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DEVOIR DE PHILOSOPHIE

André Khella TS1

Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer

Depuis le début de l’existence, religions, croyances et sociétés, tentent de déterminer la


frontière entre le bien et le mal. Qu’est-ce que le mal ? Car, si l’on en croit Schopenhauer, il serait
relatif à chacun, mais suscite parfois une question d’ordre social.
On peut donc se demander à quoi cela sert de définir les maux de manière universelle s’ils ne sont
relatifs ? Car un mal est, en effet, contraire au bon, à la vertu ; mais il fait alors appel à la morale et
au jugement. Le mal nuit-il réellement à notre vie ou bien affecte t’il seulement notre image au
niveau de la société ? Le mal nous affecterait-il tout autant si nous vivions en autarcie ? Que serait-t-
il si nos actes n’étaient pas constamment jugés ?

En dénonçant l’accommodation de nos maux, Schopenhauer dénonce l’incapacité de notre


être à porter un avis objectif sur sa personne. C’est notamment cette difficulté que retrouvent les
auteurs contant leur autobiographie. Que pensons nous réellement de notre personne ? Cet avis
s’oppose t’il à l’avis que porte la société sur nous ? Sentons-nous les maux qui persistent dans notre
vie ? Vivre en autarcie nous permet de fuir l’opinion de la société, mais nous livre à un éternel
jugement sur soi ainsi qu’à l’ignorance de nos maux. Car ne pas sentir ces maux est tout autant plus
grave car l’on n’y cherche pas de remède. L’être heureux est peut-être alors un être inconscient qui
ignore et ne sent donc pas les maux dans lesquels il vit. Ces maux peuvent être subis ou ressentis, se
présentent sous différentes formes et nous affectent selon leur durée et leur intensité. Ils peuvent
être physique, psychologiques, sociaux, ou émotionnels. Principalement contraires au bon, et à la
vertu, ils s’opposent toutefois à la morale.
Mais comment donc s’en sortir, comment distinguer ces maux de manière objective puisque l’avis
extérieur est lui-même subjectif ? Il est probable que l’on voit ce mal, nous ne le percevons
cependant pas comme la société le perçoit. L’auteur pose une réelle interrogation quant à la
perception des maux extérieurs car « ceux qui sont plus heureux ne comprennent pas qu’on
supporte un pareil état ».
Il y a alors une différence à faire entre les personnes les plus heureuses et les personnes plus
heureuses que d’autres. L’avis que l’on porte sur soi-même dépend alors de l’avis que l’on porte sur
les autres. Le bien est-il le plaisir à avoir moins de maux qu’autrui ? On se sentirait alors heureux de
ne pas avoir tant de problèmes. Mais ceci signifie qu’il existe une éternelle recherche d’un sentiment
de supériorité face à un autre individu. La personne la plus malheureuse du monde serait alors apte à
nous satisfaire de nos vies. Notre regard suffit cependant à se porter vers une personne qui parait
avoir une meilleure condition de vie afin de nous morfondre dans notre peine.
Les personnes les plus heureuses le restent t’ils éternellement ? Ne peut-on pas imaginer que le
bonheur est un état passager de la vie. Nous naviguerions alors entre des hauts et des bas. La
parfaite médiane existe-elle réellement sans que l’on tombe dans l’ignorance de nos maux ?

Comment se libérer de nos maux ? Schopenhauer cite parmi ceux qui nous tarabustent le
plus « une difformité, la pauvreté, la bassesse de la condition, la laideur, une demeure déplaisante ».
En outre, ces maux ne sont que relatifs, mais aussi universels. Il est possible de les transposer partout
et à toute époque. Cela signifie que, depuis l’existence de l’humanité, ces maux ont existé et n’ont
toujours pas disparu.
Il y a cependant eu de grandes avancées par rapport à ces conditions au fil du temps. Ainsi, en
comparaison avec des époques antérieures, il y a eu une certaine progression de la condition de vie.
Nos sociétés sont tournées vers la perfection et nous conduisent à un permanent jugement
personnel. Ce dernier, selon l’auteur, est issu de « toute erreur » et est évitable que si l’on se définit
correctement. Il est nécessaire de savoir qui l’on est, nos qualités, nos défauts, nos atouts, nos
faiblesses ainsi que notre but afin de ne pas sombrer dans le mécontentement de notre personne. Ce
mécontentement est, par ailleurs, issu d’un jugement extérieur, voire pire, d’un jugement de sa
personne. Est-il toutefois possible de nous définir de manière objective, sans alors faire preuve de
vanité ou de présomption ? Ignorons-nous nos maux car nous ignorons le moyen de nous en
libérer ? Ainsi, trouver une solution à nos maux nous permettrait alors de nous en débarrasser sans
pour autant les ignorer. Cette solution existe-t-elle réellement ou bien elle n’est qu’utopie ? Ne pas la
trouver serait, au contraire, un trouble pour la vie humaine : nous serions alors exposés à des maux,
dont l’unique remède est de chercher un moyen de les faire disparaitre ; si cependant nous n’en
trouvons pas, notre existence est vouée à ce mal.

Pour conclure

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