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12. CONTENU
13. METHODOLOGIE
11.OBJ ECTIFS
Fin 1986, fut conçu et présenté au Comité National du Plan Comptable (CNPC) le
Code Général de Normalisation Comptable, (CGNC)
Fin 1992, fut publiée la loi comptable qui regroupe un ensemble de dispositions
sous forme de 26 articles et de tableaux annexes et qui constituent sans y
faire référence, la reprise des dispositions essentielles du C.G.N.C.
Par conséquent, les personnes assujetties ne sont tenues d’appliquer que les seules
dispositions qui figurent dans cette loi.
Les autres dispositions du C.G.N.C. non reprises, et n’ayant par conséquent aucun
caractère obligatoire pour la communauté des entreprises, demeurent par contre
applicables aux entreprises du secteur public en vertu du Décret n° 2-89-61 qui
les concerne.
33
TABLEAU 1 : STRUCTURE DE LA LOI COMPTABLE
ASSISE DE LA NORMALISATION
ASSIGNATION DE L'OBJECTIF D'IMAGE
FIDELE A LEURS ETATS DE SYNTHESE
DETERMINATION D'UNDISPOSITIF
REGOUREUX OBLIGATOIRE
DE
DEFOND
FOND DE
DEFORME
FORME
jusqu’à ce qu’il y ait consensus sur une pratique donnée, plusieurs situations
conceptuelles contradictoires peuvent exister et amener à un certain désordre
dans les comptabilités et donc dans l’esprit des utilisateurs.
Cette nouvelle école, qui a vu le jour au lendemain des années 1960, a gagné
beaucoup de terrain, aidée en cela notamment par les courants de la nouvelle
pensée manageriale.
1
Cf article Ahmed NACIRI - Rfc n° 173 (1986)
2
exception faite de la normalisation des comptes consolidés et des mécanismes de
prévention des entreprises en difficulté
21. INTRODUCTION
24. CONCLUSION
21. INTRODUCTION
Ainsi, la loi comptable s’applique à ceux qui accomplissent dans le cadre de leur
activité permanente des actes de commerce.
23. DEFINITION DES ACTES DE COMMERCE
L’article 2 du Code de Commerce précise :
L’article 3 ajoute :
24. CONCLUSION
L’application stricte de l’article 1er de la loi comptable amène à inclure parmi les
personnes assujetties aux prescriptions de cette loi toutes les Entreprises,
Etablissements, Organismes, Offices et autres entités installées au Maroc et
poursuivant une activité de nature :
– commerciale,
– industrielle,
– de services,
– d’assurance,
– de change, de banque et de courtage.
Toutes ces entreprises doivent donc normalement, à partir du 1/1/1994, (1) tenir leur
comptabilité dans le respect des prescriptions de la loi et des tableaux y annexés,
en vue de présenter aux tiers des états de synthèse annuels qui donnent une image
fidèle des actifs et passifs ainsi que de leur situation financière et de leur résultats.
31. HISTORIQUE
Le concept d’image fidèle, s’il est ainsi introduit pour la première fois dans la
législation marocaine, est par contre très largement répandu au plan international :
En Grande Bretagne,
D’abord en 1844, le Joint Stock Compagnies Act exigeait des firmes: «Un bilan
complet et fidèle indiquant la situation réelle des actifs et passifs et
une vue claire des profits et pertes de la période».
Enfin en 1948, l’article 149 du Compagnies Act stipule que «le bilan et le
compte de profits et pertes doivent donner une image fidèle de la
situation et des résultats de la firme, à la fin de chaque exercice».
Aux Etats Unis,
Le concept de l’image fidèle est apparu pour la première fois dans ces pays
(autres que la Grande Bretagne) à travers la 4ème directive européenne établie
par la Commission des communautés Européennes le 15/7/1978.
Pratiquement tous les pays membres ont désormais adapté leurs législations
propres en introduisant cette notion en tant que finalité des états de synthèse
annuels des sociétés :
Néanmoins, lorsque le chef d’entreprise juge que ce n’est pas le cas sur un exercice
particulier, ces mêmes dispositions prévoient que :
Ainsi le concept d’image fidèle n’est pas défini de manière explicite par la loi, mais
sa compréhension résulte de ce qu’il est placé en tant qu’objectif que l’on atteint
normalement par l’application des prescriptions de la loi de manière :
Par conséquent, n’étant pas une notion bien définie par le Droit, l’interprétation du
concept d’image fidèle est essentiellement issue de la pratique des entreprises et de
la doctrine professionnelle (voir n° 47 et suivants).
Pour bien décrire la recherche de l’objectif d’image fidèle, il est utile de donner la
méthodologie de cette démarche :
Lorsque c’est le cas, la loi offre au rédacteur des états de synthèse deux
solutions qu’il peut utiliser, sous sa responsabilité, pour obtenir une image plus
fidèle de la situation de l’entreprise (voir n° 49 à 53) :
3
Compte tenu de la connaissance intime qu'en a le chef de l'entreprise.
TABLEAU : 2 SCHEMA DE RECHERCHE DE L'OBJECTIF D'UNE IMAGE FIDELE
ATTITUDES ACTIONS
(4)
L'EXHAUSTIVITE DES
ENREGISTREMENTS (3)
LA COMPTABILITE OBTENUE
L'EVALUATION DES
EST REGULIERE ET
OPERATIONS
LA PRESENTATION
AUX ETATS DE
(6)
(5)
RECHERCHE DE L'IMAGE
FIDELE :
Une entreprise vient de rompre un contrat avec son fournisseur d'une usine clé-
en-main, au motif qu'elle refuse la réception mécanique pour des défauts que
l'ensemblier ne veut pas reconnaître.
A titre de prudence, elle constitue une provision pour faire face aux
conséquences financières éventuelles dans le cas où l'arbitrage qu'elle a
demandée n'est pas en sa faveur.
Dans ces deux types de situations, l'ETIC joue un rôle essentiel pour informer
correctement le lecteur sur la nature et l'impact des dérogations prises par le chef
d'entreprises (voir n° 50 à 53).
33 L’IMAGE FIDELE ET L’ETAT DES INFORMATIONS
COMPLEMENTAIRES (ETIC)
1- éclairer les conditions dans lesquelles les comptes ont été arrêtés;
3- et donner les détails les plus significatifs sur le contenu des postes
de l’actif, du passif et du compte de produits et de charges.
Ainsi comme on vient de le voir (voir n° 46 et suivants), la loi établit une relation
étroite entre l’image fidèle et la quantité d’informations émises par l’entreprise. Le
rôle de l’ETIC est précisément de compléter les comptes proprement dits par toute
indication de nature à éclairer le lecteur sur la situation réelle de l’entreprise, en
tenant comptes des règles d'évaluation et de présentation adoptées.
4
1 voir présentation détaillée aux n° 160 et suivants
Cet article ne le précise pas, mais les informations complémentaires que le
rédacteur des comptes juge nécessaire d’ajouter pour donner une image fidèle,
doivent être insérées dans l’ETIC.
Lorsque cette faculté est exercée par l’entreprise, «cette dérogation est
mentionnée à l’état des informations complémentaires et dûment motivée,
avec l’indication de son influence sur l’actif, le passif, la situation
financière et les résultats de l’entreprise».
Jusque là, l’interprétation des situations spécifiques n’a pas été très abondante dans
la pratique européenne du fait d’une position très restrictive à ce sujet :
Est considérée comme situation spécifique pouvant ouvrir la possibilité à une
dérogation, celle issue d’un :
Ainsi, d’après cette doctrine très restrictive, toute situation spécifique à une
entreprise ayant un caractère permanent en raison de son secteur d’activité ne
pourrait donner lieu à une dérogation.
Cette règle, érigée en principe fondamental dans les pays anglo-saxons, privilégie
la réalité économique des opérations et contrats sur leur apparence juridique.
Ainsi, par exemple les opérations de Crédit-bail d’une certaine importance sont
comptabilisées comme des achats à crédit et non comme des locations.
Il n’en demeure pas moins vrai que, contrairement à l’attitude restrictive préconisée
par la doctrine européenne, les dispositions de l’article 19 de la loi comptable
marocaine pourraient permettre à une entreprise de déroger à la présentation de
certains contrats de crédit-bail en tant que location, mais comme achat à crédit ( 5),
dans le cas extrême où du fait de l’importance déterminante de ce mode de
financement sur la situation patrimoniale de l’entreprise, cette présentation est
effectivement de nature à permettre aux états financiers de refléter plus fidèlement
la situation financière et les résultats réels de l’entreprise.
L’établissement d’états de synthèse donnant une image jugée à priori fidèle par tout
utilisateur, n’est possible que si l’entreprise devait appliquer des concepts et des
méthodes préalablement définis et publiquement acceptés.
Elle a ensuite fait l’objet de débats approfondis au sein des pays de la C.E.E.
pendant les années 80.
l’Ordre Français des Experts Comptables a notamment précisé que «chercher ... à
définir un ensemble de principes et de conventions cohérents entre eux c’est, du
même coup, tenter de protéger les intérêts des utilisateurs des comptes annuels...
Ainsi, reconnaît-on mieux la nécessité de préciser les règles du jeu, pour que les
destinataires de ces comptes comprennent le message qu’à travers eux veulent leur
transmettre les dirigeants des entreprises» (6).
5
Essentiellement dans le cas de contrats avec option ferme d'achat
6
OECCA - Actes du 36ème Congrès National français
Il est donc certain que la formulation cohérente de conventions de base
issues de la pratique (méthode inductive), a finalement constitué le point
de départ pour l’élaboration d’un modèle comptable, admis au préalable
par les différents partenaires économiques, comme apte à refléter
normalement l’image fidèle de l’entreprise (méthode déductive). (voir n° 36
et suivants).
C’est dans cet esprit que la loi marocaine, dans sa définition du modèle comptable
national, a précisé les principes comptables qu’elle retient comme fondamentaux, et
sur la base desquels les états de synthèse d’une entreprise sont aptes à «donner
une image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats».
Ces principes (voir n°56 et suivants) constituent des règles générales d’une
importance essentielle, desquelles découlent normalement des règles et modalités
d’application qui assurent aux états de synthèse une représentation fidèle de la
réalité économique de l’entreprise.
41. DES PRINCIPES AU DISPOSITIF COMPTABLE
Dispositif de forme
Dispositif de fond
En effet, la vie d’une entreprise est censée continuer dans le temps. Ainsi les états
financiers arrêtés à chaque période de douze mois ( 7) sont supposés exprimer une
situation donnée à la date de chaque arrêté, avec la perspective que l’entreprise
continuera de fonctionner sans réduction sensible de ses activités et de son rythme
de production.
Ainsi, chaque fois que la continuité d’exploitation de l’entreprise est maintenue, les
états de synthèse sont établis sans apporter de modifications à l’application des
principes comptables antérieurement fixés, et sans prendre en compte toutes les
conséquences financières qui découleraient d’une cessation totale ou partielle
d’activité.
Mais dans le cas où, à l’occasion d’un arrêté, il s’avère que l’entreprise est en voie
de cesser partiellement ou totalement ses activités, le patrimoine doit être évalué
en tenant compte de cette perspective, dans le respect du principe de prudence.
7
Article 7 de la loi comptable
(banquiers, clients, fournisseurs, salariés) sur les risques qu’ils prennent en
continuant leurs relations avec l’entité.
Mais son application, claire et permanente dans le cadre de la loi, obligera les
entreprises à rechercher son respect dès que la continuité de l’exploitation totale ou
partielle ne peut plus être assurée, étant entendu que l’application de ce principe
s’étend désormais même à tout élément isolé d’actif immobilisé dont l’utilisation
doit être définitivement abandonnée.
Dans le cas inverse, et lorsque les circonstances l’exigent ( 8), les comptes annuels
sont présentés dans la forme nouvelle avec l’indication dans l’ETIC de la justification
et la mesure de l’incidence des changements opérés (Cf. n° 161).
Cet apport permet de réaliser un net progrès par rapport à la situation actuelle, où,
lorsque les méthodes d’évaluation et de présentation sont modifiées, aucune
information n’est donnée aux actionnaires et aux tiers.
Cette valeur d’entrée reste inchangée quelle que soit l’évolution ultérieure du
pouvoir d’achat de la monnaie ; les risques de dépréciation devant être couverts par
la constitution de provisions correspondantes.
Cette force repose sur l’objectivité théorique qui se retrouve dans le mode de
détermination du «coût déboursé» par l’entreprise.
«Cette objectivité lui confère une grande sécurité, puisqu’elle découle d’une réalité
aisément justifiable excluant des estimations toujours contestables»( 9)
Mais, malgré tout, les recherches actuellement en cours sur de nouvelles méthodes
d’évaluation n’ont pas encore abouti à des règles de caractère permanent et
universellement admises.
Force alors est de constater que le principe du coût historique, quoique contesté au
plan théorique, restera pendant longtemps encore en application, puisqu'il offre à la
fois la sécurité, et la simplicité dans son utilisation.
«A leur date d’entrée dans l’entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont
enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur
actuelle et les biens produits à leur coût de production.
A leur date d’entrée dans l’entreprise, les titres acquis à titre onéreux ont
enregistrés à leur prix d’achat. A leur date d’entrée dans l’entreprise, les
créances, les dettes et disponibilités sont inscrites en comptabilité pour leur
montant nominal. Les créances, dettes et disponibilités libellées en monnaie
étrangère sont converties en monnaie nationale à leur date d’entrée.
Les biens fongibles sont évalués soit à leur coût moyen d’acquisition ou de
production, soit en considérant que le premier sorti est le premier entré.
C’est la convention par laquelle l’entreprise est amenée, pour des raisons
économiques, juridiques et fiscales, à découper son activité en «exercices
comptables», et à calculer le résultat de chaque exercice en imputant à chacun
d’eux les produits et les profits acquis qui s’y rattachent, ainsi que les charges et les
pertes correspondantes.
9
Actes 36ème Congrès OECCA - P 41
De ce fait, toute charge (ou risque de charge) ainsi que tout produit acquis, relatif à
un exercice mais connu entre la date de clôture et la date d’établissement des
comptes doit être intégré parmi les opérations de l’exercice en cours de clôture.
Inversement, toute charge et perte comme tout produit et profit qui ne concernent
pas l’exercice où ils ont été engagés ou en cours, sont inscrits aux comptes de
régularisation, en attente de rattachement à leur exercice de compétence.
«Il doit être tenu compte des risques et des charges nés au cours de
l’exercice ou d’un exercice antérieur, même s’ils sont connus entre la date
de clôture de l’exercice et celle de l’établissement des états de synthèse».
L’application de cette règle ne présente en théorie aucune difficulté dès lors que le
rattachement d’un produit à un exercice donné ne peut se faire que si le produit en
question est définitivement acquis lors de cet exercice.
les charges engagées lors d’un exercice sont également à rattacher à cet
exercice, sauf si, compte tenu de leur nature ou de leur montant, elles procurent
«un avantage économique futur», auquel cas, la partie de ces charges
intéressant les exercices ultérieurs est inscrite au compte d’actif «charges à
répartir sur plusieurs exercices».
l’IASC a fourni dans norme n° 10, adoptée en avril 1989, les règles de
rattachement des charges à un exercice donné :
«94- Les charges sont prises en compte dans le compte de résultat lorsqu’une
diminution d’avantages économiques futurs liée à la diminution d’un actif ou à
l’augmentation d’un passif s’est produite, et qu’elle peut être mesurée de façon
fiable. Ceci signifie en fait que la prise en compte des charges s’effectue en même
temps que la prise en compte d’un passif supplémentaire, ou d’une diminution
d’actif (..)».
«95- Les charges sont prises en compte dans le compte de résultat sur la base
d’une association directe entre les coûts encourus et l’obtention de produits
spécifiques. Ce processus, habituellement dénommé rattachement des charges aux
produits (en anglais «the matching of costs with revenues», implique la prise en
compte simultanée ou combinée de produits ou de charges qui résulte directement
et ensemble des mêmes transactions ou événements (...).
«96- Lorsque des avantages économiques sont attendus sur plusieurs périodes
comptables, et que l’association avec les produits ne peut être déterminée que de
façon vague ou indirecte, les charges sont inscrites dans le compte de résultat sur
la base de procédures d’allocation systématiques et rationnelles. Ce procédé est
souvent nécessaire pour prendre en compte des charges associées à l’utilisation
d’actifs tels que des biens immobiliers, des usines, des équipements, le fonds
commercial, les brevets et les marques. Dans de tels cas, la charge est appelée
amortissement. Ces procédures d’allocation ont pour but de prendre en compte les
charges dans les périodes comptables où les avantages économiques qui sont
associés à ces éléments sont consommés ou disparaissent.»
«97- Une charge est prise en compte immédiatement dans le compte de résultat
lorsque la dépense ne produit aucun avantage économique futur ou bien, lorsque, et
dans la mesure où les avantages économiques futurs n’ouvrent pas droit ou cessent
d’ouvrir droit à la prise en compte dans le bilan en tant qu’actif.»
«98- Une charge est également prise en compte dans le compte de résultat dans les
cas où une dette est encourue sans prise en compte d’un actif, par exemple,
lorsqu’un passif nait de la garantie d’un produit vendu.»
1. Immobilisations
2. Titres
3. Stocks
4. Clients
5. Débiteurs divers
Ainsi, bien qu’ils soient normalement sans incidence sur le compte de produits et de
charges, ce type d’événements doit nécessairement faire d’objet d’une information
adéquate dans l’ETIC.
Dans ce cas extrême, bien que l’événement postérieur à la date de clôture soit
totalement indépendant d’aucune situation née dans l’exercice, il peut être
envisagé, sous la responsabilité du chef d’entreprise et l’appréciation ultérieure de
l’auditeur, d’arrêter les comptes de l’exercice clos en abandonnant le principe de
continuité d’exploitation.
C’est le cas, en particulier, des situations qui ont débuté lors d’un exercice et dont
l’impact, d’une nature continue, a débordé en évoluant sur l’exercice suivant :
10
Correspondant à l'ETIC dans la loi marocaine
commencement d’exécution,
il est considéré que leur impact sur la situation financière et sur les
résultats de l’entreprise doit être pris en compte au niveau de l’exercice
clos par voie de provision pour pertes et charges.
Lorsqu’il s’agit d’une créance à court terme en devise libellée dans une
«monnaie fondante» ou d’une dette à court terme libellée dans une
«monnaie ascendante», et qu’il est patent qu’une perte de change
significative sera enregistrée lors de l’encaissement de la créance ou du
paiement de la dette, il est recommandé de constater une provision pour
perte de change en fonction du dernier cours connu avant l’arrêté, et non
celui du jour de clôture.
Ceci repose sur une démarche prudente selon laquelle dans l’un et l’autre cas, il
s’agit d’aboutir à la détermination d’un résultat dont on a la certitude qu’il est
définitivement réalisé.
«les produits ne sont pris en compte que s’ils sont définitivement acquis à
l’entreprise ; les charges sont à enregistrer dès lors qu’elles sont
probables. Même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice, il doit
être procédé aux amortissements et provisions nécessaires.
Il doit être tenu compte des risques et des charges nés au cours de
l’exercice ou d’un exercice antérieur, même s’ils sont connus entre la date
de clôture et celle de l’établissement des états de synthèse» (11).
11
Voir également le principe de séparation des exercices ci-dessus
Cette application ouvrira certainement la voie à une doctrine nationale en la
matière, qui permettra de créer quelques repères dans la définition des
dépréciations et des risques ainsi que dans leur mode d’évaluation.
Ainsi, bien que ce principe soit normalement de portée générale et son application
ne devoir souffrir aucune exception, son respect strict peut amener parfois à des
situations excessives que la doctrine cherche à atténuer au cas par cas (exemple
des profits et pertes latents sur des créances et dettes libellés dans la même devise
lorsqu’elles sont à des échéances rapprochées).
C'est dans le même esprit que la loi marocaine a assoupli son application au regard
des produits partiellement acquis dans le cas des contrats de longue durée en
énonçant à l’article 17 que :
Ce principe est consacré par la loi à travers l'article 11 alinéa 2 et 3 qui stipule
que les états de synthèse :
user d'approximations dans les évaluations lorsque les écarts ne sont pas
significatifs,
regrouper des informations sur les états de synthèse lorsque les détails par poste
ne sont pas pertinents,
compléter l'ETIC par autant d'informations qu'elle juge utile, pour refléter au
mieux la situation réelle de son patrimoine et de ses résultats.
51. OBJECTIFS
51. OBJECTIFS
L’article 2 précise que ces enregistrements doivent être portés sous forme
d’écritures sur un registre dénommé «livre-journal», de la manière suivante :
«Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l’un est débité et
l’autre est crédité d’une somme identique».
L’alinéa 3 du même article prévoit que les écritures du livre-journal doivent être
reportées sur un grand livre : «ayant pour objet de les enregistrer selon le plan de
comptes du Commerçant».
«Les enregistrements ainsi opérés sur les journaux auxiliaires doivent être
reproduits sur un grand-livre qui doit comprendre des classes de comptes de
situation, des classes de comptes de gestion, et des classes de comptes
spéciaux, telles qu’elles sont définies aux tableaux annexés à la présente loi».
«les mouvements et informations doivent être inscrits dans les comptes ou postes
adéquats, avec la bonne dénomination et sans compensation entre eux».
54. ORGANISATION DES OPERATIONS D’INVENTAIRE
DE FIN D’EXERCICE
En conséquence de ce principe, la loi a prévu dans son article 5 que: «les éléments
actifs et passifs de l’entreprise doivent faire l’objet d’un inventaire au
moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci».
La loi a prévu une série de règles aptes à garantir la transparence et la fiabilité des
enregistrements comptables, leur traitement et la présentation fidèle de leurs
traductions aux états de synthèse :
Il en est de même par rapport au commissaire des sociétés anonymes, qui en vertu
de l’article 32 de la loi du 11/8/1922 doit établir un rapport sur la situation de la
société, sur le bilan et les comptes présentés par les administrateurs (voir n° 168).
Ainsi résumée, l’organisation comptable minima prévue par la loi peut être
schématisée comme suit :
Manuel
d'organisation
Interne
Evaluation à la plus
faible des valeurs Validation d'une pièces
(d'entrée ou d'inventaire justificative probante (PJP) Externe
Au moins un compte
débité et un compte crédité
Préparation de Origine et nature de
l'Ecriture l'opération
comptable Référence PJP
Conforme(s) au cadre
Report sur le(s) comptable
Grand(s)-livre(s) Imputation adéquate, sans
Livre-journal compensation
Côté et
paraphé
Centralisé
mensuellement
EDITION DES ETATS DE SYNTHESE
APRES L'ARRETE
61. OBJECTIFS
61. OBJECTIFS
Il est très rare de constater l’introduction d’un cadre comptable par l’intermédiaire
d’une loi ; la mise en place d’un tel outil d’organisation des comptes relève en
général d’un arrêté, tout au plus d’un décret.
12
Sous réserve d'adaptations que proposera le CNC au législateur (en particulier pour les
secteurs, banques, assurances, etc..)
FAIT, EVENEMENT, SITUATION,
INVENTAIRES
(1)
Evaluation selon la
loi
Dérogation au principe
de séparation des
(7bis)
exercices
(7)
Dérogation dans les
évaluations, la
présentation
ECRITURES COMPTABLES
(2)
De nouvelles (4)
informations OUI (6)
complémentair
es à l'ETIC COMPLETER
sont-elles
suffisantes ?
L'ETIC
OUI (5)
L’objectif étant d’aboutir directement aux états de synthèse à partir des comptes,
sans aucun retraitement extra-comptable, le comité permanent a élaboré une
architecture en arborescence qui relie directement l’événement, fait économique ou
situation aux états de synthèse .
Passif permanent
Actif immobilisé
Passif circulant
Actif circulant
Trésorerie-Passif
Trésorerie-Actif
Produits courants
Charges courantes
Produits non courants
Charges non courantes
ETATS DE SYNTHESE
MASSE
RUBRIQUE
POSTE
COMPTE PRINCIPALE
Chaque compte principal peut renfermer autant de comptes divisionnaires qu’une
entreprise souhaite créer pour la description complète de ses activités ; ces comptes
pouvant eux-mêmes être en scindés en comptes subdivisionnaires et en sous-
comptes.
Les rubriques qui expriment le cumul des amortissements affectant les valeurs
d’entrée des biens et services immobilisés comportent le chiffre 8 en 2ème position.
Les rubriques qui totalisent les provisions constituées par l’entreprise, à retrancher
de la valeur des actifs concernés, comportent le chiffre 9 en 2ème position.
En effet les comptes dont l’existence au sein d’une rubrique ont pour vocation de
corriger la valeur finale de celle-ci aux états de synthèse, sont nettement distingués,
afin d’indiquer que leur solde vient en diminution de la rubrique à laquelle ils
appartiennent.
Il s’agit de la numérotation de tous les comptes de tiers qui ont vocation à être
normalement débiteurs (cas des clients) ou créditeurs (cas des fournisseurs) mais
dont le solde en fin d’année exprime une position contraire.
Il s’agit également des autres comptes de tiers qui peuvent être indifféremment
débiteurs ou créditeurs, selon le résultat des opérations enregistrées dans leurs
comptes durant l'exercice, ainsi que des comptes de régularisation de fin d'exercice
qui sont mouvementés pour permettre le rattachement des produits et des charges
à la bonne période qui les concerne.
47
48 Autres 34 Autres débiteurs 448 Autres créditeurs
8
49 Régularisati 34 Comptes de 449 Comptes de
on 9 régularisation actif régularisation –
passif
Il en est de même des comptes courants tenus avec les banquiers, qui par vocation,
peuvent être indifféremment soit débiteurs, soit créditeurs. Il sont groupés selon le
cas dans l’un ou l’autre poste ci-après:
En pratique
chacun des comptes collectifs des clients et des fournisseurs ainsi que
des comptes individuels des tiers et banquiers sera, selon son solde
de fin d’exercice :
A l’ouverture :
31/12/9
4
3421 Clients débiteurs 1.150.00
0
44211 Clients créditeurs 1.150.0
00
Le même type d’écritures doit ainsi être constaté en fin d’exercice sur
tous les comptes collectifs de tiers, des comptes courants associés et des
banques dont le sens du solde a changé entre l’ouverture et la clôture.
1
341xx Fournisseurs débiteurs x
441xx Fournisseurs x
3
343xx Personnel xx débiteur x
443xx Personnel xx x
créditeur
Virement au passif des
comptes du personnel
créditeurs
ou 4
343xx Personnel xx débiteur x
443xx Personnel xx x
créditeur
Virement à l'actif des
comptes du personnel
débiteurs
Les écritures du type 3 ou 4 sont les mêmes concernant les comptes Etat-
débiteur ; associés, autres débiteurs.
5
514xx Banques, solde débiteur x
554xx Banques, solde x
créditeur
ou 6
514xx Banques xx solde débiteur x
554xx Banques xx solde x
créditeur
Virement au passif des
comptes banques
créditeurs
2. Grand-livre ($ indique le sens du solde du compte avant l'opération de
virement)
341 441
$
(SD)
(V) (V)
342 442
(SC)
$
(V) (V)
343 443
(SC)
$
(V) (V)
343 443
$
(SD)
(V) (V)
514 554
$
(SD)
(V) (V)
514 554
(SC)
$
(V) (V)
5ème conséquence : La numérotation différencie les opérations de
produits et de charges liées aux exercices antérieurs
Ainsi toutes les opérations de produits et de charges rattrapées sont inscrites dans
les comptes correspondant aux rubriques qui les concernent avec le chiffre 8 en
4ème position.
SOUS-COMPTES
SUBDIVISIONS 6 CHIFFRES & PLUS
FACTULATIVES
5 CHIFFRES
COMPTES-DIVISIONNAIRE
POSTE
3 CHIFFRES
CADRE
COMPTABLE
OBLIGATOIRE RUBRIQUES
(PAR LA LOI) 2 CHIFFRES
MASSE
1 CHIFFRES
CLASSE
BILA CPC
N
ETATS DE ETIC
SYNTHESE TF ESG
NORMALISES
2
ACTIF IMMOBILISE 21 Immobilisations en 211 Frais préliminaires
non-valeurs 212 Charges à répartir sur
plusieurs exercices
213 Primes de remboursement des
obligations
TABLEAU 9 : (Suite 1)
3
ACTIF CIRCULANT 31 Stocks 311 Marchandises
312 Matières et fournitures
consommables
313 Produits en cours
314 Produits intermédiaires et produits
résiduels
315 Produits finis
3
ACTIF CIRCULANT 39 Provisions pour 391 Provisions pour dépréciation des
dépréciation des stocks
comptes de l'actif 394 Provisions pour dépréciation des
circulant créances de l'actif circulant
395 Provisions pour dépréciation des
titres et valeurs de placement
5
TRESORERIE ACTIF 51 Trésorerie – Actif 511 Chèques et valeurs à encaisser
1
PASSIF PERMANENT 11 Capitaux propres 111 Capital social ou personnel
4
PASSIF CIRUCLANT 44 Dettes du passif 441 Fournisseurs et comptes rattachés
circulant
442 Clients créditeurs, avances et
acomptes
443 Personnel – créditeur
444 Organismes sociaux
445 Etat-créditeur
446 Comptes d'associés-créditeurs
448 Autres créanciers
449 Comptes de régularisation-passif
5
55 Trésorerie passif 552 Crédits d'escompte
TRESORERIE PASSIF 553 Crédits de trésorerie
554 Banques (soldes créditeurs)
TABLEAU 11 : LE CADRE COMPTABLE DECRIVANT LES PRODUITS
7
PRODUITS 71 Produits 711 Ventes de marchandises
d'exploitation
712 Ventes de biens et services produits
713 Immobilisations produites par
l'entreprise pour elle-même
716 Subventions d'exploitation
718 Autres produits d'exploitation
719 Reprises d'exploitation, Transferts
de charges
6
CHARGES 61 Charges 611 Achats revenus de marchandises
d'exploitation
612 Achats consommés de matières et
de fournitures
613/ Autres charges externes
614
616 Impôts et taxes
617 Charges de personnel
618 Autres charges d'exploitation
619 Dotations d'exploitation
8
RESULTAT 81 Résultat 810 Résultat d'exploitation
d'exploitation
811 Marge brute
814 Valeur ajoutée
817 Excèdent brut d'exploitation
VALEUR A VALEUR A
L'ENTREE L’ARRETE
DES
COMPTES
VALEUR A
L'INVENTAIRE
Les travaux menés à cet égard par l’IASC ont eu l’immense mérite de clarifier la
réflexion sur ce sujet et de faire apparaître les points forts de convergence au
niveau international.
D'EXPLOITATION
DISPOSITIONS DU
MODALITES D'APPLICATION PAR TYPE CGNC
D'ELEMENT
biens
titres
créances
disponibilités
dettes
pour les éléments acquis à titre onéreux, par la somme des coûts mesurés
en termes monétaires que l’entreprise dû supporter pour les acquérir ou les
produire.
pour les éléments acquis à titre gratuit, par la somme des coûts que
l’entreprise aurait supportée si elle avait à les acheter ou les produire.
MODE DE
A VALORISATION DES
BIENS
MODE D'EVALUATION
TYPE DE MONNAIE
La valeur d’inventaire fixée par la loi pour chacun des éléments d’actif et de
passif, est égale à sa valeur actuelle.
Cette valeur est définie comme étant le prix qu’un Chef d’entreprise prudent et
avisé accepterait de décaisser pour obtenir ce bien ou ce titre de participation, en
fonction de son utilité globale ;
Cette utilité ne s’apprécie pas uniquement en considération d’un prix, mais aussi au
regard de l’intérêt commercial, industriel ou stratégique que la détention du bien ou
du titre peut procurer à l’entreprise ;
La valeur à l’arrêté des comptes, dite valeur comptable nette conférée par
la loi à chacun des éléments de l’actif d’une entreprise, est égale selon le cas :
s’il s’agit d’un bien non amortissable, à la plus faible des valeurs entre la
valeur d'entrée et la valeur d'inventaire (article 14 alinéa 9).
s'il s'agit d'un relèvement du passif, à la plus élevée des valeurs d'inventaire ou
d'entrée.
La valeur comptable nette qui sera finalement portée au bilan est donc égale:
EXERCICE N
VALEUR PLAN
D'EN- D'AMORTIS I N V E N T A I R E
TREE - SEMENTS
AMORTISSEMENT
D'AMORTISSEMENTS
VNA>VA
DEPRECIATION
IRREVERSIBLE
EXCEPTIONNEL
CUMUL
VE OUI OUI
Amortis-
sement NON NON
annuel
DOTATION AUX
Plan
MAINTIEN DE LA
PLAN D'AMORTIS-
PROVISIONS
REVISION DU
d'amortis-
sement
SEMENT
VNA
Suffisan Exagéré
t MONTANT
Insuffisant
MAINTIEN DE LA DOTATION REPRISE DE LA
PROVISION COMPLEMENTAIRE DIFFERENCE
NON
TITRES MAINTIEN DE LA VE
DE PLACEMENT
NON
MAINTIEN DE LA VE
VE >VA
NON OUI
CONSTATATION
MAINTIEN D'UNE PROVISION
DE LA VE POUR
DEPRECIATION DE
STOCKS
(1) Tous types de stocks
ECART
IRREVERSIBLE NON
OUI
ECART
OUI IRREVERSIBLE
NON
DE LA DETTE
(CC)
CREANCE DETTE
CE >CC CC<CE
81. INTRODUCTION
Préparés sur la base des principes comptables fondamentaux, dans le respect du dispositif de forme et de
fond préconisé par la loi, les états de synthèse doivent donner normalement une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise.
Mais outre l’objectif de répondre à cette finalité première, ces états doivent également servir le besoin
d’information interne des entreprises.
Elle a abouti à construire cinq documents formant un tout indissociable: (article 2 de la loi)
1/ le bilan (BL) ;
2/ le compte de produits et charges (CPC) ;
3/ l’état des soldes de gestion (ESG) ;
4/ le tableau de financement (TF) ;
5/ l’état des informations complémentaires (ETIC)
Le BL, le CPC, l’ESG, et le TF sont détaillés en masses, rubriques et postes de façon à permettre une
information pertinente sur l’activité économique de l’entreprise et sur l’évolution de sa situation
financière. En effet, cette présentation permet d'alimenter aisément toutes les analyses de gestion (voir n°
200 et suivants) et de diagnostic financier (voir n° 251 et suivants)
La situation patrimoniale est donnée par la «photographie» des biens et des financements mis à la
disposition de l’entreprise à une date donnée, appelée Bilan (BL), (voir n°123 et suivants)
L’activité économique de chaque exercice comptable est traduite par un compte de produits et de
charges (CPC), (voir n° 133 et suivants) lui même synthétisé par l’état des soldes de gestion (ESG)
(voir n° 145 et suivants).
Enfin l’Etat des Informations Complémentaires (ETIC) complète et précise les données
communiquées dans les quatre premiers états (voir n°160 et suivants).
La loi comptable (article 21) a prévu la production des deux premiers états par tous les commerçants, et
réservé le reste des états aux seuls commerçants dont le chiffre d’affaires dépasse 7.500.000,00 DHS.
82. LES ETATS DE SYNTHESE COMMUNS A TOUS LES
COMMERÇANTS
Au sens de la loi (articles 9, et 21) deux états sont requis pour tous les commerçants: Ce sont le
bilan et le compte de produits et de charges.
82.1 LE BILAN
Tout en respectant le «périmètre» juridique de l’entreprise, sur la base des règles de droit et obligations
actuellement en vigueur au Maroc, la loi a voulu conférer au bilan une structure dynamique qui :
privilégie l’analyse fonctionnelle en liaison avec le cycle d’exploitation (voir n°128 et suivants);
recoupe automatiquement le tableau de financement, par différence entre les positions exprimées au
début et à la fin de l’exercice (voir n°157 et suivants).
Sur cette base, les actifs (emplois) et le passif (ressources) sont classés selon leur nature fonctionnelle:
des biens et créances liées à l’exploitation ainsi que les éléments d’actif de moins d'un an n'ayant pas
de lien avec l'exploitation (actif circulant),
des ressources stables provenant des fonds propres, d’emprunts et dettes à plus d’un an, non liés à
l’exploitation (financement permanent)
des dettes liées aux opérations d’exploitation ainsi que d’autres ressources hors exploitation à moins
d’un an
des ressources provenant des crédits de trésorerie obtenus auprès des banques (trésorerie-passif).
Par ailleurs, le tracé du bilan comporte deux caractéristiques essentielles :
les valeurs d’arrêté sont reproduites pour l’exercice clos, comparées à celles de l’exercice précédent ;
Conçu ainsi sur la base d’une structure dynamique, le bilan se présente schématiquement de la manière
suivante:
TABLEAU 24 :
BFR
ACTIF PASSIF
CIRCULANT CIRCULANT
(HORS HORS
TRESORERIE) TRESORERIE°
TRESORERIE
PASSIF
TRESORERIE
ACTIF
a) L'actif immobilisé
les immobilisations corporelles qui sont l’expression des droits réels sur des choses corporelles.
(chapitre 7, section 3).
les immobilisations financières, y compris la partie des créances financières à moins d’un an
d’échéance, lorsqu’à l’origine, lors de leur entrée, ces créances avaient globalement une échéance
supérieure à un an. Ce sont les emplois en titres, prêts et créances de nature financière. (voir chapitre
7, section 4).
les écarts de conversion actif, qui représentent la contre partie des pertes potentielles de change sur
les créances en devises immobilisées et sur les dettes de financement.(voir chapitre 7, section 5 et 11).
b) L'actif circulant
les valeurs d’actif liées à l’exploitation, quelle que soit leur durée d’élaboration et/ou de séjour dans
l’entreprise ; elles comprennent les stocks, les clients et autres créances générées par le cycle
d’exploitation.(voir chapitre 7, section 8 et 9).
les titres et valeurs de placement, correspondant aux valeurs dont la détention n’est pas estimée
nécessaire à l’activité économique de l’entreprise. (voir chapitre 7, section 10)
les valeurs hors exploitation, dont le délai de recouvrement, à leur entrée, ne dépasse pas 12 mois.
Les écarts de conversion-actif, correspondant à des pertes de change potentielles courues suite à une
baisse de valeur d'une créance de l'actif circulant ou une hausse de valeur d’une dette en devise du
passif circulant. (voir chapitre 7, section 11).
c) La trésorerie - actif
La trésorerie-actif se limite à une rubrique qui regroupe les diverses valeurs disponibles évaluées à leur
valeur actuelle à la date de clôture.(chapitre 7, section 13).
d) Le financement permanent
les capitaux propres, qui expriment l’ensemble des apports effectués par les actionnaires ainsi que les
réserves, les reports de résultats antérieurs, et les résultats de l’exercice. Dans le cas où ils sont
déficitaires, ces résultats sont soustraits directement des capitaux propres.(chapitre 8, section 1).
les capitaux propres assimilés, regroupant les provisions réglementées constituées en franchise
d’impôt en application de dispositions fiscales, et qui du fait de leur nature, sont susceptibles d’être
rapportées aux résultats futurs et de générer ainsi une charge d’impôt actuellement différée.(voir
chapitre 8, section 2).
les dettes de financement, qui expriment la valeur des dettes contractées et qui avaient, à l’entrée de
chacune d’elles, une durée de crédit au delà de 12 mois.(voir chapitre 8, section 3).
les provisions durables pour risques et charges, correspondant à des risques dont la survenance
probable est prévue à plus d’un an à la date de l’arrêté.(voir chapitre 8, section4).
les écarts de conversion passif, qui sont la contrepartie des profits de change potentiels sur les
créances immobilisées, et les dettes de financement en devises. (voir chapitre 8, section 6).
e) Le passif circulant
les dettes du passif liées à l’exploitation, quelle que soit leur échéance, et celles hors exploitation,
lorsque leur échéance, à leur naissance, est inférieure à un an.(voir chapitre 8, section 7).
les provisions pour risques et charges, relatives à des risques dont la réalisation est estimée, à la date
d’arrêté, devoir survenir dans un délai de moins d’un an. (voir chapitre 8, section 8).
Les écarts de conversion passif, correspondant aux profits potentiels de change sur les créances de
l’actif circulant ou les dettes du passif circulant en devises. (voir chapitre 8, section 9).
f) La trésorerie-Passif
La trésorerie passif est traitée en une rubrique qui regroupe les crédits, d'escompte, découverts et autres
crédits de trésorerie obtenus auprès des banques. (voir chapitre 8, section 10).
Pour préserver son homogénéité avec la comptabilité nationale, toutes les composantes du CPC, qu’elles
soient courantes ou non courantes restent classées selon leur nature de produits ou de charges (achats,
charges externes, impôts, personnel,..), et non pas en relation avec leur affectation fonctionnelle dans
l’entreprise, comme le préconise le système anglo-saxon (coûts de production, coûts de distribution, frais
généraux,..).
Le CPC présente les grandeurs qui le composent sous forme de «liste» au lieu de la forme «tableau».
Sa structure synthétique est conçue de façon à:
faire apparaître les rubriques de l’exercice, comparées avec les montants de l’exercice précédent,
distinguer dans les montants de l’exercice, les opérations propres à cet exercice de celles relatives aux
exercices antérieurs.
. Exploitation
+ Financier
= Courant
+ Non courant
= Résultat avant impôt
(-) Impôts sur le résultat
= Résultat net
OPERATIONS
MASSES 1 2 3 4
PRODUITS D'EXPLOITATION
CHARGES D'EXPLOITATION
1 RESULTAT D'EXPLOITATION
PRODUITS FINANCIERS
CHARGES FINANCIERS
2 RESULTAT FINANCIER
3 RESULTAT COURANT
6 RESULTAT NET
Le contenu des différentes classes, masses et rubriques composant le CPC peut être schématisé ainsi :
TABLEAU 26 :
VENTE DE MARCHANDISES
IMMOBILISATIONS PRODUITS
PAR L'ENTREPRISE
SUBVENTIONS
D'EXPLOITATION
AUTRES PRODUITS
REPRISES D'EXPLOITATION
REPRISE FINANCIERS
ACHATS REVENDUS OU
CONSOMMES
IMPOTS ET TAXES
CHARGES DE PERSONNEL
AUTRES CHARGES
FINANCIERS INTERETS
AUTRES CHARGES
FINANCIERS
IMPOTS SUR
LES
RESULTATS
(-)
CHARGES D'EXPLOITATION
(-)
CHARGES FINANCIERES
ET RESULTAT FINANCIER
(-)
(-)
Exceptionnellement, la variation négative du stock des produits finis y est incluse avec le signe (-),
(lorsque le stock final à la clôture d’un exercice est inférieur par rapport à son niveau initial en début
d’exercice), (voir n° 379 et suivants),
Les charges d’exploitation comprennent symétriquement les coûts liés au cycle d’exploitation engagés
au cours de l’exercice ; la variation à la hausse de la valeur des stocks de matières et fournitures entre le
début et la fin d'un exercice étant déduite des coûts des consommations (voir n° 466 et suivants).
Le résultat d’exploitation traduit ainsi le résultat obtenu par l’entreprise sur ses seules opérations liées à
son cycle d’exploitation, y compris celles qu’elle a effectué en commun avec d’autres entreprises et dont
les résultats sont intégrés soit parmi «les autres charges», soit parmi «les autres produits».(voir n° 394).
Les produits financiers regroupent l’ensemble des revenus qui présentent le caractère de gains issus de la
gestion du patrimoine financier de l’entreprise (produits sur titres, intérêts de placement etc...) ou des
différences d’encaissement des créances et règlement des dettes en devises (voir n° 411).
Les charges financières représentent les différents coûts supportés par l’entreprise du fait des
financements extérieurs obtenus par elle, ou des différences négatives sur l’encaissement des créances ou
le règlement des dettes en devises.(voir n°551)
Le résultat financier traduit la différence entre les produits et les charges ci-dessus détaillés.
Le résultat courant est le total formé par le résultat d’exploitation et le résultat financier de l’entreprise.
Il exprime le niveau de résultat que l’entreprise a la capacité de générer de manière récurrente.
Le résultat non courant provient de la différence entre les produits non courants (voir n° 431 et suivants)
et les charges non courantes,(voir n° 566 et suivants) qui constituent l’ensemble des éléments
exceptionnels par leur caractère étranger au cycle d’exploitation, du fait de leur nature ou de leur
montant.
Le résultat net est formé de la somme du résultat courant et du résultat non courant, diminué des impôts
sur les résultats à payer au titre de l’exercice.
Les produits et charges relatifs aux exercices antérieurs sont nettement identifiés : Chaque rubrique de
produit ou de charge du CPC, est ventilée entre les éléments propres à cet exercice, et ceux concernant les
exercices antérieurs.
Cette distinction permet de mettre en évidence la partie des produits et des charges antérieurs, et d’obtenir
ainsi la connaissance de chaque nature de charge, de produit et de résultat propre à l’exercice, en dehors
de l’influence des opérations des exercices antérieurs rattrapées dans l’exercice.
83. LES ETATS DE SYNTHESE SUPPLEMENTAIRES REQUIS DES ASSUJETTIS DONT LE
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL DEPASSE 7,5 MILLIONS DE DIRHAMS
En vertu de la loi, ces états sont requis de tous les commerçants dont le chiffre d’affaires dépasse
7.500.000,00 DHS. Trois états sont prévus à savoir: l’état des soldes de gestion (ESG), le tableau de
financement (TF), et l’état des informations complémentaires (ETIC).
La présentation croisée des masses et rubriques composant les produits et les charges permet d’obtenir
automatiquement la cascade des soldes de gestion sous forme de tableau intitulé TFR, et dont la structure
schématique peut être ainsi dressée :
TABLEAU 29 : TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
MATIERES ET
CONSOMMABLES
= CONSOMMATION DE = PRODUCTION DE
L'EXERCICE L'EXERCICE
- RESULTAT D'EXPLOITATION +
+ ou -
La marge brute sur vente en l’état est la première grandeur obtenue, par différence entre le prix de vente
et le prix d’achat des articles vendus. Elle traduit la rentabilité de l’activité de revente en l’état de
l’entreprise.
La valeur ajoutée est le deuxième solde de gestion calculé. Il découle de l’addition de la marge brute sur
vente en l’état à la différence entre la production et la consommation de l’exercice.
La production de l’exercice, est la grandeur qui regroupe la valeur totale des productions réalisées par
l'entreprise, (et selon le cas, soit vendues, soit stockées, soit immobilisées).
La consommation de l’exercice, constitue le total des coûts d’achat et des autres charges externes
supportés par l’entreprise pour réaliser la production.
L’excédent (ou insuffisance) brut d’exploitation (EBE, IBE), est le troisième solde de gestion, qui
découle de la valeur ajoutée après incorporation des subventions d’exploitation reçues et déduction des
impôts, taxes et charges du personnel. C’est une grandeur qui exprime le résultat obtenu par l’entreprise
au travers de ses seules opérations d’exploitation, avant l’incidence des charges d’investissement et de
financement.
Ce résultat exprime la capacité bénéficiaire réelle de l’entreprise, avant l’imputation du résultat de ses
opérations financières.
Le résultat courant est obtenu après affectation au résultat d’exploitation des produits et charges
financiers de l’exercice.
Ce solde mesure le résultat récurrent de l’entreprise, c’est à dire le niveau normal de sa capacité à générer
des résultats annuels sensiblement identiques d’une année à l’autre, en l’absence de modification
substantielles de son marché et de ses politiques d’investissement, de financement et de gestion courante.
Le résultat non courant est l’expression de l’incidence des opérations exceptionnelles survenues dans
l’entreprise, et n'ayant pas de lien avec le cycle normal d’exploitation, ou bien lorsqu’elles en ont un, sont
d’une importance inhabituelle telles qu'elles sont classées parmi les opérations non courantes.
Le résultat net de l’exercice est la somme des résultats courants et non courants, diminuée de l’impôt sur
les résultats effectivement dû au titre de l’exercice.
C’est un tableau qui détermine la marge d’autofinancement dégagée par l’entreprise au cours de
l’exercice, en retraitant le résultat net ainsi:
soustraction des reprises enregistrées sur ces mêmes éléments, ainsi que sur les subventions
d’investissement rapportées partiellement au CPC.
élimination de l’incidence des cessions d’immobilisations constatées durant l’exercice le cas échéant.
Les rubriques et comptes qui déterminent le calcul de la CAF à partir du résultat net sont regroupés au
tableau ci-après :
TABLEAU 30 : TABLEAU DE CALCUL DE LA CAF
RESULTAT NET
+ -
+ -
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
-
DISTRIBUTION DE BENEFICES
=
AUTOFINANCEMENT
83.2 LE TABLEAU DE FINANCEMENT
Ce tableau décrit comment les ressources dont a disposé l’entreprise à l’intérieur d’un exercice ont
été employées par elle sur cette période.
C’est, de fait, le document qui permet la liaison entre deux bilans successifs par la décomposition des flux
financiers qui se sont produits dans cet intervalle, et qui exprime ainsi le résultat des activités
d'exploitation d'une part, et des politiques d’investissement et de financement d'autre part.
La confrontation des ressources aux emplois permet de dégager les relations fondamentales entre le fonds
de roulement, -- le besoin en fonds de roulement -- la trésorerie, et de comprendre l’origine des évolutions
de la structure financière de l’entreprise.
La structure du tableau de financement proposé par la loi dégage une analyse des flux de financement de
l’exercice selon un schéma "neutre" qui laisse au lecteur le soin d'adapter ces informations au besoin de
son analyse.
+ RESSOURCES - EMPLOIS
STABLE STABLE
+ DIMUNITION - AUGMENTATION
DU BFR DU BFR
La différence entre la variation des ressources permanentes et des emplois stables représente la
variation du fonds de roulement net global, qui est soit un emploi (prélèvement sur la trésorerie) soit une
ressource (disponible en trésorerie).
La différence nette des variation des éléments circulants d’actif et de passif représente soit un besoin
supplémentaire de fonds de roulement (prélèvement sur la trésorerie), soit un dégagement du fond de
roulement (disponible la trésorerie).
Le solde des variations entre les prélèvements et les excédents de trésorerie constitue la variation nette qui
assure l’équilibre global des flux de ressources et d’emplois de l’année.
L’incidence de toutes ces variations sur la trésorerie de l'entreprise peut être schématisée ainsi (1 13):
SI ALORS
13
Cf. chapitre3 - section 3 ci-dessous
83.3 L'ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
L’état des informations complémentaires (ETIC) est un document formé d’un ensemble de tableaux ayant
en commun plusieurs objectifs, et dont la finalité globale est de permettre aux états de synthèse de tendre à
refléter une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise.
A cet égard, l’information à donner à l’ETIC doit répondre normalement à certains critères que la doctrine
internationale a codifiés:
l’information doit être compréhensible, sur la partie «qualitative» qui traite des «règles du jeu»
adoptées par l’entreprise,
l’information ne doit pas être préjudiciable au secret des affaires. Ainsi, les dirigeants de
l’entreprise peuvent, sous leur responsabilité, omettre de fournir tel ou tel élément stratégique dans
leur situation (ventilation du chiffre d’affaires, liste des filiales et participations,...) si la divulgation
intempestive de ces éléments risque de leur porter préjudice.
l’information doit être homogène, établie selon les mêmes règles et dans les mêmes conditions que
celles du bilan, du CPC, de l’ESG et du TF. Elle doit en particulier :
pouvoir être vérifiée par recoupement direct avec des documents comptables qui attestent leur
exactitude (grand-livre spécialement, dossier juridique, dossier fiscal, etc..),
l’information requise à l’ETIC ne doit pas être «mécanique». Elle doit obéir au principe
d’importance significative et n’être fournie qu’en fonction:
de l’utilité qu’elle est susceptible de présenter pour un lecteur des états (actionnaires, créanciers,
personnel, analystes),
A contrario, l’entreprise doit fournir toute information complémentaire dont l’omission est de nature à
modifier le jugement que le lecteur des états de synthèse devrait avoir sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats de l’entreprise (voir n° 46 et suivants).
La loi a prévu un ETIC comportant trois types de tableaux; chacun de ces types devant répondre à un
objectif distinct.
a)Le premier objectif de l’ETIC : apporter toutes précisions utiles sur les «règles de jeu» utilisées
par l’entreprise pour l’arrêté de ses comptes.
L’objectif de cet état est de fournir l'indication des méthodes d’évaluation spécifiquement appliquées par
l’entreprise sur chaque poste du bilan parmi toutes celles préconisées par la loi
L'objectif de l'état est donc de préciser les choix opérés par l'entreprise.
4- choix d'une méthode spécifique d'étalement de la perte potentielle de change sur des
dettes à long terme due à une chute brutale du cours durant l'exercice.
L’objectif est de renseigner les utilisateurs sur les dérogations adoptées par l’entreprise en matière de
principes comptables, de méthodes d’évaluation, de règles d’établissement et de présentation des états de
synthèse, (et qui trouvent leur justification dans le respect de l’objectif d’image fidèle) ; ainsi que sur
l’impact de ces dérogations sur le patrimoine, la situation financière et les résultats (voir n° 46 et
suivants).
Sur les changements intervenus en cours d’exercice, lesquels, bien que ne constituant pas des
dérogations, ont modifié les méthodes d’évaluation ou les règles de présentation antérieurement
adoptées par l'entreprise
Sur leur justification ainsi que leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats
de cette entreprise.
Exemples
1- Changement intervenu dans un plan d'amortissement
2- Modification dans le mode de détermination du coût de production
3- décision de modifier l'étalement de l'immobilisation en non-valeurs sur une durée
inférieure à 5 ans
b) 2ème objectif : compléter et préciser à l’intention des divers utilisateurs, les principales
informations communiquées sur les autres parties des états de synthèse.
Ce tableau retrace l’évolution de la rubrique durant l’exercice, en indiquant les soldes des comptes
principaux constitutifs de «l'immobilisation en non valeurs qui représente des natures de charges
limitativement énumérées par la loi et provisoirement portées à l'actif en attente de leur étalement sur les
exercices futurs (5 ans maximum)».
Ce tableau détaille les augmentations et les diminutions des immobilisations en cours d’exercice, par
masse, rubrique et par type de mouvement.
Ce tableau retrace l’évolution du cumul d’amortissement du début à la fin de l’exercice, par rubrique
d’immobilisations. Les soldes doivent également recouper avec les comptes d'amortissement du bilan.
TABLEAU B3 : tableau des plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations
Ce tableau renseigne sur les plus ou moins values dégagées sur chaque élément cédé ou retiré de l’actif
immobilisé .Le total des colonnes: valeur nette d'amortissement, produits des cessions, doit être égal
respectivement au solde des comptes «valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées» et
«produits des cessions d'immobilisations».
Ce tableau permet une récapitulation des titres de participation détenues par l’entreprise, ainsi que des
informations d’ordre économique et financier sur l’entreprise émettrice (secteur d'activité, situation nette,
résultat,...) afin de permettre une première indication sur les provisions pour dépréciation constituées le
cas échéant.
Ce tableau fournit une analyse des créances immobilisées et circulantes par échéance et par type de tiers
concerné. Il permet en particulier de mettre en évidence :
le volume des créances détenues sur chaque tiers, déjà échues et non recouvrées,
la ventilation de ces créances à travers d'autres analyses pertinentes en raison soit de la nature de la
créance (devise) soit de la qualité des débiteurs (Etat, organismes publics, entreprises liées) soit de
leur matérialisation par des effets de commerce.
L’objectif de cet état est de fournir des informations précises sur le montant couvert par chaque sûreté, sa
nature (gage, hypothèque, nantissement, warrant,...) et ses bénéficiaires.
Les informations sur les sûretés reçues permettent de porter une appréciation qualifiée sur la solvabilité
des créances à l’actif et sur le niveau des provisions dotées le cas échéant.
Parallèlement, ces informations sur les sûretés données permettent de compléter la connaissance sur la
situation financière réelle de l'entreprise et son degré d'indépendance.
Ce tableau fournit la nature et les montants des avals, cautions et autres engagements hors bilan donnés
et reçus sur l’exercice, comparés aux cumuls à la fin de l’exercice précédent. Ces informations participent
aux mêmes objectifs que ceux du tableau B9.
C’est un tableau qui permet de connaître l’inventaire des biens acquis en crédit bail, les caractéristiques
des contrats et le détail des redevances afin de permettre le cas échéant le retraitement de ces contrats en
acquisitions d’immobilisations financées à crédit.
Ce tableau permet de connaître à partir du résultat net social, le détail des réintégrations et des déductions,
les reports déficitaires et les amortissements différés qui ont permis le calcul du résultat fiscal, ainsi que le
montant de l’impôt sur les résultats provisionné.
Ce tableau renseigne sur le niveau de résultat fiscal courant, la base de calcul du résultat théoriquement
imposable, ainsi que sur l’impôt théorique y afférent. Il informe également sur les exonérations au titre des
codes des investissements ou des dispositions spécifiques dont bénéficie l’entreprise.
Ce tableau permet un rapprochement entre la TVA comptabilisée et les déclarations de la TVA, afin de
recouper avec le solde de la TVA due ou le crédit de TVA en fin d’exercice.
c) 3ème objectif : fournir au lecteur des états financiers des informations qualitatives ayant
trait soit à des données financières (tableaux C1 à C3) soit à des données statistiques (C4),
soit enfin à la datation des états de synthèse aux événements postérieurs(C5).
Ce tableau informe sur l'identité des détenteurs du capital social à la date de clôture, l'évolution de la
population des actionnaires et le niveau de libération du capital social.
Les informations réunies dans ce tableau reproduisent le détail de l'affectation des résultats intervenue
dans l'exercice et partant, l'évaluation des comptes de réserves et de report à nouveau. Elles permettent
d'informer indirectement sur les retards d'affectation des résultats antérieurs encore en instance.
Ce tableau retrace quelques chiffres-clés sur la structure et l'activité de l'entreprise et surtout leur évolution
sur les trois derniers exercices. Ceci constitue un «Tableau d'indicateurs synthétiques» sur les
performances de l'entreprise, sur la stabilité de son activité, ses résultats, sa structure financière et
humaine.
C'est un tableau qui permet de mettre en «balance» les transactions souscrites par l'entreprise durant
l'exercice et génératrices soit d'entrées, soit au contraire de sorties en devises. Ces informations donnent
ainsi le total des «entrées» et des «sorties» en devises ainsi que leur solde annuel (quelque soit la date de
l'encaissement ou décaissement).
C’est un document qui permet d’informer sur les événements postérieurs à la date de clôture, connus à la
date d’arrêté des comptes, mais n’ayant pas de lien de causalité direct et prépondérant avec l’exercice,
alors qu’ils ont une importance significative pour le lecteur de ces états.
Il permet par ailleurs de connaître la date exacte à laquelle les états de synthèse ont été arrêtés.