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DOCUMENTATION
RECONNAÎTRE ET NOMMER
LES ALTÉRATIONS DU BOIS
Sommaire
I. Objectifs ...................................................................................................................... 2
II. Présentation .............................................................................................................. 2
III. Les attaques de champignons ...................................................................... 3
IV. Les facteurs de développement .................................................................. 4
V. Les différents champignons ........................................................................... 4
VI. La protection contre les champignons ................................................. 8
VII. Les méthodes de traitement ......................................................................... 9
I. OBJECTIFS
Connaître les champignons s’attaquant au bois, ainsi que les traitements permettant
de les combattre.
II. PRÉSENTATION
II existe des champignons qui sont destructeurs du bois ; ils peuvent se classer en
deux groupes :
• les parasites : ils s’attaquent aux tissus vivants ;
• les saprophytes : ils détruisent les tissus morts.
Afin de survivre, les champignons ont besoin de l’humidité contenue dans les arbres.
Pour les arbres sur pied, elle doit être supérieure à 80 %, et supérieure à 22 % pour
les bois mis en œuvre. En dessous de ces taux d’humidité, les champignons ne
survivent pas.
Les grumes bois Le bleuissement L’aubîer est coloré en bleu par les Déprécie l'aspect
mis en œuvre des résineux. filaments de ces champignons. du bois.
en plein air
Fructification minuscules et noire.
1. La Mérule
La (ou le) Mérule est un champignon lignivore très cosmopolite, qui n’attaque que
le bois d’œuvre. Fréquente dans les zones tempérées de tout l’hémisphère Nord,
son apparition est en fait étroitement liée à l’humidification du bois et sa croissance
est favorisée en atmosphère confinée.
Il s’agit d’un champignon lignivore, qui s’attaque aux bois très humides, dans
l’obscurité, tels ceux présents dans les caves d’habitations ou les cales de bateaux.
La formation végétative du coniophore des caves est un mycélium jaune blanc,
cotonneux, plus clairsemé en ambiance sèche. La couleur fonce en vieillissant pour
devenir brune. Il produit des cordonnets très fins, de consistance souple et de
couleur brune puis noirâtre.
Le coniophore des caves fructifie en produisant des plaques jaune bistre devenant
brun foncé au centre en vieillissant. Les bordures sont blanches. Son aspect général
est membraneux et de faible épaisseur.
Il se développe avec une humidité du bois minimale de 40 % et optimale entre 50
et 60 %. La température doit être inférieure à 35 °C. D’une façon générale,
l’atmosphère doit être confinée et obscure.
Tous les bois, aussi bien résineux que feuillus, sont attaqués.
Le Lenzite des poutres est très tenace. Il résiste à une humidité inférieure à 20 %
dans du bois sec et peut même se développer à des taux d’humidité très élevés
(supérieurs à 50 %).
Il s’agit du champignon lignivore le plus répandu en France. Il est fréquent de
le trouver sur les bois résineux et aussi sur le bois d’œuvre à l’extérieur. Ce champignon
aime particulièrement toutes les essences de résineux (aubier et duramen) qui
se décomposent lorsqu’elles attaquées. Il est rare que le Lenzite des poutres s’attaque
à des bois feuillus, mais ces derniers ne sont pas exclus pour autant.
Dans sa forme végétative, le lenzite des poutres est en masses cotonneuses de couleur
jaune ou brunâtre. Lors de la fructification, il est jaune ou orange.
Lors de sa fructification, il se développe par dessus les formes végétatives des espèces
sous forme de mamelons irréguliers, bruns, formés de long tubes fins, qui se déposent
en couches plastifiées. Sa croissance est lente et son développement nécessite une
humidité supérieure à 40 %. La température doit également être élevée, c’est-à-dire
supérieure à 25 °C.
Il s’attaque principalement aux bois feuillus. Le duramen se décompose généralement
plus rapidement que l’aubier.
5. La pourriture molle
Méthode préventive
• Trempage : par immersion, bain.
• Imprégnation : sous pression en autoclave.
• Badigeonnage : au pinceau ou au rouleau.
Méthode curative
• Badigeonnage : au pinceau.
• Pulvérisation : au pistolet.
• Injection : à la seringue.