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HISTOIRE DE L’ADVENTISME DU SEPTIEME JOUR

Les Millerites croyaient fermement que « la seconde venue » de Jésus Christ (Sa seconde venue
sur terre) aurait lieu le 22 octobre 1844. Comme elle n’eut pas lieu, de nombreux Millerites furent
déçus et renoncèrent à croire en un second avènement littéral, mais d’autres se remirent à étudier
les Ecritures.

Au cours des 15 années suivantes, les anciens Millerites qui se réunissaient pour une série de «
conférences bibliques », identifièrent une liste de vérités bibliques oubliées depuis le temps de
l’Eglise primitive. Les croyances fondamentales qu’ils adoptèrent étaient que :

1. La seconde venue du Christ est imminente et sera littérale, et non métaphorique, et tout le
monde le verra.
2. Le septième jour, le samedi et non le dimanche, est le sabbat de Dieu et l’obligation de le
respecter est perpétuelle
3. Dieu ne veut pas tourmenter les pécheurs éternellement, mais plutôt que les morts «
dorment » jusqu’au second retour et le dernier jugement
4. Le Christ officie dans le sanctuaire céleste, obtenant pour nous les bénéfices de sa mort
sur la croix, nous sauvant par sa justice, et non pas nos propres actions
5. Dans les derniers jours les chrétiens seront tentés par l’apostasie, mais seront rappelés à
la vérité divine - le « message du troisième ange » d’Apocalypse 14 - par un petit « reste
» de croyants
6. L’Eglise du reste serait marquée par un retour du ministère prophétique

Ils étaient guidés par une jeune femme, Ellen G. White, et, suite à leur sixième croyance, la
reconnurent comme étant prophétesse, inspirée par Dieu.

Ces croyances apparurent peu à peu. Dans les années 1850, il n’y avait aucune Eglise Adventiste
du Septième Jour - seuls des petits groupes dispersés à travers le nord des Etats-Unis avaient ces
croyances communes, mais ils n’avaient pas de nom, même si certains, comme James White, se
disaient appartenir au « Grand Mouvement de la Seconde Venue », tandis que d’autres utilisaient
le terme « adventiste sabbataire ».

Finalement, inspirés par la commission du Christ : « Allez, faites des disciples », les adventistes
sabbataires du septième jour reconnurent qu’ils avaient besoin de s’organiser, afin de pouvoir plus
efficacement et plus largement proclamer le message du troisième ange. Une étape cruciale fut
décidée par une assemblée de délégués du nord des États-Unis le 1er octobre 1860, celle de «
prendre le nom d’Adventiste du Septième Jour ». Puis, le 20 et 21 mai 1863, lors d’une autre
réunion, les délégués de tous les états américains recensant des Adventistes du Septième Jour
formèrent la « Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour » - une église structurée,
axée sur la mission et sur la proclamation de la bonne nouvelle d’un Dieu qui nous a créés, a vécu
parmi nous, est mort pour nous, et nous rachète.
Puiser l’inspiration de nos pionniers

Notre image des fondateurs de notre Eglise est en grande partie façonnée par des photos d’hommes
d’âge moyen. Nous ne réalisons donc pas toujours combien ils étaient différents les uns des autres
- en termes d’âge, de sexe et d’origine ethnique.

Lors de la formation du mouvement, ses dirigeants étaient en majorité jeunes, en fin d’adolescence,
dans la vingtaine et la trentaine. Au moment de la grande déception de 1844, James White avait
23 ans, Ellen White et Annie Smith en avaient 16, John N. Andrews avait 15 ans, et Minerva
Loughborough, pas tout à fait 15. Uriah Smith et John N. Loughborough (les frères d’Annie et
Minerva) avaient seulement 13 ans, et George I Butler n’en avait que 10.

Pourtant, ce sont ces jeunes hommes et femmes, aidées par leurs aînés tels que Joseph Bates (qui
en 1844 avait 52 ans), qui furent à la tête des conférences bibliques de la fin des années 1840 et
50, au cours desquelles on discuta, débattit et confirma les croyances qui fondèrent l’Eglise
Adventiste du Septième Jour. C’est aussi eux qui publièrent une série de brochures exposant les
nouvelles croyances de manière convaincante, ainsi qu’un magazine, The Advent Review and
Herald (Aujourd’hui appelé Adventist Review, traduit : Revue Adventiste Internationale), qui
reliait tous les croyants largement dispersés. Sans tout cela, l’Eglise n’aurait jamais existé. Ce sont
eux qui menèrent les efforts pour transformer le réseau de petits groupes de croyants en une
organisation qui unirait tous les Adventistes du Septième Jour et offrirait une base pour la mission.
La plupart des jeunes des années 1850, assurèrent la direction de l’Eglise jusqu’aux années 1880,
et même, pour quelques-uns, jusqu’au 20ème siècle.

Bien que seuls les hommes assistèrent à la première session de la Conférence Générale en 1863,
les femmes occupèrent une place importance dans les premières églises. En plus d’Ellen White,
on trouve Minerva Chapman (née Loughborough), un personnage clé au début du travail d’édition.
Elle devint plus tard trésorière de la Conférence Générale ; Maud Sisley Boyd, fut une des
premières missionnaires en Europe, Afrique du Sud et Australie ; et Nellie Druillard (née Rankin),
fut l’une des premières missionnaires en Afrique et une éducatrice et réformatrice d’influence au
niveau de la santé. Parmi les premiers membres de l’Eglise Adventiste du Septième Jour en 1863
étaient également les Hardy, une famille éminente afro-américaine.

Aujourd’hui, nous voyons des images de nos pionniers à la fin de leur vie, leurs visages ridés par
les défis de la vie. Il est facile d’oublier qu’ils créèrent notre Eglise alors qu’ils avaient encore la
vingtaine ou la trentaine – on oublie aussi facilement que, bien que les adventistes ne consacraient
pas les femmes au ministère de l’évangile, ils ont accordé aux femmes des rôles importants de
dirigeants. Peu de gens savent que non seulement la plupart des croyants dans les années 1850
étaient des abolitionnistes fervents, mais aussi qu’à la fin du XIXe siècle, alors que les noirs et les
chinois étaient relégués en citoyens de seconde classe à travers les Etats-Unis, les Adventistes du
Septième Jour en consacraient pour le ministère et leur confiaient d’importantes responsabilités
missionnaires.

La société américaine de l’époque n’accordait pas beaucoup de valeur aux jeunes, aux femmes
marginalisées et aux minorités ethniques. De plus, les doctrines adventistes n’étaient pas
populaires parmi les érudits religieux. D’où venait cette audace de défier les conventions sociales
et le consensus général des principaux théologiens ? Les Adventistes du Septième Jour étaient
inspirés par l’amour de Jésus et la conviction qu’Il allait bientôt revenir, ils avaient confiance dans
les prophéties divines, et étaient persuadés que l’Esprit de prophétie se manifestait en Ellen White.
Ils étaient par conséquent prêts à tout oser. Ce n’est qu’en 1874 qu’ils se sont rendus compte que
pour accomplir la grande commission ils devaient envoyer des missionnaires à l’étranger. Ils se
sont rapidement engagés dans la mission dans le monde entier. Ils n’ont pas seulement cherché à
réformer la théologie, mais aussi le mode de vie, encourageant des réformes radicales de la santé
et accordant la priorité à l’éducation. Ils prêchaient les vérités prophétiques et voulaient que les
hommes et les femmes aient une vie accomplie. Avec ces objectifs en tête, au cours du premier
demi-siècle de l’Eglise, les adventistes ont travaillé dans les grandes villes et parmi les personnes
de toutes langues et classes sociales, inspirés par l’exemple de Jésus, qui, comme le souligne Ellen
White, « se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les
soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : “Suivez-moi.” » (Le ministère de la
guérison, p 118).

Alors que les Adventistes du Septième Jour célèbrent 150 ans d’union pour la mission, nous
n’avons jamais autant eu besoin d’hommes et de femmes adventistes de tout âge et de toute origine
ethnique et sociale, pour suivre l’exemple de nos fondateurs. Tout en nous inspirant de l’amour en
notre Sauveur et Son amour pour les pécheurs, nous devons proclamer le Christ, Son sacrifice, Son
désir que les hommes et les femmes soient accomplis, et Son désir que nous « [obéissions] aux
commandements de Dieu et [vivions] selon la foi en Jésus » (Apocalypse 14.12).

150 ans plus tard…

Nous ne souhaitons pas marquer notre 150e anniversaire par des célébrations - ceux qui ont fondé
la Conférence Générale de mai 1863 auraient sans doute été profondément déçus de savoir que
leurs descendants sont encore sur terre en 2013. Cet anniversaire important est plutôt un moment
de réflexion, de repentance, de remerciement, et de renouvellement de l’engagement pour lequel
Dieu a appelé ce mouvement.

L’Eglise mondiale a désigné le sabbat 18 mai 2013 comme une journée de prière, de
commémoration, et de réengagement en la mission. Chaque congrégation locale est encouragée à
trouver des moyens appropriés de marquer cet anniversaire de l’union des Adventistes du Septième
Jour pour la mission, en mettant notamment l’accent sur l’histoire de leur église locale. Tout au
long de notre 150e année, chaque adventiste est invité à s’inspirer de notre histoire.

Cet anniversaire important devrait nous inciter à réfléchir sur la façon dont Dieu a conduit son
Eglise du reste « et son enseignement à travers l’histoire» (traduit de : Ellen G White, Life
Sketches, p 196). Nous devons à la fois le remercier de nous avoir guidé miraculeusement - et
réfléchir sur les choses que nous avons faites et pas faites qui attristent notre Dieu, et nous repentir.
C’est un bon moment pour nous engager, à la fois individuellement et collectivement, et pas
seulement à « un renouveau mais [à] une réforme », comme l’a demandé Ellen White (R&H, 15
Juillet 1902, p 7). Il est temps de nous engager à nouveau à prêcher « la Bonne Nouvelle éternelle
... aux gens de toute nation, toute tribu, toute langue et tout peuple ». (Apocalypse 14.6)
Alors que nous repensons aux 150 ans de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, il est temps de
renouveler notre engagement à la destinée prophétique du grand mouvement de l’avènement.

Michael Czechowski, un ancien prêtre catholique originaire de Pologne, avait demandé à être
envoyé sur son continent natal pour partager sa nouvelle foi proclamant la seconde venue de Jésus.
Les dirigeants de l’Eglise adventiste, incertains de sa fiabilité et son honnêteté, refusèrent sa
demande. Bien qu’inexpérimenté, il devint toutefois le premier missionnaire à l’étranger.

Czechowski, qui avait abandonné sa femme et ses enfants, obtint plus tard le soutien de la
dénomination chrétienne de l’avènement - le groupe principal des adventistes, observateurs du
dimanche. Son voyage pris en charge, il ignora les enseignements de ses sponsors dès son arrivée
en Europe en 1864, et commença à enseigner le message Adventiste du Septième Jour. Il obtint
des conversions à travers le continent, notamment en Suisse, en Hongrie, en Italie et en Roumanie.

La structure de l’Eglise avait été récemment créée, et maintenant, commençait la diffusion du


message adventiste en dehors des États-Unis. Mais il fallut de nombreuses années avant que
l’Eglise adventiste ne s’engage pleinement dans la mission à l’étranger.

Au sein de l’Eglise aux Etats-Unis – dont le QG était dans le Michigan – les débats fusaient sur le
sens de l’appel de Jésus dans l’Evangile de Marc : « Allez dans le monde entier ». En 1863, la
majorité des 3 500 membres d’Eglise jugeaient que toucher les diverses populations d’immigrants
en Amérique était suffisant. Certains suggéraient même que ces immigrants iraient convertir leurs
amis et parents dans leur pays d’origine.

Lors de la session de la Conférence Generale de


1871, il fut décidé d’envoyer « le frère Matteson comme missionnaire aux Danois et Norvégiens
»… dans l’état du Wisconsin.
« Ce n’était la période la plus glorieuse de notre Eglise », explique l’historien adventiste David
Trim, directeur du Bureau des archives, des statistiques et de la recherche de l’Eglise mondiale.

Pendant ce temps, en Europe, quelques disciples de Czechowski découvrirent par hasard, parmi
ses documents, un magazine adventiste les informant, à leur grande surprise, qu’ils n’étaient pas
les seuls adventistes du monde. Les adventistes aux Etats-Unis, qui discutaient encore de la
possibilité de partager leurs enseignements au-delà des frontières nationales, furent également
surpris.

« Les adventistes en Amérique étaient en fait, en quelque sorte, gênés d’apprendre qu’il y avait
déjà des croyants adventistes en Europe », explique David Trim.

Cette découverte mutuelle incita les adventistes américains à inviter un représentant suisse à la
session de la Conférence Générale de 1869. Il arriva trop tard, mais il passa une année aux Etats-
Unis pour étudier les croyances adventistes de manière plus approfondie avant de retourner dans
son pays comme pasteur consacré.

Lors de la session de 1869, cependant, une


véritable structure missionnaire fut mise en place. C’était une étape clé dans le processus de
changement d’état d’esprit de l’Eglise envers la mission. La transformation fut facilitée par la
hardiesse du petit groupe de croyants qui pensaient qu’ils pouvaient en fait toucher le monde entier.
De plus, le corps de dirigeants était de plus en plus composé d’anciens missionnaires.

La prophétesse et co-fondatrice de l’Eglise, Ellen White, écrivit plus tard des incitations fortes à
superviser la mission, après avoir elle même passé du temps en Europe dans les années 1880 et en
Australie dans les années 1890.

En 1901, elle déclara à la session de la Conférence Générale : « La vigne comprend le monde


entier, et chaque partie doit être travaillée. »
Cette même année, Arthur G. Daniell devint le premier missionnaire élu comme président de
l’Eglise adventiste, après avoir servi en Nouvelle-Zélande et en Australie pendant 15 ans.

« C’est remarquable comment nos pionniers changèrent leur mentalité, parce qu’ils étaient un si
petit groupe », explique David Trim. « La confiance de ce groupe minuscule à penser qu’ils
pourraient atteindre le monde entier est impressionnante. »

Le modèle de supervision de la mission peut être retracée au moment où l’Eglise s’étendit à la


côte ouest des Etats-Unis. C’est en 1868, un an avant que l’accent soit mis sur la mission à la
session de la Conférence Générale de 1869, que les dirigeants de l’Eglise répondirent à la
demande pour un pasteur dans l’état lointain de la Californie. John N. Loughborough et D. T.
Bordeau acceptèrent l’appel et travaillèrent à établir ce qui allait devenir une recette pour
pénétrer de nouveaux domaines - avoir suffisamment d’adeptes pour ensuite établir une
imprimerie, un magazine et un centre médical.

L’année 1874 fut une autre année importante pour


la mission – Andrews, devenu veuf, ancien président de l’Eglise adventiste, prit ses deux enfants
avec lui en Europe en tant que premier missionnaire officiel de l’Eglise, et la dénomination établit
son premier périodique de la mission, « True Mission » (traduit : la véritable mission). En outre,
l’établissement de Battle Creek dans le Michigan fut créé pour former les pasteurs à travailler à la
fois aux États-Unis et à l’étranger.

En 1910, un flux régulier de missionnaires allait à l’étranger – de nouveaux champs de mission se


formaient. Les allemands prirent la responsabilité de l’Egypte, l’Empire ottoman et la Russie ; les
suédois avaient l’Ethiopie ; les britanniques, l’Afrique de Est et de l’Ouest ; et les australiens
s’occupaient de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique Sud. Même la Jamaïque envoyait des
missionnaires, l’un d’entre eux, C. E. F. Thompson, partit pour le Ghana.

Une nouvelle publication, « Mission Quartely » (traduit : trimestriel de la mission), fut créée en
1912, racontant les histoires de familles missionnaires, y compris les Stahl en Amérique du Sud,
Gustav Perk en Russie, les Robinson en Afrique du Sud, et d’autres qui avaient quitté les Etats-
Unis tout en sachant qu’ils risquaient ne jamais revenir.

William A. Spicer, qui fut nommé président de l’Eglise après Daniells et avait servi comme
missionnaire en Inde, publia ses réflexions sur la mission dans un livre en 1921, « Notre histoire
des missions pour les universités et les académies : " La mission " n’est pas quelque chose en plus
du travail régulier de l’Eglise. L’œuvre de Dieu est une seule œuvre pour le monde entier....
Partager l’unique message du salut à tous les peuples... est le but de chaque Fédération, chaque
église, chaque croyant. »

« Vers 1854, le mouvement s’écroule presque car il n’y a pas suffisamment d’argent pour payer
les pasteurs. Vous avez [John Norton] Loughborough qui demande une miche de pain » déclare
l'historien adventiste David Trim. « Il en était arrivé à ne même plus pouvoir subvenir aux besoins
de sa famille. »

En 1856, profondément découragés, Loughborough, John Nevins Andrews et d'autres ouvriers de


l’époque se sont installés à Waukon, dans l’Iowa, où ils avaient prévu d’être fermiers et servir en
tant que missionnaires. Mais le milieu rural fournit peu d'opportunités pour le témoignage, et le
mauvais temps força Loughborough à choisir la menuiserie au lieu de l'agriculture.

Peu de temps après, les co-fondateurs de l’Eglise, Ellen et James White, arrivèrent inopinément
pour voir comment allaient ces ouvriers apparemment délinquants.

« [Ellen] trouve Loughborough et 3 fois elle lui dit : " Que fais-tu ici, Elie? " et elle l’obligea à
reprendre le travail en lui faisant honte, » nous raconte Dr Trim. Ellen faisait allusion au prophète
de l'ancien testament qui n’eut pas confiance en Dieu et se cacha dans une grotte.

« Mais c'est là qu’ils se rendirent compte qu'ils devaient trouver le moyen de soutenir leurs
pasteurs, et cela signifiait que chaque Eglise avait besoin d'un trésorier », continue Trim.

L'histoire met en lumière les luttes des premiers adventistes : Ils reculaient encore devant l’idée
d'adopter une structure formelle de l'Eglise, mais réalisaient de plus en plus que le zèle seul ne
suffit pas pour diffuser efficacement le message de l'Evangile.

Quelle était la marche à suivre pour l'Eglise ? La question était très tendue.

À la fin des années 1840, le mouvement se composait de groupes éparpillés vaguement reliés par
des périodiques tels que le « Advent Review & Sabbath Herald » et quelques rares conférences de
Sabbataires, où les croyants se réunissaient pour discuter, ou plutôt se disputer sur des points très
spécifiques des doctrines. « C’était à peine si 2 personnes étaient d’accord » déclara Ellen White
à la deuxième conférence en 1848.

Selon l'historien adventiste George Knight, il


fallait « un leadership fort, axé sur des objectifs précis pour former un corps de croyants dans les
conditions chaotiques de l’Adventisme post-déception ».

Malgré les craintes persistantes qu’une structure d’Eglise les ramenaient à « Babylone » - ou
favoriser une religion organisée contre la simplicité de l’évangile - les leaders tels que les White
et Joseph Bates étaient de plus en plus fermes dans leur appel à l’organisation.

Leurs arguments étaient qu’une organisation officielle donnerait à l’Eglise le fondement juridique
et financier dont elle avait besoin pour acquérir des propriétés, payer et envoyer des pasteurs, et
déterminer le rapport entre les congrégations locales et la direction de l’Eglise.

James White alla même plus loin, suggérant que la structure était un gage de bonne gestion. Dans
un numéro du magazine Review de l’année 1860, il affirma qu’il était « dangereux de laisser entre
les mains du Seigneur ce qu'il nous avait confié, et donc s'asseoir sur une chaise et faire peu, voire
rien ». Il était particulièrement préoccupé par le ministère de l'édition de l'Eglise, qui, selon lui,
devait être géré et assuré « de manière légale ».

La cause prit de l’ampleur pendant les mois précédant le comité d’octobre 1860 à Battle Creek,
dans le Michigan, qui fut un grand tournant pour l’Eglise. Ce jour-là, White défia ses concurrents
à trouver un passage biblique contre l’organisation. Vu qu’ils n’en trouvèrent pas, le groupe se mis
à aller de l’avant. Ils adoptèrent une constitution pour intégrer légalement l'association d’édition
de l’Eglise, encouragèrent les églises locales à « tenir leurs propriétés ou bâtiments légalement »
et choisirent un nom pour les croyants éparpillés – Adventistes du Septième Jour.

Au début de l’année 1861, lors d’un autre comité à Battle Creek, les responsables de l’Eglise du
Midwest avancèrent 3 recommandations additionnelles, les ajoutant au fondement qu’ils avaient
établi l'année précédente. Ils intégrèrent officiellement l'association d’édition Adventiste du
Septième Jour, encouragèrent la formation de fédérations de districts ou d’états, et exhortèrent les
églises locales à maintenir à jour leurs registres de membres et dossiers financiers.
Knight nous raconte que les adventistes de l’Est
des Etats-Unis réagirent avec force, rejetant les recommandations et accusant White, et ses
partisans dans le Midwest, d’apostasie.

James White accusa les leaders importants de l’Eglise d’être muets et de ne rien faire au sujet de
la structuration, nous dit Knight. Ellen White était d’accord, déplorant le manque de « courage
moral » parmi les dirigeants silencieux. Elle avait reçu une vision indiquant que la véritable «
Babylone » était la confusion et le conflit qui accompagnait la désorganisation.

James White écrit dans la Review d’Août 1861 : « Au lieu d’être un peuple uni, de plus en plus
fort, nous sommes dans de nombreux endroits, rien de plus que des fragments brisés, nous
éparpillant encore et devenant de plus en plus faibles. Combien de temps allons-nous attendre ? »

Peu de temps après, tous commencèrent à soutenir la structuration. En octobre, les adventistes du
Michigan furent les premiers à organiser une fédération d'état. Au cours des douze prochains mois,
des adventistes dans six autres états américains emboîtèrent le pas. En 1862, à part quelques
irréductibles à l'Est, le mouvement vers l'organisation semblait imparable.

Mais sans une structure à la tête, des dirigeants tels que James White, Joseph Harvey Waggoner et
Andrews craignaient que l'Eglise passe à côté de l’ensemble des avantages d’être une organisation.
Ils proposèrent que chaque fédération d'état envoie un pasteur, ou « délégué » à un comité d'affaires
générales, ou « conférence générale ». Le besoin pour un ministère pastoral fiable était le facteur
déterminant. Si les pasteurs avaient droit à la bienveillance systématique, White soutenait que
l'Eglise avait droit à un « travail systématique ».

Ainsi, en mai 1863, 20 délégués - dont 10 représentants de la Fédération du Michigan - se réunirent


à Battle Creek pour organiser la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour « dans le
but d'assurer l'unité et l'efficacité dans le travail, et promouvoir les intérêts généraux de la cause
de la vérité, et perfectionner l'organisation des Adventistes du Septième Jour ».
Les délégués adoptèrent également une constitution, un modèle de constitution pour les fédérations
d’Etats et élurent les 3 responsables principaux de la dénomination : le président, le secrétaire et
le trésorier. Bien qu’élu à l'unanimité, James White refusa la présidence, craignant que le poste
entacherait sa campagne pour une organisation comme étant une « opportunité calculée pour le
pouvoir personnel », raconte Knight. Au lieu de cela, John Byington fut le premier président de
l’Eglise.

Mais l'homme derrière l'établissement d'un cadre de prise de décision pour l'Eglise était déjà l'une
de ses influences les plus puissantes. Knight explique que White avait introduit l'idée que si des
actions et pratiques n’étaient pas « interdites par la Bible et ne violaient pas le bon sens », elles
étaient légitimes. Ceci défiait l’interprétation strictement littérale de la Bible favorisée par les
premiers adventistes.

« S’en tenir à une compréhension étroite aurait grandement paralysé l'Eglise alors qu’elle avançait
avec le temps et la culture de l’époque », déclare Knight.

Avec une compréhension plus élargie et l’acceptation de la structure, l'Eglise deviendrait mieux
équipée pour affiner son identité doctrinale et organiser la mission.

Quelques semaines plus tôt, le jeune pionnier de l’Eglise Adventiste du Septième Jour n’avait pas
un sou et il avait convaincu un éditeur local d’imprimer 1 000 exemplaires de la première édition
de ce qui est connu aujourd’hui comme le magazine « Adventist Review » (La revue adventiste
internationale). James White réussit à convaincre l’éditeur les adventistes sabbataires, dispersés à
travers le nord-est des Etats-Unis, feraient des dons pour couvrir les frais d’impression de $ 64,50.
Il avait eu raison.

« Quand Dieu est derrière quelque chose, ce qui semble impossible n’est en fait que l’opportunité
pour le Saint-Esprit de faire un miracle », a déclaré Wilmar Hirle, le directeur adjoint actuel du
ministère de la publication de l’Eglise mondiale.

Ce magazine évolua en ce que l’historien adventiste George Knight appela « sans doute
l’instrument le plus efficace pour, à la fois, rassembler et unir l’ensemble des croyants qui allaient
devenir les Adventistes du Septième Jour dans les années 1860. »

Dans les années 1840, il n’y avait que quelques centaines d’adventistes sabbataires, mais ce
nombre atteignit 3 500 en 1863 lorsque l’Eglise Adventiste du Septième Jour fut officiellement
créée. Les périodiques de l’Eglise ne stimulèrent pas seulement l’évangélisation, mais ils
apportèrent aussi un sens de communauté spirituelle parmi les premiers croyants. Plus tard, la
publication offrit également des opportunités au ministère laïque, traditionnellement limitées
qu’aux pasteurs.

En 1844, alors que les Millerites attendait à tort la seconde venue du Christ, les premiers croyants
avaient déjà distribué le nombre incroyable de 8 millions de documents de littérature, nous raconte
Wilmar Hirle. A Boston, dans le Massachusetts l’éditeur Joshua Himes imprima des tracts et des
graphiques illustrant les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse qui accompagnaient les sermons
de William Miller dans les petites églises du nord-est des Etats-Unis.
Mais ce n’est qu’en 1848, après qu’Ellen White,
pionnière de l’Eglise et prophétesse, ait une vision montrant que son mari, James, devait lancer un
magazine, que le ministère de l’édition adventiste démarra véritablement.

Dans cette vision, Ellen White raconte que Dieu ordonna à James d’ « imprimer un petit journal et
de l’envoyer aux gens ». En dépit des difficultés financières du couple, Ellen déclara qu’elle avait
reçu l’assurance que, par la foi, le journal deviendrait « comme un flux de lumière qui fait le tour
du monde » (Life Sketches, p 125).

Les premiers numéros de « The Present Truth » étaient un espace utilisé par les dirigeants de
l’Eglise pour clarifier ce qui s’était passé en 1844, exposer les doctrines émergentes tels que le
message des 3 Anges et, surtout, présenter la vérité du sabbat. En effet, c’est le sabbat du septième
jour qui incita l’Eglise à lancer sa première maison d’édition.

Hirle nous explique que James et Ellen White, ainsi que d’autres fondateurs de l’Eglise, étaient de
plus un plus préoccupés par le fait qu’un magazine proclamant le sabbat soit imprimé par un éditeur
qui travaillait souvent le samedi.

Ainsi, en 1853, les premiers adventistes votèrent pour établir une maison d’édition à New York.
C’était une maison dans le vrai sens du terme - les responsables de l’édition vivaient et travaillaient
ensemble dans une maison louée à Rochester. Le pionnier adventiste Hiram Edson, qui avait
récemment vendu sa ferme, prêta la somme qu’il avait reçue pour l’achat d’une presse à bras
Washington. La machine prenait 3 jours pour produire une copie de ce qu’on appelait à l’époque
« The Second Advent Review and Sabbath Herald » (traduit : La seconde revue de l’avénement et
la proclamation du sabbat)

N’ayant pas d’argent pour acheter un massicot, le


pionnier adventiste Uriah Smith coupait apparemment les bords des magazines avec son canif. Des
années plus tard, Smith écrit : « En travaillant, nos mains se sont couvertes d’ampoules et souvent
ce qui était présenté dans les tracts n’étaient pas bien écrits et n’exprimaient pas vraiment les
doctrines qu’ils enseignaient. »

En 1855, le ministère de l’édition de l’Eglise avait déménagé à Battle Creek, dans le Michigan, et
Smith, âgé de 23 ans, occupait le poste de rédacteur en chef, un rôle qu’il garderait, dans une
certaine mesure, tout le long de sa vie.

Alors que le ministère de l’édition de l’Eglise continuait de croître au milieu des années 1800, le
jeune immigrant canadien, George King, développa l’idée d’un abonnement des publications
adventistes. Il cherchait de nouveaux débouchés car James White l’avait incité à explorer une
carrière au-delà du rôle traditionnel de pasteur.

« James lui demanda de prêcher un sermon. Ce fut un désastre », déclare Hirle. « Alors il lança le
colportage. »

Les efforts de George King de prêcher de maison en maison aux Etats-Unis et au Canada, plutôt
que de la chaire, contribuèrent à faire de l’adventisme une dénomination mondiale. À la fin des
années 1870, George King vendait des livres et des abonnements de magazines tels que « Signs of
the Times » (Signe des temps).
En 1903, l’Eglise adventiste avait atteint 70 pays. « Dans beaucoup de ces endroits, [l’Eglise] était
présente grâce aux efforts d’un colporteur », déclare Hirle.

Par la suite, le ministère de l’évangélisation par la


littérature inclut, dans les années 1900, les premiers étudiants colporteurs (aujourd’hui appelés
représentants évangéliques). Aujourd’hui, plus de 20 000 étudiants adventistes à travers le monde
passent encore leurs vacances à vendre des livres pour payer leurs frais de scolarité et partager le
message d’espoir.

Selon Hirle, tout comme l’évangélisation par la littérature, le ministère de l’édition de l’Eglise
s’est beaucoup développé et demeure encore au « cœur » de l’adventisme.

Récemment, l’Eglise adventiste a entrepris une distribution massive à travers le monde d’une
adaptation moderne de « La tragédie des siècles », un livre écrit par Ellen White parlant de petits
groupes de personnes qui ont préservé une forme authentique du christianisme à travers l’histoire.
Les membres d’Eglise dans le monde entier ont distribué 100 millions d’exemplaires en 12 mois.

Hirle affirme que James White, qui était éditeur à l’époque des premiers adventistes, et qui pendant
30 ans d’écriture, d’impression, d’établissement de maisons d’édition à travers le monde, avait
souvent du mal à trouver le soutien financier, serait sans doute surpris de voir comment l’édition
est maintenant largement soutenu dans l’Eglise.

Hirle ajoute que « s’il pouvait voir les maisons d’édition qui impriment en une journée ce qu’il
passait une année à imprimer, je pense qu’il serait très heureux ».

Dès le 19ème siècle, la plupart des Eglises établies prêchaient que la Seconde Venue tenait plus
du mythe que de la réalité et plus humain que divin. Les chefs religieux enseignaient que la «
seconde venue » symbolisait l’arrivée d’une nouvelle génération socialement responsable qui
craignait Dieu.

Mais la croyance des Millerites d’une seconde venue littérale – ainsi qu’une nouvelle
compréhension de la prophétie, le sabbat du septième jour et l’état des morts – étaient cruciales.
Dans cette période d’agitation religieuse, ces doctrines fondamentales allaient former la base du
mouvement de l’avènement.
Le Nord-Est américain au début du 19ème siècle était le foyer du réveil spirituel. Le soi-disant
second grand réveil donna naissance à des mouvements tels que les Shakers, les premiers
mormons, les précurseurs des Témoins de Jéhovah, les Millérites et une multitude de ramifications
excentriques. En fait, l’Etat de New York avait été surnommé le « burned-over district », se
référant au fait que les évangélistes avaient, dans cette région, épuisé les réserves de gens non
convertis.

C’est dans ce climat que les Millerites furent exposés à la grande déception. Le groupe attendait
impatiemment, mais vainement, le retour du Christ. Et là, comme l’explique l’historien adventiste
George Knight, la « certitude mathématique de leur foi » s’évapora, de nombreux Millerites
désertèrent le mouvement.

Ceux qui restaient étaient divisés sur la signification du 22 octobre. Certains affirmaient que la
date était fausse. D’autres soutenaient que le Christ était revenu, mais dans un sens spirituel. Un
dernier groupe – les futurs leaders des Adventistes du Septième Jour – étaient convaincus que la
date était juste, mais qu’il ne s’agissait pas du bon événement.

Revigoré par cette possibilité, ils se sont regroupés et sont retournés à l’Ecriture, déterminés à
découvrir la vérité. Ils arrivèrent à la conclusion que Jésus n’était pas revenu sur terre le 22 octobre,
mais qu’Il avait commencé la dernière phase de Son ministère expiatoire dans le sanctuaire céleste.

Une jeune femme méthodiste nommé Ellen Harmon (qui devint plus tard White) donna de la
crédibilité prophétique à cette interprétation. Elle eut une vision en décembre 1844 d’un « chemin
droit et étroit » allant vers le ciel qui confirma que la prophétie avait en effet été accomplie le 22
octobre et établit ce qui serait le point central de la dénomination, le Christ.
L’historien adventiste David Trim est
impressionné que les Millerites aient pu survivre après un message initial « spectaculairement
mauvais ». Il explique qu’il est vrai que les mouvements apocalyptiques gardent souvent,
étonnamment, certains de leurs adeptes. Même si leurs idées sont « manifestement démenties »,
ce « n’est pas le genre de personnes qui vont par la suite fonder une Eglise très réussie. Que les
adventistes aient pu le faire n’est pas la preuve que Dieu était de leur côté, mais c’est la preuve
qu’ils avaient des dirigeant intelligents et rationnels. »

Ce qui est peut-être plus parlant c’est que l’Eglise adventiste croyait fermement que Dieu était
celui qui orchestrait les événements, nous explique Trim. « Je pense que les premiers adventistes
étaient appelés par le Saint-Esprit. Cela peut paraître terriblement vieux jeu, mais je crois que notre
Eglise a été appelée à l’existence à cette époque dans un but précis. »

David Trim rajoute qu’ils démontraient également une véritable passion pour la vérité biblique. «
C’est ce qui maintenait leur ardeur, alors que tous les autres ex-Millerites choisissaient des voies
soit excentriques ou très traditionnelles et prudentes. »

Pour les premiers croyants de l’avènement, la « vérité présente » était dynamique. En effet, alors
que le nombre d’adventistes sabbataires passa de quelques centaines dans années 1840 à 3 000 en
1863, lorsque l’Eglise Adventiste du Septième Jour fut officiellement établi, leur compréhension
de la doctrine continua à évoluer.
Dès le début, les pionniers tels que James White étaient fervents dans leur appel à « sortir de
Babylone ». Au départ, il s’agissait d’un appel à quitter une organisation religieuse pour retourner
à la simplicité de l’Evangile.

Cela ne surprend pas les historiens des religions, qui ont observé que régulièrement, après quelques
générations, le sentiment de devoir retourner aux sources de la foi revient toujours. En effet, c’est
cette tendance qui alimenta la deuxième grand réveil.

Mais ce qui est frappant, nous dit Trim, c’est le renversement de White lorsque le mouvement
s’agrandît. En 1859, James avait été amené à croire que l’appel à « sortir de Babylone » signifiait
en fait, abandonner la désorganisation et accepter d’organiser l’Eglise.

« Bien sûr, cela allait très bien avec le fait que


Babylone venait finalement de Babel, ou confusion, et White expliqua que l’appel à sortir de
Babylone était en fait laisser ce courant religieux chaotique et incroyablement excitant et fervent
pour quelque chose d’un peu plus organisé. La signification de « sortir de Babylone » avait donc
été complètement renversée », explique Trim.

Mais alors qu’ils avançaient vers une structure de l’Eglise, les premiers adventistes ne perdaient
pas leur zèle initial. Au contraire, ils avaient réussi à trouver un équilibre entre le radicalisme qui
caractérisait l’expression religieuse dans le milieu des années 1800 et le conservatisme qui allait
suivre. C’est un équilibre que l’Eglise adventiste maintient encore aujourd’hui, explique Trim, et
il trouve son origine dans la tension de longue date entre l’esprit et l’ordre, datant de l’Eglise
médiévale primitive.
"Il faut avoir le bon esprit car l’ordre peut devenir guindé, rigide et hiérarchique, mais l’ordre est
primordial car l’esprit devient naturellement chaotique et autodestructeur », dit-il.

La pionnière de l’Eglise adventiste, Ellen White, a joué un rôle crucial dans la préservation de cet
équilibre. Grâce à son don prophétique, Ellen pouvait calmer les querelles inévitables entre les
premiers dirigeants adventistes comme son mari, James, Joseph Bates, Uriah Smith, John Nevins
Andrews, George Butler et bien d’autres. Tous avaient des personnalités « incroyablement fortes
et dynamiques », des qualités nécessaires pour transformer un mouvement local en une Eglise
mondiale, nous explique Trim.

Selon Trim, certains étudiants en histoire de l’Eglise pourraient trouver la tension entre les
dirigeants principaux « déconcertante », mais le mouvement de l’avènement est unique en ce qu’il
est resté uni dans un climat où la plupart des groupes religieux avaient tendance à se scinder,
suivant un leader charismatique, ou se dissoudre complètement. Malgré les désaccords, les
adventistes se sont finalement ralliés à la vérité biblique grâce à la prière et l’étude de la Bible ou

par la prophétie.

“« Ces hommes étaient tout à fait persuadés qu’ [Ellen White] était le messager de Dieu. Si elle
disait : « Ceci m’a été révélé », ils l’acceptaient même si au départ il n’étaient pas contents »,
raconte Trim.
« Ils étaient très prompts à débattre, et ils le faisaient en termes très simples, mais ils étaient aussi
très prompts à pardonner et n’avaient pas de rancœur », dit Trim. « Ils avaient une ouverture
d’esprit qui devrait nous inspirer. »

Les Adventistes du Septième Jour modernes pourraient trouver les pionniers adventistes étranges.
Certains ne croyaient pas en la trinité ou la personnalité du Saint-Esprit, et ils pensaient que Jésus
Christ était un être créé. Beaucoup observaient le sabbat à partir de 18h le vendredi jusqu’à 18h le
samedi, indépendamment des heures du coucher du soleil. Ils n’avaient également aucun scrupule
à manger des viandes impures. Tout cela, cependant, allait changer à travers les décennies
suivantes.

Ce que les adventistes d’aujourd’hui reconnaîtront probablement dans leurs ancêtres est leur
conviction. Que ce soit pour le sabbat, la seconde venue, le sanctuaire et autres croyances
fondamentales, les premiers adventistes croyaient avoir découvert ce que Trim appelle une « clé »
pour débloquer l’intégralité de la vérité biblique.

« Ils se rendirent compte que ces doctrines disaient toutes la même chose à propos de Dieu, elles
pointaient toutes dans la même direction, et ainsi les premiers adventistes se sentaient obligés de
les observer.

« Cet intérêt pour la vérité nous inspire », dit-il.

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