Sunteți pe pagina 1din 38

FICHES DE SECURITE

¾ Accidents et Maladie

¾ Affichages et Registres

¾ Document Unique

¾ Etablissement Recevant du Public

¾ Incendie

¾ Locaux et Equipements

¾ Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé


et Plan de Prévention

¾ Risques Professionnels

¾ Sécurité générale

1 05/06/2008
¾ Vérifications périodiques
FICHE SECURITE 5

Les Accidents du travail


et Maladies professionnelles

LES ACCIDENTS DU TRAVAIL

1. DEFINITIONS

a. Accidents du travail
L'accident du travail est un fait accidentel soudain, brutal, survenu par le fait ou à l’occasion du travail et qui
provoque une lésion de l’organisme humain. Ceci englobe les accidents survenus sur les lieux de travail, pendant les
pauses…. Le salarié est couvert en tout temps et en tout lieu où l'appelle son travail : (missions, déplacements,
pauses…). Art. L. 411-1 du Code de la sécurité sociale

b. Accidents du trajet
Le code de la Sécurité Sociale considère également comme accident du travail "l'accident survenu à un travailleur
pendant le trajet d'aller et de retour, entre le lieu du travail et" :
1. la résidence principale, une résidence secondaire présentant un caractère de stabilité ou tout autre lieu où le
travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs d'ordre familial
2. le restaurant, la cantine ou, d'une manière plus générale, le lieu où le travailleur prend habituellement ses repas,
L'accident doit avoir lieu sur un trajet habituel qui exclut les détours sauf pour une conséquence du travail lui-même
(crèche...) ou une obligation impérieuse (assistance à personne en péril). Art. L 411.2 du code de la Sécurité Sociale

2. DECLARATION D'UN ACCIDENT DU TRAVAIL OU DU TRAJET

Le salarié doit prévenir son employeur de l’accident oralement sur le lieu de l’accident ou, à défaut, par lettre
recommandée avec demande d’avis de réception.

Dans un délai de 48 heures après la connaissance de l'accident (dimanches, jours fériés non compris), l’employeur
doit le déclarer (avec avis de réception) à la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). La CPAM édite un formulaire
spécifique pour les accidents de travail. L'employeur doit aussi prévenir l'inspection du travail.

Un certificat médical précisant les blessures constatées, les soins et la durée de l’arrêt de travail doit être rédigé par
un médecin. Le médecin envoie un certificat à la CPAM et le second à la victime.

PREMIERS SECOURS

Les coordonnées des secours d’urgence, de l’inspection du travail compétente, du nom de l’inspecteur ainsi que celles
de la médecine du travail doivent être affichées dans les lieux de travail accessibles au salarié.
Le contenu de la trousse de secours est défini avec l’aide du médecin du travail. Elle ne doit comporter que des gants
à usage unique pour tout soin comportant un contact avec le sang ou un produit biologique. Elle ne doit pas contenir
de médicaments (engagent la responsabilité de l’employeur). Le contenu de la trousse peut être complété en fonction
des risques spécifiques liés à l'activité.
Contenu minimum de * Savon (type "Savon de Marseille") * Bandes extensibles.
la trousse (Liste
* Antiseptique cutané sans alcool (doses à usage unique). * Ciseaux à bouts ronds.
indicative):
* Compresses stériles (en conditionnement individuel). * Pince à échardes.
* Pansements prédécoupés * Gants à usage unique.
*Alcool modifié (pour nettoyage des mains et matériel) * Sparadrap hypoallergénique.

La présence de personnel formé aux premiers secours n’est obligatoire que dans les ateliers où sont effectués des
travaux dangereux ou dans chaque chantier occupant vingt personnes au moins pendant plus de quinze jours où sont
effectués des travaux dangereux.
Code du travail Art. L-230-2, R241-39R-241-40

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 1


FICHE SECURITE 5

Les Accidents du travail


et Maladies professionnelles

LES MALADIES PROFESSIONNELLES

1. DEFINITION

Une maladie est "professionnelle" si elle est la conséquence directe de l'exposition d'un travailleur à un risque
physique, chimique, biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
1er cas - Une maladie est présumée d’origine professionnelle si elle est désignée dans un tableau de maladies
professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau.
Les maladies professionnelles font l'objet d'une liste réglementaire limitative et révisable par des décrets en Conseil
d’État
2nd cas – Reconnaissance hors tableaux si la maladie n’et pas désignée dans l’un des tableaux mais qu’elle est
directement et essentiellement causée par le travail et qu’elle entraîne le décès ou une Incapacité Permanente
Partielle supérieure ou égale à 25%.

2. DECLARATION D'UNE MALADIE PROFESSIONNELLE

Le salarié doit faire établir un certificat médical par le médecin de son choix. Le certificat détaille la nature de la
maladie, la date de la 1ère constatation et sa référence dans le tableau des maladies professionnelles. Le salarié
envoie ce certificat à sa caisse primaire d'assurance maladie qui se charge d'informer l'employeur et l'inspection du
travail

VISITES MEDICALES OBLIGATOIRES

L'employeur a obligation d'organiser des "services de santé au travail". Dans les petites entreprises, ils sont assurés
par le médecin du travail attachés à un service de santé au travail interentreprises auquel l'employeur doit adhérer.
Tout salarié bénéficie de visites médicales, au moins tous les 24 mois (sauf surveillance médicale renforcée), en
vue de s’assurer du maintien de son aptitude au travail occupé. La 1ere de ces visites a lieu dans les 24 mois qui
suivent l’examen d’embauche.
Les salariés doivent bénéficier d’un examen par le médecin du travail :
- après une absence pour cause de maladie - après un congé de maternité, après une absence
professionnelle, d’au moins 8 jours pour cause d’accident du
travail,
- en cas d’absences répétées pour raison de santé,
- après une absence d’au moins 21 jours pour cause
- à sa demande ou a celle de l’employeur,
de maladie ou d’accident non professionnel.

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 2


FICHE SECURITE 7

Les affichages et registres

Vous voulez créer ou reprendre une entreprise. Cette fiche rassemble l’essentiel de la réglementation et quelques
conseils importants pour être en conformité dès le début.

AFFICHAGES OBLIGATOIRES EN SECURITE

Des documents concernant la sécurité et les conditions de travail doivent être obligatoirement affichés dans
l'entreprise; de façon visible sur les lieux de travail accessibles au salarié ou sur le lieu d’embauchage :

- Avis mentionnant l’existence et la mise à disposition de la convention collective Code du travail Art. L. 135-7
- Règlement intérieur obligatoire (s'il existe) Code du travail Art. R 122-12
- Horaires de travail et de repos et congés annuels prévus Code du travail Art. L.620-2. D.223-4
- Coordonnées de l’inspection du travail compétente et le nom de l’inspecteur Code du travail Art. L.620-5
- Coordonnées de la médecine du travail Code du travail Art. L 620-5
- Interdiction de fumer Décret n°2006-1386 du 15 novembre 2006
- Coordonnées des secours d’urgence Code du travail Art. L. 620-5
- Consignes en cas d’incendie Code du travail Art. R.232-12-20

REGISTRES OBLIGATOIRES EN SECURITE

Le chef d'entreprise doit obligatoirement tenir et maintenir à jour un certain nombre de documents :
- Le Document Unique de Prévention des risques professionnels
[Consulter la fiche "Document Unique" pour en savoir plus]
- Le registre Incendie : L'employeur doit y préciser l’organisation mise en place en cas d’incendie. Il recueille
aussi toutes les informations concernant les exercices d'évacuation et d'utilisation des extincteurs et les
vérifications des équipements de prévention et de lutte des incendies (évacuations, éclairage, extincteurs …)
- Le registre de contrôles de sécurité : Il doit consigner tous les éléments concernant les vérifications
périodiques des locaux, machines et équipements de sécurité. (Dates, organismes, attestation de formation,
rapports d’intervention, …)
- Le registre de maintenance : Il a pour but de noter les pannes, travaux, maintenance sur ces équipements de
sécurité ainsi que les personnes chargées de ces opérations.
- Le registre unique de sécurité: L'employeur peut rassembler les registres maintenance et sécurité en un
registre unique. On y retrouve les informations composant les 2 registres. Les documents concernant ces
vérifications et contrôles doivent être conservés pendant 5 ans minimum dans l'intérêt de l'entreprise.
Code du travail Art. L. 620-6
- Le registre unique du personnel (habilitations) : Le registre du personnel doit consigner toutes les
habilitations et attestations de formation données au personnel : habilitation électrique, CACES, permis de
feu… ces informations peuvent aussi être présentes dans le registre unique de sécurité.
Code du travail Art. L620-3

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 4

Le document unique

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Le chef d'entreprise a obligation d'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Tous les
salariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel, temporaires, stagiaires, apprentis, conjoints salariés …
Le chef d'entreprise doit :
Evaluer les risques professionnels de ses salariés,
Chercher des solutions pour éviter ces risques professionnels,
Informer et former le personnel sur ces risques.

COMMENT EVALUER LES RISQUES PROFESSIONNELS ?

1-REPERER LES RISQUES DANS VOTRE ACTIVITE


- Passer en revue toutes les étapes de travail de vos salariés
-Pour chaque étape,
se poser les questions "Y-a-t-il un risque ? Est-il important (gravité)? A-t-il une chance de se produire ?
Ex A : Le salarié utilise un acide puissant une fois Ex B : Le salarié travaille en hauteur tous les jours
par semestre
Il y a donc un risque de chute
Il y a donc un risque de brûlure par ce produit
Selon la hauteur et l'encombrement du sol, l'accident
Si l'acide entre en contact avec la peau, la brûlure serait peut être grave voire mortel
grave.
Le risque est quotidien et est donc très probable
L'utilisation étant peu fréquente, il y a donc peu de
chance qu'un accident survienne.

2-HIERARCHISATION DES RISQUES


- Classer les risques du plus important au moins important en tenant compte de la probabilité
d'apparition, de la gravité, du nombre d'employés exposés au risque

Exemple 1: Une entreprise de peinture placera sans doute comme prioritaire les risques chimiques dus à la peinture
et aux solvants ainsi que ceux dus aux positions de travail par rapport aux autres risques identifiés (chutes de plain-
pied, risque électrique, risque incendie …)
Exemple 2 : Le risque d'accident de la route sera certainement le risque le plus important d'une entreprise de
transport.
3-PLAN D'ACTION
Trouver des solutions pour la réduction des risques
en appliquant les principes de prévention suivants (du plus efficace au moins efficace) :

• Eviter les risques quand cela est possible


(L'étape de travail est-elle nécessaire ? Peut-elle être évitée ?)

• Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités


• Combattre les risques à la source
• Adapter le travail à l'homme
• Tenir compte de l'évolution de la technique
Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l'est pas ou moins
(Exemple: peintures solvantées par des peintures à l'eau)
Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 1
FICHE SECURITE 4

Le document unique

• Intégrer la prévention des risques dans l'activité globale de l'entreprise


• Prendre des mesures collectives en priorité par rapport aux mesures individuelles
(Exemple : commencer par coffrer une machine bruyante plutôt que donner des bouchons d'oreille)

• Donner des instructions appropriées aux travailleurs. (Consignes, formations …)


• Planifier la mise en place de ces actions : objectif, personne responsable, délai, financements…

LE DOCUMENT UNIQUE DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

1. QU'EST-CE QUE LE DOCUMENT UNIQUE ?

Le document contient le résultat de l'évaluation des risques professionnels qui comporte un inventaire des
risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise.
L'ensemble des aspects du travail du salarié (poste de travail, équipements, aménagement des locaux,
déplacements…) et des risques susceptibles d'être à l'origine d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle
doit être pris en compte. (Chute, exposition à des produits chimiques, gestes et postures …)
C'est un document écrit obligatoire pour chaque entreprise qui employe un ou plusieurs salariés (sous peine d’une
contravention de 1500€).
Il doit être mis à jour au moins une fois par an et à chaque changement important : organisation du poste de
travail, nouveau matériel, nouveau produit, nouveau risque…
Il doit être conservé 30 ans dans l’intérêt de l’entreprise.

2. QUI REDIGE LE DOCUMENT UNIQUE ?

Le chef d'entreprise doit réaliser le document unique. Mais il peut associer à son élaboration les employés, la
médecine du travail ou tout organisme de conseil extérieur mais il n'a pas obligation de faire appel à un cabinet
spécialisé pour le rédiger.

3. Y-A-T-IL UN MODELE TYPE OFFICIEL ?

Aucun modèle type n'est imposé par la réglementation. Le document peut être papier ou numérique. Le chef
d'entreprise a le choix des moyens les plus adaptés à ses besoins.
Le document unique peut aussi regrouper tout ce qui a servi à mener l'évaluation (documentation, fiches de sécurité,
photos…).
Un modèle vous est proposé page suivante.

4. QUI PEUT LE CONSULTER ?

Le document unique est tenu à la disposition des salariés soumis à un risque, à l'inspecteur du travail ou des agents
des services de prévention et au médecin du travail.
Décret 2001-1016 du 05 novembre 2001

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 2


FICHE SECURITE 4

Le document unique

MODELE POSSIBLE POUR L'ELABORATION DOCUMENT UNIQUE

Niveau
Phase de Gravité Probabilité Mesures de prévention
Situations dangereuses Risques Dommages éventuels de
travail mises en place
priorité

Est- ce
Le danger a- Que faire pour éviter ces
Que font les Quelles seraient les grave
Ces situations comportent-t- 'il des risques ?
salariés (étape Quels sont ces risques ? conséquences sur la santé et (cf.
elles des risques ? chances de (utiliser les principes de
par étapes) la sécurité des salariés ? légende
se déclarer ? prévention – Etape 3)
)

Gravage d'une Utilisation de protections


plaque de individuelles (gants, lunettes
métal une fois Utilisation d'un acide Contact de l'acide avec les …)
Brûlure de la peau 3 1 (V)
tous les puissant mains, bras …
semestres A terme, suppression de
Cas A cette étape
Pose de toiture Travail en hauteur (+ de 2m) Invalidité temporaire Utilisation d'échaudage aux
(activité (membre ou/et os cassé) normes de sécurité
Chute 4 3 (R )
principale) Invalidité permanente Utilisation de garde -corps
Cas B Décès Vérifications périodiques d
…. …..
Niveau de
… … … … …
gravité
LEGENDE

4-Très RJ RJ R R
grave
Priorit
3-Grave é1
V J R R
Les risques classés en rouge (R ) réclament une attention immédiate afin d'initier un plan
2- V J JPriorit J Niveau de
de prévention. Ceux classés en jaune (J) puis en vert (V) peuvent être traités après.
Moyen é2
probabilité
1-Faible Priorit
V V é3
V V
1-Très 2- 3- 4-Très
improb Improb Probabl probabl
able able e e

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 3


FICHE SECURITE 4

Le document unique

LISTES DES GUIDES METIERS EXISTANTS (INRS, CRAM, OP, ANACT …)

Ambulance : CRAM Pays de la Loire Imprimeurs : INRS


Automobile : ACT Méditerranée, INRS, ANCT, cram Menuiserie Ameublement : CRAMIF CRAM Pays de la Loire
AST67
Bâtiment Travaux Publics : OPPBTP, CRAM Métiers de bouche : INRS CRAMIF INBP:
Bijouterie : CRAM Alsace Moselle, ACT Méditerranée Peintre : CRAM Pays de la Loire
Coiffure : CRAMIF Pressing : CRAMIF,CRAM Pays de la Loire
Couvreur CRAM Pays de la Loire Serrurerie : CRAM Pays de la Loire
Désinfection Dératisation Désinsectisation : Chambre syndicale Travail des métaux : CRAM Pays de la Loire
3D Disponible pour les adhérents
Fleuriste : GIMS

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Mai 2007 Page 4


FICHE SECURITE 4

Le document unique

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Le chef d'entreprise a obligation d'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Tous les
salariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel, temporaires, stagiaires, apprentis, conjoints salariés …
Le chef d'entreprise doit :
Evaluer les risques professionnels de ses salariés,
Chercher des solutions pour éviter ces risques professionnels,
Informer et former le personnel sur ces risques.

COMMENT EVALUER LES RISQUES PROFESSIONNELS ?

1-REPERER LES RISQUES DANS VOTRE ACTIVITE


- Passer en revue toutes les étapes de travail de vos salariés
-Pour chaque étape, se poser les questions "Y-a-t-il un risque ? Est-il important (gravité)? A-t-il une
chance de se produire ?
Ex A : Le salarié utilise un acide puissant une fois Ex B : Le salarié travaille en hauteur tous les jours
par semestre
Il y a donc un risque de chute
Il y a donc un risque de brûlure par ce produit
Selon la hauteur et l'encombrement du sol, l'accident
Si l'acide entre en contact avec la peau, la brûlure serait peut être grave voire mortel
grave.
Le risque est quotidien et est donc très probable
L'utilisation étant peu fréquente, il y a donc peu de
chance qu'un accident survienne.

2-HIERARCHISATION DES RISQUES


- Classer les risques du plus important au moins important en tenant compte de la probabilité
d'apparition, de la gravité, du nombre d'employés exposés au risque
Exemple 1: Une entreprise de peinture placera sans doute comme prioritaire les risques chimiques dus à la peinture
et aux solvants ainsi que ceux dus aux positions de travail par rapport aux autres risques identifiés (chutes de plain-
pied, risque électrique, risque incendie …)
Exemple 2 : Le risque d'accident de la route sera certainement le risque le plus important d'une entreprise de
transport.
3-PLAN D'ACTION
Trouver des solutions pour la réduction des risques en appliquant les principes de prévention suivants (du plus
efficace au moins efficace) :
• Eviter les risques quand cela est possible (L'étape de travail est-elle nécessaire ? Peut-elle être évitée ?)
• Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
• Combattre les risques à la source
• Adapter le travail à l'homme
• Tenir compte de l'évolution de la technique
• Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l'est pas ou moins (Exemple: peintures solvantées par des
peintures à l'eau)
• Intégrer la prévention des risques dans l'activité globale de l'entreprise
• Prendre des mesures collectives en priorité par rapport aux mesures individuelles (Exemple : commencer
par coffrer une machine bruyante plutôt que donner des bouchons d'oreille)
• Donner des instructions appropriées aux travailleurs. (Consignes, formations …)
• Planifier la mise en place de ces actions : objectif, personne responsable, délai, financements…

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 4

Le document unique

LE DOCUMENT UNIQUE DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

1. QU'EST-CE QUE LE DOCUMENT UNIQUE ?

Le document contient le résultat de l'évaluation des risques professionnels qui comporte un inventaire des
risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise.
L'ensemble des aspects du travail du salarié (poste de travail, équipements, aménagement des locaux,
déplacements…) et des risques susceptibles d'être à l'origine d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle
doit être pris en compte (chute, exposition à des produits chimiques, gestes et postures …).
C'est un document écrit obligatoire pour chaque entreprise qui emploie un ou plusieurs salariés (sous peine d’une
contravention de 1500€).
Il doit être mis à jour au moins une fois par an et à chaque changement important : organisation du poste de
travail, nouveau matériel, nouveau produit, nouveau risque…
Il doit être conservé 30 ans dans l’intérêt de l’entreprise.

2. QUI REDIGE LE DOCUMENT UNIQUE ?

Le chef d'entreprise doit réaliser le document unique. Mais il peut associer à son élaboration les employés, la
médecine du travail ou tout organisme de conseil extérieur mais il n'a pas obligation de faire appel à un cabinet
spécialisé pour le rédiger.

3. Y-A-T-IL UN MODELE TYPE OFFICIEL ?

Aucun modèle type n'est imposé par la réglementation. Le document peut être papier ou numérique. Le chef
d'entreprise a le choix des moyens les plus adaptés à ses besoins.
Le document unique peut aussi regrouper tout ce qui a servi à mener l'évaluation (documentation, fiches de sécurité,
photos…).
Un modèle vous est proposé page suivante.

4. QUI PEUT LE CONSULTER ?

Le document unique est tenu à la disposition des salariés soumis à un risque, à l'inspecteur du travail ou des agents
des services de prévention et au médecin du travail.
Décret 2001-1016 du 05 novembre 2001

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 4

Le document unique

MODELE POSSIBLE POUR L'ELABORATION DOCUMENT UNIQUE

Niveau
Phase de Gravité Probabilité Mesures de prévention
Situations dangereuses Risques Dommages éventuels de
travail mises en place
priorité

Est- ce
Le danger a- Que faire pour éviter ces
Que font les Quelles seraient les grave
Ces situations comportent-t- 'il des risques ?
salariés (étape Quels sont ces risques ? conséquences sur la santé et (cf.
elles des risques ? chances de (utiliser les principes de
par étapes) la sécurité des salariés ? légende
se déclarer ? prévention – Etape 3)
)

Gravage d'une Utilisation de protections


plaque de individuelles (gants, lunettes
métal une fois Utilisation d'un acide Contact de l'acide avec les …)
Brûlure de la peau 3 1 (V)
tous les puissant mains, bras …
semestres A terme, suppression de
Cas A cette étape
Pose de toiture Travail en hauteur (+ de 2m) Invalidité temporaire Utilisation d'échaudage aux
(activité (membre ou/et os cassé) normes de sécurité
Chute 4 3 (R)
principale) Invalidité permanente Utilisation de garde -corps
Cas B Décès Vérifications périodiques d
…. …..
Niveau de
… … … … …
gravité
LEGENDE

4-Très RJ RJ R R
grave
Priorit
3-Grave é1
V J R R
Les risques classés en rouge (R) réclament une attention immédiate afin d'initier un plan
2- V J JPriorit J Niveau de
de prévention. Ceux classés en jaune (J) puis en vert (V) peuvent être traités après.
Moyen é2
probabilité
1-Faible Priorit
V V é3
V V
1-Très 2- 3- 4-Très
improb Improb Probabl probabl
able able e e

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 4

Le document unique

LISTES DES GUIDES METIERS EXISTANTS (INRS, CRAM, OP, ANACT …)

Ambulance : CRAM Pays de la Loire Imprimeurs : INRS


Automobile : ACT Méditerranée, INRS, ANACT, Menuiserie Ameublement : CRAMIF, CRAM Pays de
CRAM la Loire AST67
Bâtiment Travaux Publics : OPPBTP, CRAM Métiers de bouche : INRS, CRAMIF, INBP
Bijouterie : CRAM Alsace Moselle, ACT Méditerranée Peintre : CRAM Pays de la Loire
Coiffure : CRAMIF Pressing : CRAMIF, CRAM Pays de la Loire
Couvreur CRAM Pays de la Loire Serrurerie : CRAM Pays de la Loire
Désinfection Dératisation Désinsectisation : Travail des métaux : CRAM Pays de la Loire
Chambre syndicale 3D Disponible pour les
adhérents
Fleuriste : GIMS

CRAM : Caisse Régionale d’assurance Maladie


INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité
ANACT : ANACT Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 9

Les Etablissement Recevant du Public

Les prescriptions de cette fiche ne concernent que les Établissement Recevant du Public ERP. Selon le statut réglementaire
du site, soumis au Code du travail, à la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
(ICPE) ou celle des Immeubles de Grande Hauteur (IGH), des mesures supplémentaires peuvent s'ajouter.

LE CLASSEMENT DES ERP

1. QUELLES SONT LES ENTREPRISES ARTISANALES CONCERNEES.

Le terme établissement recevant du public (ERP) désigne les lieux publics ou privés accueillant des clients ou des
utilisateurs autres que les employés. Aussi les entreprises artisanales accueillant des clients sont soumises à une
réglementation spécifique. Elles doivent notamment prévoir l'accessibilité aux personnes handicapées et mettre en
œuvre des mesures de prévention contre l'incendie et faciliter l'évacuation du public.
Les établissements sont classés selon la nature de leur exploitation. (Exemples : Classe L: Salles d'auditions, de
spectacles / Classe O: Hôtels et pensions de famille /Classe W: Administrations, banques, bureaux, etc.)
Les entreprises artisanales concernées se trouvent dans 2 classes :
Classe M : Magasins de vente, centres commerciaux.
Exemples, boulangerie, pressing, cordonnier, garagistes, … ainsi que toute entreprise possédant des locaux destinés à
recevoir du public.
Classe N : Restaurants et débits de boissons. (Concerne aussi les restaurants proposant des plats à emporter)

Les établissements sont divisés en 2 groupes selon le nombre de personnes qu'ils peuvent accueillir.
ère ème
— Les établissements de la 1 à la 4 catégorie recevant un très grand nombre de visiteurs. (cinémas,
administrations …)
ème
— Les établissements de 5 catégorie recevant peu de clients. La grande majorité des entreprises artisanales
entrent dans ce groupe. (Les salariés ne sont pas comptabilisés pour le classement.)

Un établissement recevant du public est classé dans la 5ème catégorie si l'effectif du public qu'il reçoit est
inférieur aux chiffres du tableau.
Type Nature de l’exploitation Sous-sol Étages Ensemble des niveaux
M Magasins de vente 100 pers. 100 pers. 200 pers.
2
RDC : 2 pers. /m
Sous-sol et 1er étage, 1 pers. /m2
N Restaurants ou débits de boissons 100 pers. 200 pers. 200 pers.
2
Zones à restauration assise: 1 pers. /m
Zones à restauration debout: 2 pers. /m2;
Files d’attente : 3 pers. /m2
Note : Dans les boutiques à rez-de-chaussée d’une surface inférieure à 500 m2 et n'ayant que des circulations
principales d’une largeur minimale de 1,80 m, l’effectif du public est calculé sur la base de 1 pers. /m2 sur le tiers de
la surface des locaux accessibles au public.

Exemple : Un boucher qui possède un magasin de 45 m2 dont 8 m2 ouvert au public, est considéré comme un ERP de
"classe M" (magasin), et de 5ème catégorie car pouvant recevoir moins de 200 personnes au total.
En revanche, si cette même activité était exercée dans un centre commercial, elle pourrait être classée en 1ère
catégorie (effectif total admissible supérieur à 1 500 personnes). La réglementation qui s'appliquerait serait plus
contraignante, mais l'artisan pourrait se reposer sur les conseils, les installations techniques et les moyens de secours
du centre commercial.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 9

Les Etablissement Recevant du Public

REGLEMENT DE SECURITE

e
Une réglementation allégée concernant la sécurité s’applique pour les établissements de 5 catégorie recevant du
public (sans locaux à sommeil) qui reçoivent moins de 20 personnes. Ceci est le cas de la grande majorité des
entreprises artisanales concernés. (Les installations itinérantes comme les tentes de restauration possèdent des
contraintes réduites)
Les dispositions suivantes sont obligatoires et applicables dans le cas d'une création ou d'un
aménagement d’un établissement nouveau dans des locaux ou bâtiments existants
Pour les établissements existants, seules les dispositions à caractère administratif, relatives aux
contrôles et aux vérifications techniques, ainsi qu’à l’entretien, s’appliquent. Mais si des travaux de
remplacement d’installation, d’aménagement ou d’agrandissement sont entrepris, les dispositions sont
applicables aux seules parties de la construction ou des installations modifiées.

1. TRAVAUX DANGEREUX

L’exploitant ne peut effectuer ou faire effectuer, en présence du public, des travaux qui feraient courir un danger
quelconque à ce dernier ou qui apporteraient une gêne à son évacuation.

2. ÉCLAIRAGE, SIGNALISATION

Les installations électriques doivent être conformes aux normes les concernant. Les câbles ou conducteurs doivent
être de la catégorie C2 (arrêté du 21 juillet 1994)
L’emploi de fiches multiples est interdit. Le nombre de prises de courant doit être adapté à l’utilisation pour limiter
l’emploi de socles mobiles. Les prises de courant doivent être disposées de manière que les fils aient une longueur
aussi réduite que possible et ne soient pas susceptibles de faire obstacle à la circulation des personnes.

3. MOYENS D’EXTINCTION

Les établissements doivent être dotés d’extincteurs portatifs à eau pulvérisée, de 6 litres au minimum, conformes aux
normes, à raison d’un appareil pour 300 m2, avec un minimum d’un appareil par niveau. Tous doivent être facilement
accessibles et maintenus en bon état de fonctionnement.
Les locaux présentant des risques particuliers d’incendie doivent être dotés d’un extincteur approprié aux risques.

4. ALARME, ALERTE, CONSIGNES

Les établissements doivent être équipés d’un système d’alarme ne devant pas permettre la confusion avec d’autres
signalisations utilisées dans l’établissement. Il doit être audible de tout point du bâtiment pendant le temps
nécessaire à l’évacuation. Le choix du matériel d’alarme est laissé à l’initiative du chef d’établissement qui doit
s’assurer de son bon état de fonctionnement.
Le personnel de l’établissement doit être informé de la caractéristique du signal sonore d’alarme générale, instruit sur
la conduite à tenir en cas d’incendie et entraîné à la manœuvre des moyens de secours. Cette information peut être
complétée par des exercices périodiques d’évacuation. Néanmoins, pour les établissements pouvant accueillir de
moins de 20 personnes, la présence permanente d'un membre du personnel ou d'un responsable n'est pas
obligatoire.
Des consignes précises, affichées bien en vue, doivent indiquer :
- Le numéro d’appel des sapeurs-pompiers (présence obligatoire de téléphone urbain)
- L’adresse du centre de secours de premier appel
- Les dispositions immédiates à prendre en cas de sinistre.
Dans les établissements implantés en étage ou en sous-sol, un plan schématique, conforme aux normes, (NF S 60-
302) sous forme d’une pancarte indestructible, doit être apposé à l’entrée, pour faciliter l’intervention des sapeurs-
pompiers. Ce plan comporte l’emplacement des locaux techniques, des stockages dangereux, des dispositifs de
coupure des fluides et des commandes des équipements de sécurité.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 9

Les Etablissement Recevant du Public

5. LOCAUX

Les dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers, rampes) doivent permettre l’évacuation rapide et sûre de
l’établissement ; en particulier, aucun dépôt, aucun matériel, aucun objet ne doit faire obstacle à la circulation des
personnes. Idéalement, les dégagements où le public est admis doivent mesurer au minimum 0,90 m de large.
Si ces établissements comportent des locaux présentant des risques particuliers d’incendie, ils doivent être isolés de
tous bâtiments ou locaux occupés par des tiers par des murs et des planchers coupe-feu de degré 1 heure.

Les installations itinérantes comme les tentes de restauration (type "CTS") recevant moins de 50 personnes, sont
soumises aux seules dispositions suivantes :
— Avoir deux sorties de 0,80 mètre de largeur au moins
— L’enveloppe doit être en matériaux de catégorie M 2
— Les installations électriques intérieures possèdent un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel à haute
sensibilité.

6. DEMARCHES ADMINISTRATIVES

Bien que les ERP de 5ème catégorie (sans locaux à sommeil) soient soumis à des contraintes plus faibles, il est
fortement conseillé de prendre contact avec votre mairie lors de l'ouverture de l'établissement ou de travaux soumis
ou non à permis de construire afin de s'assurer des autorisations nécessaires à ces démarches.
Arrêté du 25 juin 1980

LE DOSSIER TECHNIQUE AMIANTE

Les ERP de 5ème catégorie doivent avoir réalisé un Dossier Technique Amiante depuis le 31 décembre 2005. Ce dossier
comporte les résultats du diagnostic de présence d'amiante et les dispositions à prendre selon ses résultats.
[Consulter la fiche "amiante" pour en savoir plus]

HYGIENE DES LOCAUX

Les équipements sanitaires (lavabos, toilettes …) doivent être aménagés en nombre suffisant et compte tenu de la
fréquentation de l'établissement. Leur présence éventuelle nécessite un entretien et des aménagements garantissant
la santé et le confort des usagers.
Dans les établissements de restauration offrant moins de 50 places, les équipements sanitaires (toilettes et lavabos)
peuvent également servir à la clientèle. Ces équipements doivent être situés de telle manière que la clientèle ne
puisse pas pénétrer dans les locaux de préparation des aliments et ne doivent pas communiquer directement avec la
salle à manger. (Arrêté du 9 mai 1995)
Les locaux doivent être correctement aérés.

INTERDICTION DE FUMER

Le décret du 15 novembre 2006 interdit l'usage du tabac dans les lieux publics clos et couverts (ERP y compris).
L’affichage de la signalétique fixée par l’arrêté du 22 janvier 2007 est obligatoire. L’ancienne signalétique devient
obsolète et doit obligatoirement être remplacée par la nouvelle.
En ce qui concerne les restaurants, les dispositions du décret n’entreront en vigueur que le 1er janvier 2008.
L’établissement doit mettre en place de locaux réservés aux fumeurs selon les normes prévues par le décret au défaut
d'interdire totalement le tabac.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 9

Les Etablissement Recevant du Public

ACCESSIBILITE DES PERSONNES HANDICAPEES

Les ERP doivent répondre aux dispositions concernant l'accessibilité des personnes handicapées dans leurs locaux.
L'obligation d'accessibilité porte sur les parties extérieures et intérieures des établissements et installations et
concerne les circulations, une partie des places de stationnement automobile, les ascenseurs, les locaux et leurs
équipements.
Les personnes handicapées doivent, avec la plus grande autonomie possible, pouvoir circuler, accéder aux locaux et
équipements, utiliser les équipements, se repérer, communiquer et bénéficier des prestations de cet établissement.
Les conditions d'accès des personnes handicapées doivent être les mêmes que celles des personnes valides ou, à
défaut, présenter une qualité d'usage équivalente.
Loi du 11 février 2005, Décret no 2006-555, 17 mai 2006, Arrêté du 1er Août 2006, Arrêté du 21 mars 2007

1. DISPOSITIONS APPLICABLES AUX NOUVEAUX ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

Depuis le 1er janvier, les établissements recevant du public construits ou créés par changement de destination (local
d'habitation transformé en local professionnel par exemple), avec ou sans travaux, doivent être accessible aux
personnes handicapées, quelque soit leur handicap. Ils doivent être conformes aux prescriptions de l'arrêté du 1er
Août 2006 sur l'accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public lors de leur
construction ou de leur création.

2. DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC EXISTANTS

Les travaux de modification ou d'extension, réalisés dans les ERP existants, doivent respecter les dispositions
d'accessibilité aux personnes handicapées. (Définies dans l'Arrêté du 1er Août 2006)

3. OBLIGATIONS POUR LES ERP EXISTANTS DE 5EME CATEGORIE

Avant le 1er janvier 2015, une partie du bâtiment ou de l'installation doit fournir, l'ensemble des prestations en
vue desquelles l'établissement ou l'installation est conçu dans le respect de la réglementation.
La partie considérée du bâtiment doit être la plus proche possible de l'entrée principale ou d'une des entrées
principales et doit être desservie par le cheminement usuel.
A compter du 1er janvier 2015, les parties de bâtiment ou d'installation où sont réalisés des travaux de
modification sans changement de destination doivent respecter les dispositions d'accessibilité aux personnes
handicapées. (Définies dans l'Arrêté du 1er Août 2006)

4. DEMARCHES ADMINISTRATIVES

Bien que les ERP de 5ème catégorie (sans locaux à sommeil) soient soumis à des contraintes plus faibles, il est
fortement conseillé de prendre contact avec votre mairie lors de l'ouverture de l'établissement ou de travaux soumis
ou non à permis de construire afin de s'assurer des autorisations nécessaires à ces démarches.

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 3

Prévention des incendies

Les prescriptions de cette fiche concernent les établissements soumis au Code du travail et à la réglementation des
Établissement Recevant du Public ERP. Selon le statut réglementaire du site, Installations Classées pour la Protection
de l’Environnement (ICPE), Immeuble de Grande Hauteur (IGH)…), des mesures supplémentaires peuvent s'ajouter

ENTREPRISES SOUMISES AU CODE DU TRAVAIL - PREVENTION INCENDIE

La prévention des incendies regroupe l’ensemble des mesures administratives et techniques visant à faire échec aux
incendies, à en diminuer la fréquence et l’importance en s’attaquant à leurs causes et aux circonstances aggravantes.
Code du travail Art. R. 232-12

1. DEGAGEMENTS

Les aménagements à prévoir pour l'évacuation sont fonction de l'effectif théorique des personnes susceptibles d’être
présentes.
Dans le cas où l'établissement reçoit du public (clients), ces effectifs sont ajoutés et l'établissement est de plus
soumis à la réglementation des établissements recevant du public (ERP).
Les établissements doivent posséder des dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers, rampes) répartis de
manière à permettre une évacuation rapide de tous les occupants.
Ces dégagements doivent être toujours libres et disposés de manière à éviter les culs-de-sac. Aucun objet,
marchandise ou matériel ne doit faire obstacle à la circulation des personnes (salariés & public), ou réduire la largeur
des dégagements au-dessous des minima fixés ci-après.
Tous les locaux auxquels les travailleurs ont normalement accès doivent être desservis par des dégagements dont le
nombre et la largeur exigibles s’établissent comme suit :
Effectif Nombre de Largeur totale cumulée (largeur plus une moitié pour les
(salariés et public) dégagements escaliers desservant les sous-sols)
Moins de 21 pers. 1 0,80 m
De 21 à 100 pers. 1 1,50 m

Les portes d’évacuation s’ouvrant dans le sens de la sortie ne sont obligatoires qu'à partir de 50 personnes. Les
portes coulissantes, à tambour ou s’ouvrant vers le haut, ne peuvent constituer des portes de secours. Elles ne sont
pas considérées comme des dégagements réglementaires.
Tous les escaliers doivent se prolonger jusqu’au niveau d’évacuation sur l’extérieur et doivent être munis de rampe ou
de main courante. Ceux d’une largeur au moins égale à 1,5 m en sont munis de chaque côté. Les escaliers desservant
les étages doivent être dissociés, au niveau de l’évacuation sur l’extérieur, de ceux desservant les sous-sols.

Une signalisation doit indiquer le chemin vers la sortie la plus rapprochée. Les dégagements qui ne
servent pas habituellement de passage pendant la période de travail doivent être signalés par la mention « sortie de
secours ».
Les établissements doivent disposer d’un éclairage de sécurité, conforme à la réglementation en vigueur, permettant
d’assurer l’évacuation des personnes en cas d’interruption accidentelle de l’éclairage normal.

2. STOCKAGE DE MATIERES INFLAMMABLES OU EXPLOSIVES

Les locaux dans lesquels sont entreposées ou manipulées des substances explosives, comburantes ou extrêmement
inflammables, ne doivent contenir aucun foyer, flamme,… Il est également interdit d’y fumer ; cette interdiction doit
faire l’objet d’une signalisation.
Ces locaux doivent disposer d’une ventilation permanente appropriée.
(Une réglementation particulière s'applique pour les entreprises soumis aux risques d'atmosphères explosives.)
Code du travail Art. R 232- 12-23

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 3

Prévention des incendies

3. EXTINCTEURS

Les locaux doivent disposer d'extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement.
Il y a au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée de 6 litres au minimum pour 200 mètres carrés de plancher,
avec un minimum d’un appareil par niveau.
Agents extincteurs Classes de feu
A B C
Feux de matériaux Feux de liquides ou Feux de gaz
solides solides liquéfiables

Eau en jet pulvérisé Bonne efficacité Efficacité limitée Mauvaise efficacité


Eau avec additif en jet Bonne efficacité Bonne efficacité Mauvaise efficacité
pulvérisé
Mousse Efficacité limitée Bonne efficacité Mauvaise efficacité
Poudre BC Mauvaise efficacité Bonne efficacité Bonne efficacité
Poudre ABC ou polyvalente Bonne efficacité Bonne efficacité Bonne efficacité
CO2 Mauvaise efficacité Bonne efficacité Bonne efficacité
Source : guide INRS Ed 802
Lorsque les locaux présentent des risques d’incendie particuliers, notamment des risques électriques, ils doivent être
dotés d’extincteurs dont le nombre et le type sont appropriés aux risques.
Les établissements pourront sont équipés, si cela est jugé nécessaire, d'autres moyens d'équipement (robinets
d’incendie armés, de colonnes sèches et humides, d’installations d’extinction automatique ou d’installations de
détection automatique d’incendie
Toutes ces installations doivent faire l’objet d’une signalisation durable, apposée aux endroits appropriés.

4. REGISTRE INCENDIE

L'employeur doit tenir à jour un registre précisant l’organisation mise en place en cas d’incendie. Il recueille aussi
toutes les informations concernant les exercices d'évacuation et d'utilisation des extincteurs et les vérifications des
équipements de prévention et de lutte des incendies (évacuations, éclairage, extincteurs …)
Code du travail Art. R232-12-21

5. ALARME (CAS PARTICULIER)

Si l'établissement peut accueillir habituellement plus de 50 personnes (salariés & public), ou si on y


manipule des matières inflammables, il doit être équipé d’un système d’alarme sonore audible de tout point du
bâtiment avec une autonomie minimale de 5 minutes. Néanmoins, le dirigeant peut choisir d'installer une alarme
même s'il n'est pas soumis à cette réglementation.

6. CONSIGNE D'EVACUATION (CAS PARTICULIER)

Si l'établissement peut accueillir habituellement plus de 50 personnes (salariés & public), ou si on y


manipule des matières inflammables, il doit établir une consigne affichée dans chaque local pour les locaux dont
l’effectif est supérieur à 5 personnes et pour les locaux dans lesquels sont entreposées ou manipulées des substances
explosives, comburantes ou extrêmement inflammables et dans chaque local ou dans chaque dégagement desservant
un groupe de locaux dans les autres cas.
Cette consigne indique notamment le matériel d’extinction et de secours qui se trouve dans le local ou à ses abords.
Elle désigne le personnel chargé de mettre ce matériel en action. Elle désigne de même, pour chaque local, les
personnes chargées de diriger l’évacuation du personnel, parfois du public, et, le cas échéant, précise les mesures
spécifiques liées à la présence de handicapés.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 3

Prévention des incendies

7. VERIFICATION ET EXERCICES (CAS PARTICULIER)

Toujours si l'établissement peut accueillir habituellement plus de 50 personnes (salariés & public), ou si
on y manipule des matières inflammables, la consigne doit prévoir des essais et visites périodiques du matériel et
des exercices au cours desquels le personnel apprend à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d’alarme et
à se servir des moyens de premier secours.

ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC – PREVENTION INCENDIE

1. QU'EST CE QU'UN ETABLISSEMENT RECEVANT DU PUBLIC ? (ERP)

Les entreprises artisanales recevant du public comme les boulangeries, boucheries, pressings, cordonneries … sont
soumises à la réglementation des établissements recevant du public. Ces établissements doivent prévoir l'accessibilité
aux personnes handicapées et mettre en œuvre des mesures de prévention contre l'incendie et faciliter l'évacuation
du public.
Une réglementation allégée s’applique pour les établissements de petites tailles. (Les installations itinérantes comme
les tentes de restauration possèdent des contraintes plus faibles encore)
En revanche, si l’activité est exercée dans un centre commercial. Une réglementation plus stricte s'applique pour
l’ensemble de l’installation du centre, mais l'artisan peut alors se reposer sur les conseils, les installations techniques
et les moyens de secours du centre commercial.
[Consulter la fiche "Etablissements Recevant du Public" pour en savoir plus]

2. LA REGLEMENTATION INCENDIE POUR LES ERP

Les dispositions suivantes sont obligatoires et applicables dans le cas d'une création ou d'un aménagement d’un
établissement nouveau dans des locaux ou bâtiments existants.
Pour les établissements existants, seules les dispositions à caractère administratif, relatives aux contrôles et aux
vérifications techniques, ainsi qu’à l’entretien, s’appliquent.
Si des travaux de remplacement d’installation, d’aménagement ou d’agrandissement sont entrepris, les dispositions
sont applicables aux seules parties de la construction ou des installations modifiées.

3. ÉCLAIRAGE, SIGNALISATION

Les installations électriques doivent être conformes aux normes les concernant.
Les câbles ou conducteurs doivent être de la catégorie C2 selon la classification et les modalités d’attestation de
conformité définies dans l’arrêté du 21 juillet 1994 portant classification et attestation de conformité du
comportement au feu des conducteurs et câbles électriques et agrément des laboratoires d’essais.
L’emploi de fiches multiples est interdit. Le nombre de prises de courant doit être adapté à l’utilisation pour limiter
l’emploi de socles mobiles. Les prises de courant doivent être disposées de manière que les canalisations mobiles
aient une longueur aussi réduite que possible et ne soient pas susceptibles de faire obstacle à la circulation des
personnes.

4. MOYENS D’EXTINCTION

Les établissements doivent être dotés d’extincteurs portatifs à eau pulvérisée, de 6 litres au minimum, conformes aux
normes, à raison d’un appareil pour 300 m2, avec un minimum d’un appareil par niveau.
Les locaux présentant des risques particuliers d’incendie doivent être dotés d’un extincteur approprié aux risques.
Tous les extincteurs doivent être facilement accessibles, utilisables par le personnel et maintenus en bon état de
fonctionnement.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 3

Prévention des incendies

5. ALARME, ALERTE, CONSIGNES

Les établissements doivent être équipés d’un système d’alarme Le signal sonore d’alarme générale ne doit pas
permettre la confusion avec d’autres signalisations utilisées dans l’établissement. Il doit être audible de tout point du
bâtiment pendant le temps nécessaire à l’évacuation. Le choix du matériel d’alarme est laissé à l’initiative du chef
d’établissement qui devra s’assurer de son efficacité et de son bon état de fonctionnement.

Le personnel de l’établissement doit être informé de la caractéristique du signal sonore d’alarme générale. Cette
information peut être complétée par des exercices périodiques d’évacuation. Le personnel doit être instruit sur la
conduite à tenir en cas d’incendie et être entraîné à la manœuvre des moyens de secours. Néanmoins, pour les
établissements de moins de 20 personnes, la présence permanente d'un membre du personnel ou un responsable
n'est pas obligatoire lorsque l’établissement est ouvert au public.

La liaison avec les sapeurs-pompiers doit être réalisée par téléphone urbain
Des consignes précises, affichées bien en vue, doivent indiquer :
— le numéro d’appel des sapeurs-pompiers ;
— l’adresse du centre de secours de premier appel ;
— les dispositions immédiates à prendre en cas de sinistre.

Dans les établissements implantés en étage ou en sous-sol, un plan schématique, conforme aux normes, (NF S 60-
302) sous forme d’une pancarte indestructible, doit être apposé à l’entrée, pour faciliter l’intervention des sapeurs-
pompiers. Ce plan comporte l’emplacement des locaux techniques, des stockages dangereux, des dispositifs de
coupure des fluides et des commandes des équipements de sécurité.

6. LOCAUX

Les dégagements (portes, couloirs, circulations, escaliers, rampes) doivent permettre l’évacuation rapide et sûre de
l’établissement ; en particulier, aucun dépôt, aucun matériel, aucun objet ne doit faire obstacle à la circulation des
personnes. Idéalement, les dégagements où le public est admis doivent avoir 0,90 mètre de large.

Si ces établissements comportent des locaux présentant des risques particuliers d’incendie, ils doivent être isolés de
tous bâtiments ou locaux occupés par des tiers par des murs et des planchers coupe-feu de degré 1 heure.

7. EVACUATION DE PERSONNES CIRCULANT EN FAUTEUIL ROULANT

Les bâtiments recevant des handicapés physiques circulant en fauteuil roulant doivent être équipés :
- d’un équipement d’alarme du type 2 b
- d’un téléphone relié au réseau public, accessible en permanence, permettant d’alerter les services de secours et de
lutte contre l’incendie.

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 6

Locaux et Equipements de travail

Les prescriptions suivantes ne concernent que les établissements soumis uniquement au Code du travail. Selon le
statut réglementaire du site, une réglementation complémentaire peut s'ajouter (Établissement Recevant du Public
(ERP) Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), Immeuble de Grande Hauteur (IGH)…)

LOCAUX DE TRAVAIL

1. PRESCRIPTIONS POUR LES LOCAUX NEUFS

Les bâtiments et ses installations électriques destinés à abriter des lieux de travail doivent être conçus afin d'éviter
tout risque dans leur utilisation. Ils doivent être conformes à la réglementation sur la sécurité des travailleurs.
- Les surfaces vitrées en hauteur et les toitures doivent être facilement nettoyables sans mettre en péril les
personnes effectuant ce travail
- Les planchers, murs et plafonds des locaux doivent être fixes, stables, non glissants, et facilement nettoyables
pour maintenir des conditions d’hygiène et de propreté.

Le maître d’ouvrage doit élaborer et transmettre aux utilisateurs un dossier d’entretien des lieux de travail. Ce dossier
contient les renseignements sur la ventilation et l’assainissement des locaux, les niveaux minimum d’éclairement, la
description et les caractéristiques des installations électriques ainsi que les règles d’entretien des matériels.
Code du travail Art R. 235-5

2. AMENAGEMENT DES LOCAUX

Les lieux de travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés pour assurer la sécurité de la circulation des
piétons et des véhicules. Ils sont régulièrement entretenus, nettoyés et ne doivent pas être encombrés. Les postes de
travail doivent permettre une évacuation rapide en cas d’accident.
Tous les locaux, postes de travail et signaux de sécurité doivent être adaptés aux travailleurs handicapés présents.
Code du travail Art R. 232-1-8 à 12, R. 232-1-14, R. 232-7-7

3. AÉRATION DES LOCAUX

Dans les locaux de travail fermés, l’air doit être renouvelé de façon à maintenir une atmosphère préservant la santé
des travailleurs en évitant les baisses et élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les
condensations.
Dans les locaux à pollution non spécifique, l’aération doit avoir lieu par ventilation mécanique ou naturelle.
Dans les locaux à pollution spécifique (poussières de bois, vapeurs de solvant, etc.), le niveau de ventilation est
fonction de la nature des polluants. Il est toujours préférable de capter les émissions de polluants à la source quand
cela est possible.
L'employeur doit maintenir les installations en bon état de fonctionnement et en assurer régulièrement le contrôle.
Code du travail Art. R.232-5, R. 232-5-3

Aération par ouverture des fenêtres des locaux sans pollution spécifique –
Volume minimal en m3/occupant

Bureau, Local avec travail physique léger 15

Autre locaux 24

Aération par ventilation artificielle des locaux sans pollution spécifique Volume minimal en m3/occupant

Bureaux, locaux sans travail physique 25.2

Locaux de restauration de vente, de réunion 30

Ateliers et locaux avec travail physique léger 45

Autre ateliers et locaux 60

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 6

Locaux et Equipements de travail

4. ECLAIRAGE DES LOCAUX

L'éclairage des locaux doit :


• éviter la fatigue visuelle par un éclairage suffisant • protéger contre les effets thermiques
• donner la priorité à la lumière naturelle • entretenir le matériel d’éclairage

Les interrupteurs doivent être d’accès facile et munis de voyants lumineux pour les locaux aveugles.
Locaux affectés au travail et dépendances - Éclairement minimal (Lux)

Voies de circulation intérieure 40

Vestiaires et Sanitaires 120

Locaux aveugles affectés à un travail permanent 200

Espaces extérieurs - Éclairement minimal (Lux)

Voies de circulation 10

Espace extérieur où est effectué un travail permanent 40

Éclairage de locaux particuliers / Zones de travail - Éclairement minimal (Lux)

Mécanique moyenne, Dactylographie, Travaux de bureaux 200

Travail de petites pièces, Bureau de dessin, mécanographie 300

Mécanique fine, gravure, comparaison de couleur, Dessin difficile … 400

Mécanique de précision, Électronique fine, Contrôles divers 600

Code du travail Art. R.232-7

5. SIGNALISATION

Les panneaux de signalisation de santé et sécurité au travail ont pour but de prévenir les utilisateurs des dangers et
des interdictions propres aux locaux (prévention des incendies, premiers secours, circulation, stockage de matières
dangereuses, etc.)

Les formes et les couleurs de ces panneaux varient en fonction de leur signification.

Sauvetage et secours (Carré ou rectangle à


pictogramme blanc sur fond vert) Avertissement ou indication (Triangle à
pictogramme noir sur fond jaune, avec bordure noire)

Obligation (Rond à pictogramme blanc sur fond bleu)


Interdiction (Rond cerclé et barré de rouge)

Matériel et équipement de lutte contre l’incendie (Rectangle ou carré à pictogramme blanc sur fond rouge)

Code du travail Art. R. 232-1-7, R. 232-1-13, R. 232-12-28.- Arrêté du 4 novembre 1993

6. INCENDIE

Les prescriptions spécifiques aux moyens de prévention et de lutte contre les incendies sont résumées dans la fiche
"Incendie"

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 6

Locaux et Equipements de travail

HYGIENE DU PERSONNEL

1. INSTALLATIONS SANITAIRES, RESTAURATION.

Les locaux de travail doivent être équipés d'installations spécifiques à l'hygiène et la préparation du personnel. Tous
ces locaux doivent être aérés, chauffés et propres (désinfectés pour les toilettes). Le sol et les parois doivent
permettre un nettoyage efficace. La température de l’eau des installations doit être réglable. Les employeurs doivent
mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche. Il n'y a obligation de mettre un local de restauration
équipé qu'à partir de 25 salariés désirant prendre leur repas.
Dans les établissements occupant un personnel masculin et féminin, des installations séparées doivent être prévues
et doivent être adaptées aux travailleurs handicapés physiques présents.
-Vestiaires collectifs et lavabos dans un local spécifique, isolé des locaux de travail et de stockage.
Ils doivent être pourvus de sièges et d’armoires individuelles munies d'une serrure ou d'un cadenas qui doivent
permettre de suspendre 2 vêtements de ville. Lorsque les vêtements de travail sont susceptibles d’être souillés de
matières dangereuses, salissantes ou malodorantes, les armoires doivent comprendre un compartiment réservé à ces
vêtements.
Il faut compter un lavabo pour 10 personnes au plus. (Munis de moyens de nettoyage et de séchage ou d’essuyage)
- Toilettes ne communiquant pas directement avec les locaux où le personnel est appelé à séjourner.
Il doit y avoir un cabinet et un urinoir pour 20 hommes et 2 cabinets pour 20 femmes (Pourvus de papier
hygiénique). Un cabinet au moins doit comporter un poste d’eau.
- Douches lorsque le personnel effectue des travaux salissants. (Liste des travaux en annexes)
- Hébergement : Il est interdit de faire coucher le personnel (salariés ou apprentis) dans les locaux industriels ou
commerciaux. Les dimensions de vie des locaux d'hébergement sont de 6 m2 et 15 m3 par pers.
Code du travail Art. R.232-2-1 à R. 232-2-7, R.232-10, R.232-11 R. 232-3-1

2. INTERDICTION DE FUMER / REPRESSION DE L'IVRESSE

La réglementation impose l'interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif, clos et couvert comme les espaces
ouverts à la clientèle mais aussi les lieux de travail (locaux d'accueil, ateliers, espaces de repos, sanitaires, bureaux
collectifs ou individuels. (L'interdiction ne s'applique pas aux chantiers du BTP dès lors qu'ils ne constituent pas des
lieux clos et couverts.) Cette interdiction de fumer doit faire l'objet d'une signalisation officielle apparente.
La mise en place d'emplacements réservés aux fumeurs n'est pas obligatoire.
Code de la santé publique Art. L. 3511-7, Code du travail Art R. 231-56-9, Décret n°2006-1386 du 15 novembre 2006
Il est interdit à tout chef d’établissement et en général à toute personne ayant autorité sur les employés, de laisser
entrer ou séjourner des salariés en état d'ivresse ou de laisser introduire ou distribuer des boissons alcoolisées.

EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

On parle d’équipements de travail pour désigner les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations.
Ils doivent être conçus de façon que leur mise en place, leur utilisation, leur réglage, leur maintenance, dans des
conditions conformes à leur destination, n’exposent pas les personnes à un risque pour leur sécurité et leur santé.
Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre à disposition ou de céder à
quelque titre que ce soit des équipements de travail et des moyens de protection non-conformes à ces dispositions.

1. EQUIPEMENTS DE LEVAGE DE PERSONNES

Sauf exception, le levage des personnes n’est permis qu’avec les équipements de travail prévus à cet effet.
La conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage est
réservée aux travailleurs qui ont reçu une formation adéquate. Les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent
pas être utilisés comme postes de travail. Néanmoins, leur utilisation peut être tolérée en cas d'impossibilité
technique ou pour des travaux non répétitifs.
Code du travail Art R.233-2, R.233-13- Décret n°98-1084 du 02/12/98 - Arrêté du 02/12/98

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 6

Locaux et Equipements de travail

2. MACHINES

Pour les machines achetées neuves l’acquéreur doit faire attention aux 3 points suivants:
- Certificat de conformité - Notice en français
- Marquage "CE" apposé sur l’équipement.
Pour l’achat de matériel d’occasion un certificat de conformité doit être fourni à l’acquéreur. L’acheteur d’un matériel
non conforme dispose d’un délai de 1 an à compter de la date de livraison pour se retourner sur le vendeur
Code du travail Art. L. 233-5 /6 Art R. 233 Décrets 93-40 et 93-41 du 11/01/1993

3. EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)

Le chef d’établissement doit mettre gratuitement à la disposition des travailleurs les équipements de protection
individuelle nécessaires, appropriés au travail à réaliser. Les EPI sont réservés à un usage personnel.
Le chef d’établissement se charge d'informer ses salariés sur leurs conditions d’utilisation et de maintenance et
s'assure de leur bon fonctionnement et de leur propreté ainsi que des réparations et remplacements. (Les EPI
détériorés doivent être mis au rebut.)
Code du travail Art. R. 233-1 R. 233-2, R. 233-42 – Arrêté du 19 mars 1993

4. VERIFICATIONS PERIODIQUES

Des obligations réglementaires existent pour préciser les conditions spécifiques de vérification concernant le maintien
en conformité des équipements de travail. (S'il n'existe pas d'obligation, le dirigeant peut définir des critères de
vérification en fonction des conditions d’utilisation, des recommandations du constructeur, de l’installateur …)
Ces vérifications peuvent s'effectuer lors d’une première (re)mise en service, après un accident ou modification
importante, suite à une mise en demeure ou pour s’assurer du maintien en conformité (contrôles périodiques).
Les résultats des vérifications et contrôles doivent être consignés dans un registre de sécurité (rapports en annexes).
Une inscription (étiquette, poinçon, plaque …) doit être placée sur l’équipement indiquant la date du dernier contrôle.
Code du travail Art.L. 620-6 R 232-1-12
Les 2 vérifications périodiques les plus courantes concernent :
a. Les installations électriques
- Vérification lors de la mise en service ou après modifications par un organisme agréé (liste en annexes)
- Vérification périodique annuelle. Toutefois, le délai peut être de 2 ans, si le rapport précédent ne présente pas
d'observation ou si, avant l'échéance, le chef d'établissement a fait réaliser les travaux de mise en conformité.
b. Les extincteurs (Cf. Fiche Incendie)
- Vérification après mise en place par un installateur certifié APSAD (Assemblée des Sociétés d'Assurances
Dommages)
- Vérification de conformité annuelle par un installateur ou organisme qualifié

Exemples d'équipements soumis aux vérifications périodiques: Équipement d'alarme, exutoires de fumées, EPI, portes
automatiques, ponts élévateurs, appareils de levage, installations frigorifiques, matériels du BTP (échafaudage,
échelles, engins …) installations thermiques, etc.

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 8

Plan de prévention & PPSPS

Les risques professionnels sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Le chef d'entreprise a obligation d'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Tous les
salariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel, temporaires, stagiaires, apprentis, conjoints salariés …

PLAN DE PREVENTION : INTERVENTION EN ENTREPRISES EXTERIEURES

Travailler chez les autres, dans des locaux inconnus où sont exercées des activités souvent étrangères entraîne des
risques supplémentaires. Un salarié d'une entreprise intervenante ne connaissant pas les risques liés à l'activité de
l'entreprise utilisatrice peut occasionner des accidents graves. En établissant un plan de prévention, vous vous
assurez que les travaux seront réalisés dans les meilleures conditions.
Avant travaux, l'entreprise utilisatrice propose la visite de l'atelier où seront effectués les travaux. A l'issue de cette
visite, un plan de prévention peut être établi.
Le plan délimite les lieux et les dangers potentiels du site, détermine les interférences de travail : (Entreprise
utilisatrice - Entreprise intervenante). Il précise les consignes et les mesures de prévention à suivre pour les salariés
de l'entreprise extérieure, les moyens de protection à utiliser …, établit différentes autorisations (Permis de feu,
Permis de pénétrer) et précise l'organisation des secours.
Pendant les travaux, l'entreprise utilisatrice doit veiller à l'application du plan de prévention. Elle s'assure que les
chefs d'entreprises intervenantes ont donné aux salariés les instructions appropriées aux risques liés à l'opération.
Décret n°92-158 du 20 février 1992
Le plan de prévention est obligatoirement rédigé lorsque les travaux de l'entreprise intervenante sont
d'une durée supérieure ou égale à 400 heures réparties sur 12 mois consécutifs.
Il est aussi obligatoire lorsque les travaux à exécuter sont dits dangereux. (Arrêté du 19 mars 1993)
• Travaux exposant à des rayonnements ionisants.
• Travaux exposant à des substances et préparations explosives, comburantes, extrêmement inflammables,
facilement inflammables, très toxiques, toxiques, nocives, cancérogènes, mutagènes, toxiques vis à vis de la
reproduction, au sens de l'article R 231-51 du Code du Travail.
• Travaux exposant à des agents biologiques pathogènes.
• Travaux effectués sur une installation classée faisant l'objet d'un plan d'opération interne
• Travaux de maintenance sur les équipements de travail qui doivent faire l'objet des vérifications périodiques
prévues à l'article R233-11 du Code du Travail, ainsi que les équipements suivants : véhicules à benne basculante
ou cabine basculante, machines à cylindre, machines présentant les risques définis au deuxième et troisième
alinéas de l'article 233-29 du Code du Travail.
• Travaux de transformation au sens de la norme NF P 82-212 sur les ascenseurs, monte-charge, escaliers
mécaniques, trottoirs roulants et installations de parcage automatique de voitures.
• Travaux de maintenance sur installations à très haute ou très basse température.
• Travaux comportant le recours à des ponts roulants ou des grues ou transtockeurs.
• Travaux comportant le recours aux treuils et appareils assimilés mus à la main, installés temporairement au-
dessus d'une zone de travail ou de circulation.
• Travaux exposant au contact avec des pièces nues sous-tension supérieure à la T.B.T.
• Travaux nécessitant l'utilisation d'équipements de travail auxquels est applicable l'article R 233-9 du Code de
Travail.
• Travaux du bâtiment et des travaux publics exposant les travailleurs à des risques de chute de hauteur de plus de
trois mètres, au sens de l'article 5 du Décret n° 65-48 du 8 Janvier 1965.
• Travaux exposant à un niveau d'exposition sonore quotidienne supérieure à 90 dB (A) ou à un niveau de pression
acoustique de crête supérieure à 140 dB.
• Travaux exposant à un risque d'ensevelissement.
• Travaux de montage, démontage d'éléments préfabriqués lourds, visés à l'article 170 du Décret n° 65-48 du 8
Janvier 1965.
• Travaux dans ou sur des cuves et accumulateurs de matière ou en atmosphère confinée.
• Travaux en milieu hyperbare.
• Travaux nécessitant l'utilisation d'un appareil à laser d'une classe supérieure à la classe 3 A selon la norme NF EN
60825.
• Travaux de soudage oxyacéthyénique exigeant le recours à un ' permis de feu '.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 8

Plan de prévention & PPSPS

LE PPSPS : PLAN PARTICULIER DE SECURITE ET DE PROTECTION DE LA SANTE

Les chantiers pour lesquels l’effectif total (toutes entreprises confondues) doit dépasser 20 travailleurs à un moment
quelconque des travaux et dont la durée excède 30 jours ouvrés, ainsi que ceux dont le volume prévu des travaux
doit être supérieur à 500 hommes-jours sont soumis à l'obligation d'établissement par le coordonnateur de sécurité
d'un plan général de coordination (PGC). Sur ces chantiers, les travailleurs indépendants et les employeurs
doivent établir un PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé).

Le PPSPS se compose de différentes parties :


1. Les nom et adresse de l'entreprise, l'adresse du chantier et l'effectif prévisible, le nom et la qualité de la personne
chargée de diriger l'exécution des travaux.
2. La description des travaux et méthodes de travail
- Les risques propres à l'entreprise
- Les travaux qui présentent des risques d'interférence liés à la coactivité avec d'autres entreprises, les risques
réciproques et les moyens de prévention proposés.
La partie description des travaux est la plus importante du plan. Elle doit être accompagnée d'une analyse détaillée
des risques liés aux modes opératoires, aux matériels, dispositifs et installations, à l'utilisation de substances ou de
préparations dangereuses, aux circulations et déplacements sur le chantier.
3. Les modalités de prise en compte des mesures de coordination générale définies par le coordonnateur.
4. Les mesures d'hygiène et les locaux destinés au personnel mis en place ou à disposition tels que prévus dans le
plan général de coordination.
5. L'organisation des premiers secours de l'entreprise avec notamment le matériel médical disponible, les sauveteurs
secouristes du travail présents, les mesures prises pour l'évacuation des blessés dans le cadre du plan général de
coordination.
Loi n° 93/1418 du 31 décembre 1993

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 2

Les Risques Professionnels

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Le chef d'entreprise a l’obligation d'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Tous les
salariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel, temporaires, stagiaires, apprentis, conjoints salariés …

LES RISQUES POUR LES SALARIES

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Certains sont communs à de nombreux secteurs de l'artisanat (chute de plain-pied, risque électrique, activités
manuelles …) d'autres spécifiques à des secteurs (risque biologique, vibrations, risque routier, …)
La réglementation impose des seuils limite à respecter et des précautions à mettre en place pour chacun d'entre eux.

- Risques liés aux équipements de travail (électrisation, sectionnement des membres, …)


- Risques chimiques (brûlures, intoxications, empoisonnement, explosions …)
- Risques liés aux installations électriques (électrisation, électrocution, …)
- Risques physiques
-Bruit (dommage auditifs, fatigue, stress, …) -Rayonnements (irradiations …)
-Eclairage (fatigue visuelle) -Vibrations
-Température
- Activités manuelles au poste de travail (troubles musculo-squelettiques, …)
- Manutention mécanique, déplacement, levage (collision, chute …)
- Locaux de travail (chutes de plain-pied, collision, incendie …)
- Amiante et fibres (fibrose, cancer …)
- Chutes en hauteur (traumatismes, invalidité, mort …)
- Risque routier, circulation dans l'entreprise (accident)
- …
-
Rappel : Certains types de travaux sont interdits aux apprentis ou aux jeunes de moins de 18 ans sauf sur
dérogation dans le cadre de l'enseignement avec l'accord de l'inspecteur du travail et du médecin du travail. Des
mesures de protections et de restrictions existent également pour le travail des femmes.
De plus, les artisans sont responsables non seulement du dommage causé par leur propre fait, mais encore de celui
qui est causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps où 'ils sont sous leur surveillance
Code civil Art 1384 & Code du travail Art. L. 212-1 à 13 & R. 234-1 à 23

MANUTENTIONS MANUELLES DE CHARGES Métiers concernés


L’employeur doit veiller à ce que les salariés reçoivent des indications estimatives et, - Métiers du bâtiment
chaque fois que possible, des informations précises sur le poids de la charge et sur la
-…
position de son centre de gravité ou de son côté le plus lourd lorsque la charge est placée
de façon excentrée dans un emballage.
Code du travail R. 231-
Lorsqu'aucune autre solution alternative ne peut être mise en œuvre, la charge maximum
66. à 72
qu’un salarié peut porter manuellement est comprise entre 55 et 105 kg. Le travailleur doit
être reconnu apte à cette tâche par le médecin du travail.

Dommages possibles : Les manutentions manuelles de charges comportent des risques, notamment dorso-
lombaires, pour les travailleurs en raison du poids de la charge ou des conditions de transport.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 2

Les Risques Professionnels

RISQUES CHIMIQUES Métiers concernés


Un produit chimique est considéré comme dangereux, lorsqu'il est explosible, comburant, Travail avec des
inflammable, toxique, nocif, corrosif, irritant, sensibilisant, cancérogène, mutagène, produits chimiques
dangereux pour l'environnement ou toxique pour la reproduction.
- Peintres
- Traitement des
métaux
- Carrossier

Les produits chimiques doivent être étiquetés afin de définir leurs dangers. - Pressing

A chaque catégorie de danger sont associés des symboles et indications de danger, et des - Bijoutier
phrases de risque (phrases R) accompagnés de conseils de prudence (phrases S). -…
Ex : R 5 Danger d'explosion sous l'action de la chaleur; S 21 Ne pas fumer pendant
l'utilisation.
Quand des produits chimiques sont utilisés par l'entreprise, l'employeur doit :
- Récupérer auprès de son fournisseur la fiche de données de sécurité (FDS) des produits.
Cette fiche comporte des indications sur la composition du produit, sur les précautions à
prendre ainsi que les premiers secours à porter en cas d’urgence.
Selon la dangerosité du produit, cette fiche est fournie gratuitement soit avec le produit en
moment de l'achat, soit sur simple demande du chef d'entreprise.
- Veiller à ce que les salariés connaissent les précautions d'emplois et de protection
de ces produits et à ce que toutes les FDS soient à leur disposition.

+ - - + Code travail : R. 231-


53.- R. 231-54-4 R.
231-54-5. R. 231-54-
- + - O 15 R. 231-56-10
R. 231-51

- - + + arrêté du 20 avril 1994


modifié
arrêté du 9 novembre
+ O + + 2004

- ne doivent pas être stockés ensemble + peuvent être stockés ensemble


O ne doivent être stockés ensemble que si certaines conditions sont remplies

Utilisation des produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques


Si l'entreprise utilise régulièrement et/ou en quantité importante des produits à caractère
cancérogène (R45, R49), mutagène (R46) ou toxique pour la reproduction (R60 et R61)
[catégories 1 et 2], l'employeur doit notamment:
- Etablir une liste des travailleurs exposés
- Etablir une fiche individuelle d'exposition mentionnant la nature du travail effectué, les
caractéristiques des produits, les périodes d'exposition et les autres risques … Le double de
cette fiche est transmis au médecin du travail.
Chaque travailleur peut avoir accès aux informations le concernant.

Dommages possibles : Les produits chimiques utilisés dans l'entreprise peuvent être à l'origine de brulures,
d'intoxication ou d'empoisonnement

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 2

Les Risques Professionnels

RISQUE BIOLOGIQUE Métiers concernés


Pour toute activité exposée à des agents biologiques dangereux (groupes 3 ou 4), Travail en présence de
l'employeur doit notamment établir : personnes et d'animaux
malades ou décédées.
- Une liste actualisée des travailleurs exposés
- Une fiche individuelle d'exposition mentionnant la nature du travail effectué, les - Thanatopracteurs
caractéristiques des agents biologiques, les périodes d'exposition et les autres
- Taxidermistes
risques (chimique, physique …)
- Un plan d’urgence pour la protection des travailleurs contre l’exposition aux agents - Ambulanciers…
biologiques [groupes 3 ou 4] du fait de la défaillance du confinement physique.
La liste est adressée au médecin inspecteur régional du travail lorsque l’établissement
cesse ses activités et doit être conservée au moins 10 ans après la fin de l’exposition. Code du travail Art R
231-62 R. 231-62 R.
231-63-3 R. 231-64

Dommages possibles : Certains agents biologiques peuvent provoquer des maladies graves et constituer un
danger sérieux pour les salariés. Le risque de propagation dans la collectivité est possible voire élevé. Il peut ne pas
exister de traitement.

VIBRATIONS Métiers concernés


A partir du 6 juillet 2010, des valeurs d'exposition* aux vibrations détermineront le seuil à Travail avec des outils
partir duquel l'employeur devra établir et met en œuvre des mesures pour réduire au ou machines émettant
minimum l'exposition aux vibrations mécaniques et les risques qui en résultent. des vibrations
(marteau piqueurs,
Valeurs applicables à partir du 6 juillet 2010
chariots élévateurs…)
Vibrations transmises … *Valeur d'exposition journalière Valeur limite - Tout métier utilisant
déclenchant l'action de prévention d'exposition ces équipements
… aux mains et aux bras 2,5 m/s2 5 m/s2 (bâtiment notamment)

… à l'ensemble du corps 0,5 m/s2 1,15 m/s2


Ex : Le niveau vibratoire moyen d’un chariot élévateur est de 1.4 m/s², celui d’une Code du travail R. 231-
perceuse à percussion de 12.5 m/s², ou encore de 11.5 m/s² pour un marteau piqueur. 118 à 24

Un futur arrêté déterminera les catégories d'équipements qui respectent ces conditions.

Dommages possibles : Les vibrations exposent les salariés à des troubles graves pour la santé (troubles
vasculaires, neurologiques ou musculaires, des lésions ostéo-articulaires, des lombalgies et des microtraumatismes
de la colonne vertébrale). Ces lombalgies peuvent être reconnues comme maladie professionnelle.

BRUIT Métiers concernés


Selon les niveaux d'exposition quotidienne au bruit des salariés, l'employeur doit : Travail avec ou à
proximité d'outils ou
- A partir de 80 dB(A) [mesure du bruit sans protection]
de machines bruyantes
- informer les salariés sur les risques et les précautions à prendre.
- Tout métier utilisant
ces équipements
(bâtiment, production,
- A partir de 85 dB(A) [mesure du bruit sans protection] menuiserie, tôlerie,
- chercher à limiter au maximum les risques, soit en réduisant la source de bruit ou sa carrosserie …)
propagation, soit en limitant l'exposition des salariés (durée du travail, période de repos).
Le recours aux équipements de protection individuelle (casques, bouchons d'oreille …)
n'intervient que lorsque toute les autres solutions possibles ont été mise en place. Code du travail R. 231-
126/127 R. 231-130 à
L'employeur doit alors les mettre gratuitement à disposition des salariés. 134 R.232-8

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 2

Les Risques Professionnels

Dommages possibles : Le bruit peut causer des troubles importants pour les salariés (fatigue, stress, perte
auditive…) et doit donc être maintenu à un niveau compatible avec leur santé des travailleurs.

RISQUE ROUTIER Métiers concernés


Le risque routier en mission est un risque professionnel à part entière, que l’entreprise doit - Métiers du bâtiment
traiter comme tel.
- Déménageurs,
L'employeur doit être attentif au bon état de fonctionnement et d'entretien des véhicules
- Ambulanciers
ainsi qu'aux équipements de sécurité existants (airbags, ABS …)
- Commerciaux
Afin de renforcer la sécurité dans les véhicules utilitaires, une séparation entre l'habitacle
de conduite et le volume de chargement (transport de matériaux, de produits, d’outils…) -…
est recommandée.
Ils peuvent aussi être équipés de systèmes de sécurité passive (limitateurs de vitesse…)
Téléphoner au volant déconcentre le conducteur aussi l’usage d’un téléphone par un
conducteur d’un véhicule en circulation est considéré comme une infraction. Il faut
organiser le travail pour le salarié n'ait pas à téléphoner pendant Les trajets.

Source : "12 propositions pour un véhicule utilitaire plus sûr" téléchargeable sur
www.inrs.fr
Dommages possibles : Les accidents de la route en mission sont à l’origine aujourd’hui de 25 % de l’ensemble des
accidents mortels de travail (pour le régime général de la Sécurité sociale). Ils représentent également plus de 5 %
des accidents du travail ayant entraîné une incapacité permanente de travail.

RISQUE ELECTRIQUE Métiers concernés


Pour intervenir sur une installation électrique en toute sécurité, le salarié doit posséder une - Electricien
habilitation délivrée par l'employeur. (Il existe plusieurs niveaux d'habilitation)
- Maintenance
Pour délivrer une habilitation, l'employeur doit s'assurer que le salarié: - A suivi une
formation adaptée
- A bien assimile cette formation (contrôle des connaissances)
- A été considéré apte par le médecin du travail
- Possède un recueil des consignes de sécurité
- A éventuellement suivi une formation de recyclage
Dommages possibles : Les accidents de la route en mission sont à l’origine aujourd’hui de 25 % de l’ensemble des
accidents mortels de travail (pour le régime général de la Sécurité sociale). Ils représentent également plus de 5 %
des accidents du travail ayant entraîné une incapacité permanente de travail.

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile de France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 1

La Sécurité dans l'entreprise

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Le chef d'entreprise a obligation d'assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. (CT art
L.230-2 et suivants). Tous les salariés sont concernés, qu'ils soient à temps plein ou partiel, temporaires,
stagiaires, apprentis, conjoints salariés …

LES RISQUES PROFESSIONNELS

Les risques dans l'entreprise sont nombreux et peuvent être à l'origine de maladies professionnelles ou d'accidents du
travail. Certains sont commun à de nombreux secteurs de l'artisanat (chute de plain-pied, risque électrique, activités
manuelles …) d'autres spécifiques à des secteurs (risque biologique, vibrations, risque routier, …).
La réglementation impose des seuils limites à respecter et des précautions à mettre en place pour chacun d'entre eux.

- Risques liés aux équipements de travail (électrisation, sectionnement des membres, …)


- Risques chimiques (brûlures, intoxications, empoisonnement, explosions …)
- Risques liés aux installations électriques (électrisation, électrocution, …)
- Risques physiques
-Bruit (dommage auditifs, fatigue, stress, …) -Rayonnements (irradiations …)
-Eclairage (fatigue visuelle) -Vibrations
-Température
- Activités manuelles au poste de travail (troubles musculo-squelettiques, …)
- Manutention mécanique, déplacement, levage (collision, chute …)
- Locaux de travail (chutes de plain-pied, collision, incendie …)
- Amiante et fibres (fibrose, cancer …)
- Chutes en hauteur (traumatismes, invalidité, mort …)
- Risque routier, circulation dans l'entreprise (accident)
- …
[Consulter la fiche "Risques professionnels" pour en savoir plus]
[Consulter la fiche " Accidents du travail et Maladies professionnelles" pour en savoir plus]

LA PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

1. DOCUMENT UNIQUE DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

Le chef d'entreprise doit évaluer les risques professionnels auxquels sont exposés ses salariés et prendre des mesures
pour les éviter.
Le document unique est un document écrit obligatoire pour chaque entreprise employant un ou plusieurs salariés. Il
doit contenir le résultat de cette évaluation des risques professionnels. Cette évaluation consiste en un inventaire des
risques identifiés pour chaque phase de travail. Il doit être mis à jour au moins une fois par an et à chaque
changement important : réorganisation du poste de travail, nouveau matériel, produit, procédé…
Décret 2001-1016 du 05 novembre 2001 [Consulter la fiche "Document Unique" pour en savoir plus]

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 1

La Sécurité dans l'entreprise

2. PLAN DE PREVENTION LORS D'INTERVENTIONS EN ENTREPRISES EXTERIEURES

Lorsqu'une entreprise effectue des travaux dans une autre entreprise, un plan de prévention spécifique doit être établi
entre l'entreprise intervenante et l'entreprise utilisatrice. Ce plan de prévention est obligatoirement rédigé lorsque les
travaux dans l'entreprise utilisatrice sont d'une durée supérieure ou égale à 400 heures réparties sur 12 mois
consécutifs ou lorsque ces travaux sont dits dangereux selon une liste officielle.
Décret n°92-158 du 20 février 1992 [Consulter la fiche "PPSPS et Plan de prévention" pour en savoir plus]

3. PLAN PARTICULIER DE SECURITE ET DE PROTECTION DE LA SANTE : PPSPS

Les chantiers de bâtiment importants sont soumis à l'obligation d'établissement par le coordonnateur de sécurité d'un
plan général de coordination (PGC). Sur ces chantiers les travailleurs indépendants et les employeurs doivent établir
un 'Plan particulier de sécurité et de protection de la santé' afin d'assurer la sécurité de tous les salariés présents.
Loi n° 93/1418 du 31 décembre 1993 [Consulter la fiche "PPSPS et Plan de prévention" pour en savoir plus]

Quelles obligations pour votre entreprise ?

L'entreprise … … n'a pas de salarié … à 1 salarié ou plus

Document unique
… travaille uniquement dans ses locaux Pas d'obligation de plan
obligatoire

Plan de prévention et
Travaux >= 400 heures sur 12 Plan de prévention
Document unique
…travaille dans une mois ou travaux dangereux obligatoire
obligatoires
autre entreprise (sauf
chantier clos et Document unique
indépendant) Travaux < 400h sur 12 mois et Plan de prévention obligatoire
pas de travaux dangereux facultatif et plan de prévention
facultatif

… travaille sur les chantiers (clos et indépendants) soumis PPSPS et Document


PPSPS obligatoire
à l'obligation d'établissement d'un PGC unique obligatoires

FORMATION ET INFORMATION A LA SECURITE

La réglementation impose une formation périodique à la sécurité pour tous les salariés.
La formation doit être spécifique aux risques rencontrés par le salarié dans ses tâches ainsi qu'aux règles générales
s'appliquant à l'établissement. Elle a pour but d’informer le salarié sur les précautions et mesures à prendre :
- pour assurer sa propre sécurité et celle des autres salariés
- en cas d’accident du personnel ou de sinistre.
Cette formation peut être assurée par le chef d'entreprise lui même, par une personne désignée dans l'entreprise ou
par un intervenant extérieur selon les risques et les capacités de chacun.
Le registre du personnel doit consigner toutes les habilitations et attestations de formation données au personnel :
habilitation électrique, CACES, permis de feu…
CT Art. L. 231-3-1& 2 / R. 231-32 à 231-37

PREVENTION ET LUTTE CONTRE LES INCENDIES

La prévention des incendies regroupe les mesures administratives et techniques visant à éviter les incendies et à en
diminuer la fréquence et l’importance en s’attaquant à leurs causes et aux circonstances aggravantes.
Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 2
FICHE SECURITE 1

La Sécurité dans l'entreprise

Ces mesures de prévention concernent les dégagements, la signalisation, le stockage de matières inflammables et le
cas échéant le système d'alarme, les consignes d'évacuation et les exercices…
La sécurité incendie nécessite des extincteurs en nombre suffisant, adaptés aux types de feux, faciles d’accès,
repérables, accessibles et contrôlés tous les ans.
[Consulter la fiche "Prévention des incendies" pour en savoir plus]

AMENAGEMENT DES LOCAUX

Les lieux de travail intérieurs et extérieurs doivent être aménagés pour assurer la sécurité de la circulation des
piétons et des véhicules. Ils sont régulièrement entretenus, nettoyés et ne doivent pas être encombrés. Les postes de
travail doivent permettre une évacuation rapide en cas d’accident.
Des dispositions concernent l'aération des locaux (renouvellement de l'air, extraction des polluants), l'éclairage
(normes différentes selon l'usage des locaux), la signalisation (dangers, interdiction, obligations, avertissement …)
Les locaux doivent aussi disposer d'équipements afin d'assurer de bonnes conditions d'hygiène des salariés (Toilettes,
vestiaires et douches le cas échéant).
Des instructions obligatoires en matière d’incendie, d'interdiction de fumer, des moyens de secours, de coordonnées
utiles … doivent être affichées visiblement dans l'entreprise.
[Consulter la fiche "aménagement des locaux et équipement de travail" pour en savoir plus]
[Consulter la fiche "affichages et registres obligatoires" pour en savoir plus]

EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

Le terme "équipements de travail" désigne les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations.
Ils doivent être conçus et construits de façon que leur utilisation, réglage, maintenance …, n’exposent pas les
personnes à un risque pour leur sécurité ou leur santé.
Il est interdit d’exposer, de mettre en vente, de vendre, d’importer, de louer, de mettre à disposition ou de céder à
quelque titre que ce soit des équipements de travail et des moyens de protection qui ne répondent pas à ces
dispositions. (L .233.5 loi N° 91-1414 du 31/12/91).
- Pour les machines achetées neuves l’acquéreur doit faire attention aux 3 points suivants: X Certificat de conformité,
Y Notice en français, Z Marquage CE apposé sur l’équipement. Pour l’achat de matériel d’occasion un certificat de
conformité doit être fourni à l’acquéreur. (Décret 93/40)
- Des Equipements de Protection Individuelle (EPI) sont mis à la disposition des travailleurs par l’employeur
lorsque toutes les mesures de protection collectives possibles ont été mises en œuvre et qu’il persiste un risque. Le
chef d’entreprise est chargé de veiller au bon fonctionnement et à l’état de ces protections.
- Des obligations réglementaires existent pour préciser les conditions spécifiques de vérification concernant le
maintien en conformité des équipements de travail. (Installations électriques, appareils de levage, matériel incendie,
appareils à pression d’air …
[Consulter la fiche "aménagement des locaux et équipement de travail" pour en savoir plus]
[Consulter la fiche "vérifications périodiques" pour en savoir plus]

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 3


FICHE SECURITE 1

La Sécurité dans l'entreprise

LE REGISTRE UNIQUE DE SECURITE:

Le chef d'entreprise doit consigner dans un registre de sécurité tous les éléments concernant les vérifications
périodiques des locaux, machines et équipements de sécurité. (Dates, organismes, attestations de formation,
rapports d’intervention, …)
Le registre a aussi pour but de noter les pannes, travaux, maintenance sur ces équipements de sécurité ainsi que
les personnes chargées de ces opérations.
Dans tous les cas, les documents concernant ces vérifications et contrôles doivent être conservés pendant 5 ans
minimum dans l'intérêt de l'entreprise.
[Consulter la fiche "affichages et registres obligatoires" pour en savoir plus]

REGLEMENTATIONS SUPPLEMENTAIRES EVENTUELLES

Le code du travail établit les règles de sécurité pour toutes les entreprises. Les compagnies d'assurances peuvent
demander des mesures supplémentaires et il peut être complété le cas échéant par d'autres textes :

1. CONVENTION COLLECTIVE

Une convention collective est un accord conclu entre un employeur ou un groupement d’employeurs et une ou
plusieurs organisations syndicales représentatives de salariés en vue de fixer en commun des conditions d’emploi et
de travail ainsi que des garanties sociales.
Elle peut compléter et améliorer les dispositions du Code du travail concernant la santé et la sécurité des salariés.
Cependant, toutes les entreprises ne bénéficient pas d’une couverture conventionnelle. L’employeur peut alors décider
de l’application volontaire d’une convention collective au sein de son entreprise.

2. REGLEMENT INTERIEUR

Les entreprises de moins de 20 salariés ne sont pas tenues d’établir un règlement intérieur. Néanmoins ces
entreprises, si elles le souhaitent, peuvent en établir un en respectant les conditions d'élaboration prévues aux
articles L 122-34 à 44 du Code du travail.

3. CAS PARTICULIERS

Pour certaines entreprises, d'autres réglementations de sécurité peuvent venir s'ajouter:


- Les entreprises recevant du public comme les boulangeries, boucheries, pressings, cordonneries … sont
soumises à la réglementation des Etablissements Recevant du Public (ERP). Ces entreprises doivent
prévoir l'accessibilité aux personnes handicapées, prendre des mesures de prévention contre l'incendie et
faciliter l'évacuation du public.
[Consulter la fiche ERP pour en savoir plus]
- Les activités artisanales régies par la réglementation des Installations Classées pour la Protection de
l'Environnement (ICPE) sont soumises à des dispositions supplémentaires concernant la sécurité.
[Consulter la fiche ICPE pour en savoir plus]
- Pour les établissements situés dans les immeubles dont le dernier niveau est à plus de 28m par rapport au
niveau du sol doivent répondre au règlement de sécurité des immeubles de grande hauteur (IGH).

RENSEIGNEMENTS

Clément JEROME – Chargé de mission Développement Durable


9 rue des Cordeliers, 77109 MEAUX CEDEX
Tél : 01 60 09 80 72 (ou 01 60 25 30 16) / Fax : 01 60 09 90 93 (ou 01 64 33 40 24)
clement.jerome@cm-meaux.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 4


FICHE SECURITE 10

Les vérifications
périodiques

Vous voulez créer ou reprendre une activité. Cette fiche rassemble l’essentiel de la réglementation et quelques
conseils importants pour être en conformité dès le démarrage.

VERIFICATIONS PERIODIQUES : LES OBLIGATIONS

Les chefs d’établissement ont obligation de maintenir en état les locaux de travail, les équipements de travail et d'une
manière générale l'ensemble des installations concourant à la sante et la sécurité dans l'entreprise. On procède donc
régulièrement à des vérifications et contrôles pour s’assurer de leur maintien en conformité
Code du Travail L. 620-6 R 232-1-12
Ces vérification s'effectuent soient :
- lors d’une première mise en service ou après une remise en service
- après une modification importante,
- après un accident,
- suite à une mise en demeure
- ou pour s’assurer du maintien en conformité.

Les détails de ces vérifications varient selon le type de matériel ou selon le statut réglementaire du site:
établissement simplement soumis au Code du Travail (CT), Établissement Recevant du Public (ERP), ou Installations
Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

S'il n'existe pas d'obligation réglementaire, le dirigeant peut définir lui même les critères de vérifications en fonction
des conditions d’utilisation, des recommandations du constructeur, de l’installateur …

Les résultats des vérifications et contrôles doivent être consignés sur le registre de sécurité auquel sont annexés les
rapports. Une inscription (étiquette, poinçon, plaque …) doit être apposée sur l’équipement vérifié indiquant la date du
dernier contrôle.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le guide de l'INRS "Principales vérifications périodiques" ED 828.
Il est téléchargeable gratuitement en format pdf sur www.inrs.fr

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 1


FICHE SECURITE 10

Les vérifications
périodiques

LES PRINCIPALES VERIFICATIONS PERIODIQUES

LOCAUX

Equipement vérifié Périodicité Vérificateur


Locaux où l'exposition X A l'aménagement des locaux X Y Employeur
quotidienne est supérieure
Y Tous les 3 ans si modifications de locaux ou des
ou égale à 85dB (Bruit)
procédés.
Code du travail R232-8-1
Arrêté du 30.08.1990
Exposition à l'amiante dans Selon les résultats de l’évaluation de l’état de
les immeubles bâtis. conservation des matériaux contenant de l’amiante,
surveillance du niveau d’empoussièrement, contrôle
[cf. fiche amiante]
périodique de l’état de conservation tous les trois ans

INSTALLATIONS

Ventilation des locaux X Locaux à pollution non spécifique : 1 an X Personne compétente


Code du travail R.235-2-5-9 à
R.232-5-11
Y Locaux à pollution spécifique : Y Personne compétente
Arrêté du 08.10.1987
-sans système de recyclage : Annuelle
-avec système de recyclage : Semestrielle
Installations thermiques X 12 mois à compter de l'installation X Organisme agréé.
Décret 98-833 du 16.09.1998
Y Vérification du bon état de fonctionnement : 3 ans au Y Organisme agréé.
moins
Équipements installations X Mise en service ou en cas de modifications X Organisme agréé
électriques :
Y Vérification périodique : annuelle Y Organisme agréé
Code construction R.123-43
Toutefois, le délai entre deux vérifications peut être
Code du travail R 253-3-5 porté à deux ans par le chef d'établissement, si le
(liste en annexes)
rapport précédent ne présente aucune observation ou
Décret 88-1056 du 14.11.1988
si, avant l'échéance, le chef d'établissement a fait
Arrêté du 10.10.2000 réaliser les travaux de mise en conformité de nature à
répondre aux observations contenues dans le rapport
de vérification.
Équipements installations Z Au besoin Z Entreprise qualifiée
électriques : Dispositifs divers
(différentiel, isolement …)

MACHINES & EQUIPEMENTS


Machines X Vérification obligatoire avant la mise en service [dépend du type de
(machine neuve ou d’occasion) machines]
Code du travail
Y Vérification obligatoire après le démontage des

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 2


FICHE SECURITE 10

Les vérifications
périodiques

L. 233-5-2 dispositifs de protection.


R. 233-82 & R. 233-1-2. La périodicité des vérifications varie selon le type de
machines

Matériel du BTP X Après toute défaillance XYZ


(échafaudage, échelles, Y Après chaque démontage Personne compétente
engins de chantier, désignée à cet effet
Z Avant chaque utilisation si montage
équipements de protection
individuelle
Code du travail R 233-13
Décret n°65-48 du 08.01.1965
Réservoirs de liquide X Construit selon les normes NF M 88512 et NF M X Organisme agrée
inflammable > 10 m3 88513 : avant la mise en service
Arrêté du 22.06.1998 Y Joints raccords tampons canalisations : avant la mise
Y Installateurs
en service
Z Réservoirs enterrés simple enveloppe tous les 5 ans
et au plus tars 15 ans après la mise en service Z Organisme agréé

[ Réservoirs à fosse simple paroi : tous les 5 ans et au


plus tars 25 ans après la mise en service [ Organisme agréé
Installations frigorifiques X Annuelle au moins XY Entreprise habilitée
(contrôle d’étanchéité) Y Lors de la mise en service, de modifications, de
Décret n°92-1271 du réparations
07.12.1992
Arrêté du 12.01.2000
Appareils et accessoires de X Appareils fixes: Annuelle XY Personne qualifiée
levage (hors ascenseurs) appartenant ou non à
Y Appareils mobiles mus mécaniquement (chariots
l'établissement
Arrêté du 01.03.2004 automoteurs à conducteur porté), appareils conçus
pour le transport des personnes ou aménagés pour
déplacer en élévation le poste de travail s’ils sont mus
mécaniquement: Semestrielle
Pont élévateurs pour Vérification trimestrielle Technicien nommé par le
véhicules (plate forme chef d'établissement
suspendue)
Arrêté du 30.11.2001
Portes et portails Vérification semestrielle Technicien qualifié et
automatiques automatique spécialisé
ou semi-automatique
Code du travail R232-1-2
Arrêté du 21.12.1993
Équipement de protection X Vérification initiale : procédure d’auto certification ou X Fabriquant
individuelle procédure d’examen CE de type (marquage obligatoire
de l’équipement dans tous les cas).
Code du travail R233-1
Y [pas de précision]
Y A chaque utilisation

Equipements de protection X appareils de protection respiratoire destinés à XYZ[


individuelle l'évacuation;
Personne qualifiée
(cas particuliers) Y appareils de protection respiratoire et équipements appartenant ou non à
complets destinés à des interventions accidentelles en l'établissement
Code du travail R 23342-2 milieu hostile;
Arrêté du 19.03.1993 Z systèmes de protection individuelle contre les chutes
de hauteur;
Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 3
FICHE SECURITE 10

Les vérifications
périodiques

[ stocks de cartouches filtrantes anti-gaz pour


appareils de protection respiratoires
Vérifications annuelles
Entreprises extérieures Avant le début des travaux Inspection commune par
les deux chefs
Matériel mis à disposition
d'entreprise
de l'entreprise intervenante

PREVENTION DES INCENDIES – SECURITE


Extincteurs Vérification après installation Installateur certifié
APSAD (Assemblée
Présence, accessibilité,
Plénière des Sociétés
visibilité …
d'Assurances
Dommages)
Extincteurs Vérification trimestrielle Personne qualifiée
Accessibilité, état général,
étiquettes de vérification
Extincteurs Vérification Annuelle Installateur ou
organisme qualifié
Conformité
Exutoires de fumées X Mise en service X Installateur
Arrêté du 05.08.1992 Y Vérification : annuelle Y Personne compétente
Z Essai : mensuelle Z Personne compétente
Équipement d'alarme et de X Vérification du bon fonctionnement et de l’efficacité XY Personne qualifiée
signalisation (sonore et des systèmes d’alarme avant la mise en service puis désignée par le chef
lumineuse) (incendie ou semestriellement, d'établissement
autre)
Y Vérification des alimentations de secours au moins
Arrêté du 04.11.1993 une fois par an

Eclairage de sécurité X Mise en service X Organisme Agréé


Code du travail R 232-7-8/9 Y Fonctionnement général (à fixer) Y Personne qualifiée
Décret 88-1056 du 14.11.1988 Z Vérification de l'autonomie (1h) : 6 mois Z Personne qualifiée
Arrêté du 10.10.200 [ Signaux lumineux de balisage : 6 mois [ Personne désignée par
Arrêté du 26.02.2003 le chef d'établissement
Arrêté du 04.11.1993 \ Alimentation de secours : annuelle \ Personne désignée par
le chef d'établissement

RENSEIGNEMENTS

Les conseillers de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat sont à votre disposition pour plus d’information :
Nicolas KERCKHOF ou Delphine THIEBAUX
Tel: 01 41 60 75 12 ou 01 41 60 75 17 / Fax: 01 41 60 75 10
n.kerckhof@cma93.fr / d.thiebaux@cma93.fr

Cette fiche est indicative. Les renseignements qu’elle contient peuvent ne pas être exhaustifs et sont susceptibles d’être mis à jour.

Chambres de Métiers et de l'Artisanat d'Ile-de-France Septembre 2007 Page 4

S-ar putea să vă placă și