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ANALYSE

OPERA « Nabucco »
(1842)

De Giuseppe VERDI
(1813-1901)

LES PERSONNAGES
Ismaël,
Nabuchodonosor, Zaccaria,
Neveu de Sédécias (Roi de
Roi de Babylone grand prêtre des Hébreux
Jérusalem)
(baryton) (basse)
(ténor)
Fenena, Abigaïlle, Anna,
fille chérie de Nabucco esclave, fille aînée de Nabucco sœur de Zaccaria
(soprano) (soprano) (soprano)
Abdallo,
Le Grand Prêtre de Belo,
Vieil officier du Roi de Babylone
(basse)
(ténor)

+ CHOEUR : Soldats Babylonais, Soldats Hébreux, Lévites (membres de la tribu israélite de Lévi), Jeunes filles
juives, Femmes de Babylone, Mages, esclaves hébreux, Peuple, etc.

 Ismaël est amoureux de Fénéna. Or Abigaïle et Fénéna sont toutes les deux amoureuses d’Ismaël.
Abagaïlle renverse son père pour prendre le pouvoir et Nabucco devient fou !

L’HISTOIRE
L'intrigue : L’action se passe à Jérusalem puis à Babylone vers 587 avant Jésus-Christ. Nabuchodonosor, roi de
Babylone, a vaincu les Hébreux et règne sur Jérusalem. Mais Fenena, sa fille chérie (dont Ismaël est amoureux),
est prise en otage par Zaccharie, grand prêtre des Hébreux, qui veut contraindre Nabucco à rendre la liberté à son
peuple.

Premier acte : (À l’intérieur du temple de Salomon de Jérusalem.)


Remplis d’angoisse et de terreur, les Hébreux supplient Yahvé (Dieu d’Israël) de leur venir en aide face aux
troupes babyloniennes. Le grand prêtre Zaccaria a pris en otage Fenena, la fille de Nabucco, roi de Babylone.
Zaccaria exhorte son peuple à espérer en l’aide divine : Fenena pourrait constituer un gage de paix entre les
Hébreux et les Babyloniens. Ismaël, neveu du roi des Hébreux, annonce que l’avance de Nabucco et de ses
soldats ne connaît désormais plus de frein. Zaccaria incite les Hébreux à repousser l’ennemi et, après avoir
confié Fenena à Ismaël, il s’éloigne avec tous les Hébreux pour défendre la ville et le temple. Ismaël et Fenena,
secrètement amoureux l’un de l’autre, sont restés seuls. Ismaël rappelle comment Fenena l’avait fait évader de
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prison à Babylone lorsqu’il s’y était rendu comme ambassadeur. Maintenant, c’est Ismaël qui est résolu à libérer
à son tour Fenena et à fuir avec elle. Les deux jeunes gens sont en train d’organiser la fuite, quand pénètre dans
le temple Abigaïlle, fille supposée de Nabucco, dirigeant une troupe de Babyloniens. Elle aussi est amoureuse
d’Ismaël, et elle menace Fenena de rapporter à son père d’avoir tenté de fuir avec un étranger : mais finalement
elle est prête à garder le silence aussi longtemps qu’Ismaël renonce à Fenena. Mais ceux-ci refusent de
succomber au chantage. Nabucco, à la tête de son armée, ayant osé faire irruption dans le temple et décidé à
piller la ville, Zaccaria menace de tuer Fenena. Alors que le grand prêtre est sur le point de porter à Fenena un
coup mortel, Ismaël s’interpose, retenant la main de Zaccaria et délivrant Fenena. Nabucco donne alors l’ordre
de piller le temple et d’emprisonner les Hébreux. Zaccaria et les Hébreux maudissent Ismaël qui, en délivrant
Fenena, a trahi la patrie.

Deuxième acte : L’impie


(Au palais de Babylone)
Abigaïlle, seule dans les appartements royaux, tient dans ses mains un parchemin volé à Nabucco, et qui
témoigne de ses origines humbles d’esclave. Sa colère éclate dans une fureur irrépressible à la nouvelle que
Fenena, nommée régente par son père, a ordonné de libérer tous les Hébreux. Maintenant, Abigaïlle est
déterminée à tout faire pour s’emparer du trône. Zaccaria, prisonnier des Assyriens, entre dans une salle du
palais, suivi d’un Lévite portant les Tables de la Loi et se retire après avoir demandé à Dieu de parler à travers
ses lèvres. Ismaël, convoqué par le grand prêtre pour répondre de sa trahison, est maudit par les Lévites, mais
Anna, la sœur de Zaccaria, le défend ; le jeune homme n’a en effet pas sauvé la vie d’une infidèle, mais celle
d’une Juive, puisque la fille du roi ennemi s’est, pendant ce temps, convertie à la religion hébraïque. La situation
a empiré : en une succession rapide d’événements, Abigaïlle fait irruption sur la scène avec son entourage et
demande à Fenena la couronne, mais Nabucco, que l’on croyait mort dans la bataille, arrive et se saisit de la
couronne. Puis il commence à se moquer du Dieu Belos, ce qui pousserait les prisonniers à le trahir, et aussi plus
tard le Dieu des Hébreux. Suite à la déclaration de Fenena qui divulgue sa propre conversion, il lui demande de
façon imposante de s’agenouiller et de l’adorer, non pas comme un roi, mais comme un Dieu, un Dieu unique,
menaçant de mort Zaccaria et les Hébreux s’ils ne se plient pas à sa volonté. Immédiatement après, le Dieu des
Hébreux lui lance un éclair à la tête, la couronne tombe au sol et le roi commence à montrer des signes
d’aliénation mentale. La couronne tant convoitée est rapidement recueillie par Abigaïlle.

Troisième acte : La prophétie


(Dans les jardins suspendus de Babylone)
Abigaïlle, assise sur le trône à côté de la statue d’or de Belos, dans les jardins suspendus de Babylone, reçoit
l’hommage de ses sujets. Quand le grand prêtre lui remet la condamnation à mort des Hébreux, la reine feint
hypocritement de ne pas être certaine du sort à leur réserver. À l’arrivée du roi déchu - dans d’humbles
vêtements et l’air égaré - l’usurpatrice change d’attitude et s’adresse à lui avec une arrogance ironique, donnant
l’ordre de le reconduire dans ses appartements. Elle le prévient qu’elle est désormais la gardienne de son siège et
l’invite péremptoirement à apposer le sceau royal sur la sentence de mort des Hébreux. Le vieux roi hésite,
Abigaïlle le menace, l’accusant de lâcheté. Finalement Nabucco cède mais il est pris d’un doute : qu’en sera-t-il
de Fenena ? Abigaïlle, implacable, affirme que personne ne pourra sauver l’enfant et lui rappelle qu’elle aussi est
sa fille. Mais le roi lui avoue qu’elle est seulement une esclave. Elle tire de son sein le parchemin qui atteste de
son origine et le réduit en lambeaux. Le roi, trahi et détrôné, en entendant le son des trompes qui annoncent
l’imminence du supplice des Hébreux, appelle ses gardes, mais ceux-ci viennent l’arrêter, obéissant aux ordres
de la nouvelle reine. Déconcerté et impuissant, Nabucco demande en vain à Abigaïlle un geste de pardon et de
pitié pour la pauvre Fenena.

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(Les rives de l’Euphrate)
Sur les bords de l’Euphrate les Hébreux, vaincus et prisonniers, se rappellent avec nostalgie et douleur leur chère
patrie perdue (chœur : Va, pensiero, sull’ ali dorate). Le grand prêtre Zaccaria les incite à ne pas pleurer comme
des femmes et prophétise une sévère punition pour leur ennemi : le Lion de Judée vaincra les Assyriens et
détruira Babylone.

Quatrième acte : L’idole brisée


(Appartements du palais royal de Babylone)
Nabucco, seul dans une salle du palais se réveille d’un cauchemar en entendant des cris et, les prenant pour des
appels à la guerre, rassemble ses preux pour marcher sur Jérusalem. Entendant en lui d’autres voix qui répètent
le nom de Fenena, il s’avance à la fenêtre et voit avec horreur sa fille enchaînée. Désespéré, il court à la porte,
tente en vain de l’ouvrir et, réalisant enfin qu’il est prisonnier, s’adresse au Dieu de Judée, invoquant son aide et
implorant son pardon. Comme en réponse à sa prière, surgit son fidèle officier Abdallo avec une poignée de
soldats. Abdallo lui restitue son épée et lui offre de l’aider à reconquérir son trône.

(Les jardins suspendus de Babylone)


Dans les jardins suspendus de Babylone passe le triste cortège des Hébreux conduits au supplice. Zaccaria
rassure Fenena en l’incitant à conquérir la palme du martyre ; l’enfant se prépare à jouir de la joie céleste.
L’atmosphère mystique est troublée par l’arrivée de Nabucco qui, à la tête de ses troupes, ordonne de briser la
statue de Belos. "Miraculeusement", l’idole tombe d’elle-même. Tous crient au "divin prodige", Nabucco
redonne la liberté aux Hébreux, annonce que la perfide Abigaïlle s’est empoisonnée et ordonne au peuple
d’Israël de construire un temple pour son dieu grand et fort, seul digne d’être adoré. Pendant que tous, Hébreux
et Assyriens, s’agenouillent, invoquant l’"immense Jéhovah", entre Abigaïlle soutenue par deux guerriers : elle
confesse sa faute et implore le pardon des hommes et de Dieu avant de tomber inanimée. Zaccaria adresse à
Nabucco la dernière prophétie : « Servendo a Jeovha sarai de’ regi il re ! ».

[Livret en 4 actes de Thémistocle SOLERA,


d'après Nabuchodonosor (1836), drame d'Auguste ANICET-BOURGEOIS et Francis CORNUE]

Cet opéra évoque l'épisode biblique de l'esclavage des juifs à Babylone symbolisé par le chœur de la troisième
partie, le fameux « Va, pensiero » des hébreux auxquels s'identifiait la population milanaise alors sous occupation
autrichienne.  symbole de liberté !

Autres opéras célèbres de G.VERDI : Le trouvère, Rigoletto, Traviata, Aïda, Otello, …

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