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Les grands courants de la pensée philosophique et littéraire

1. L’empirisme : C’est une doctrine selon laquelle toute connaissance découle de l’expérience.
Voltaire, David Hume, Denis Diderot, John Locke, William James
2. Le rationalisme : C’est une doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute
connaissance réelle. Autrement dit, le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication par la raison
déterminante, suffisante et nécessaire. C’est une doctrine qui attribue à la seule raison humaine la capacité
de connaître et d'établir la vérité.
Auguste Kant, René Descartes, Leibniz, Spinoza, Gaston Bachelard
3. L’idéalisme : C’est une doctrine philosophique qui nie l’existence du monde extérieur, et réduit celui-ci aux
représentations de la subjectivité. Les tenants de cette doctrine pensent que le monde n’existe pas sans sujet
pour le penser. Ils considèrent que la nature ultime de la réalité repose sur l'esprit, sur des formes abstraites
ou sur des représentations mentales.
Platon, Hegel, Schopenhauer, Berkeley
4. Le positivisme : C’est une philosophie dont le principe est de réfuter à l’homme tout sens métaphysique,
s’attachant ainsi aux sciences objectives, à la recherche de lois. Les tenants de ce courant considèrent que
seules l'analyse et la connaissance des faits vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du
monde. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique. Ils rejettent l'introspection,
l'intuition et toute approche métaphysique pour expliquer la connaissance des phénomènes. Ce courant est
associé à une foi presque religieuse dans le progrès scientifique et la formalisation mathématique du réel.
Auguste Comte
5. Le structuralisme : C’est un ensemble de courants de pensée apparus principalement en sciences humaines et
sociales au milieu du XXe siècle, ayant en commun l'utilisation du terme de structure entendue comme modèle
théorique organisant la forme de l'objet étudié pris comme un système, l'accent étant mis moins sur les unités
élémentaires de ce système que sur les relations qui les unissent. En d’autres termes, il existe des structures
pour toutes les activités sociales, permettant de les expliquer. Il faut donc dépasser les faits empiriques.
Claude Lévi-Strauss, Roland Barthes, Jacques Lacan, Michel Foucault, Louis Althusser
6. La phénoménologie : C’est un courant philosophique qui se concentre sur l'étude des phénomènes, de
l’expérience vécue et des contenus de conscience. Au XXe siècle, un philosophe allemand, Edmund Husserl, a
introduit cette nouvelle philosophie, qui avait pour ambition l’analyse rigoureuse du travail de la conscience.
Chez les philosophes influencés par Husserl, comme Sartre, Merleau-Ponty, la phénoménologie se résumait
volontiers au mot d’ordre du « retour aux choses mêmes ». Contre une tradition idéaliste et rationaliste qui
avait tendance à oublier la vie quotidienne au profit des idées abstraites; la phénoménologie se conçoit
comme une description et une réflexion de l’existant humain dans ses modalités les plus concrètes.
Husserl, Sartre, Heidegger
7. Le matérialisme : C’est une doctrine selon laquelle il n’existe pas d’autre substance que la matière. Il rejette
en général l’existence de Dieu, de l’âme, de l’au-delà. La conscience ne serait qu’un phénomène second, à
rattacher à la matière. L’esprit et les idées ne constituent pas une réalité indépendante. Ils ne sont que des
effets de la matière.
Karl Marx
8. L’existentialisme : C’est une philosophie de l’existence qui réfute l’antériorité de l’essence. Elle postule que
l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des
doctrines théologiques, philosophiques ou morales. Elle considère chaque personne comme un être unique
maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu'il décide d'adopter.
Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Simone de Beauvoir, Pascal, Heidegger
9. Le scepticisme : C’est une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec
certitude. Le doute est permanent. Il ne s'agit pas de rejeter la recherche, mais au contraire de ne jamais
l'interrompre en prétendant être parvenu à une vérité absolue. Son principal objectif n'est pas de nous faire
éviter l'erreur, mais de nous faire parvenir à la quiétude, loin des conflits de dogmes. Les tenants de cette
doctrine affirment que l'homme ne peut trouver ni une réponse aux questions philosophiques, ni une
certitude concernant les réponses aux questions philosophiques et énigmes de la nature et de l'univers,
même si elles existent.
Michel de Montaigne, René Descartes, David Hume, Berkeley

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10. Le cynisme : C’est avant tout une doctrine morale, qui consiste à rejeter les conventions sociales et morales
communément admises. La vie doit être fondée sur un retour à la nature.
Diogène de Sinope
11. Le romantisme : C’est un mouvement culturel apparu en Europe. Il s’exprime dans la littérature, la peinture,
la sculpture, la musique et la politique. Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de
l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le
mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime,
l'exotisme et le passé. Les romantiques décrivent la nostalgie comme l’attitude authentique de la conscience
humaine, et fondent la théorie de la nature comme médiatrice entre l’homme et la divinité, la nation comme
source d’accès au religieux. Il s’agit aussi de réhabiliter les sentiments, la liberté.
Victor Hugo, Théophile Gautier, Lamartine, Dumas
12. Le stoïcisme : C’est à la fois une théorie de l’univers et une morale. La sagesse stoïcienne se définit comme
une connaissance du Cosmos. Le stoïcisme s'appuie sur la distinction centrale entre d'un côté les choses qui
dépendent de nous et sur lesquelles nous pouvons agir et d'un autre côté les choses qui ne dépendent pas de
nous et sur lesquelles nous n'avons aucune influence. Pour vivre heureux et libre, selon les stoïciens, il ne faut
pas lutter en vain contre ce qui ne dépend pas de nous, mais au contraire l'accepter et nous abstenir des vices
et passions qui nous y exposent.
Cicéron, Sénèque, Épictète, Marc Aurèle
13. Le pragmatisme : C’est une méthode philosophique tournée vers le monde réel. Le mot est issu d'une école
philosophique d'origine américaine, dont le fondateur est Charles Sanders Peirce. Les deux autres grandes
figures du pragmatisme classique (fin XIXe siècle-début XXe) sont William James et John Dewey. Pour ces
auteurs, le pragmatisme représente d'abord une méthode de pensée et d'appréhension des idées qui
s'oppose aux conceptions cartésiennes et rationalistes sans renoncer à la logique. Selon la perspective
pragmatique, penser une chose revient à identifier l'ensemble de ses implications pratiques, car pour Peirce
et ses disciples, seules ses implications confèrent un sens à la chose pensée. Les idées deviennent ainsi de
simples, mais nécessaires, instruments de la pensée. Cette philosophie repose sur l’idée que l’efficacité
constitue le meilleur critère de la vérité d’une théorie. Selon le pragmatisme, le fait qu’une « technique »
marche est la meilleure preuve que les idées qui ont permis sa construction sont vraies.
Charles Sanders Peirce, William James, John Dewey
14. L’humanisme : C’est un courant culturel qui vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu,
correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Les
notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont, de ce fait,
indissociables de la théorie humaniste classique. Par extension, on désigne par « humaniste » toute pensée
qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain.
Une vaste catégorie de philosophies portant sur l'éthique affirme la dignité et la valeur de tous les individus,
fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, en
particulier la rationalité.
Érasme, Montaigne, Rabelais, Agrippa d’Aubigné
15. Le cartésianisme : C’est un courant philosophique qui se réclame des principes et des thèses de la pensée de
René Descartes (1596-1650). C’est une philosophie rationaliste et métaphysique. Elle s'est particulièrement
manifestée à travers le premier ouvrage philosophique publié en langue française, le célèbre Discours de la
méthode (1637), sous-titré « pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences ».
René Descartes
16. Le pessimisme : Désigne un état d'esprit dans lequel un individu perçoit négativement la vie. D'après cette
doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur (Schopenhauer), parce que notre destination est d'agir
et qu'agir consiste à obtenir ce que nous n'avons pas. Le pessimisme nie le progrès de la civilisation et de la
nature humaine.
François de La Rochefoucauld, Arthur Schopenhauer, Albert Caraco
17. L’optimisme : Le fondement de l'optimisme remonte à Socrate, Platon l'a professé, puis Aristote. Une
personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, à considérer que
des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte dans la
mesure où l'on trouve toujours une solution aux problèmes.

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Pour le philosophe allemand Leibniz, le monde crée par Dieu ne peut qu’être parfait ; le mal n'est donc
qu'apparent, et si nous pensons que le monde souffre, c'est que nous ne sommes pas capables de percevoir la
finalité nécessairement bonne qui justifie cette souffrance. Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal n’est
que l’ombre du bien. Le mal, la douleur, l’inquiétude, autant de conditions du bien, autant de raccourcis vers
une plus grande perfection.
Socrate, Platon, Aristote, Leibniz
18. Le nihilisme : C’est une théorie philosophique qui affirme l’absurdité de la vie, l’inexistence de la morale et de
la vérité. Pour les nihilistes, le monde est dénué de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible ou
encore de toutes valeurs.
Dans la Grèce antique, le sophiste Gorgias fut l'un des premiers à développer des thèses qualifiées a
posteriori de « nihilistes ». Ces thèses se résument en trois points :
1. Rien n'existe.
2. Si quelque chose existe, ce quelque chose ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l'homme.
3. Même s'il l'était, son appréhension ne serait pas communicable à autrui.
Gorgias, Stirner
19. L'objectivisme : c’est un concept philosophique défini par deux acceptions :
 Une posture dans le rapport au monde qui privilégie l'objectivité sur la subjectivité, ne s'appuyant que sur ce
qui se présente comme la réalité, écartant ce qui est jugé comme produit de l'esprit.
 Une doctrine philosophique qui postule que certains phénomènes, certaines choses, existent en dehors du
sujet pensant. L'objectivisme soutient que la réalité existe indépendamment de l'esprit de l'observateur. Les
individus sont en contact avec cette réalité à travers la perception de leurs sens qui permettent la formation
de concepts suivant un processus logique inductif et déductif.
Ayn Rand, Leonard Peikoff
20. Le réalisme : C’est une doctrine métaphysique qui s'oppose d'une part au nominalisme et d'autre part à
l'idéalisme. Elle est représentée, par Pythagore et Thomas d'Aquin. Selon cette philosophie, il existe une
réalité de soi indépendamment des idées qu’on peut en avoir.
e
En littérature, le réalisme est un mouvement littéraire et artistique du XIX siècle qui donna pour
mission au roman et à la nouvelle d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans
l’idéaliser.
21. Le personnalisme : C’est une philosophie éthique dont la valeur fondamentale est le respect de la personne.
Le principe moral fondamental de cette philosophie peut se formuler ainsi : « Une action est bonne dans la
mesure où elle respecte la personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle
est mauvaise. »
Emmanuel Mounier
22. Les lumières : On parle des « Lumières » pour désigner les intellectuels, écrivains, philosophes emblématiques
du mouvement intellectuel qui s'est développé au XVIII siècle en Europe autour d'idées pré-démocratiques,
telles que l'établissement d'une éthique, d'une esthétique et d'un savoir fondé sur la « raison éclairée » de
l'homme. Cette période est marquée par le rationalisme philosophique, l'exaltation des sciences et la critique
de l'ordre et de la hiérarchie religieuse, mais également par la critique de certains penseurs à l'encontre de la
noblesse et de la monarchie absolue. Les valeurs essentielles défendues par les hommes des « Lumières »
sont la tolérance, la liberté, la séparation des pouvoirs et l'égalité par opposition à l'obscurantisme.
Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, Montesquieu, Voltaire
23. L’utilitarisme : C’est une doctrine en philosophie politique ou en éthique sociale qui prescrit d’établir
« l’utile » comme principe premier de l'action. L'utilitarisme est fondé sur le seul critère de l'optimisation du
« plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre de personnes », postulant que le bien-être de tous
est un bien pour l'ensemble des hommes.
Jeremy Bentham, John Stuart Mill
24. L’épicurisme : Cette école doit son nom au philosophe grec Épicure, dont l’idée principale est que le bonheur
réside dans le plaisir. Le plus grand plaisir pour Épicure, est celui qui résulte de la tranquillité. Épicure
distinguait trois sortes de plaisir : 1) les naturels et les nécessaires. Ces plaisirs, il faut les satisfaire. 2) Les
naturels et les non nécessaires. Ces plaisirs, on peut les satisfaire avec modération. 3) Les non naturels et les
non nécessaires. Ces plaisirs, le sage doit s’en abstenir absolument.

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