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CAS PRATIQUE : LA TVA

1. Calcul de la TVA :

La TVA est calculée en appliquant au prix de vente net hors taxe le taux
prévu par la loi (18%).

Sur cette base, on peut dire que : HT + TVA = TTC

2. La relation à la valeur ajoutée :

Les entreprises assujetties facturent la TVA à leurs clients.


La TVA ainsi facturée est appelée TVA collectée car elle constitue une
dette envers l'Etat pour le compte de qui elle est collectée.

Ces mêmes entreprises paient de la TVA à leurs fournisseurs. Cette TVA


payée est appelée TVA déductible car elle constitue une créance sur l'Etat.

Les entreprises ne reversent à l'Etat que la différence entre TVA collectée


et TVA déductible.

3. Exemple : La société, spécialisée dans l'import-export a réalisé en 2005


les opérations suivantes :

Ventes taxables : 25.000.000 F CFA ;

Exportations (de produits exonérés) : 10.000.000 F CFA ;

Achats taxables : 20.000.000 F CFA ;

Réfections magasins : 2.000.000 F CFA

Factures EDM et SOTELMA : 1.000.000F CFA ;

Calculer la T.V.A. due en 2005.

Source : devoir en commun de Fiscalité IUG 2005-2006

SOLUTION

TVA due = TVA collectée - TVA déductible

TVA collectée = 25.000.000 x 18% = 4.500.000

TVA déductible = 20.000.000 x 18% = 3.600.000


A déduire entièrement :

= (2.000.000 + 1.000.000) x 18% = 540.000 à déduire en partie

Prorata = 25.000.000 = 0,714 soit 0,72 soit 72%

25.000.000 + 10.000.000

TVA collectée sur frais généraux = 540.000 x 72% = 388.800

TVA due = 4.500.000 - (3.600.000+ 388.800) = 511.200

CONCLUSION

L'obligation de payer des impôts figure dans la déclaration universelle des


droits de l'homme et du citoyen. La constitution du Mali en son article 23
indique que "tout citoyen doit oeuvrer pour le bien commun. Il doit remplir
ses obligations civiques notamment s'acquitter de ses contributions
fiscales". Il est donc normal que tous les citoyens, même les plus modestes
soient aussi des contribuables. Par exemple, tous ne paient pas le même
impôt en matière d'Impôt sur les Traitements et Salaires ( ITS) et certains
n'y sont même pas imposés car cet impôt cédulaire n'est applicable qu'à
certains revenus et il tient compte du statut familial de la personne.
Malheureusement, tel n'est pas le cas en matière d'impôt indirect. Tous
paient les impôts indirects à un même taux unique. Et, c'est cela qui
explique davantage leurs parts de plus en plus croissante dans les recettes
fiscales du Mali. Les impôts indirects représentent plus de 80% des
recettes fiscales tandis que les impôts directs représentent moins de 20%
de ces recettes. La rentabilité des impôts indirects résident sur le fait qu'ils
portent sur la consommation ou sur la dépense. On ne tient pas compte
des facultés contributives de l'assujetti.

La première ressource fiscale de l'Etat allemand est l'impôt sur le revenu,


devant la TVA. En France, c'est l'inverse la TVA l'emporte devant l'impôt
sur le revenu. Au Mali, comme on l'a dit ce sont les impôts indirects qui
dépassent très largement les impôts directs. Les impôts indirects dominent
au Mali comme en France contrairement en Allemagne.

Certains soutiennent aussi que les impôts indirects sont indolores du fait
que leurs montants sont incorporés dans le prix à payer. Et, cela est vrai.
Beaucoup de maliens payent la facture d'électricité de l'Energie Du Mali
(EDM SA), sans savoir que la TVA est incorporée dans le prix à payer.
Mais quelles que soient leurs rentabilités ou leurs effets indolores, les
impôts indirects méritent d'être reformés car, ils fixent un même taux du
plus riche au plus pauvre.

Le paiement d'un taux uniforme par tous les citoyens est en plus
douloureux pour un revenu modeste qui servira pour l'essentiel à la
satisfaction de besoins vitaux (manger, boire, se loger) que pour un haut
revenu qui disposera d'une capacité d'épargne élevée.

Le rôle social de l'impôt ne doit pas être négligé. L'impôt doit être établi de
manière à permettre l'égalité et la justice fiscales ; lesquelles contribuent à
la justice sociale. Pour se faire, il faut que la même contribution soit
demandée à ceux qui ont les mêmes capacités contributives (il s'agit ici du
concept de justice horizontale). En revanche, ceux qui ont des capacités
contributives différentes doivent être traités différemment (on parle de
justice verticale). Les impôts indirects ne font pas de distinction entre les
personnes. Ils frappent tous de la même manière or, le rôle social de l'impôt
fixe comme objectif que l'écart des revenus existant après l'impôt soit moins
important que celui qui existait avant l'impôt.

Les impôts indirects constituent donc à cet égard un frein pour la réalisation
de la justice sociale. Cependant, les exonérations permettent de réduire le
caractère injuste des impôts indirects. En définitive, la justice fiscale
implique l'universalité de l'impôt, sa proportionnalité aux facultés
contributives et l'absence de comportement discriminatoire des autorités
fiscales. On assigne à l'impôt une fonction de redistribution sociale.
Concrètement, on estime que l'impôt contribue directement ou
indirectement à la réalisation de la justice sociale comme suit :

- d'abord, en prenant plus aux uns et moins aux autres, voire en y prenant
rien du tout à ceux qui sont vraiment démunis ;

- ensuite, en permettant la réalisation d'investissements sociaux gratuits ou


accessibles à tous à un faible coût (école, route, transport en commun...)

- enfin par des aides multiformes (bourse d'études, allocations, aide aux
personnes frappées par des calamités naturelles...).

Sur cette base, les impôts indirects ne permettent pas la réalisation de la


justice sociale et ils méritent d'être reformés. Par exemple, en tant
qu'abonné de EDM SA, que vous soyez le plus riche ou le plus pauvre vous
payez 18% de TVA sur votre facture d'électricité.

Un autre point qui mérite d'être revu par l'Etat est la perte de recettes
fiscales surtout en matière de TVA. L'Etat malien perd chaque année des
milliards en matière de fraude fiscale notamment la TVA. Tous les
redevables n'acquittent pas ce qu'ils doivent à l'Etat . La DGI doit prendre
des mesures préventives pour augmenter le montant des recouvrements.

Et, nous espérons que la perte des recettes fiscales va diminuer comme il a
été soutenu lors de la rencontre ACP-UE à Bruxelles en février dernie

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