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CHAPITRE I : RAPPELS
1 - 1 - Rappel d’unités, le système international (S.I.)
1 - 2 - La chaleur
1 - 3 - Le zéro absolu
1 - 4 - La transmission de la chaleur
- La conduction :
- La convection :
- Le rayonnement :
2 - 2 - Le gaz
2 - 4 - L'électricité
3 - 5 - Le coefficient K
3 - 6 - Le coefficient G
3 - 7 - Le coefficient GV
4 - 6 - Le chauffage urbain
4 - 7 - Le chauffage électrique
4 - 8 - Les brûleurs
4 - 8 - 1 - Les brûleurs atmosphériques
4 - 8 - 2 - Les brûleur à pulvérisation
4 - 8 - 3 - Les brûleurs gaz
4 - 8 - 4 - Les allures de combustion, le rendement
5 - 2 - La robinetterie
5 - 2 - 1 - Les robinets a valve
5 - 2 - 2 - Les robinets a soupape
5 - 2 - 3 - Les robinets tournant ou a boisseau
5 - 2 - 4 - Les vannes ¼ de tour
5 - 2 - 5 - Les robinets vannes
5 - 2 - 6 - Les vannes papillon
5 - 3 - Les pompes
5 - 3 - 1 - Les turbo pompes centrifuges
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5 - 3 - 2 - Les pompes sur socle
6 - 3 - Les radiateurs
6 - 4 - Les convecteurs
6 - 5 - Les aérothermes
8 - 1 - Le rendement de la chaudière
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8 - 2 - Le changement de combustible, ou de tarification
9 - 4 - Circuits mixtes
9 - 4 - 1 - Cas du circuit ouvert
9 - 4 - 2 - Cas du circuit fermé
11 - 2 - Chaudière :
11 - 3 - Radiateurs:
11 - 4 - Canalisations:
11 - 5 - Régulation:
11 - 6 - Divers:
11 - 8 - Garantie:
11 - 9 - Paiement:
QUESTIONNAIRE FINAL
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Chapitre I : Rappels
La masse (kg):
C’est la quantité de matière qui constitue un corps.
Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, la masse reste toujours la même. Dans l’espace, sur la lune ou la terre,
la masse est la même partout.
Variation de g :
A Paris 9,81 N/kg
Au pôle 9,83 N/kg
A l’équateur 9,78 N/kg
Le volume massique est l’inverse de la masse volumique. L’unité du volume massique est le m3/kg.
Dans les mêmes conditions de pression et de température, c’est le rapport de la masse volumique d’un corps sur
la masse volumique d’un corps de référence.
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Densité = d = /‘
- Pour les solides et les liquides, le corps de référence est l’eau, et ‘ eau = 1000 kg/m3
- Pour les gaz, le corps de référence est l’air, et ‘air à 0°C et à la pression atmosphérique est de 1,293
kg/m3.
C’est toute cause capable de modifier l’état de repos ou de mouvement d’un corps, de le déformer, ou de le
maintenir en équilibre.
Le newton est la force qui communique à une masse de 1kg une accélération de 1 m/s².
Le travail (J = Joule):
La chaleur (J = Joule):
C’est une forme particulière du travail. Une quantité de chaleur comme le travail ou l’énergie s'exprime en
JOULES. Toutefois l’ancienne unité de mesure de la chaleur, la kilocalorie, reste bien pratique a utiliser pour
mesurer les élévations de température sur l’eau. Elle est rattachée expérimentalement au joule par la relation
suivante :
( 1 kcal = 4 185,5 joules ).
Le joule étant une très petite quantité de chaleur, dans les applications habituelles, on utilise un de ses multiples :
le kilowatt-heure.
( 1 kWh = 3 600 000 joules )
Nota : Le kWh est bien une unité de travail ou d’énergie donc de chaleur, expliquez pourquoi ?
Depuis la crise de l'énergie (1973), l'habitude veut que l'on chiffre, surtout pour les dépenses de chauffage, les
quantités de chaleur en quantité de pétrole nécessaire pour les produire. On parle alors en "tonne équivalent
pétrole" (TEP). Par convention :
1 TEP = 10 000 thermies (ou 10 millions de kcal) 10 000 th/t étant sensiblement le pouvoir calorifique inférieur
des fiouls domestique et lourd. Pour se ramener au système S.I.:
1 TEP = 11 630 kWh
et compte tenu de la masse volumique moyenne du fioul-oil domestique, on admet :
1m3 de FOD = 0,86 TEP
La température:
Une température se repère sur l'échelle Celsius (en °C) ou en Kelvin (K),sur l'échelle thermodynamique. Un écart
de température devrait s'exprimer en K, l'habitude veut que l'on conserve le °C.
Le flux de chaleur:
Un flux de chaleur est une puissance: c'est une quantité de chaleur échangée dans l'unité de temps. Il s'exprime
en Joule par seconde qui se dénomme WATT.
Les thermiciens désignent les flux de chaleur par déperditions. Le kwh cité comme multiple du Joule ( voir ci
dessus ) se définit par la quantité de chaleur produite par 1 000 Watts pendant une heure.
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C'est le flux de chaleur qui traverse une paroi, rapporté à l'unité de surface : il s'exprime en Watt par m2.
Le coefficient d’échange:
C'est la densité de flux de chaleur qui traverse une paroi pour 1°C d'écart de température entre les deux
ambiances délimitées par la paroi, et qui s'exprime en Watt par m 2.°C. Le coefficient de transmission surfacique
d'une paroi se désigne par K.
La résistance thermique:
C'est la densité de flux de chaleur traversant un mètre d'épaisseur de matériau pour une différence de
température de 1°C entre les deux faces de ce matériau, il s'exprime en m2.°C. ou plus simplement, en W/m.°C.
C'est le flux de chaleur à travers une liaison ou une ossature d'une paroi, pour une différence de température de
1°C entre les deux ambiances délimitées par la paroi et ramené à un mètre de longueur de cette liaison ou de
cette ossature.
Il s'exprime en W/m.°C.
La chaleur spécifique:
C'est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la masse de 1 kilogramme d'un corps. Il s'exprime en
J/kg.°C. Pour des raisons de commodité on utilise souvent un de ses multiples : le kJ/kg.°C.
L’énergie (W) :
L’unité d’énergie est la même que l’unité de travail, c’est le Joule (J).
Le symbole caractérisant l’énergie est W (à ne pas confondre avec le Watt, unité de puissance).
Les différentes unités d’énergie sont présentées dans le tableau «unités d’énergies».
On a P = W/T
Avec P en Watt
W en Joule
T en seconde.
Exercice :
Watt 13 200
kW 12 450
kcal/h 10 500
BTU 36 600
Ton 14,7
Energie
Pertes
absorbée
La pression est l’action d’une force appliquée sur une surface, elle s’exprime par la relation suivante :
p = F/S
avec :
F = force ou poids (en N)
S = surface de contact (en m²)
p = pression (en Pa)
UNITES D’ENERGIE
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Joule (J) Energie produite par le travail d’une force de 1 Newton, se déplaçant de 1 mètre
dans la direction de la force.
Calorie (cal) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur) nécessaire pour augmenter la
température d’un gramme d’eau de 1°C.
Kilocalorie (kcal) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur) nécessaire pour augmenter la
température d’un kilogramme d’eau de 1°C.
Thermie (th) Quantité d’énergie (sous forme de chaleur) nécessaire pour augmenter la
température d’une tonne d’eau de 1°C.
Frigorie (fg) Inverse de la kilocalorie, quantité d’énergie nécessaire pour diminuer de 1°C la
température de 1 kg d’eau.
Kilowattheure (kwh) Quantité d’énergie fournie par un appareil d’une puissance de 1 kW pendant 1
heure.
British Thermal Unit (BTU) Quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la température d’un pound d’eau
(0,453 kg) de 1°F
(pound = lb)
Ton day of réfrigération Quantité de chaleur nécessaire pour fondre 1 ton de glace (2000 lb) en 24 heures
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1 - 2 - La chaleur
La chaleur est une forme d'énergie qui se caractérise par l'agitation moléculaire de la matière chauffée. Elle peut
être produite en vue d'effectuer un travail.
Rien n’est étanche à la chaleur. On peut fermer l’eau avec un robinet, couper l’électricité par le disjoncteur, rien
n’arrête un flux de chaleur. Le café dans bouteille thermos va se refroidir et la crème glacée mise dans la glacière
va fondre.
1 - 3 - Le zéro absolu
Le Zéro ABSOLU est donc un point théorique auquel il n'y a plus de chaleur dans la glace. Au dessus de ce
point, la glace, l'eau liquide ou la vapeur d'eau contiennent de la chaleur.
Ce Zéro ABSOLU constitue une limite inférieure de la température (qui n'existe pas dans l'univers), au dessous
de laquelle on ne peut théoriquement descendre. Sa valeur déterminée par les savants a été trouvée légèrement
au dessous de -273°C.
La chaleur existe partout. Le zéro absolu c’est l’absence totale de chaleur. La matière est totalement immobilisée.
Notion de température :
La température caractérise le niveau de chaleur d’un corps. La température ne permet pas de mesurer la
quantité de chaleur d’un corps.
La chaleur s’écoule comme l’eau d’un niveau haut vers un niveau bas, comme dans un réservoir.
A différence de B
température
déséquilibre de la
température entre A et B
La température est la mesure de l'intensité de la chaleur. Dans le domaine de la réfrigération, elle est parfois
mesurée en degrés Fahrenheit. L'échelle Celsius est cependant la seule légale. Le tableau suivant donne
quelques correspondances.
La température :
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°Fahrenheit °Celsius
+212°F +100°C Gaz-
+100°F +37,8°C
+32°F 0°C
0°F -17,8°C Liquide----
-40°F -40°C
Solide---------
-459,7°F -273°C
Zéro Absolu
- a - Le degré Celsius ( °C )
Sur une échelle, le zéro est la température de la glace fondante et le point 100 la température de la vapeur d’eau
bouillante sous la pression atmosphérique.
- b - Le degré Kelvin ( °K )
Sur cette échelle, le zéro absolu correspond à -273°C. C’est la température la plus basse que l’on puisse
atteindre.
Les écarts de température sont les mêmes pour le °C et le °K. 1°C d’élévation de température correspond à 1°K
d’élévation de température.
1 - 4 - La transmission de la chaleur
La chaleur se transmet toujours du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, jusqu’à équilibre des
températures. On dit aussi qu'elle "s'écoule" tout comme l'eau dans un écoulement entre deux points.
A B A B
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TA TB TA = TB
- La conduction :
- La convection :
- Le rayonnement :
Pour apporter de la chaleur à l’eau, on met cette eau en contact avec une source plus chaude que l’eau (plaque
chauffante, réchaud à gaz, vapeur ...).
Cette source chaude apporte en permanence de la chaleur qui se transmet à l’eau selon les lois du transfert de
la chaleur. C’est le principe du chauffage central par exemple.
Air froid
à 15°C
La chaudière
Eau à 40°C
réchauffe l’eau
de 40°C à 60°C
Eau à 60°C
L’eau à 60°C cède sa chaleur à l’air de la pièce qui passe de 15°C à 20°c. L’eau refroidie à 40°C repart vers la
chaudière pour être réchauffée à 60°C. L’air réchauffé à 20°C est remplacé par de l’air à 15°C, et le cycle
recommence....
Une ancienne unité de quantité de chaleur utilisée en France est la kilocalorie. Elle est définie comme la quantité
de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 kilogramme d'eau. La calorie élève de 1°C un
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gramme d’eau.
La quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de l'unité de masse d'une substance autre
que l'eau, varie en fonction de la substance. Voici données à titre d'exemple quelques valeurs en kilocalorie,
correspondant à l'élévation de la température de 1°C des masses unitaires de diverses substances.
Ces différentes quantités ont reçu l'appellation de chaleur spécifique. La chaleur spécifique d'une substance est
par définition la quantité de chaleur qu'il faut fournir à 1 kg de ce corps pour élever sa température de 1°C, sans
modifier son état physique.
Abréviations diverses
Millimètre mm Kilogramme-force par m² kgf-m²
Décimètre cube dm3 Kilogramme-force par cm² : kgf-cm²
Degré Celsius °C Mètre de colonne d'eau mCE
Degré Kelvin °K
Joule J
Watt W Unités anglo-saxonnes
Kilowatt-heure kWh Pouce Pouce
Pascal Pa Gallon Gallon
Bar bar Degré Farenheit °F
Kilojoule kJ British Thermal Unit BTU
Kilowatt kW Horse-Power HP
Kilocalorie kcal Horse-Power-Hour HPh
Kilocalorie-heure kcal/h Pound per square inch PSI
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Chapitre II : Les sources d'énergie
Les principales sources d'énergie susceptibles d'être utilisées par l'homme pour les besoins domestiques sont
constituées actuellement par des combustibles, l'énergie électrique et par les énergies nouvelles.
- Les combustibles sont des corps capables de libérer une certaine quantité de chaleur au moyen d'une
transformation chimique appelée combustion. Les principaux combustibles connus existent à l'état solide, liquide
ou gazeux.
- L'énergie électrique est la manifestation d'une force naturelle dont la transformation physique peut engendrer
des effets calorifiques.
Les énergies nouvelles sont celles qui ne sont pas traditionnelles. Combustible et électricité et qui captées par le
milieu naturel, ont vu leur exploitation négligée jusqu'à cette dernière décennie.
2 - 1 - Le charbon
Les différents types de charbon sont les suivants:
2 - 2 - Le gaz
Les combustibles gazeux : Les principaux combustibles gazeux sont :
le gaz naturel,
les gaz dérivés du pétrole
le gaz manufacturé
l'air propané
Le gaz naturel vient des Pays-Bas (groningue), de France (Lacq), d'Algérie ou de Sibérie. Les principaux
composants du gaz naturel varient suivant les gisements
L'approvisionnement français en gaz s'effectue par gazoduc (Groningue, Sibérie) et par navire méthaniers
(Algérie). L'ensemble des points de livraison constitue l'origine de réseaux de transports inter connectés. Paris et
Lyon étant des centres de régulation.
- Le gaz manufacturé ou gaz de ville, est en voie de disparition. Le gaz manufacturé a un pouvoir calorifique de
5200W. Gaz de France assure la distribution d'un gaz de qualité homogène par des artères alimentant sous
haute pression les zones urbaines les plus importantes.
La basse pression (B.P.) de 9 mbar pour le gaz manufacturé, 20 à 25 mbar pour le gaz naturel, ce qui permet
l'alimentation directe des appareils domestiques.
La moyenne pression A (M.P.A.) entre 0.06 et .0.6 bar et la moyenne pression B (M.P.B.) entre 0.6 et 4 bar, qui
imposent des détendeurs-régulateurs sur les appareils d'utilisation.
La propane provient de la distillation du pétrole brut. Sa formule chimique est C 3H8. Son pouvoir calorifique
supérieur de 23000W. Il est livré en bouteille de 10,5 kg ou de 33 kg de gaz liquéfié sous une pression de 7 bar.
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L'air propané est mélange d'air et de propane, Le pouvoir calorifique de l'air propané est en moyenne de 7500
Wh. Son avantage est de posséder les mêmes caractéristiques que le gaz de ville, donc pas de changement
des brûleurs, ce qui n'est pas le cas du butane.
- Les différents combustibles liquides désignés en France sous le nom de mazout, sont généralement tirés du
pétrole brut.
2 - 4 - L'électricité
- L'énergie électrique est produite par la transformation de l'énergie en énergie calorifique (effet Joule).
- L'énergie ainsi distribuée est comptée en kW (860 kcal)
- Généralement l'électricité traverse une résistance qui est l'élément essentiel des appareils.
- Malgré certains avantages le prix de l'électricité revient assez cher malgré une isolation renforcée des
habitations.
- La multiplication des centrales nucléaires tend à diminuer ce coût à l'usager.
L'énergie géothermique: sources d'eau chaude de forage qui équipe quelques chauffage urbain ;
L'énergie solaire: source inépuisable nécessitant un capteur plan et un stockage ;
L'énergie marémotrice: La différence des marées provoque le provoque le remplissage d'un bassin qui en
se vidant, actionne des groupes hydroélectriques ;
L'énergie éolienne: Utilisée autrefois sous forme de moulins à vent, le site géographique joue un rôle
prépondérant. Ne peut excéder 4000 kW pour une éolienne de 1 mètre carré de surface couplé à une
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génératrice. Il s'ensuit que de tels appareils pour êtres viables doivent avoir des dimensions très importantes.
Ce système très peu utilisé jusqu'alors est en voie de développement sur le territoire français.
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Chapitre III : Les déperditions
3 - 1 - Les isolants
Les matériaux résistent plus ou moins bien à progression de la chaleur. Cette évolution de la chaleur dépend de
la nature du matériau et aussi de son épaisseur.
Le bois est plus isolant que le métal, la laine de verre est plus isolante que la brique, 100 mm de polystyrène
isole mieux que 20 mm etc.
On aura donc un classement des matériaux en deux catégories, les conducteurs et les isolants de la chaleur :
Bétons
Bétons de granulats lourds siliceux et
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calcaires :
Béton plein 2200 à 2400 1,75
Béton caverneux 1700 à 2100 1,40
Bétons de granulats lourds de laitier de
hauts fourneaux
Béton plein avec sable de rivière ou de
carrière 2200 à 2400 1,40
Béton caverneux avec moins de 10%
de sable de rivière 1600 à 2000 0,70
Béton de pouzzolane ou de laitier
expansé sans sable 1000 à 1200 0,35
Béton de cendres volantes frittées 1000 à 1200 0,35
Béton de ponce naturelle 950 à 1150 0,46
Bétons de structure :
- avec sable de rivière, sans sable léger 1600 à 1800 1,05
- avec sable de rivière et sable léger 1400 à 1600 0,85
Bétons isolants et porteurs : 800 à 1000 0,46
- avec sable léger et au plus 10% de
sable de rivière 1200 à 1400 0,70
- avec sable léger, sans sable de rivière 1000 à 1200 0,46
Bétons caverneux et semi caverneux :
. avec sable léger, sans sable de rivière 800 à 1000 0,33
- sans sable et faible dosage en ciment 600 à 800 0,25
Béton de granulats très légers :
- dosage : 3/1 600 à 800 0,31
- dosage : 6/1 400 à 600 0,24
Plaques de béton de vermiculite
fabriquées en usine 400 à 450 0,19
Bétons cellulaires traités à l'autoclave
Masse volumique nominale
800 kg/m3 775 à 825 0,33
700 kg/m3 675 à 725 0,27
600 kg/m3 575 à 625 0,22
500 kg/m3 475 à 525 0,18
400 kg/m3 375 à 425 0,16
Bétons de bois
Béton de copeaux de bois 450 à 650 0,16
Plaques de béton de fibres de bois
(fibragglos) 350 à 450 0,12
Mortiers d'enduits et de joints 1800 à 2100 1,15
Amiante-ciment
Amiante-ciment 1400 à 1800 0,65
Amiante-ciment-cellulose 1400 à 1800 0,46
Plâtres
Plâtres sans granulats
Plâtre gâché serré ou très serré 1100 à 1300 0,50
Plâtres avec granulats légers ou fibres
minérales
Plaques de plâtre à parement de canon
spéciales feu et plaques de plâtre
armées de fibres minérales 800 à 1000 0,35
Sauf justification particulière, la résistance thermique d’une lame d’air ne sera prise en considération dans le
calcul du coefficient K que si son épaisseur est au moins égal à :
5 mm s’il s’agit d’un élément fabriqué en usine, comme c’est le cas par exemple d’un double vitrage,
15 mm s’il s’agit d’une lame d’air réalisée sur chantier, comme c’est le cas par exemple d’une maçonnerie
avec doublage.
horizontale (a) descendant 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,18 0,20
(plancher)
(a) Ou faisant avec le plan horizontal un angle inférieur à 60°
(b) Ou faisant avec le plan horizontal un angle égal ou supérieur à 60°
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Exemple :
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...........................................x......................................r1 =................................. ?
...........................................x......................................r2 =................................. ?
...........................................x......................................r3 =................................. ?
........................... ...............x......................................r4 =................................. ?
..................................................... R = r1 + r2 + r3 + r4 =....................................................... ?
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3 - 3 - Les températures de base
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3 - 4 - Les degrés jours
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3 - 5 - Le coefficient K
Le coefficient K est le coefficient surfacique. Il exprime par mètre carré de paroi et pour un degré le nombre de
Watts (ou de calories) perdus à travers cette parois.
Il s’exprime donc en W/m².°C.
K = 1/R
R étant la somme des résistances thermique des matériaux. R = r1 + r2 + r3 + r4 + r5 +..............
Questions ?
D’après les valeurs des tables ci-dessus :
Quel est le meilleur isolant ? :............................................................................................................
Quel est le meilleur conducteur de la chaleur ? :..............................................................................
Donc :
Quel est le plus mauvais isolant ? :....................................................................................................
Quel est le plus mauvais conducteur de la chaleur ? :.......................................................................
3 - 6 - Le coefficient G
Depuis l’arrêté du 24 mars 1982, les déperditions d’un logement peuvent être exprimées par unité de volume.
Le coefficient G est calculé en W/m3.°C selon la formule :
G = déperditions totales du logement / volume habitable.
Les déperditions devront être exprimées en W/°C donc divisées par l’écart de température entre l’extérieur et
l’intérieur.
3 - 7 - Le coefficient GV
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Chapitre IV : Production de chaleur
La production de chaleur se fait à l’aide d’une chaudière qui comporte un corps de chauffe et un brûleur. Le
corps de chauffe peut être en fonte, acier ou cuivre. La chaudière peut être murale ou au sol, elle peut utiliser du
charbon, du bois, du fioul, du gaz ou de l’électricité.
Elles sont choisies de préférence parmi les chaudières à combustion à travers la masse, à grille oscillante
(charbon).
De telles chaudières à grande chambre de combustion permettent l'installation d'un brûleur. Les gammes de
chaudières utilisées sont constituées par des éléments assemblés. (Idéal Standard ou analogue.
La production moyenne de ces chaudières est de 7000 kcal/h par m2 de surface mouillée.
- Elles ne différent des chaudières en fonte à combustible solide que par l'absence de grilles.
Elles comportent suivant la puissance:
L'allure de combustion est déterminé par le pouvoir calorifique du fioul utilisé soit 10000 kcal/h.
Le rendement et la production calorifique de la chaudière.
Les chaudières en acier peuvent provoquer des risques de corrosion dus à la teneur en soufre. Certaines
chaudières comportent toutefois une pompe de recyclage intégrée.
- Les chaudières en acier sont utilisées fréquemment dans des installations moyennes et importantes - Pour la
production de vapeur haute pression et eau surchauffée, leur emploi est presque exclusif.
Elles sont constituées par un corps en tôle d'acier, ces corps ou enveloppe renferment des capacités de forme
diverses (bouilleur, tubes) dans lequel circule le fluide réchauffé.
Ces chaudières forment des ensembles définitifs, si bien que tout besoin de production de chaleur supérieur aux
possibilités oblige à la remplacer par un ensemble plus puissant.
Les chaudières en acier courantes sont plus spécialement destinées au chauffage central.
- Ce sont des chaudières à foyer intérieur, elles sont appelées ainsi parce que le foyer est entouré par des
surfaces de chauffe.
Une chaudière de ce type est généralement constitué par un cylindre horizontal en tubes ondulés dans lequel
circule un ou deux tubes de fumées à travers lesquels circulent les gaz de combustion. Les diamètres de
chaudières varient de 1,50 à 2,60, celui des tubes de fumées de 0,70 à 1,10 m. Ces générateurs contiennent
une grande capacité d'eau aussi les appellent - on parfois des chaudières de grande capacité. leur pression de
fonctionnement atteint 18 bars.
Grilles automatiques :
Les grilles mécaniques, dont les plus utilisées sont les grilles a chaîne.
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4 - 3 - Les chaudières murales :
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4 - 3 - 5 - Les dosserets
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Les fabricants de chaudières murales peuvent fournir des dosserets de montage avec ou sans vase
d'expansion, généralement ces vases sont sous pression d'azote (gaz neutre).
Avantages :
Le vase sous pression incorporé présente les avantages suivants :
simplification des tuyauteries, donc économie de fourniture ;
réduction du temps de pose, donc économie de main-d'œuvre ;
suppression du vase d'expansion apparent d'où gain de place ;
possibilité de faire passer toutes les tuyauteries entre le mur et le vase d'expansion sans qu'il soit nécessaire
de les contre couder ;
soupape de sécurité incorporée ;
le vase est solidaire du dosseret. Pour faciliter le montage des tuyauteries, il est possible de le déposer
rapidement.
Très important : s'assurer que le volume total de l'installation ne dépasse pas ces capacités, surtout dans le cas
d'anciennes installations équipées avec des radiateurs en fonte. Dans ce cas, les constructeurs peuvent fournir
des dosserets avec des vases plus importants, mais les tuyaux risquent de ne plus passer à l’arrière du vase. Il
est parfois nécessaire de placer un vase directement sur la tuyauterie ( attention, surtout pas de vannes entre la
tuyauterie et le vase, l’expansion serait dangereuse).
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4 - 3 - 6 - La soupape de sécurité
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Celle-ci a pour but de protéger la chaudière et toute l'installation contre les surpressions éventuelles. Elle est
réglée en usine pour que son fonctionnement intervienne lorsque la pression dans le circuit atteint environ 3
bars.
La soupape est placée sur le circuit de départ et fixée directement sur le raccord " départ ". Une douille coudée
(raccord 20/27, 3/4" gaz Ø18 x20), permet le raccordement à la tuyauterie de départ, tandis qu'une seconde
douille coudée (raccord 15/21, 1/2 " gaz Ø12 x14), se fixe latéralement à la soupape et permet l'écoulement du
trop-plein vers une canalisation de vidange qui doit être à écoulement visible.
Enfin, en dévissant l'écrou moleté on peut provoquer l'ouverture manuelle de la soupape pour vidanger
partiellement ou complètement le circuit de chauffage. Pour la fermeture, bien revisser à fond.
Nota. - Une prise bouchonnée avec raccord fileté Ø 8/13, 1/4 " gaz est prévue pour le raccordement d'un
manomètre. La pose d'un manomètre sur ce raccord ou en tout autre point de l'installation est indispensable et
permet de contrôler le remplissage correct.
Le vase d'expansion peut être utilisé pour des installations dont la charge statique (différence de hauteur entre la
soupape et le point le plus haut de l'installation) est au maximum de 2,5 m de colonne d'eau (0,25 bar), pour le
vase "5 litres" et 3.5 m pour le vase "8 litres" (qui est pré gonflé à 0,35 bar).
Ouvrir le robinet de remplissage prévu sur le raccord d'arrivée d'eau sanitaire pour les chaudières mixtes (ou à
prévoir sur l'installation pour les chaudières chauffage seul) et remplir lentement l'installation en ouvrant les
purges prévues sur les radiateurs et la vis de purge du corps de chauffe de la chaudière (S'assurer que les 2
robinets d'isolement sont bien ouverts sur les raccords de départ et retour chauffage sur le dosseret). Lorsque
l'on a successivement resserré les purgeurs, mettre le circuit à une pression comprise entre 0,6 à 0,8 bar à froid.
Mettre en fonctionnement le circulateur et placer la manette du sélecteur de chauffage sur la position 6 afin de
porter l'eau à sa température maximum. (Noter la pression indiquée par le manomètre).
Après quelques minutes de fonctionnement à la température maximum, arrêter le circulateur, attendre quelques
instants et rouvrir les purges de l'installation et du corps de chauffe pour évacuer l'air et les gaz libérés par
l'élévation de température.
Refermer les purgeurs et compléter le remplissage pour atteindre à nouveau la pression obtenue lorsque la
température était au maximum.
Mais il est nécessaire de renouveler l'opération de dégazage après quelques heures de fonctionnement comme
mentionné ci-dessus. (A noter que la pression de réglage doit être de 0,6 à 0,8 bar à froid).
Important. - Il est indispensable de placer sur le circuit " chauffage ", une capacité de dégazage équipée d'un
purgeur automatique à flotteur, afin d'assurer le dégazage permanent de l'installation.
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4 - 4 - La production d’eau chaude sanitaire (ECS)
4 - 4 - 2 - Les chauffe-bains
Les plus anciens de ces appareils de production d’eau chaude étaient constitués par des tubes de cuivre
enroulés en spirale et parcourus par l'eau qui entre froide et sort chaude, soit par un serpentin, soit par un
radiateur a ailettes, soit les deux à la fois.
Le corps de chauffe baigne dans les produits de combustion d'une rampe de brûleurs comportant généralement
une série de becs à flamme blanche.
Les deux éléments corps de chauffe et brûleur sont complétés par une série de dispositifs de sécurité appelés
vanne gaz.
Ils sont constitués par une surface tubulaire dans laquelle circule sous l’action d’une pompe spéciale, l’eau
sanitaire a réchauffer.
La surface du serpentin de chauffage est très importante par rapport à la capacité du ballon d’eau chaude.
Pour les habitations individuelles, ce sont généralement des appareils à gaz ou a électricité.
Les accumulateurs électriques seront souvent sur-dimensionnés, en capacité d'eau et parfois en température
pour pouvoir bénéficier des avantages du tarif de nuit.
- L’ensemble étant piloté par un dispositif automatique de sécurité.
- La source chaude sera le gaz avec brûleur ou une résistance électrique, par effet Joule.
constitution :
- une enveloppe en tôle d’acier,
- un réchauffeur a serpentin, ou tubulaire, ou annulaire,
- des fluides alimentant les réchauffeurs peuvent être de différentes natures ; eau chaude 90/70°C, vapeur, eau
surchauffée,
- l’eau sanitaire à 50°C,
- le temps de réchauffage est de l’ordre de 3 heures,
- il est possible également dans le cas de grande consommation de prévoir un réservoir de stockage sans
réchauffeur qui sera installé pour les heures de pointes,
Les réservoirs du commerce sont en général de 100, 150, 200, 300, 500, 750, 1000, 1500, et 2000 litres.
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4 - 4 - 6 - Le détartrage des échangeurs et canalisations, passivation
Les eaux renferment à l'état dissous des sels de calcium, de magnésium et parfois d'aluminium, de fer et de
sodium, ainsi que de la silice, du gaz carbonique, de l'oxygène et diverses matières organiques. Sous l'effet
de la température, une croûte minérale se forme, appelée Tartre.
Le tartre a pour conséquence d'abaisser 2 échanges thermiques, de réduire et même d'obstruer les
canalisations, et d'augmenter le risque de corrosion sur les aciers inoxydables dépassivés par manque
d'oxygène.
ELIMINATION DU TARTE:
Il est indispensable d'éliminer régulièrement les dépôts de tartre. Différentes techniques sont possibles. Le
détartrage chimique estle plus utilisé. 2 détartrants sont utilisés couramment:
1- à base d'acide chlorhydrique
2- à base d'acide sulfamique.
Détartrant à base d'acide chlorhydrique. Le dosage pour utilisation est de 1 litre à 1,5 litre d'acide pour 10
litres d'eau. L'action d'agression sur le tartre s'accompagne d'émissions de vapeurs et d'émulsions, pouvant
mettre le circuit en pression si aucune mise à l'air est prévue.
Inconvénients : Même inhibé, ce détartrant détériore les aciers inoxydables. Dégagement de vapeurs acides
lors de son utilisation, mais également en stockage si le réservoir n'est pas totalement
hermétique. Prendre des précautions pour le transport dans les véhicules afin qu'il n'y ait pas
d'épanchement de liquide ou de dégagement.
Détartrant à base d'acide sulfamique en poudre (alimentaire) Il se présente sous la forme de poudre blanche
cristallisée inodore, non corrosif et n'émettant pas de vapeurs acides ou nocives, même en solution
concentrée. Le dosage pour utilisation est de 1kg de produit pour 9 litres d'eau. Il faut environ 1,5 kg à 2 kg de
détartrant par kilo de tartre à dissoudre.
Le détartrant alimentaire n'est pas corrosif avec les élastomères, textiles naturels, artificiels ou synthétiques. Il
peut être utilisé pour le nettoyage de toile et filtre en nylon, rilsan, lin, coton et les joints de pompes en cuir,
caoutchouc ou plastique.
Le détartrant alimentaire peut être utilisé pour le détartrage de toutes les tuyauteries, réservoirs, échangeurs,
machines à laver, machine à café etc.. Une utilisation avec de l'eau de 40 à 50°C améliore l'éfficacité. Prévoir
l'évacuation des gaz pendant le détartrage.
VIDANGE ET NEUTRALISATION :
La solution détartrante doit obligatoirement être neutralisée avant rejet. Utiliser un « Passivant » ;
Neutralisation du produit utilisé : mesurer le pH de la solution restante et ajouter le passivant fortement alcalin
pour neutraliser les traces d'acides résiduelles en amenant le pH entre 6 et 8 (Normes françaises de rejet). De
préférence, diluer fortement l'effluent en le rejetant ;
Neutralisation des appareils et circuits après détartrage ;
Après vidange, rincer abondamment avec une solution passivante. Laisser agir cette solution pendant
quelques minutes :
Vidanger à nouveau et effectuer un rinçage à l'eau.
PRECAUTIONS D'UTILISATION :
1. Eviter les projections dans les yeux et les muqueuses, ainsi qu'un contact avec l'épiderme ;
2. Le port des gants en caoutchouc et de lunettes de sécurité est recommandé ;
3. Aérer les locaux ou se trouvent les appareils à détartrer pendant le durée de l'utilisation ;
4. L'appareil ou le circuit à détartrer doit comporter un orifice pour mise à l'air libre ;
5. En cas de contact avec la peau ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau claire et consulter
un médecin
4 - 5 - 1 - Emetteurs ou chaudières
- Chaudière en fonte (fioul ou gaz)
- chaudière en acier
- générateur mural (gaz)
- générateur d’air chaud à air pulsé.
4 - 5 - 2 - Fluide de transport
- eau à 90°C ou eau surchauffée,
- vapeur,
- fluide caloporteur,
- eau glycolée.
4 - 5 - 3 - Appareils de diffusion
- radiateurs en acier,
- radiateurs en fonte,
- aérothermes avec ventilateur,
- tubes radiants,
- tubes noyés dans le sol,
- plafonds chauffants,
- convecteurs,
- ventilo-convecteurs,
- bouches de diffusion d’air, rondes carrées ou a débit variable (modulines)
4 - 6 - Le chauffage urbain
4 - 7 - Le chauffage électrique
Les méthodes de calculs des déperditions sont les mêmes, mais il n’y a généralement que des tuyaux pour le
sanitaire et les radiateurs sont alimentés directement en électricité.
La régulation et les critères d’économie d’énergie, sont bien spécifiques.
Dans le cas d’une chaudière électrique en remplacement ou en appoint d’une chaudière classique, rien ne
change, c’est un simple raccordement ou montage en cascade.
4 - 8 - Les brûleurs
La combustion des huiles de pétrole est assurée par des appareils appelés brûleurs, à combustible liquide.
Les caractéristiques de construction et de fonctionnement des brûleurs à combustible liquide sont fixés par la
norme NF E31-301 et doivent être conformes à la norme E 37-301.
Tout l'appareillage doit également être conforme aux règles de l’UTE (Union Technique Electrique).
Le combustible provient soit de réservoirs en charge à proximité du brûleur desservi par gravité, soit par un
réservoir à un niveau quelconque.
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Il est aspiré par une pompe faisant généralement corps avec le brûleur.
Le brûleur est généralement destiné à assurer la combustion, c'est-à-dire de réaliser le mélange d'air comburant
et de combustible pour permettre la combustion rationnelle de ce dernier.
Les types seront choisis en conséquence.
Ils peuvent être classés suivant le mode d'allumage,
en brûleurs manuels semi-automatiques ou automatiques.
Les brûleurs peuvent être manuels : pour l'allumage, ainsi que pour le réglage de l'allure de combustion et
l'extinction.
Les brûleurs automatiques fonctionnent par un allumage automatique, celui ci peut être :
- soit électrique, par arc ou résistance
- soit au gaz au moyen d'allumeur permanent
- soit par un combustible liquide par utilisation d'un petit brûleur pilote.
Au point de vue réglage de la combustion, on peut classer les brûleurs en appareils. à réglage manuel ou en
appareils a réglage automatiques.
Ces derniers peuvent être divisés en trois catégories
Ces dispositifs émettent des trains de chaleur dont la durée d'émission est fonction de la quantité de chaleur à
fournir. D'après la puissance maximale demandée à la chaudière et le dosage d'air est défini par ce débit. Ces
brûleurs sont automatiques.
Ils sont basés sur un réglage à deux allures tant du débit de combustible que du débit d'air comburant et sont
généralement des brûleurs semi-automatiques.
Ils permettent un réglage de débit de combustible et du débit d'air comburant en fonction des besoins calorifiques
de la chaudière. Ces brûleurs sont généralement semi-automatiques. On peut également classer les brûleurs
suivant le mode d'apport de l'air de combustion.
Ils comportent une coupelle ou plaque caléfiante portée, au moment de l'allumage, à une température élevée;
soit par l'inflammation d'un combustible auxiliaire (alcool), soit par l'échauffement d'une résistance électrique.
- Le combustible liquide y est caléfié ou distillé, l'air comburant est apporté par tirage naturel ou par l'air soufflé.
Le réglage de la combustion s'opère sur l'arrivée d'huile.
- Ces brûleurs sont le plus souvent utilisés par les petites chaudières.
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4 8 2 1 Brûleurs à pulvérisation par de la vapeur d'eau ou de l'air comprimé.
Le combustible introduit par un éjecteur est pulvérisé par la vapeur d'eau provenant d'un générateur, ou par de
l'air comprimé. Ces brûleurs nécessitent donc une source extérieure d'énergie.
4 8 2 1 Les brûleurs à pulvérisation mécanique par force centrifuge:
Ils comportent une coupelle soumise à un mouvement de rotation rapide, au centre de laquelle le combustible
liquide est amené.
- La force centrifuge projette le liquide vers le bord de la coupelle où il est pulvérisé. L'air de combustion provient
d'une soufflerie et enveloppe le jet pulvérisé auquel il se mélange intimement grâce à un dispositif spécial.
Dans les brûleurs automatiques et dans les brûleurs par tout ou rien, l'allumage du mélange combustible
s'effectue par étincelle électrique provenant de deux électrodes installées au bec du brûleur.
Tous les types de brûleurs autres que ceux a caléfaction peuvent équiper des chaudières de tout type et de
toute destination. Les plus répandus sont les brûleurs a pulvérisation mécanique.
Les plus utilisés sont les brûleurs a air soufflé. Ils se composent d'un ensemble comprenant généralement,
une ligne gaz généralement commandée par des vannes automatiques ainsi qu'une volute d'air qui provoque le
mélange combustible.
L'allumage est identique au brûleur fuel.
Ils sont régulés par un boîtier électronique et de plus en plus fonctionnent à deux allures.
Le fonctionnement général est comparable à celui du brûleur fuel.
- Les huiles combustibles ont une constitution sensiblement homogène et un pouvoir calorifique supérieur voisin
de 10 500 kcal/h.
- Les chaudières a foyer classique en dépression ont suivant le type des rendements de 9 à 14 kW par m2 de
surface de chauffe.
- Les chaudières a foyer surpressé, on obtient des rendements de l'ordre de 35 kW par m2 de surface de
chauffe.
- Le gaz oïl et le fuel domestique peuvent être utilisés dans les conditions normales sans chauffage préalable.
- Par contre pour le fuel-oil il doit être utilisé à 35°C, et le fuel lourd doit être porté à une température de l'ordre de
80° à 90°C, avant d'être brûlé.
Dans le cas de chaudières a charbon, l’air comburant, arrive par la façade. Il traverse la couche de charbon,
provoquant la combustion du foyer qui réchauffe l’eau de chaudière. Cet air, transformé en fumée passe par un
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circuit de gaz simple ou double, pour aboutir à une boite a fumées et s'échapper par une cheminée.
Afin d’obtenir les conditions maximales de rendement, il y a lieu d’obtenir un mélange le mieux dosé possible.
En effet, le fioul est un liquide, l’air quand à lui est un mélange de gaz ( azote et oxygène), leur mise en contact
n'est pas facile. Il faut donc amener a une combustion qui permette un mélange homogène avec excès d’air.
Ce mélange doit se situer selon le brûleur entre 10 et 40% d’air en excès.
Le dosage du mélange, réglage essentiel du brûleur consistera donc à vérifier que l’on se trouve bien entre 10 et
14% de CO2 valeur mesurée avec un appareil adapté.
Ceci est un exemple concret d’économie d’énergie. Il est conseillé de refaire un fois par an ce réglage, ce qui
permet en plus de faire apparaître un dysfonctionnement de la chaudière.
Le transport de la chaleur se fait par un fluide intermédiaire (eau, vapeur, air) chargé de la transporter jusqu'aux
locaux où elle sera distribuée.
Ce fluide est conduit aux points d'utilisation par un réseau de canalisations ou de gaines de texture différente,
tôle fer, tôle aluminium., ou de matériaux artificiels.
5 - 1 - Les canalisations
- Les canalisations en acier sont généralement soit en tarif 1 série gaz, donc filetables et de pression d'utilisation
de 16 bar.
- Les appellations les plus courantes sont:
Au dessus de 50 mm on utilise le tube à souder dit tarif X selon la norme NF A49 111.
- En tube cuivre, les diamètres les plus courants sont normalisés sous forme de tube écroui selon la norme NF
A 51 124.
diamètres (mm)
6/8
10/12
12/14
14/16
16/18
20/22
26/28
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Les conduites d’écoulement sont réalisée maintenant presque systématiquement en plastique. Dans les
anciennes installations ou quelques réalisation de luxe on pouvait les trouver en plomb, cuivre, laiton, acier
inoxydable, ou laiton chromé.
Les conduites plastiques s’assemble par collage qui est en réalité de par la présence des solvants dans la colle,
une véritable soudure autogène absolument indémontable.
Méthode de collage :
Pour réaliser un assemblage correct il est nécessaire de dépolir les surfaces à coller, de les essuyer
soigneusement et de les dégraisser avec un solvant léger. Pour le dépolissage, utiliser de la toile émeri ou du
papier abrasif fin non encrassé. Eviter les râpes, les limes ou les lames de scie à métaux. Appliquer la colle en
couches minces à l’aide du pinceau qui est généralement incorporé dans le bouchon du bidon de colle (évitez
d’utiliser de la colle en tube). Placez la colle d’abord à l’entrée de la partie femelle, puis sur la partie mâle,
toujours dans le sens de la longueur, c’est à dire parallèle à l’axe de la tuyauterie. Sans attendre, immédiatement
après l’encollage, vous devez emboîter tout de suite les deux pièces à fond ou jusqu’au repère (tracé au
préalable), en poussant dans le sens de l’axe et surtout sans chercher à tordre ou à reprendre. Avec un chiffon
propre, enlever l’excédent de colle. Surtout, ne touchez plus à votre assemblage.
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Les colliers de fixation peuvent être simples ou doubles, on les poses à l’aide de rosaces d’écartement et de
pattes à visser ou à sceller.
Les colliers peuvent aussi êtres isophoniques, c’est à dire qu’entre le tuyau et le collier on place une matière
absorbante (caoutchouc, néoprène etc.).
5 - 2 - La robinetterie
- On groupe sous la dénomination de robinetterie les organes placés sur les récipients. Leur fonctionnement est
soit automatique, soit manuel.
- On peut considérer les cinq types de robinetterie suivants:
1. la robinetterie à valve, dans lequel l'obturateur se déplace sur un axe parallèle à son siège.
2. les robinets à soupape dans lesquels l'obturateur se déplace par une translation perpendiculaire à son
siège
3. les robinets tournants a boisseau
4. les robinets vanne dans lesquels l'obturateur se déplace parallèlement à son siège
5. les vannes papillons dont l'obturateur tourne autour de la tuyauterie.
- Ces appareils sont actuellement connus sous le nom de clapets, ils évitent l'inversion de circulation du fluide.
- Ils sont composés d'un bâti sur lequel est fixé un siège susceptible de se reposer.
Pour effectuer un mouvement, l'obturateur doit être guidé et sa course limitée.
Les robinets introduisent une perte de charge, leur avantage étant leur étanchéité par rapport aux vannes à
passage direct.
- Ils comportent un boisseau dont l'ouverture suit la position du volant de manoeuvre. Les robinets de radiateur
les plus simples et les moins chers sont des robinets a boisseau.
- Les robinets vannes sont des robinets a grand débit. Le plus souvent désignés sous le nom de vannes. Le
modèle le plus simple est désigné à siège parallèle.
- Les vannes peuvent être du type a coins, a simple ou a double opercule.
- Elles sont utilisables dans les installations où une fermeture étanche n'est pas indispensable, et elles
permettent une motorisation facile de l'appareil.
Les robinets de radiateurs sont généralement installés a simple pointeau. Ils comportent un volant et un
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obturateur a boisseau.
En réalité, dans la pratique, on utilise sur les radiateurs des robinets simple pointeau sur le départ, et un coude
de réglage, sur le retour du radiateur.
5 - 3 - Les pompes
L'utilisation d'organes de pulsion destinés à créer une force motrice nécessaire à la circulation permet de vaincre
les pertes de charge du réseau.
Ces organes sont caractérisés pour un débit défini et pour une hauteur manométrique déterminée.
Dans le cas d'installations domestiques, il y a lieu d'installer des appareils de faible dimension appelés
circulateurs.
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Les débits sont relativement faibles de l'ordre de 1,5 m3/H.
Les hauteurs manométriques sont de l'ordre de 1 à 2 m de colonne d'eau.
Ces appareils fonctionnent sans presse étoupe et donc à rotor noyé. Ils sont montés directement sur les
canalisations.
Certains appareils sont construits avec des matériaux qui permettent de réaliser le bouclage sur l'eau sanitaire
chargée de calcaire sans inconvénient pour le rotor de l'appareil.
En général, les installations de pompe sont jumelées et l'on réserve une pompe en cas de secours.
5 - 4 - 1 - les manomètres
5 - 4 - 2 - les thermomètres
5 - 4 - 3 - le vase d’expansion
5 - 4 - 4 - la soupape de sécurité
5 - 4 - 10 - les clapets
5 - 4 - 11 - les pressostats
5 - 4 - 13 - le contrôle du débit
Dans le cas de générateur de grande puissance, ces chaudières doivent être munies en premier lieu d’une
soupape de sécurité. Cette soupape permet l’échappement de la vapeur, dès que l’on atteint le point de
consigne de température ( exemple 90°C ).
Un aquastat normal qui agit sur le brûleur suivant un point de sécurité préalablement affiché.
Un aquastat de sécurité qui agit en cas de fonctionnement défectueux de l'aquastat de réglage. Il intervient
totalement le fonctionnement de la chaufferie, qui peut être remise en marche que par un réarmement manuel.
Un appareil devra également être prévu pour éviter le manque d'eau de la chaudière, cet appareil appelé
manostat interrompt également le fonctionnement du brûleur.
Une cheminée :
Méthode de calcul général:
P = S
4000Ö H
P_________________________________________________________________________________________________________________________________
= Puissance en kcal/h
H = Hauteur en mètres
S = Section de la cheminée en dm²
( section cheminée ) / 2
Une porte métallique coupe feu doit être installée s’ouvrant directement sur l’extérieur. Elle devra être munie d’un
système de fermeture de sécurité s’ouvrant par simple pression, dite par barre anti-panique.
Un nombre minimum d’extincteur à poudre doivent êtres installés, ainsi qu’une pelle et un seau à sable à
l’intérieur de la chaufferie.
Les parois de la chaufferie seront constitués de matériaux de maçonnerie tenant au feu au moins deux heures.
Il est interdit d’entreposer dans la chaufferie des matériaux inflammables, ni entreposer d’autre matériel que ceux
destinés au dépannage.
La cuve a fioul doit être dans une fosse ou un local constitué de murs maçonnés en 34 cm d’épaisseur. Et laisser
un espace libre de rétention, d'un volume au moins égal à la capacité de cette cuve.
En aucun cas on ne placera la cuve de fioul à coté du brûleur.
Ils sont utilisés soit isolément, soit en serpentin, soit en faisceaux parallèles, réunis par des connexions ou par
des collecteurs.
Ce sont donc pour la plupart des cas, des tubes tarif 1 et 3. Ils sont posés horizontalement ou verticalement. Leur
avantage consiste en un bon rendement et une grande facilité de nettoyage. On les utilise munis de réflecteurs
calorifugés pour éviter les déperditions de chaleur vers le haut.
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6 - 3 - Les radiateurs
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Les radiateurs en acier ont des caractéristiques générales voisines des radiateurs en fonte. Toutefois leur masse
est moins importante. De toute façon la tendance est à l'emploi généralisé de ces radiateurs qui maintenant ont
une norme d'émission NF officielle et une fiabilité comparable à celle des radiateurs en fonte.
6 - 4 - Les convecteurs
Ils sont constitués par des tuyaux à ailettes en acier, en cuivre, ou en aluminium, fixés sur deux ou quatre tubes
en acier installés, soit en niche, soit dans un carter, avec une plaque de fermeture pour l'entrée et la sortie de l'air.
L'émission de la chaleur s'opère presque uniquement comme son nom l'indique par convection. 80% par
convection, 20% par rayonnement. L'emplacement optimal des convecteurs est comme dans le cas des
radiateurs, le long des parois froides.
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6 - 5 - Les aérothermes
Les aérothermes sont, selon le type, soit suspendus, soit fixés en élévation sur une paroi. Dans chaque cas de
figure, il y a lieu de répartir au mieux le flux de diffusion d'air chaud.
Les aérothermes peuvent fonctionner:
- en reprise d'air intérieur
- en reprise d'air extérieur
- en mixte, air neuf, air repris
Il y a lieu de tenir compte dans le choix des appareils du niveau sonore acceptable dans la pièce. En milieu
bureaux ou salles scolaires on installe des ventilateurs fonctionnant à 900t/mn. Par contre dans le cas
d'installation industrielle on peut admettre des vitesses de rotation de l'ordre de 1500t/mn. Dans la mesure ou le
niveau sonore ambiant le permet.
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- Il est bien évident que tout appareil étant capable d'interrompre le processus de chauffage lorsque la
température est atteinte, sera un économiseur d'énergie.
- De même si l'appareil est capable de limiter la température de nuit, il sera encore plus rentable.
- Ces appareils sont appelés: des régulateurs, ou des thermostats, ou aquastats, la régulation en général.
7 - 1 - Principe de la régulation
A titre indicatif 1°C en trop dans un logement se traduit en moyenne par une augmentation de
consommation de chauffage de l’ordre de 7%.
Le coffret central met en route et arrête le chauffage. La chaudière ne peut assurer la production d’eau chaude
sanitaire. Il est nécessaire de prévoir un autre système pour l’eau chaude.
Le thermostat d'ambiance peut mettre en route ou arrêter:
- le brûleur,
- le circulateur
- une vanne dans le cas d’une préparation d’eau chaude par exemple.
7 - 1 - 3 - La régulation flottante
La position de la vanne est sans arrêt, ouverte ou fermée, selon la position du thermostat.
7 - 1 - 4 - La régulation proportionnelle
Le réajustement constant de la quantité de chaleur qui permet de compenser les déperditions calorifiques de la
maison se fait par l’intermédiaire d’une vanne mélangeuse motorisée, 3 ou 4 voies.
La détection de température s'effectue par une sonde d'ambiance, mais la température désirée est obtenue par
le réglage automatique d'une vanne de mélange, trois ou quatre voies commandée par un moteur électrique.
Le mélange départ retour est donc contrôlé et ajusté en permanence aux besoins.
La température d’ambiance est ainsi plus régulière, sans à-coups, et le fonctionnement du brûleur plus
économique.
Ce système de régulation est cependant un peu plus onéreux que les précédents.
Dans ce cas, le détecteur est placé dans une des pièces du logement.
Un thermostat d'ambiance équipé d’une sonde mesurant la température intérieure du logement maintient celle ci
en permanence au voisinage de la valeur de consigne choisie, en agissant sur l’installation de chauffage.
De coût le plus souvent peu élevé et facile a installer, ce procédé présente pour principal avantage de prendre en
compte les apports de chaleur gratuits (ensoleillement, présence humaine et appareils électroménagers) qui
peuvent accroître de deux à trois degrés centigrades la température du logement. Permettant ainsi de diminuer
d'autant la production de chaleur de l’installation.
Son principal inconvénient provient des variations de la température intérieure du logement; celle ci ne peut être
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obtenu qu’avec au mieux une précision de plus ou moins 1°C. du fait de la dérive de la température après l'action
du thermostat.
L’emplacement du thermostat d'ambiance qui doit témoigner de la moyenne de l’ensemble des températures des
différentes pièces du logement, doit être choisi avec soin.
Il doit être installé dans une pièce fréquemment occupée, ne bénéficiant pas d’apports de chaleur marginaux trop
importants( ce qui exclus la cuisine et la salle de bain ) donc généralement dans la salle de séjour.
On doit le disposer sur une cloison intérieure éloignée de toute source de froid ou de chaleur et de façon
apparente (exemple; rideaux, meubles etc..).
Ce type de régulation contrôlant la production de chaleur à partir d’une seule pièce témoin ne convient que si
toutes les pièces sont thermiquement semblables.
Elle devrait être réservée à des petits pavillons ou des appartements de plain-pied.
Pour des maisons individuelles plus importantes ou à deux étages, la régulation en fonction de la température
extérieure est souvent mieux adaptée.
Dans ce mode de régulation, le coffret central commande la température de l’eau du circuit des radiateurs. Cette
variation se fait selon une loi de correspondance entre la température extérieure et la température de l’eau de
départ du circuit de l’installation.
A la différence du thermostat d’ambiance, elle permet d’avoir une action anticipative qui modifie l’intensité de la
production de chauffage pour toute variation de la température extérieure , avant même que celle-ci n’ait eu le
d’incidence sur la température intérieure du logement.
Ce système est par contre plus coûteux d’installation, plus délicate et ne prend pas en compte ( à moins d’être
complété par une sonde de température intérieure) les apports "gratuits" de chaleur.
L’emplacement de la sonde extérieure, doit être déterminé avec précision. Il faut qu’elle soit protégée de
l’ensoleillement (elle est la plus souvent placée au nord-est) et des intempéries ( neige, pluie), et qu’elle soit
éloignée de toute zone anormalement froide ou chaude (bouche d’extraction d’air, conduit de cheminée
fortement ventilée..). Elle doit aussi rester apparente et n’être recouverte, ni d’enduit ou de végétation.
La baisse du coût du matériel informatique permet maintenant de garder en mémoire les variations climatiques et
les variations d’occupation en fonction de la journée, de la semaine, du mois ou de l’année. Elle anticipe et
optimise toute variation et donne un maximum de confort et un maximum d’économie d’énergie.
Il semble intéressant de réduire la température d’une pièce en période, de non occupation, par exemple,
chambre où les enfants peuvent faire leur devoir le soir.
Il est important de ne placer en aucun cas le thermostat d'ambiance dans la même pièce que le robinet
thermostatique, dans ce cas il y aurait interférence de deux régulation à point de consigne forcément différents.
Autres précautions, il vaut mieux ne pas placer de robinets thermostatiques dans le cache radiateur, il existe pour
ce cas de figure des robinets thermostatiques à bulbe à distance.
Il est intéressant de remarquer que les robinets thermostatiques, qui sont généralement à deux voies,
déséquilibrent l’ensemble du réseaux hydraulique.
La pression du circulateur augmente, le débit d’eau dans les radiateurs non équipés de robinets thermostatiques
augmente donc.
Il est nécessaire de prévoir cette augmentation de débit, et au besoin y palier en installant une vanne a pression
différentielle.
L’horloge de programmation:
Il est inutile, la nuit, ou lorsque le logement est inoccupé de maintenir la température de confort ( en général 19°C
).
C'est la plus simple de toute, cela ressemble à un simple interrupteur. C'est aussi la plus utilisée, surtout
lorsqu’elle est combinée avec une horloge.
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- la régulation proportionnelle:
Elle s’impose dès que l'on veut prendre en compte plusieurs paramètres. Exemple loi de variation de la
température de l'eau en fonction de la température extérieure ( sonde sur l'eau et sonde extérieure ).
- Il est important de connaître ou de mesurer le rendement de la chaudière, celui ci peut varier de 50% à 95%,
ce qui change de beaucoup la consommation.
- Il faut évaluer, dans le cas d'un remplacement, la différence de prix par rapport au rendement, et voir si la
différence est amortissable. Il ne faut pas oublier le coût de la maintenance.
- Le rendement des chaudières a condensation peut dépasser les 100% sur le pouvoir calorifique inférieur.
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8 - 2 - Le changement de combustible, ou de tarification
Dans les années 1950 le fioul ou fuel-oil a petit à petit remplacé le charbon ( ou houille).
Actuellement pour des question pratiques, approvisionnement, régulation, encombrement, odeur, le gaz et
l'électricité remplacent eux mêmes le fioul.
- Mais attention, dans le cas de ces combustibles qui arrivent tout seul à la maison il faut veiller à faire le bon
choix d'abonnement, qui représente parfois une part non négligeable du coût total de la consommation.
- L’occupation, de 20 à 200 Watt par personne, selon le type d'activité, sommeil, travail, sport etc..
- L’éclairage: Il faut noter qu’à puissance énergétique égale, une lampe fluorescente donnera toujours plus de
lumière qu’une lampe a incandescence.
Dans certains cas un appartement inclus entre quatre appartements bien chauffés peut bénéficier d’apports
gratuits pour l’occupant de cet appartement, pas pour les autres.
8 - 3 - 1 - Isolation de la toiture
De toutes les parois d’un logement les toitures sont celles qui entraînent les plus fortes déperditions de chaleur.
Les isoler est le plus souvent facile et peu coûteux.
En ce qui concerne les toitures et les combles perdus, il est préférable de poser l'isolant sur le plancher.
1e Les rouleaux en fibre minérales à poser perpendiculairement aux solives pare-vapeur du coté de
l’habitation. Dans le cas où il faut superposer deux couches de laine de verre, ne pas oublier de trouer par
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endroits le pare-vapeur de la couche coté extérieur. .
2e Les isolants en vrac, conditionné, genre vermiculite, ou bille d’argile expansé. Lorsque l'épaisseur
souhaitée est réalisé, on peut aplanir l'isolant a l'aide d’un râteau et d'une planche. Coût de l'ordre de l'ordre de
120 francs le mètre carré, temps de retour, entre deux ou trois ans.
L’isolation des parois vitrées est une opération relativement onéreuse, dont l’incidence sur les autres
consommations de chauffage est faible du fait de la proportion réduite des surfaces vitrées sur l'ensemble des
parois extérieures.
L’isolation des baies vitrées offre des avantages non négligeable lié à l'amélioration du confort: Elévation de la
température extérieure supprimant l'effet de paroi froide. Amélioration sensible de l'isolation phonique.
L’isolation des baies vitrées existantes est rarement une opération intéressante sur le plan économique et
thermique, par contre elle peut l’être s’il existe un problème phonique.
8 - 3 - 3 - Isolation du sol
A moins d’avoir une cave, l’isolation du sol est particulièrement difficile dans l’habitat ancien. On s’abstiendra
donc de faire cet investissement peu rentable.
Il est toujours possible, et à peu de frais de réparer, d’améliorer ou de renforcer l’isolation des murs. Mousses,
placo plâtres, panneaux décoratifs etc.. Mais attention, il y a des limites, lorsque le bâtiment est déjà très bien
calorifugé, une sur isolation n’est pas rentable. ( voir précédemment le calcul de K et les degrés jours )
Le renouvellement permanent de l’air est nécessaire, autant pour l’hygiène que pour la prévention des
condensations sur les murs des pièces humides.
Or en habitat existant, les taux de renouvellement d'air sont bien supérieurs à la valeur conseillée. C’est à dire de
0,5 à 1 fois le volume de la pièce par heure.
Le remède consiste à poser des joints sur les trois cotés des fenêtres, et laisser passer par en dessous.
On distingue quatre sortes de joints:
Métallique
Mousse synthétique
Joint plastique rigide plié en forme de V
Joint silicone à la pompe
Une solution plus sophistiquée consiste à réaliser un ventilation mécanique contrôlée. ou VMC. Le logement
étant mis en dépression par le ventilateur de la VMC, il est nécessaire d’équiper les pièces a ventiler de bouches
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d'introduction autoréglables. Les châssis de fenêtres a double vitrage en sont généralement équipés.
On peut également diminuer les déperditions de la cave en réduisant judicieusement le renouvellement d’air de
celle ci.
Au cours des vingt dernières années, le tube de cuivre a acquis une place largement prépondérante dans la
distribution des fluides de toute nature. eau, gaz, oxygène, azote. Air comprimé. Etc.
La faveur dont jouit le tube de cuivre dans ces applications résulte des qualités propres à ce matériau :
très grande résistance à la corrosion, tant par l'eau qui circule à l'intérieur, que par les milieux extérieurs, facilité
et, par conséquent, rapidité de mise en oeuvre. perte de charge réduite. résistance à des pressions élevées pour
une faible épaisseur de paroi. légèreté. esthétique
Dans ces conditions pourquoi le tube de cuivre ne serait-il pas employé également dans les installations de
chauffage central ?
Beaucoup de matériaux ont changé notamment pour la construction des chaudières et des radiateurs. Il en sera
de même pour les canalisations Le cuivre a déjà trouvé place dans de nombreux modèles nouveaux appareils
d'émission de chaleur convecteurs. plinthes chauffantes, etc.
Si, pendant longtemps. on a considéré que le tube de fer était le seul matériau possible pour les canalisations, le
développement des installations avec générateurs a gaz a nettement mis en évidence l’intérêt du tube de cuivre
dans les installations de chauffage.
Ce qui est vrai avec les générateurs à gaz. le demeure avec n’importe quel autre type de chaudière.
aspect des installations sensiblement amélioré, à la grande satisfaction des architectes. des
décorateurs et des utilisateurs ;
diminution des diamètres et moindre épaisseur du tube. d'où moindre poids et réduction manifeste de
l'inertie calorifique ;
en cas de circulation accélérée, pompe ou accélérateur de hauteur manométrique plus faible. d'où
moindre effort de cet appareil de pulsion ;
longévité de l'installation ;
en définitive, un prix d'installation sensiblement égal à ceux pratiqués normalement. voire inférieur.
9 - 1 - Aspect économique
Une raison parfois évoquée à l’encontre du tube de cuivre est son prix élevé.
L'argument est spécieux, car il ne prend en considération l'un des éléments un problème, et non son ensemble
Si le prix d’achat au mètre de matériau est plus élevé. personne ne conteste. non plus. l'économie appréciable
de main d'oeuvre obtenue avec le tube de cuivre.
L’expérience pratique montre que mes dépenses totales d'installation sont sensiblement équivalentes à celles
entraînées par d’autres matériaux mis en œuvre par des ouvriers à égalité de qualification.
Les pertes de charge par frottement sont plus faibles dans le tube de cuivre (en raison de ses parois lisses) que
dans le tube acier.
Les mesures effectuées, confirmées par l'expérience, ont montré que, pour un même diamètre et un même
débit, et par conséquent une même vitesse, le rapport des pertes de charge par frottement, dans le tube de fer et
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dans le tube de cuivre, augmente avec le diamètre et ce débit.
Dans la pratique, ces résultats peuvent se traduire ainsi :
par rapport au tube de fer, les gains de diamètres de tubes de cuivre, du 10 au 50 mm se situent entre 8 et 22
%;
les pertes de charge sont diminuées, pour ces mêmes diamètres, de 25 à 60 %.
Pour une même perte de charge linéaire, la vitesse sera plus élevée dans le cuivre. Les multiplicateurs de
modules seront plus forts, c'est-à-dire que, dans une installation avec tubes de cuivre, le rapport entre les pertes
de charge locales et celles par frottement sera plus important que dans une installation avec tubes de fer.
En conséquence, si, avec le tube de fer, il est d'usage de prendre, comme estimation de première approximation,
un rapport de 50 %- 50% pour ces deux sortes de pertes de charge, il sera logique de prendre, a priori, pour le
tube de cuivre :
Ce rapport est donné à titre indicatif pour une installation normale, ne présentant pas de particularités spéciales.
Il sera apprécié par le technicien en fonction des tuyauteries plus ou moins longues et des sinuosités ou
accidents de parcours plus ou moins nombreux.
En conclusion, il n'existe pas et il ne peut exister aucune concordance systématique entre les sections de tubes
de fer et celles des tubes de cuivre.
Ainsi, toute transposition des résultats du calcul d'une installation en tube de fer pour sa réalisation en tube de
cuivre reste du domaine empirique et risque de conduire à des mécomptes.
Les diamètres des canalisations en cuivre à installer doivent donc être déterminés en fonction des pertes de
charge propres au tube de cuivre, à l'aide de l'abaque inséré dans le présent document.
Tous les autres éléments entrant normalement dans le calcul d'une installation de chauffage ne se trouvent en
rien modifiés par l'emploi du tube de cuivre.
Beaucoup d'installateurs en chauffage font également de l'équipement sanitaire. Le tube de cuivre est
maintenant bien connu de tous ces professionnels pour lesquels les opérations de travail et de mise en oeuvre,
d'ailleurs très simples ne posent aucun problème.
Une main-d'oeuvre dont la formation a été orientée uniquement vers l'industrie du chauffage, pourra ne pas avoir
la même connaissance de la technologie du tube de cuivre.
Tous les éléments d'information sur ce sujet sont donnés en détail dans la brochure « Le tube de cuivre dans le
bâtiment» qui est adressée gracieusement, sur demande au Centre d'Information Cuivre Laitons Alliages.
Nous avons cru bon cependant, d'en rappeler ici les données essentielles.
Le tube de cuivre est à la fois ductile et résistant. Il peut supporter un premier gel en se dilatant sans éclater.
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Il résiste à des pressions très élevées, comme en témoignent les exemples suivants :
- un tube de cuivre de 12 mm de diamètre extérieur, en 1 mm d'épaisseur, n'éclatera que sous une pression de
440 kg/cm²; avec une épaisseur de 0,8 mm seulement, la pression nécessaire pour le faire éclater sera encore
de 335 kg/cm² ;
- pour un tube de 22 mm de diamètre extérieur, les pressions nécessaires pour en provoquer l'éclatement seront
encore de 220 kg/cm" pour le tube de 1 mm d'épaisseur, et 170 kg/cm² pour le tube de 0,8 mm.
Le tube à employer est le même que celui utilisé pour les installations sanitaires, c'est-à-dire en cuivre du type
Cu/b suivant définition de la Norme NF A 53-100, dans les dimensions normalisées de la Norme NF A 68-201.
On trouvera en fin d'ouvrage un tableau A donnant toutes les caractéristiques (diamètres, épaisseurs, poids au
mètre, sections de passage, contenances au mètre, surfaces intérieures et extérieures au mètre, pressions
Il faut cependant considérer que les tubes à parois minces exigent une plus grande attention pour le façonnage
et, notamment, pour le cintrage. L'emploi des raccords à souder par capillarité élimine les difficultés de cet ordre.
Les quelques renseignements ci-dessus permettent d'apprécier les avantages et l'économie apportés par le tube
de cuivre dans l'équipement d'une maison, d'un immeuble: un seul type de tube pour toutes les installations de
confort, un seul outillage, très réduit, pour sa mise en oeuvre; plus de manutentions pénibles, l'établi, la filière ne
sont plus nécessaires; le compagnon peut travailler seul, sans le secours d'un aide.
9 - 3 - 2 - Formes de livraison
Les tubes de cuivre sont livrés soit en couronnes de grande longueur à l'état légèrement écroui jusqu'au
diamètre extérieur de 22 mm, soit en barres droites écrouies de 4 à 6 m environ dans tous les diamètres.
Le tube en couronne est particulièrement recommandé pour les canalisations encastrées pour des questions de
dilatation dont il est parlé plus loin. Il est également intéressant pour les tuyauteries de grande longueur qui
comportent de nombreux accidents de parcours.
Les tubes en longueurs droites sont préférables pour toutes les parties visibles en raison de leur parfait dressage
en usine qui donne toujours un aspect plus net et plus esthétique que le dressage à la main du tube en
couronne.
9 - 3 - 3 - Dilatation
Le coefficient de dilatation du cuivre est de la 17 x 10 -6 par °C (acier 11 x 10 -6 ) ce qui signifie que, pour un écart
de température de 100°C= on aura une dilatation longitudinale de 1,7 mm par mètre.
La formule suivante permet de connaître rapidement l'amplitude approximative des mouvements à prévoir entre
deux points fixes d'une conduite.
D = L x E /60
dans laquelle :
D = dilatation en mm,
L = longueur du tronçon en m,
E = écart de température en °C.
En général, dans les installations habituelles d'appartements en tubes apparents, la dilatation des tuyauteries ne
pose aucun problème particulier; les coudes et les changements de direction suffisent, en effet, à absorber les
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mouvements longitudinaux des conduites.
II n'en est plus de même pour les longs alignements droits sans accidents de parcours, par exemple, les
colonnes montantes d'immeubles, ainsi que pour les tuyauteries encastrées.
Dans le premier cas, on aura recours soit à des lyres, soit à des compensateurs de dilatation judicieusement
placés, en ayant soin de ne pas brider les tubes entre deux points fixes dans les traversées de planchers, murs
et cloisons, ni dans les colliers de fixation.
Une disposition analogue peut éventuellement être adoptée pour les canalisations encastrées mais elle oblige à
placer ces dispositifs à l'intérieur de niches ménagées dans le béton ou la maçonnerie, qui sont ensuite garnies
de matériaux compressibles (vermiculite, laine de verre, etc.). Un autre inconvénient réside dans l'impossibilité de
contrôler l'efficacité du système après sa mise en service.
Un autre procédé nous paraît offrir plus d'intérêt, tant dans la garantie qu'il apporte que dans la facilité
d'exécution et pour son aspect économique. Il consiste à absorber la dilatation par la flexion des tubes permise
par l'élasticité du cuivre.
Ce résultat est obtenu par l'emploi du tube en couronne placé à l'intérieur d'une gaine en matière plastique.
Les ondulations naturelles qui résultent du déroulement normal des couronnes sont suffisantes pour constituer, à
elles seules, les dispositifs propres à absorber les allongements du tube. Pour cela, il est évidemment nécessaire
que le diamètre intérieur de la gaine de protection soit un peu supérieur au diamètre extérieur du tube. En
général, un jeu de 2 à 3 mm est suffisant pour assurer une bonne dilatation.
Les gaines à ondulations parallèles, en polychlorure de vinyle, permettent un enfilage facile du tube tout en
offrant une excellente résistance à l'écrasement et conviennent parfaitement bien à cet usage.
Pour ne pas faire reporter les efforts engendrés par la dilatation sur les piquages ou les tés de dérivation, on aura
soin d'arrêter la gaine d'isolement avant les assemblages de ces dérivations et d'immobiliser les tés ou les
piquages par un enrobage direct dans le béton.
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9 - 3 - 4 - Mise en oeuvre
La mise en oeuvre du tube de cuivre est très simple et ne nécessite qu'un outillage réduit et léger, limité dans le
cas de l'emploi des , raccords à souder par capillarité à un coupe-tube et un moyen de chauffage : lampe à
souder ou chalumeau.
On peut résumer cette mise en oeuvre en quatre opérations : .
les jonctions
les changements de direction
les dérivations
les raccordements.
L'installateur a le choix entre deux procédés pour la réalisation de ces opérations :
par façonnages du tube
par l'emploi de raccords à souder par capillarité.
Les jonctions de tubes entre eux se feront donc par emboîtures ou au moyen de manchons; les changements de
direction: par cintrages ou à l'aide de coudes rapportés; les dérivations : par piquages ou en utilisant des tés.
Les deux techniques sont également valables et ont chacune leurs partisans.
Les raccordements sur radiateurs sont réalisés : à l'aller, au moyen d'un robinet à souder spécial pour tubes en
cuivre et d'un raccord UNION pour branchement sur le radiateur et, pour le retour, avec un raccord UNION et un
coude à souder intérieurement.
Des outillages modernes, peu encombrants, à fixer sur un trépied ou un établi, permettent de réaliser à volonté,
et rapidement, tous les façonnages nécessaires : collets, emboîtures, rétreints, épanouis.
Pour le cintrage, les méthodes telles que le cintrage au ressort ou par remplissage sont à notre sens périmées,
sauf cas particuliers; les installateurs disposent maintenant de nombreux types de cintreuses légères et
maniables et d'un prix d'achat relativement peu élevé.
Les façonnages sont supprimés par l'emploi des raccords à souder par capillarité. L'économie de main-d'oeuvre
qui en résulte compense la dépense consacrée à l'achat des pièces de raccord. Dans cette solution l'outillage
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nécessaire se réduit à un coupe-tube et à une lampe à souder pour la soudure à l'étain.
Pour les brasures, le moyen de chauffe le mieux approprié est le chalumeau au gaz propane ou butane. Les
chalumeaux air-propane ou air-butane conviennent bien également.
Notons que, dans un piquage direct, la surface de contact de l'assemblage est très inférieure à celle donnée par
un té. Il est donc indispensable, dans ce cas, d'utiliser exclusivement le brasage fort.
9 - 3 - 5 - Assemblages
Le mode d'assemblage rationnel et économique des tubes de cuivre entre eux est le brasage capillaire, bien
connu des professionnels sous les termes de « soudure à l'étain » et de « brasage à l'argent » qui correspondent
respectivement, d'après la terminologie officielle, au « brasage tendre » et au « brasage fort. ».
Le brasage capillaire consiste à tirer parti du principe suivant : lorsque deux surfaces de cuivre, nettoyées,
décapées et en contact étroit sont portées à la température de fusion du métal d'apport utilisé pour l'assemblage,
celui-ci est aspiré par capillarité dans le joint, qui est ainsi complètement rempli, assurant l'étanchéité et une
résistance élevée après refroidissement.
La technique du brasage capillaire est extrêmement simple; elle n'exige aucune connaissance spéciale ni aucun
tour de main, mais seulement du soin et le respect des règles fondamentales ci-après :
. un bon ajustage des parties à assembler, l'extrémité du tube doit rentrer à frottement doux dans l'emboîture ou
le raccord;
. un nettoyage correct des surfaces destinées à venir en contact;
. une application de flux suffisante mais sans excès et régulière.
Reste à choisir l'alliage d'apport à utiliser. La discussion sur la supériorité du brasage tendre (soudure étain -
plomb ou étain - argent) ou du brasage fort (brasure) est ouverte depuis longtemps, et chacun des deux
procédés a ses partisans convaincus.
Les brasures ont des résistances mécaniques supérieures à celles des soudures à l'étain. En revanche, elles
exigent un chauffage beaucoup plus poussé qui a pour effet de recuire le tube et, par conséquent, de diminuer
sa résistance mécanique propre.
En conséquence, lorsqu'il est fait appel au brasage fort, il est recommandé d'employer une brasure à point de
fusion le plus bas possible pour éviter le risque d'une surchauffe locale susceptible d'entraîner une fragilisation
du tube.
Notons encore que l'alliage doit être d'autant plus fluide que l'intervalle est faible et l'emboîture ajustée. Les
brasures à l'argent sont celles qui répondent le mieux aux conditions exigées pour le brasage fort des tubes de
cuivre. Il n'en demeure pas moins que des dizaines de milliers d'installations réalisées en tubes de cuivre avec
raccords soudés à l'étain donnent entière satisfaction.
La résistance mécanique d'une soudure à l'étain 50/50 (1) est fonction de la longueur de l'emboîture. Les essais,
confirmés par l'expérience, ont montré que cette longueur, contrairement à (l) II existe également des soudures à l'étain
ce que l'on pense généralement, est indépendante du diamètre du tube, contenant une certaine proportion d'argent qui
résistent particulièrement bien à des
mais qu'elle doit être proportionnelle à l'épaisseur de la paroi de ce tube. températures supérieures à 80°C
Avec une longueur égale à douze fois l'épaisseur du tube, la résistance du
joint est égale à celle du tube.
Nous rappelons que, sur les piquages directs, les surfaces en contact sont insuffisantes pour une soudure à
l'étain et que le brasage fort est indispensable dans ce cas.
9 - 4 - Circuits mixtes
La corrosion des installations de chauffage est un des sujets qui préoccupe, non seulement les installateurs,
mais également les architectes et maîtres d'oeuvre dont la responsabilité est engagée dans la construction.
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A ce titre, on constate parfois chez certains professionnels des craintes de désordres de ce genre qui pourraient
résulter de la présence dans une même installation de métaux différents tels que le cuivre et l'acier ou la fonte.
Une mise au point sur ce sujet apparaît donc nécessaire et indispensable.
En circuit fermé, c'est toujours la même eau qui circule, qu'il s'agisse d'une eau agressive ou non, il ne peut y
avoir corrosion. En effet, la corrosion ne peut se produire qu'en présence d'oxygène. Une fois consommé»
l'oxygène dissous dans l'eau, il y a passivation et la corrosion s'arrête.
Il faut donc, avec les circuits mixtes cuivre - fer, éviter de renouveler l'eau fréquemment et utiliser de préférence
des vases d'expansion fermés, sous pression d'azote, ou tout au moins en cuivre ou recouverts d'émail neutre.
Une remarque s'impose ici : le simple contact fer - cuivre n'est pas à craindre comme on le croit trop souvent. En
effet, les surfaces en contact sont insuffisantes pour produire un courant électrique pouvant provoquer des
corrosions.
En outre, il convient toujours d'éviter toutes possibilités d'accumulations de l'air (poches d'air) - qui sont
également défavorables au point de vue de la circulation - par la régularité des pentes des conduites et la
présence de dispositifs de purge aux points hauts.
Rappelons enfin que le cuivre n'est pas attaqué par les matériaux de construction : chaux, plâtre, ciment, béton,
même en présence d'humidité. Les seuls matériaux présentant un danger pour le cuivre sont les bétons
émulsionnés à l'aide d'agents ammoniacaux et les sols contenant du sulfate de magnésie (Terrazolith).
Le tube de cuivre peut donc être encastré dans les planchers et les murs, sans aucun risque de corrosion.
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Chapitre X : Les aides de l’état
Exemple :
Remplacement d’une chaudière de chauffage central.
Les dépenses d’isolation thermique de votre résidence principale si elle a été achevée en 1982. Il s’agit des
dépenses d’isolation des parois opaque. (combles, terrasse, toiture et portes extérieures) vitrées ( double vitrage,
survitrage et double fenêtre).
Pose de volets isolants, calorifugeage, joints d’étanchéité, répondant à certaines normes techniques.
La régulation de chauffage( frais de fourniture et de pose des appareils, permettant le réglage et la
programmation de équipements de chauffage, ou de production d’eau chaude sanitaire de votre résidence
principale, achevée avant le premier janvier 1982.
Attention:
A l'exception des travaux destinés à économiser l’énergie, pour lequel vous pouvez assurer vous même la pose
des matériaux, tous les autres travaux doivent être réalisés par des entreprises qualifiées, en particulier pour le
remplacement d’une chaudière gaz.
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Chapitre XI : Exemple de devis d’installation de chauffage
11 - 1 - Données de base :
Puissance de l'installation :..........................kcal/h
Température intérieure : 20°C en séjour, 18°C en chambre, 22°C dans la salle de bain.
Température de base extérieure -9°C
11 - 2 - Chaudière :
11 - 3 - Radiateurs:
8 radiateurs en acier de marque SUN ou similaire, de type panneaux, posés sur consoles, peinture définitive.
(voir documentation)
Chaque radiateur comporte:
1 robinet simple pointeau sur le départ
1 coude, ou té de réglage sur le retour
1 purgeur d'air à volant
11 - 4 - Canalisations:
11 - 5 - Régulation:
11 - 6 - Divers:
L'ensemble:
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Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix total toutes taxes :.......................
Plus value N° 1
Un robinet thermostatique
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................
Plus value N° 2
Thermostat d'ambiance programmable en remplacement du précédent
Prix hors taxes :.......................
T.V.A. 18,6% :.......................
Prix toutes taxes :.......................
- La dépose et la repose éventuelle des radiateurs lors des passages des autres corps de métier.
- Et en général, tout travaux non explicitement décrits dans notre présent devis.
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11 - 8 - Garantie:
11 - 9 - Paiement:
30 % à la commande
Avec l’aimable autorisation des Ets CHAUFFOTEAUX ET MAURY 79 av. du général Leclerc 78403 CHATOU
Nous joignons à ce cours le document complet de montage et de dépannage d’une des chaudières murale la
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plus répandue, la CALYDRA CF & VMC
La CALYDRA CF & VMC est composée d'une barrette de robinetterie et de la chaudière, le tout colisé
séparément.
La chaudière comprend :
Un châssis monobloc embouti sur lequel sont fixés les différents sous ensembles.
Un habillage esthétique, composé d'une façade monobloc galbée sur le devant.
Un tableau de bord équipé :
- de trois boutons de réglage
commutateur Chauffage seul/Arrêt / Eté / Hiver
bouton de réglage de la température de l'eau chaude sanitaire
bouton de réglage de la température de l'eau du circuit de chauffage
- d'un bouton poussoir
bouton poussoir de réarmement en cas de mise en sécurité
- d'indicateurs de fonctionnement
voyant vert indiquant que l'appareil est sous tension
voyant orange signifiant que le brûleur est allumé
voyant rouge de mise en sécurité
programmateur intégré
Une notice simplifiée d'utilisation intégrée à la chaudière, discrète elle est accessible facilement par l'utilisateur.
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Elle pivote à l'arrière du tableau de bord.
DESCRIPTION DE LA CHAUDIERE
1 - Anti-refouleur
2 . Echangeur en cuivre recouvert de peinture aluminiée
3 - Brûleur multi-gaz équipé d'un contrôle de flamme par ionisation
4 . Nourrice équipée d'injecteurs emmanchés
5 - Réserve Isotherme Intégrée (R2i)
6 - Interfaces hydrauliques
7 - Groupe électro-pompe
8 - Boîtier électrique
9 - Couvercle de bottier électrique
10 . Ensemble vanne trois voies et by.pass
11 - Partie gaz équipée d'un bloc de trois électrovannes
12 - Sécurité de surchauffe
13 - Sécurité de débordement SPOTT ou VMC
PLAQUE SIGNALETIQUE
La plaque signalétique positionnée sur la chaudière (repère 1) donne
les principales caractéristiques de l'appareil ainsi que les spécifications
d'estampillage et d'agrément.
Sur le boîtier électrique se trouve l'étiquette de validation de la fiche d'intervention du Premier Contrôle Technique
(repère 2 ).
BARRETTE DE ROBINETTERIE
1. - Support
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2. - Départ sanitaire
3. - Douilles de raccordement (fournies à la demande)
4. - Disconnecteur
5. - Soupape de sécurité
6. - Vis de vidange
7. - Robinet de départ chauffage
8. - Robinet d'arrêt de gaz
9. - Joint
10. - Robinet d'arrêt d'eau froide sanitaire
11. - fifre eau froide sanitaire
12. - Robinet de retour chauffage
13. - Robinets de remplissage et d'isolement du disconnecteur
Un large écartement mural permet une installation aisée des raccordements eau et gaz.
Les douilles de raccordement existent sur demande pour installation neuve et pour remplacement de chaudières.
Références :
CM/CALYDRA 1010517
SD/CALYDRA 1010520
ELM/CALYDRA 1010182
VAILLANT/CALYDRA 1010183
Placer le filtre sanitaire sur l'arrivée eau froide sanitaire de la barrette de robinetterie. Il assure la protection du
circuit sanitaire de la chaudière.
Le disconnecteur
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Muni d'un robinet d'isolement, son rôle est d'assurer une discontinuité entre l'eau sanitaire et l'eau du circuit de
chauffage en utilisant le principe des pressions différentielles. La différence de pression amont / aval permet le
déplacement des clapets de l'amont vers l'aval.
Phase 1
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Phase 2b
L'ouverture du robinet aval permet à la pression du réseau de comprimer le ressort du clapet amont puis celui du
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clapet aval.
Phase 3
C'est la phase de remplissage de l'installation de chauffage.
Phase 4
Lors de la fermeture des deux robinets d'arrêt (amont et aval), les deux clapets se referment sous la pression de
leurs ressorts.
Phase 5
L'eau contenue dans la chambre centrale s'écoule à l'égout pour éviter tout contact avec le réseau d'eau potable.
Phase 6
Après le remplissage, les deux circuits (chauffage et sanitaire) sont isolés.
Tableau de bord
Le tableau de bord, situé dans le bas de la
chaudière, donne accès aux principaux boutons
de réglage et de contrôle.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
de la CALYDRA 23 CF & VMC
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W
CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 7,75 à 23,25 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 23 kW
Débit spécifique pour un t de 30°c 11,5 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 mbar 2,76 m3/h Débit d'air neuf requis
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 25 mbar 2,93 m3/h pour l'alimentation
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 mbar 2,06 kg/h en air de combustion
G 31 (gaz Propane) distribué à 37 mbar 2,02 kg/h 57 m3/h(n)
Brûleur : Nature du gaz
Nombre de becs :16 G 20 G25 G30-G31
Diamètre des injecteurs en mm Nourrice 1,18 1,18 0,70
Diaphragme gaz des EV EV Bleue 2,30 2,30 1 ,55
EV Noire 6,70 6,70 4,90
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
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de la CALYDRA 28 CF
CATEGORIE II 2E+ 3+
CLASSE I TYPE B11 BS
REGLEMENTATION C CATEGORIE B PERTES < 500W
CARACTERISTIQUES VALEURS
Puissance utile chauffage 8,7 à 26 kW
Température maxi départ chauffage 85 °C
Pression maxi chauffage 3 bar
Vase d'expansion - capacité maximale 7,1 l
- pression de gonflage 0,7 bar
Puissance utile sanitaire 26 kW
Débit spécifique pour un t de 30°c 12,9 l/mn
R2i - capacité 6l
Pression maxi sanitaire 7 bar
Température ECS réglable 40 à 60°C
Rendement 81% sur PCS
90 % sur PCI à puissance nominale
Tension électrique 230 Volts monophasé + terre (50 Hz)
Fusibles de protection 2 A - 1,25 A temporisé
Puissance électrique absorbée 90 W
Protection électrique lP 44
CARACTERISTIQUES GAZ
Débit nominal à 15°C sous 1013 hpa
G 20 (gaz de Lacq) distribué à 20 mbar 3,09 m3/h Débit d'air neuf requis
G 25 (gaz de Groningue) distribué à 25 mbar 3,28 m3/h pour l'alimentation
G 30 (gaz Butane) distribué à 28 mbar 2,30 kg/h en air de combustion
G 31 (gaz Propane) distribué à 37 mbar 2,27 kg/h 60 m3/h(n)
Brûleur : Nature du gaz
Nombre de becs :16 G 20 G25 G30-G31
Diamètre des injecteurs en mm Nourrice 1,18 1,18 0,72
Diaphragme gaz 1/3 Gaz 2,40 2,40 1 ,65
Plein Gaz / / 6,70
Sécurités :
Gaz Bouchon magnétique Thermocouple Ionisation
NON NON OUI 2,5 A
Fumées Débordement VMC Pressostat
OUI 72°C OUI 54°C NON
Eau Clapet de décharge Soupape Chauffage Pressostat Circuit primaire
OUI 7 bar OUI 3 bar NON OUI 105°C ± 3°C
Débistat ECS Débistat primaire
OUI seuil 2 l/mn OUI seuil 250 l/h
Pompe Marque : Résistance : Vitesse : Condensateur :
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 f 450 V
(Calydra 23 kW)
Wilo HUP 15/70 V 2050/2200 t/mn 2,6 f 450 V
(Calydra 28 kW)
EV Gaz Nombre : Couleur : Résistance : Tension :
3 Grise 130 24 V continu
Bleue 130 24 V continu
Noire 130 24 V continu
Evacuation Type : Flux forcé : Conduit Fumée : VMC :
fumées NON OUI OUI
Moteur : Marque : Résistance : Vitesse :
1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 -Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire
11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
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20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC
1 - Echangeur principal
2 - Brûleur
3 - Electrode d'ionnisation
4 - Electrodes d'allumage
5 - Electrovanne sécurité
6 - Electrovanne 1/3
7 - Electrovanne 2/3
8 - Thermistance circuit primaire
9 - Thermistance R2i
10 - Thermistance sanitaire
11 - Débistat sanitaire
12 - Débistat circuit primaire
13 - Pompe 2 vitesses
14 - Vase d'expansion
15 - Purgeur automatique
16 - Vanne trois voies
17 - By-pass réglable
18 - Echangeur sanitaire
19 - Ballon R2i
_________________________________________________________________________________________________________________________________
20 - Boîtier électrique
21 - Sécurité de surchauffe
22 - Robinet départ chauffage
23 - Robinet gaz
24 - Robinet arrivée eau sanitaire
25 - Ensemble disconnecteur avec robinets d'arrêt et remplissage
26 - Robinet retour chauffage
27 - Soupape de sécurité
28 - Manomètre
29a - Sécurité de débordement SPOTT
29b - Sécurité VMC
REGULATION CHAUFFAGE
_________________________________________________________________________________________________________________________________
REGULATION CHAUFFAGE
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_________________________________________________________________________________________________________________________________
Le commutateur 2: Temporisation Inter cycle (TlC) diffère le démarrage en mode chauffage après une fonction
sanitaire : 10 ou 30 s.
Le commutateur 3: permet le fonctionnement du mode chauffage, en tout, peu ou rien (NORMAL) en tout ou
tien ITURBO).
Le commutateur 4: permet de limiter la puissance en chauffage (position P 1/3) pour correspondre aux
déperditions de l'installation (sans baisser la puissance en sanitaire).
NOTA :
En cas de régulation par TA en mode coupe-pompe, une temporisation post-balayage de 3 minutes entre en
fonction après coupure par TA.
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REGULATION SANITAIRE
La température de l'eau chaude sanitaire est réglable entre 40 et 60°C. Son ajustement est commandé par la
position du bouton de réglage Eau Chaude Sanitaire qui est indiqué sur la figure ci contre.
Le passage en fonction sanitaire se traduit par l'extinction des leds de l'indicateur de température.
La régulation de la température est gérée par la carte électronique et la mesure est effectuée par les
thermistances immergées, la thermistance R2i et la thermistance primaire.
La puissance du brûleur est limité au petit débit gaz (EV Bleue).
La régulation de la température est gérée par la carte électronique et la mesure est effectuée par les
thermistances immergées, la thermistance R2i et la thermistance primaire.
Le principe est d’asservir la température d’ ECS elle -même liée à la température de consigne sanitaire choisie
par l'utilisateur
La régulation de la température d'eau chaude sanitaire utilise deux thermistances de la chaudière, afin d'obtenir
une température de sortie constante.
La détection par le débistat sanitaire d'un débit de puisage > 2 l/mn entraîne l'alimentation de la pompe en
grande vitesse, le changement de position de la vanne trois voies, l'extinction de l'indicateur de température et le
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cycle d'allumage de la chaudière.
Chronologie:
1 L'utilisateur choisit une température d'eau chaude sanitaire TCS grâce au bouton de réglage
2 II effectue un puisage sanitaire
3 La chaudière se met en fonctionnement
4 La thermistance sanitaire Th S contrôle la température de sortie
5 L'écart de température TCS - Th S amplifié par 10 impose à la chaudière une température
de consigne du circuit primaire TCP; cette température étant limitée à 85°C.
6 La thermistance primaire Th C contrôle la température de celui-ci et permet la régulation en pilotant les
électrovannes (C.EV).
La régulation des électrovannes s'effectue comme pour le mode chauffage, sans la temporisation TAC.
L'arrêt du puisage entraîne l'extinction du brûleur à condition que le ballon R2i soit à la température de consigne.
Une temporisation variable de 10 ou 30 secondes (TIC) impose le verrouillage de la vanne 3 voies en position
sanitaire et l'arrêt du circulateur.
Puisage sanitaire inférieur à 2 1/mn ou maintien en température du ballon R2i
Si la température ballon est inférieure à la température de consigne ou si celle-ci n'est pas atteinte en fin de
puisage, la thermistance du ballon R2i provoque une demande sanitaire jusqu'à ce que la température de
consigne soit atteinte. La puissance au brûleur est limitée au petit débit gaz (EV Bleue), la température du circuit
primaire étant limitée par la thermistance primaire à 75 °C.
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Avec prélèvement de l'air additionnel par le dessus de la chaudière, le coupe tirage antirefouleur de la CALYDRA
permet la pose de celle-ci sans nécessairement prévoir un espace libre à droite et à gauche. .
Il est démontable et prévu pour être raccordé à un conduit d'évacuation d'un diamètre 125 mm normalisé
(Calydra 23 kW), ou 139 mm normalisé (Calydra 28 kW).
Il est également équipé d'une sécurité de débordement située sur la gauche de la chaudière ( Chaudière CF fig
ci contre) ou d'une sécurité VMC placée comme indiquer sur la fig ci dessous.
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VASE D’EXPANSION
Le vase d'expansion sous pression incorporé est placé dans le châssis à l'arrière de la chaudière.Il est composé
de :
- 2 demis coquilles en tôle acier sertis (épaisseur 1,8 mm)
- 1 membrane en caoutchouc
- 1 valve
- 1 bouchon de valve
Son rôle est de permettre l'expansion et la mise en pression statique de l'installation sans communication avec
l'extérieur.
Capacité maximale du vase d'expansion : 7,1 litres
Pression de gonflage : 0,7 bar
Important : Le vase d'expansion nécessite l'emploi d'une soupape de sécurité limitant la pression statique à 3
bar.
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1 Nourrice
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L'armature gaz
est composée d'une embase de brûleur en aluminium,
à alimentation décentrée et d'une partie gaz sur
laquelle est fixée le bloc d'électrovannes.
Les différents diaphragmes du bloc gaz sont démontables pour permettre le changement de gaz.
ENSEMBLE HYDRAULIQUE
II assure l'assemblage entre la chaudière et la barrette de raccordement lors de la mise en place de la chaudière
Une sonde de régulation immergée contrôle la température de l'eau sanitaire en fonction de la température
choisie par l'utilisateur, au moyen du bouton de réglage Eau Chaude Sanitaire. Elle permet de maintenir en
température l'eau contenue dans le R2i en provoquant si nécessaire l'allumage du brûleur en petit débit gaz. La
température de l'eau de l'échangeur tubulaire ( primaire) est contrôlée par la thermistance primaire située sur la
vanne trois voies.
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Lors d'un puisage sanitaire la capacité d'Eau Chaude Sanitaire du R2i permet d'obtenir rapidement de l'eau
chaude et de la maintenir à température quasi constante pour un débit donné.
L'échangeur est fixé par 2 vis aux blocs hydrauliques supérieur il ) et inférieur (4).
L'étanchéité est réalisée par 4 joints auto-étanches à double lèvre.
Le passage des fluides à l'intérieur se fait en parallèle comme l'indique le schéma ci-contre.
Les fluides circulent à contre courant afin de conserver une différence thermique maximale.
La commutation s'effectue par le déplacement d'un clapet double entraîné par un moteur linéaire à double
enroulement, piloté par le boîtier électrique.
La position de repos correspond à la fonction chauffage, la fonction sanitaire restant prioritaire. La commutation
du clapet double s'effectue en 1,5 seconde.
NOTA : Une temporisation de 10 ou 30 secondes, après une fonction sanitaire (TIC), verrouille la
vanne 3 voies en position sanitaire.
Moteur de vanne :
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Valeurs des enroulements 240 10
Tension de fonctionnement 15 à 28 Volts
BY-PASS REGLABLE
Le by-pass attenant à la vanne trois voies (Cf fig 1) est réglable. Il est monté en dérivation sur le départ
chauffage de la vanne trois voies (Cf fig 2 et 3). Sur le corps du by.pass sont raccordé la durite du VESPI et la
durite du by-pass.
Le by-pass placé sur la CALYDRA permet d'ajuster le débit du circuit de chauffage conformément aux calculs
effectués pour l'installation. Il permet également d'assurer le débit minimum, contrôlé par le débistat du circuit
primaire, dans le corps de chauffe de la chaudière..
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Fixée sur le bloc hydraulique inférieur à l'aide d'un clip, la pompe permet la circulation de l'eau. Elle fonctionne en
mode chauffage ainsi qu'en mode sanitaire. Les deux vitesses de la pompe sont sélectionnables par un
commutateur dans le boîtier électronique. En mode sanitaire quelque soit le choix de la vitesse de rotation la
pompe tourne en grande vitesse. La volute de la pompe est directement raccordée au débistat chauffage. ,
Nota : Lors du remplissage de l'installation le dégazage doit être impérativement effectué en position chauffage
seul.
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Les débistats :
Rôle :
Détection du débit d'eau dans les circuits chauffage ou sanitaire. Assurer la sécurité de présence et de débit
d'eau dans le circut primaire. Conditionner la mise en marche de la chaudière en cas de puisage sanitaire. ,
Principe :'
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Ouverture et fermeture d'un contact électrique (ampoule REED) par l'effet magnétique d'un aimant permanent
solidaire d'un clapet mobile dont le déplacement est fonction du débit d'eau.
( voir figure ci-contre)
Performances :
Débistat sanitaire
Seuil de d'enclenchement + 120 l/h ou 2 l/mn
Pertes de charge = 1,26 m CE à 900l/h
Débistat primaire
Seuil de d'enclenchement + 250 l/h
Pertes de charge = 1,26 m CE à 900l/h
Nota :
La partie supérieure et les clapets sont identiques pour les deux débistats. La différence de sensibilité est
obtenue sans réglage par le diamètre des sièges de clapets dans le bloc hydraulique. Le siège côté sanitaire,
comporte une petite rainure interdisant l'étanchéité totale entre le siège et le clapet afin d'éviter la montée en
pression du circuit sanitaire en fonction chauffage ainsi que lors du maintien en température du R2i.
Les thermistances :
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Elles sont interchangeables et leurs caractéristiques sont données par la courbe ci-dessous.
Température Résistance
25°C 5000
40°C 2631
80°C 620
110°C 255
Leur démontage est simple puisqu'il suffit de retirer l'agrafe ou de dévisser l'écrou de maintien puis de tirer la
thermistance vers soi.
L'étanchéité est réalisée par un joint torique que l'on doit graisser avec de la graisse silicone avant le remontage.
Attention ! Les thermistances sont immergées, il faut donc vidanger les circuits hydrauliques de la chaudière
avant le démontage.
1 - Raccordement électrique
2 - Epaulement pour maintien
3 - Joint d'étanchéité
4 - Corps effectuant la mesure
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La sécurité de surchauffe
L’indicateur de température
Indique la température de l'eau (2) du circuit de chauffage, la sonde est placée dans le corps de la vanne trois
voies. C'est la même thermistance qui sert à la régulation et à l'affichage.
Lors d'un puisage sanitaire supérieur à 2 l/mn (action du débistat sanitaire) ou d'un maintien en température du
ballon, les voyants s'éteignent.
L’indicateur de pression
Clipsé dans le bandeau, le manomètre (3) indique la pression d'eau dans le circuit de chauffage. Il est raccordé à
la volute de pompe. Son aiguille apparaît en rouge lorsque la pression baisse au dessous du niveau minimum.
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Elle est de couleur blanche lorsque la pression est correcte.
L'électrode d'ionisation placée en avant du brûleur contrôle la présence de flamme lors du fonctionnement de
l'appareil.
La valeur du courant d'ionisation est de : 2,5 A.
Principe de fonctionnement:
Lorsque le brûleur est allumé, la combustion de la flamme permet le passage d'un courant faible entre une
électrode (1) placée dans la flamme et le bec de brûleur.
C'est ce phénomène physique qui est utilisé pour contrôler le bon allumage du brûleur de la chaudière
Si la flamme est présente un courant faible circule entre l'électrode (1) et la masse du brûleur (4). Le circuit
électronique (3) détecte le courant d'ionisation et autorise l'électrovanne de sécurité (7) ainsi que l'électrovanne
petit débit gaz (6) et l'électrovanne grand débit gaz (5) à rester ouvertes. La circulation des informations est
symbolisée par des flèches.
Dans le cas contraire, l'absence de flamme ne permet pas le passage de courant et le boîtier électronique (3)
commande la fermeture de l'électrovanne de sécurité (7), de l'électrovanne petit débit gaz (6) et de l'électrovanne
grand débit gaz (5) ainsi que la mise en sécurité de la chaudière.
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Placée dans l'antirefouleur, la sécurité de débordement est un thermo contact qui s'ouvre à 72°C. Son
réarmement est automatique dès que la température redevient normale .Durant le temps de refroidissement, la
chaudière est en veille. (environ 15 'mn)
La sécurité VMC
Placée dans l'anti refouleur, la sécurité VMC est un thermocontact qui s'ouvre à 54°C. Son ouverture provoque la
mise en sécurité de la chaudière. Le voyant rouge s'allume en forte intensité. Le réarmement de la chaudière
s'effectue à l'aide du bouton RESET.
RACCORDEMENTS ELECTRIQUES
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Livré avec la chaudière, se trouve le connecteur ci-dessous qui a été spécialement conçu pour simplifier les
raccordements électriques.
Ouvrir le capot du boîtier électrique pour avoir accès à la carte électronique. (fig 1) Câbler la fiche comme indiqué
sur celle-ci puis la connecter à l'intérieur du boîtier électrique.(fig 4 repère B) .
Relier le câble de terre à la bome prévue à cet effet. (fig 4 repère A)
D'usine le connecteur est livré avec une étiquette d'avertissement sur le schunt TA. Elle est de couleur orange
fluorescent avec l'annotation 24 V.
Dans le cas d'un raccordement d'un TA retirer le schunt et raccorder les fils d'alimentation du TA suivant le
schéma figurant sur le connecteur.
Nota : Dans le cas d'un TA à simple contact (2 fils) ne câbler que les bornes 3 et 5 de la fiche.
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Le second contient
La chaudière avec une notice d'installation et d'emploi.
Le sachet contenant les joints, le filtre et le connecteur de raccordement électrique au boîtier.
Et d'un sachet contenant le kit de raccordements [eux de douilles).
Nota : Le passage de tubes dans le dosseret nécessite l'utilisation d'un kit d'écartement réf: 1015334.
Ecartement: 41,5 mm. Dans le cas d'une chaudière de marque Vaillant, il est nécessaire de modifier la
plomberie.
Fixer au mur le kit de préfabrication ainsi que les platines de support mural selon le gabarit à l'échelle 1 qui est
livré avec la barrette de robinetterie. Le gabarit tient compte de l'habillage de la chaudière, on peut donc
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parfaitement ajuster la position finale de celle-ci entre deux éléments de cuisine par exemple.
Il existe des kits d'adaptation permettant l'installation d'une CALYDRA à la place d'une chaudière Chaffoteaux et
Maury, Saunier Duval, Vaillant ou ELM Leblanc sans modification de plomberie.
Une fois la barrette de robinetterie mise en place raccorder les douilles (1) et retirer le gabarit de pose. Mettre en
place les joints ainsi que le filtre eau froide (2).
Poser la chaudière sur la barrette de robinetterie et s'assurer que la traverse supérieure est bien engagée dans
les platines de support mural afin d'éviter tout basculement de l'appareil. Serrer les 5 écrous de raccordement
entre la chaudière et la barrette de robinetterie avant la mise en eau.
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MISE EN SERVICE
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l Circuit électrique
a) Raccordement au secteur
Vérifier la tension d'alimentation 230V ± 10% et le raccordement à la terre.
Respecter les polarités par rapport au bornier de connexion 230V. Contrôler la protection de la ligne électrique
d'alimentation de la chaudière.
II Circuit hydraulique
IV Circuit gaz
- Vérifier la conformité de l'installation.
- Vérifier l'étanchéité de l'ensemble circuit gaz.
- Purger le circuit de gaz.
Selon la position du bouton de réglage du sélecteur de la chaudière et/ou celle du thermostat d'ambiance.
Effectuer un puisage sanitaire à un débit supérieur à 2 1/mn ( Si Q< 2 1/mn pas d'enclenchement du débistat
sanitaire).
La pompe tourne.
Les voyants verts de l'indicateur de température chauffage sont éteints.
L'allumage du brûleur s'effectue et un contrôle de flamme est fait par ionisation.
Le brûleur s'allume en petit débit puis en grand débit gaz.
Vérifier le débit gaz par une lecture au compteur ou l'utilisation d'un manomètre afin de contrôler la puissance
nominale.
Vérifier le débit d'allumage à 2 l/mn et le maintenir constant.
Vérifier la température de coupure entre 30 et 60°C en modifiant la position du bouton de réglage température
eau chaude sanitaire. Une régulation grand débit gaz, petit débit gaz puis extinction doit s'effectuer.
CHANGEMENT DE GAZ
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La CALYDRA CF est estampillée en catégorie II 2E+ 3+. Elle peut être transformée de gaz
naturel en GPL ou inversement.
L'équipement de transformation comprend:
La nourrice équipée d'injecteurs emmanchés
Le joint de nourrice
Les deux diaphragmes gaz montés derrière les électrovannes
Le joint d'électrovannes
La procédure de modification est identique mais les équipement de transformation sont
différents.
- Déconnecter électriquement les 3 électrovannes.
- Dévisser les 6 vis de fixation du bloc d'électrovannes
- Oter le bloc d'électrovannes en ayant soin de ne pas laisser échapper les clapets et ressorts des
électrovannes.
- Changer les diaphragmes gaz en respectant bien les positions petit débit gaz et grand débit gaz.
- Replacer le bloc d'électrovannes équipé des clapets et des ressorts des électrovannes en remplacer d'in
joint d'étanchéité neuf.
- Visser les 6 vis.
- Rebrancher électriquement les 3 électrovannes en tenant compte de la couleur des fils.
- Dévisser les 6 vis de maintien de la nourrice et retirer celle-ci.
- Monter la nouvelle nourrice équipée d'injecteurs avec son nouveau joint (la nature du gaz est directement
gravée sur la nourrice) .
- Visser les 6 vis.
- Contrôler l'étanchéité de la ligne gaz de la chaudière.
- Faire un essai de la chaudière en ECS et Chauffage en effectuant les mêmes tests que lors d'une mise en
service.
ENTRETIEN
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L'entretien de la chaudière doit être effectué obligatoirement une fois par an.
Essais préliminaires :
Circuits hydrauliques
Fonction sanitaire :
- Vérifier la puissance nominale.
- Vérifier le débit minimum d'allumage 2 1/min.
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation sanitaire ainsi que celui du potentiomètre de réglage de
température d'eau chaude sanitaire.
- Vérifier en complément le bon fonctionnement de chaque poste de puisage d'eau chaude concerné.
- Nettoyer le filtre sanitaire.
Fonction chauffage :
- Vidanger le circuit.
- Nettoyer le filtre retour chauffage.
- Nettoyer le siège de la soupape de sécurité.
- Vérifier la pression du vase d'expansion.
- Nettoyer le corps de chauffe (brosser les lamelles au pinceau nylon).
Circuit gaz
- Nettoyer le brûleur
- Nettoyer la nourrice
- Contrôler l'état des électrodes d'allumage et d'ionisation.
Essai final :
- Nettoyer complètement l'appareil
- Mettre en pression la chaudière.
- Contrôler l'étanchéité générale.(gaz et eau)
- Vérifier le bon fonctionnement de la régulation d'ambiance.
- Informer éventuellement le client.
- Vérifier le traitement éventuel du circuit chauffage.
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QUESTIONNAIRE FINAL
1 ) Quelle est la teneur maxi en CO en % et en P.P.M. autorisé dans les gaz brûlés ? Son effet sur l’être
humain ?
2 ) Définir le P.C.I. et le P.C.S. -Et donner la valeur du P.C.I. pour
F.O.D.
Propane,
Butane,
G.N. (H).
3 ) Expliquer la combustion réductrice .
4 ) Composition de l'air .
5 ) Expliquer le fonctionnement d'une Valve eau.
6 ) Qu'est - ce que le C.O.P ?
7 ) Pression d’utilisation du propane, du butane .
8 ) Composition chimique des hydrocarbures saturés.
9 ) Qu'est - ce que le point de rosée.
10 ) Qu'est - ce qu'un mélange stoechiométrique.
11 ) Quelles sont les inscriptions que vous trouvez sur un gicleur.
12 ) Comment est détectée la flamme sur un brûleur F.O.D. ?
13 ) Equation de combustion du méthane .
14 ) Quelles sont les fonctions d'une boite de contrôle ?
15 ) Schéma de tuyauterie d'une citerne en charge sur un brûleur F.O.D.
16 ) Décrivez la mise en service d'un brûleur à gaz à air soufflé
17 ) Tracez sur un diagramme enthalpique le fonctionnement d’un climatiseur.
18 ) Rôle d'un détendeur thermostatique à égalisation de pression externe.
1 ) Calculez R équivalent, U et I aux
bornes de chaque résistance ?
4Ω 6Ω
2Ω
8Ω
U = 220 V
43 ) A quelle distance doit être situé le coupe tirage d’une chaudière murale pour que celui-ci serve d’évacuation
d’air ?
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44 ) Quel est le volume minimum d’un local dans lequel fonctionne un chauffe-eau non raccordé et non
étanche ?
45 ) Quel dispositif permet de maintenir une surchauffe à l’évaporateur ?
46 ) Quelles sont les conséquences d’un sous refroidissement trop faible ?
47 ) Qu’est ce que l’autorité d’une vanne ?
48 ) Décrire le principe de fonctionnement d’un thermocouple ?
49 ) Principe de fonctionnement d’un Venturi ? où est-il placé ? Quel est son rôle ?
50 ) Décrivez les opérations de base à effectuer lors d’un contrôle d’entretien d’une chaudière murale à gaz ?
51 ) Quelles sont les sécurités des différents circuits d’une chaudière murale double service ?
52 ) Sur une chaudière murale le sélecteur est sur la position été, en puisage d’eau chaude sanitaire, le brûleur
ne s’allume pas. Faites un rapport décrivant les pannes possibles.
53 ) Quelle est la température de départ d’eau maximum alimentant un plancher chauffant ?
54 ) Quelle est la température maximum de surface d’un plancher chauffant ?
55 ) Quel est le rôle d’une résistance de carter dans un compresseur frigorifique ?
56 ) Définition de l’enthalpie ?
57 ) Définir : Pouvoir comburivore et pouvoir fumigène
58 ) Définir : Point de consigne, écart de réglage et temps de réponse ?
59 ) Définir le différentiel et la bande proportionnelle ?
60 ) Qu’appelle-t-on KV ou CV d’une vanne ?
Programme MDC 2
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Sans entrer dans des détails techniques ou mathématiques qui n'ont pas leur place dans le présent ouvrage
de vulgarisation, nous dirons seulement que, pour le tube de cuivre, les calculs s'effectuent en suivant les
mêmes principes généraux que ceux qui servent à la détermination des diamètres des canalisations en
matériaux de natures diverses et, en particulier, des tuyauteries en tubes d'acier.
Bien entendu, ces calculs tiennent compte des caractéristiques propres aux tubes de cuivre.
Notre étude sui le calcul du réseau des canalisation commencera donc par la présentation des outils de travail
indispensables au techniciens désireux de calculer une installation : tableaux B - C - D - E que l'on trouvera en
fin d'ouvrage.
Dans les études qui vont suivre, nous examinerons les différents modes de chauffage à eau chaude. Des
exemples détaillés de calculs de tuyaux en cuivre y seront donnés; ils exigeront surtout l'utilisation du tableau
B et du tableau D. L'installateur pourra suivre ainsi, pas à pas, la conduite des calculs lui permettant de
parvenir aux résultats qu'il désire atteindre. Il se rendra compte également que ces calculs, quoique
relativement longs, sont cependant faciles.
9 - 5 - 1 - Généralités
La réalisation d'une installation de chauffage central nécessite une étude préalable, dite « d'avant-projet »,
étude qui comprend, dans l'ordre suivant :
1. le calcul des déperditions calorifiques de chacun des locaux chauffés, en fonction des températures de
base (intérieures et extérieures) adoptées, de la nature et de l'épaisseur des parois, du renouvellement
d'air (accidentel ou provoqué) admis, et de l'exposition du bâtiment;
2. la détermination, qui en découle, de la surface de chacun des corps de chauffe nécessaires (radiateurs
traditionnels, convecteurs, plinthes chauffantes, tuyaux à ailettes, aérothermes, etc.);
3. le dimensionnement desdits « corps de chauffe » et leur implantation dans le milieu à chauffer;
4. la détermination de la puissance et du type de générateur de chaleur à prévoir, compte tenu des pertes en
ligne de chaleur par les tuyauteries, compte tenu également d'autres facteurs éventuels (tels que :
chauffage continu ou intermittent, degré d'intermittence, nécessité de mise en régime de température plus
ou moins rapide, etc.);
5. la détermination du tracé des canalisations devant relier le générateur aux corps de chauffe;
6. le calcul, enfin, des diamètres de ces canalisations en fonction de divers facteurs (débits, pertes de charge
par frottement et accidentelles).
Nous supposons que tous les calculs préalables (déperditions calorifiques des locaux, détermination de la
surface de chacun des corps de chauffe, implantation de ces corps de chauffe ainsi que de la chaudière,
tracés adoptés par les tuyauteries, etc.) ont été effectués.
Pour l'étude de tous ces éléments, il y a lieu de se reporter à l'un des nombreux ouvrages spécialisés traitant
du chauffage central.
On se limitera ici à la marche à suivre pour le calcul des diamètres des tuyauteries en cuivre.
9 - 5 - 2 - Principes généraux
Dans les installations de chauffage par eau chaude, la circulation de l'eau est provoquée : . pour celles
fonctionnant en «thermosiphon » par la .différence de densité de l'eau entre la colonne chaude de départ et la
colonne refroidie de retour. Dans la plupart des installations courantes, l'écart de température entre la colonne
chaude montante et la colonne refroidie descendante varie généralement entre 20° et 30°C.
Cette circulation, due à la charge hydromotrice créée par la différence de densité, obéît à des lois physiques.
pour celles dîtes à «circulation accélérée » au moyen d'une pompe (ou d'un accélérateur).
Cette circulation accélérée, adoptée en vue d'éviter des diamètres excessifs de tuyauteries, obéit donc à des
lois mécaniques.
La pulsion de l'eau est alors assurée par la pression (ou hauteur manométrique HM) dont est capable la
pompe adoptée. Cette HM représente la charge qui fait circuler l'eau, et il y a lieu de remarquer que les
installations longues et sinueuses exigent des charges plus élevées que celles comportant des parcours droits
et courts. En outre, plus la charge est élevée, plus petits sont les diamètres et inversement.
Dans l'un comme dans l'autre de ces deux cas, !a charge hydromotrice, ou la hauteur manométrique, est
exprimée généralement en hauteur de colonne d'eau.
9 - 5 - 4 - Exemple de calcul
Schématiquement, selon les indications portées sur le circuit très simple de la figure ci-dessous, le calcul des
différents
tronçons
sera conduit
de la façon
suivante :
Sur le schéma ont été portées les données principales nécessaires aux calculs, en particulier, la longueur
développée de chaque tronçon. Nous y avons fait figurer également la puissance émise par chaque radiateur.
Enfin, compte tenu de la perte calorifique par les tuyauteries, supposée de l'ordre de 20 % dans le cas
présent, nous avons indiqué sur la conduite d'alimentation de chacun des radiateurs la quantité de calories à
fournir en tenant compte de cette perte de 20 %.
L'écart de température de l'eau, entre le départ de la chaudière et le retour à cette dernière étant de 15°C, il a
été facile d’en déduire la quantité d’eau a véhiculer dans chaque radiateur :
Une fois le schéma bien complété et les bases de calculs bien précisées, il est possible d’effectuer le calcul
des diamètres de chacun des tronçons.
Le calcul commence habituellement par la détermination du circuit desservant le radiateur le plus défavorisé
qui est, en général, le plus éloigné de la chaudière.
Calcul du circuit le plus défavorisé (- Radiateur N° 3)
La hauteur manométrique (HM) de la pompe adoptée dans le cas présent étant de 0,60 m (ou 600 mm) de
CE., si nous admettons d'autre part la proportion de 55 % Pour les pertes de charge par frottement, nous
aurons finalement pour le circuit le plus défavorisé une perte de charge par mètre :
1 = 600 x 055 = 6,95 mm/m
47,50
En nous reportant au tableau B et en joignant à l'aide d'une règle plate, d'une part le point 6,95 (soit : 7) de la
colonne il) de droite et, d'autre part, chaque point de la colonne (Q) correspondant aux débits des tronçons,
nous trouvons à l'intersection des colonnes kS et v respectivement les chiffres suivants :
Tronçons ABC pour 6681 kS = 24 (nous adopterons 26/28) v = 0,42 m
Tronçons CD pour 4681 kS = 21 (nous adopterons 20/22) v = 0,38 m
Tronçons DEF pour 3351 kS = 18 (nous adopterons 18/20) v = 0,36 m
Si la règle coupe la colonne des kS sur un diamètre commercialisé (ou passe près de ce dernier), nous
adopterons ce diamètre pour l'alimentation comme pour le retour.
Si, par contre, la règle coupe la colonne des kS entre deux diamètres commercialisés, il sera préférable
d'adopter le diamètre supérieur (à la rigueur, pour les tronçons droits ou peu sinueux, nous pourrons adopter
le diamètre commercial immédiatement inférieur pour la canalisation d'alimentation, et le diamètre
commercial immédiatement supérieur pour la tuyauterie de retour).
Le calcul du circuit le plus défavorisé ayant été ainsi effectué, nous passerons, de proche en proche, au calcul
des tronçons « dérivés ».
Pour éviter que le radiateur n° 2 ne s'alimente trop, au détriment de ceux qui sont plus éloignés que lui de la
chaudière, une perte de charge la.cale supplémentaire (261 mm 68,7 mm = 192,3 mm) sera créée par un «
serrage » du doub.le réglage du robinet prévu à cet usage.
d'où découleront :
Avec un tel diamètre, pour un débit de 2001, la perte de charge par frottement sera pour 1= 22 mm de 22 mm
X 2,50 = 55 mm et la perte de charge totale :
Finalement une perte de charge supplémentaire de 448,4 - 137,4 = 311 mm devra être créée en serrant le
robinet du radiateur.
Nous constatons, ce qu'il était facile de prévoir que, plus on se rapproche de la pompe, plus la charge
disponible est importante et plus il est nécessaire, à débit égal, de réduire le diamètre des tuyauteries.
Mais comme, pour plusieurs raisons, il convient parfois de ne pas réduire exagérément la section des
tuyauteries, ou de ne pas dépasser certaines vitesses limites, le technicien se trouvera alors dans l'obligation
de créer des pertes de charge « artificielles » par incorporation dans le circuit d'organes réglables tels que «
vannes », « tés régulateurs », etc.
C'est précisément la raison d'être des robinets de radiateurs dits « à double réglage ».
Nous venons de voir, sur un exemple simple, la façon dont doit être mené le calcul d'avant-projet des
diamètres de tuyauteries d'une installation de chauffage.
Les résultats provisoires ainsi obtenus sont, en général, suffisamment précis pour permettre à tout installateur
de chiffrer, sans erreur appréciable, le montant de ses devis, toujours exposés par le jeu de la concurrence à
ne jamais devenir une « exécution ».
Pour un praticien habile et rompu à cette gymnastique, ces résultats servent le plus souvent comme diamètres
définitifs pour la réalisation d'une installation, surtout lorsqu'il s'agit de petites installations de peu d'étendue
(chauffage de pavillons ou d'appartements par exemple).
Par contre, pour un technicien encore peu familiarisé avec ces calculs, il convient, tout au moins dans les
premiers temps, de compléter ces premiers calculs « provisoires » par des calculs définitifs dits « d'exécution
».
De même, dans le cas d'installations particulièrement délicates à calculer (installations exceptionnellement
sinueuses ou complexes, installations à plusieurs niveaux et à circulation par thermosiphon), il est bon de
procéder aux calculs définitifs d'exécution en partant des premiers résultats obtenus par le calcul d'avant-
projet ou « d'étude » que nous venons d'exposer.
Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur ce chapitre et nous nous contenterons de donner un aperçu
rapide de la manière de procéder à ces calculs.
A ceux qu'une étude plus détaillée et plus « poussée » intéresserait, nous conseillons de se reporter aux
ouvrages spécialisés dans ce domaine.
Nous reprendrons donc les données de l'exemple précédent et nous allons procéder maintenant à l'opération
inverse puisque nous connaissons les diamètres provisoires. Ceux-ci vont permettre, entre autre, de
déterminer plus exactement les pertes calorifiques par les tuyauteries dans chaque tronçon (pour notre
exemple et afin d'aller plus vite, nous considèrerons que la proportion de 20% que nous avons admise au
début comme exacte).
Pour ce faire, nous utiliserons le tableau F, bien connu des premiers « Chauffagistes », et que l'on trouvera en
fin d'ouvrage.
Il s'agira maintenant de déterminer les pertes de charge exactes :
- celles par frottement, à porter dans la colonne 7;
- celles par résistances locales, à porter dans la colonne ii
Pertes par frottement
A cet effet il suffit, à l'aide d'une règle plate, de joindre, sur le tableau B, chacun des diamètres à chacun des
débits des divers tronçons et de lire :
- sur le trait 1 la perte réelle à porter dans la colonne 6;
- sur le trait M (à gauche) le multiplicateur de module à porter dans la colonne 9;
- sur le trait v (à droite) la vitesse à porter dans la colonne 8 (ces vitesses ne sont notées qu'à titre de simple
renseignement; elles aideront le technicien pour les corrections éventuelles et pour éviter tout passage
brusque à une vitesse exagérée).
Pour chaque tronçon il suffit de multiplier les chiffres des colonnes 5 et 6 et de porter chaque résultat dans la
colonne 7.
Pertes par résistances locales :
Déterminons maintenant les modules de chaque tronçon, à porter dans la colonne 10, obtenus en dressant le
tableau G :
TABLEAU G
PERTES PAR RESISTANCES LOCALES
ALIMENTATIONS RETOURS
Tronçons Obstacles ' Modules Tronçons Obstacles ' Modules
DEF Té de passage 1 0.7 F’E’D’ Té de passage 0,7
1 coude long 0.5 3 coudes courts 3,0
2 coudes courts 2,0 1/2 radiateur 1,5
Robinet éq. 5,0 5.2
1/2 radiateur 1,5
9,7
CD Té de passage 0,7 D’C’ Té de passage 0,7
3 coudes longs 1,5 3 coudes longs 1,5
2,2 2,2
ABC 1/2 chaudière ' 1,5 C’B’A’ 1/2 chaudière 1,5
Réduction brusque 1,0 3 coudes courts 3,0
2 coudes courts' 2,0 3 coudes longs 1,5
3 coudes longs 1,5 Té de passage 0,7
Té de passage 0,7 6,7
6,7
Pour chaque tronçon, multiplions les chiffres des colonnes 9 et 10 et portons chaque résultat dans la colonne
11.
Les deux colonnes 7 et ii seront d'abord additionnées séparément, puis ensemble. Les totaux donneront les
pertes de charge réelles par frottement et par résistances locales.
La perte de charge totale, en mm, résultant de l'addition des pertes par frottement et des pertes par
résistances locales ne devra pas excéder la hauteur manométrique (HM) disponible.
Si le. total général est supérieur à la charge dont on dispose, il y a lieu de revoir un ou plusieurs tronçons pour
en grossir les diamètres et, pour cela s'attaquer aux plus gros chiffres, en partant des extrémités, c'est-à-dire
des surfaces les plus éloignées.
Les corrections se feront jusqu'au moment où le résultat recherché sera obtenu.
Le lecteur suivra la conduite des calculs sur le tableau F. Il pourra remarquer que, dans un chauffage accéléré,
plus les radiateurs sont rapprochés de la pompe, plus petits deviennent les diamètres. Certains pourraient être
alimentés en kS 8 ou 10 intérieur ce qui, parfois, serait encore un diamètre trop fort.
Inversement, si le total était nettement inférieur à la charge disponible, il faudrait réduire en conséquence les
diamètres qui se révéleraient trop « forts ».
En chauffage, il est conseillé de ne pas descendre en dessous de 12 mm de kS, L'installateur devra donc, lors
des essais, procéder à un réglage précis et, à cette fin équiper chaque radiateur d'un robinet à « réglage
micrométrique ».
Il existe des installations dont la circulation de l'eau est due à la charge créée par la différence de densité
(installations dites fonctionnant par « thermosiphon »). Ces installations sont de moins en moins fréquentes,
elles sont remplacées par des installations où la circulation de l'eau est due à l'action d'une pompe (ou d'un
accélérateur). Nous allons dans cet exemple étudié ce type d’installation.
NOTA
On désigne par le terme « accélérateur » une pompe à passage direct présentant une perte de charge propre très faible et fonctionnant
avec une HM relativement faible. L'accélérateur, même arrêté, permet une circulation partielle en thermosiphon. Il convient pour les
petites ou moyennes installations et, en particulier, pour les installations dites « mixtes ».
En général, et quelque soit l'appareil, nous emploierons le mot « pompe » pour le désigner.
Pour tout ce qui va suivre, nous demandons au lecteur de se reporter au chapitre « Généralités », chapitre
dans le cours duquel nous avons exposé en détail la façon de calculer les diamètres des tuyauteries d'une
installation donnée, pour laquelle la circulation de l'eau était précisément assurée par une pompe.
9 - 6 - 1 - Principes généraux
En fonction des éléments dont il vient d'être fait mention, le moment est venu maintenant pour le technicien de
déterminer :
la chute de température qu'il convient d'adopter (et qui conditionnera donc le débit de chaque tronçon et le
débit total de la pompe ainsi que la puissance d'émission des corps de chauffe);
la HM (hauteur manométrique) de la pompe qu'il convient d'adopter, HM qui conditionnera les diamètres
des tuyauteries, et par voie de conséquence, le prix de revient des tuyauteries posées, le prix éventuel du
calorifuge sans perdre de vue le coût de la consommation du courant électrique,
Le choix optimum à faire pour la détermination de ces deux nouveaux éléments entraîne la résolution d'un
certain nombre d'équations complexes qui sortent du cadre de cette brochure. De tels calculs, qui sont du
ressort des « Bureaux d'Etudes », ne sont à envisager que pour des installations très importantes et très
étendues.
Nous nous contenterons de donner ci-après quelques ordres de grandeur de chiffres à envisager, tant pour la
chute de température que pour la hauteur manométrique, selon qu'il s'agit de petites installations
(appartements, pavillons, bureaux en petit nombre) ou d'installations de moyenne importance (bâtiments
d'habitation).
9 - 6 - 2 - Petites installations
(Appartements - pavillons - petits bureaux)
Bien que l'on soit toujours tenté de réduire le plus possible le diamètre des tuyauteries, il convient de se tenir
dans un juste milieu. Aussi conseillons-nous de se limiter, de préférence, aux chiffres donnés ci-après.
b) Hauteur manométrique (HM) de la pompe (en l'occurrence, il s'agit le plus souvent, d'un
accélérateur).
c) Le mieux est d'adopter a priori une perte de charge par frottement J de l'ordre de 10 mm à 20 mm par
mètre pour le circuit le plus long et, compte tenu du rapport pertes de charge par frottement/pertes de
charge locales adopté, de déterminer la HM de la pompe.
Exemple : - Supposons un circuit alimentation - retour de 42 m pour le radiateur le plus éloigné, un rapport 50
%-50 % pour les pertes de charge et un J =10 mm/m, nous trouverons :
NOTA
1 - Dans la plupart des installations actuelles de chauffage d'appartements avec générateur mural à gaz, la pompe fait partie intégrante
du générateur. Elle est fournie par le constructeur du générateur. Pour calculer les diamètres des tuyauteries, le technicien doit alors se
baser sur les caractéristiques de la pompe : « débit » - « pression disponible » qui sont données par le constructeur.
2 - Certaines installations, avec chaudière en cave (niveau inférieur à celui des radiateurs) peuvent dans une certaine mesure, être
traitées en installations mixtes (pouvant fonctionner en accéléré ainsi qu'en thermosiphon). Dans ce cas, le technicien devra adopter un J
phis faible, de l'ordre de 4 à 5 mm par mètre. Nous examinerons ce problème dans un autre chapitre.
Nous entendons par là des installations comportant, réunis dans un même corps de bâtiment, de 20 ou 30 à
100 radiateurs environ.
Toujours, pour rester dans des limites raisonnables, bien que les chiffres que nous donnons ne soient pas
restrictifs, nous conseillons de se limiter de préférence aux chiffres donnés ci-après :
Une fois fixés l'écart de température à la chaudière et la HM de la pompe, il ne restera plus qu'à calculer les
débits de chaque tronçon en tenant compte des pertes calorifiques par les tuyauteries et de les reporter sur le
plan ou sur le schéma de l'installation, avant de procéder enfin aux calculs des diamètres provisoires des
canalisations.
Au sujet de ces pertes calorifiques, nous tenons à signaler que la proportion de 10 %, très souvent admise par
beaucoup de techniciens, est loin de correspondre à la réalité. Ces pertes sont beaucoup plus voisines de 20
% et souvent même de 30 %, surtout lorsque les collecteurs principaux ne sont pas calorifugés. Dans les
petites installations à niveau fonctionnant en thermosiphon, ces pertes atteignent même 35 et 40 %.
Toutes les bases de départ étant maintenant bien fixées, le technicien déterminera d'abord les diamètres
provisoires en procédant comme nous l'avons précisé au chapitre « Généralités ».
Le cas échéant, le technicien pourra passer aux calculs définitifs d'exécution (tableau F) qui lui permettront de
se rendre compte s'il peut se contenter d'adopter les diamètres provisoires ou s'il y a lieu d'en modifier
certains.
Il constatera également à l'usage que, si le calcul d'une installation de chauffage est assez long et minutieux
et réclame beaucoup d'attention pour éviter des erreurs grossières, il n'est toutefois pas particulièrement
difficile. Une fois l'expérience acquise et la pratique aidant, il pourra le plus souvent se dispenser des longs et
fastidieux calculs définitifs d'exécution, ceux-ci ne conduisant, en fin de compte, qu'à quelques rares
corrections de diamètre.
QUESTIONNAIRE FINAL
2 ) Composition de l'air .
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16 ) Un chauffe eau de 150 l est à 75°C. Quelle est la température dans le ballon après avoir tiré 50 litres ?
température d’entrée de l’eau 7°C.
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20 ) Faites le schéma hydraulique d’une chaudière équipée d’une vanne trois voies en répartition.
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26 ) Principe de fonctionnement d’un Venturi ? où est-il placé ? Quel est son rôle ?
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27 ) Décrivez les opérations de base à effectuer lors d’un contrôle d’entretien d’une chaudière murale à gaz ?
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...........................................................................................................................................................................
28 ) Quelles sont les sécurités des différents circuits d’une chaudière murale double service ?
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29 ) Sur une chaudière murale le sélecteur est sur la position été, en puisage d’eau chaude sanitaire, le
brûleur ne s’allume pas. Faites un rapport décrivant les pannes possibles.
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