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Les nouveaux programmes de Français au lycée

Foire aux questions

Œuvres au programme national

 Pourquoi un programme d'œuvres limitatif ?

Il s'agit de garantir l'acquisition d'une culture commune et une certaine forme d'équité
entre tous les élèves, quel que soit leur établissement, d'inviter les enseignants à ne pas
renoncer à essayer de rendre accessibles des œuvres patrimoniales ambitieuses.
Ce programme sera renouvelé par moitié tous les ans. En 2020-2021, ce sera le cas
pour les œuvres inscrites dans les objets d'étude « théâtre du XVIIe au XXIe » et « poésie
du XIXe au XXIe ».

 Comment rendre accessibles les œuvres patrimoniales du programme national ?


Comment intéresser les élèves ?

Les programmes mettent fortement l'accent sur la notion d'appropriation des œuvres,
enjeu essentiel, non seulement comme préparation à la deuxième partie de l'oral, où
l'élève devra donner un avis personnel et justifier son choix, mais aussi comme condition
d'une véritable rencontre avec toutes les œuvres, dont on espère qu'il se souviendra
longtemps après les EAF ; on pourra pratiquer par exemple le carnet de lecture, les
cercles de lecture, l'écriture d'invention. Nous conseillons vivement, à cet égard, la
lecture de l'ouvrage de B. Shawky Milcent, La lecture ça ne sert à rien.
Il convient également de veiller à ménager des parcours capables de susciter l’intérêt
dans la découverte de l’œuvre, de l’éclairer par la mise en écho avec les textes qui
constituent le parcours. C’est la façon dont on interrogera le sens et sa construction qui
rendra les œuvres accessibles. On pourra laisser les élèves contribuer à la constitution
du parcours dans l’œuvre et les impliquer dans le projet de lecture transversal.
La démarche de l'étude transversale permet des modalités de travail qui favorisent la
circulation dans l'œuvre et une appréhension plus globale de certains de ses enjeux et de
ses spécificités.
« L’étude d’une œuvre intégrale doit permettre aux élèves de se repérer dans l’œuvre et
de se l’approprier à un degré suffisant pour pouvoir traiter de manière pertinente et
précise une dissertation. Pour donner aux élèves une telle maîtrise, il est nécessaire de
conduire des études transversales qui peuvent porter sur des sujets divers. Toutes
s’appliquent à des ensembles plus larges que les extraits faisant l’objet d’une explication
de texte et favorisent ainsi la circulation dans l’œuvre ou dans une partie de l’œuvre (…).
L’étude transversale est complémentaire de l’explication de texte et les deux exercices
s’éclairent mutuellement (…). L’objectif n’est pas de fragmenter l’œuvre mais au contraire
de mettre en évidence des cohérences, des lignes de force ou de tension pour faire
comprendre aux élèves son intérêt spécifique et sa singularité. Les choix du professeur
doivent permettre de réfléchir à l’intitulé du parcours, qui propose une orientation valable
également pour l’étude de l’œuvre. »

Pour consulter un exemple de mise en œuvre du carnet et du cercle de lecture, cliquer


ici.

 Tous les élèves doivent-ils lire les quatre œuvres dans leur intégralité ?

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Nous savons tous à quel point les élèves ont des difficultés à lire des œuvres, c'est
précisément pour cette raison que nous devons tout mettre en œuvre pour les faire
progresser. Le principe de réalité nous rappellera néanmoins que de nombreux élèves ne
parviendront pas aussi bien que d'autres à avancer dans la lecture de ces œuvres. C'est
pourquoi il est indispensable de ne pas externaliser complètement la lecture elle-même
qui doit avoir une place en classe, et d'appliquer toute son ingéniosité didactique à
trouver la bonne entrée pour chaque œuvre, reposant notamment sur une approche
collaborative entre les élèves pour étudier l'œuvre intégrale. Il est recommandé
d'accompagner la lecture, de donner lieu à des rendez-vous en classe et à des échanges
entre pairs et avec l'enseignant, voire de proposer des étayages différenciés.
« L'étude d'une œuvre intégrale doit permettre aux élèves de se repérer dans l'œuvre et
de se l'approprier à un degré suffisant pour pouvoir en traiter de manière pertinente et
précise dans une dissertation. » (Extrait de la ressource d'accompagnement "Etude
transversale")
Lire une œuvre intégrale revient donc à être capable de circuler dans celle-ci, de la
connaître dans ses aspects majeurs, de faire référence à des passages relativement
précis, de construire avec elle un rapport personnel et individuel. L'étude de l'œuvre ne
doit en aucun cas viser à une quelconque exhaustivité.
La manière dont on contextualisera l'œuvre, dont on évoquera sa réception au fil du
temps, doit aussi faciliter l'accès au sens, à condition qu'elle autorise un jeu avec une
lecture actualisante et investie, plus personnelle. Les modalités du cours d'histoire
littéraire doivent permettre aux élèves d'être actifs et partie prenante de sa construction.

 Faut-il obligatoirement traiter 24 textes en Première générale et 16 textes en


Première technologique au cours de l'année ?

Oui, il convient de traiter le nombre prescit de textes, ainsi répartis : trois extraits au
minimum sur l’œuvre intégrale, trois sur le parcours et ce pour chaque objet d’étude ;
deux et deux pour les séries technologiques. Il appartiendra à chaque enseignant et
proviseur d’apprécier les raisons pouvant justifier qu’une classe ou un élève n’ait pas pu,
au cours de son année, étudier ces 24 ou 16 textes.
Pour rappel, les précédents programmes supposaient l’étude au cours de six séquences,
d’un nombre de textes équivalent.

Parcours et parcours associé

 Qu'est-ce qu'un parcours ?

Le parcours en Seconde est un groupement de textes qui permet d'explorer de façon


chronologique les objets d'étude "poésie" et "littérature d'idées et presse".
Le parcours associé en Première est fixé par le programme national et vise à éclairer
l'œuvre à laquelle il est associé. Organisé de manière chronologique mais abordé dans
l'ordre que le professeur jugera le plus pertinent, il situe le contexte historique, culturel et
générique dans lequel s'inscrit cette dernière. Il permet également d'orienter la
problématisation de l'étude de l'œuvre intégrale choisie, notamment dans la perspective
de la dissertation.
« L’étude de l’œuvre et celle du parcours sont étroitement liées et doivent s’éclairer
mutuellement : si l’interprétation d’une œuvre suppose en effet un travail d’analyse
interne alternant l’explication de certains passages et des vues plus synthétiques et
transversales, elle requiert également pour que les élèves puissent comprendre ses
enjeux et sa valeur, que soient pris en compte dans une étude externe, les principaux
éléments du contexte à la fois historique, littéraire et artistique dans lequel elle s’est
écrite. » (Extrait des Programmes)
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La logique veut que la plupart des textes du parcours associé appartiennent au même
genre que l'œuvre intégrale, puisque le parcours associé s'inscrit dans un objet d'étude
défini en terme de genre. Mais on peut imaginer que des textes d'un autre genre
permettent d'éclairer de façon pertinente l'œuvre intégrale. Par exemple, rien n'interdit de
proposer à la lecture une transposition romanesque d'une pièce de théâtre.
Les parcours se déploient dans le cadre chronologique défini pour chaque objet
d’étude. Ils ne se limitent pas aux trois textes pour lesquels une explication détaillée a
été menée en classe de Première générale en vue de l’épreuve orale, ou aux deux textes
dans la voie technologique. Les modalités d’étude peuvent être différentes, et ne pas
nécessairement faire l’objet d’une étude détaillée. C’est la pluralité des textes du
parcours et des activités menées qui permet de l’enrichir.

Pour consulter un exemple de parcours associé, cliquer ici.

Explication linéaire

 Comment enseigner la méthode de la lecture linéaire ?

Il importe de l'aborder de façon progressive, en évitant l'écueil du morcellement du texte


(nécessité d'un fil rouge), sans renoncer à la problématisation.
Il s'agit dans l'explication linéaire de saisir le mouvement d'un texte, sa logique interne, sa
progression, sa construction comme objet de pensée et objet artistique. Il importe par
conséquent d'apprendre aux élèves à effectuer des choix en fonction d’un fil rouge qui
témoigne d’une interprétation. Même si l'on suit l’ordre du texte, il s'agit donc d'organiser
son propos en rattachant chacune de ses remarques à cet axe directeur, afin d’éviter des
remarques pointillistes, juxtaposées, sans lien, qui ne témoigneraient pas d’un projet de
lecture du texte : on rappelle qu’est attendue « une analyse pertinente au service d’une
interprétation ».
En classe, la mise en activité, les restitutions devant les pairs, les échanges réflexifs font
partie des pratiques qui peuvent amener les élèves à comprendre ce qui est attendu.

 Faut-il aborder tous les extraits selon la méthode de l'explication linéaire ?

Non, il existe une grande diversité d'approches possibles, parmi lesquelles l'étude
transversale et la lecture commentée. La construction du sens et l’interprétation sont
toujours au cœur de ces activités.
Les activités menées en classe ne sont pas nécessairement systématiquement calquées
sur l'épreuve certificative : on peut donc envisager des modalités de travail différentes
dans la mesure où elles contribuent à développer chez les élèves la réflexion et
l'acquisition des compétences de lecture attendues. Varier ces modalités permettra
d'ailleurs à un plus grand nombre d'élèves de mieux cerner l'exercice.

Étude de la langue

 Comment consacrer du temps à l'étude de la langue, en plus de tout le reste ?

Rappelons d'abord le constat quasi unanime des difficultés rencontrées par les élèves
dans la maîtrise de la langue, qui rendent nécessaire le renforcement de cet
enseignement. Précisons ensuite que l'étude de la langue n'est pas une nouveauté dans
les programmes. Il s'agit toujours ici de conforter l’apprentissage de la grammaire de
l’école au lycée.
En classe, il conviendra d’articuler étroitement étude de la langue et lecture, par exemple,
ou langue et écriture, notamment à travers l’enrichissement de textes ou d'autres modes
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de remédiation. En partant des textes lus et des textes écrits, on développera les
activités d’analyse morphologique, syntaxique et pragmatique des faits de langue, au
service de la construction du sens. A cet égard, l’approche par compétences sera
facilitatrice.

Épreuves écrites

 Qu'est-ce qu'un essai ?

Le terme même d’essai suppose une approche qui ne soit pas excessivement formaliste.
« L'essai est un exercice de réflexion et d'argumentation à la fois plus bref et plus libre
que la dissertation. Il ne porte pas sur un sujet d'ordre formel, mais sur les questions qui
sont abordées dans l'œuvre et le parcours au programme pour l'objet d'étude "La
littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle. L'essai est donc différent, dans la forme et
dans le fond, de la dissertation littéraire. Il permet au candidat de développer une
réflexion personnelle organisée sur ce que disent les œuvres et les textes, de manière
plus directe que ne l'autorise l'exercice plus normé de la dissertation. »

Pour consulter un sujet zéro de contraction de texte suivie d’un essai pour l’épreuve
anticipée de français voie technologique, cliquer ici.

 Faut-il commencer à travailler tous les exercices du baccalauréat (voie générale et


voie technologique) en seconde ?

Oui, qu'il s'agisse de ceux de la voie générale ou de ceux de la voie technologique. Il


s'agit d'abord de préparer tous les élèves équitablement. De plus, chacun de ces
exercices, abordé de façon progressive et propédeutique en seconde, permet de
travailler des compétences fort utiles, liées à l'expression écrite et au genre de
l'argumentation.
La contraction de textes est un exercice qui mobilise des compétences de
compréhension fine, d’interprétation et de rédaction. Elle est très formatrice en termes de
manipulation syntaxique et d'acquisition de vocabulaire. Elle sera utile à tous quelle que
soit leur orientation et a donc sa place en seconde. Travailler la dissertation présente un
intérêt pour la construction de la réflexion, par exemple, dans le prolongement du travail
de l’argumentation au collège.
Rappelons que les travaux à mener en classe ne se limitent pas à la préparation des
épreuves de l’examen. Les compétences s’acquièrent par des activités variées qui toutes
concourent à la formation globale des élèves.

Pour consulter un exemple de sujet de contraction, cliquer ici.


Pour consulter un exemple de sujet d'essai, cliquer ici.
Pour consulter un exemple de sujet de dissertation, cliquer ici.

Épreuve orale

 Quelles informations doivent figurer sur le descriptif ?

Le descriptif comportera la liste des 24 textes étudiés de manière détaillée pour les
œuvres intégrales choisies et pour les parcours associés, les seuls sur lesquels le
candidat peut être interrogé, mais également les références des textes ayant fait l'objet
d'une lecture moins approfondie, des lectures cursives, et éventuellement des

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prolongements artistiques et culturels et des documents complémentaires, qui pourront
orienter les questions de l'examinateur au cours l'entretien.
« A l’oral de l’examen, le texte sur lequel porte la première partie de l’épreuve peut être
emprunté à l’œuvre ou au parcours associé, même si tous les textes du parcours ne font
pas obligatoirement l’objet d’une explication de texte dans l’année. » (Document
d’accompagnement « Le parcours associé »)
Le candidat indique également l'œuvre qu'il a choisie parmi les œuvres intégrales
imposées et les lectures cursives. On pourra d'ailleurs se demander de quelle manière
accompagner la démarche sélective de l'élève au fil de l'année. Quoi qu'il en soit, cette
œuvre a vocation à figurer sur le descriptif signé par l’enseignant et portant le cachet de
l’établissement. Le descriptif est communiqué à l’examinateur en amont des épreuves.

Pour consulter un exemple de groupement de textes complémentaires, cliquer ici.


Pour consulter un exemple de parcours artistique et culturel, cliquer ici.

 Comment préparer les élèves à la lecture à voix haute ?

L'oralisation d'un texte lors de l'épreuve n'est pas inédite, mais attribuer à cet exercice un
nombre de points spécifiques est une manière de souligner son importance et la
nécessité de le préparer par des activités régulières. Soulignons que la fluence de la
lecture orale est intégrée aux tests de positionnement de début de Seconde, ce qui invite
à une continuité dans le travail de cette compétence.
Plusieurs modalités de travail permettent de mettre en œuvre une préparation à l'échelle
de la classe : entraînement en groupes, enregistrements numériques, évaluation
formative, lecture chorale, rétroaction rapprochée et précise.

 En quoi consistera la question de langue ?

Cette question sera indiquée au candidat au moment du tirage au sort, au même titre que
le passage retenu pour l'explication. Elle portera obligatoirement sur le texte expliqué et
visera l'analyse syntaxique d'une courte phrase ou d'une partie de phrase.
Elle permettra d'évaluer la capacité du candidat à mobiliser des savoirs pertinents, à
réfléchir sur des faits linguistiques.

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