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Le processus culture
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Les Sources et les Composantes de la Culture :
1. Les Sources
Nationalité
Profession /Education
Sources de la culture Groupe d’appartenance / Ethnie
Religion
Famille
Entreprise ou organisation
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I. Le rôle de la culture dans le comportement des
consommateurs :
Bien que le comportement du consommateur connaisse de fortes
composantes universelles ; il n’empêche qu’il a aussi des variations culturelles que
l’on ne peut ignorer, on peut citer quelques points d’influence essentielles de la
culture :
- Influence sur la hiérarchie des besoins ;
- Influence sur l’orientation des valeurs, en particuliers le caractère
individualiste ou collectiviste ;
- Influence sur les institutions au sens large, au sein desquelles
s’inscrivent les comportements de consommation;
- Influence sur les conventions sociales, les habitudes de vie et les
coutumes ;
- Influences sur quelques facteurs personnels du comportement du
consommateur : fidélité implication risque perçus styles cognitif.
2. Individualisme et collectivisme :
La littérature Marketing tient compte d’un consommateur individuel qui
décide pour soi même. Cependant différents auteurs de la littérature de
Marketing culturel mettent en valeur le rôle du groupe en tant que tel qu’un
rassemblement d’individus partageant de l’information et quelques intérêt et
contraintes communes mais en tant qu’une base organique d’identité. Exemple :
dans la plupart des cultures asiatiques, il existe un groupe particulier auquel une
personne est rattachée, ce qui implique pour lui des codes précis de
comportement et d’obligations. Donc un individu asiatique doit toujours prendre
en compte l’ensemble des membres de sa famille lorsqu’il prend une décision
d’achat, par opposition avec un processus de décision conjointe mari/épouse en
occident pour les dépenses importantes du loyer.
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3. Les institutions :
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une autre où elle ne le favorise pas (prendre sa port de la clientèle infidèle, tout
en essayant de conserver ses clients fidèles).
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« Au Japon le mari est supposé donnée tout son revenu à son épouse. S’il ne
le fait pas il est critiqué par les gens autour de lui .Si elle se plaint de cela
auprès de son patron dans l’entreprise où il travail, le chef prendra
vraisemblablement le parti de la femme, et ajoutera que c’est la meilleur manière
de maintenir la paix à la maison et que tout le monde fait comme cela. La femme
a le droit de décider de combien son mari peut disposer pour le repas de midi et
son café. Régulièrement, à peu prés deux fois par an les journaux Japonais
mènent une enquête pour savoir quelle somme moyenne les maris reçoivent de
leur femme. Les femmes décident du montant du repas de midi de leur mari en
fonction de ces chiffres ».
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Partie2
Marketing Interculturel et
Globalisation
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I – Le Marketing Interculturel et la Globalisation :
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La nature du produit a aussi une influence sur le degré d’universalité des besoins.
Les produits non durables font plus appel aux gouts, aux habitudes et aux
coutumes nationales dans leurs variétés et de ce fait sont plus dépendant de la
culture. Des études empiriques montrent que les biens industriels et les produits
de haute technologie sont considérés comme plus appropriés pour des stratégies
globale, alors que l’habillement, l’alimentaire, les nettoyants ménagers, sont
considérés comme moins propices.
« Last but not least » La langue, qui est une part important de la culture
demeure un fort déterminant de dépendance culturelle. Qu’il s’agisse de produits
culturels par nature (disques, chansons, séries télévisées, journaux, magazines,
livres…) ou de presque tous les produits qui présentent du texte écrit :
emballage/étiquette d’une part, marque d’autre part.
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Les consommateurs eux-mêmes ne sont pas « globaux » : la variance
culturelle reste tout à fait significative.
Un consommateur n’achète pas particulièrement des produits
« globaux » ou des marques « globales ». Ce n’est pas vraiment leur
problème de savoir si la marque est disponible ailleurs dans le monde.
« Parce que les consommateurs donnent du prix à ce qui est personnel et
individuel, ils laisseront naturellement leur individualité influencer les
évaluations qu’ils font des marques qu’ils achètent. De cette manière, ils
contribuent activement à définir la personnalité et le caractère de la
marque par rapport à leur propre situation ».
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Par exemple, dans le cas du lancement international d’un disque de variétés,
une commercialisation simultanée d’un produit à forte notoriété est possible sur
l’ensemble de l’Europe. Mais les chances de succès international sont parfois
beaucoup plus grandes, pour un nouveau produit, en utilisant une technique de
propagation par l’intermédiaire des zones d’affinités culturelles, que par une
commercialisation simultanée dans tous les pays.
Ainsi, tel succès dans les pays latins au moment de l’été, évoque des vagues
migratoires de vacanciers venus de toute l’Europe, aura davantage de chances de
se propager dans les pays nordiques, lorsque les estivants rentreront chez eux
et se rendront dans les magasins pour réclamer spontanément le disque qu’ils
auront entendu pendant leurs vacances.
Ainsi le développement d’un produit nouveau en utilisant les zones d’affinités
culturelles peut s’étendre pour une période de dix huit mois à deux ans, ce qui
est relativement long lorsqu’on sait que le cycle normal de vie d’une chanson est
de l’ordre de trois mois, dans la plupart des cas.
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20-25 ans dans un pays l’est dans un autre pays chez les 30-40ans, cela peut
dénoter une faible affinité des cultures nationales.
On peut affirmer qu’il existe un lien, au moins partiel, entre classe nationale
d’affinités culturelles et zones internationales d’affinités culturelles. L’existence
de comportements communs pour des segments déterminés de population au
niveau de plusieurs pays, implique une forte présomption d’existence d’une zone
d’affinités culturelles. Un lancement simultané d’un même produit sur le même
segment de consommateurs potentiels peut ainsi faciliter un processus de
diffusion internationale rapide.
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culturels, la culture locale peut avoir une influence sur la décision d’achat du
bien, et ce au moins sur deux points :
Le rapport entre esthétique et solidité, alors que certaines cultures
n’associent pas ou associent positivement ces deux perceptions, d’autres
peuvent les associer négativement (« C’est beau, donc ce n’est pas
solide »).
Le rapport entre la complexité technique apparente (tableaux, boutons,
manettes, voyants de contrôle…) et la fiabilité perçue. Là encore, des
associations positives, négatives ou inexistantes peuvent être faites. Elles
sont le fait non pas de la totalité d’une population de culture donnée mais
souvent d’une large majorité.
Conclusion :
Le résultat de l’application du Marketing Interculturel et du Marketing Global
sur le plan international peut être apparemment le même, puisqu’ils visent tous
les deux la standardisation. Mais la garantie de succès est forte par la démarche
du Marketing Interculturel et douteuse en cas de Marketing Global. En effet
dans le Marketing Interculturel, il s’agit non pas d’imposer un produit déterminé
avec les mêmes éléments du marketing-mix dans son développement
international, mais d’avoir une démarche créatrice pluridimensionnelle au niveau
des pays différents dans le souci de rassembler des consommateurs par
l’adhésion spontanée, plutôt que par l’imposition de valeurs culturelles étrangères
qu’ils ne sont pas disposés à accepter.
Finalement on peut dire que les approches selon lesquelles les économies
d’échelles ou bien des caractéristiques performantes suffisent à elles seules
pour faire des sucées mondiaux de nouveaux produits, ne tiennent plus de nos
jours.
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