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Termes de référence pour la réalisation de l’étude

CONTEXTE DU PROJET :
La réalisation des micro-barrages sur les sites de Falani-Wolokoro et Falacono, et le périmètre
maraicher sur le site de Diègné s’inscrit dans le cadre des mesures d’accompagnement du projet IPRO-
REAGIR Koulikoro. Ce projet a l’intention de réaliser et de réhabiliter un certain nombre de micro-
barrage, l’améliorer le réseau de pistes rurales d’accès aux villages, d’aménager des magasins de
stockage et enfin de développer des mesures antiérosives autour des aménagements. La réalisation
d’un ouvrage est précédée par une phase d’études de prospection technique, socioéconomique et
environnementale. Ces études sont menées par le consultant selon les termes de références TDRs.
C’est dans ce contexte que le groupement de bureau SID/SERTAS a été retenu par appel d’offre
restreinte pour réaliser les études APS, APD et de DAO d’un bas-fond à Falani-Wolokoro et un
périmètre maraicher à Diègné dans la commune rurale de Kemekafo, et un bas-fond à Falacono dans
la commune rurale de N’Garadougou, cercle de Dioila, région de Koulikoro.

La présente étude portera sur : Etudes Techniques d’aménagement d’un bas-fond à


Falacono et d’un périmètre maraîcher à Diègné dans la commune rurale de N’Garadougou
au Mali.

OBJECTIFS DU PROJET :
Objectif global

L’objectif général est de contribuer à l’accroissement de la production agricole et a une meilleure


accessibilité des produits agricole au Mali à travers la réalisation ou la réhabilitation des micro-
barrages et des aménagements hydro agricoles.

Objectifs spécifiques

Ils découlent de l’objectif général, ils sont entre autres :


 Recharge de la nappe phréatique pour une alimentions plus grande en eau des puits rendant
possible plusieurs activités rurales (maraichage, arboriculture, abreuvement des animaux,
approvisionnement en eau etc…) ;
 Sécurisation de la riziculture par le maintien d’une lame d’eau suffisante ;
 Création d’un microclimat dans la zone d’influence des aménagements hydro agricoles ;
 Augmentation et diversification de la production végétale ;
 Réduction de l’exode rural par la fixation de la population autour des activités génératrices de
revenus (maraichage, arboriculture, élevage, etc…) ;
 Amélioration de la condition de vie de la population par la réduction de la pauvreté ;
 Protection de l’environnement par le reboisement ou autres de CES/DRS.
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE :
Généralités

Le village situé dans la commune rurale de N’Garadougou dans le cercle de Dioila, région de Koulikoro. Il
est distant de 40 km environ au sud-ouest de la ville Dioila et 25 km de N’Garadougou, chef-lieu de la
commune. Son accès se fait sur une piste difficilement carrossable surtout pendant l’hivernage.

Le site de Falacono est situé de part et d’autre du cours d’eau « Faraka » à 1 500 m environ au nord-est du
village.

La commune est limitée :

 au Nord par la commune deKaladougou ;


 au Sud par la commune de Kemekafo ;
 à l’Ouest par le fleuve Baoulé qui la sépare de la commune de Tenindougou ;
 à l’Est par la commune de Degnekoro.

La figure ci-dessous illustre la localisation des villages.

Figure 1 : Carte de localisation des villages


Réalisation des études techniques pour l’aménagement
des bas-fonds dans le cercle de Dioila, Campagne 2018 -
2019
Intitulé du Projet
Bas-fonds de Falacono, Commune de N’Garadougou,
Cercle de Dioila, Région de Koulikoro

Bénéficiaires Village de Sikoro Djitoumou

Village : Falacono ; Commune : N’Garadougou ; Cercle :


Dioila.

Village :

Localisation du site 29P X = 71 23 91 ; Y= 1 370 121.

Site : rive gauche

29P X = 71 32 07 ; Y = 1 371 555.

Le site de l’aménagement hydro-agricole est situé à 1 500


Accès au Site m du village et est accessible à partir d’un sentier.

Pour les populations, les objectifs du projet sont par ordre


de priorité :

1) le maraîchage ;
Objectif du Projet 2) la riziculture ;
3) l’abreuvement des animaux ;
4) l’arboriculture ;
5) le relèvement de la nappe phréatique.

Milieux Physiques de la zone du projet

Relief

Le relief se caractérise par des plaines et des plateaux. Dans les premières, l’agriculture et
l’élevage sont prépondérants, tandis que sur les plateaux on trouve les plus importantes aires
de pâturages.
Les sols sont assez variés et propices à l’agriculture : gravillonnaires, limoneux, sablonneux,
limono-sablonneux, argileux.
La végétation et les ressources en eau

L’étude de la flore s’est basée sur une analyse des principales unités phytographiques et des sites
remarquables suivant la visite de terrain.
Bien que la zone d’étude renferme une biodiversité abondante, le projet n’affecte aucunes forêts
classées ou massifs forestiers délimités par la Direction Régionale des Eaux et Forêts.
De façon générale, les formations végétales rencontrées dans la zone se classent de la manière
suivante :
 Paysages culturaux ou parcs agroécologiques ;
 Strate herbeuse ;
 Savane arbustive/arborée ;
 Forêt galerie.
De nos jours, le braconnage, les feux de brousse et la transhumance semblent avoir dépeuplé la zone
d’étude de sa faune originelle. Les crottes et empreintes d’animaux identifiées en quelques rares
endroits ne permettant pas d’estimer l’abondance relative et la densité de la faune sauvage. D’après
les populations consultées, la faune sauvage est faiblement représentée ou a disparue dans la zone à
cause de toutes les raisons évoquées plus haut. Pour la plupart, les animaux ont été décimés par le
braconnage lié à l’arrivée massive des populations et à l’apparition du fusil perfectionné
Le réseau hydrographique est constitué de bassins versant de l’affluent du Niger « le Baoulé ». Le
réseau hydrographique est représenté par de multiples cours d’eau intermittents.
L’agriculture

Le coton, le riz, le sorgho et le maïs constituent les principales spéculations agricoles cultivées
dans la commune. Le système agricole se résume en grandes lignes d’une année de culture
du coton, suivie par deux années de culture de céréales. Ces dernières sont quelques fois
remplacées par des légumineuses. Traditionnellement cette rotation était suivie d’une jachère
de plusieurs années, la pression sur les bonnes terres a fait disparaitre aujourd’hui cette
pratique.
Les contraintes de l’agriculture sont nombreuses. Pour les cultures sèches ce sont :
 la faiblesse et l’irrégularité des pluies et leur mauvaise répartition;
 la baisse de la fertile des sols qui se traduit par une baisse continue des
rendements ;
 la faible diversification des spéculations agricoles ;
 la persistance de systèmes vivriers de subsistance, très extensifs utilisant
peu ou pas de semences améliorées, d’engrais, de fumure organique, avec
pour corollaire une insuffisance de production pour couvrir les besoins
alimentaires ;
 L’insuffisance de prise en compte des problématiques de développement
agricole, de promotion de filières, ou les besoins liés à la sécurité
alimentaire dans la planification (en termes de besoins d’infrastructures et
de renforcement de capacités).

L’élevage

Le cheptel est composé de bovins; d’ovins/caprins ; d’asins et de volailles.

Second pilier de l’économie familiale, l’élevage est pratiqué par les autochtones sous sa forme agro-
pastorale où l’élevage est combiné avec les activités agricoles.

L’élevage transhumant caractérisé par une migration saisonnière plus ou moins régulière des animaux.
Pendant la saison sèche, les transhumants des cercles de Koutiala, Ségou Barouéli entre dans la
commune vont en direction des cercles de Bougouni et Yanfolila zone de climat pré-guinéen avec
isohyète 1000mm et > 1000 mm.

Les éleveurs ont d’énormes contraintes à pratiquer leur activité :

 la non matérialisation des couloirs de passage d’animaux et des pistes de


transhumance;
 la faiblesse des capacités des charges des pâturages par rapport à l’effectif
des animaux ;
 la vétusté des infrastructures vétérinaires ;
 les conditions précaires d’abreuvement en saison sèche ;
 le coût élevé de l’aliment bétail et des produits vétérinaires ;
 le faible niveau de formation des éleveurs, des agro- éleveurs et autres
professionnels de l’élevage ;
 les conflits liés à la divagation des animaux et au défrichement anarchique
des champs;
 les vols des animaux.

Milieux humains

Situation démographique et les ethnies-caractéristiques de la population

Selon les chiffres du RGPH 2009 actualisés la population de Falacono en 2017 est de 5 798 habitants
(soit 2 900 hommes et 2 898 femmes) au sein de cette population, la tranche d’âge de 15 à 59 ans
constitue le groupe des actifs agricole compte 2 691 personnes dont 1345 hommes.

Pour le motif de chômage, l’exode des bras valides masculins est très accentué dans les familles.
Pendant 3 à 4 mois les garçons du village partent à Bamako, Kayes, Sénégal, Guinée et dans différents
sites d’orpaillage, et reviennent cultiver en hivernage.

Les filles partent à Bamako ou dans les sites d’orpaillage à la recherche de ressources nécessaires pour
leur besoins (habillement, trousseau de mariage etc.).

Même si les migrants apportent des ressources, leur départ impacte la production agricole, la
construction des maisons.

Les différentes familles du village ont les mêmes relations entre elles et entre elles et l’espace social
et physique. Le village s’organise pour le contrôle de la terre, la production de biens de consommation.
Peu hiérarchisées socialement, la gérontocratie est plus ou moins forte et les personnes âgées
occupent une place particulière dans la gestion de la famille, tandis que la femme tient une place
importante dans la production et la reproduction.

Ainsi donc au niveau du village, le pouvoir traditionnel est exercé par le conseil des anciens composés
de tous les hommes avancés en âge.

En tant qu’entité administrative, le village est dirigé par le chef de village, aidé dans sa tâche par les
conseillers, les responsables des associations, groupements. Les conseillers sont élus par voie
démocratique sous l’impulsion des autorités administrative de la sous-préfecture ou du cercle. Les
conseillers peuvent cumuler deux fonctions. En effet certains conseillers sont membre du conseil des
sages.

Les femmes ne sont associées aux prises de décisions par le conseil qu’en tant que dirigeant
d’association et pour les questions qui les concernent directement et quant aux jeunes, ils sont
consultés quand la décision implique des travaux physiques à exécuter.
Les activités génératrices de revenus

La principale activité du village est l’agriculture. Les spéculations cultivées sont :

Cultures Superficie cultivé (ha) Rendement

Sorgho 300 900 kg/ha

Mil 200 900 kg/ha

Maïs 1000 3 T /ha

Riz 30 1,5 T de paddy /ha

Coton 2000 1T/ha

Les activités féminines sont axées sur la production agricole (arachide, gombo) et sur le maraîchage
(l’oignon, la tomate, l’aubergine).

Les principales contraintes des femmes sont le manque de matériels agricoles, le tarissement des
puisards, les difficultés d’accès aux intrants (semences et fertilisants), les dégâts des animaux dans les
jardins.

L’élevage constitue une activité secondaire. Les espèces animales élevées sont les bovins 2000 têtes,
ovins/ caprins 3000 têtes. La contrainte principale de l’élevage est le manque de nourriture pendant
la saison sèche et les maladies.

Réceptivité des populations aux activités du projet

Attitudes

L’idée d’aménagement du micro barrage ou le pont barrage suscite surtout un sentiment d’espoirs
d’où une majorité espère la fin de tout leur tracas liés à l’exploitation de la terre et l’insuffisance d’eau.
Aussi peut-on relever le doute de quelques-uns sur la possibilité de faire profiter tout le village des
avantages agricoles du projet.
Attentes /espoirs

De l’avis de toutes les populations de chacun des villages l’aménagement des barrages sont très
souhaitable en ce sens qu’ils pourront retenir plus longtemps l’eau et faire profiter les activités
agricoles donc par la suite améliorer leurs conditions de vie.

Avec les périmètres les villageois espèrent sur un encadrement efficace permettant au maximum de
familles :

 de produire plus et mieux ;


 de faciliter leur accès aux crédits d’intrants ;
 d’accroitre leur niveau d’équipement ;
 d’accéder à la responsabilité du système d’attribution des terres pour
préserver leurs droits fonciers ;
 de rendre possible le franchissement de la rivière en période hivernale.
Quant aux maraîchers ils espèrent que les puits ne tariront plus si vite et qu’ils ne seront plus contraints
d’abandonner leurs parcelles.

Inquiétude /angoisses

Aussi craignent-ils les difficultés d’accès aux intrants matériels agricoles appropriés pour une
exploitation agricole moderne et efficace.

Les femmes particulièrement ne voient pas d’où viendront les solutions à leurs problèmes de clôture
des parcelles et de réalisation de puits à grand diamètre au même titre que les hommes.
CONSISTANCE DE L’ETUDE (Travail à faire)
Le travail demandé est l’élaboration des études techniques d’aménagement du dit bas-fond. L’étudiant
est tenu de rechercher/collecter l’ensemble des données lui permettant d’arriver à cette fin. Notons
également que les données de bases existent déjà dans le document d’APD du projet.

Le travail consistera essentiellement à :

1. Etudes techniques d’aménagement


Dans cette partie, l’étudiant, sur la base de ses connaissances dans la matière proposera et
développera une option d’aménagement du bas-fond. Il s’agira entre autres de développer les notions
suivantes :

- Etudes hydrologiques :
Ces études sont la base du projet.Elles ont pour objectifs la détermination des débits de projet (débit
de crue centennale) qui est celui de dimensionnement de l’ouvrage ; la vérification du remplissage de
la retenue et la satisfaction des différents besoins eu égard aux objectifs de l’aménagement.

On rappelle que les caractéristiques physiques du bassin versant sont fournies dans l’APD joint à ces
TDRs.

Dans ce cas, il est question pour l’étudiant d’utiliser ces données et déterminer la crue du projet par
les méthodes couramment utilisées (ORSTOM, CIEH) qui servira de base pour la suite des calculs.

- Etudes hydrauliques :
C’est dans cette partie que l’étudiant développera la conception du projet. Ces études ont pour but de
dimensionner les différents ouvrages du projet à savoir l’ouvrage de retenu (barrage) et ses ouvrages
annexes.

Ensuite l’étudiant s’assurera que la stabilité des ouvrages projetés est vérifiée.

2. Etude des coûts du projet

En fonction des différentes natures d’ouvrages définis et calculés, l’étudiant déterminera le coût
d’exécution du projet.
DOCUMENTS A FOURNIR
L’étudiant fournira après l’étude :

- un mémoire technique composé d’un : i) mémoire explicatif ii) un rapport sur les notes de
calcul rédigées de façon logique et claire, en y incluant toutes les formules utilisées ainsi la
signification des grandeurs mentionnées

- un schéma technique de la conception du barrage et des ouvrages.

- un schéma général de l’aménagement comprenant : i) le périmètre irrigué (station de


pompage, installation et réseau de drainage) (périmètre + station de pompage y compris les
pistes)

- les profils en long et en travers de la digue, des canaux d’irrigation et de drainage et des pistes

- toutes les pièces dessinées nécessaires au lancement d’un appel d’offre.

Dossier administratif

A l’issue des études techniques, le groupe projeteur élaborera un dossier administratif

Dans ce cadre, il élaborera les pièces écrites suivantes :

1. le mode d’évaluation des travaux ;

2. Le bordereau des prix unitaires ;

3. Le devis quantitatif estimatif

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