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3.6.

La transparence au cœur du développement personnel et


l’émancipation
Fonder son entreprise sur une gestion bienveillante et dont la raison d’être est de contribuer au
développement matériel et intellectuel de ses employés avant de réaliser du profit, ne signifie pas
négliger son développement et sa santé financière. Bien au contraire, suivre l’état de santé quotid ien
de son entreprise, en relevant avec précision des indicateurs de revenus et de dépenses, est
indispensable. Inamori va beaucoup plus loin. Selon lui, relever les données du compte de résultat
avec assiduité, et faire en sorte que tous les employés en aient connaissance, les comprennent, est
une condition indispensable pour permettre à l’entreprise de se développer, et de dégager des
bénéfices.

Nous avons mis en évidence la transparence totale et son impact sur l’entreprise et son
environnement. Selon le directeur général de KDSF, M. Velthuyzen, chaque employé est au centre
des affaires. Personne ne subit une situation qu’il ne contrôlerait pas. En partageant les données
comptables, chacun a toutes les cartes en main pour évaluer la situation, et réfléchir comment son
rôle peut contribuer à atteindre ces objectifs. Bref, tout le monde est du même côté de la table.

Evidemment, transparence, rigueur et confiance vont de pair. Il faut être culotté pour ouvrir ses
comptes totalement, car en effet, s’il s’agit d’un moyen de mobiliser tous les employés vers les
objectifs à atteindre, la transparence totale leur permet également d’évaluer que la direction fait ce
qu’elle dit. Donner les moyens de vérifier les faits, c’est aussi une façon de cultiver une confia nce
réciproque.

Relever ce défi n’est pas aisé. Les membres de la direction et du middle management ont sans doute
de multiples objections et des barrières mentales à ouvrir tous les comptes. Les employés aussi
auront sans doute de multiples raisons de ne pas s’y intéresser. Mais les bénéfices sont importants :
l’émulation fait que tout le monde reste fidèle à ses engagements, ou tout du moins, qu’un écart
sera détecté très rapidement. On est donc très loin de l’idée naïve d’une entreprise libérée où
chacun fait ce qu’il lui semble bon de faire parce qu’il sait qu’on lui fait confiance.

Nous vous proposons de continuer à réfléchir ensemble, et avec vos pairs à ce sujet, et vous invitons
à découvrir le deuxième pilier structurel de notre modèle : la gestion par les amibes, une gestion
hautement décentralisée.

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