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Réduction des endomorphismes

Ex. 1 Soit A une matrice carrée d’ordre 4, de rang 3. On suppose que la somme des coefficients de chaque ligne de
A est égale à 1, que −1 est valeur propre double de A. Déterminer le polynôme caractéristique de A ; déterminer uk ,
vk et wk tel que Ak = uk A + vk A2 + wk A3 pour tout k ≥ 4.

Ex. 2 Soit E un Cev de dimension finie et u ∈ L(E). Montrer que u est diagonalisable ssi tout sous-espace stable
de u admet un supplémentaire stable.
 
0 1 2
Ex. 3 Soit A = 1 0 −2. Déterminer les éléments propre de A. Trouver toutes les matrices X ∈ M3 (R) telles
2 2 0
que X 5 − X 3 + X = A.

Ex. 4 E un K-espace vectoriel, a ∈ E et ϕ ∈ E ∗ . Déterminer les éléments propres de x 7→ x + ϕ(x)a.

Ex. 5 Soient A et A0 ∈ Mn (R).


1. Montrer que s’il existe P = U + iV ∈ GLn (C) tel que A = P A0 P −1 , alors il existe Q ∈ GLn (R) tel que
A = QA0 Q−1 . (Indication : considérer f : t 7→ det(U + tV )).
 
a 1
2. Justifier que toute matrice de A ∈ M2 (C) est diagonalisable ou semblable à .
0 a
3. Montrer que si A ∈ M2 (K), t A et A sont semblables.

Ex. 6 Soient L une matrice ligne et C une matrice colonne, non nulles, de n coefficients. On pose M = CL. Montrer
que M est, soit nilpotente, soit diagonalisable et déterminer les sous-espaces propres dans ce cas.
 
0 −2 0
Ex. 7 Déterminer les éléments propres de A = 1 0 −1.
0 2 0

Ex. 8 Soit M ∈ Mn (R) définie par mij = 0 si i = j et mij = 1 si i 6= j.


1. Déterminer les espaces propres de M .
2. Déterminer un polynôme annulateur de degré 2 de M .
3. Calculer les puissances M n pour tout n ∈ N.
4. Déterminer la dimension du commutant de M (càd le sev des matrices qui commutent avec M ).
5. Peut-on trouver R réelle telle que R2 = M lorsque n est pair ?

Ex. 9 Soit A ∈ Mn (K).


1. Soit M ∈ Mn (K) une matrice admettant n valeurs propres deux à deux distinctes. Que dire de M ? Montrer que
si A commute avec M , alors A est diagonalisable « dans la même base ».
2. Déterminer les matrices A telles que A2 = diag(1, 4, · · · , n2 ).

Ex. 10 Soit f ∈ L (R3 ) tel que f 3 + f = 0 et f 6= 0.


1. Déterminer le polynôme caractéristique de f .
2. Soit A ∈ M3 (R) la matrice de f dans la base canonique. Montrer que l’ensemble des matrices M qui commutent
avec A est Vect(I3 , A, A2 ) (Indication : considérer A ∈ M3 (C).)
3. Montrer que l’ensemble des endomorphismes qui commutent avec f est Vect(Id, f, f 2 ).
4. Déterminer les u ∈ L (E) tels que u2 = f .

Ex. 11 Soit Φ : P 7→ P − P 0 un endomorphisme de Rn [X].


1. Déterminer la matrice de Φ dans la base canonique. Φ est-il bijectif ? diagonalisable ?
2. Montrer que Φ est semblable à la matrice :
1 −1 0 ···
 
0
 .. .. 
0 1 −1
 . . 

N =  ... . . . . . . .. ..
 
 . .

. .. ..
 ..

. . −1
0 ··· ··· 0 1
3. Soit Q ∈ Rn [X] tel que ∀x ∈ R, Q(x) ≥ 0 ; soit P tel que Φ(P ) = Q. Montrer que ∀x ∈ R, P (x) ≥ 0 et exprimer
P en fonction des dérivées de Q.
Ex. 12 On considère la matrice :  
0 ··· ··· 0 1
 .. .. .. 
. . .
 
 ...
A= ..
.
.. 
.
 
0 ··· ··· 0 1
1 ··· ··· 1 0
Justifier que 0 est valeur propre et donner la dimension de l’espace propre associé.
On étudie la réduction de la matrice par 3 méthodes différentes.
1. Justifier : χA (X) = (−X)n−2 (X − λ1 )(X − λ2 ). Déterminer λ1 + λ2 . Si λ1 = λ2 = 0, que dire de A ? (utiliser le
th. de Cayley-Hamilton). Calculer A2 et en déduire les valeurs de λ1 et λ2 .
2. Calculer directement le polynôme caractéristique de A.
3. Soit X = t (x1 , ..., xn ) et λ 6= 0. Résoudre le système AX = λX. En déduire les valeurs propres non nulles de A
et les vecteurs propres associés.
 
In In
Ex. 13 Soit la matrice définie par blocs : A = .
0 0
 
X
1. Déterminer les valeurs propres de A et chercher ses vecteurs propres sous la forme , avec X, Y ∈ Rn .
Y
2. A est-elle diagonalisable dans M2n (R) ?
 
In In
3. Déterminer les éléments propres de M = .
In In
 
A C
Ex. 14 Soient A, B, C ∈ Mn (C) et D = .
0 B
1. Montrer que si D est diagonalisable, alors A et B sont diagonalisables.
 
P1 P2
2. Montrer que, si D est diagonalisable, il existe P1 , P2 , P3 ∈ Mn (C) tels que P = soit inversible et
0 P3
P DP −1 diagonale. En déduire qu’il existe M ∈ Mn (C) tel que C = AM − M B.
3. Donner une CNS sur A, B, C pour que D soit diagonalisable (Indic : on pourra calculer Dk et utiliser un
polynôme annulateur commun de A et B.)

Ex. 15 Déterminer les éléments propres de la matrice M définie par : mij = −1 si |i − j| = 1 et mij = 0 sinon.
Indication : on examinera le système M X = λX pour X = t (x1 , · · · , xn ). On pourra poser x0 = xn+1 = 0.

Ex. 16  
0 a 2ab
1. Soit A =  a 0 2ab Déterminer les éléments propres de A en fonction de a et b.
2ab a 0
 
0 sin θ sin 2θ
π
2. On pose M =  sin θ 0 sin 2θ. Réduire A et calculer An pour n ∈ N∗ lorsque θ = .
3
sin 2θ sin θ 0

Ex. 17 A2 est diagonalisable et Sp(A) ⊂ R∗+ . Montrer que A est diagonalisable.


 
A A
Ex. 18 B est donnée par blocs : B = .
0 A
1. Calculer B k pour k ∈ N.
2. En déduire une CNS pour que B soit diagonalisable.

Ex. 19 Soient A, B, M des matrices carrées telles que M 6= 0 et AM = M B. On suppose A diagonalisable. Montrer
que A et B ont une valeur propre commune. (Indication : utiliser les transposées).

Ex. 20 Soit A ∈ Mn (K). Montrer que A est nilpotente ssi, pour tout k ∈ {1, · · · , n}, Tr(Ak ) = 0. (Indic : sens
direct : quel est le polynôme caractéristique de Ak ? réciproque : par récurrence sur n, en montrant que A n’est pas
inversible).

Ex. 21 E de dimension finie. Soit u ∈ L(E). Soit ϕ : v ∈ L(E) 7→ u ◦ v. Montrer que Sp(ϕ) = Sp(u) et montrer que
ϕ est diagonalisable ssi u est diagonalisable.

2
Ex. 22 Diagonaliser la matrice
···
 
0 a 0 0
 .. .. .. .. 
b
 . . . .
A = 0
 .. .. .. 
∈ Mn (C)
 . . . 0 
. .. .. ..
 ..

. . . a
0 ··· 0 b 0
(Indic : poser le système AX = λX pour X = t (x1 , ..., xn ) ; compléter par x0 = xn+1 = 0.) Dans le cas a = b = 1,
inverser A si c’est possible.

Ex. 23 Soient A, B ∈ Mn (C) et l’application ϕ : M ∈ Mn (C) 7→ M A + BM . On veut montrer que Sp(ϕ) =


Sp(A) + Sp(B) (i.e., {a + b|a ∈ Sp(A), b ∈ Sp(B)}.
1. Soit X vecteur propre de t A et Y vecteur propre de B. Montrer que M = Y.t X est vecteur propre de ϕ et en
déduire une inclusion.
2. Montrer que si M , U , V sont des matrices telles que U M = M V , alors pour tout polynôme P , P (U )M = M P (V ).
3. En déduire que si λ ∈ Sp(ϕ), alors χA (λIn − B) n’est pas inversible et conclure.

Ex. 24 Soient A et B deux matrices carrées.


1. Montrer que si A est inversible, alors χAB = χBA .
2. On fixe x ∈ K. Montrer que, pour tout y ∈ K :

det((A − yIn )B − xIn ) = det(B(A − yIn ) − xIn )

En déduire χAB = χBA dans le cas général.


3. On cherche à retrouver le résultat précédent par une autre méthode. Soit M ∈ Mn C. On admet que M est
trigonalisable. Déterminer Tr(M ) en fonction des racines de χM .
4. Montrer que Sp(AB) = Sp(BA). En comparant Tr((AB)k ) et Tr((BA)k ), montrer que les valeurs propres de
AB et BA ont même multiplicité et conclure.
5. Méthode 3 : montrer que toute matrice est limite d’une suite de matrices inversibles et conclure.
Réduction des endomorphismes, II

Ex. 25 Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) tel que f 3 = 4f . Montrer que Tr f est un entier
pair.

Ex. 26  
0 a
1. Soit A = dans M2 (R). Donner une CNS pour que A soit diagonalisable sur R.
b 0
2. Soit p ∈ N∗ , α1 , ..., α2p des réels, et A = (aij )1≤i,j≤2p la matrice telle que : ai,2p+1−i = αi si 1 ≤ i ≤ 2p, aij = 0
si i + j 6= 2p + 1. Donner une CNS sur A pour que A soit diagonalisable sur R.

Ex. 27 Soit Mn ∈ Mn (R) la matrice dont les coefficients diagonaux sont 1, 2, ..., n et les autres coefficients sont
tous égaux à 1. Soit Pn le polynôme caractéristique de Mn .
1. Montrer que Pn+1 (X) = (n − X)Pn (X) + (−1)n X(X − 1) · · · (X − (n − 1)).
2. Montrer que pour tout n et pour tout k ≤ n − 1, on a (−1)k Pn (k) > 0. En déduire que chaque intervalle ]0, 1[,
]1, 2[, ..., ]n − 1, +∞[ contient exactement une valeur propre de Mn .

Ex. 28
1. Soient A et B ∈ GLn (C). Montrer que Com(AB) = Com(A) Com(B). Que dire si A et B sont quelconques dans
Mn (C) ?
2. Si A et B sont semblables, montrer que Com(A) et Com(B) sont semblables.
3. Déterminer Tr(Com(A)) en fonction des coefficients du polynôme caractéristique de A.

Ex. 29    
a b a 0
1. On pose A = et B = . À quelles conditions sur (a, b, c) les matrices A et B sont-elles semblables ?
0 c 0 c
Déterminer alors P telle que A = P −1 BP .
   
A 0 A B
2. Soient A, B dans Mn (C), M = ∈ M2n (C) et N = ∈ M2n (C). Monter que les propositions
0 0 0 0
suivantes sont équivalentes : i) M et N sont semblables ; ii) rg(A) = rg(N ) ; iii) il exist X ∈ Mn (C) telle que
AX = B.

3
 
0 1 1
Ex. 30 Soit M = 1 0 1. Quels sont les sous-espaces vectoriels de R3 stables par M ?
0 0 1

Ex. 31 Diagonaliser la matrice de Mn (C) dont les termes diagonaux sont égaux à a et tous autres égaux à b.

Ex. 32 Diagonaliser la matrice de Mn (C) dont les termes antidiagonaux sont égaux à a et tous autres égaux à b.

Ex. 33 Soit A la matrice dont les termes de la ne ligne et ceux de la ne colonne sont tous égaux à 1, et les autres
termens sont nuls. Déterminer les vecteurs propres et sous-espaces propres de A.

Ex. 34 Soient a, b, c dans C et A = (aij )1≤i≤n ∈ Mn (C) donnée par ai,j+1 = a = an,1 si 1 ≤ i ≤ n − 1 et
ai,i−1 = b = a1,n si 2 ≤ i ≤ n, ai,i = c si 1 ≤ i ≤ n, les autres coefficients étant nuls. A est-elle diagonalisable ?

Ex. 35 Soient A ∈ Mn (R) et B la transposée de sa comatrice. Montrer que tout vecteur propre de A est aussi
vecteur propre de B.

Ex. 36
1. Soient A et B ∈ Mn (R). Montrer que χAB = χBA .
2. Soient A ∈ Mn,p (R) et B ∈ M, (R). Que peut-on dire de χAB et χBA ?

Ex. 37
1. Soit P ∈ C[X], non constant. Si A ∈ Mn (C) est diagonalisable, montrer qu’il existe M ∈ Mn (C) telle que
P (M ) = A.
2. Soit J ∈ Mn (C) nilpotente telle que J n−1 6= 0. Existe-t-il M ∈ Mn (C) telle que M 2 = J ?

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