW 147
menant vers la commune d’Emir ABD EL KADER

16
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

Les coordonnées et positionnement du site d’implantation de la société ont été


déterminés par le Système (GPS) et se présentent comme suit :
- la Latitude : 36°45'54.60"N
- la Longitude : 5°52'32.08"E

V .2 Présentation générale de l’usine :


La société Africaine du verre AFRICAVER « EPE SPA » est une entreprise
publique économique par action et est une filiale du groupe verrier ENAVA
Alors AFICAVER est société par actions dotée d’une direction générale autonome et
d’un conseil d’administration.
La gestion interne est décentralisée et est confiée à six directions différent : verre coulé,
verre de sécurité, finance, qualité et affaires industrielles ; ressources humaines ;
logistique et maintenance
Dans le domaine d’activité, elle est le leader incontesté pour le verre imprimé
d décoratif ainsi que pour le silicate de soude solide et liquide connu par son excellent et
où elle détient la plus grande part de marché.
Mais dans les dernières années l’entreprise a connu plusieurs concurrences étrangères
sur le marché algérien.
La société compte de nombreux client, parmi ces clients : ENAD, ainsi que d’autres
fabricants de détergents. Pour verre de sécurité automobile et architectural, elle détient
environ de 30% du marché et continue à équiper en pare prise et vitrage véhicule les
plus grands entreprise et institutions étatiques privées tell que : SNVI, MDN « parc
roulant de l’armée nationale, ENMTP « pare prise et vitrage pour tous types d’engins »,
aéroport, …. etc.

17
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE I

VI. Conclusions :

La carrière d’El-Aouana assure la demande de matière première gréseuse pour


l’usine de verre de l’ENAVA (entreprise nationale du verre et abrasif) à Taher. Les
conditions infrastructurelles sont bonnes le transport de la matière première
concassée de la carrière à l’usine se fait par des camions par une route asphaltée.
Le gisement est situé dans la partie formée par le triangle Jijel, Texanna, El-
Aouana, sur le flanc nord du complexe grès marnes argileuses appartenant à la
nappe numidien.

18
CHAPITRE II

MATIER PREMIER
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

I. Introduction :

Le grès est une roche sédimentaire composée de grains de quartz consolidés par un
minéral agglomérant. Les grès dans lesquels l’argile, la calcite ou l’oxyde de fer constitue
le minéral agglomérant sont généralement très friables et se désagrègent facilement en
grains. D’autres grès, comme ceux dont le ciment est siliceux, peuvent l’être moins et se
désagréger moins facilement. La plupart des grès sont blancs, gris ou bruns et renferment
des quantités variables d’impuretés minérales attribuables, par exemple, au feldspath, à
la hornblende, à la magnétite, à la pyrite, à des taches d’oxyde de fer et au mica. Le
quartzite est un grès métamorphisé dur et compact qui se compose de grains de quartz
solidement consolidés par un ciment siliceux. Après leur fusion avec le ciment siliceux,
les grains de quartz d’origine forment une masse homogène et uniforme et deviennent
ainsi invisibles à l’œil nu. La silice est le composant principal de presque tous les types
de verres pour les récipients (bouteilles et pots), le verre plat (vitres, miroirs, pare-brise),
la vaisselle (verres, récipients, carafes), le verre d'éclairage (ampoules, tubes
fluorescents), les écrans de TV et d'ordinateurs (y compris les écrans plats), le verre de
décoration, le verre optique, etc. Les fibres de verre, utilisées surtout pour renforcer les
matériaux composites ou dans les tissus décoratifs sont fabriqués à partir de poudre
finement broyée. Quant à la laine de verre, elle est utilisée pour l'isolation.

19
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

II. Les caractéristiques de grés :


Le constituant essentiel des grès est le quartz, forme de silice très dure, ses grains
donnent aux roches gréseuses leur résistance et leur dureté. Plusieurs types de ciments
peuvent réunir ces grains et assurer aux pierres leur cohérence. On distingue ainsi des
grès siliceux, cimentés par de la silice (que ce soit de la calcédoine, de l’opale ou une
autre forme), des grès argileux, des grès calcareux et des grès ferrugineux, où le ciment
est l’oxyde ou l’hydroxyde de fer, qui colore la roche en brun ou en rouge. La cassure de
ces roches est grenue on y distingue encore les grains de quartz. Il est difficile de préciser
les limites entre des grès vrais et les roches vers lesquelles ils évoluent par diminution de
la charge quartzeuse. Entre un grès calcareux et un calcaire gréseux, la différence peut
être ténue pour la classification. Lorsque les grains sont unis par du quartz cristallisé en
continuité avec les éléments originaux, on nomme la roche “quartzite”. Une véritable
interpénétration des grains de quartz rend la roche beaucoup plus dure et plus cohérente.
C’est vers les quartzites que les grès évoluent lorsqu’ils sont soumis au métamorphisme.
Les grès peuvent se charger d’autres minéraux que le simple quartz mentionné jusqu’à
présent. Ces minéraux proviennent de la désagrégation d’autres roches soumises à
l’érosion. Parmi celles-ci figurent des granites vrais, pierres magmatiques constituées de
quartz, de feldspath et de mica. Lorsque les grès contiennent d’abondants micas, ils sont
nommés psammites, reconnaissables aux petites paillettes scintillantes accumulées sur les
surfaces de stratification. Les grès riches en débris de feldspath sont appelés arkoses,
teintées souvent de coloris pastel. Lorsque les grès sont riches en matières argileuses, ils
peuvent développer une schistosité plus ou moins prononcée, ici aussi, la transition vers
de vrais schistes est très progressive et il est délicat de fixer des limites strictes et de
nommer les variétés intermédiaires. Nous parlerons plus tard de ces grès schisteux, en
même temps que des schistes, les principaux types de grès selon la cimentation sont :
 Les grès siliceux :
Composés essentiellement de grains de quartz, liés par de la silice, ces roches sont
généralement plus résistantes, comme le grès des Vosges qui appartiennent à cette
classification, mais on peut citer aussi ceux de Fontaine bleau et de Belleau.

20
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Figure 08 : Grès siliceux


 Les grès argileux :
Composés de quartz cimentés avec un liant argileux, ce type de roche correspond
aux grès rencontrés en Alsace. Le pourcentage d'argile correspondant au liant ne doit pas
excéder 20%, au-delà, ce sont des grès schisteux, ou encore des schistes gréseux si la
proportion dépasse 50%. Dans ce cas, ils peuvent présenter une schistosité (structure
feuilletée tendant à se diviser en dalles minces) plus ou moins marquée, en fonction de la
teneur en argile. Ces roches ne sont alors plus utilisées pour la taille, mais plutôt pour le
moellonnage, les dallages rustiques ou en chaperon de murs.
 Les grès calcareux :
Grès dont les grains de quartz sont liés par de la calcite. Parfois de grands cristaux
de calcite englobent plusieurs grains de quartz. Si le ciment n'est qu'en partie calcaire, se
sont alors des grès calcarifères. Ces grès sont plus tendres et moins résistants aux épreuves
du temps que les grès siliceux (monominérales). Exemple : Le bigarré des Vosges est un
grès à ciment silico-calcaire ; celui de Rouffach est un grès calcareux jaune ocre.
 Les grès schisteux :
Dans les gisements de grès schisteux, les bancs de grès alternent avec des schistes.
A grain fin et plus argileux que les psammites, ils se caractérisent en général par un faciès
feuilleté. Leur aspect varie en fonction de leur composition propre, plus compacte ou plus
fissile selon les cas. La gamme de teintes souvent foncées est très variable, parfois au sein
d’une même carrière, et se décline selon une palette de gris et gris bleu, ou, pour les zones
riches en fer, brun ou rouille.

21
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Figure 09 : Exemple de roche du grès schisteux


Les grès schisteux se prêtent en extérieur aux moellonnages plats – accompagnés
d’angles, de têtes de moule et de linteaux – pour parements traditionnels ou maçonneries
sèches, mais également aux dallages, couvre murs, tablettes et seuils. Ils sont également
largement utilisés pour l’aménagement des espaces verts sous forme de moellons, pas
japonais, murs à sec, murs de berge, bacs, tables et bancs. La décoration intérieure et l’art
funéraire trouvent dans ces matériaux des applications originales. Leur composition
minéralogique est un Assemblage de silice, de minéraux argileux, ferrugineux et
alumineux. Selon leur origine on distingue :
- Les arkoses :
Les grès d'origines détritiques résultent de la détérioration par les agents d'érosion,
Les arkoses sont issues plus particulièrement de la désagrégation de roches primaires.
Rappelons que les granites, roches primaires, sont principalement composés de quartz,
micas et feldspaths, ce qui explique la forte concentration de feldspaths au moins 25%
dans les arkoses, le ciment est souvent argileux. L'arkose de Blavosy est blanchâtre à
grains moyens liés par un ciment siliceux.
- Les psammites :
Les psammites résultent de la désagrégation des roches primaires. Les micas
abondants sont groupés en minces lits et facilitent dans le plan de clivage un délitage en
dalles. Ces roches sont reconnaissables au scintillement des paillettes de micas sur les
plans de stratification. Comme le grès de la Rhune.
- Les quartzites :
Ils dérivent le plus souvent de grès siliceux dont le ciment a recristallisé autour des
grains de quartz. Un quartzite peut être d'origine diagénétique (grès de Fontainebleau) ou
métamorphique (grès quartzite d'Erquy) ;
La distinction entre les deux n'est pas toujours évidente et nécessite une étude complète
(contexte d'apparition, structure et texture de l'échantillon). Ce sont des roches siliceuses

22
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

compactes, très dures, à cassure luisante, de teinte généralement assez claire. On peut
citer ceux d'Erquy et de Brando. La plupart des classifications modernes font intervenir
la composition minéralogique du grès et sa teneur en matrice fine. La classification la
plus utilisée semble être celle proposée par Dott en 1964 (Figure 6).
Pour combiner la composition minéralogique des grès (évaluée sur un diagramme
triangulaire quartz feldspath fragments lithiques) avec la teneur en matrice fine (<30 µm),
Dott a choisi de diviser les grès en trois grands groupes : les arénites, les wackes et les
mudrocks.[5]

Figure 10 : Classification des grès suivant Dott (1964).


Le petit triangle à droite suggère une classification des greywackes lithiques sur base de
la nature des fragments rocheux.
Il s'agit d'une classification pétrographique, elle ne tient pas compte de toutes les
données de terrain, souvent très importantes dans l'interprétation d'un grès, structures
sédimentaires, géométrie du corps sédimentaire,
autres faciès associés latéralement et verticalement. Les grains autres que le quartz, les
feldspaths et les fragments lithiques ne sont pas pris en compte. La matrice est définie
comme la fraction inférieure à 30 µm. A vrai dire, une matrice représente la fraction
granulométrique plus fine comblant les interstices entre les plus gros grains d'un
sédiment. Le terme implique donc une taille relative et une disposition particulière et non
pas une granulométrie particulière ; Les teneurs en matrice qui délimitent les domaines
des arénites, des wackes et des mudrocks ont été choisies arbitrairement et varient en
conséquence d'un auteur à l'autre. Il est clair que ces valeurs arbitraires deviendraient
inutiles si l'on prenait en considération la structure d’agrégat : structure jointive pour les
arénites et structure empâtée pour les wackes. Nonobstant ces remarques, cette

23
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

classification a l'avantage d'être très utilisée et elle permet de distinguer quatre grandes
familles de roches, correspondant à des origines distinctes, les arénites quartziques,
les arkoses, les arénites lithiques et les wackes. Les arénites quartziques sont constituées
essentiellement de grains de quartz, chert, quartzite associés à quelques minéraux lourds
résistants. Leur couleur est claire. Ce sont des sédiments matures, c'est à dire débarrassés
des constituants instables, généralement bien triés et dont les grains possèdent un bon
arrondi.
Ce type de sédiment s'observe depuis la base de la zone d'action des vagues de tempête
jusqu'au milieu continental : plages, dunes, barrières, rides, etc. Le matériau provient
typiquement de l'érosion de zones continentales stables à relief faible. Les arkoses ou
arénites feldspathiques sont composées principalement de quartz et de feldspath. Ce sont
des roches claires, souvent roses ou rougeâtres. L'orthose et le microcline sont plus
abondants que les plagioclases quand la croûte continentale représente la source
principale du sédiment ; dans le cas contraire, une source volcanique doit être suspectée
.On y observe aussi des micas et des fragments de roches. Les arkoses ne sont pas des
sédiments aussi matures que les arénites quartziques, elles sont généralement plus
grossières et moins bien triées que ces dernières (sauf certaines arkoses éoliennes de
milieu désertique). Beaucoup d'arkoses sont des sédiments continentaux, de type cône
alluvial, "point bar" de rivière, voire plage. La présence du feldspath implique, comme
dit plus haut, un climat aride (désertique ou arctique) et/ou un relief accusé (soulèvements
récents, failles actives). Certaines arkoses sont des "reliques", accumulées en tout début
de transgression marine et surmontées par des arénites quartziques. Les arénites lithiques
sont constituées de fragments de quartz et de roches diverses. Le mélange de quartz et de
débris divers leur donne un aspect "poivre et sel". Les feldspaths sont généralement peu
abondants, les micas sont communs.
Ces sédiments s'observent aussi bien dans des cônes alluviaux que des turbidités. Il s'agit
de dépôts immatures, à proximité de reliefs vigoureux. Les wackes (gray wackes): ce sont
des roches généralement sombres, constituées d'une matrice et de grains de quartz, de
chert, de calcaire, de roches volcaniques, de schiste, de feldspath (souvent anguleux). Il
s'agit de sédiments immatures, mis en place par des courants de turbidité.
On y retrouve en effet les grano-classements et les autres structures sédimentaires
produites par ce type d'agent de transport et de dépôt. Il faut faire attention au caractère
primaire de la matrice et veiller, pour l'interprétation, à ce qu'il ne s'agisse pas plutôt d'une
arkose dont les grains de feldspath ont été complètement altérés. Pour les sédiments

24
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

"mixtes", comprenant à la fois des grains de quartz et de carbonate ou de la boue calcaire


et siliciclastique, la classification de Mount (1985) est recommandée. [5]

Quelque caractéristique de la silice :


 Formule : SiO2.
 Réfractérité (résistance pyroscopique).
 Température de fusion 1650 C.
 Température d’ébullition : 2230 C.
 Densité 2,49.
 Dureté : 7.
 Coefficient de dilatation thermique très faible
 Ph : neutre
 Inertie chimique vis-à-vis de la plupart des acides.
 Pouvoir isolant élevé.
 Propriétés piézoélectrique et optique pour le quartz ultra-pure.

III. Composition des Grés :


La silice ou oxyde de silicium, de formule SiO2 composée de deux élément : le
silicium(Si) et l’oxyde d’hydrogène (O), est le minéral de l’écorce terrestre, elle constitue
12% (en mass) de la lithosphère. le silice est le composant majeur des roches cristallines ,
et le constituant essentiel des roches détritique. Le minérale à base de silice le plus connu
est le quartz combiné avec d’autres éléments tel que l’aluminium, le magnésium, le fer,
le calcium, le sodium, le potassium, la silice forme un groupe de minéraux appelés
silicates, qui constitue la majeure partie de la croute terrestre. Selon les conditions de sa
formation (pression et température), la silice se présent sous diverses variétés polymorphe
quartz, calcédoine, coésite, stihovite.
III.1. Composition chimique :
La composition chimique d’un l’échantillon de grès utilisé dans cette
étude est présentée dans le tableau 1. Les résultats obtenus ont montré que la nature de
cette matière première est d’origine siliceuse (SiO2= 97,2 %), présentant une faible
quantité de marne argileuse, les composés à faible pourcentage tel que Na2O, MgO, et le
K2O pratiquement sous forme de traces. L’échantillon de grès brut contient des impuretés
en oxydes majeurs de l’ordre de 0,6 % en Fe2O3 et 0,22 % en TiO2.

25
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Tableau 02 : Analyse chimique du gré brut.

Propriétés chimique SiO2 Al2O3 Fe2O3 TiO2 CaO MgO Na2O K2O SO3 P.A.F

Spécification% 97.02 1.04 0.617 0.22 0.09 0.095 0.257 0.006 0.02 0.4

III.2. Les spécifications de sable traité :

Tableau03 : analyse chimique de sable traité


Propriétés chimique Spécification %
SiO2 99% (minimum)
Al2O3 0,20 (max)
Fe2O3 0,09 (max)
TiO2 0,08
CaO ˂ 0,1
MgO Traces
Pert au feu (1000 °C) 0,2 (max)
M.L ˂0,075

III.3. Densité :
Elle est voisine de 2,5. Sa mesure est effectuée avec précision elle permet de détecter en
usine des variations anormales de composition.
III.4. Caractérisation minéralogique de grès :
La composition minéralogique est le complément nécessaire à l’analyse chimique :
elle permet en effet d’être renseigné sur les phases minérales présentes dans le grès.
L’analyse minéralogique par diffraction des rayons X (DRX) a été réalisée sur un
l’échantillon initial, et sur les différentes fractions, nous avons identifié la matrice
minéralogique.
L’appareil utilisé pour la diffraction des rayons X est un diffractomètre de poudre
marque X’ Pert Prof Panalytical type MPD /système vertical θ/θ PDS 4 passe x
Accelerator (detector) plateforme (Bracket) (semple-stage) ainsi que en utilisant la raie
du cuivre (λ =1.5405980 Å).

26
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

La reconnaissance des phases minérales par diffraction des rayons X est réalisée au
laboratoire de71 technologie des matériaux et de génie des procédés (LTMGP) de
l’université A. Mira de Bejaia (Annexe C). [1]
 Observation des fractions granulométriques par microscope optique
Les observations au microscope optique ont été réalisées sur les grès.
Les photos caractéristiques de ce sable présentées sur la figure 7

Figure 11 : Observations des grains de grès au microscope optique


Q- quartz, Li- Limonite, QF – quartz avec impureté ferrifère, Qf-quartz à ciment
feldspathique.
L’observation au microscope optique, nous a permis d’identifier et de qualifier les
minéraux en évidence selon les points suivants (Bouabdallah et Bounouala, 2014) :
- Le quartz : il apparaît dans une couleur blanche, les grains sont majoritairement cassés
mais peuvent aussi être pommelés ou arrondis.
- Les oxydes de fer : ils se présentent soit sous forme de grains indépendants, soit ils
enrobent les grains de quartz, soit ils sont sous forme d’inclusions dans le quartz. Ils sont
opaques et apparaissent sous une couleur rougeâtre. Les analyses de microscopie optique
des différentes fractions granulométriques des grès ont montré des caractéristiques de
texture très similaires, les grains de quartz se trouvant fréquemment libérés le plus
souvent dans les classes de granulométrie inférieure à 0,5 mm. Aucune libération des
particules minérales n’est visible pour une granulométrie supérieure à 500 µm.

27
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Pour des particules de taille comprise entre 500 et 250 µm, la libération semble beaucoup
plus importante, mais reste incomplet de par la présence de nombreuses particules mixtes.
Pour des particules de taille comprise entre 250 et 125 µm, la libération des particules
minérales est suffisante, néanmoins des traces d’oxyde de fer sont toujours détectées sur
les particules de la silice. Par conséquent, il est fort probable que les séparations soient
seulement efficaces pour une taille de particules inférieure 500µm.
III.5. Distribution granulométrique par tamisage :
La répartition massique des différentes fractions granulométriques est obtenue par
pesée des fractions granulométriques isolées par tamisage, Les74 pourcentages massiques
obtenus pour chaque fraction granulométrique du grès sont rassemblés dans le tableau 11.
En accord avec les observations faites sur la figure 23, le fractionnement en masse montre
très clairement que la majeure partie de la masse globale du minerai brut, se concentre
dans la fraction (- 0,5 + 0,25 mm) et (-0,25 + 0,125 mm); avec un rendement respectif de
18,78 % et 16 %. Cependant, pour les deux fractions granulométriques grossière (> 4
mm) et (- 4 + 2 mm) représentent une quantité non négligeable de 15,4 % et 18,81 %
respectivement en poids du tout-venant ; contrairement dans le cas des fractions fines (<
125 μm), ont enregistré des proportions pondérales nettement moins importantes, en poids
du tout- venant.
Il est à noter pour certains échantillons une perte allant jusqu’à plus de 1 % ce qui
s’explique d’une part par la perte en poussières en suspension, mais aussi par la perte
créée lors du tamisage mécanique, car les tamis n’étaient pas tous biens hermétiques.
Malheureusement, cette perte a été observée après tamisage.

IV. Préparation mécanique des grés :


IV.1. Préparation mécanique à la carrière :
Cette étape du traitement comprend essentiellement une élimination des schistes par
pré-criblage, une fragmentation mécanique, criblage manutention, et une pré-
homogénéisation. Le but de cette étape est l’obtention d’un produit exempt de schistes
pré-homogénéisé et ayant une granulométrie inférieure à 15 mm.
Un concassage primaire a été faite avec un concasseur à mâchoire simple effet au niveau
de la carrière pour la réduction de grosseurs des blocs du tout-venant jusqu’aux une
dimension de 60 mm, puis le produit obtenu 85 subi une notre opération de concassage
secondaire par concasseur giratoire avec une ouverture de déchargement de 15 mm,

28
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

et une séparation granulométrique par un seul crible pour obtenir une granulométrie
finale inférieure à 15 mm.

Récupération de tout-venant

Prés-criblage

+15 mm
Concassage primaire à 60 mm

Concassage secondaire à 15 mm

Criblage à 15 mm

Figure 12 : Schéma de principe du traitement de grès d’El-Aouana à la carrière

 Rapport de réduction :C’est le rapport de la dimension maximal de


l’alimentation et celui à sortie du concasseur
𝐷𝑚𝑎𝑥 60
I = 𝑑𝑚𝑎𝑥 = =4
15

IV.2. Préparation mécanique au niveau de l’usine :


Le but essentiel de ces procédés consiste à préparer les minerais à l’enrichissement
premièrement, au point de vue de la grosseur, car chaque appareil ou chaque machine
d’enrichissement peut traiter des matériaux bien définis d’âpres la dimension,
deuxièmement, au point de vue de la libération des grains des minéraux utiles et inutiles
constituant le minerai.
 Concassage : Les grès (0-60) mm sont déversés à l’aide d’une chargeuse dans
une trémie de réception, le grès est extrait de la trémie par extracteur vibrant et
déversé sur le transporteur à courroie ce transporteur à courroie alimente un
concasseur giratoire pour une réduction jusqu’à (0-15) mm
 Broyage : c’est un stade de préparation mécanique du minerai, où il convient
de libérer la silice de l’impureté (d’environ 600 µm). Le broyage se fait par un
broyeur a bar en voie humide de rapport de réduction est égale :
𝐷𝑚𝑎𝑥 15
I2= 𝑑𝑚𝑎𝑥 = = 15
1

29
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

D’après le degré de réduction de l’opération de concassage et de broyage en dit


que la roche des grés est demi-friable.
 Criblage : le broyage se réaliser par un crible de tamis du dimension 1 mm et
0,630 mm. Le produit sortant du broyeur est repris dans une bâche puis pompé
vers un crible, les particules supérieures à (0.630) mm sont rejetés, quant aux
particules inférieures à 0.630 mm sont envoyées vers la section de traitement
physique par Unisizer (séparateur hydraulique dans lequel est réalisée la
coupure à 0.1 mm la sous verse (0.630-0.1) mm de séparateur hydraulique
est évacuée vers un classificateur à vis) , les passant (0-0.630) mm du crible sont
récupéré dans une bâche puis pompé vers les hydrocyclones.

Tableau04 : analyse granulométrique du sable traité


Granulométrie (mm) Spécification (%)
Refuse 0,630 0
Class 0,630-0,080 95± 5
Inferieur 0,080 5(max)

30
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

V. Unités de la matière première :


Capacité de la production de station de traitement de sable
Installées :13 t /h.
Réelle : 8 t /h.

Reprise de 15 mm

Broyage à 1 mm

Mise en pulpe

˂ 630 µm
Coupure à 630 µm Rejets > 630 µm

Hydrocyclonage

Classification Attrition

Attrition
Classification

Hydrocyclonage

Eau Séparation gravimétrique par table à secousses

Concentré Mixtes Rejets

Table à secousses

Epaississeur Concentré Rejets

Essorage
Addition pour céramique
Stockage et homogénéisation

Figure 13 :shéma de principe du traitement de grés d’EL-Aouana à l’usine.

31
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

VI. Traitement gravimétrique :


VI.1 Classificateurs à vis :
Le produit passe par une opération de classification qui a pour objet d'éliminer les
argiles et les matières organiques. Cette opération est basée sur la différencier de
densité entre les particules, on y distingue trois zones d’opération :
- Zone inférieure, sédimentation les particules grossières.
- Zone intermédiaire, sédimentation entravée.
- Zone supérieure, la sédimentation libre prévaut et d’où un flux horizontale d’eau
déborde.
Les caractéristique d’un classificateur à vis :
- Diamètre de la spirale : 915 mm.
- Longueur de spirale : 5,8 m.
- Pente d’installation : 26%.
- Cuve : semi-élargie série 125.
- Vitesse de rotation de la spirale : 6 tr / min.
- Relevage de spirale : volant de manœuvre.
- Moteur : 4 kw (1500 tr/min).
- Poid : 4000 kg.

VI.2 Hydrocyclone :
Dans cet appareil, la séparation se fait sur la base de différence de comportement
hydrodynamique des particules dans un écoulement centrifuge que l'on suppose
dépendant de la dimension des particules.
Les caractéristiques de l’hydrocyclone :
- Type : UC 150.
- Poid : 350 kg.
- Diamètre normale : 380
- Construction acier avec revêtement en caoutchouc.
- Buse de sousverse en caoutchouc moulé.

VI.3. Tables à secousses :


Le produit attrition est récolté dans une bâche et pompé vers un hydrocyclone, la sous
verse d’hydrocyclone est déversée dans un système de répartition qui permet d’alimenter
simultanément 16 tables à secousses qui constitues la 1ere concentration gravimétrique.

32
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Les coupures lourdes de ces tables sont récupérées dans le bâche et pompées vers
l’hydrocyclone là sous verse d’hydrocyclone alimente, un distributeur, ce dernier
alimente 3 tables à secousses (2eme concentration gravimétrique). Les rejets de la
première concentration gravimétrique sont ainsi retraités et seront répartis en deux
catégories :
Une partie comprenant les minéraux lourds constituant le rejet, l’autre contenant du sable
utile et recyclé par la bâche vers la première concentration gravimétrique. Les minéraux
lourds sont récoltés dans une bâche pour être pompés vers deux hydrocyclones.

Classification par 16 tables a secousses

Concentré mixtes rejet

Stock 1 Classification par trois table Bassin de


a secousses décantation

Stocke 2 Concentré rejet Bassin de


décantation

Figure 14: schéma d’élimination des minéraux lourds par tables à secousse.

Référence de la table à secousse :


- Type : 49-15.
- Le débite : 700 kg/h.
- Dimension standart : 3,5 ×1,3 m.
- Moteur de commande : 2,2 kw.
- Poid unitaire :2000 kg.
- Alimentation d’eau : 3 m3.

VI.4. Arrosage-Séchage :

Les sables débarrassés des minéraux lourds sortant des tables sont récupérés dans
la bâche avant d’être pompés vers la section d’essorage et de séchage.
➢ Les sables pompés dans la bâche sont épaissit dans l’hydrocyclone incorporé au
filtre.la sous verse de l’hydrocyclone alimente le plateau de filtration sous l’effet de la

33
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

dépression crée sous la toile filtrante par deux ventilateurs, l’eau traverse la toile filtrante
et recueillie dans l’hydro séparateur placé sous le filtre et qui sert en même temps de joint
hydraulique.
➢ La vapeur nécessaire au séchage est produite dans une chaudière alimentée avec l’eau
traitée dans l’unité. La vapeur est injectée sur le filtre à travers une hotte.
➢ Les sables extraits du filtre sont repris par un transporteur à courroie et stockés dans
un silo tampon, et prêts pour être envoyés vers une salle d’homogénéisation

VII. Echantillonnage :
La stratégie de prélèvement repose essentiellement sur le volume et le nombre des
échantillons, ainsi que sur le choix des stations d’échantillonnage (nombre, emplacement
et positionnement). L’échantillonnage se définit comme une procédure dans laquelle une
portion de substance, de matériau ou de produit est prélevée pour fournir un échantillon
représentatif de l’ensemble pour les besoins de l’analyse, la représentativité des
échantillons dépend en grande partie des choix qui sont effectués. Le choix de
l’équipement utilisé pour prélever les échantillons est principalement effectué en fonction
du type d’échantillon, du volume requis et de la localisation du minerai lors du
prélèvement. Le prélèvement a été effectué sur l’ensemble de la zone d’étude, un
échantillon de 60 kg des grès a été prélevé au mois de mai 2010, et après une réception
des échantillons au laboratoire

VII.1. Préparations des échantillons pour analyse :


Le grès utilisé dans cette étude provient de la région d’El-Aouana (Jijel). Il se présente
sous forme d’une particule de 0 à 40 mm Quand l’échantillon se compose de fragments
de roche non broyée est traité pour préparer des lames minces pour la microscopie optique
et les études de texture.
Les fragments restants de grès sont alors concassés en un produit inférieur à 5 mm Ceux-
ci peuvent être homogénéisés, et échantillonnés par une série de quartage jusqu’à
l’obtention d’un échantillon représentatif de 1 kg.
VII.2 Quartage :
C’est une opération indispensable pour une meilleure représentativité Del
‘échantillon. Avant cette opération, il est nécessaire de procéder à une homogénéisation
du minerai. Elle consiste à construire un cône régulier au égaux. On prélève deux quarts
opposés, alors que les deux autres seront gardés comme témoins.

34
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

On recommence la même procédure de fractionnement jusqu’au dernier quartage. Moyen


d’une petite pelle, qu’on transforme sous forme de galette plate de contour plus au moins
rond. Cette galette est ensuite partagée en quatre quarts

Echantillon brut

Concassage à 5 mm

Homogénéisation

Fraction
Quartage Tamisage granulométrique

Echantillon Analyse chimique des


fractions

Analyse chimique DRX


DRX des fractions

Figure 15 : le Protocol de l’échantillonnage des grés.

VIII. UTILISATION :
Les applications industrielles des grés riche en silice sont extrêmement variées, l’industrie
de verre et celle de la fonderie sont les principaux marchés de sable siliceux industrielles.
L’industrie de verre :
L’industrie de verre regroupe deux activités très différent :
- Le verre mécanique, industrie à investissement lourds, effectue un production de
mass dans les domaines du vitrage, de la fibre, du verre d’emballage, du verre de
table et du verre technique.
- Le verre ‘’ soufflé’’ ou ‘’ à la main ‘’, production artisanale tournée verre l’Art et
la création, effectue des production de prestige et de précision.

35
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

VIII.1. Fabrication de verre :


La matière essentielle avant la fabrication de verre est essentiellement la silice, extraite
de carrière de sable situées généralement à proximité des usines, le carbonate de soude,
la chaux et la magnésite sous forme de calcaire et de dolomie.
L’industrie du verre consomme en moyen 700 kg de silice par tonne de produite. La
fabrication du verre comporte cinq phases successives :
La préparation du mélange vitrifiant ou « lit de fusion » dont la composition dépend de la
nature du verre désiré. D’une manière générale, un mélange est constitué par :
- 72% environ de vérification (surtout du sable siliceux).
- 14% environ de fondants (carbonate et sulfate de soude) pour les verres courants,
ayant pour rôle de favoriser la fusion.
- 14% de stabilisants (carbonate de chaux, alumine, magnésie) destinés à renforcer
la résistance à l’eau ou la résistance chimique. Suivant les besoins, on ajoute
divers adjuvants (bore, oxydes métallique, etc.) pour modifier certaines propriétés
du verre, le colore où le décolorer. A ces matières premières, on additionne
généralement, pour faciliter la fusion, des déchets de verre dits « groisil » ou
« calcin » dans une proportion variable suivant les productions.
Les spécifications pour les différentes utilisations de sable sont récapitulées dans le
tableau 05
Tableau 05 : Spécifications de sable de silice pour différents usages

36
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

IX. Statistiques sur les grés :

IX.1. Production et réserves mondiales


La production mondiale de sable siliceux pour l’industrie, de l’ordre de
120 à 150 Mt par année (Dumont, 2006), est dominée par les USA (24 %), les
Pays-Bas (20 %), la France, l’Allemagne et l’Autriche produisant environ 5 %
chacun. Une trentaine de pays ont une production supérieure à 1 Mt/ an. Les
réserves mondiales sont importantes et représentent plus d’un siècle au rythme
de production actuelle.

IX.2 Marché et acteurs mondiaux :


Les matériaux siliceux, à l’exception du quartz ultra-pur, sont des produits pondéreux
qui voyagent peu et sont surtout destinés à être transformés prés de leur lieu d'extraction.
Les produits manufacturés au contraire peuvent être envoyés loin de leur lieu de
fabrication.
Les marchés mondiaux des produits siliceux sont très variés et complexes. En ce qui
concerne celui du verre, il est dominé par Saint Gobain (France), Pilkington (GB), Sibelco
et Glaverbel (Belgique), Guardian (USA).
 Prix :
Le prix de sable siliceux varie en fonction de ses caractéristiques, tels que la
granulométrie et la pureté, par exemple le sable siliceux destinées pour les charges
minérales peut être quatre à cinq fois supérieur par rapport au sable siliceux destiné pour
la fonderie.
Sur le marché mondial, les sables siliceux ne dépassent pas 25 €/t sortie carrière, alors
que le quartz ultra-pur peut valoir 30 €/Kg.
Les produits dérivés ont une forte valeur ajoutée : silicium métal 850 à 1200 €/t, carbure
de silicium 1300 à 1700 €/t, silice précipitée 1200 €/t, colloïdale 3000 à
7500 €/t

IX.3 Le sable siliceux en Algérie :


On trouve en Algérie des gisements importants de matériaux siliceux, notamment dans
l’ouest du pays, où ils sont liés aux dépôts de sables éoliens. Ce sont surtout ces gisements
qui sont exploités pour la production du verre.

37
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

Les gisements algériens de silices sont surtout représentés par les dépôts de sables
quaternaires, mais aussi par des matériaux variés: grés quartzeux, quartzites, quartz
filoniens,
Dans la partie nord du pays, les réserves géologiques connues sont de plus de 150 Mt de
roches siliceuses pures à teneur en silice élevée (> 97 % SiO2) et plus de 100 Mt de roches
siliceuses industrielles à plus de 90 % de SiO2.

Figure 16 : Carte de l’Algérie (réserve géologiques en sable siliceux)

38
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE II

X. Conclusion :
Étant donné les exigences de qualité des produits verriers, l’étape de préparation des
matières première est très important.
Les spécifications des déférents constituants étant très strictes tant d’un point de vue
chimique que granulométrique, les installations de traitement du sable qui est bien
entendu le constituant majeur de la charge des fours, comportent généralement les étapes
suivantes :
- Séparation granulométrique combinées à de l’attrition ;
- Elimination les minéraux lourd lords par séparation de type gravimétrique ;
- Filtration et séchage du produit en cours ou en en fin de traitement ;
La granulométrie de la matière première est évidement un paramètre important
puisque nombreux sont ceux qui prétendent que les fines posent un problème
d’envolement au four de fusion tandis que les particules trop grossières n’ont pas le temps
d’y fondre.

39
CHAPITRE III

PARTIE EXPERIMENTALE
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

I. Introduction
La concentration par gravité ou gravimétrique est une voie importante de la
minéralurgie. Les tonnages traités aux États-Unis par gravimétrie sont du même ordre de
grandeur que ceux alimentant la flottation. En effet, certains minerais pondéreux (charbon
en totalité et, dans une moindre proportion, fer) sont connectables par une technique
gravimétrique. Des étapes successives de concentration suivant chaque étape de réduction
granulométrique permettent de profiter de la libération progressive des espèces minérales
de valeur, évitant ainsi de recourir immédiatement à un broyage poussé à la maille de
libération, ce qui diminue la consommation énergétique et le coût du traitement.
Ces procédés sont très bien adaptés aux petites installations, mais permettent aussi
de traiter des tonnages importants. De plus, ils se prêtent tout particulièrement à la mise
en place d’unités mobiles (sur des dragues ou dans des sites isolés).
Les objectifs de la concentration gravimétrique sont :
D’une part l’obtention de concentrés définitifs pour des extractions de charbon, de fer
et de minéraux lourds comme le wolframite ou la cassitérite ; d’autre part la production
de pré concentrés dans un grand nombre de cas (fluorine, barytine, minerais métalliques,
traitement des déchets, etc.), permettant de réduire l’emploi de méthodes de valorisation
plus onéreuses ou de s’affranchir de paramètres sensibles intervenant dans des procédés
autres que gravimétriques : cette voie est ainsi moins perturbée par des variations de
composition minéralogique-chimique que la flottation, où les sels solubles, les
changements dans la stœchiométrie des minéraux, la qualité de l’eau et la nature des
impuretés sont des facteurs perturbants.
La réussite d’une séparation gravimétrique repose sur la connaissance poussée des
paramètres minéralogiques du minerai à traiter (maille de libération, masse volumique
des divers constituants, présence de mixtes minéralogiques, répartition granulométrique
des espèces minérales,
Les opérations unitaires mises en œuvre dans les techniques séparatives sont le plus
souvent précédées ou couplées avec des phases de classement en divers lots de
granulométries différentes.
En effet, les appareils de concentration gravimétrique ne donnent de bons rendements
que sur des matériaux ayant des intervalles granulométriques bien définis. Ils sont donc
conduits à opérer un lavage préalable. Est désigné sous le nom de classification
hydraulique en dimensions l'ensemble des procédés permettant de séparer les particules

40
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

solides d'une suspension en milieu liquide, en deux ou plusieurs fractions de granularités


différentes par la seule action d'un champ d'accélération ou centrifuge.
Parmi ces appareils de classification par dimension, l’hydrocyclone est un des plus
utilisés en raison de simplicité et de ses couts en capital et d'opération peu élevés. Dans
cet appareil la séparation se fait sur la base de différence de comportement
hydrodynamique des particules dans un écoulement centrifuge que l’on suppose
dépendant de la dimension des particules. Le liquide contenant les solides à classifier
entre à l’intérieur du cylindre supérieur du cyclone et La force centrifuge développée par
le mouvement de rotation envoie les particules grossières vers les parois du cyclone alors
que le liquide et les particules fines y étant suspendues restent plus près du centre, d’où
elles sont emportées par un courant ascendant d'air vers la buse de surverse au sommet
du cyclone, par laquelle elles quiment l'appareil. Les particules grossières et une petite
fraction du liquide sont déchargées par la buse de sousverse, a l'apex du cône.
La performance des hydrocyclones est cependant loin d'être parfait. Parmi les des
paramètres qui caractérisent la performance de I ‘opération de classification on retrouve :
Le court-circuitage de fines particules à la sousverse, le diamètre d'équicoupure et
l’acuité de séparation (coefficient d’imperfection) ces paramètres peuvent être évalués a
partir de la courbe de partage corrigée de l’hydrocyclone, courbe qui doit être obtenue
expérimentalement, Dans cette expérience, on déterminera a partir de mesures faites sur
l’alimentation, la surverse et la sousverse, la courbe de partage d'un hydrocyclone de
laboratoire opérant sur une pulpe de silice (100%-200 µm)

41
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

II. Définition et conception d’un hydrocyclone :


L'hydrocyclone est un appareil sans partie mobile utilisé dans les procédés de
classification des particules. L'hydrocyclone est composé d'une section cylindrique
supérieure et d'une section conique inférieure. On y distingue un orifice d'alimentation,
une buse de surverse (vortex) sur la section cylindrique et une buse de sousverse (apex)
à la pointe du cône. Il reçoit de l'eau qui coule en continu qui est alimentée par une
tangente, utilisant une force centripète pour séparer les particules, les liquides de densités
différentes ou les bulles de gaz de l'eau.[ 6 ]

Figure17 : conception d’un hydrocyclone

Les hydrocyclones ont divisé un flux d'eaux usées à venir en deux flux : un sous-flux
avec une fraction dense ou grossière, et un débordement avec une fraction légère ou fine.
Des particules ou des liquides plus larges ou plus denses se déplacent vers la paroi
conique, et un volume relativement faible (environ 15% du flux d'alimentation) fait des
spirales vers le bas pour sortir de l'hydrocyclone dans le sous-flux. Un volume d'eau
relativement important (environ 85% du flux d'alimentation) contenant des particules plus

42
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

petites ou moins denses ou des liquides ou des gaz en spirale jusqu'à l'hydrocyclone pour
sortir en débordement.
Les hydrocyclones n'ont pas de parties mobiles et fournissent ainsi une séparation
peu coûteuse de grands volumes d'eau contenant de faibles concentrations de solides
particulaires, des liquides de densités différentes ou des gaz. Le seul coût d'exploitation
est l'augmentation du pouvoir de pompage nécessaire pour surmonter la chute de pression
à travers l'hydrocyclone.
Les principales variables de conception et d’opération d’un cyclone ayant une
influence sur la qualité de la classification sont :
 La vitesse angulaire d’entré de la pulpe.
 L’angle d’entré de la pulpe.
 Le diamètre de cyclone.
 L’angle du cône.
 Les diamètre et longueur de vortex et de l’apex. le différent de pression entre
l’entrée et sortie .
 La vitesse angulaire à laquelle la pulpe entre dans le cyclone est reliée au diamètre
de la conduite d’alimentation. [6]
Plus le diamètre de la conduite d’alimentation est petit, la vitesse d’entrée est élevée.
Concernant l’angle d’entre de la pulpe, on peut dire qu’il existe deux types de conception.
Le premier type est une conception ou la conduit d’alimentation est fixée
perpendiculairement à la paroi du cyclone. Ce n’est malheureusement pas le meilleur type
de conception étant donné qu’une turbulence non négligeable s’installe dans le cyclone
entravant de même coup la qualité de la séparation.
Le deuxième type de conception, et le meilleur, consiste-t-on une conduite
tangentielle à la paroi engendrant un mouvement hélicoïdal d’entrée de la pulpe tout en
minimisant la turbulence.
L'effet des différentes variables géométriques sur l'opération d'un hydrocyclone est
résumé au Tableau 7. Le débit d'alimentation est un débit volumique et la qualité de la
classification correspond l'acuité de séparation qui est donnée par la pente de la courbe
de partage.

43
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Tableau 6 : sommaire d’effet des variables de conception d’hydrocyclone sur la


classification [7].
Débit Maille de Qualité de la
Effet d’une augmentation d’alimentation coupure classification Choix
(Qa) (d50 )
Diamètre de l’hydrocyclone (dc) dc
Diamètre d’alimentation (di) di=0.2(dc)
Diamètre de vortex (do) do=0.3(dc)
Diamètre de l‘apex(du) du=0.2(dc)
Hauteur du cylindre(h) h=3(dc)
Angle du cône 15_30°
Augmentation ; diminution

L’hydrocyclone est muni d’une entrée placée tangentiellement dans un corps


cylindrique. Cette disposition permet de transformer le mouvement de translation en
mouvement de rotation. L’effet de la rotation sur le mélange, dans une vue de dessus
(Figure 18).

Figure18 : Différentes trajectoires d’une particule contenue dans un fluide sous


l’effet du mouvement rotationnel à vitesse élevée

Figure19 : Géométrie conventionnelle des hydrocyclones.

44
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

III. Technologie de l’hydrocyclone


Le fonctionnement des cyclones est inspiré de la loi de Stokes, le mélange constitué
d’une phase dispersée dans un fluide continu, est injecté dans le cyclone à travers une
entrée tangentielle connectée à un corps cylindrique. Le mouvement transversal, à grande
vitesse, se transforme en mouvement rotationnel intense par l’effet de la courbure de la
paroi du cylindre. Par analogie au mouvement des satellites en orbites, les composants du
mélange sont éjectés vers l’extérieur sous l’effet de la force centrifuge, cela veut dire vers
les parois du cyclone, créant une zone de dépression au centre similaire à celle dite œil
du cyclone dans les tornades. La pression, donc, est élevée prés des parois par l’effet des
composants éjectés qui poussent et faible au centre par la tendance à créer un vide. De ce
fait, une force engendrée par le gradient de pression s’oppose à la force centrifuge. A ce
stade, trois trajectoires possibles sont envisageables. La première correspond au cas où la
force centrifuge (multiplication de la masse par le carré de la composante tangentielle de
vitesse et la distance par rapport au centre de rotation) est supérieure à la force de pression
et, donc, les composants les plus lourds sont éjectés loin du centre. La deuxième, est une
trajectoire résultant d’un état d’équilibre radial entre la force centrifuge et la force due au
gradient de pression. La dernière, est une aspiration des composants les plus légers vers
le centre. Ici, la force de traînée agit sur la vitesse de rotation, une force de traînée faible
agit en faveur de la force centrifuge. Par contre, une force de traînée élevée, diminue la
vitesse de rotation et, donc, la force centrifuge favorisant l’aspiration des composants vers
le centre (figure 18) [8].
Les composants éjectés vers la paroi sous l’effet de la force centrifuge, ont une
trajectoire descendante tandis que les composants aspirés vers le centre sous l’effet de la
dépression continuent leur trajectoire vers le haut.
Des études antérieures ont constaté que les cyclones cylindriques provoquent une
atténuation de la vitesse tangentielle en fonction de la longueur du corps cylindrique par
l’effet du frottement. Cela, justifie l’emploi d’une partie conique pour compenser la perte
en intensité de rotation par une accélération dans la section réduite du cône. Les particules
séparées sont collectées dans un bac en bas du cyclone.
On peut remarquer, aussi, qu’un petit cylindre pénètre du haut du cyclone avec une
certaine profondeur. Ce petit cylindre a pour objectif d’éviter l’aspiration des particules
directement de l’entrée vers la sortie en haut du cyclone à travers la couche limite qui se
développe prés des parois supérieures. En créant un espace annulaire, les particules,

45
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

supposées être transportées vers le bas, auront plus de chance de subir l’effet de la rotation
du fluide dans le corps du cyclone.
Illustre la géométrie d’un cyclone dépoussiéreur conventionnel avec les dimensions de
ses différentes parties.
A noter que les dimensions sont, en générale, exprimées en termes de ratios par rapport
au diamètre de référence qui est celui du corps cylindrique (chambre de rotation). L’entrée
tangentielle a une section rectangulaire mais des entrées à sections circulaires peuvent
être utilisées aussi. Les cyclones peuvent être combinés en parallèle pour augmenter la
quantité de solides séparés ou en série pour affiner la séparation des particules à des
diamètres plus fins.
Les hydrocyclones ont de nombreuses applications industrielles. Pour le traitement des
eaux usées, ils sont utilisés pour :
 Séparation solide / liquide : par ex. Sable séparé, limon et argile de l'eau
 Séparation liquide / liquide : par ex. Huile séparée de l'eau
 Séparation gaz / liquide : par ex. Bulles de gaz séparées de l'eau

Figure20 : Principe de fonctionnement d’un hydrocyclone [8].

46
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Les particules solides de masse volumique plus importante que le fluide porteur sont
mises en rotation à grande vitesse dans le corps de l’hydrocyclone et sont projetées vers
les parois du cylindre principal sous l’effet d’une sédimentation radiale accélérée.
L’accélération centrifuge peut atteindre plusieurs milliers de fois l’accélération de la
pesanteur, jusqu’à 50 000G dans un hydrocyclone de 10 mm de diamètre (Rushton et al.
2000). Le sédiment ainsi constitué sur la paroi du corps cylindrique s’écoule le long du
cône formant la zone d’évacuation de la phase solide concentrée. La partie conique se
termine par un tube de faible section (buse de sousverse).
Le fluide le moins chargé en particule est aspiré par un tube plongeant dans le corps
cylindrique (surverse). Cette aspiration dans le tube supérieur est favorisée par la perte de
charge singulière associée à la partie inférieure de l’hydrocyclone. En effet, la restriction
de section progressive dans le cône et l’augmentation locale de la fraction solide
provoquent une perte de charge importante dans l’écoulement forçant le fluide faiblement
chargé en particules à s’échapper par le tube supérieur [8].
On peut agir sur différents paramètres pour contrôler le fonctionnement de
l’hydrocyclone :
 Paramètres géométriques
– diamètre de l’hydrocyclone Dc
– diamètre de la sousverse Du
– diamètre de la surverse Do
– angle du cône
 Conditions opératoires
– débit d’alimentation Qf
– concentration en solide ' ou Cw
– présence ou non de surpression à la surverse et/ou à la sousverse pour forcer
l’écoulement
La pression dans le cœur de l’écoulement peut être très basse (inférieure à la pression
atmosphérique) suite aux effets centrifuges et certains hydrocyclones fonctionnent avec
une zone centrale gazeuse. En effet, pour les hydrocyclones ayant une buse de sousverse
déchargeant dans l’atmosphère, la faible pression au centre de l’appareil aspire l’air
extérieur créant ainsi une colonne de gaz centrale. Pour les hydrocyclones équipés d’un
bac de collecte hermétique du solide, le cœur gazeux se forme par coalescence des petites
bulles piégées par la pompe ou par cavitation. Les performances de la séparation sont
fonction de tous ces paramètres et ont donné lieu à de nombreuses études expérimentales,

47
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

principalement dans le domaine du traitement des minerais. Tous ces résultats ont été
rassemblés sous la forme de corrélations empiriques permettant le choix des dimensions
de l’hydrocyclone et la prédiction de ses propriétés séparatives [8].
Le comportement hydrodynamique d’un hydrocyclone dépend de la quantité de solide
piégée, qui est déterminé en partie par la concentration en solide à l’alimentation et par le
débit d’alimentation. (Figure 21)
Présente les trois comportements possibles d’un hydrocyclone. On retrouve ainsi sur
la gauche le comportement classique classificateur pour des mélanges peu concentrés en
solide, ou pour de faibles débits d’alimentation.
La décharge à la sousverse se fait alors sous forme de spray, ou « parapluie »
(Figure 22.a), la faible pression à l’intérieur aspirant de l’air au centre de la sousverse.

Figure21 : Evolution du comportement de l’hydrocyclone avec l’augmentation


de la concentration en solide [8].

48
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

(a) (b)
Figure 22 : Photographies des deux types de décharges à la sousverse (a)
en parapluie (b) en boudin
Lorsqu’on injecte une plus grande quantité de solide dans l’hydrocyclone, en
augmentant la concentration ou le débit d’alimentation, la partie conique se remplie et
bloque l’entrée d’air. La décharge se fait alors sous forme de boudin (Figure 2.4(b)). Ce
fonctionnement en épaississeur, légitime dans
Certains cas industriels (exemple du traitement de l’eau), peut être combiné à un autre
hydrocyclone fonctionnant en classificateur afin de combiner leurs effets et d’augmenter
les performances de séparation. Un exemple de schéma de procédé mettant en jeu deux
hydrocyclones en séries est visible sur la Figure 23.
Enfin, lorsque la quantité de solide augmente encore, l’hydrocyclone ne sépare
pratiquement plus et se comporte comme un diviseur de débit. [6]

Figure 23 : Montage en série d’un hydrocyclone épaississeur et d’un hydrocyclone


classificateur par Svarovsky (2000) [8].

49
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Zone A : dimensionnement correct

Zone B : marche en boudin (apex trop bridé)

Zone C : marche avec pulpe trop diluée

Figure 24 : Influence du diamètre de l'apex sur l'aspect de la sousverse du cyclone


[9].

IV. Eléments d’analyse de la performance d’un hydrocyclone


Différents paramètres peuvent être utilisés pour caractériser la performance d'un
hydrocyclone ou d'une façon plus générale d'un classificateur par dimension. L'évaluation
débute par la construction de la courbe de partage qui donne la proportion des particules
d'une classe granulométrique qui passent de l'alimentation à la sousverse, c'est à dire:
Partage des particules de la classe granulométrique
Débit de particules de la classe i dans la souverse
i =100 (1)
𝐷é𝑏𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙′𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Les valeurs obtenues sont représentées sur un graphique donnant le partage en
fonction de la taille moyenne des particules de chaque classe granulométrique. Une
courbe de partage idéale (ligne pointillée) est montrée à la Figure (25) avec une courbe
de partage typique (ligne solide) pour un hydrocyclone. Un partage idéal implique que
toutes les particules d'une dimension supérieure à la dimension de coupure du
classificateur sont récupérées en sousverse, alors que toutes les particules sous cette
dimension sont récupérées en surverse.
En pratique, la courbe de partage d'un hydrocyclone n'est pas verticale et ne converge
pas vers zéro pour les fines particules, c'est à dire qu'une fraction des fines particules est
dirigée vers la sousverse alors qu'elles devraient se retrouver en surverse. Cette portion

50
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

de matière envoyée en sousverse est appelée le court-circuitage et on l'associe


habituellement au partage de l'eau entre l'alimentation et la sousverse c'est à dire :
𝐷é𝑏𝑖𝑡𝑒 𝑑 ′𝑒𝑎𝑢𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
Partage de l’eau =100Débit d′eau dans l′alimentation [10] (2)

Figure 25 : Courbe de partage idéale et typique [6].

La courbe de partage peut être utilisée comme telle pour évaluer le fonctionnement
d'un classificateur et on présentera quelques exemples plus loin. La pente de la courbe de
partage ou imperfection peut aussi être utilisée pour caractériser le fonctionnement de
l'hydrocyclone [11]. L'imperfection est donnée par :

d25−d75
L’imperfection = (3)
2d50

Les variables dE correspondent à la dimension pour un partage E (Figure25). Lorsque


l'imperfection tend vers zéro, la courbe de partage s'approche d'une classification idéale.
La grandeur du court-circuitage peut aussi être utilisée comme mesure de la qualité de la
classification. Plus les conditions d'opération du classificateur favorisent un faible court-
circuitage meilleure est la classification

51
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Soit un cyclone alimenté avec un débit volumique de pulpe Q A . Soit ƿA la masse

volumique de pulpe alimenté et tA le pourcentage de solide en poids. Les données

équivalentes pour la surverse et la souverse sont Qo , ƿo,t, et Qu, ƿu,tu, respectivement.


On connait la distribution granulométrique de trois produit, x A, xU, et xO. le problème est
de trouver la courbe de partage
Du cyclone à partir de ces données. La première calcule que nous devons effectuer est
le calcul de la fraction de solides alimentés qui se retrouves à la souverse.
 Un bilane massique de solides donne :
QA= QO+QU (4)
 Un bilan massique de solide donne :
Solides en A =solide on O + solide on U
 Le débit massique de solides dans chacun de ces flux (ex. alimentation) est donné
par :
ωA =QA. ƿA.tA (5)
ou ƿA, la mass volumique de la pulpe alimenté, et reliée à la fraction de solides

(en poids ) tA par

avec ƿA = la mass volumique de solides


en reportant dans l’équation de bilan massique de solides, il vient :
QA. ƿA.tA = QO. ƿO. tO + QU. ƿU.tU (6)
Le terme T =( QU. ƿU.tU/( ( QA. ƿA.tA) est la fraction de poids de l’alimentation qui
retrouve à la souverse. Nous devons maintenant calculer le soutirage, soit la fraction de
l’eau de l’alimentation qui se retrouve à la souverse. pour cela, nous devons écrire le bilan
d’eau dans le cyclone :
QA. ƿA..(1- tA) = QO. ƿO.( 1- tU) + QU. ƿU..( 1- tU ) (7)
La fraction S = QU. ƿU..( 1- tU ) / QA. ƿA..(1- tA) est le soutirage d’eau.
Pour calculer la courbe de partage, nous établissons un bilan matière sur le matériel
dans la class :
ωA.XA = ωO.XOi + ωU.XUi (8)
est sur la mass total des solides :
ωA= ωO+ ωU (9)
ou ̑ ωO débit de solide sec à la surverse (overflow)
ωU = débit de solide sec à la sousverse (underflow)

52
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

ωA = débit de solide sec à l’alimentation


Xi = fraction de solides retenus à la classe i
La solution du système d’équation 8 et 9 permet de calculer le rapport de charge
circulante :
ωU/ ωO =( xa – xo )/ (xu – xa) ̑ί (10)
On obtient normalement une valeur de ωU/ ωO pour chaque class. Une valeur moyenne
peut être obtenir à partir de la pente du graphique ( xa – xo )vs (xu – xa) ί on peut maintenant
calculer la valeur nécessaires au traçage de la courbe de partage du cyclone : la
récupération de solide à la sousverse (ωU.XUi / ωA.XA) et diamètre moyen de la class
granulométrique i, ce dernière étant la moyen géométrique entre l’ouverture du tamis
considéré et celle du tamis immédiatement au-dessus.
Note : étant donné qu'on utilise une moyenne de la charge circulante pour toutes valeur
es classes, les bilans(1) ne seront plus satisfaits Donc, pour calculer la récupération de
solide à la sousverse, Y (masse solide la sousverse/masse de solide a la alimentation),
on procédera plutôt à recalculer'alimentationa partir de la charge circulante et x o et xu
ωU
(ωO).Xui
Yi = ωu (11)
(ωO ).xui+xoi

Le graphique Y vs d nous montrera l'existence d'une valeur Y différente de zéro pour


d60. Ceci ne peut être expliqué p le phénomène de classification (les particules très fines
doivent se rapporter plutôt à mais par avec de la surverse) l’entrainement l'eau. On
supposera donc que la fraction de particules fines à la sousverse est égale à la fraction
d'eau à la sousverse. Celle-ci peut être calculée à partir du bilan d'eau (comme indiqué à
la page précédente)
Si, au lieu de travailler avec les débits volumiques de pulpe (et na masse volumique
et pourcentage en solides), on travaille avec les débits massiques de solides, le calcul du
soutirage d'eau Rf est comme suit :
▪ Rapport(eau/solide) sousverse= 100 – ( %Ou solide surverse) / %solide sousverse
=Eu
▪ Rapport(eau/solide) sousverse = 100- (% solide sousverse) /% solide surverse = Eo
▪ Fraction d'eau sousverse= Rf= u Eµ /U .Eµ+o.Eo
▪ La "vraie" classification Yt’ est alors déduite de la classification ‘’apparente’’
(entrainement inclus) :
𝑌−𝑅𝑓
Y’i =1−𝑅𝑓 (12)

53
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

La courbe Y’i vs d devrait approcher l'origine à des diamètres très petits.


Note: La correction mentionnée précédemment s'applique à toutes les classes, même
si l'entraînement est plus important pour les particules fines. Certains auteurs suggèrent
de remplacer R Cte par R f= cte par R=f(di) tel que R=R f pour di____0 et R= 0 pour di-
do ou do est un diamètre à déterminer.
Le diamètre correspondant a Y’i =50% s'appelled50, diamètre d'équicoupure, et
représente la dimension des particules ayant la même probabilité d'être classifiées à la
sousverse ou à la surverse. [6]
Le d50C peut être déterminé graphiquement ou par régression de la courbe:
Y’i= 1-exp(-0.693(di/d’50)m (13)
Ou ln(ln[1/1-y’t ]

 Simulation de l’opération de cyclone :


On vient d’établir que la performance d’un hydrocyclone peut etre définie
complètement par la connaissance de trois paramètre : la dimension d’équicopure, le
soutirage d’eau à la sousverse, et l’acuité de la séparation. Si l’on veut prédire le
comportement d’un cyclone de classification, il est important alors de pouvoir prédire ces
paramètres à partir de la connaissance des variables d’opération et des caractéristiques de
design du cyclone. [8]
Typiquement les variables d’opération d’un cyclonesont :
 Une augmentation du diamètre du cyclone apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
– une augmentation de la taille de coupure,
– une amélioration de la qualité de la classification.
 Une augmentation du diamètre de la buse de surverse apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
– une augmentation de la taille de coupure.
 Une augmentation du diamètre de la buse de sousverse apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
– une diminution de la taille de coupure.
 Une augmentation du diamètre de l’alimentation apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
– une augmentation de la taille de coupure,
– une détérioration de la qualité de la classification.

54
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

 Une augmentation de la longueur de la partie cylindrique de l’hydrocyclone


apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
– une diminution de la taille de coupure,
– une amélioration de la qualité de la classification.
 Une augmentation de la densité de pulpe de l’alimentation apporte :
– une augmentation de la capacité de traitement,
A part les trois paramètres mentionnés plus haut, il est aussi nécessaire de povoire
prédire la pression d’opération du cyclone permetant de traiter le débit de pulpe désiré. Il
est impossible d’analyser indépendamment l’effet de chacun des variables d’opération et
de design sur les paramètres mentionnés, car elles interagissent. Il est donc habutiel
d’étudier la performance du cyclone en termes de corrélations groupant les variables.

V. Essais de variation sur la granulométrie de coupure (tranches


granulométriques)
Le point de réglage d'un hydrocyclone est défini par sa dimension de coupure (d 50c)
qui correspond à la dimension des particules ayant la même chance de se retrouver dans
la surverse ou la sousverse. Pour une classification idéale, toute particule ayant une
dimension inférieure au d50c donné est régis par un mécanisme d'atteinte d'une orbite de
vitesse nulle résultant entre l'équilibre des forces opposées. Sur une courbe de partage, le
d50c représente la dimension obtenue par la projection du partage correspondant à 50%.
Plitt prédit la dimension de coupure à partir des paramètres de conception et de
quelques caractéristiques de la pulpe minérale alimentée. L'expression mathématique est
donnée par l'équation suivante [6]
𝑫𝒄 𝟎.𝟒𝟔 𝑫𝒊 𝟎.𝟔𝟎 𝑫𝒐 𝟏.𝟐𝟏 𝐞𝐱𝐩(𝟎.𝟎𝟔𝟑ɸ𝒗 )
𝒅𝟓𝟎𝒄 = 𝐊𝟏 (14)
𝑫𝒖 𝟎.𝟕𝟏 𝒉𝟎.𝟑𝟖 𝑸𝟎.𝟒𝟓 (𝝆𝒔− 𝝆)𝟎.𝟓

55
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Figure26 : mécanisme d’atteinte d’équilibre de particules de dimension de coupure


d’un hydrocyclone [12]
Le diamètre d’équicoupure d’un cyclone (d50c) varie de 425µm et est proportionnel
au diamètre du cyclone sélectionné. On peut s’attendre à un diamètre d’équicoupure de
l’ordre de 10 à 30µm. Le différentiel de pression entre l’entré et la surverse est un bon
indice de la performance de l’hydrocyclone étant donné qu’il varie avec le débit et la
dimension de l’apex. Le différentiel de pression et la pression à l’entrée du cyclone. Aussi,
le fait de décharger à une évaluation supérieure à la décharge de l’apex évite de créer un
effet de siphon pouvant compromettre la constance dans la pression d’opération et limite
la quantité des particules grossières court-circuitées à la surverse.
Au cours de l’expérience, finalement, on peut mentionner que le diamètre d’apex
utilisé ne doit jamais être utilisé dans le but de contrôler le diamètre d’équicoupure d’un
cyclone. Cependant, on doit s’assurer que l’angle de décharge de la sousverse et de forme
conique avec un angle se situant entre 20° et 30° de façon à ne pas créer un étrangement
trop prononcé à l’apex. Un angle supérieur à 30° implique que la sousverse n’évacue pas
tous les particules grossières et que certain de ces particules grossières quittent à la
surverse au lieu de passer à la sousverse.
Un angle inférieur à 15°- 20° implique que la pression de l’opération est trop faible ou
que le cyclone est trop gros. Dans un tel cas, la qualité de la séparation est entravée et
beaucoup trop d’eau se retrouve à la sousverse.

56
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

V.2. Géométries particulières :


Les hydrocyclones sont utilisés avec des objectifs de séparation variés et certaines
géométries présentent des singularités. Par exemple, pour la séparation liquide-liquide
(gouttes d’huile ou de pétrole dans de l’eau, ou inversement), la partie conique possède
d’abord un angle important (40 à 90°) puis très faible (2 à 6°) (Figure 27(a)). Les
hydrocyclones à fond plat « stub cyclones » (Figure 27(b)) présentent une partie conique
très pentue (entre 90°et 180°, pour un fond complètement plat). Cette particularité
augmente très significativement le diamètre de coupure et augmente la concentration de
solide à la sousverse. Cependant, l’usure par abrasion de la partie basse est plus
importante que dans un hydrocyclone classique.
Certains cyclones fonctionnent aussi avec une injection d’eau claire proche de la
sousverse afin de remettre en suspension les particules fines piégées dans le gâteau le
long de la paroi. Les cyclones à deux vortex (Figure 27(c)) vont eux combiner un cyclone
à fond plat avec un relevage à l’eau claire et un hydrocyclone classique. Cette
combinaison donne des performances de séparation remarquables et permet de réduire
jusqu’à 50% la quantité de fines piégées à la sousverse (Houot and Joussemet, 1996) [8].

Figure 27 : Diverses géométries d’hydrocyclone (Houot and Joussemet,


1996) (a) liquide-liquide (huile dispersé dans de l’eau) (b) hydrocyclone
A fond plat (c) hydrocyclone à double vortex.

57
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

VI. Valorisation par hydrocyclone


On peut représenter l’opération d’un cyclone de classification par le diagramme suivant,
ou nous appellerons A l’alimentation, O la surverse et U la sousvers. Chacun de ces flux(j)
et décrit par certaine distribution granulométrique xj = fj (d), un débit massique de solides
Tj, une densité de pulpe Dj et par un pourcentage en solide tj. Le problème et de
déterminer la dimension de coupure du classificateur et d’avoir une idée sur la perfection
de la séparation. [13].
WO ,Xo
Wa,Xa

Wu, Xu

Figure28 : bilan de la matière d’un hydrocyclone

VI.1. Zones de classification des particules :


La classification ne se fait pas de la même manière sur toute la hauteur de l'hydrocyclone.
Certaines zones sont favorables à la classification des fines alors que d'autres sont
favorables à la classification des particules grossières. Basé sur la description de modèles
physiques d'écoulement de fluide à l'intérieur d'un hydrocyclone (Kelsall et Knowles,
Wood et Fuerstein, Hsieh et Rajamani), Castro et a l’identifient différentes zones qui sont
caractérisées par leurs contributions et comportement distincts à la classification. Ces
zones de classification sont identifiées à la Figure 4 et décrites aux paragraphes suivants.
[6]

58
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Figure29 : zone de classification d’un hydrocyclone

La Zone 1 correspond à la partie supérieure de la section cylindrique. Cette zone va


du haut du cylindre jusqu'à l'entrée de la buse de la surverse. Dû au vortex créé par
l'alimentation tangentielle de la pulpe, cette zone est caractérisée par un mélange
homogène de la pulpe. Dans cette zone il n'y a pas encore de classification et la
composition de la pulpe est voisine de celle de l'alimentation.
La Zone 2 est la partie inférieure de la section cylindrique et est limitée du haut par la
buse de surverse et du bas par la section cylindrique. Bien que cette zone soit considérée
comme une zone de transition entre la section cylindrique et conique, on suppose que
toute particule s'échappant de cette zone vers la zone 3 aura plus de chances de se
retrouver à la sousverse tandis que toute particule qui y reste se retrouvera à la surverse.
La Zone 3 correspond à la section conique. À proximité de la paroi, il existe une zone
de faible vitesse caractérisée par un écoulement de matière à pourcentage en solides très
élevé (visqueux) et qualifiée de couche limite. En dehors de la couche limite l'écoulement
est non visqueux, toute particule s'échappant de l'interface entre la zone 1 et la zone 2 se
voit soumise au phénomène de classification existant dans la zone 3. La classification
s'effectue principalement dans cette zone mais aussi en partie dans les zones 2 et 5 pour
les particules fines.

59
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

La Zone 4 représente la couche limite sur la paroi latérale de l'hydrocyclone. Cette


couche prend naissance dès l'alimentation de la pulpe et se développe pour atteindre son
épaisseur maximale à l'interface entre les zones 1 et 2. Cette zone est caractérisée par un
pourcentage solide élevé qui maintient une couche limite d'épaisseur constante jusqu'à la
sousverse.
Toute particule captive de la zone 4 ne sera plus soumise à l'action de classification et
sera emprisonnée pour finalement être déchargée à la sousverse. Ce phénomène est en
partie responsable de l'envoi des particules fines à la sousverse.
La Zone 5 est la couche limite sur la partie supérieure de l'hydrocyclone. Cette couche
permet d'évacuer certaines particules fines directement de l'alimentation vers la surverse
mais aussi quelques particules grossières qui sont emprisonnées et envoyées vers la
surverse.
La Zone 6 correspond à la colonne d'air ascendant. Elle s'étend de la pointe du cône
jusqu'au haut du cylindre. La colonne d'air est un des éléments clé de la classification. Sa
présence et sa stabilité sont deux facteurs importants pour éviter des problèmes
d'opération d'un hydrocyclone Nous discuterons en détails des variables affectant la
colonne d'air ainsi que l'impact de cette dernière sur le fonctionnement d'un hydrocyclone
à la section 2.8. [6]

VI.2. Efficacité d’un hydrocyclone :


L’efficacité d’un cyclone dépend essentiellement de la vitesse des particules, à
l’entrée du dispositif, et du diamètre du cyclone. Une vitesse importante à l’entrée
augmente les forces centrifuges et permet aux particules de toucher la paroi du cyclone
dans leur descente. Les particules touchant la paroi perdent leur inertie et ruissellent le
long de la paroi avant d’être captées. Par ailleurs, l’efficacité d’un cyclone est d’autant
plus grande que son diamètre est petit. Cela s’explique par le fait que les forces
centrifuges sont inversement proportionnelles au rayon de giration. En principe, il est plus
intéressant de choisir les cyclones aussi petits que possible. Toutefois, deux problèmes
s’opposent à ce choix :
— un trop petit cyclone peut « s’engorger » facilement. Le terme « engorgement » est
employé quand le cyclone contient beaucoup trop de particules pour son volume et qu’il
se remplit de celles-ci ;
— pour un débit de suspension donné, la vitesse d’entrée est d’autant plus grande que le
cyclone est petit. Or une trop grande vitesse d’entrée peut causer une abrasion importante

60
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

au niveau de l’arrivée des particules. Dans certains cas, quand les particules sont de nature
abrasive comme le sable, elles peuvent « percer » la paroi du cyclone en quelques mois
de fonctionnement. Afin d’éviter de tels problèmes, la vitesse d’entrée des cyclones
primaires est souvent limitée à 20 m/s (suivant la nature des particules). Pour les cyclones
secondaires, où le courant est beaucoup moins chargé en particules, cette vitesse peut
atteindre 30 m/s, voire
Plus. Par ailleurs, comme la section de la lucarne d’entrée est fonction du diamètre du
cyclone (pour les cyclones standards), le débit à traiter par un cyclone est a priori
déterminé par sa taille. Il est à noter que la notion d’efficacité conduit quelquefois à une
erreur d’appréciation. En effet, les cyclones chargés, utilisés pour les lits fluidisés, ont
une très grande efficacité (> 99 %) alors que l’efficacité des cyclones standards est plus
modeste (95 à 99 %). Pourtant,
le débit massique de particules s’échappant des cyclones standards est souvent nettement
plus faible que celui des cyclones chargés. La raison de cette différence est que le débit
de solide arrivant dans les cyclones chargés est plus grand que celui des cyclones peu
chargés :
S (1 – η)Ws (15)
Ws débit de solide à l’entrée du cyclone.
Avec S émission (masse des particules non captées par unité de temps),
η efficacité du cyclone, débit de solide à l’entrée du cyclone. [14]

VI. Présentation des résultats

VI.1. Les analyse granulométriques et chimiques de produit issue de


l’hydrocyclone :
Les technologies minéralurgiques offrent un potentiel remarquable pour extraire le
minerai utile Malheureusement, les méthodes actuelles de caractérisation et d’analyses
granulométriques et chimiques nous renseignent très peu sur le potentiel et les limites de
ces technologies quant au traitement ou à la valorisation possible des matrices minérales
La caractérisation minéralurgique repose principalement sur la connaissance de la
granulométrie, de la distribution du minerai de valeur dans les différentes fractions
granulométriques, de l’identification de leur composition minéralogique et du degré de
libération (minerai utile-gangue).
L’analyse granulométrique des matières est source d’important renseignement.

61
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

VII.1.1 Analyse granulométrique :


La première question qui se pose est de choisir une masse d’échantillon à tamiser. Ce
choix de masse doit vérifier plusieurs contraintes telles que la capacité de tamiseuses
(chaque tamis), etc. En effet, il faut que l’échantillon analysé soit en quantité suffisante
pour être mesurable et pas trop important pour éviter de saturer les tamis ou de les faire
déborder.
En caricaturant, il est impensable d’analyser un échantillon d’un micro gramme,
comme un échantillon d’une tonne.
L’analyse granulométrique doit permettre de séparer les grains, d’un minerai et de les
classer par diamètre. Le diamètre des mailles des tamis définit ces classes.
La vibration fait descendre les grains au travers des tamis jusqu’à ce qu’ils soient
bloqués par le tamis de la maille correspondante au diamètre du grain. Mais la vibration
n’est pas suffisante pour faire descendre les fines, c’est à dire les grains d’un très petit
diamètre. En effet ces grains sont si fins qu’ils se collent aux grains d’un diamètre plus
gros. Ces fines restent ainsi bloquées dans des tamis ne correspondant pas à leur diamètre.
Sous le seul effet de la vibration, l’analyse est donc faussée. En effet, Chaque tamis
contient les grains de diamètres correspondants plus une part de fines. La pesée du refus
indiquera et représentera la masse des grains du diamètre correspondant au tamis plus la
masse des fines collées aux autres grains, la masse mesurée sera donc supérieure à la
masse recherchée. La quantité à utiliser doit répondre à différents impératifs qui sont
contradictoires ;
- Il faut une quantité assez grande pour que l'échantillon soit représentatif.
- Il faut une quantité assez faible pour que la durée de l'essai soit acceptable et que
les tamis ne soient pas saturés et donc inopérants.

VII.1.2. Analyse granulométrique par voie sèche du grès :


L’analyse granulométrique est l’ensemble des opérations permettant de déterminer la
distribution des tailles des éléments composant la population. Habituellement, l'analyse
granulométrique fournit les proportions de grains de différents diamètres, cette analyse
peut se faire aussi bien par tamisage que par sédimentation dans l'eau en application de la
loi de Stokes. L’opération consistant à étudier la répartition des différents grains d'un
échantillon, en fonction de leurs caractéristiques.

62
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

 But de l’essai :
L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les échantillons. A
noter qu'il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s'intéresse à la détermination
de la dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution dimensionnelle
des grains d'un échantillon.
 Principe de l’essai :
L'essai consiste à classer les différents grains constituants l'échantillon en utilisant une
série de tamis, emboîtés les un sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des
tamis et les classements des grains s'obtiennent par vibration de la colonne de tamis
(Figure).

Figure30 : Tamiseur électrique AFNOR

 Dimension de tamis utilisés :


Le produit obtenu Après concassage, broyage et traitement par hydrocyclone de la
roche du grès on considéré comme un sable donc, on utilisera en général les tamis qui
correspond respectivement les mailles suivantes 1,25 ;0,8 ; 0,63 mm ; 0,5 mm ; 0,315 mm
; 0,20 mm ; 0,125 mm ; 0,08 mm.
Analyse granulométrique de produit issue de l’hydrocyclone :

63
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

Tableau07 : analyse granulométrique du produit sousverse de l’hydrocyclone


Fraction, (mm) tamis Rendement partiel (mm) Passant cumulé de la Refuse cumulé de
AFNOR sousverse, (%) la sousverse, (%)
+1.25 0.09 100 0.09
0.8+ 0.63 0.3 99.91 0.39
-0.63 + 0.50 2.19 99.61 2.58
-0.50 + 0.315 2.17 97.42 4.75
-0.315 + 0.20 27.78 95.25 32.53
-0.20 + 0.125 7.58 67.47 40.11
-0.125 +0.08 10.55 59.89 50.66
-0.08 49.34 49.34 100

64
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés CHAPITRE III

passant %
refusé%
100
O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n

O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n
80

Rendements(%) O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n
60

O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n

40

O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n

20
O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n O r i g i n P r o 8 E v a l u a t i o n

0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
Dimensions(mm)

Figure31 : La courbe granulométrique de produit de la sousverse d’hydrocyclone

65
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

L’objectif de la séparation granulométrique est l’élimination des grosses ( ˃630µm) qui on


un impact sur la fusion du sable (difficile à fondre) et restants comme phase solide ; et
l’élimination de fines ( ˂100µm) qui est l’argile avec un taux de silice bas et taux d’alumine
élevé, et qui sont des matières volatiles dans les chambres du four ce qui provoque d’une part
un problème de bourrage des tuyaux et diminution du volume des chambres, et d’autre part un
impact sur l’affinage du verre (affinage partielle) qui produise des bulles d’air dans le verre
(mauvaise qualité).
D’après les résultats obtenus par les analyses granulométriques de produit issue de
l’hydrocyclone (sousverse) et qui sont présentés dans la courbe granulométrique.

Tableau08 : Analyse granulométrique de la maille de libération


Granulométrie(microns) Résultats d’analyse (%) Spécification
Refus : 630 2,19 0%

Class : 630 -80 98,24 95% ± 5%

Inférieur : 80 1,37 5% (max)

On remarque qu’il y a des particules fine (inferieur a 80µm) dans la sousverse, c'est-à-dire
comme tout les séparateurs non idéal, l’hydrocyclone ne sépare pas un ensemble de particules
en deux groupes distincts en fonction de leur diamètre.

VII.2. Analyse chimique des produit issus d’hydrocyclone :


Les analyse du sable sont fait pour déterminer :
- Les puretés du sable en SiO2.
- La teneur en Fe2 O3.
- La teneur en CaO.
- La P.A.F (perte au feu à 1000).
- La teneur des minéraux lourd.

66
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

 Préparation de l’échantillon :
▪ Opérer sur un échantillon représentatif du lot de la matière à analyser.
▪ Homogénéiser, diviser l’échantillon.
▪ Prélever par quartage 50 à 100 g de matière à analyser.
▪ Séchage de la matière à analyser par étuvage à 100 – 105 °C.
▪ Broyage de la matière : prélever par quartage 20- 40 g de matière sèche et les broyés au
broyeur, conserver le produit broyé dans un flacon.
▪ Mettre le flacon et son contenu dans un dessiccateur.

VII.2.1. PERTE AU FEU :


 Peser dans une capsule de platine tarée (P) 10 g de matière sèche.
 Mettre la capsule et son contenu dans le four à moufle.
 Elever progressivement la température jusqu’à 1000 °C et laisser la capsule et son
contenu à cette température pendant une heure.
Peser après refroidissement dans un dessiccateur [11]
Expression des résultats :
Soit : - P– La perte de masse en "g" du contenu de la capsule la perte au feu,
exprimée en % en masse est donnée par l’expression :

P.A.F = 10 xP2 (16)

 Matière : sousverse e d’hydrocyclone :


P capsule vide =25.87 g
P1(Capsule + matière) – poids de la capsule et son contenu après les mettre dans le four
(35.867), le poids de l’échantillon est égale 10 g
P2 =(p+10)-p1
p2=0.014
P.A.F=10 .p2 P.A.F= 0.14
VII.2.2. Détermination de la pureté en oxyde de silicium (SiO 2) :
 Dans une capsule de platine tarée, peser exactement 1 g d’échantillon.
 Humecter d’eau distillée.
 Ajouter 25 ml de HF et 1 ml de H2SO4.
 Evaporer sur bain de sable jusqu’à sec.
 Chasser les vapeurs de H2SO4 sur flamme de brûleur Bunsen.
 Porter au four à moufle à 1000 °C pendant 1 heure.

67
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

 Peser après refroidissement dans un dessiccateur.


 Expression de résultats :
Soit : P en "g" – la perte de masse
La pureté de la silice, exprimée en % en masse est donnée par L’expression :

SiO2 % = 100 P – P.A.F. (17)

 Matière : sousverse d’hydrocyclone


P1 capsule vide = 34.4616 g
P2 mass de la capsule et son contenue après la calcination (34.4838 g )
P= (P1 + 1) – P2 P= 0.9948
SiO2 % = (100×P) – P.A.F SiO2 % = (100×0.9948) – 0.14
SiO2 % = 99.34 %

VII.2.3. Mise en solution de sable


C’est pour la préparation de la solution mère pour détecter les autres élément existents dans le
sable ( Fe2O3 , Al2O3, CaO, MgO ).
 Principe
Fusion avec les sulfate acide de potassium ( KHSO4) et mise en solution dans l’acide
chlorhydrique concentré.
 Mode d’opération :
 Ajouter au résidu sec quelques grammes de KHSO4 et chauffer sur brûleur bunsen
jusqu’à fusion et obtention d’une masse limpide. Laisser refroidir.
 Transvaser le culot de fusion dans un bécher de 350 ml, laver la capsule avec de l’eau
distillée bouillante.
 Ajouter 5 ml de HCL concentré et étendre à environ 50 ml avec eau distillée.
 Porter la solution à douce ébullition jusqu’à dissolution complète.
 Laisser refroidir et transvaser la solution dans une fiole jaugée de 500 ml, compléter au
volume avec de l’eau distillée.
 La solution obtenue constitue la solution I (1g/500 ml) qui servira pour le dosage de
l’oxyde d’aluminium et l’oxyde de Fer et l’oxyde de calcium.

68
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

a) Dosage de l’oxyde d’aluminium :


 Introduire la prise d’essai 5 ml (à partir de la solution I) dans une fiole jaugée de 250ml.
 Ajouter 1ml de solution de Fer et 3 gouttes de rouge de méthyle.
 Neutraliser avec de la solution NaOH (10g/l) jusqu’à virage au jaune réacidifier
immédiatement par ajout de 5 ml de HCl au 1/50.
 Ajouter 10ml d’acide ascorbique (préparer au moment de l’emploi) et laisser la
réduction s’opérer pendant 20 minutes.
 Ajouter ensuite dans l’ordre 50ml de solution tampon acétique (PH = 5,5 env.) et
exactement 10ml de chromazurol "S".
 Ajuster à 250 ml avec de l’eau distillée et homogénéiser par retournements alternés de
la fiole bouchée.
 Laisser la coloration se développer pendant 10 minutes.
 ESSAI A BLANC :
Effectuer un essai à blanc en mettant en œuvre toutes les modalités opératoires du dosage.
Mesurer la densité optique de la solution au spectrophotomètre réglé à la longueur d’onde de
552 nm et au coefficient 0,30 en utilisant la cuve de 4 Cm et par rapport au zéro de l’essai à
blanc.
 Expression des résultats :
Soit :
- C : lecture de la concentration en mg de 5 ml la concentration est exprimée en %, en
masse d’alumine est donnée par l’expression :
C
Al2O3 % = 100 (18)
p

P : la prise d’essai diluée dans 500 ml (P = 1g).


 Matière : sousverse d’hydrocyclone
C= 0,019 mg
0.019 5ml
X 500m
X= 1.9 mg = 0.0019 g
0.0019 1g
Al2O3 % 100%
Al2O3 % = 0.19 %

69
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

b) Dosage de l’oxyde de fer (Fe2O3) :


 Prélever 10ml de solution « I » et les transvaser dans une fiole jaugée de 100ml.
 Introduire un morceau de papier rouge de Congo qui vire du rouge au bleu.
 Ajouter ensuite : - 2ml de Chlorhydrate d’hydroxylamine.
- 2ml d’orthophenantroline.
 Ajouter goutte à goutte de la solution tampon d’Acétate d’Ammonium jusqu’au virage
de la couleur du papier rouge de Congo du bleu au rouge.
 Compléter au volume avec de l’eau distillée, homogénéiser et laisser la coloration se
développer pendant 20 minutes.
 ESSAI A BLANC :
 Effectuer un essai à blanc en mettant en œuvre toutes les modalités du dosage.
 Mesurer la densité optique de la solution au spectrophotomètre réglé à la longueur
d’onde de 510 nm et au coefficient 0.78.
 Faire la mesure par rapport au zéro de l’essai à blanc et en utilisant la cuve
de 4cm.
 Expression des résultats :
Soit : C. Lecture de la concentration « en mg » de 10ml.
La teneur en fer exprimée en % en masse de Fe 2O3, est donnée par l’expression :

C
Fe2O3 % = .100 (19)
P
P : La prise d’essai diluée dans 500ml (P= 1g).
 Matière : sousverse d’hydrocyclone
C = 0.008 mg
0.008mg 10ml
X 500ml
X = 0.4 mg = 0.0004
0.0004 1g
Fe2O3% 100g
Fe2O3% = 0.04 %

70
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

c) Minéraux lourds :
Les minéraux lourds sont des minéraux dont la masse est supérieure à 2,9 g/Cm 3, ils sont
très difficilement solubles et se retrouvent souvent sous forme d’inclusions dans le verre.
Donc l’analyse minéralogique du sable a pour objectif de déterminer quelle est la nature de
ces minéraux et leur pourcentage.
 Préparation de l’échantillon :
 Opérer sur un échantillon copieux de la matière à contrôler (1 à 3 kg).
 Homogénéiser, Diviser cet échantillon et prendre environ 200 g.
 Sécher ces 200 g dans une étuve à 105 °C pendant 1 heure.
 Prélever par quartage la quantité nécessaire pour l’analyse en général 100 g.
 Méthode :
Dans cette méthode nous donnons comme exemple l’analyse minéralogique du sable qui est
basé sur la séparation à l’aide du bromoforme (d = 2,9) et consiste à séparer les minéraux
lourds d > 2,9 des minéraux légers.
Le bromoforme est un liquide facile à manipuler mais toxique donc il faut travailler sous
une hotte aspirante.
La séparation se fait sur l’échantillon prélevé par quartage dans une ampoule à décantation
pour cela remplir l’ampoule au ¾ de son volume avec le bromoforme.
 Verser l’échantillon prélevé dans l’ampoule par petite quantité à la fois.
 Agiter à l’aide d’une baquette en verre puis laisser décanter.
 Recueillir les minéraux lourds sur un papier filtre taré posé sur un entonnoir.
 Rincer les minéraux recueillis à l’alcool puis à l’éther.
 Sécher le papier filtre et son contenu dans une étuve.
 Peser après refroidissement.
Soient : - m : la masse de la fraction lourde.
- M : la masse de l’échantillon avant séparation.
La masse des minéraux lourds, exprimée en % est donnée par l’expression :

% des minéraux lourds = m .100 (20)


M

71
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

 Matière : sousverse d’hydrocyclone


Pbecher vide = 21.981 g
Pbecher + M.L= 22.081 g
m = 0.10 g
M = 100 g
0.10
Le pourcentage des minéraux lourd = .100
100

% minéraux lourd = 0.10 %

Tableau09 : résultats d’analyse chimique de produit issus de l’hydrocyclone


ITEM Composants chimique Résultat analyse Spécification
01 SiO2 99.34 99% (min)
02 Al2O3 0.19 0.20 % (max)
03 Fe2O3 0.04 0.09 % (max)
04 P.A.F 0.13 ……
05 M.L 0.10 0.075 % (max)

72
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
CHAPITRE III

VII. Discussion

L’objectif principal de l’enrichissent du sable est d’arriver d’éliminer le maximum possible


des minéraux lourds pour améliorer la qualité de la silice
D’après les résultats résumés dans le tableaux (09 ) on remarque que les teneurs Al2O3,
SiO2 ,Fe2O3 dans le produit issus de l’hydrocyclone ont baissé et conformes a la spécification
tandis que les minéraux lourd la valeur n’est pas atteinte.
Le produit surverse est rejeté par l’usine de traitement car il contient des minéraux lourds
ce qui représente un risque pour l’environnement et en particulier sur la santé humaine et les
eaux superficielles.
On peut conclure que la méthode de traitement utilisé dans l’installation du traitement du
sable d’Africaver est performant pour la fabrication de verre

73
Etude hydrodynamique d’un hydrocyclone lors de l’enrichissement des grés
conclusion

CONCLUSION GENERALE

Ce mémoire étudie l’hydrodynamique d’un hydrocyclone sur l’enrichissement des


grés d’El-Aouana pour la fabrication de verre (usine Africaver). Cependant en remarque la
présence des minéraux lourds dans la matière première
L’analyse minéralurgique et chimique du gré nous a permis de tirer les conclusions
suivantes :
 Le minéral principal est le quartz se trouvant en grande quantité avec les minéraux
argileux.
 Les principaux composants nuisibles sont le fer (pyrite, limonite) et les minéraux
argileux (illite, kaolinite) et le zircon.
 La composition chimique moyenne du grés (en %) SiO2 (99.34 ), Al2O3(0.19 ),
Fe2O3( 0.04) P.A.F (0.13 ) M.L(0.10 ).
 Les résultats obtenus des travaux de forage et de tir, montrent une bonne
granulométrie du tas abattu (taille moyenne), une meilleure rectitude du front
d’abattage et une réduction de la consommation d’explosif.
 Le procédé utilisé pour le traitement du sable est l’enrichissement par gravité qui
consiste après les opérations de broyage, criblage et lavage ; à séparer les minéraux
lourds de la silice
 La séparation des particules de grés de 630 à100 µm par table à secousses et
l’hydrocyclone offre des résultats notables en teneur et en rendement de sable. Mais
comme tout séparateur non idéal, un hydrocyclone ne sépare pas un ensemble de
particule de deux groupes distincts en fonction de leur diamètre.
 Après l’opération d’arrosage et de séchage, le sable est stocké dans un silo, puis
transporté par la bande dans la salle d’homogénéisation pour obtenir en dernière
étape un sable traité et homogénéisé d’une pureté supérieure à 99%.
Grâce à la mise en rotation de la suspension à l’intérieur de l’hydrocyclone, la
sédimentation peut être beaucoup plus rapide que dans un simple décanteur. Cependant, en
fonction des conditions opératoires, plusieurs régimes de fonctionnement sont possibles :
classificateur, épaississeur ou simple diviseur de flux.
Afin de mieux appréhender le comportement d’un hydrocyclone déchargeant en boudin,
il est nécessaire de réaliser des essais expérimentaux afin d’étudier les performances de
séparation. Ces résultats pourront par la suite servir de base pour l’élaboration de modèles
ou pour comparer à des résultats de simulati

74
Abréviation

ωA …………………………………………………………………………………………………..…. Débite massique d’alimentation

Dc ………………………………………………………………………………………………….…….………. Diamètre d’hydrocyclone

Dj ……………………………………………………………………………………………………………………………… Densité de pulpe

Tj ……………………………………………………………………………………………………….…………. Débit massique de solide

tj ………………………………………………………………………………………………………………….…….pourcentage en solide

tA …………………………………………………………..……………………………………………. pourcentage de solide en poids

Xj …………………………………………………………….………………………………………….…. Distribution granulométrique

Y …………………………………………………………….……………………………………L’ordonnée de la courbe de partage


Y’… ………………………………………………………….………………………L’ordonnée de la courbe de partage corrigé
ǷA … …………………………………………………………..……………….Masse volumique de la pulpe dans alimentation

ǷO … ……………………………………………………………………………….Masse volumique de la pulpe dans la surverse

ǷU … ……………………………………………………………….…………. Masse volumique de la pulpe dans la sousverse

I …………………………………………………………………………………….……………………. Imperfection d’hydrocyclone

QA ……………………………………………….………………………………………………………. Masse volumique de la pulpe

QO ………………………………………………………………………………………………..……. Débite volumique de surverse

QU ………………………………………………………………….…………………………………. Débite volumique de souverse

T ………………………………………………………………………………………………. La fraction en solide d’alimentation

S ………………………………………………………………………. ………………………………………………………………..Soutirage

i ……………………………………………………………………………….Le diamètre moyen de la classe granulométrique

EU …………………………………………………………………………………………………………. Rapport ( eau /solide)sousverse

EO …………………………………………………………………………………………………………….rapport ( eau /solide)surverse

Rf …………………………………………………………………………………………………………………... Fraction d’eau surverse

P.A.F ………………………………………………………………………………………………………………………………… perte au feu


Bibliographie

[1] These-Bouabdallah-Soufiane « caractérisation-enrichissement des grés pauvres d’el-


aouana : cas de l’usine de verre (AFRICAVER).
[2] These-Chaib Abdslam « étude de l’enrichissement du grés par classification
gravimétrique et séparation magnétique : cas de gisement d’el aouna- jijel-‘’africavere’’.
[3] Mémoire de KHELFALLAH Abdelahakim « évaluation des impacts environnementaux
liés à l’exploitation et le traitement du grés cas de la sociétés Africaver.
[4] fiche technique de l’usine de AFRICAVER
.[5] www.2ulg.ac.be/geolsed ; (Roches détritiques).

[6] M. MAI MANGA à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval dans le cadre
du programme de maîtrise en génie de la métallurgie pour l'obtention du grade de maître et
sciences page 6 ,7,11,32,

[7]. Houot, R. Joussemet, « Classification hydraulique en dimensions», Site internet


Techniques de l'ingénieur, traité Génie des procédés: réf. J 3130, 1996

[8]. Aurélien Davailles, Effet de la concentration en solide sur les performances de séparation
d'un hydrocyclone (simulations numériques et expériences de références, Institut National
Polytechnique de Toulouse (INP Toulouse) page 15, 16.18,19,21.

[9]. R. Houot, R. Joussemet, « Classification hydraulique en dimensions», Site internet


Techniques de l'ingénieur, traité Génie des procédés: réf. J 3130, 1996

[10]: L. R. Plitt, P. Conil, A. Broussaud, «An Improved method of calculating the watersplit
in hydrocyclones», Minerals Engineering, Vol. 3, No. 5, 1990,

[11]: J. J. Cilliers, «Hydrocyclone for particle size separation», Encyclopedia of


Separation Science, 2000.

[12]: S. K. Kawatra, A. K. Bakshi, M. T. Rusesky, «Effect of viscosity on the cut (d50)


size of hydrocyclone classifiers», Minerals Engineering,1996.

[13]. Mssahel imanne ,l’analyse de la performance d’un hydrocyclone sur l’enrichissement de


grés ca d’el-aouana ; jijel.
[14] cours de la séparation gravimétrique ,module séparation gravimétrique ,l’année
universitaire 2015-2016.
Equations

(1) Partage des particules de la classe granulométrique


(2) le partage de l'eau entre l'alimentation et la sousverse
(3) L’imperfection d’hydrocyclone
(4) le bilane massique
(5) Le débit massique de solides dans chacun des flux
(6) l’équation de bilan massique de solides

(7) le soutirage d’eau

(8) l’équation Pour calculer la courbe de partage, nous établissons un bilan matière sur le
matériel dans la class
(9) l’équation Pour calculer la courbe de partage sur la mass total des solides
(10) le rapport de charge circulante

(11) L’ordonnée de la courbe de partage

(12) la classification apparente

(13) l’équation pour déterminé graphiquement ou par régression de la courbe

(14) la dimension de coupure

(15) le débit massique de particules

(16) La perte de masse au feu

(17) La pureté de la silice

(18) le pourcentage Al2O3

(19) le pourcentage Fe2O3

(20) La masse des minéraux lourds


List des tableaux

Tableau 01. Coordonnées des sondages………………………………….………………......09


Tableau 02 : Analyse chimique du gré brut………………………………………………….26
Tableau 03: analyse chimique de sable traité………………………………………….….....26
Tableau 04: analyse granulométrique du sable traité………………………..........................30
Tableau 05 : Spécifications de sable de silice pour différents usages……………………….36
Tableau06: sommaire d’effet des variables de conception d’hydrocyclone sur la classification
……………………………………………………………………………………………….44
Tableau07 : analyse granulométrique du produit sousverse de l’hydrocyclone……………..64
Tableau08 : Analyse granulométrique de la maille de libération……………………………66
Tableau09 : résultats d’analyse chimique de produit issus de l’hydrocyclone ………..72
List des figures

Figure1. Situation géographique du gisement de grès…………………………………..……….04


Figure 0 2. Formation du grès……………………………………………………………….…...05
Figure03. : Affleurements des grès……………………………………………………………....08
Figure04 : Direction du pendage des bancs gréseux…………………………………………..…08
Figure 05. Classification du grès d’El Aouana selon le diagramme de FOLK et BOKMAN…...10
Figure 06. Schéma d'une partie de la carrière du grès…………….……………………………..14
Figure07. Circuit de concassage…………………………………….…………………………...15
Figure 08: Grès siliceux……………………………………………….……………………........21
Figure 09 : Exemple de roche du grès schisteux…………………………………………….......22
Figure 10 : Classification des grès suivant Dott (1964) …………………….………………...…23
Figure 11: Observations des grains de grès au microscope optique……………….……….....…27
Figure 12 : Schéma de principe du traitement de grès d’El-Aouana à la carrière…….……...….29
Figure 13 :shéma de principe du traitement de grés d’EL-Aouana à l’usine…….....……….…..31
Figure14: schéma d’élimination des minéraux lourds par tables à secousse…………..…..........33
Figure 15 : le Protocol de l’échantillonnage des grés……………….…………………...………38
Figure 16 : Carte de l’Algérie (réserve géologiques en sable siliceux)…………………...……..40
Figure17 : conception d’un hydrocyclone……………………………………….………………42
Figure18 : Différentes trajectoires d’une particule contenue dans un fluide sous l’effet du
mouvement rotationnel à vitesse élevée………………………………………………...……….44
Figure19 : Géométrie conventionnelle des hydrocyclones…………………………………..….44
Figure20 : Principe de fonctionnement d’un hydrocyclone ……………………………………..46
Figure21 : Evolution du comportement de l’hydrocyclone avec l’augmentation. de la
concentration en solide ………………………………………………….………………………48
Figure 22 : Photographies des deux types de décharges à la sousverse (a) en parapluie (b)
En boudin……………..………………………………………………………..………………...49
Figure 23 : Montage en série d’un hydrocyclone épaississeur et d’un hydrocyclone classificateur
par Svarovsky (2000) ……………………………………………………………………………49
Figure 24 : Influence du diamètre de l'apex sur l'aspect de la sousverse du cyclone …………...50
Figure 25 : Courbe de partage idéale et typique …………………………………..…………….51
Figure26 : mécanisme d’atteinte d’équilibre de particules de dimension de coupure d’un
hydrocyclone [12]……………………………………………………………………..…………56
Figure 27 : Diverses géométries d’hydrocyclone (Houot and Joussemet, 1996) (a) liquide-liquide
(huile dispersé dans de l’eau) (b) hydrocyclone àfond plat (c) hydrocyclone à double vortex.…57
Figure28 : bilan de la matière d’un hydrocyclone…………………………………………….…58
Figure29 : zone de classification d’un hydrocyclone……………………………………………59
Figure30 : Tamiseur électrique AFNOR……...…………………………………………………63
Figure31 : La courbe granulométrique de produit de la sousverse d’hydrocyclone……….…….65

S-ar putea să vă placă și