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Chapitre III : Moteurs thermiques

Chapitre III : Moteurs thermiques.

III.1 : Introduction.

Un moteur thermique à combustion interne est un organe transformateur


d’énergie. Il transforme l’énergie thermique produite par la combustion
(carburant + comburant) en énergie motrice mécanique.

Un moteur est dit à combustion interne si la combustion se fait à l’intérieur


du moteur. On parle de moteur à combustion externe si l'énergie est transportée
par un fluide caloporteur à l'extérieur de celle-ci. Cas d’une turbine à vapeur par
exemple.

III.2 : Différents types de moteurs thermiques à combustion interne.

Il existe deux grands types de moteurs à combustion interne :


 Les moteurs fournissant un couple sur un arbre.
- Moteurs thermiques à combustion interne à pistons alternatifs
* Moteurs à allumage commandé ( moteurs à essence)
* Moteurs Diesel
- Moteurs thermiques à combustion interne à Pistons Rotatifs
- Turbines à gaz.

 Les moteurs à réaction.


- Turboréacteurs
- Statoréacteurs
- Pulsoréacteurs
- Moteur-fusée

III.2.1 : Moteurs thermiques à pistons alternatifs.

Moteurs thermiques utilisant l’énergie thermique produite par une combustion


d’un gaz carburé (carburant – comburant) pour obtenir de l’énergie mécanique
par transformation du mouvement de translation du piston en mouvement de
rotation d’arbre (vilebrequin).

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Chapitre III : Moteurs thermiques

Définition du cycle à 4 temps

On appelle cycle l’ensemble des phases qui se succèdent dans le moteur. Dans
notre cas, le cycle comprend quatre phases ou temps :

 Temps admission : aspiration d’air ou de mélange air-essence.


 Temps compression : de l’air ou du mélange.
 Temps combustion-détente : inflammation rapide du mélange provoquant
une brusque montée en pression des gaz puis leur détente.
 Temps échappement : évacuation des gaz brûlés.

On constate que seul le troisième temps fournit de l’énergie, c’est le temps


moteur, les trois autres temps sont résistants.

Principaux cycles du moteur à combustion interne

Les trois (03) principaux cycles du moteur à combustion interne peuvent être
résumés de la manière suivante :

 Cycle de BEAU DE ROCHAS (cycle à apport de chaleur à volume constant)


utilisé dans les moteurs à allumage commandés (Fig-A).
 Cycle diesel pur (cycle à apport de chaleur à pression constante) concerne
les moteurs à allumage par compression (Fig-B).
 Cycle de SABATHE ou cycle mixte appelé aussi cycle de SEILIGER. C’est
une combinaison des cycles de BEAU DE ROCHAS et DIESEL pur (Fig-C).

L’étude de ces cycles peut être effectuée à l’aide du diagramme (P,V) et c’est
ce type de diagramme que nous utiliserons.

P P P Q’1>0
Combustion
3 3 3’
Comb isochore

Détente Isobare
2 Détente
Adiabatique
Q1>0 Adiabatique Q1>0
Echappement

4 Q1>0 2 4
Echappeement

2 Q2<0 Q’2<0
Compression Compression Q2<0
adiabatique adiabatique Q2<0
0 1 0 1 0
Admission Admission Admission
V V V
a) Cycle de BEAU DE ROCHAS b) Cycle Diesel pur c) Cycle de SABATHE ou SEILIGER

v0 = v : Volume mort ou volume des gaz emprisonnés dans la chambre de


combustion.

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Chapitre III : Moteurs thermiques

.
V1 = V0 + v (V0 : cylindrée unitaire = . ).
Avec : (c) est la course du piston.

III.2.1.1 - Moteurs thermiques à explosion ou à allumage commandé


(Moteurs à essence ).

Le moteur à explosion est un moteur à combustion interne, principalement


utilisé pour la propulsion des véhicules de transport (avion à hélice, automobile,
moto, camion, bateau), pour une multitude d'outils mobiles (tronçonneuse,
tondeuse à gazon) ainsi que pour des installations fixes (groupe électrogène,
pompe).

Il s'agit de tous les moteurs utilisant comme carburant de l'essence, de l'alcool,


voire un gaz (GPL) ou autre, et dont la combustion doit être déclenchée par une
source d'énergie externe (bougie).

Ces moteurs transforment l'énergie potentielle chimique stockée dans un


carburant en travail (énergie mécanique) grâce à des combustions très rapides,
d'où le terme « d’explosion ». Ils sont constitués d'un ou plusieurs cylindres
confinant les combustions. Dans chaque cylindre, un piston coulisse en un
mouvement rectiligne alternatif. Ce mouvement est transformé en rotation par
l'intermédiaire d'une bielle reliant le piston au vilebrequin, un assemblage de
manivelles sur un axe.

Le cycle de fonctionnement se décompose analytiquement en quatre temps ou


phases.

A B : Admission des gaz carburés (air + carburant) (ma + mc).

B C : Compression adiabatique du mélange. Fermeture de la soupape


d' admission, puis remontée du piston qui comprime le mélange jusqu'à
30 bars et 400 à 500 °C dans la chambre de combustion ;

 
   P V  V  v 
P.V  Cte  P1V1  P2V2  2   1    
P1  V2   v 
V v
On pose   : rapport volumétrique de compression
v

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 P2 
 1 P 
 1  1  1 T V   1
TV  Cte  T1V1  T2V2  2   1     1 Soit 
T1  V2  T2    1
 T1
C  D : Combustion à volume constant (explosion).
Apport de chaleur par combustion de mC en présence de l’oxygène de ma.

Q1 = (ma + mc).Cv (T3 – T2) = mc.Pci

Avec : ma : Masse d’air.


mc : Masse du carburant.
Pci : Pouvoir calorifique du carburant.

D E : Détente adiabatique des gaz. (temps moteur)

Les gaz chauds à une pression de 40 à 60 bars repoussent le piston, vers


le point mort bas (PMB) initiant le mouvement :

 1  1
T3  V4  V  T2 T3
    1     1      1
T4  V3   V2  T1 T4

E  B : Echappement des gaz brûlés,

Remontée du piston vers le point mort haut (PMH) en chassant les gaz brûlés
détendus dans le collecteur d'échappement avec dégageant de chaleur Q2,

Avec : Q2 = (ma + mc) Cv (T1– T4).

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Fig :1 Description du moteur à 4 temps

Admission Compression Détente Echappement

Fig : 2 Fonctionnement d’un moteur 4 temps

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Fig n° 3
Q1
Cycle de BEAU DE ROCHAS.

Q1 =(ma + mc).Cv (TD – TC)


Q2 = mc.Pci

Q2 = (ma + mc) Cv (TB– TE).

TB 1
th  1   1   1
TC 
Course C
Volume mort

Rendement théorique du cycle de Beau de Rochas.



 th 
We

W Q1  Q2
  1
Q2
 1
 ma  mc CvT1  T4  
Q1 Q1 Q1 Q1 ma  mc CvT3  T2 

T4  T1 T2 T3 T1 .T3 
 th  1  Or   T4  
T3  T2 T1 T4 T2 
T1 .T3 
 T1 
T2 T1 .T3  T1 .T2 T1 T3  T2  T1 
 th  1   1  1 1
T3  T2 T2 T3  T2  T2 T3  T2  T2 

T1 1
 th  1   1   1
T2 

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Chapitre III : Moteurs thermiques

III.2.1.2 - Moteurs thermiques DIESEL ou à combustion par compression.

Dans les moteurs à allumage par compression, le carburant est du gazole.


On l’injecte sous pression dans la chambre de combustion contenant de l’air,
préalablement comprimé et chaud, au contact duquel il s’enflamme spontanément.
Ces moteurs sont a appelés moteur Diesel

a_ Cycle diesel pur (combustion à pression constante)

P 0 1 : Admission de l’air.
2 3
1 2 : Compression adiabatique de l’air
Q1>0
 P  V 
4  2   1    
 P1  V2 
  1
Q2<0 T2  V1   1
     
0 1  T1  V2 
V
V0 (PMH) V1 (PMB)

2 3 : Combustion isobare, apport de chaleur

Q1 = (ma + mc) Cp (T3-T2) = mc. Pci

0  4 Détente adiabatique des gaz.

 P  V 
 3   4    
 P4  V3 
  1
 T3  V4   1
      
T4  V3 

4 1 : Echappement des gaz brûlés. La chaleur dégagée est :

Q2 = (ma + mc) Cv (T1-T4)

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Chapitre III : Moteurs thermiques

Rendement théorique du cycle diesel :

 th 
Q1  Q2 Q
 1 2  1
ma  mc CvT1  T4  1 T4  T1
 th  1 
Q1 Q1 ma  mc Cp T3  T2   T3  T2

P.V
L’équation d’état des gaz parfait P.V = m.r.T  T  d’où :
mr

1 P4 .V4  P1V1
 th  1  avec P2  P3 isobare , V1  V4 Isochore 
 P3V3  P2V2
 P4 P1 
  
1 V1 P4  P1  1  P2 P2 
 th  1  1
 P2 V3  V2   V3  V2
V1 V1
Or, on sait que :

 P4 P 1    1  
 4    
   
P P3   1    
 2 
    
  1 
 P1 1   1   1        1  
   
          
 P2  1        1    
   th  1  1  
V3 V 1   1 1      1  
 3        
 V1 V4          1       
     1  1 
V2 
1       
 V1        

     V1 
    1   
1      
V2   V1 V3 V3
 th  1    .  
       V4 V1    V2 V1 V2
   1    
      V3 V 3 

1 1   1
Finalement on obtient : th  1  .  1 .
   1

Le rendement de ce moteur dépend du rapport volumétrique de compression 


et du rapport  qui caractérise la durée de l’injection ou de la combustion.

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b : Cycle de Sabathé ou mixte.

P
3 3’ Q1  Q2   Q1  Q2 
 th  ; Q2, Q’2 <0
Q1  Q1 
Q’1
Q1  Q   Q 
Q1 1  2   Q11  2 
2 ηth2
th  
Q1   Q1 
4
ηth1 Q’2
Q1  Q1 
Q2 4’
0 1
Q 1 th 1  Q 1 th 2
V0 V1 V  th 
Q 1  Q 1 

Rendement du cycle de Sabathé.

ηth1 : rendement théorique du cycle de Beau de Rochas


ηth2 : rendement théorique du cycle diesel pur.

III.2.1.4 : Définitions de quelques caractéristiques thermodynamiques.

a) Pression moyenne indiquée et pression moyenne effective.

i. Pression moyenne indiquée :

La pression moyenne indiquée Pmi d’un cycle est une pression supposée
constante pendant la course de détente qui donnerait la même aire, donc le même
travail que le cycle envisagé.

Pour un moteur de cylindré unitaire V0, le travail indiqué Wi correspond à


l’aire du cycle réel est donnée par la relation : Wi = Pmi.V0

D’où, la puissance indiquée pour un moteur à 4 temps est :

V  V0  nb de cylindres en litre
V .N 
Pi  Pmi . en Cv avec :  N : nb de tours / min
900 Pmi  en kgf / cm 2

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Chapitre III : Moteurs thermiques

V .N N
Pi  Pm i .  4 .W i .
Où : 120 120 en Watts avec : V en m3 et Pmi en N/m2

ii. Pression moyenne effective :

Même définition que pour la pression moyenne indiquée sauf que le travail
indiqué est remplacé par le travail disponible sur l’arbre We avec : We = Pme.V0
La puissance effective (réelle) est donc :

V .N N
Pe  Pme .  4 .W e .
120 120 en Watts avec : V en m3 et Pmi en N/m2

La puissance de frottement Pf est donc la différence entre la puissance indiquée et


la puissance effective.

b) Rendements

Soient :

Q1 : Quantité de chaleur que fait apparaître la combustion.


Wth : Le travail correspond à l’air du cycle théorique.
Wi : Le travail correspond à l’air du cycle réel.
We : Le travail effectif sur l’arbre du moteur.

Wth
On peut définir : * Le rendement théorique :  th 
Q1
Wi
* Le rendement Indiqué : i 
Q1
Wi
* Le rendement interne :  int 
Wth
We Pme Pe
* Le rendement Mécanique : m   
Wi Pmi Pi
We
* Le rendement global : g    i  m
Q1

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Chapitre III : Moteurs thermiques

g

 tr

th i m

carburant
pcal Pth Ptr Pm

air

Pertes source froide Pertes internes Pertes par frottement


m.Cp(Ts-T0) machine

c) Consommation spécifique du combustible.

La consommation spécifique du combustible est le rapport entre la consommation


horaire (g/h) et la puissance réelle en (Cv ou kw).

Cs = (Ch / Préelle) en g/Cv.h ou g/kwh.

3600
ou CS  en kg/kw.h
 g .Pci

III.2.2 :Turbines à gaz

III.2.2.1 :Introduction

Les moteurs alternatifs présentent des inconvénients (vibrations, pertes


d’énergie dans l’embiellage, pertes de chaleur à chaque aller et retour du piston,
etc). Pour éviter cela, on utilisera l’écoulement d’un gaz dans une turbine pour
produire le travail mécanique.

Une turbine à gaz (ou à combustion) est une machine thermique qui fonctionne
schématiquement comme l’indique le dessin ci-dessous.

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Chapitre III : Moteurs thermiques

Figure n° 4 : schéma
d’une turbine à gaz.

L’air pris à l’atmosphère ambiante subit d’abord une compression


sensiblement adiabatique dans un turbo compresseur. On injecte par pulvérisation
le combustible (fuel, kérosène) et le mélange air combustible ainsi obtenue est
brûlé dans une chambre de combustion sous pression sensiblement constante. Les
gaz brûlés sont ensuite détendus dans les aubes fixes d’une turbine et leur énergie
cinétique est communiquée aux aubes mobiles solidaires de l’arbre moteur où est
monté le compresseur. Une partie du travail obtenu pendant la détente est ainsi
utilisée pour entraîner le compresseur. L’arbre commun est relié à une boite de
réduction relié à l’arbre de sortie. Si l’on a une turbine équipant un avion, l’arbre
de sortie fait tourner l’hélice et on a un turbo propulseur.

Si la détente est fractionnée, on détend le gaz dans une turbine simplement


pour faire tourner le compresseur et ensuite, la fin de la détente se fait dans une
tuyère où le gaz prend de l’énergie cinétique et il sort du moteur à grande vitesse,
on a alors un moteur à réaction ou turboréacteur.

III.2.2.2 : Cycle simple théorique (ou cycle de joule)

Le cycle le plus utilisé est le cycle à combustion à pression constante (cycle


de joule).

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Chapitre III : Moteurs thermiques

P T
Q1>0
2 3 Q1>0 3
W<0

2
4

1 Q2<0
1 4
Q2<0
V S
Diagramme de ClAPYRON (P, V) Diagramme Entropique (T, S)

1  2 : Compression isentropique.
2  3 : Combustion isobare.
3  4 : Détente isentropique.
4  1 : refroidissement isobare.

Rendement thermique théorique de la turbine.

W  WT  WC : T ravail util
W : Travail moteur produit par la turbine par kg d' air
W  T
 th  avec 
Q1 WC : Travail absorbé par le compresseu r pour fournir 1kg d' air comprimé
Q1  Q 23 : Quantité de chaleur dépensée

1er principe système ouvert  W + Q = H (m = 1kg)


Transformation isentropique  Q = 0 d’où :

WT  H 3  H 4 
  W  H 3  H 4   H 2  H 1 
WC  H 2  H 1 

 H  H 4   H 2  H 1   H 3  H 2   H 4  H 1 
Q23  H 3  H 2   th  3
H3  H2 H3  H 2
H  H1
 th  1  4
H3  H2

T4  T1
Dans le cas d’un gaz parfait, on a H = Cp.T d’où  th  1  or,
T3  T2

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Chapitre III : Moteurs thermiques

1 1  1
 T P   
1  2isentropique   T1 P 1  T2 P 2  2   2 
T1  P1 
1 1  1
 T P   1
3  4isentropique   T3 P 3  T4 P 4  3   3    th  1   1
T4  P4  
 1

 1
T2 T3 T3  T2  P2   
Or P1  P4 et P2  P3      
T1 T4 T4  T1  P1 
P2
Avec :  
P1
III.2.2.3 : Cycle réel de la turbine à combustion

Le cycle réel diffère du cycle théorique par suite de l’irréversibilité des


transformations réelles. La compression et la détente ne sont pas isentropiques et
l’existence des forces de frottement internes se manifeste par un accroissement
d’entropie.

T  La combustion elle même est accompagnée


3 d’une légère perte de charge et la pression du point
Q1 (3) est légèrement inférieure à celle du point (2).
2 2’ 4’  2’ et 4’ (cycle réel).

4
Accroissement d’entropie
1
S
ds>0 ds>0

Wu
Rendement réel. r  avec Wu  Wtr  WCr
Q2 ' 3
Dans le cas du cycle réel, les pertes qui peuvent affectées l’installation sont
les suivantes.
H 2  H1
 Pertes pendant la compression caractérisées par  C 
H 2  H 1
rendement adiabatique de compression.
H 3  H 4
 Pertes pendant la détente caractérisées par  T  rendement
H3  H4
adiabatique de la turbine.
 Autres pertes (pertes de charge, pertes mécaniques, pertes par
imbrûlés (pertes par rayonnement) peu influentes.

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Chapitre III : Moteurs thermiques

Le travail utile du cycle réel ayant pour expression :

WC W  H 3  H 4
 Wu  T .WT  avec  T du cycle théorique
C WC  H 2  H 1
W 1
 Wu  WTr  WCr  T WT  C  T  H 3  H 4   H 2  H 1 
C C

Pour un gaz parfait H = Cp.T on peut écrire :

Cp  T  CpT1  T2 
Wu   T Cp T3  T4   T2  T1    T CpT3 1  4     1 Or
C  T3   C  T1 
 1    1
T2 T4 1  1  CpT1    P
 
et   1
 Wu   T CpT3 1   1     1 avec   2
T1 T3    
 C  
 P1
   

La quantité de chaleur dépensée dans ce cycle est :

 T  T  T1 T  T1
Q2'3  Cp T3  T2'   CpT3 1  2 '  Or  C  2  T2'  T1  2 
 T3  T2'  T1 C
 T2    1

  1
T2  T1 T1  T2   T1      1
T2 '  T1   T1    1  T1 1   T2 '  T1 1  
C  C  T1 
 C   C 
   
 
  1
 
 T     1 
Remplaçons dans Q2’3 : Q2'3  CpT3 1  1 1  
 T3   C 
  
D’où le rendement :

    1 
 1 
 T T3 1   1    C T1    1
1 
Le rendement du cycle réel de
   la turbine à combustion.
   
r    
  1
 
 T1     1 
T3 1  1  
 T3   C 
  

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Chapitre III : Moteurs thermiques

III.3 : Turbines à vapeur.

Ce sont des machines destinées à produire de l’énergie mécanique en partant


de l’énergie thermique. L’énergie mécanique obtenue est, soit utilisée directement
(propulsion – pompage), soit transformée en énergie électrique (centrale
thermique).

III.3.1 : Cycle de RANKINE.

C’est le cycle théorique le plus simple permettant à une machine de produire


du travail mécanique en utilisant la vapeur d’eau comme fluide.

Schéma :
Gaz brûlés Vapeur saturée sèche
D Alternateur

Turbine Co
mb
W<0
Chaudière
E
Condenseur
Vapeur
Vapeur
C
Eau
Eau
Q1 >0
Pompe
Eau B A

Diagrammes :

H
P T P1=T1 P2=T2
Q1>0 Q1>0 P=Cte Q1>0 D
B C D C D
C W <0
W<0 B W<0 B
Q2<0 E
A E A Q2<0
A Q2<0 E S
Diagramme de ClapyRon V Diagramme entropique S Diagramme de MOLLIER

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Chapitre III : Moteurs thermiques

AB : Augmentation de pression de PA à PB. DE : Détente adiabatique.


BC : Chauffage isobare. EA : Condensation
CD : Vaporisation (isotherme – isobare).
.
III.3.2 : Cycle de HIRN ( avec surchauffe).

Dans le cas du cycle de RANKINE, on peut apercevoir qu’en fin de détente, le


point de fonctionnement (E) se trouve à l’intérieur de la courbe de saturation. Ceci
montre qu’en fin de détente, il y a début de liquéfaction et formation de gouttes
d’eau liquide. Ceci peut endommager gravement la roue de la turbine. Il y aura
donc intérêt à éliminer cette formation d’eau liquide en cours de détente. Pour
cela, on peut augmenter la température de la vapeur en la surchauffant.

Un tel cycle où la vapeur est surchauffée s’appelle : cycle de HIRN ou cycle


avec surchauffe. L’augmentation du rendement est faible, mais on diminue la
formation de gouttes d’eau liquide en fin de détente.

Diagrammes :

P
T H Q1>0 D
Q1>0
Q1>0 ’
D C’
C’ W<0
B C C’ D
B C
B

C F
E
A Q2<0 E F Q2<0
A Q2<0 E F A

V S S
Diagramme de CLAPEYRON (P,V) Diagramme Entropique (T,S) Diagramme Enthalpique (H,S)

III.3.3 : Rendements.

a : Rendement théorique.

Travail util fourni Travail fourni par la turbine  travail absorbé par la pompe
 th  
Quantité de chaleur absorbée Quantité de chaleur absorbée

Thermo propulsion I (par Dr HENNI MANSOUR Z) Page 70


Chapitre III : Moteurs thermiques

1er Principe (W + Q1 + Q2) cycle =0  We = -W = Q1 + Q2

We Q1  Q2 Q
 th   1 2
Q1 Q1 Q1
Q1  H  H D  H B P  Cte 
Q2  H   H A  H E  H E  H A  P  Cte

W turbine
  Wabsorbée 
 th  1 
 H E  H A  H D  H B  H E  H A  H D  H E   H B  H A 
 
H D  H B  H D  H B  H D  H B 

Si on néglige les pertes dans la pompe (AB), on obtient :(HB≈HA)

H D  HE
 th 
H D  HA

b : Rendement par rapport à l’isentropique

H D  H F 
 is 
H D  H E 

c : Rendement thermique du cycle réel.

r 
H D  H F   ( H B  H A )   
is th
H D  H B 

d : Rendement mécanique

We : Travail effectif disponible sur l' arbre


We We 
m   avec de la turbine, il est inférieur au travail indiqué Wi
Wi H D  H F  W  H  H à cause des frottements mécaniques
 i D F

e : Rendement général d’une installation

We
   m  is  th   m  r
HD  HB

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Chapitre III : Moteurs thermiques

f : Consommation de vapeur.

860 Cv : en kg/kw.h


Cv  avec 
 H D  H B   H : en kcal,

3600 Cv : en kg/kw.h


Cv  avec 
 H D  H B  H : en kj.

NB : - Le cycle de HIRN ou cycle avec surchauffe de la vapeur à la sortie de la


chaudière, permet d’avoir un titre de vapeur après détente dans la turbine qui
avoisine les 80%.

- On peut augmenter le titre de vapeur en resurchauffant la vapeur entre


turbines ( x#90%) ainsi que par soutirage de la vapeur à la sortie de la turbine
(x#100%).

- Les figures (n°5,6 et 7 ) représentent, les cycles avec surchauffe ( HIRN),


avec resurchauffe et avec soutirage de la vapeur.

Cycle de la vapeur d’eau.

Figure n°5 : Cycle de HIRN , Cycle avec surchauffe ( x#0.8 ou 80%)

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Chapitre III : Moteurs thermiques

Figure n°6 : Cycle avec resurchauffe ( x#0.9 ou 90%)

Figure n° 7 : Cycle avec soutirage ( x#100%)

Thermo propulsion I (par Dr HENNI MANSOUR Z) Page 73


Chapitre III : Moteurs thermiques

Diagrammes Entropique et Enthalpique de la vapeur d’eau

Figure 8 : Diagramme T,s de l'eau

Figure 9 : Diagramme h,s de l'eau.

Thermo propulsion I (par Dr HENNI MANSOUR Z) Page 74

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