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L’action des grandes organisations écologistes a un fort impact sur la vie des groupes
indigènes, qui dépendent de leurs méthodes traditionnelles de chasse pour survivre et
préserver leur culture.
Depuis les années 70, les organisations écologistes d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du
Nord ont essayé de mettre fin au massacre commercial des phoques et des baleines, tout
en reconnaissant le droit des groupes indigènes à continuer leur chasse, mais en limitant
ce droit aux méthodes traditionnelles, c’est-à-dire sans armes ni bateaux modernes.
Aux Etats-Unis en 1902, après les grands massacres des décennies précédentes, il ne
restait plus que 21 bisons, qui ont été recueillis par le parc Yellowstone de l’état du
Wyoming, ce qui en a fait la première espèce protégée. Le troupeau a prospéré et en 1996,
comptait plus de 3.500 têtes. Mais l’hiver suivant a été rude, et les bisons, à la recherche
de nourriture, ont migré jusqu’à l’état du Montana, où les éleveurs, sous prétexte de
possible brucellose pouvant contaminer leur bétail, en ont fait massacrer plus de 1.000,
avec l’accord du parc.
Dans tous ces cas, les groupes indigènes ressentent l’action écologiste comme une
attaque directe contre leur mode vie et leur survie.